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La

méthodolgie
Par/ Eman Saad Amer
Faculté de pedagogie
Univerté de Matrouh
Troisième année
1. Quels sont les profits d'apprenants selon Stern ?
1) Un style d'apprentissage personnel et des stratégies positives:

Le bon apprenant apprend une langue de façon consciente et délibérée.

Il essaie de découvrir par lui- même ses stratégies préférées pour rendre son
apprentissage plus agréable.

Il sait s'adapter à différentes situations d'apprentissage

Il utilise quelques techniques précises d'étude ou de mémorisation.

2) Une approche active face à la tâche d'apprentissage:

Le bon apprenant ne dépend pas du professeur

Il choisit lui-même ses propres objectifs.

Il essaie d'intégrer ses activités d'apprentissage à sa vie de tous les jours.

3) Une attitude ouverte et tolérante face à la langue cible:


Il sera capable de tolérer les sentiments de frustration et de désorientation qui
accompagnent l'apprentissage d'une langue seconde.

Il fait un grand effort afin d'imiter ses locuteurs

4) Un savoir-faire technique propice à l'apprentissage d'une langue:


Le bon apprenant sait analyser les différentes structures de la langue.

Il sait faire des observations parfait sur le fonctionnement de cette langue.

Il sait faire des comparaisons pertinentes avec sa langue maternelle.


5) Des stratégies d'expérimentation et de planification ayant pour objet
d'ordonner les éléments de cette nouvelle langue et de les réviser
progressivement.

Le bon apprenant essaie d'établir des liens entre les éléments nouveaux qu'il
apprend et ceux qu'il a déjà appris.

6) La recherche du sens:
Le bon apprenant fait un réel effort pour comprendre un acte de communication sur
tous les plans, tant linguistique que socioculturel.

7) Une disposition à pratiquer la langue


Le bon apprenant sait qu’apprendre une langue demande beaucoup d’efforts.

Il cherche toutes les occasions de pratiquer la langue.

8) La propension à utiliser la langue dans des situations de communication


réeller
Pour le bon apprenant, la pratique de la salle de classe ne suffit pas.

Il utilise sa compétence de communication dans des situations réelles de la vie


courante.

9) De l'autocorrection et une sensibilité au bon usage:


Le bon apprenant cherche à parler comme des locuteurs natifs. Il essaie de corriger
ses erreurs

10) La reconnaissance de la nature distincte du système référentiel de la langue


cible:
Le bon apprenant finira par penser dans la langue cible.

Peu à peu, il abandonne sa langue maternelle comme système de référence.


2. Quels sont les profits d'apprenants selon Rubin?
1) Le bon apprenant est habile à deviner:
II utilise tous les indices pour en inférer l'intention ou le message.
Il utilise alors des habiletés normalement développées dans sa langue maternelle.

2) Le bon apprenant désire ardemment communiquer et communiquer pour


apprendre:
L'important, pour lui, est de s'exprimer et de transmettre un message.
Il n'hésitera pas, pour ce faire, à utiliser gestes ou la mimique ou paraphrases dans
sa langue maternelle ou dans une autre langue.

3) Le bon apprenant n'a pas peur du ridicule:


Si l'acte de communication est réussi, il ne craint pas de se tromper et il apprend de
ses erreurs.

4) Le bon apprenant se soucie du code linguistique:


il est sensible aux structures de la langue.
II fait la différence entre les éléments importants du code et ceux qui le sont moins.
Il essaie de découvrir les relations entre les différents éléments du code de la langue
cible.

5) Le bon apprenant profite de toutes les occasions pour pratiquer la langue:


Il répète les mots ou les phrases qu'il entend.
Il travaille par lui-même.
Il regarde la télévision, écoute la radio,etc.
Il participe activement aux activités de la salle de classe.

6) Le bon apprenant surveille sa performance langagière et celle des autres:


Il s'autocorrige et s'autoévalue constamment.
En salle de classe, son écoute est active.
II compare sa performance avec celle des locuteurs natifs.

7) Le bon apprenant se préoccupe du sens:


II sait que le contexte de parole, relation entre les participants, les règles
sociolinguistiques, le ton de la conversation, tous ces éléments contribuent à la
signification.
Tout cela lui permet de réagir adéquatement, lui facilite la tâche.
3. La méthodologie traditionnelle ?
➢ La définition
1) Cette méthodologie se basait sur la lecture et la traduction de textes
littéraires en langue étrangère et plaçait donc l’oral au second plan.
2) La langue étrangère était présentée comme un ensemble de règles
grammaticales .
3) Elle s'est concentrée sur l'écriture, la grammaire et l'étude des textes
littéraires, et a négligé l'aspect oral.
4) la méthodologie traditionnelle utilisait systématiquement le thème
comme exercice de traduction et la mémorisation de phrase comme
technique d'apprentissage de la langue.
5) le professeur n'avait pas besoin de manuel.
6) Elle se base totalement sur le professeur. Il choisit les textes et
prépare les exercices, pose les questions et corrige les réponses.
7) La langue utilisée en classe était la langue maternelle.
8) L'interaction se faisait toujours en sens unique du professeur vers
les élèves.
9) Le vocabulaire était enseigné sous forme de listes de mots
présentés hors contexte
4. Quels sont les principes de la méthodologie naturelle ?
1) La méthode naturelle monte de la vie normale, naturelle et
complexe, vers la différenciation, la comparaison, l'exploration et la
loi.
2) La méthode naturelle permet un apprentissage de lecture pour les
élèves.
3) Elle permet de comprendre un texte oralement et écrire facilement
le paragraphe d'une manière correcte.
4) Elle permet aussi de faire des conversations très simple et faire un
compte-rendu d'un article.
5) Elle se concentre sur la parole, l'observation, la compréhension,
l'expression or*ale et écrite.
6) Il y a aussi :
- lecture silencieuse,
- écoute des autres ou d'une bande,
- écriture de textes libres,
- dessin,
- jeux dramatiques, jeux...
7) Elle rend les élèves autonomes et acteurs dans leurs apprentissages.
8) L' élève peut apprendre, chercher et comprendre par lui-même à l'
aide du professeur.
9) Elle ne se base pas totalement sur le professeur mais se base sur les
deux: le professeur et les élèves.
5. Quels sont les principes de la méthodologie direct ?
1) L’enseignant explique le vocabulaire à l’aide d’objets ou des
images.
2) Elle utilise la langue orale sans l’utilisation de sa forme écrite.
3) Une importance particulière est accordée à la prononciation et on
considère l’écrit comme une langue orale « scripturée »
4) Elle n’étudie pas les règles explicitement
5) Cette méthodologie est basée sur l’utilisation de plusieurs
méthodes: directe, active et orale.
6) L'enseignement de la grammaire étrangère se fait d'une manière
inductive.
7) Elle ne se base pas totalement sur le professeur mais se base sur les
deux : le professeur , les élèves et les ctivités d’enseignement
8) l’accent est mis sur l’acquisition de l’oral et l’étude de la
prononciation
9) la progression prend en compte les capacités et les besoins des
étudiants.
10) Il met l'accent sur des objectifs d'apprentissage clairs,
permettant aux enseignants et aux étudiants d'avoir une
compréhension bien définie de ce qui doit être réalisé.
6. Quelles sont les moyens audio-visuels utilisées en
classe de la langue ?
Les moyens audio-visuels jouent un rôle important dans l’acquisition d’une langue
étrangère. On a employé depuis longtemps des auxiliaires visuels comme : les
tableaux muraux, les illustrations, les gravures, les photographies, les albums, les
cartes, les tableaux de langage.

Des moyens audio-visuels les plus utilisés en classe de langue actuellement sont : le
tableau, le projecteur d’images, le vidéo projecteur, le rétroprojecteur, le lecteur
CD, la radio, le magnétoscope, la vidéocassette, le film animé, le film sonore, la
télévision, etc.

Pour pouvoir obtenir de bons résultats, le professeur ne doit pas ignorer l’aspect
technique et l’aspect méthodologique.

Je vais donner quelques moyens audio-visuels en détail :

1) Le travail en groupe:
Il faut préciser le cadre de la communication dans la salle de classe

les élèves se mettent à deux, à trois, à quatre pour pouvoir communiquer avec les
autres interlocuteurs

Cela exige l'égalité de tous à l'intérieur du groupe, la distribution du travail entre


eux et leur enseignant.

Par la mise en œuvre de jeux de rôles, de simulations, où les élèves sont mis en
situations de produire en langue étrangère,

les professeurs deviennent des animateurs qui doivent faire communiquer des
élèves dans une classe, favoriser les échanges.

les professeurs doivent faire communiquer des élèves dans une classe, favoriser les
échanges.

Ils jouent des rôles.

ils font des groupes.

Ils répondent aux questions en groupe.

Ils font des conversations ensemble.


2) La simulation:
La simulation, signifie, comme l'indique DEBYSER (1976):

La reproduction simulée, fictive et jouée d'échanges interpersonnels organisés


autour d'une situation problème: cas à étudier, problème à résoudre, décision à
prendre, projet à discuter, débat, situation de conseil, etc.

Dans le cas de la simulation, l'élève devra acquérir de nouvelles connaissances afin


de se familiariser avec les rôles

Il devra apprendre à defender des points de vue.

Elle encourage les activités de production libre: Questionnaire, exposé, discussion...


etc,

Elle permet aux participants de préciser qui ils sont ou qu'est qu'ils désirent être.

Chacun donne, devant le groupe classe, les raisons qui l'ont conduit à choisir tel
personnage. Et le groupe classe questionne ou commente.

3) Les jeux de rôles:


Contrairement à la simulation, le jeu de rôle ne comporte pas le besoin pour l'élève
d'acquérir de nouvelles connaissances.

Il pourra réagir et exprimer sa perception face à une situation ou à une personne à


partir des acquisitions préalables.

Le jeu de rôle est surtout une technique d'orientation et de révision.

Il s'agit de donner à l'élève la possibilité de jouer à faire semblant d'être quelqu'un


d'autre tout en restant lui-même, en fonction d'un thème, d'une situation et d'un rôle
fixe.

Le jou de rôle s'est d'abord répandu au sein de la méthode communicative.

Selon ses principes de base: chaque participant doit réagir instantanément comme
dans un dialogue normal
4) Le questionnemt ou (questions, réponses):
Afin d'encourager les élèves à poser des questions, on leur propose certaines
activités:

a. préparation d'un document visuel (images de magazines, image animée, dessins,


etc...)

b. Reconstitution de texte (petites annonces publiées dans un journal régional). Ce


texte comporte des mots incomplets, on invite les élèves à le faire reconstituer sans
abréviations.

c. Dictée sans faute: dans cet exercice l'élève a le droit de discuter, en ce qui
concerne le sens et l'orthographe des mots.

d. Préparation d'un exposé: dans cet exercice l'élève présente son thème devant ses
camarades de la classe. Ceux- ci ont lui posent les questions qu'ils veulent.

5) Le dialogue:
Le dialogue met en jeu un émetteur et un récepteur.

II implique un sens et un résultat.

C'est-à-dire qu'on dialogue pour s'informer.

Le dialogue suppose de la part de celui qui parle la volonté de se faire comprendre


par celui qui l'écoute pour pouvoir échanger des propos, des idées, des arguments,
etc...

Grâce à le dialogue, on peut échanger des propos, des idées, des arguments, etc...
6) Le travail à partir de dialogues:
La technique des dialogues à jouer ou à inventer est une pratique courante, comme
l'indique Henri BESSE (1992):

Nous pensons, en effet, que la motivation à la pratique de la parole en classe devait


surtout passer par la création du besoin de communication à l'intérieur de la classe.

L'enseignant demande aux élèves de faire un dialogue (dans la phase


d'Exploitation", soit individuellement ou en groupes.

Pour ce faire, ils doivent se mettre d'accord sur la situation de communication dans
laquelle se déroule l'échange.

Pour leur permettre de déterminer les différents paramètres de cette situation,


l'enseignant peut leur demander de répondre d'abord aux questions suivantes:

Qui parle? Avec qui? De quoi et de qui parlent-ils?- Quel est le thème de la
conversation? où sont-ils? Etc.... afin d'identifier les personnages, les lieux et les
actions. (ceci existe normalement dans la phase de "présentation du dialogue").

Ce qui est important dans cet exercice n'est pas le résultat, mais l'interaction et la
communication à l'intérieur du groupe.
7) l'exposé
Il s'agit de maîtriser une situation complexe (prise de parole solitaire face à un
groupe). C'est une organisation des idées, en faisant "introduction"
"développement", "conclusion.

L'objectif de cet exercice est de sensibiliser à la prise de parole en groupe, de


développer la fluidité verbale. Ici, le rôle du professeur est important: il doit
encourager l'élève à être présentateur.

L'exposé se caractérise par une sorte d'arrangement entre la langue parlée et la


langue écrite: une recherche de la correction du vocabulaire et de la grammaire, en
respectant les singes de ponctuation: "point, virgule, deux points, point-virgule,
etc..... ainsi que les modes de communication non-verbaux indispensables pour
maintenir le contact avec les autres locuteurs 'regards, gestes, mimiques",

Pour exposer son sujet, l'apprenant doit:

- Choisir un thème,
- établir un plan,
- rassembler une documentation qui doit être classée selon l'ordre où elle sera
utilisée, et prévoie le mode de présentation de cette documentation.
- respecter le temps fixe

8) l'image:
L'image véhicule aussi un message linguistique. L'élève est invité à l'aide des
images extraites de magazines, à faire:

- Une courte légende; décrire le corps humain (attitude, posture du


personnage).
- De petits dialogues; crier les expressions et les sentiments des personnages.

L'image animée permet aussi aux élèves d'assimiler le lien entre la situation et l'acte
de parole, en commentant oralement ce qu'ils ont vu et entendu.
9) L'album:
L'album est fait pour développer des compétences et pas uniquement pour le plaisir
de lire ou d'écouter. Certains albums servent plus spécifiquement pour apprendre à
parler. D'autres pour apprendre à lire, d'autres pour parler et écrire tout en
développant son imaginaire.

L'album n'a jamais été inscrit dans les programmes scolaires, mais il s'agit d'un
outil indispensable qui accompagne les programmes.

- L'Album pour apprendre à parler:

L'enfant aime qu'on lui lise la même histoire plusieurs fois. Il aime répéter à son
tour, et s'aider du support image. Il racontera l'histoire telle qu'il l'a comprise.

L'album va ainsi l'aider à verbaliser, de manière plus organisée.

Le récit aide à ordonner les unités narratives, la succession d'événements.

• les avantages des albums pour l'enseignant de français:

- Une gestion aisée du travail en groupe:

Les élèves sont autonomes dans leurs recherches puis un temps de parole
clairement défini est ensuite distribué;

- La rapidité de préparation des activités;


- Le caractère ludique des activités suscitant à coup sûr l'adhésion des élèves;
- La possibilité donnée à chaque élève de s'exprimer oralement devant ses
camarades, même durant un temps court pour les plus timides. La
méthodologie générale est identique pour chacune des activités:
- Emission de la consigne devant les élèves installés en rond,
- Recherche de documents à la bibliothèque,
- Retour dans le cercle et présentation orale des livres choisis, selon modalités
de l'activité
10) Les ateliers:

Les ateliers d'écriture sont un moyen ludique pour aider les apprenants de français à
développer leur compétence d'expression écrite.

On trouve sur Internet de nombreuses pages présentant des exemples d'activités


d'écriture créative réalisées en classe.

Certains sites proposent des ateliers d'écriture en ligne et publient les productions
des internautes.

Enfin, le média Internet permet de nouveaux modes d'écriture interactive et


collaborative, que les professeurs pourront utiliser en cours.

C'est un ensemble de ressources organisées autour d'un traitement de textes,


accessible à tout moment et de manière entièrement libre: textes dont on peut
s'inspirer, plus de 10 000 mots de vocabulaire classés par thèmes, structures
linguistiques, aide-mémoire grammaticaux, méthodes pour la description, le
portrait.

L'atelier a été initialement conçu, testé et mis au point dans des classes de collèges.
Il se prête particulièrement bien à un usage collectif, dans une démarche de projet,
mais sa souplesse d'emploi ai fait aussi un précieux instrument d'auto-formation en
solitaire.

Les ateliers didactiques:

Il est nécessaire, pour bien former les enseignants de français, d'organiser des
ateliers didactiques hebdomadaires soit à l'école soit au centre d'entraînement soit à
la faculté de pédagogie pour discuter les problèmes pédagogiques confrontés en
classe.

Ces ateliers didactiques aideront l'enseignant à parvenir à des solutions à des


problèmes.
On prétend que ces ateliers didactiques de travail en commun aideront chaque
enseignant à en sortir enrichi d'expériences et de connaissances apportées par
chaque participant.
11) La bande dessinée:
C'est une «forme intégrée de récit en image», la BD combine dessin et texte sous
forme de bandes: c'est une succession de cases racontant une histoire en image.

Elle permet d'aborder avec les élèves la notion de récit complexe >>:

• En les incitant à découvrir dans les dessins une source. d'information


véritable (apprendre à lire l'image ou mieux une suite d'images).
• En les invitant à analyser les rapports que les images entretiennent avec le
texte.

L'appellation "bande dessinée "renvoie au moyen d'expression là où les bandes


dessinées désignent les productions dont la variété et la richesse sont indiscutables.

La BD est un art du dialogue au même titre que le théâtre, un art de la mise en


images au même titre que le cinéma, mais également un art du dessin, lequel moins
valorisé que la peinture a en plus le tort d'être "colorié".

La BD est un moyen d'expression qui a ses règles propres, ses œuvres, son histoire,
et qui permet au même titre que le roman ou le cinéma d'aborder les genres de
récits qui ont pour noms: aventure, policier, humour, science-fiction,
autobiographie.

La BD est un document authentique des plus vivants et des plus motivants qui
offrent différents atouts. Annie baron-carvais dans un que sais-je? Consacré à la
bande dessinée résume parfaitement cette nouvelle manière d'aborder ce type de
document authentique la BD est de plus en plus utilisé pour l'apprentissage des
langues. On la qualifie de langage libérateur».

Il est certain que d'un point de vue culturel, la BD est en France et dans le monde
francophone un véritable phénomène de civilisation, qui permet de mieux faire
comprendre à des apprenants étrangers un comportement culturel différent. Selon
les thèmes, on pourra discuter, débattre et faire ressortir des éléments de civilisation
pertinents et si le dessin s'y prête, analyser les clichés qui en découlent et ainsi
améliorer la compétence socio-culturelle des apprenants. De plus, la langue de la
BD est une langue de tous les jours, qui de par son style conversationnel, permet de
travailler sur des situations variées et des registres de langues différents, sans
oublier de mentionner un atout très important: l'humour

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