Decouvrir La Lecture À Partir D'albums

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DDà écouvrir la lecture

partir d’albums
MARIE-LOUISE WINNINGER ••••••••••••••••••
GS • CP
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Direction éditoriale : Sylvie Cuchin

Édition : Joëlle Gardette
Réalisation : AGD-Dreux et Compo 2000
Illustrations : Christelle Lardenois
Corrections : Bérengère Allaire
N° de projet : 10169428
Dépôt légal : novembre 2005
Achevé d’imprimer en France, en mai 2010, sur les Presses de Chirat
ISBN : 978-2-7256-2459-4
© Retz / S.E.J.E.R., 2005
Sommaire
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Chapitre 1 • Le bonhomme de pain d’épice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

• Séquence 1 : Découverte de l’album . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
• Séquence 2 : Jeux de lecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
• Séquence 3 : Lecture découverte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
• Séquence 4 : Réaliser des bonhommes en pain d’épice . . . . . . . . . . . . . . 23
Chapitre 2 • La grenouille à grande bouche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

• Séquence 2 : Jeux de langage/jeux de lecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
• Séquence 3 : Lecture découverte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
• Séquence 4 : Étude des sons, la discrimination auditive . . . . . . . . . . . . . 45
Chapitre 3 • La grenouille à grande bouche / Bon appétit !

Monsieur Lapin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
• Séquence 1 : Premières comparaisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
• Séquence 2 : Production de textes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Chapitre 4 • Bonjour Boulette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

• Séquence 2 : Lecture découverte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
• Séquence 3 : Jeux de lecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
• Séquence 4 : Jeux de langage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
Chapitre 5 • Le p’tit bonhomme des bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77

• Séquence 2 : Activités de lecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
Chapitre 6 • Je suis revenu !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93

• Séquence 1 : Découverte de l’histoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
• Séquence 2 : Narration de l’histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
• Séquence 3 : Autour du journal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
• Séquence 4 : Production de textes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
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Découvrir la lecture à partir d’albums
Chapitre 7 • La maison à dormir debout. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107

• Séquence 1 : Découverte de l’histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
• Séquence 2 : Lecture découverte (1). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
• Séquence 4 : Lecture découverte (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
Chapitre 8 • Je ne veux pas prendre mon bain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123

• Séquence 1 : Découverte de l’album . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
• Séquence 3 : Lecture découverte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Chapitre 9 • Ça aurait pu être pire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141

• Séquence 2 : Lecture découverte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
• Séquence 3 : Jeux de langage/jeux de lecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
• Séquence 4 : Production de textes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149
Chapitre 10 • Le petit cochon têtu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155

• Séquence 3 : Activités de lecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
Chapitre 11 • Tu es trop petit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181

Chapitre 12 • De la petite taupe qui voulait savoir

qui lui avait fait sur la tête . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
• Séquence 2 : Constitution d’un « capital mots » . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
Chapitre 13 • Poulette Crevette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215

• Séquence 3 : Jeux de sons. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224
Chapitre 14 • Ça sert à quoi un kangourou ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233

• Séquence 1 : Découverte de l’histoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234
• Séquence 2 : Étude de phrases-clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 235
Chapitre 15 • Je vais me sauver . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249

• Séquence 2 : Activités langagières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251
• Séquence 4 : Jeux de lecture : Mémory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258
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72562459_001-008_Decouvrir.QXD 19/03/10 10:07 Page 5
Introduction
Cet ouvrage contient 17 exploitations concrètes d’albums jeunesse, qui,

expérimentées, pour certaines, dans une classe maternelle de «moyens-
grands» (élèves de 4 à 6 ans) selon la progression et la démarche décrites,
pourront être réalisées avec des élèves de grande section de maternelle
et de CP.
Les albums de littérature de jeunesse

Genre littéraire à part entière, l’album jeunesse permet de stimuler l’ima-
ginaire des enfants, de développer chez eux, dès la maternelle, un compor-
tement de lecteur, et de leur faire découvrir certains principes de la lecture
avant même qu’ils ne sachent lire. Son utilisation, à côté d’autres genres
littéraires, est citée dans les Instructions officielles de 2008 :
Les enfants se familiarisent peu à peu avec le français écrit à travers les
textes lus quotidiennement par l’enseignant. Afin qu’ils perçoivent la spéci-
ficité de l’écrit, ces textes sont choisis pour la qualité de leur langue (correc-
tion syntaxique, vocabulaire précis, varié, et employé à bon escient) et la
manière remarquable dont ils illustrent les genres littéraires auxquels ils
appartiennent (contes, légendes, fables, poèmes, récits de littérature
enfantine). Ainsi, tout au long de l’école maternelle, les enfants sont mis en
situation de rencontrer des œuvres du patrimoine littéraire et de s’en
imprégner. Ils deviennent sensibles à des manières de dire peu habituelles ;
leur curiosité est stimulée par les questions de l’enseignant qui attirent leur
attention sur des mots nouveaux ou des tournures de phrases qu’ils repren-
nent à leur compte dans d’autres situations. Après les lectures, les enfants
reformulent ce qu’ils ont compris, interrogent sur ce qui reste obscur. Ils
sont encouragés à mémoriser des phrases ou de courts extraits de textes.1
1. Qu’apprend-on à l’école maternelle?: Les programmes 2008-2009, Paris, Scéren/XO Éditions, 2008.
5
Dans la mesure où ils sont le plus souvent «entendus» avant d’être «lus»,
les albums occupent une place importante dans l’accès à la lecture du fait
de la double narration opérée par le texte et les images, de l’accessibilité
des personnages, de structures répétitives favorisant l’anticipation, etc.
En associant plaisir et apprentissage, ils permettent aux élèves d’appri-
voiser le fonctionnement de l’écrit de manière attrayante et ludique.
L’organisation de l’ouvrage
Chaque album a sa spécificité propre, qui induit la mise en œuvre d’activités
diverses permettant d’atteindre des objectifs et des compétences variés:
identifier différents types d’écrits, inventer ou compléter une histoire,
réaliser un petit livre, créer des saynètes, travailler une structure syntaxique
particulière, enrichir son vocabulaire, comparer plusieurs textes entre eux,
distinguer des phonèmes proches mais distincts, etc. La plupart des exploi-
tations proposées suivent ici une démarche principalement organisée
autour de jeux de lecture, de séances de lecture découverte et d’activités
d’appropriation et d’approfondissement individuelles.
쎲쎲 Jeux de lecture
Avant de donner un texte à explorer, l’enseignant doit s’assurer que les
élèves ont un «connu» en rapport avec le contenu du texte (situation
vécue par tous, thème déjà abordé, mots familiers, vocabulaire suffi-
sant…). Pour favoriser l’émission d’hypothèses cohérentes lors de la
première approche du texte, il convient de prévoir des jeux de lecture
collectifs ou par petits groupes. Le caractère ludique et répétitif de ces
jeux permettront aux élèves de s’approprier l’histoire et de mémoriser
globalement un certain nombre de «mots-clés», qui leur serviront ensuite
de repères dans l’exploration du texte.
On pourra, à ce titre, prévoir un dictionnaire mural qui, reproduisant les
mots en gros caractères (scripte et cursive), s’avèrera être un outil de
référence très utile durant toutes les activités de lecture. Affiché en
permanence sur un mur de la classe, il sera complété au fur et à mesure
des découvertes. En associant les élèves à l’élaboration de ce dictionnaire
de référence, on favorise l’analyse de la construction des mots et leur
mémorisation. Chacun pourra ainsi se constituer un « capital mots » à
son rythme et selon son niveau sans limitation dans le temps. Pour
chaque élève, on pourra aussi prévoir un dictionnaire individuel (voir la
fiche à photocopier «dictionnaire» à la fin de chaque exploitation) qui
6
Introduction
lui permettra, à tout moment, de rechercher ou d’identifier un mot,

d’effectuer une comparaison avec d’autres mots, de vérifier l’orthographe
d’un mot… La constitution de ce dictionnaire est énoncée en p. 12-13,
dans l’exploitation de l’album Le petit Bonhomme en pain d’épice. Pour
ne pas alourdir le texte, nous n’avons pas systématiquement répété cette
démarche dans chacun des chapitres.
쎲쎲 Lecture découverte
Les séances de lecture découverte visent à développer chez les élèves les
attitudes et stratégies propres à l’acte de lire: prélèvement d’indices,
recherche de sens, émission d’hypothèses, vérification ou correction de
celles-ci, comparaisons, déductions, etc. Questionner l’écrit et rechercher
le sens du texte conduit les élèves à partir de leurs savoirs pour mieux
anticiper. Au cours de ces séances, les échanges sont nombreux et
permettent aux élèves de confronter leurs idées, d’une part, leurs straté-
gies, de l’autre.
L’exploration collective du texte consiste, tout d’abord, à identifier le
texte (D’où vient-il? De qui/de quoi parle-t-il?) et à questionner l’écrit.
Pour ce faire, les élèves prélèvent des indices et émettent des hypothèses,
qu’il convient de valider ou de rectifier:
– en repérant le titre de l’album, les mots connus, certaines graphies et
marques de ponctuation;
– en se référant aux illustrations;
– en établissant des liens entre ce que l’on sait (histoire racontée orale-
ment les jours précédents) et ce que l’on voit (texte écrit), les élèves
disposant alors de repères narratifs importants, sans pour autant avoir
mémorisé les détails du récit.
Plus le «capital mots» des élèves augmente, plus ils sont amenés à faire
des comparaisons entre les mots: ils découvrent progressivement les rela-
tions grapho-phonétiques et, à ce stade, utilisent de plus en plus souvent
le déchiffrage partiel ou même total, pour vérifier leurs hypothèses.
쎲쎲 Activités individuelles
Des activités d’appropriation et de consolidation individuelles sont
proposées aux élèves après la phase d’apprentissage. Placées à la fin de
l’exploitation de chaque album, ces activités, sous forme de fiches à
photocopier (annoncées dans le corps du texte), correspondent à une
phase de réinvestissement. Elles peuvent servir d’outils d’évaluation et
permettent à l’enseignant de contrôler les acquis de chaque élève.
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Le rôle de l’enseignant et la découverte

de la lecture
L’enseignant a un rôle de médiateur.
Outre le fait que les albums doivent être choisis en fonction de l’âge des
élèves, il doit adapter les activités proposées au niveau de ceux-ci (un
déroulement ou une règle de jeu peuvent ainsi être simplifiés).
L’enseignant intervient en posant des questions visant à stimuler l’intérêt
ou à donner une information supplémentaire permettant de relancer les
recherches. Il encourage les élèves à expliquer leurs démarches et leurs
stratégies de lecture (Comment a-t-on trouvé un indice, identifié un mot,
compris le sens du texte, etc.?), ce qui leur permettra, peu à peu, de
comprendre le fonctionnement de l’écrit. Grâce à la pratique quoti-
dienne de ces activités, qui leur permettent d’exercer discrimination audi-
tive et visuelle ainsi que leur mémoire, les élèves apprennent à rendre
leurs hypothèses intuitives de plus en plus rationnelles et cohérentes. Ce
n’est pas, en effet, l’enseignant qui apprend à lire à l’enfant, mais l’en-
fant qui «s’apprend» à lire avec l’aide éventuelle de l’enseignant.
En introduisant et en faisant vivre les albums en classe, l’enseignant ne

pourra qu’encourager les élèves à les consulter fréquemment, ce qui leur
permettra de réinvestir les compétences qu’ils ont acquises et de faire de
nouvelles découvertes à chaque lecture.
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Chapitre 1
© Circonflexe, 1998
Résumé : La bonne vieille et le bon vieux ont décidé de faire

un bonhomme de pain d’épice. Mais le four à peine ouvert,
celui-ci s’enfuit… Une course poursuite s’engage !
Séquence 1
Découverte de l’album
Séance 1 : Observation de la couverture
Objectifs : – développer le sens de l’observation ;
– reconnaître les différents éléments d’un livre (couverture,
auteur, illustrateur, éditeur).
Démarche :
• Faire observer la couverture avant de raconter l’histoire. Plusieurs élèves
connaissent déjà ce conte traditionnel et identifient le bonhomme de pain
d’épice. Vu sa taille, un élève s’exclame : «C’est l’histoire d’un bonhomme
en pain d’épice géant !» Les élèves repèrent également les autres person-
nages : la bonne vieille, le bon vieux, un monsieur, une vache, un cochon
et un renard «qui tire la langue parce qu’il veut manger le bonhomme
en pain d’épice».
• L’enseignant lit le titre, ce qui confirme l’hypothèse des élèves : «C’est

bien le bonhomme de pain d’épice ! » Puis, il lit : « raconté par Jim
Aylesworth ; illustré par Barbara McClintock». Plusieurs élèves devinent
que le premier nom renvoie à celui qui a inventé l’histoire et le deuxième
à celle qui «a fait les dessins». L’enseignant lit ce qui est écrit sur la tranche
du livre ; les élèves en déduisent que « Circonflexe » est le nom de
l’éditeur.
Séance 2 : Narration de l’histoire

Objectif : – écouter et comprendre un récit.
• L’enseignant raconte cette histoire en montrant les illustrations succes-

sivement et en imitant le ton agacé des personnages, sans oublier le ton
moqueur et narquois du petit bonhomme. Il peut même chantonner la
petite ritournelle de ce dernier sur l’air d’une chanson connue (ou
inventée). Rapidement, d’ailleurs, les élèves reprendront cette chanson-
nette en même temps que l’enseignant.
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Le bonhomme de pain d’épice
Remarque :
Les élèves se prennent d’affection pour ce petit bonhomme coquin et
jovial qui nargue tous les personnages qu’il rencontre. Ils sont attristés par
sa fin tragique, mais se consolent en se disant que le pain d’épice, «c’est
fait pour être mangé» !
Séance 3 : Comparaison avec d’autres albums

Objectifs : – identifier les analogies et les différences avec d’autres
histoires connues ;
– favoriser l’expression orale.
• Les élèves ne manquent pas de remarquer l’analogie de cette histoire

avec Roule Galette de Natha Caputo, et avec Le bonhomme en pain d’épice
de John Rowe : «Ça commence pareil que dans l’histoire de la galette !»
Demander aux élèves de préciser ce qui est pareil, ce qui est différent :
« Dans Roule Galette, il y a aussi un vieux et une vieille qui font une
galette !» ; «La galette se met à rouler et se sauve comme le bonhomme
en pain d’épice !» ; «Dans l’autre histoire du bonhomme en pain d’épice,
le renard lui fait traverser la rivière pour échapper à ses poursuivants avant
de le manger !»
Séance 4 : Réalisation d’une saynette

Objectifs : – comprendre un récit et être capable de reformuler sa trame
narrative ;
– oser prendre la parole en groupe.
Consigne : Mimer les actions du conte et reformuler le dialogue entre

les personnages.
Déroulement du jeu :
Les élèves sont les acteurs ; l’enseignant est le narrateur. Ce dernier désigne
7 élèves : l’un jouera le rôle du bonhomme de pain d’épice, les 6 autres,
celui des personnages. Le four sera représenté par un grand carton dans
lequel se cachera «le bonhomme en pain d’épice».
• Le vieux et la vieille sont assis sur des chaises à côté du four (représenté
par un grand carton). Les autres personnages se placent à différents
endroits autour de la salle de jeux. Les spectateurs sont assis sur les bancs.
11
• Le rôle des personnages consiste à formuler les dialogues et à mimer

les situations et les actions. L’enseignant raconte le début de l’histoire :
«Il était une fois…» Les deux élèves qui jouent les personnages du vieux
et de la vieille miment la fabrication du bonhomme pendant que l’en-
seignant poursuit la narration de l’histoire jusqu’à : «C’est alors que le
bonhomme […] dit d’un air moqueur…» À ce moment-là, l’élève jouant
le bonhomme qui est sorti du four se met à chanter : «Courez, courez,
courez…» La course se prolonge (pas trop vite) autour de la salle de jeu
pendant que l’enseignant poursuit la narration de l’histoire jusqu’à ce
qu’il rencontre «le boucher». «Le bonhomme» récite alors de nouveau
sa petite chansonnette. Pendant que le narrateur poursuit son histoire,
les trois personnages poursuivent « le bonhomme » en criant « Reviens,
reviens !» Et ainsi de suite.
Fiche no 1 : Le puzzle de la couverture (voir p. 25)
Séquence 2
Jeux de lecture
Séance 1 : Constitution du dictionnaire mural
Objectifs : – se constituer un «capital mots» ;
– identifier un groupe de mots par prélèvement d’indices
(mots connus, déchiffrage partiel, analogie avec un mot
connu…) ;
– expliquer les stratégies qui ont permis d’identifier un mot.
Matériel : – un grand panneau avec les illustrations des 7 personnages
de l’histoire et 7 cases pour associer les noms ;
– 7 étiquettes sur lesquelles sont écrits, en gros caractères, les
groupes de mots correspondant aux noms des personnages.
Consigne : Identifier les noms des personnages.
Déroulement :
• Les élèves repèrent le nom de chaque personnage et l’associent à l’illus-
tration qui convient sur le panneau. Ils expliquent les indices qui leur ont
permis d’identifier les groupes de mots.
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• Le dictionnaire restera affiché sur le mur. Visible de tous, il servira d’outil

de référence pour toutes les activités de lecture autour de cet album.
Fiche no 2 : Le dictionnaire des personnages (voir p. 26)

Fiche no 3 : Écriture (voir p. 27)
Remarque :
Les élèves peuvent se référer à leur dictionnaire individuel.
Séance 2 : La chronologie de l’histoire

Objectif : – ordonner une succession d’images en respectant le dérou-
lement du récit.
Matériel : – 7 étiquettes avec l’illustration des personnages de l’his-
toire ainsi que leur nom : le bonhomme de pain d’épice, le
bon vieux, la bonne vieille, le boucher, la vache noir et blanc,
la vieille truie pleine de boue, le renard très rusé.
Consigne : Replacer les personnages dans l’ordre de rencontre avec

le bonhomme de pain d’épice.
Déroulement :
• Le bonhomme de pain d’épice est placé à gauche en haut du tableau.
Mélangées, les étiquettes sont fixées à l’endroit, au bas du tableau. Les
élèves sont assis sur les bancs, en face du tableau. À tour de rôle, chaque
élève volontaire va ramasser une étiquette avec un personnage en
nommant son nom et en le plaçant sur un plan linéaire (de la gauche
vers la droite) en respectant le déroulement du récit.
Séance 3 : Le Mémory du parcours du bonhomme

de pain d’épice
Objectifs : – reconstituer le déroulement chronologique de l’histoire ;
– ordonner une succession d’images en respectant le dérou-
lement du récit ;
– développer le pouvoir d’anticipation.
Matériel : – 4 bandes cartonnées divisées en 7 cases (dans la première
case, est représenté le bonhomme de pain d’épice) ;
13
– 24 étiquettes (4 x 6) représentant les personnages que

rencontre le bonhomme de pain d’épice : le bon vieux, la
bonne vieille, le boucher au grand couteau, la vache noir et
blanc, la vieille truie pleine de boue, le renard très rusé.
Consigne : Replacer les 6 personnages dans l’ordre de rencontre avec

le bonhomme de pain d’épice.
• Le jeu se joue à quatre. Chaque joueur a une bande avec l’illustration
du bonhomme de pain d’épice sur la première case et 6 cases vides.
Mélangées, les 24 étiquettes avec les personnages sont placées sur un
quadrillage à l’envers, au milieu de la table.
• À tour de rôle, chaque joueur retourne une carte ; il nomme le person-
nage et le place dans la case qui convient en anticipant son emplacement.
Exemple de situation en cours de jeu :
• Si le joueur a déjà placé ce personnage sur sa bande, il remet l’éti-

quette à l’envers, à sa place. Les autres joueurs doivent mémoriser son
emplacement pour avoir plus de chances de gagner. Le premier à avoir
complété sa plaque a gagné.
Remarque :
En fonction du niveau des élèves, ce jeu peut être modifié. Pour des élèves
plus avancés, on pourra ainsi prévoir des étiquettes-noms sans dessins.
Séance 4 : La réalisation du bonhomme de pain d’épice

Objectifs : – identifier une phrase simple associée à une image ;
– augmenter son «capital mots» ;
– être capable de retrouver un déroulement chronologique.
Matériel : – 10 grandes étiquettes cartonnées représentant les différentes
séquences de la fabrication du bonhomme de pain d’épice (une
phrase est associée à chaque image) : voir fiche n° 4, p. 28.
Consigne : Retrouver l’ordre chronologique de la réalisation du

bonhomme de pain d’épice.
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Déroulement :
• Mélangées, les étiquettes sont posées à l’endroit, sur le tapis. Les élèves
sont assis sur les bancs autour du tapis, en face du tableau. La suite des
étapes de la fabrication du bonhomme est rapidement trouvée par réfé-
rence aux illustrations, très explicites. À tour de rôle, les élèves ramas-
sent les images, les fixent sur le tableau dans l’ordre (de gauche à droite)
tout en expliquant oralement les différents épisodes.
• On peut confronter ce qui a été dit par les élèves à ce qui est écrit sous
chaque image. Pour la première image, un élève explique : «Le vieux et
la vieille préparent la pâte pour faire un bonhomme.» Par un retour à la
phrase écrite, une élève repère le mot « pâte » : « Je l’ai reconnu parce
que ça commence comme “papa” !» Un autre confirme l’hypothèse par
le déchiffrage : «Un “p” et un “a”, ça fait “pa” ; un “t” et un “e”, ça
fait “te” !» L’enseignant lit : «Ils pétrirent la pâte.»
• Pour la deuxième image, une élève explique : «Ils étalent la pâte avec
un rouleau à pâtisserie ! » En observant la phrase correspondante, un
élève repère le mot «pâtisserie» : «Je l’ai deviné parce que ça commence
comme “pâte” !» Pour la troisième image, les élèves s’exclament : «Ils
lui font des petits bras !» Le groupe de mots «les petits bras» est repéré
par plusieurs élèves ; l’enseignant lit la phrase : «Ils modelèrent les petits
bras.» Aussitôt, en repérant les analogies avec les phrases suivantes et par
la mise en relation avec les images, les élèves vont montrer et lire : «Là,
c’est écrit : “les petites jambes” et là, “la tête” !» Les phrases suivantes
sont lues sans difficulté.
Fiche n o 4 : La chronologie de la fabrication du

bonhomme de pain d’épice (voir p. 28)
Fiche no 5 : La fabrication du bonhomme de pain d’épice

(voir p. 29)
Séance 5 : Le schéma corporel du bonhomme

de pain d’épice
Objectifs : – identifier les différentes parties du corps ainsi que leur nom ;
– favoriser la mémorisation des mots ;
– augmenter son «capital mots».
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Matériel : – un bonhomme de pain d’épice reproduit en très grand

format sur une grande feuille affichée au tableau (prévoir
7cases pour l’emplacement des étiquettes-mots) ;
– 7 étiquettes avec les noms, écrits en gros caractères, des
différents éléments du bonhomme.
Bonhomme :
Étiquettes :
la petite tête le petit nez les petits bras le petit costume
les petits yeux la petite bouche Les petites jambes
Consigne : Identifier et lire les groupes de mots.

Associer chaque groupe de mots à la partie du corps du bonhomme qui
convient.
Déroulement :
• À tour de rôle, chaque élève volontaire ramasse une étiquette, lit le
groupe de mots et explique par quelle stratégie il a identifié ce groupe
de mots. Il fixe cette étiquette à l’emplacement qui convient sur le tableau.
• Ces petits mots, déjà étudiés dans la leçon précédente, sont rapide-
ment identifiés. Les adjectifs «petit» et «petite» sont connus. Un élève
explique : «Pour une fille, on dit “pe-ti-te”, alors on met un “e” ; et pour
un garçon, on dit “pe-tit”, il n’y a pas de “e” ! » Une autre ajoute :
«Quand il y en a beaucoup, on met un “s” à la fin !»
• Les autres petits mots sont identifiés principalement par le déchiffrage
du début du mot : « J’ai reconnu que c’est “jambes” parce que ça
commence par un “j”, comme “Juliette” !»
16
Remarque :
Une fois complétée, cette feuille peut rester affichée au mur et servir de
dictionnaire de référence pour les jeux de lecture qui suivront.
Séance 6 : Le puzzle du bonhomme de pain d’épice

Objectifs : – favoriser la mémorisation de mots-clés ;
– augmenter son «capital mots».
Matériel : – une grande roue en isorel ou, à défaut, en carton épais et
rigide (40 cm de diamètre). Au milieu, fixer une flèche en bois
ou en carton avec une grande attache parisienne ; sur la roue,
disposer une feuille partagée en 6 cases ; dans ces cases, écrire
les mots suivants : bouche, nez, yeux, bras, jambe, tête ;
– 4 planches cartonnées sur lesquelles sont reproduits les
contours du bonhomme de pain d’épice ;
– 4 fois les 5 éléments du bonhomme nécessaires pour recons-
tituer le puzzle du bonhomme ;
– des petits boutons ou des graines pour les yeux et le nez
et 4 petites pâtes pour représenter les bouches.
Planche : Roue :
bo
uch e
e têt
jambe
nez
Éléments :
ye
ux as
br
Remarques :
– Les éléments du puzzle peuvent être photocopiés et collés sur un support
en carton puis découpés, éventuellement par l’ATSEM.
– Une fois fabriquée, la roue peut servir pour toutes sortes de jeux : il
suffira d’adapter une autre feuille sur la plaque ronde.
17
• Le jeu se joue à quatre. La roue est disposée au milieu de la table. Les
différents éléments sont disposés dans des petites boîtes au milieu de la
table. Chaque joueur a une planche de jeu sur laquelle est reproduit le
contour du bonhomme à reconstituer.
• À tour de rôle, chaque joueur fait tourner la flèche de la roue. Si la flèche

s’arrête sur le mot « bras », le joueur lit le mot et ramasse l’élément du
puzzle qui correspond à cette partie du corps du bonhomme. Si la flèche
s’arrête une deuxième fois sur le mot «bras», il ramasse le second bras
et le place sur sa planche. Si la flèche s’arrête sur un mot dont on a déjà
ramassé l’élément, il passe son tour. Si un joueur tombe sur le mot «yeux»,
il ramasse deux boutons et les dispose à leur place, même s’il n’a pas encore
ramassé l’élément correspondant à la tête. Il en va de même pour le nez
et la bouche. Le premier à avoir reconstitué son puzzle a gagné.
Fiche no 6 : Les différentes parties du bonhomme de pain

d’épice (voir p. 30)
Séquence 3
Lecture découverte
Objectifs : – identifier un texte ;
– prélever des indices dans un texte (mots connus) ;
– comprendre des mots inconnus par la connaissance que l’on
a de l’histoire ;
– confirmer le sens d’un mot par la comparaison avec d’autres
(C’est pareil que… ; Ça ressemble à… ; Ça commence
comme…) ou par le déchiffrage partiel ;
– mettre en relation des mots et des phrases de façon à
construire du sens.
– développer un comportement de lecteur ;
– comprendre le sens de certains signes (majuscules, noms
propres, marques de ponctuation) ;
– mettre en relation le langage écrit et le langage oral.
18
Séance 1 : La chanson du petit bonhomme

de pain d’épice
Chanson :
Consigne : Identifier et anticiper le sens du texte en prélevant des

indices.
Démarche :
• Au cours des activités précédentes, les élèves ont mémorisé la chan-
sonnette redondante du bonhomme de pain d’épice. Cette connaissance
orale va les aider dans leur recherche. Ils reconnaissent ainsi aisément le
texte et s’exclament : «C’est l’histoire du bonhomme de pain d’épice !»
Ils identifient la phrase « Je suis le Bonhomme de pain d’épice ! » et le
nom des personnages : «le bon vieux», «la bonne vieille», «le boucher»,
etc. Au fur et à mesure que les élèves identifient un mot, ils vont le lire
en le montrant dans le texte au tableau.
• Une élève montre plusieurs fois le verbe «j’ai échappé», sans le lire, dans
le texte : « Là, c’est écrit chaque fois pareil. » Plusieurs élèves émettent
l’hypothèse suivante : «C’est la chanson du bonhomme de pain d’épice.»
Ils se mettent à fredonner. Ils expliquent : « Parce que j’ai reconnu
comment c’est écrit » (la graphie de l’album est similaire) ; « Parce que
là, c’est écrit “Courez, courez, courez”» ; «Parce qu’il y a trois fois le même
mot et que ça commence par un “c” et un “ou” : ça fait “cou”, comme
“coucou” ! » ; « Parce que là, c’est écrit “Foi de bonhomme de pain
d’épice” » (le mot « foi » est deviné grâce à la connaissance orale de la
19
chansonnette qui se termine ainsi) ; «Parce que là, c’est écrit “J’ai échappé
au bon vieux ! J’ai échappé à la bonne vieille ! J’ai échappé au
boucher…”» (mise en relation entre les mots connus – les personnages –
et le verbe non connu à l’écrit, mais connu à l’oral – «j’ai échappé» –).
• On relit tout le texte, en respectant la correspondance entre le mot

écrit et le mot lu. Afin de vérifier la compréhension, nommer les mots dans
le désordre et demander aux élèves de repérer ces mots dans le texte.
Les élèves identifient presque tous les mots et expliquent les stratégies
qui leur ont permis de les reconnaître.
Remarque :
Selon le niveau des élèves, les indices permettant l’identification d’un mot
sont des plus variés. Ainsi, pour le mot «foi» : «parce que c’est à la fin
de la chanson» ; «parce que ça commence par un “f”» ; «parce que c’est
presque comme “roi”, mais avec un “f”, ça fait “foi”.»
Fiche no 7 : Le petit bonhomme de pain d’épice

s’échappe ! (voir p. 31)
Fiche no 8 : La chanson du petit bonhomme de pain

d’épice (voir p. 32)
Séance 2 : Comparaison entre plusieurs textes

ayant la même structure
Matériel : – les 5 dessins des personnages suivants : le vieux, le boucher,
la vache, la vieille truie, le renard ;
– les 4 textes décrivant la fuite du bonhomme de pain d’épice,
et le texte décrivant l’échec de celle-ci.
Textes :
Le bon vieux se baissa pour l’attraper.
Rapide comme l’éclair,
le Bonhomme de pain d’épice lui échappa,
se rua dehors puis dévala le chemin.
Le boucher se baissa pour l’attraper.

puis dévala le chemin.
20
La vache noir et blanc se baissa pour l’attraper.

La vieille truie pleine de boue se baissa pour l’attraper.

Un peu plus tard il rencontra un renard. […]

Mais avant même qu’il ait prononcé un seul mot,
le renard bondit et l’attrapa.
Consigne : Identifier les textes et les faire correspondre à l’illustra-

tion qui convient.
Démarche :
• Demander aux élèves de décrire les illustrations : «C’est quand les person-
nages essayent d’attraper le Bonhomme de pain d’épice… mais c’est le
renard qui va le manger !» Les élèves remarquent la structure identique
des textes. Ils vont montrer les groupes de mots identiques : « Là, c’est
toujours pareil ! » Ils identifient le nom des personnages (le bon vieux,
le boucher, la vache, etc.).
• Un élève va lire : «“Le Bonhomme de pain d’épice lui a échappé !“ :
J’ai reconnu “échappé” ; c’est comme dans la chanson !» Relire en corri-
geant : «lui échappa». Poser la question suivante : «Est-ce que les person-
nages arrivent à le rattraper ?» «Non !» «Pourquoi ?» «Parce qu’il court
vite et qu’il est rapide comme l’éclair ! » « Qui voit où est écrit “rapide
comme l’éclair” ? » Plusieurs élèves repèrent ce groupe de mots. L’un
d’entre eux utilise la combinatoire pour confirmer l’hypothèse : «Un “r”
et un “a”, ça fait “ra” ; un “p” et un “i”, ça fait “pi”, et un “d” et un
“e”, ça fait “rapide” !»
• Une élève va lire : « La vache noir et blanc essaye de l’attraper, mais

rapide comme l’éclair, le Bonhomme de pain d’épice lui échappa.» Se réfé-
rant à l’histoire mémorisée, un élève va lire : « et dévala le chemin. » Il
explique : « “dévala » : un “d” et un “e”, ça fait “de” ; un “v” et un
“a”, ça fait “va” ; et j’ai reconnu “chemin” parce que ça commence par
un “ch”, comme dans “CHenille” !» Les élèves relisent tous les textes, et
leur associent l’illustration qui convient.
21
Séance 3 : La phrase affirmative et la phrase négative

Construire une phrase
Objectifs : – comprendre la forme affirmative et la forme négative ;
– reformuler le sens du récit en utilisant la forme affirma-
tive et la forme négative ;
– identifier des groupes de mots.
Matériel : – des bandes sur lesquelles sont écrits, en gros caractères,
des groupes de mots.
Textes :
Le bonhomme de pain d’épice échappa au renard qui le mangea !
Le bonhomme de pain d’épice échappa à la vache noir et blanc !
Le bonhomme de pain d’épice échappa au bon vieux !
Le bonhomme de pain d’épice échappa à la bonne vieille !
Le bonhomme de pain d’épice échappa à la vieille truie pleine de boue !
Le bonhomme de pain d’épice au boucher et à son grand

n’échappa pas couteau !
Consigne : Compléter les phrases avec le groupe de mots qui convient.
Déroulement :
• Les bandes sont posées à l’endroit sur le tapis. Celles de gauche (début
des phrases) sont présentées comme ci-dessus ; celles de droite (fin des
phrases) sont dans le désordre. Les élèves sont assis sur les bancs autour
du tapis. Ils identifient aisément les groupes de mots identiques : « Le
bonhomme de pain d’épice échappa…»
• On remarque que le dernier groupe de mots n’est pas pareil. L’enseignant

va demander à un élève d’aller souligner ce qui change : «Le bonhomme
de pain d’épice n’échappa pas… » Un élève déchiffreur va lire : « Le
bonhomme de pain d’épice n’échappa pas au renard !» : «J’ai reconnu
que c’est ça parce que là, c’est écrit “pas” !» Ayant repéré le mot «renard»,
l’élève ramasse l’étiquette correspondante et complète la phrase.
22
Compléter une phrase

Objectif : – reconstituer la trame du récit en construisant des phrases
négatives et des phrases affirmatives.
Matériel : – 6 étiquettes avec le verbe «mange» ;

– 6 étiquettes avec le verbe «ne mange pas» ;
– 6 étiquettes avec le nom des différents personnages que
rencontre le bonhomme de pain d’épice : le bon vieux, la
bonne vieille, le boucher au grand couteau la vache noir et
blanc, la vieille truie pleine de boue, le renard très rusé ;
– 6 étiquettes sur lesquelles est écrit «le bonhomme de pain
d’épice».
Consigne : Compléter les phrases en utilisant le terme qui convient

et en respectant le sens du récit.
Déroulement :
• À tour de rôle, chaque élève restitue le déroulement de l’histoire en
formulant les phrases oralement. Pour la phrase « La bonne vieille ne
mange pas le bonhomme de pain d’épice», une élève ramasse l’étiquette
«ne mange pas» et complète les phrases avec le bon terme. Et ainsi de
suite.
Fiche no 9 : La forme affirmative/la forme négative

(voir p. 33)
Séquence 4
Réaliser des bonhommes
en pain d’épice
Décoder une recette de cuisine
Comment faire un bonhomme en pain d’épice. Pour des idées de recettes,
voir le site : materalbum.free.fr/recettes.htm
23
Réaliser un bonhomme en pain d’épice

Réalisation de la pâte.
Identification des odeurs et du goût des différentes épices.
Modelage d’un petit bonhomme par chacun des élèves.
Cuisson au four.
Décoration au sucre glace, raisins secs et Smarties.
Dégustation du bonhomme :
• Le bonhomme cuit est mangé avec un bon chocolat chaud ou emporté
à la maison.
• On peut aussi partager ce goûter avec les correspondants et leur trans-
mettre la recette.
24

Fiche no 1
Le puzzle de la couverture
Découpe les éléments ci-dessous et reconstitue la couverture de l’album.
© Retz / S.E.J.E.R.
25

Fiche no 2
Le dictionnaire des personnages
le bonhomme de pain d’épice le boucher et son grand couteau

$le $bonhomme de pain d’épice $le $boucher $et $son $grand $couteau
la vieille truie pleine de boue la vache noir et blanc

$la $vieille $truie $pleine $de $boue $la $vache $noir $et $blanc
© Retz / S.E.J.E.R
la bonne vieille le renard très rusé le bon vieux

$la $bonne $vieille $le $renard $très $rusé $le $bon vieux
26

Fiche no 3
Écriture
En te référant à ton dictionnaire individuel, écris en cursive le nom de chaque
personnage.
................................................................................................
................................................................................................
© Retz / S.E.J.E.R
© Retz / S.E.J.E.R
................................................................................................
27

Fiche no 4
La chronologie de la fabrication du bonhomme de pain d’épice
Découpe les différents épisodes de la fabrication du bonhomme de pain d’épice.
Replace-les dans l’ordre chronologique.
✁
Ils modelèrent Ils firent une petite

Ils le mirent au four.
la petite tête. bouche.
Ils modelèrent les Ils fabriquèrent

Ils pétrirent la pâte.
petites jambes. un petit costume.
Ils l’étalèrent au Ils modelèrent les petits

Ils firent un petit nez.
rouleau à pâtisserie. bras.
© Retz / S.E.J.E.R
Ils firent deux petits

yeux.
28

Fiche no 5
La fabrication du bonhomme de pain d’épice
Lis les phrases.
Découpe-les et colle-les sous les illustrations correspondantes.
✁
✁
Ils firent une petite Ils modelèrent les
Ils firent un petit nez.
bouche. petits bras.
© Retz / S.E.J.E.R
© Retz / S.E.J.E.R
Ils modelèrent les Ils modelèrent la petite Ils firent deux petits
petites jambes. tête. yeux.
29

Fiche no 6
Les différentes parties du bonhomme de pain d’épice
Découpe les groupes de mots ci-dessous et colle-les dans les cases qui conviennent.
✁
la petite tête les petits bras le petit nez
les petites jambes la petite bouche les petits yeux

© Retz / S.E.J.E.R
le petit costume
30

Fiche no 7
Le petit bonhomme de pain d’épice s’échappe !
Découpe les étiquettes du bas de la page.
Lis les phrases et colle-les sous l’illustration qui convient.
✁
J’ai échappé à la vache
J’ai échappé au bon vieux !
noir et blanc !
© Retz / S.E.J.E.R
© Retz / S.E.J.E.R
J’ai échappé à la vieille truie J’ai échappé au boucher et

pleine de boue ! à son grand couteau !
31

Fiche no 8
La chanson du petit bonhomme de pain d’épice
Découpe les phrases du bas de la page.
Colle-les à l’endroit adéquat de façon à reconstituer la chanson du petit bonhomme
de pain d’épice.
Aussi vite que vous le pourrez,
Jamais vous ne me rattraperez !
J’ai échappé au bon vieux !
J’ai échappé au boucher et à son grand couteau !
Je vous échapperai aussi !
Foi de Bonhomme de pain d’épice !
✁
J’ai échappé à la vieille truie pleine J’ai échappé à la vache noir et blanc !
de boue !
© Retz / S.E.J.E.R
Je suis le Bonhomme de pain d’épice ! J’ai échappé à la bonne vieille !
Courez, courez, courez,
32

Fiche no 9
La forme affirmative / la forme négative
Complète les phrases avec la bonne forme verbale.
La bonne vieille le bonhomme de pain d’épice.
Le bon vieux le bonhomme de pain d’épice.
Le boucher au grand couteau le bonhomme de pain d’épice.
La vache noir et blanc le bonhomme de pain d’épice.
La vieille truie plein de boue le bonhomme de pain d’épice.
Le renard très rusé le bonhomme de pain d’épice.
✁
mange mange mange
mange mange mange

© Retz / S.E.J.E.R
© Retz / S.E.J.E.R
ne mange pas ne mange pas ne mange pas
ne mange pas ne mange pas ne mange pas
33
p035p052_C02_Grenouille 19/10/06 15:58 Page 35
Chapitre 2
© Didier Jeunesse, 2001
Résumé : La grenouille à grande bouche en a assez de gober

des mouches toute la journée ! Elle décide d’aller se promener
pour trouver autre chose à manger. Les rencontres se multi-
plient et les mets des autres animaux sont des plus variés…
Séquence 1
Objectifs : – maîtriser le pouvoir d’attention ;
– écouter et comprendre un récit.
• Avant de raconter l’histoire, laisser les élèves regarder la couverture et

les illustrations, puis leur demander d’émettre des hypothèses sur le
contenu de l’album : « La grenouille gobe des mouches avec sa langue
collante» ; « Elle part en voyage»; « Elle rencontre des animaux» ; « Elle
a peur de la girafe et du tigre » ; « À la fin, on voit les dents pointues, on
dirait qu’elle se fait manger par le crocodile ».
• Lire l’histoire tout en montrant les illustrations. Dès le début, les élèves
participent au récit, en se référant aux illustrations et en anticipant les
réponses aux questions. L’enseignant lit : « T’es collant, toi ! T’es qui
toi ? » « Je suis le fourmilier ! » « Je suis le tamanoir ! Et tu manges
quoi, toi ? » « Des fourmis ! »
• Tout en racontant l’histoire, l’enseignant peut montrer les mots en

gras. Les élèves repèreront rapidement cette ritournelle ; ils la répèteront
ensuite joyeusement. Inviter les élèves à confronter cette histoire avec
celle qu’ils avaient imaginée au départ.
Séance 2 : Relecture de l’histoire avec les enfants

Objectifs : – être capable de reformuler une trame narrative ;
– être capable d’exprimer des émotions (modulation, into-
nation).
• Raconter l’histoire de manière expressive, en modulant sa voix :

– mettre l’accent sur les mots écrits en gros caractères (assez ; Alors ;
toi ; deux yeux ; les onomatopées, etc.) ;
– imiter la voix effrontée de la grenouille à grande bouche (en ouvrant
grand la bouche) et sa voix « timide » à la fin (en faisant une petite
bouche) ;
36
La grenouille à grande bouche
– adapter l’intonation (phrases interrogatives ; phrases exclamatives) ;

– adopter un ton chantant ou « sautillant » pour la ritournelle.
• Attirer l’attention des élèves sur les mots écrits en gros caractères, les
onamatopées (Pouah ; Baahhh, etc.) ainsi que la ritournelle qui
revient à chaque fois : « Hopi, hopa, la voilà qui s’en va. »
• Insister sur la présentation particulière des phrases (disposition, couleur,
graphie différente, etc.). Les élèves arriveront ainsi à :
– différencier les questions et les réponses (ils réciteront rapidement ces
textes, facilement mémorisés grâce à leur structure identique) ;
– repérer le mot « toi » dont la graphie est particulière ;
– avoir une vue d’ensemble des différentes parties du texte (la ritournelle,
les exclamations, les onomatopées, etc.).
Constitution du dictionnaire : voir p. 12-13

Voir Fiche no 1 : Le dictionnaire (p. 46)
Fiche no 2 : Le puzzle de la couverture (voir p. 47)
Remarques :
– Dessiner et distribuer aux élèves une feuille avec un cadre marquant
l’emplacement de la couverture qu’ils doivent reconstituer.
– En maternelle, les élément peuvent être découpés et placés dans une
enveloppe par l’ATSEM pour chaque élève.
Fiche no 3 : La ritournelle de la grenouille (voir p. 48)

Remarque :
En maternelle, les étiquettes peuvent être prédécoupées par l’ATSEM.
Séquence 2
Jeux de langage/
jeux de lecture
Objectifs : – être capable de répondre aux questions posées ;
– formuler correctement des questions et des réponses.
37
Séance 1 : Jeux de langage

Le jeu des questions
Objectif : – vérifier la compréhension du récit.
Consigne : Répondre correctement aux questions posées par

l’enseignant.
Démarche :
• L’enseignant reprend les questions de l’album dans le désordre.
Exemples :
– T’es gros toi ! T’es qui toi ? Et tu manges quoi, toi ?
(le rhinocéros) (de l’herbe)
– T’es collant toi ! T’es qui toi ? Et tu manges quoi, toi ?
(le tamanoir) (des fourmis)
– T’es bizarre toi ! T’es qui toi ? Et tu manges quoi, toi ?
(le crocodile) (des grenouilles)
Inventer des questions

Objectifs : – favoriser l’expression orale ;
– développer son imagination.
Consigne : Avec l’aide de l’enseignant, inventer d’autres devinettes.
Exemples :
– T’es long toi ! T’es qui toi ? Et tu manges quoi, toi ?
(le serpent) (des souris)
– T’es piquant, toi ! T’es qui toi ? Et tu manges quoi, toi ?
(le hérisson) (des limaces)
– T’es frisé toi ! T’es qui toi ? Et tu manges quoi, toi ?
(le mouton) (de l’herbe)
– T’es tout nu toi ! T’es qui toi ? Et tu manges quoi, toi ?
(le ver de terre) (de la terre)
– T’es minuscule toi ! Et tu manges quoi, toi ?
T’es qui toi ? (la fourmi) (des miettes)
Séance 2 : Compléter des phrases

Matériel : – des phrases incomplètes, écrites au tableau ;
– des étiquettes-mots, posées sur le tapis.
38
Consigne : Lire les phrases et les compléter avec les mots

qui conviennent.
Phrases :
– La grenouille mange des .............................................. .
– Le tamanoir mange des ............................................... .
– La girafe mange les ...................................................... .
– Le rhinocéros mange de l’ ........................................... .
– Le toucan mange des ................................................... .
– Le tigre mange des ....................................................... .
– Le crocodile mange des ................................................ .
Étiquettes :
gazelles mouches grenouilles à grande bouche
asticots herbe feuilles des arbres fourmis
Remarques :
– Le verbe « manger » est bien connu des élèves. Les noms des animaux,
s’ils ne sont pas encore mémorisés, sont repérés grâce au dictionnaire
mural.
– Les élèves savent ce que chaque animal mange (histoire oralisée) : la
mise en relation entre le langage parlé et le langage écrit va aider les
enfants dans leur recherche.
– Demander aux élèves d’expliquer les stratégies par lesquelles ils ont iden-
tifié tel ou tel mot.
Séance 3 : Jeu de lecture / Le Mémory des phrases

Objectifs : – établir une relation texte/image ;
– mémoriser les mots par imprégnation ;
– prendre conscience de la notion de phrase ;
– anticiper l’emplacement des mots dans une phrase ;
– apprendre à construire des phrases simples.
Matériel : – 4 planches individuelles partagées en 6 cases pour la
construction de 2 phrases associées à une image ;
– 24 étiquettes (mots associés aux dessins) nécessaires pour
la construction des 8 phrases.
39
Phrases à reconstituer :
– La grenouille mange des mouches.
– Le tamanoir mange des fourmis.
– La girafe mange les feuilles des arbres.
– Le rhinocéros mange de l’herbe.
– Le toucan mange des asticots.
– Le tigre mange des gazelles.
– Le crocodile mange des grenouilles.
– Le chat mange des souris.
Exemples d’étiquettes :
La girafe mange les feuilles des arbres.
La grenouille mange des mouches.
• Le jeu se joue à quatre. Chaque joueur a une plaque individuelle
avec deux phrases à reconstituer. Les étiquettes sont posées à l’envers
au milieu de la table.
• À tour de rôle, chaque joueur retourne une étiquette ; il lit le mot.
Si le mot lui permet de construire une phrase, il pose cette étiquette
sur sa plaque en anticipant l’emplacement (la case) de ce mot dans la
phrase. Si le mot ne représente pas un élément de ses phrases, il remet
l’étiquette à l’envers sur le quadrillage. Pour avoir plus de chance de
gagner, il faut mémoriser l’emplacement des mots qui ont déjà été
retournés. Le gagnant est celui qui a reconstitué le premier ses deux
phrases.
Remarque :
Pour les élèves plus avancés, utiliser des étiquettes-mots sans illustration.
Fiche no 4 : Qui mange qui ? (voir p. 49)
Fiche no 5 : Phrases à compléter (voir p. 50)

40
Séquence 3
Lecture découverte
– relever des indices dans un texte (mots connus, graphie parti-
culière, etc.) ;
– mettre en relation des mots, des phrases pour construire
du sens ;
– trouver les mots non connus en se servant de ses connais-
sances sur l’histoire ;
– confirmer l’identité d’un mot par comparaison avec un autre
mot (c’est pareil que… ; ça ressemble à… ou ça commence
propres, marques de ponctuation).

de structure identique
Consigne : Identifier les textes et retrouver l’animal correspondant.
• Expliquer aux élèves qu’il s’agit ici d’identifier des textes, de rechercher
leurs analogies et leurs différences. Leur demander, dans un second temps,
de retrouver le personnage auquel est lié chaque texte.
Premier exemple :
• Quatre textes extraits de l’album sont affichés au tableau.
Que t’es doux, toi ! T’es

T’es collant toi ! T’es qui toi ?
qui toi ?
– Je suis le tamanoir.
– Je suis le tigre.
Et tu manges quoi toi ?
Et tu manges quoi toi ?
– Des fourmis.
– Des gazelles.
Pouah !
Aaahhh !
T’es grande toi ! T’es qui toi ? T’es gros, toi ! T’es qui toi ?
– Je suis une girafe. – Je suis le rhinocéros.
Et tu manges quoi toi ? Et tu manges quoi toi ?
– Les feuilles des arbres. – Moi ? de l’herbe.
Baahhh ! Ohlala !
41
Démarche :
• Grâce aux indices pertinents qu’est ici la graphie originale des textes,
les animaux sont vite identifiés. Le pronom « toi » et les onomato-
pées sont rapidement repérés.
• En montrant les points d’interrogation, les élèves expliquent que la
grenouille interroge les animaux qu’elle rencontre sur ce qu’ils mangent.
Ils lisent ensuite les questions posées par la grenouille : « T’es qui
toi ? » ; « Et tu manges quoi, toi ? »…
• Après avoir identifié le nom des personnages, les élèves vont lire les
phrases : « Je suis le tamanoir » ; « Je suis le tigre » ; « Je suis la
girafe » ; « Je suis le rhinocéros ».
• L’identification du nom de l’animal et la mise en relation des mots
entre eux permet aux élèves de décoder tous les textes. Ainsi, le mot
« tamanoir » induit la lecture des mots « collant » et « fourmis », repérés
par leur emplacement dans le texte. Le mot « girafe » induit la lecture
des mots « grande » et « feuilles des arbres ». Le mot « tigre » induit
la lecture des mots « doux » et « gazelles ». Les mots connus et la connais-
sance orale de l’histoire permettent aux enfants de trouver les mots non
connus et de relire tous les textes sans difficulté. Grâce à leur graphie parti-
culière, les onomatopées peuvent également être déchiffrées par certains
élèves.
• À la fin de la recherche, lorsque les textes auront été identifiés, on pourra
afficher les illustrations et demander aux élèves de les associer correcte-
ment.
• Afin de contrôler les acquis, l’enseignant nomme un mot. Un élève
désigné montre le mot nommé : tamanoir ; toi ; qui ; manges ; fourmis ;
tu ; collant ; Pouah ; tigre ; doux ; gazelle ; je, etc. On s’aperçoit que
les élèves repèrent pratiquement tous les mots :
– mot identifié par la perception globale (mot mémorisé) ;
– mot identifié par le déchiffrage partiel ou total ;
– mot repéré par son emplacement par rapport aux autres mots.
Remarque :
Prendre soin de demander d’abord les mots les plus « faciles » ou les plus
connus, et de réserver les mots plus « difficiles » aux enfants « déchif-
freurs » ou plus avancés.
Deuxième exemple :
• Les mêmes textes que p. 41 sont affichés au tableau. Cette fois, ils sont
dépourvus d’une quelconque graphie ou couleur particulière :
42
– T’es collant toi ! T’es qui toi ? – Que t’es doux, toi ! T’es qui toi ?
– Je suis le tamanoir. – Je suis le tigre.
Et tu manges quoi toi ! – Et tu manges quoi toi ?
– Des fourmis. – Des gazelles.
– Pouah ! – Aaahhh !
– T’es grande toi ! T’es qui toi ? – T’es gros, toi ! T’es qui toi ?
– Je suis une girafe. – Je suis le rhinocéros.
– Et tu manges quoi toi ? – Et tu manges quoi toi ?
– Les feuilles des arbres. – Moi ? De l’herbe.
– Baahhh ! – Ohlala !
• Les élèves ont ici moins d’indices, mais ils identifient les textes grâce à
leur structure particulière (questions/réponses) :
– en relevant des indices tels que les signes de ponctuation (point d’in-
terrogation/point d’exclamation) ;
– en identifiant des mots et des groupes de mots connus (toi ; qui ;
manges ; je suis, le nom des animaux, etc.) ;
– en mettant en relation ces différents indices. Ainsi, les noms des animaux
induisent la lecture des mots éventuellement non connus ou non reconnus
(« grande » et « les feuilles des arbres » vont être trouvés par déduction,
par la mise en relation avec le mot « girafe »).
Fiche no 6 : Questions/réponses (voir p. 51)
Séance 2 : Comparaison entre deux textes
Consigne : Identifier les textes et retrouver leur emplacement dans

l’histoire : au début ou à la fin.
Premiers textes :
1 2
Bah, si c’est comme ça, La grenouille à grande bouche
je m’en vais rentrer gober gobe des mouches avec
des mouches, sa grande bouche. […]
se dit la grenouille Mais voilà qu’un soir elle
à grande bouche. en a marre.
Des mouches au petit déjeuner,
des mouches au dîner,
des mouches toute la journée.
elle en a ASSEZ !
43
Démarche :
• Les textes sont affichés au tableau. Plusieurs élèves vont montrer et lire
le groupe de mots bien connu « La grenouille à grande bouche » : « Ça
parle de la grenouille à grande bouche ! » D’autres s’exclament en iden-
tifiant le mot, écrit en gros caractères, « ASSEZ » : « Ah ! C’est au
début de l’histoire, quand la grenouille en a marre de manger des
mouches ! » Par analogie avec le groupe de mots précédent, un autre
va lire : « Elle en a marre ! » : « J’ai reconnu “marre” parce que c’est
presque pareil que “la mare”, sauf qu’il y a deux “r” ! » Un autre
confirme : « Ça commence comme “Maman”. » Le mot « mouches »
induit la lecture des différents moments de la journée : « au petit
déjeuner », identifié parce qu’il y a deux mots et que l’adjectif « petit »
est connu ; « dîner », parce que « ça commence comme dimanche ».
• Un élève, ayant identifié le mot en gros caractères « Bah ! » et se
référant à l’histoire mémorisée, se précipite pour lire : « Bah, si c’est
comme ça, je vais gober des mouches, se dit la grenouille à grande
bouche. » Il déclare : « Je sais ! C’est la fin de l’histoire ! » Lors de la relec-
ture avec l’enseignant, on corrige le texte en pointant chaque mot lu :
« Bah, si c’est comme ça, je m’en vais rentrer gober… »
• Les élèves situent le texte 1 à la fin de l’histoire et le texte 2 au début
de celle-ci. Les textes suivants sont affichés au tableau.
Seconds textes :
1 2
Mais de retour sur Elle vit dans une mare
son nénuphar, sur un nénuphar
elle voit deux yeux qui lui sert de plongeoir.
dans la mare.
Démarche :
• Un élève repère les analogies des deux textes, et va montrer ces groupes
de mots : « dans la mare »/« dans une mare » ; « sur son nénu-
phar »/« sur un nénuphar ». Il commente : « Là, c’est pareil ! » Plusieurs
élèves vont lire « dans la mare » et « dans une mare » : « dans » est
une préposition bien connue ; « mare » est confirmé par le déchiffrage
et par analogie avec d’autres mots : « Ça commence comme “MARie”,
comme “MARtine”. » Les élèves s’exclament : « C’est l’histoire de la
grenouille à grande bouche qui vit dans la mare ! »
• Un élève, ayant identifié le début du texte, va lire : « Elle vit dans une
mare sur un… » Les autres récitent en chœur la suite de ce petit texte à
résonance poétique : il aura été parfaitement mémorisé grâce à ses rimes
44
(mare/nénuphar/plongeoir). On en déduit que « c’est le début de l’his-

toire ». Plusieurs élèves identifient les deux mots écrits en gros carac-
tères – « Deux yeux » – : « C’est à la fin de l’histoire, quand la
grenouille voit les deux yeux du crocodile dans la mare ! » Un élève iden-
tifie et va lire tout le groupe de mots : « Sur son nénuphar, elle voit
deux yeux dans la mare. »
• Les deux textes sont relus avec l’aide de l’enseignant, et situés dans
l’histoire (le texte 1 à la fin et le texte 2 au début).
Séquence 4
Étude des sons,
la discrimination auditive
• Demander aux élèves de rechercher des mots qui riment avec « bouche »
et « mouche ». Les élèves nomment les mots ; l’enseignant les écrit au
tableau : mouche, bouche, douche, babouche, couche, souche, mouche,
touche, louche, cartouche, etc. Faire remarquer et entourer ce qui est iden-
tique à la fin des mots : « ouche ».
• Rechercher les mots qui riment avec « mare » : renard, canard, poire,
armoire, tamanoir, nénuphar, mare, miroir, arrosoir, passoire, foulard,
lard, baignoire, loir, bougeoir, etc. Faire remarquer que si ce que l’on
entend est ici identique, la graphie est différente (oir/ard/eoir…).
Fiche no 7 : La discrimination auditive (voir p. 52)
45
Fiche no 1 Découvrir la lecture à partir d’albums
Le dictionnaire
la grenouille à grande bouche le tamanoir

$la $grenouille $à $grande $bouche $le tamanoir
la girafe le rhinocéros
$la $girafe $le rhinocéro∑
le toucan le tigre
$le $toucan $le $tigre
le crocodile les mouches

$le $crocodile $le∑ mouche∑
46

Fiche no 2
Le puzzle de la couverture
Découpe les éléments et reconstitue le puzzle de la couverture.
47
La ritournelle de la grenouille
Découpe les étiquettes, et reconstitue la ritournelle de la grenouille à grande bouche.
✁
48

Fiche no 4
Qui mange qui ?
Découpe les étiquettes.
Colle-les de manière à reconstituer des phrases cohérentes.
mange
mange
mange
mange
✁
La girafe Le tigre Le crocodile Le tamanoir

des grenouilles les feuilles

des gazelles. à grande bouche. des arbres. des fourmis.
49
Phrases à compléter
Découpe les étiquettes.
Colle-les de manière à construire des phrases cohérentes.
– La grenouille mange des
– Le tamanoir mange des
– La girafe mange les
– Le rhinocéros mange de
– Le toucan mange des
– Le tigre mange des
– Le crocodile mange des
✁
gazelles. asticots. grenouilles à grande bouche. l’herbe.
fourmis. mouches. feuilles des arbres.
50

Fiche no 6
Questions/réponses
Lis les phrases écrites dans les bulles, et observe les dessins.
Tire un trait entre les questions et les réponses qui vont ensemble.
Je suis le tigre.
T’es collant, toi !
T’es qui toi ?
Je suis le tamanoir.
T’es doux toi !
T’es qui toi ?
T’es bizarre toi ! Je suis

T’es qui toi ? la girafe.
Je suis le rhinocéros.
T’es grande toi !
T’es qui toi ?
Je suis le crocodile.
T’es gros toi !
T’es qui toi ?
51
La discrimination auditive
Colorie tous les dessins qui riment avec « mouche ».
52
Chapitre 3
© L’École des loisirs, 1985

Résumé : La grenouille à grande bouche en a Résumé : Monsieur Lapin n’aime plus les carottes.
assez de gober des mouches toute la journée ! Il décide d’aller voir ce qui se trouve dans l’assiette
Elle décide d’aller se promener pour trouver autre de ses voisins, mais… rien ne lui convient !
chose à manger. Les rencontres se multiplient et Reviendra-t-il aux carottes ?
les mets des autres animaux sont des plus variés…
Séquence 1
Premières comparaisons
Objectifs : – écouter et comprendre un récit ;
– prendre la parole et s’exprimer de manière compréhensive ;
– comparer deux structures différentes et repérer leurs analo-
gies et leurs différences.
Démarche :
• Demander aux élèves de rechercher les analogies et les différences

entre les histoires des deux albums :
– analogie au niveau de la structure répétitive ;
– analogie dans le déroulement des événements ;
– différence à la fin des histoires : une fin heureuse/une fin malheu-
reuse.
Ce qui est similaire :

– Monsieur Lapin en a assez de manger des carottes, il ne les aime plus.
– La grenouille à grande bouche en a assez de manger des mouches à
longueur de journée.
– Monsieur Lapin rencontre des animaux et leur demande ce qu’ils

mangent.
– La grenouille rencontre des animaux et leur demande ce qu’ils mangent.
– Monsieur Lapin pousse des cris de dégoût : « Pouah ! Beurk ! »

– La grenouille à grande bouche pousse des cris de dégoût : « Pouah !
Baahhh ! »
Ce qui est différent :

– Dans La Grenouille à grande bouche, la même ritournelle revient
toujours : « Hopi, hopa, la voilà qui s’en va. »
– À la fin de l’histoire, Monsieur Lapin échappe au renard, mais la
grenouille, elle, se fait dévorer par le crocodile.
54
La grenouille à grande bouche - Bon appétit ! Monsieur Lapin
Séquence 2
Production de textes
Objectifs : – imaginer un récit en respectant la structure d’une histoire ;
– suivre la chronologie d’une histoire ;
– être capable de dicter une phrase (grammaticalement
correcte et cohérente par rapport au projet de lecture) à l’en-
seignant ;
– réaliser un album « à la manière de ».
Séance 1 : Reformuler une histoire selon

une structure imposée
Démarche :
• Demander aux élèves de reprendre l’histoire de La Grenouille à grande
bouche en remplaçant la grenouille par Monsieur Lapin. Attirer leur atten-
tion sur le fait qu’ils doivent respecter la structure et le déroulement du
récit.
• Expliquer ensuite aux élèves qu’ils doivent partir des structures de La

Grenouille à grande bouche et « réécrire » l’histoire en faisant cette
fois du lapin le personnage principal. Les aider en leur demandant : Que
faut-il garder dans le texte ? Que faut-il changer dans le texte ?
Exemples :
Titre : La grenouille à grande bouche Titre : Le lapin aux grandes oreilles
La grenouille à grande bouche Le lapin aux grandes oreilles

gobe des mouches avec grignote des carottes avec
sa grande bouche. ses grandes dents.
Elle vit dans une mare Il vit sous la terre
sur un nénuphar dans un terrier
qui lui sert de plongeoir. qui lui sert de maison.
Mais voilà qu’un soir, Et voilà qu’un soir,
elle en a marre. il en a marre.
Des mouches au petit déjeuner Des carottes au petit déjeuner,
55
des mouches au dîner, des carottes au dîner,

des mouches toute la journée. des carottes toute la journée,
elle en a ASSEZ ! il en a ASSEZ !
« Qu’est-ce que je pourrais bien goûter ? « Qu’est-ce que je pourrais bien
goûter ?
Qu’est-ce que je pourrais bien manger ? » Qu’est-ce que je pourrais bien
manger ? »
Elle n’en a pas la moindre idée. Il n’en a pas la moindre idée.
Alors... Alors...
Hopi, Hopa, la voilà qui s’en va. Hopi, Hopa, le voilà qui s’en va.
Au premier tournant, Au premier tournant,

elle rencontre un ruban. il rencontre des pattes
– T’es collant toi ! T’es qui toi ? – T’es verte toi ! T’es qui toi ?
– Je suis le tamanoir. – Je suis la grenouille.
– des fourmis. – des mouches.
– Pouah ! – Pouah !
D’un bond guilleret, D’un bond guilleret,

elle traverse une forêt. il traverse une forêt.
– T’es grande toi ! T’es qui toi ? – T’es drôle, toi ! T’es qui toi ?
– Je suis une girafe. – Je suis un oiseau.
– Les feuilles des arbres. – Des vers.
– Baahhh ! – Beurk !
Etc. : T’es mouillé toi (le poisson) ! – Tu sens pas bon toi (le cochon) ! – T’es
grosse toi (la baleine) ! – T’es rigolo toi (le singe) ! –
– Bah, si c’est comme ça, – Bah, si c’est comme ça,
je m’en vais rentrer gober je m’en vais rentrer grignoter
des mouches, des carottes,
se dit la grenouille à grande bouche. se dit le lapin aux grandes oreilles.
Mais de retour sur son nénuphar Mais de retour dans son terrier,
elle voit deux yeux il voitdeux oreilles
dans la mare. devant son terrier.
– T’es bizarre toi ! – T’as des dents pointues toi !
T’es qui toi ? T’es qui toi ?
– Je suis le crocodile. – Je suis le renard.
– Des grenouilles à grande bouche. – Des lapins aux grandes oreilles.
– Et t’en as vu beaucoup par ici ? – Et t’en as vu beaucoup par ici ?
Hopi, Hopa, le conte finit là. Hopi, Hopa, le conte finit là.
56
La grenouille à grande bouche - Bon appétit ! Monsieur Lapin
• Écrire au tableau les textes créés et dictés par les élèves.
Variantes :
• On peut inventer une autre ritournelle pour le lapin qui saute :
Hopli, hopla, le voilà qui s’en va.
Hop, hop, hop, le voilà qui s’en va.
L’élève découvre qu’un récit peut être formulé différemment tout en
respectant le sens global de l’histoire.
• De la même manière, on peut imaginer l’histoire de la grenouille en

reprenant la structure de Bon appétit ! Monsieur Lapin (Bon appétit !
Madame Grenouille), et en remplaçant les termes adéquats (ex. : Monsieur
Lapin → Madame Grenouille ; les carottes → les mouches ; il → elle ; sa
maison → sa mare ; demande-t-il → demande-t-elle ; dit Monsieur Lapin
→ dit Madame Grenouille).
• On peut également inventer la fin suivante : « Le crocodile se préci-

pite sur elle pour la manger… mais n’arrive qu’à lui croquer Les pattes !
Madame Grenouille toute tremblante rentre vite chez elle. Comme les
mouches font pousser les pattes des grenouilles, elle s’en prépare une
grande marmite. Elle trouve ça très bon. Bon appétit ! Madame
Grenouille. »
Séance 2 : Réaliser un album

• Photocopier les textes produits lors de la séance précédente. Demander
aux élèves de se répartir les passages à illustrer : chacun choisira d’illus-
trer un épisode.
• Réaliser un album en expliquant aux élèves que :

– pour l’album inspiré de La Grenouille à grande bouche, les illustrations
peuvent se faire tout autour du texte ;
– pour l’album inspiré de Bon appétit ! Monsieur Lapin, les illustrations
se font à côté du texte.
• Chaque élève pourra emporter son petit livre à la maison, le colorier et

le lire avec ses parents.
57
p059p076_C04_Boulette 19/10/06 11:01 Page 59
Chapitre 4
© Mijade, 1999
Résumé : Boulette va rendre visite aux animaux de la ferme.
Alors que tous lui souhaitent la bienvenue, la petite chatte se
méprend sur le sens de ces cris étranges : en effet, tout le monde
ne parle pas la même « langue »…
Séquence 1
– oser prendre la parole en groupe ;
– rapporter et commenter un récit.

• L’enseignant lit l’histoire en montrant les illustrations au fur et à mesure.
Très rapidement les élèves accompagneront l’enseignant dans son récit en
reprenant en chœur la ritournelle : « Je te dis simplement bonjour. Mais
j’oubliais… Vous les chats, vous ne savez pas… »
• Vérifier la compréhension en posant des questions telles que : « Quels

sont les animaux à qui Boulette va dire Bonjour ? » ; « Comment s’ap-
pellent-ils ? » ; « Comment Boulette interprète-t-elle leur cris ? » ;
Pourquoi ne comprend-elle pas le langage de ses amis ? »
Séance 2 : La promenade de Boulette

Objectifs : – retrouver la suite chronologique d’une histoire ;
– mettre en relation une histoire et des illustrations ;
– reconstituer oralement un court récit ;
– construire des phrases correctes.
Matériel : – 8 photocopies agrandies des pages de l’album représentant
les différents animaux rencontrés par Boulette : Maman chat,
la chienne, la vache, la truie, la souris, la brebis, la chouette
et la cane.
Consigne : Retrouver la suite chronologique de l’histoire et raconter
les mésaventures vécues par Boulette au cours de sa promenade.
Démarche :
• Mélangées, les illustrations sont posées sur le tapis. Les élèves sont assis
sur les bancs, face au tableau. L’enseignant les encourage à décrire les illus-
trations et à reformuler les dialogues de Boulette avec les différents
animaux de la ferme.
60
Bonjour, Boulette
• Désigner un premier élève, qui devra ramasser une illustration, et la fixer

à gauche sur le tableau en décrivant l’image et en reformulant le dialogue
entre les deux personnages. Et ainsi de suite.
Séance 3 : Le dictionnaire mural

Objectifs : – identifier et mémoriser les noms des animaux ;
–développer un comportement de lecteur : identifier
un mot ou un groupe de mots à partir d’indices ou par
analogie avec d’autres mots ;
– émettre des hypothèses, les vérifier, les rectifier.
Matériel : – des étiquettes avec les noms des animaux de la ferme :

Boulette, Maman Chat, la chienne Tulipe, la vache Zénobie,
Anémone la truie, Lina la cane, Brin de Cerfeuil la souris,
Symphorine la brebis et Marjolaine la chouette ;
– un panneau avec 9 illustrations représentant les différents
personnages de l’histoire et 9 cases pour associer les noms.
Exemple de panneau :
Consigne : Identifier les noms des animaux et les placer sous chaque
illustration.
Démarche : voir p. 12-13
Fiche no 1 : Boulette et ses amis (voir p. 72)
Séance 4 : Étude des onomatopées

Objectifs : – développer la discrimination visuelle et auditive ;
– identifier des mots ;
– s’entraîner au déchiffrage partiel ou total ;
– prendre conscience de la relation entre l’oral et l’écrit.
Matériel : – des bandes sur lesquelles sont écrites les phrases ;

– des étiquettes avec les onomatopées.
61
Bandes :
La chienne aboie : Le chat miaule : La vache meugle :
La truie grogne : La cane cancane : La souris couine :
La brebis bêle : La chouette hulule :
Étiquettes :
BÊÊÊ ! COIN ! HOU ! HOU !
WOUF ! COUIC ! GROIN !
MEUH ! MIAOU !
Consigne : Identifier les phrases et relier chacune d’elles à l’onoma-

topée qui convient.
Démarche :
• Les bandes sont affichées au tableau. Mélangées, les étiquettes-onoma-
topées sont posées sur le tapis. Les élèves sont assis sur les bancs, en face
du tableau. Ils identifient le nom des animaux (chat, chienne, souris, etc.)
et devinent les phrases.
• Les onomatopées sont identifiées :
– par leur orthographe particulière (par exemple : « “HOU ! HOU !” :
c’est comme le loup ; c’est deux fois écrit pareil ! Ça commence par un
“h”… ») ;
– par leur analogie avec le verbe (« “BÊÊÊ”/bêler ; “MEUH”/meugler ;
“COUIC”/couiner, etc.).
• Elles peuvent être ajoutées sur le dictionnaire mural.
Fiche no 2 : Les onomatopées (voir p. 73)
Séquence 2
Lecture découverte
Séance 1 : Identifier un texte
Objectifs : – rechercher du sens par prélèvement d’indices (mots connus,
onomatopées, ponctuation…) ;
62
Bonjour, Boulette
– rechercher du sens par la mise en relation des mots entre eux ;

– développer le pouvoir d’anticipation et de déduction.
Matériel : – le dialogue entre Boulette et Tulipe la chienne.
Texte :
« WOUF ! »
« À tes souhaits, Tulipe », dit Boulette.
« Mais je n’éternue pas ! » répliqua Tulipe.
« Je te dis simplement bonjour. Mais j’oubliais...
Vous les chats, vous ne savez pas aboyer ! »
Consigne : Identifier le texte affiché au tableau.
Démarche :
• L’enseignant présente ce texte, écrit en gros caractères au tableau. Les
élèves sont assis sur les bancs en face du tableau. Plusieurs élèves identi-
fient le mot « Boulette » : « C’est l’histoire de Boulette. » Une autre va
montrer le mot « Tulipe » au tableau : « C’est quand Boulette va chez
la chienne Tulipe ! » Certains devinent l’onomatopée, grâce à la mise
en relation avec la chienne : « C’est écrit “WOUF”. »
• Un élève va montrer les guillemets : « C’est quand Boulette parle à la

chienne Tulipe. » L’enseignant demande : « Que lui dit-elle ? » « Elle lui
dit : “ À tes souhaits, Tulipe ! “ » Ce groupe de mots est rapidement iden-
tifié. Un élève va lire les deux première lignes : « WOUF ! “À tes souhaits,
Tulipe”, dit Boulette. “Mais je n’éternue pas !” répondit Tulipe. » Le texte
est relu et rectifié (« répliqua » au lieu de « répondit ») avec l’aide de
l’enseignant. Plusieurs élèves ont identifié le mot « Bonjour », fréquem-
ment rencontré dans les échanges de tous les jours. La phrase « Je te dis
simplement bonjour », répétée systématiquement tout au long de l’his-
toire et parfaitement mémorisée, est identifiée par plusieurs élèves. L’un
d’eux va la lire au tableau.
• Si les élèves se précipitent pour lire tout le texte, la correspondance entre

le mot lu et le mot pointé n’est cependant pas toujours respectée. Reprendre
alors le texte plus lentement et encourager les élèves à respecter la corres-
pondance entre le mot énoncé et le mot écrit. Les élèves vérifient leurs
hypothèses en désignant des mots qu’ils ont identifiés : « Là, c’est écrit
“chat”. Je l’ai reconnu parce que ça commence par un “ch” et un “a” ;
ça fait “cha”. » Une autre précise : « Le “t” ne se prononce pas. Sinon,
ça ferait “chatte” ! » Un autre ajoute : « Il y a un “s” parce qu’il y a
écrit “les chats” : quand il y en a beaucoup, il y a un “s” à la fin du mot ! »
63
Un élève montre le verbe « aboyer » : « Moi, j’ai deviné que c’est

“aboyer” parce que les chats ne savent pas aboyer comme les chiens ! »

Objectifs : – identifier des mots nouveaux en se servant du contexte
ou des connaissances que l’on a de l’histoire ;
– rechercher des analogies et des différences entre des
textes ayant la même structure.
Textes :
« WOUF ! » « GROIN ! »
« À tes souhaits, Tulipe », « Pourquoi ris-tu, Anémone ? »
dit Boulette. demanda Boulette.
« Mais je n’éternue pas ! » « Je ne ris pas »,
répliqua Tulipe. répondit Anémone.
« Je te dis simplement « Je te dis simplement
bonjour. bonjour.
Mais j’oubliais... Vous les chats, Mais j’oubliais… Vous les chats,
vous ne savez pas aboyer ! » vous ne savez pas grogner ! »
« MEUH ! » « BÊÊÊ ! »
« Tu as mal au ventre, Zénobie ? » « Tu pleures, Symphorine ? »
demanda Boulette. demanda Boulette.
« Pas du tout ! » « Jamais de la vie ! »
protesta Zénobie. s’indigna Symphorine.
« Je te dis simplement bonjour. « Je te dis simplement bonjour.
Mais j’oubliais… Vous les chats, Mais j’oubliais... Vous les chats,
vous ne savez pas meugler ! » vous ne savez pas bêler ! »
Consigne : Comparer et identifier les textes.

Associer chaque illustration au texte qui lui correspond.
Démarche :
• Les élèves identifient les textes : « C’est l’histoire de Boulette qui va voir
ses amis ! » Les prénoms des animaux, les mots « bonjour » et « chats »
sont identifiés facilement, soit parce qu’ils sont mémorisés globalement
soit par référence au dictionnaire mural.
• L’identification des prénoms des animaux permet aux élèves d’attribuer

chaque texte à un personnage. Un élève explique sa démarche : « Ça, c’est
le texte de la vache parce que j’ai reconnu “Zénobie” ; et là, c’est écrit
“MEUH ! “. » Par déduction, il comprend que c’est le texte de la vache.
Il va placer l’illustration sous le texte qui lui correspond. Toutes les onoma-
topées sont identifiées grâce à la mise en relation avec le nom de l’animal.
64
Bonjour, Boulette
• Une élève va montrer et lire la phrase qui revient dans chaque texte et
qui a déjà été étudiée dans la leçon précédente : « Je te dis simplement
bonjour. Mais j’oubliais… Vous les chats, vous ne savez pas meugler ! »
Le verbe « meugler » est deviné par la mise en relation avec « Zénobie »
et l’onomatopée « Meuh ! ». En se référant à ce qu’il connaît de l’histoire,
un autre élève devine la première phrase ; il va la lire au tableau : « Ah !
Moi, je sais ! C’est écrit “Meuh ! Tu as mal au ventre, Zénobie ?” J’ai
reconnu “tu” parce que un “t” et un “u”, ça fait “tu”. »
• Par déduction et mise en relation avec les animaux, les élèves identifient
ensuite les verbes qui, liés aux onomatopées, ont déjà été étudiés précé-
demment : aboyer, grogner, bêler, meugler.
Tulipe ➝ (« C’est le chien, il aboie. ») ➝ « WOUF » ➝ aboyer

Anémone ➝ (« C’est la truie, elle grogne. ») ➝ « GROIN » ➝ grogner
Symphorine ➝ (« C’est la brebis, elle bêle. ») ➝ « BÊÊÊ » ➝ bêler
Zénobie ➝ (« C’est la vache, elle meugle. ») ➝ « MEUH » ➝ meugler
• Grâce à leur structure répétitive identique et par leur mise en relation,

les autres textes sont identifiés sans difficulté. L’enseignant demande :
« Que croit Boulette quand la vache Zénobie fait “MEUH” ? » « Elle croit
qu’elle a mal au ventre ! » Une élève repère cette question et lit : « Tu
as mal au ventre, Zénobie ? » « Que croit Boulette quand Symphorine
fait “BÊÊÊ” ? » « Elle croit qu’elle pleure ! » « Et pour Anémone, quand
elle fait “GROIN” ? » « Elle croit qu’elle rit ! » Un élève va lire au
tableau : « Pourquoi tu ris, Anémone ? » L’enseignant demande :
« Montre-moi le verbe “ris” ; où est écrit “tu” ? » L’élève identifie ces
petits mots et corrige en pointant chaque mot : « Pourquoi ris-tu ? »
Remarque :
Certains verbes tels que « répondit », « s’indigna », « protesta » seront
donnés par l’enseignant.
• À la fin de la séance, fixer les illustrations sous les textes.
Séance 3 : Questions/réponses
Objectifs : – comprendre le sens de certaines marques de ponctuation
(point d’interrogation, point d’exclamation) ;
– identifier les mots étudiés et repérer les mots connus ;
– trouver des mots nouveaux en se servant des connaissances
que l’on a de l’histoire ;
– savoir argumenter et expliquer sa démarche.
65
Matériel : – 8 images cartonnées de Boulette ;

– 8 images cartonnées des animaux de la ferme :
Maman Chat, la vache, la chienne, la chouette, la brebis,
la souris, la truie, la chatte et la cane ;
– 8 bulles avec les réflexions de Boulette (cartons en forme
de bulles sur lesquels sont reproduites les phrases) ;
– 8 bulles avec les réponses des animaux (cartons en forme
de bulles sur lesquels sont reproduites les phrases).
Bulles :
Pourquoi ris-tu, Bien sûr

Anémone ? que tu peux !
À tes souhaits, Je ne ris pas !

Tulipe !
Je te dérange,
Lina? Jamais de la vie !
Dis maman,
je peux aller jouer ? N’aie pas peur !
Que vas-tu
Au secours ! chercher là !
Tu pleures, Mais je n’éternue pas !

Symphorine ?
Tu as mal au ventre,
Pas du tout !
Zénobie ?
Tu as une extinction
Mais non !
de voix, Brin de Cerfeuil ?
66
Bonjour, Boulette
Consigne : Identifier les bulles et les faire correspondre aux person-

nages qui parlent.
Remarque :
Dans cet exercice de recherche, la connaissance des dialogues entre les
animaux facilitera considérablement la reconnaissance de certains groupes
de mots.
Démarche :
• Les images des animaux sont posées sur le tapis (mettre, à gauche, les
images de Boulette et à droite, celles des différents animaux qu’elle
rencontre). Mélangées, les bulles sont posées à l’endroit sur le tapis (les
bulles de Boulette à gauche, les bulles des animaux à droite). Les élèves
sont assis sur les bancs, autour du tapis.
• En voyant les personnages et les bulles, les élèves s’exclament : « C’est

l’histoire de Boulette ! » « C’est les personnages qui parlent parce qu’il
y a des bulles ! » En allant montrer les points d’interrogation, une élève
dit : « C’est Boulette qui pose une question ! » Un élève ayant identifié
« maman » se précipite et va lire : « J’ai deviné, c’est Boulette qui parle :
“Dis Maman, est-ce que je peux aller jouer ?” » L’enseignant demande
de relire correctement la phrase en pointant chaque mot lu ; l’erreur est
rectifiée. L’élève va associer cette bulle à l’image de Boulette qui fait
face à l’image de Maman Chat.
• L’enseignant demande : « Est-ce que la maman autorise Boulette à

aller jouer ? » Les élèves répondent : « Oui, elle dit : “Bien sûr que
tu peux aller jouer ! “» Un élève a identifié cette bulle ; il va la ramasser,
lit le groupe de mots et confirme son hypothèse par le déchiffrage total
pour les petits mots « sur » et « tu » et par le déchiffrage du début
du mot pour le verbe « peux » « parce que ça commence par un “p” ».
Un élève, qui maîtrise la combinatoire, a repéré la phrase « Je ne ris
pas ». Il place cette bulle au-dessus de la truie en expliquant : « C’est
Anémone qui dit ça ! » Un autre a repéré le nom connu « Anémone » ;
il va lire la bulle : « Là, j’ai reconnu que c’est Boulette qui dit :
“Pourquoi ris-tu Anémone ? “ » Un élève va lire : « Tu pleures,
Symphorine ? » Il explique, en montrant le nom « Symphorine » :
« J’ai reconnu que c’est Symphorine et c’est Boulette qui lui demande
si elle pleure. » La connaissance de l’histoire lui a permis d’identifier
la bulle en question. Un élève déchiffreur confirme l’hypothèse par le
déchiffrage : « Un “t” et un “u”, ça fait “tu” ; un “p” et un “l”, ça
fait “pl”. »
67
• Au fur et à mesure des trouvailles, les élèves vont poser les bulles au-
dessus du personnage qui parle. À la fin, relire tous les textes avec ou
sans l’aide de l’enseignant.
Remarque :
L’enseignant peut aider les élèves ou relancer leur attention en posant des
questions telles que : « Que dit Boulette à Lina ? », « Qui voit où est
écrit “Lina” ? », « Que lui répond la cane ? », etc. Les groupes de mots
ainsi exprimés oralement seront plus faciles à identifier à l’écrit.
Séquence 3
Jeux de lecture
Séance 1 : Le puzzle des amis de Boulette
Objectifs : – développer la discrimination visuelle ;
– développer la capacité de mémorisation ;
– favoriser l’expression orale.
Matériel : – 16 cartes (les 8 illustrations de l’album représentant les

animaux rencontrés par Boulette que l’on aura coupées en
deux par le milieu).
Consigne : Associer les deux parties des illustrations qui se complètent.
• Mélangées, les 16 cartes sont placées à l’envers au milieu de la table.
Le jeu se joue à deux. À tour de rôle, chaque joueur retourne deux cartes.
Si elles « ne vont pas ensemble », il les remet à l’envers, à leur emplace-
ment. Si les deux illustrations sont complémentaires, il ramasse les deux
images et les place l’une à côté de l’autre pour reformer l’illustration. Celui
qui a reconstitué le plus d’illustrations à la fin du jeu a gagné.
Remarque :
Sans y être invités, les élèves s’amusent spontanément à répéter les
dialogues correspondant aux illustrations, ce qui permet d’enrichir l’ex-
pression orale.
68
Bonjour, Boulette
Séance 2 : Le jeu des bulles

Objectifs : – identifier les phrases écrites dans les bulles (questions/
réponses) ;
– prélever des indices dans un texte ;
– augmenter son « capital mots ».
Matériel : – 8 cartes avec l’illustration et les questions (sous forme de

bulles) de Boulette ;
– 8 cartes avec l’illustration et les réponses (sous forme de
bulles) des animaux rencontrés par Boulette.
Voir fiche no 3 : Matériel à photocopier pour le « jeu

des bulles » (p. 74)
Consigne : Associer deux cartes « questions / réponses » qui vont
ensemble.
• Mélangées, les 16 étiquettes sont placées à l’envers sur un quadrillage. Il
y a de deux à quatre joueurs. À tour de rôle, chaque joueur retourne deux
cartes. Il doit identifier les animaux et leur dialogue (le texte des bulles). Si
les dialogues se correspondent, il les ramasse et place les cartes l’une en face
de l’autre. S’ils ne se correspondent pas, il les remet à l’envers à leur place.
Le joueur suivant doit mémoriser leur emplacement pour avoir plus de
chances de gagner. Celui qui a le plus de paires à la fin du jeu a gagné.
Remarque :
Ce jeu peut s’adresser à des élèves de niveaux différents : certains liront
tous les textes en identifiant les mots et en confirmant leurs hypothèses ;
d’autres devineront les dialogues par le repérage d’indices pertinents ;
d’autres enfin identifieront les bulles uniquement par la reconnaissance des
prénoms des animaux (mots connus ou identifiés par référence au lexique),
et réciteront tout simplement les dialogues qu’ils auront mémorisés.
Séance 3 : Qui dit quoi ?

Matériel : – 4 planches avec les illustrations de l’album (deux rencontres
sur chaque planche. On aura pris soin d’évider les bulles) ;
– 16 étiquettes avec les questions et les réponses (sous
forme de bulles).
69
Consigne : Lire les textes, identifier la bulle qui revient à chaque

personnage et la poser sur la planche correspondante.
• Le jeu se joue à quatre. Chaque joueur a une planche avec deux illus-
trations. Les 16 étiquettes sont placées, à l’envers, au milieu de la table.
À tour de rôle, chaque joueur retourne une étiquette. Il lit la phrase écrite
dans la bulle et doit retrouver l’animal qui a prononcé ces mots : si c’est
un personnage de sa planche qui parle, il place la bulle à l’emplacement
correspondant ; si la bulle ne correspond pas à l’un de ses personnages,
il remet l’étiquette à l’envers, à son emplacement. Le premier à avoir
complété sa plaque avec les quatre bulles a gagné.
Fiche no 4 : À qui s’adresse Boulette ? (voir p. 75)

Fiche no 5 : Qui dit quoi ? (voir p. 76)
Séquence 4
Jeux de langage
Séance 1 : Réalisation d’une saynette
Objectifs : – reformuler un récit ;
– prendre la parole en groupe ;
– s’exprimer de manière claire et expressive.
Matériel : – 9 étiquettes-images représentant les animaux de l’album.
Déroulement de la saynette :
• Neuf élèves désignés jouent le rôle des animaux de l’histoire. Chacun est
assis sur le tapis de sol avec l’image de l’animal qu’il représente autour
du cou. Les élèves assis sur les bancs représentent les spectateurs.
• Boulette rend visite à ses amis : elle rencontre la chienne Tulipe ; celle-
ci fait « WOUF ! » Boulette lui dit : « À tes souhaits, Tulipe ! » Tulipe
lui répond : « Mais je n’éternue pas ! Je te dis simplement bonjour. Mais
j’oubliais… Vous les chats, vous ne savez pas aboyer ! » Boulette se place
70
Bonjour, Boulette
ensuite devant l’élève qui joue le rôle de la vache Zénobie ; celle-ci fait :
« MEUH ! » Boulette lui demande : « Tu as mal au ventre, Zénobie ? »
Zénobie lui répond : « Pas du tout ! je te dis simplement bonjour. Mais
j’oubliais… Vous les chats, vous ne savez pas meugler ! ». Etc.
Séance 2 : Production de textes

Objectifs : – construire un texte selon une structure imposée ;
– enrichir son vocabulaire ;
– développer le sens de la créativité et de l’imagination.
Consigne : Imaginer que Boulette rencontre d’autres animaux : quel

serait leur dialogue ?
Exemples de productions :
– Boulette va chez Grizou, le cheval :
« HII ! HII ! HII ! »
« Tu te moques de moi, Grizou ? »
« Mais non, dit Grizou, je te dis simplement bonjour.
Mais j’oubliais… Vous les chats, vous ne savez pas hennir ! »
– Boulette rencontre Dodu, le dindon :

« GLOU ! GLOU ! »
« Tu es en train de t’étrangler, Dodu ? »
« Mais pas du tout, je te dis simplement bonjour.
Mais j’oubliais… Vous les chats, vous ne savez pas glouglouter ! »
71

Fiche no 1
Boulette et ses amis
Observe les illustrations et lis les noms des animaux en bas de la page.
Découpe les étiquettes et colle-les à côté de l’illustration correspondante.
✁
Brin de
Anémone, Marjolaine, Symphorine,
Cerfeuil,
la truie la chouette la brebis
la souris
La vache La chienne Lina, Boulette,

Zénobie Tulipe la cane la chatte
72
Bonjour, Boulette
Fiche no 2
Les onomatopées
Relie chaque animal à l’onomatopée qui correspond à son cri.
• • MEUH !
• • GROIN !
• • HOU ! HOU !
• • BÊÊÊ !
• • WOUF !
• • MIAOU !
• • COUIC !
• • COIN !
73

Fiche no 3
Matériel à photocopier pour le « jeu des bulles »
✁
Pourqu
oi ris-tu
s pas !
Anémo
ne ? Je ne ri
N
’a
ie
pa
!
rs
sp
ou
sec
eu
u
r
A
!
je
n’é Ma
Dis
m ter is
je p aman nu À tes souhaits,
ep
e , as
alle ux ! Tulipe !
r jou
er ?
Bien sûr
que tu peux !
Jamais Je
te Que vas-tu
de la vie ! dé chercher là ?
Lin rang
a e
? ,
Tu pleures,
Symphorine ?
ut !
du to
Pas
Tu as une extinction
de voix, al
Brin de Cerfeuil ? Tu as m
e
au ventr
?
Zénobie
Mais non…
74
Bonjour, Boulette
Fiche no 4
À qui s’adresse Boulette ?
Lis les questions de Boulette et colle l’animal auquel elle s’adresse à côté d’elle.
Pourquoi ris-tu, Anémone ? Tu pleures, Symphorine ?
Je te dérange, Lina ? À tes souhaits, Tulipe !
Tu as mal au ventre, Zénobie ? Tu as une extinction de voix,

Brin de Cerfeuil ?
✁
75

Fiche no 5
Qui dit quoi ?
Observe les illustrations et lis les bulles.
Découpe-les et colle-les près de l’animal qui convient.
À tes souhaits, Tulipe !
Tu as mal
au ventre, Zénobie?
Pourquoi ris-tu,
Anémone ?
Je ne ris pas !
Mais je n’éternue pas !

Pas du tout !
76
p077p092_C05_Bonhomme des bois 19/10/06 11:09 Page 77
Chapitre 5
Résumé : Le petit bonhomme des bois se promène dans la forêt.

Il a la tête dans ses pensées et ne se rend tout d’abord pas
compte : qu’un blaireau le suit, qu’un renard suit le blaireau,
qu’un loup suit le renard, qu’un ours suit le loup… Jusqu’au
moment où…
Séquence 1
Séance 1 : Narration de l’histoire (1)
– émettre un avis, un jugement ;
– interpréter le sens d’un codage.
Les belles illustrations du livre sont si «parlantes» qu’à la limite, les textes
ne paraissent pas nécessaires à la compréhension de l’histoire. L’enseignant
peut cependant associer les élèves à la lecture de l’histoire. Il raconte le
début de celle-ci en montrant les illustrations : «Il était une fois […] un
blaireau le regarde.» Laisser les élèves faire des commentaires sur l’illus-
tration. L’un d’eux remarque le codage du bas de la page :
On s’interroge : «Est-ce un signe, un panneau ?»
La question reste en suspens.
Séance 2 : Lecture découverte (1)

Objectifs : – rechercher du sens par prélèvement d’indices (illustrations,
mots connus, marques de ponctuation…) ;
– développer le pouvoir d’anticipation ;
– émettre un jugement, exprimer un avis ;
– développer un comportement de lecteur (émettre des hypo-
thèses, les vérifier, les rectifier, etc.).
Matériel : – une photocopie couleur agrandie de la page représentant
le «blaireau qui suit le p’tit bonhomme des bois».
Photocopie :
78
Le p’tit bonhomme des bois
Démarche :
• La photocopie couleur est fixée au tableau. En la voyant, les élèves
s’exclament : «C’est le blaireau qui a vu le p’tit bonhomme des bois !» ;
«Peut-être qu’il veut le manger ?» En observant les textes, les élèves iden-
tifient le groupe de mots, qui se répète six fois, «le p’tit bonhomme des
bois ». Un élève va le montrer au tableau et le relire ; un autre lit et
précise : «“Oh ! un p’tit bonhomme des bois” ; c’est le blaireau qui parle
parce qu’il y a des guillemets (il les montre) ! » Une élève, montrant le
participe passé «mangé», déclare : «J’ai reconnu “mange”.» L’enseignant,
désignant l’accent sur le « e », corrige : « C’est “mangé” ! » Les élèves
enchaînent : «Peut-être que le blaireau veut manger le p’tit bonhomme
des bois !» L’élève lit ensuite la dernière phrase : «Je mangerais bien le
petit bonhomme des bois !» Une autre corrige : «C’est “du” parce qu’il
y a un “d” et un “u” !»
• L’enseignant demande : «Qui voit où est écrit “le blaireau” ?» Un élève

a repéré ce mot deux fois. «Comment l’as-tu reconnu ?» «Parce que j’ai
reconnu “le” et que ça commence par un “b” et un “l : ça fait “bl” !»
Un élève identifie «Le blaireau dit…» L’enseignant lit la fin de la phrase :
«avec un sourire». Le texte est relu en entier avec l’aide de l’enseignant.
• Les élèves sont intrigués par le codage : ils identifient le

triangle, également présent sur le codage de la page précé-
dente. Le second est différent. Un élève émet l’hypothèse
suivante : « C’est peut-être pour dire que le blaireau
rencontre le p’tit bonhomme ! On dirait que c’est le bonhomme des
bois avec son chapeau pointu et le blaireau noir et blanc avec ses yeux !»
Démarche :
• Le lendemain, l’enseignant poursuit la narration de l’histoire tout en
montrant les illustrations au fur et à mesure : «Mais, embusqué derrière
un deuxième arbre […] et en dessert, je dégusterai le p’tit bonhomme des
bois !» Les élèves participent au récit en reprenant joyeusement la ritour-
nelle mémorisée : «Oh, un p’tit bonhomme des bois, ce doit être bon…»
• Cette fois, le codage confirme l’hypothèse émise

précédemment ; les remarques fusent : «Il y a un
nouveau triangle : c’est le renard, on le reconnaît
79
parce qu’il a des oreilles pointues ! » ; « C’est

pour dire que le renard suit le blaireau et que
le blaireau suit le p’tit bonhomme des bois !»
Le codage suivant est une confirmation supplémentaire : «Il y a quatre
triangles parce qu’il y a quatre animaux !» ; «Je reconnais le loup parce
qu’il a de grandes oreilles », « Le loup n’est pas tourné dans le même
sens que les autres parce qu’il vient d’arriver et parce qu’il regarde les
autres !», etc.

les animaux en train de suivre le petit bonhomme des bois
(voir fiche n° 3, p. 90).
Démarche :
• La photocopie couleur est fixée au tableau. Les élèves arrivent rapide-
ment à comprendre la signification du texte grâce à l’illustration et à ce
que l’on connaît déjà de l’histoire. Ils font la relation entre l’ordre de place-
ment des personnages les uns par rapport aux autres et l’emplacement
des mots (écrits en gros caractères) dans la phrase. Les mots « ours » et
«blaireau», le groupe de mots «le p’tit bonhomme des bois» sont vite
identifiés ; les mots «loup» et «renard» sont devinés du fait de leur empla-
cement. Les hypothèses sont confirmées par le déchiffrage partiel ou total.
Un élève déclare ainsi : «J’ai reconnu que c’est “loup” parce que un “o”
et un “u”, ça fait “ou”, comme dans “OUrs” ; avec un “l”, ça fait “loup”,
et on ne prononce pas le “p” ; sinon, ça ferait “loupe” !»
• Grâce à la ritournelle mémorisée «Et voilà le loup qui suit le renard qui
suit…» et la mise en relation avec l’illustration, les élèves devinent toute
la phrase et vont la lire au tableau. Un élève précise : «“qui», c’est presque
comme “suit”, sauf qu’avec un “q”, ça fait “qui”, et avec un “s”, ça fait
“suit” !» Un élève lecteur précise : «Oui, et on ne prononce pas le “t”,
sinon, ça ferait “suite” !»
• Les élèves remarquent le codage ; en

montrant progressivement les signes,
l’un d’entre eux explique : «Cette fois,
ils sont tous tournés dans le même sens parce qu’ils marchent à la queue
leu leu !»
80
• Le lendemain, l’enseignant poursuit la narration de l’histoire : « Et le

p’tit bonhomme des bois ? Il a comme un mauvais pressentiment. […] Et
Zouuum, il fonce entre les pattes du blaireau… Et se retrouve nez à nez
avec le renard.» Attirer l’attention des élèves sur les codages : «Sont-ils
toujours placés dans le même sens ?» Un élève a repéré ce qui a changé :
«Ah, c’est pas pareil ! Le p’tit bonhomme s’est
retourné ! Il regarde le blaireau.»

le p’tit bonhomme des bois qui s’enfuit.
Photocopie couleur :
Démarche :
• Les élèves montrent le chemin parcouru par le p’tit bonhomme des bois :
«Oh, là là ! Il passe entre les pattes du renard, et les pattes du loup ; là,
il est devant l’ours. Est-ce que l’ours va le manger ? » le suspense est à
son comble… Suggérer : «Peut-être trouverons-nous la réponse dans les
textes ?» Avant tout, les élèves remarquent que l’on ne voit pas le verbe
«manger». Les mots écrits en gras sont identifiés sans difficulté : «Ah !» ;
«Zouuum» ; «Un renard !» ; «Un loup !» ; «Un ours !».
• Les élèves repèrent ensuite ce qui est identique d’un texte à l’autre :
«il fonce entre les pattes…» ; «Et se retrouve nez à nez avec…» Les élèves
anticipent le sens des textes grâce à ce qu’ils savent de l’histoire (narra-
tion par l’enseignant). Un élève s’exclame : «Ah ! moi je sais, c’est quand
le p’tit bonhomme fonce entre les pattes du renard et Zouuum, entre les
pattes du loup, et Zouuum, entre les pattes de l’ours !» Les hypothèses
sont confirmées par le repérage de mots tels que : «“fonce”, je l’ai reconnu
81
parce que ça commence par un “f” ; “pattes”, parce que un “p” et un

“a”, ça fait “pa”, et avec deux “t” et un “e”, ça fait “patte” ! » Une
élève ajoute : « Il y a un “s” parce qu’il a quatre pattes ! » Un autre
montre : «Ça, c’est “nez à nez” parce que c’est écrit deux fois “nez” !»
• À propos du codage, un élève explique, en

montrant les différents signes :
«Là, c’est le p’tit bonhomme des bois qui est nez à nez avec
l’ours.»
« Là, c’est le loup, le renard et le blaireau ; ils se sont

retournés pour regarder le p’tit bonhomme qui se sauve !»
• Les textes sont relus avec l’aide de l’enseignant. « Et maintenant que

va-t-il arriver au p’tit bonhomme des bois ? » Pour rassurer les élèves,
raconter la fin de l’histoire.
Fiche no 1 : La ritournelle du blaireau (voir p. 88)
Séquence 2
Activités de lecture
Constitution d’un dictionnaire mural
Objectifs : – rechercher le sens des codages ;
– comprendre le sens d’un mot ou d’une phrase par l’asso-
ciation mots / codage.
Séance 1 : Associer un codage à une illustration

Matériel : – 3 photocopies de l’album (sans les codages) ;
– 3 codages.
82
Illustrations :
Codages :
Consigne : Lire les codages et associer chaque bande codée à l’illus-

tration correspondante.
Remarque :
Les codages comportent les mêmes symboles. Les élèves doivent donc
porter leur attention sur l’orientation des éléments.
Fiche no 3 : Traduire la signification d’une illustration

à l’aide de symboles (voir p. 90)
Séance 2 : Apprendre à coder un texte

Matériel : – des phrases écrites au tableau ;
– des cartes représentant des codes.
Consigne : Reconstituer les phrases à l’aide de codages.
Exemple de situation finale :
Le blaireau mangerait bien le p’tit bonhomme des bois.
Séance 3 : Construire des phrases avec des codages

Matériel : – des phrases écrites au tableau ;
– des cartes avec des codes.
Consigne : Reconstituer les phrases à l’aide de codages.
83
Exemple de situation finale :
Le p’tit bonhomme a vu le blaireau.
Séance 4 : Associer un codage à un texte

Matériel : – des textes extraits de l’album ;
– des codages.
Textes : Codages :
«Ah !»
et Zouuum,
il fonce entre les pattes du blaireau…
Et se retrouve nez à nez avec le renard.
«Ah !» Un renard !
et Zouuum,
il fonce entre les pattes du renard…
Et se retrouve nez à nez avec le loup.
«Ah !» Un loup !
et Zouuum,
il fonce entre les pattes du loup…
Et se retrouve nez à nez avec l’ours.
Consigne : Identifier les textes et leur associer le codage qui convient.

Variante :
Textes : Codages :
«Mais le blaireau,
quand il s’est retourné,
oh ! il a vu le renard.»
«Le renard,
ouhla ! il a vu le loup.»
«Le loup,
oups ! il a vu l’ours.»
Fiche no 4 : Phrases et codages (voir p. 91)

84
Fiche no 5 : Construire un codage (voir p. 92)

Prolongement :
Rechercher dans les documentaires d’autres langages que celui des mots,
par exemple les dessins préhistoriques, les hiéroglyphes, etc.
Séquence 3
Jeux de lecture
Séance 1 : Le loto du p’tit bonhomme des bois
Objectifs : – reconstituer la suite logique de l’histoire (structuration du
temps) ;
– comprendre et identifier les codages ;
– favoriser la mémorisation de phrases-clés.
Matériel : – 20 cartes avec les codes sur une face et le texte correspon-
dant sur l’autre face ;
– 4 planches comportant chacune 5 cases, qui permettront de
reconstituer la suite logique de l’histoire.
Cartes à l’envers (les codages) :
Cartes à l’endroit (les phrases associées aux illustrations) :
Le P’TIT BONHOMME DES BOIS Le BLAIREAU Le RENARD Le LOUP L’OURS

suit le chemin de ses pensées. suit le p’tit bonhomme des bois. suit le blaireau. suit le renard. suit le loup.
85
Déroulement :
• Le jeu se joue à quatre. Chaque joueur a une planche de jeu (avec 5 cases).
Mélangées, les cartes sont à l’envers sur un tas au milieu de la table. À
tour de rôle, chaque joueur ramasse une carte sans la retourner. Il doit
identifier les personnages représentés par les codages et en expliquer la
signification : «C’est le renard qui suit le blaireau !» Il retourne la carte
pour confirmer son hypothèse en se référant à l’illustration et en lisant
la phrase. Il ramasse la carte et la place à l’endroit sur la planche, à l’em-
placement adéquat. S’il a mal interprété le codage ou s’il a déjà placé cette
carte sur sa planche, il la pose sur un nouveau tas, à côté du premier. Le
premier joueur à avoir reconstitué son histoire et complété sa planche a
gagné.
Remarque :
Ce jeu est auto-correctif. L’élève interprète le sens des codages et peut
vérifier l’exactitude de ses hypothèses en se référant à l’illustration et à
la phrase correspondante au dos de la carte.
Séance 2 : La roue du p’tit bonhomme des bois

Objectifs : – augmenter son «capital mots» par des activités ludiques
et répétitives ;
– favoriser la mémorisation des mots.
Matériel : – pour chaque joueur, une planche de jeu divisée en 5 cases ;

– 20 (4 x 5) cartes représentant les différents personnages
de l’album : le p’tit bonhomme des bois, le blaireau, le renard,
le loup et l’ours ;
– une roue divisée en 6 cases (5 cases dans lesquelles sont
écrits les noms des personnages et une case vierge), avec
une flèche mobile au centre.
Consigne : Reconstituer la suite de l’ensemble des personnages de l’album.
Déroulement :
• Le jeu se joue à quatre. Chaque joueur a une planche. La roue est
disposée au milieu de la table ; les cartes sont placées à l’endroit, en
5tas distincts. À tour de rôle, chaque joueur fait tourner la flèche de la
roue. Il lit le mot ou le groupe de mots écrit dans la case indiquée par la
flèche. Il ramasse l’image correspondante et la place dans la case de sa
bande qui convient.
86
• Si le mot lu correspond à une image déjà placée sur sa planche, il passe

son tour. Si la flèche s’arrête sur la case vierge, il a le droit de rejouer
une seconde fois. Le premier à avoir complété sa planche avec les 5 person-
nages placés dans l’ordre a gagné.
Remarque :
Ce jeu peut être simplifié : on peut associer, sur la roue, l’image de l’animal
à son nom.
87

Fiche no 1
La ritournelle du blaireau
Lis les phrases et découpe-les.
Colle-les dans le bon ordre de façon à reconstituer la ritournelle du blaireau.
✁
je mangerais bien du p’tit bonhomme des bois.»
«Oh, un p’tit bonhomme des bois,
je n’ai jamais mangé de p’tit bonhomme des bois,
ce doit être bon un p’tit bonhomme des bois,

88

Fiche no 2
Le dictionnaire
le p’tit bonhomme des bois le blaireau

$le $p’tit $bonhomme $de∑ $boi∑ $le $blaireau
le renard le loup
$le $renard $le $loup
l’ours
$l’our∑
89

Fiche no 3
Traduire la signification d’une illustration à l’aide de symboles
Découpe les codages du bas de la page.
Colle-les dans le bon ordre de façon à traduire l’illustration.
90

Fiche no 4
Phrases et codages
Lis les phrases, découpe-les et colle-les en face du codage adéquat.
✁
L’ours suit le loup.
Le loup suit le renard.
Le renard suit le blaireau.
Le blaireau suit le p’tit bonhomme des bois.

Le p’tit bonhomme des bois suit le chemin et ses pensées.
91

Fiche no 5
Construire un codage
Lis les phrases. Découpe les codages ci-dessous associe-les deux par deux pour
traduire le sens de chaque phrase.
Le renard a vu le loup.
Le blaireau suit le p’tit bonhomme des bois.
Le blaireau a vu le renard.
L’ours suit le loup.
Le p’tit bonhomme a vu le blaireau.
Le loup suit le renard.
✁
92
p093p106_C06_LoupRevenu 19/10/06 11:11 Page 93
Chapitre 6
© Kaléidoscope, 2001
Résumé : Le loup est revenu et il est très en forme ! Pour être

à la hauteur de sa réputation, il ameute les journaux… Mais
ses « amis » ne sont pas au rendez-vous… Tous unis, ce sont
eux qui auront finalement le dessus !
Séquence 1
Découverte de l’histoire
Objectifs : – développer un comportement de lecteur : émettre des
hypothèses, les vérifier, les rectifier ;
– rechercher du sens en prélevant des indices ;
– être capable d’émettre un jugement, un avis.
• L’enseignant présente l’album aux élèves : la couverture, le titre, la page

de garde. Les élèves s’exclament : « Que vient faire le loup ? » ; « Il a
l’air méchant avec ses grandes dents ! » ; « Pourquoi il a un couteau et
une fourchette ? » ; « Qu’est-ce qu’il veut manger ? »
• Avant de commencer la narration de l’histoire, l’enseignant mènera une
séance de « lecture découverte » : les élèves pourront ainsi repérer les
indices pertinents de la page de garde, émettre des hypothèses sur le sens
des textes et sur le contenu de l’histoire.

Objectifs : – prélever des indices dans un texte et dans une illustration ;
– s’interroger sur le sens d’un texte (le type d’écrit, sa fonc-
tion, son contenu).
Matériel : – la page de garde est agrandie et photocopiée.
Page de garde :
Démarche :
• La page de garde est affichée au tableau. Les élèves sont assis sur les
bancs, face au tableau. Ils observent et commentent l’illustration : « On
voit le loup, il a l’air content ! » ; « Il a une fourchette et un couteau,
et une serviette autour du cou ; il est en train de manger ! » ; « On dirait
que quelqu’un lui a écrit une lettre », etc.
94
Je suis revenu !
• L’enseignant n’intervient que pour faire préciser les hypothèses :

« Qu’est-ce qui vous fait penser que c’est une lettre ? » Un élève va
montrer au tableau : « C’est parce que là, il y a une plume pour écrire
comme dans le temps ! » ; « C’est parce que là, j’ai reconnu “le
loup” ! » ; « C’est quelqu’un qui écrit au loup ! » ; « Non, c’est le loup
qui écrit à quelqu’un parce que c’est lui qui a signé la lettre ! »
L’enseignant fait préciser : « À qui écrit-il ? » « À un monsieur. Là, c’est
écrit : “Monsieur”, comme dans “Monsieur Lapin”. »
• L’enseignant lit : « Monsieur le directeur. » Une élève, qui a identifié
le mot « lapin » dans le texte, suggère : « C’est peut-être le directeur
d’une école de lapins ? » Un deuxième élève précise : « Ça doit être
l’adresse du directeur, parce qu’il y a un numéro ; c’est comme sur les
enveloppes ! » Un troisième va lire : « 12, rue de la… Salade ! J’ai
reconnu “salade”, et il épelle : un “s” et un “a”, ça fait “sa”, un “l” et
un “a”, ça fait “la”, et un “d” et un “e”, ça fait “salade” ! »
• L’enseignant lit toute l’adresse, puis interroge les élèves : « La Feuille
de Chou… Qu’est-ce que cela peut être ? » « C’est peut-être le direc-
teur d’un restaurant qui s’appelle “Feuille de Chou” ? » ; « Le loup
veut peut-être aller manger un rôti de lapin au restaurant ! » ; « Peut-
être qu’il veut attraper des lapins pour les manger ! » Une élève montre
les autres adresses : « Il a écrit des lettres à d’autres gens ! »
• L’enseignant lit la lettre écrite par le loup : « Monsieur le directeur, j’ai
le plaisir de vous annoncer […] une excellente recette de lapin aux
pruneaux ! » Laisser les élèves conclure sur l’objet des lettres du loup :
l’annonce de son retour. Insister sur la question encore en suspens : « À
qui annonce-t-il ce retour ? »
Comparaison entre deux illustrations

Matériel : – les photocopies agrandies des deux illustrations ci-dessous.
Illustrations :
95
Démarche :
• Feuilleter les quatre premières pages de l’album avec les élèves, et
commenter ces dernières avec eux : la préparation physique du loup ;
les photos qu’il regarde d’un air réjoui ; l’envoi des lettres annonçant
son retour.
• C’est l’illustration de la page 11 de l’album qui révèle l’identité des desti-

nataires des lettres de la page de garde. La placer à côté de l’illustration
de la page de garde. Demander aux élèves de l’observer et de la comparer
avec la première illustration. L’un d’eux s’exclame : « Ici, le loup tient
des journaux ou des revues. »
• Plusieurs élèves repèrent des groupes de mots identiques sur les deux
affiches : « C’est écrit pareil ! Sauf que là, c’est en petit, et là, c’est en
majuscules ! » Ils vont montrer au tableau les groupes de mots identiques :
Le Tire-Bouchon / LE TIRE-BOUCHON
Le Crottin de Chavignol / LE CROTTIN DE CHAVIGNOL
Le Mouton Enragé / LE MOUTON ENRAGÉ
La Feuille de Chou / LA FEUILLE DE CHOU
• Grâce à la nouvelle illustration, le groupe peut conclure : « Ah ! Ce sont

les journaux qui s’appellent comme ça ! » ; « Ce sont les titres des jour-
naux ! » ; « Le loup a écrit aux directeurs des “journal”. » L’enseignant
corrige par « journaux » Un élève va montrer le mot « loup » au tableau,
et affirme : « Ça parle du loup dans le journal ! Peut-être que les jour-
naux préviennent les gens qu’il y a un loup dans la région… »
Comparaison entre plusieurs textes

Textes : Illustrations :
Le Tire-Bouchon
8, avenue du Jambon
LES FOINS
Le Crottin de Chavignol
20, rue Seguin
LES FOINS
L’Angelus
14, rue Millet
LES FOINS
96
Je suis revenu !
Le Mouton Enragé
14, rue du Troupeau
LES FOINS
La Feuille de Chou
12, rue de la salade
LES FOINS
Consigne : Identifier l’adresse des différents journaux et trouver leurs

destinataires.
Démarche :
• Attirer l’attention des élèves sur les adresses des journaux, qui appa-
raissent sur l’illustration de la page de garde. Les élèves remarquent la
structure identique des textes. D’une part, ils identifient les numéros : 8
– 20 – 14 – 14 – 12. D’autre part, ils remarquent des mots identiques
dans les différents textes : « rue » et « LES FOINS ».
• Un élève lit et suggère : « “12, rue de la Salade”, c’est le nom de la rue !

Le numéro 12, c’est le numéro de la maison… Moi, j’habite au 30, rue
des acacias ! » Un deuxième élève en conclue : « Ce sont les adresses des
journaux ! » Un troisième va lire : « “La Feuille de Chou”, là, c’est le nom
du journal. » L’enseignant précise : « C’est le titre du journal. » Un
autre élève suggère : « Le nom écrit en gros, ça doit être le nom de la
ville… » Un dernier remarque : « Ils habitent tous au même endroit parce
que c’est écrit pareil partout ! » L’enseignant précise que ce « même
endroit » s’appelle « LES FOINS ».
• En maternelle, toutes ces interprétations sont très intéressantes et fruc-

tueuses. En grande section, la plupart des élèves ont mémorisé un certain
nombre de mots-clés. Ils connaissent les lettres et les phonèmes corres-
pondants. Au lieu de lire les adresses aux élèves, l’enseignant peut dire
une adresse oralement et demander aux élèves de repérer le texte corres-
pondant. Cette mise en relation entre le langage oral et le langage écrit
favorise le repérage d’indices dans les textes et permet de les identifier.
• L’enseignant cite, sans montrer le texte, l’adresse suivante : « Le Tire-
Bouchon – 8, avenue du Jambon – LES FOINS » Laisser les élèves
commenter : « C’est le journal des trois petits cochons parce que les
cochons ont la queue en tire-bouchon ! » ; « Et parce que c’est les
cochons qui donnent le jambon ! »
97
• Les élèves identifient ensuite le texte lu par l’enseignant. Un premier

élève va lire : « “8, avenue du Jambon” ; j’ai reconnu le “8” ; et là,
c’est écrit : “jambon”, parce que ça commence par un “j”. » Plusieurs
élèves identifient ensuite « Tire-Bouchon ». Un autre épelle : « Un “t”
et un “i”, ça fait “ti”, et un “r” et un “e”, ça fait “tire”. » Un autre
encore procède par associations : « J’ai reconnu “Bouchon” parce que
c’est comme “bouche” dans La Grenouille à grande bouche. »
• Demander ensuite aux élèves d’identifier les destinataires de ces diffé-
rents journaux : « Que leur inspire les noms des rues ? » Le Crottin de
Chavignol est le journal des chèvres : « parce que la chèvre fait des crot-
tins ! » ; « parce que “rue Seguin”, c’est comme Monsieur Seguin qui avait
une chèvre qui s’appelait Blanquette ! » De même, La Feuille de Chou
doit être le journal des lapins : « parce que les lapins mangent du chou et
de la salade ! » ; « ça pourrait aussi être le journal des tortues… », etc.
• L’adresse du dernier journal, L’Angelus, est plus difficile à déchiffrer.
Au cours de la narration de l’histoire, les élèves découvriront les parents
du Petit Chaperon rouge en train de lire le journal L’Angelus. On en
déduira que ce journal s’adresse aux gens du pays.
Fiche no 1 : Les journaux et leurs destinataires

(voir p. 102)
Fiche no 2 : Les titres des journaux (voir p. 103)
Séquence 2
Narration de l’histoire
• L’enseignant raconte la suite de l’histoire aux élèves tout en leur
montrant les illustrations. Leurs hypothèses se confirment : cette histoire
parle bien des trois petits cochons, d’une chèvre, etc. Ils identifient la
maison des trois petits cochons, celle de la chèvre et des sept chevreaux,
et retrouvent avec plaisir les personnages bien connus que sont le Petit
Chaperon rouge, Pierre (de Pierre et le Loup)… Il semblerait que tous aient
eu affaire au même loup. Ce dernier n’est cependant pas aussi méchant
qu’on le croit : la fin de l’histoire n’est pas aussi dramatique qu’on aurait
pu l’imaginer !
98
Je suis revenu !
Langage
• Demander aux élèves d’imaginer une autre fin à cette histoire : « Qu’est-
ce qui aurait pu se passer ? » « Le loup aurait pu dévorer les animaux » ;
« Pierre aurait pu le tuer avec son fusil ! » ; « Les petits cochons auraient
pu faire une bonne soupe au loup ! », etc.
• De même que la maison de la chèvre s’appelle « Au chou fleuri »,

demander aux élèves d’imaginer, sur ce modèle, des noms pour les maisons
d’autres héros. Par exemple : « Aux cheveux d’or » pour Boucle d’or, « Au
bonnet rouge » pour le Petit Chaperon rouge, « Chez la grande bouche »
pour la grenouille à grande bouche, etc.
Lecture
• Faire identifier aux élèves ce qui est écrit sur les différents panneaux :
« Programme » (de gymnastique) ; « Au chou fleuri » ; « Nous sommes
au marché ! » ; « Montrez patte blanche ici ».
Activités à la BCD
• Demander aux élèves de :
– rechercher d’autres albums qui parlent du loup. (Ils devront identifier
les titres de ceux-ci, et identifier les différents loups.) ;
– identifier les albums du même auteur (par exemple, Le loup est revenu,
Le loup sentimental, etc.) ;
– distinguer les albums qui parlent d’un « gentil loup » (par exemple,
Docteur loup d’Olga Lecaye, Jean Loup de Antoon Krings) et ceux qui
parlent d’un « méchant loup » (Le Petit Chaperon rouge, Pierre et le
Loup).
Séquence 3
Autour du journal
Objectifs : – reconnaître différents types d’écrits et comprendre leur
fonction ;
– se repérer dans un journal ;
– rechercher une information précise.
• Demander aux élèves d’apporter des journaux à l’école : L’Alsace, L’Est

républicain, Le Pays, Le Monde, Le Canard enchaîné, etc. Les interroger
99
sur la fonction du journal en leur posant les questions suivantes : « Est-

ce que vos parents ont un journal ? Lequel ? Quand lisent-ils le journal ?
Pourquoi a-t-on besoin d’un journal ? À quoi sert un journal ? Quels sont
les différents sujets abordés dans un journal ? »
• Encourager les élèves à rechercher des informations dans les journaux.
Pour ce faire, ils devront, par exemple : comprendre une information
importante en se référant aux illustrations de la première page ; retrouver
la page qui parle du sport ; retrouver la page qui présente le programme
télé ; retrouver la page qui donne les avis de décès ; retrouver la page
qui donne des informations sur la météo, etc.
Fiche no 3 : Faire un journal (voir p. 104)
Séquence 4
Séance 1 : Inventer des titres de journaux
Objectifs : – être capable de produire un texte selon une structure
imposée (adresse) ;
– développer le sens de l’imagination et l’esprit d’invention ;
– respecter la relation entre le journal et son destinataire.
Consigne : Inventer des titres et des adresses de journaux, qui renvoient

à d’autres animaux.
• Bien expliciter aux élèves le but recherché : s’inspirer des titres et des
adresses, très évocateurs, des journaux auxquels le loup écrit afin d’en
créer d’autres.
Exemples :
– Pour la girafe : – Pour le singe :
La Grande Duduche L’Acrobate
3, rue du long cou 15, avenue du bananier
LA SAVANE LA JUNGLE
– Pour la souris : – Pour le hérisson :

Trotti Trottinette Les Nouvelles Piquantes
10, rue du gruyère 30, rue de la limace
LE GRENIER LE JARDIN
100
Je suis revenu !
Séance 2 : Écrire des lettres adaptées

à leur destinataire
Objectifs : – rédiger une lettre et respecter sa mise en page ;
– savoir penser son texte en fonction de son destinataire.
– construire une phrase correctement ;
– dicter un message à l’enseignant.
Consigne : Imaginer les lettres que le loup a pu écrire aux différents

journaux cités dans l’album (Le Tire-Bouchon, Le Crottin de Chavignol,
Le Mouton Enragé, La Feuille de Chou, L’Angelus).
• Montrer de nouveau aux élèves l’illustration de la page de garde. Attirer

leur attention sur le fait qu’une seule lettre est rédigée et qu’il leur appar-
tient d’inventer ce qu’a bien pu écrire le loup aux autres journaux.
Exemples de productions :
Le Tire-Bouchon
8, rue avenue du Jambon
LES FOINS
Le 06.06.2005
Monsieur Le directeur,
Je vous informe que je vais revenir dans la région !
J’ai très envie de manger un bon jambon !
Savez-vous où habitent les trois petits cochons ?
A bientôt ! LE LOUP
Le Mouton enragé
14, rue du troupeau
LES FOINS
Le 06.06.2005
Monsieur,
Je vous informe de mon retour dans votre région !!
Je mangerais bien un bon gigot de mouton !
Dites à vos chers moutons que j’irai leur rendre une petite visite…
Salutations. LE LOUP
Fiche no 4 : La lettre du loup (voir p. 105)
101

Fiche no 1
Les journaux et leurs destinataires
Relie chaque journal à son (ses) destinataire(s).
• •
• •
• •
• •
• •
102
Je suis revenu !
Fiche no 2
Les titres des journaux
Identifie les journaux.
Découpe et colle le titre de chaque journal.
J’adore
t
le gigo n !
u to
de mo
ais
Je conn llente
e
une exc
recette
n
de lapi eaux !
n
aux pru
rendre
Je vais
ux
visite a s
tit
trois pe
s…
cochon
✁
La Feuille Le Mouton Le Tire-
de Chou Enragé Bouchon
103

Fiche no 3
Faire un journal
Dans ton journal, recherche, découpe et colle : le titre du journal, un article qui parle
du sport, une annonce publicitaire, les prévisions météorologiques, un avis de décès.
le titre du journal
un article qui parle du sport une annonce publicitaire
les prévisions météorologiques un avis de décès

104
Je suis revenu !
Fiche no 4
La lettre du loup
Découpe les groupes de mots et reconstitue la lettre du loup.
✁
1er février 2005 Monsieur le directeur,
J’ai le grand plaisir de vous annoncer mon

retour dans la région !!
Je suis en très grande forme !!
Savez-vous que j’aime énormément les

lapins !!! La Feuille de Chou
Je connais d’ailleurs une excellente recette 12, rue de la Salade
de lapin aux pruneaux !!! LES FOINS
105
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Chapitre 7
© Mijade, 1998
Résumé : Dans la maison à dormir debout, un lit douillet

accueille un grand nombre de locataires, endormis les uns sur
les autres. Seule une mouche est réveillée. Du moment où elle
pique la souris, la maison est sens dessus dessous !
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Séquence 1
Objectifs : – comprendre le déroulement de l’histoire ;

– maîtriser son pouvoir d’attention ;
– restituer un récit à partir des illustrations d’un album.
• Raconter cette amusante histoire aux élèves en leur montrant les illus-
trations au fur et à mesure. Pour vérifier leur compréhension, poser les
questions suivantes : « Qui habite dans la maison à dormir debout ? » ;
« Que fait la grand-mère dans le lit ? » (Elle ronfle !) ; « Que fait l’en-
fant dans le lit ? » (Il rêve) ; « Comment est la souris ? » (Elle est ensom-
meillée), etc. Expliciter le sens de ces mots, ce qui permettra aux élèves
d’enrichir leur vocabulaire.
• L’enseignant peut ensuite proposer aux élèves de raconter eux-mêmes

l’histoire au fur et à mesure qu’il tourne les pages en montrant les illus-
trations.

Objectifs : – reconstituer la chronologie de l’histoire ;
– se repérer dans le temps et situer les événements les uns par
rapport aux autres (avant/après).
Matériel : – 6 cartes avec les images et les noms des personnages : la
grand-mère, l’enfant, le chien, le chat, la souris et la mouche ;
– une grande affiche sur laquelle est représenté un lit.
Consigne : Replacer les personnages dans l’ordre chronologique de

l’histoire.
108
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La maison à dormir debout
Situation :
• La grande affiche représentant un lit est fixée au tableau. Mélangées,
les illustrations des personnages sont posées à l’endroit, sur le tapis. Les
enfants sont assis sur les bancs, face au tableau.
« Tout le monde s’endort dans la maison à dormir

debout »
Démarche :
• À tour de rôle, les élèves désignés par l’enseignant ramassent les images
et les fixent, les unes après les autres, au-dessus du lit. Ils doivent respecter
l’ordre chronologique de l’histoire et expliquer oralement ce dernier :
« Dans la maison à dormir debout, il y a : un lit ; sur ce lit, il y a une grand-
mère qui ronfle ! »
• L’élève suivant ramasse l’image de l’enfant ; il pose cette dernière dans

la case au-dessus en disant : « Sur cette grand-mère, il y a un enfant qui
rêve ! » Et ainsi de suite : « Sur cet enfant, il y a un chien assoupi ; sur
ce chien, il y a un chat qui fait la sieste ; sur ce chat, il y a une souris ensom-
meillée ; sur cette souris, il y a une mouche bien réveillée. » Le dernier
complète le lit en récitant la « chansonnette » en entier.
Variante :
• Faire de même pour « Tout le monde se réveille dans la maison à dormir
debout ». Les élèves racontent à présent le charivari causé par le réveil
brutal.
Remarque :
Associée à la manipulation des images, cette activité d’expression orale
permet aux élèves de bien appréhender le déroulement chronologique
d’une histoire qui va crescendo, puis decrescendo.
109
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Séquence 2
Lecture découverte (1)
Objectifs : – prélever des indices dans un texte (mots connus) ;
– mettre en relation des mots et des phrases pour construire
du sens ;
– comprendre le sens de certains signes (majuscules, marques
de ponctuation, etc.) ;
sances sur l’histoire ;
– confirmer l’identité d’un mot par comparaison ou par déchif-
frage partiel.
Séance 1 : « Tout le monde s’endort dans la maison

à dormir debout »
Texte extrait de l’album :
Une mouche bien réveillée
sur une souris ensommeillée
sur un chat qui fait la sieste
sur un chien assoupi
sur un enfant qui rêve
sur une grand-mère qui ronfle
sur un lit douillet
Dans la maison à dormir debout
où tout le monde est endormi.
Consigne : Identifier et lire le texte affiché au tableau.
Démarche :
• Le texte est affiché au tableau ou écrit en gros caractères sur celui-ci.
Un élève déclare : « J’ai reconnu “mouche” : c’est comme dans La
Grenouille à grande bouche ! » Un autre va lire « dans la maison à dormir
debout » par référence au titre : « C’est l’histoire de “la maison à dormir
debout” ! » Les élèves racontent l’histoire mémorisée : « C’est la mouche
bien réveillée qui est sur la souris ensommeillée, qui est sur le chat…, qui
est sur le chien… » Un élève va montrer la préposition « sur » au tableau :
110
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« C’est écrit cinq fois “sur”. » Un autre va lire : « “sur un lit douillet” :
j’ai reconnu “lit” ; un “l” et un “i”, ça fait “li”, et le “t”, il est muet ! »
• La connaissance orale de la chronologie de l’histoire permet aux élèves

de repérer tous les personnages. Au fur et à mesure que ces derniers
sont identifiés, les élèves vont les lire au tableau en expliquant : « J’ai
reconnu “chat”, c’est comme “CHArlotte” » ; « J’ai reconnu “souris”,
on l’avait déjà dans l’histoire de Mandarine » ; « “Chien”, ça commence
par “ch”, comme “CHat” » ; « C’est “grand-mère” parce que je sais que
l’enfant est sur la grand-mère et parce que c’est en deux mots ! »
• Les élèves relisent tout le texte sans difficulté.
• Au cours de la lecture, les élèves confirment leurs hypothèses. Un élève

va montrer le pronom relatif « qui » : « Là, le mot “qui” est écrit trois
fois. » Un autre dit : « “douillet”, ça commence par un “d” comme
“dormir” ! » Un élève déchiffreur déclare : « J’ai reconnu “assoupi” parce
que ça commence par “ass” ; un “o” et un “u”, ça se prononce “ou” ;
ça fait “assou” ; et un “p” et un “i”, ça fait “as-sou-pi” ! »
Remarque :
À la suite de cette séance, l’enseignant pourra constituer un dictionnaire
mural présentant les protagonistes de l’histoire. De grande dimension,
affiché sur le mur, ce dictionnaire sera visible de tous et servira de réfé-
rent pour les activités de lecture à venir. Un exemple de dictionnaire pourra
être photocopié et distribué à chaque élève, qui le rangera dans son
tiroir et pourra le consulter à tout moment.
Fiche no 2 : L’ordre chronologique du texte (voir p. 118)
Séance 2 : « Tout le monde se réveille

dans la maison à dormir debout »
Matériel : – 6 bandes sur lesquelles sont reproduites des phrases en gros

caractères ;
– les illustrations des 6 personnages de l’histoire : la grand-
mère, l’enfant, le chien, le chat, la souris et la mouche.
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Consigne : Reconstituer la chronologie de l’histoire en plaçant les illus-

trations dans l’ordre.
Identifier la phrase et la faire correspondre à l’illustration qui convient.
Bandes :
La souris fait peur au chat. Le chien tombe sur l’enfant.
La grand-mère casse le lit. La mouche pique la souris.
Le chat griffe le chien. L’enfant fait sursauter la grand-mère.
Démarche :
• Mélangées, les illustrations et les bandes sont posées à l’endroit sur le
tapis. Les élèves doivent retrouver l’ordre dans lequel les différents person-
nages se réveillent. Un élève explique : «C’est la mouche qui se réveille
en premier ! Elle pique la souris !» Un autre identifie la phrase corres-
pondante et va la lire : «La mouche pique la souris !» Il associe l’image
de la mouche à cette phrase.
• L’enseignant demande : «Qu’arrive-t-il ensuite ?» Une élève explique :

«C’est la souris qui fait peur au chat !» Repérant le mot «chat» sur une
bande, un élève se précipite pour désigner la bande « Le chat griffe le
chien ! ». Ses camarades s’empressent de rectifier son erreur : « Non !
C’est “Le chat griffe le chien !” » Une élève explique : « C’est pas écrit
“souris” en premier ; c’est écrit le chat en premier, et, à la fin, j’ai reconnu
“chien” !» Un élève identifie la phrase «La souris fait peur au chat.» Cette
bande est placée au-dessous de la première, puis associée à l’image de la
souris. Ainsi de suite.
Fiche no 3 : La chronologie de l’histoire (voir p. 119)
Séquence 3
Jeux de lecture
Objectif : – favoriser la mémorisation de mots-clés ou de groupes de
mots par des activités diversifiées et répétitives.
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Séance 1 : Le puzzle de la maison à dormir debout

Objectif : – se constituer un « capital mots » par une activité ludique
et répétitive.
Matériel : – 4 « planches puzzle » sur lesquelles est reproduit un lit (voir
fiche n° 2, p. 118) ;
– 24 étiquettes représentant quatre fois les 6 personnages :
la grand-mère, l’enfant, le chien, le chat, la souris,
la mouche (voir fiche n° 2, p. 118) ;
– une roue divisée en 6 cases : dans chaque case, est écrit le
nom d’un personnage (ou le groupe de mots correspondant) ;
une flèche mobile est fixée au milieu de la roue.
Consigne : Reconstituer le puzzle de la maison à dormir debout.
• Le jeu se joue à quatre. Chaque joueur a une « planche puzzle » repré-
sentant un lit. Au milieu de la table sont disposées la roue et les étiquettes
représentant les personnages. À tour de rôle, chaque joueur fait tourner
la flèche. Il lit le groupe de mots écrit dans la case sur laquelle la flèche
s’est arrêtée, ramasse l’étiquette correspondante et la pose sur son puzzle.
• Ainsi, si la flèche s’arrête sur « Un enfant qui rêve », le joueur lit le
groupe de mots, ramasse l’étiquette qui représente l’enfant, et la dispose
sur son puzzle. Si au deuxième tour, le même joueur tombe une nouvelle
fois sur « Un enfant qui rêve », il passe son tour. Si, au tour suivant, la
flèche désigne « Une souris ensommeillée », il place l’étiquette de la souris
à l’emplacement qui convient sur son puzzle. Le premier à avoir complété
son puzzle avec l’ensemble des personnages a gagné.
Remarque :
Pour simplifier le jeu, il est possible d’associer, sur la roue, groupes de mots
et dessins ou de ne mettre que des dessins.
Fiche no 4 : Associer une phrase à une image

(voir p. 120)
Séance 2 : Jeux avec les phrases

Objectifs : – augmenter son « capital mots » ;
– découvrir différentes structures de phrase ;
– identifier les mots malgré leur changement de place dans
une phrase.
113
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Qu’y a-t-il dans la maison à dormir debout ?

Consigne : Identifier les groupes de mots et compléter le texte ci-
dessous.
Texte à compléter :
Une mouche .................. assoupi
sur une souris ....................... douillet qui rêve
sur un chat ............................
sur un chien ....................... bien réveillée qui ronfle
sur un enfant .....................
sur une grand-mère................. ensommeillée qui fait la sieste
sur un lit .......................
dans la maison à dormir debout
Variante :
Faire la même activité avec les mots souris, enfant, mouche, chat, chien,
grand-mère et lit.
Où sont les personnages ?

Consigne : Compléter le texte ci-dessous avec les mots qui conviennent.
Texte à compléter :
La mouche est sur ................ la mouche
L’enfant est sur ........................ le chien
Le chat est sur ...................... la grand-mère
La grand-mère est sur .................... le chat
Le chien est sur ...................... la souris
La souris est sur ......................... l’enfant
le lit

Fiche no 6 : Reconstituer le texte (voir p. 122)
114
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Séquence 4
Lecture découverte (2)
Objectifs : – prendre conscience que l’ordre des mots peut être changé
dans une phrase ou un texte ;
– comprendre qu’en changeant l’ordre des mots, le sens de
la phrase peut changer ;
– être capable d’identifier des mots bien que leur emplace-
ment ait été changé dans le texte.
Matériel : – un lit dessiné au tableau ;
– 6 étiquettes représentant les personnages ;
– un texte à décoder.
Consigne : Lire les phrases suivantes et disposer les personnages dans

le lit selon les consignes données par le texte.
Texte proposé :
Qu’y a-t-il dans la maison à dormir debout ?
Une grand-mère bien réveillée

sur un chat qui ronfle
sur une souris qui rêve
sur un enfant assoupi
sur une mouche ensommeillée
sur un chien qui fait la sieste
sur un lit douillet
Remarques :
– Ici, la connaissance de l’histoire ne permet plus d’anticiper la lecture du
texte : les personnages ne sont pas disposés selon l’ordre chronologique
de l’histoire ; les groupes de mots caractérisant chaque personnage ne
correspondent plus à ce que l’on connaît de l’histoire : ce n’est pas la
grand-mère qui ronfle, mais le chat, etc.
– Grâce aux nombreux jeux de lecture, les élèves ont cependant acquis
un « capital mots » important, qui va les aider dans cette activité.
Chacun apporte « son savoir », et l’interaction entre les élèves facilite le
décodage du texte si bien que les élèves parviennent à lire le texte dans
son entier sans l’aide de l’enseignant.
115
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– Ils fixent les images des personnages sur le lit au fur et à mesure de
leur lecture, et ce « charivari » amuse beaucoup les élèves : « Oh là,
là ! La mouche, elle va être écrasée par l’enfant ! » ; « La souris va se
faire complètement écrabouiller par la grand-mère et le chat ! » ; « C’est
le chat qui ronfle maintenant, c’est plus la grand-mère ! »
Variante :
Une souris ensommeillée
sur une mouche bien réveillée
sur un lit douillet
Remarques :
– Dans cet exemple, les groupes de mots sont ceux de l’histoire, mais
disposés différemment, ce qui change également l’emplacement des
personnages dans le lit.
– Cette activité est très efficace pour permettre à l’enseignant d’évaluer
les acquis des élèves. Le « décodage » de ce texte ne laisse aucune part
au hasard et ne permet pas à l’élève de deviner les phrases grâce à sa
connaissance de l’histoire.
Fiche no 7 : « Cette maison est sens dessus dessous ! »

Consigne :
Lire les groupes de mots.
Découper et coller les personnages dans l’ordre indiqué par le texte.
Remarque :
Reprendre la fiche n° 2 et remplacer le texte par celui-ci :
Une souris ensommeillée

sur une mouche bien réveillée
sur un lit douillet
116
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Fiche no 1
Le dictionnaire
la mouche la souris
$la mouche $la $souris
le chat le chien
$le $chat $le $chien
l’enfant la grand-mère
$l’$enfant $la $grand-mère
117
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L’ordre chronologique du texte

Lis le texte et colle chaque personnage sur le lit en suivant l’ordre indiqué
dans l’histoire.
Une mouche bien réveillée

sur une souris ensommeillée
sur un lit douillet
✁
118
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Fiche no 3
La chronologie de l’histoire
Pour retrouver la chronologie de l’histoire, identifie les phrases, découpe
les illustrations et colle-les à côté de la phrase qui leur correspond.
La mouche pique la souris.
La souris fait peur au chat.
Le chat griffe le chien.
Le chien tombe sur l’enfant.
L’enfant fait sursauter la grand-mère.
La grand-mère casse le lit.
✁
119
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Associer une phrase à une image

Colle-les sous les dessins correspondants.
✁
une grand-mère un chat un enfant
qui ronfle qui fait la sieste qui rêve
une souris une mouche

un chien assoupi
ensommeillée bien réveillée
120
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Fiche no 5
Écriture
Complète les phrases avec les termes de position qui conviennent.
$sur $sou∑ $entre $dan∑
La $souri∑ est .................................... le chat.
L’$enfant $est .................................... $le $chien.
La $grand-mère $est ..................... $le $lit.
Le $chat $est ........................................ $la $souri∑.
L’$enfant $est .................................... $le chien $et $la $grand—mère.
Le $lit $est ............................................ $la $maison.

Le $chat $est ........................................ $le $chien $et $la $souri∑.

121
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Reconstituer le texte
Regarde bien l’illustration.
Identifie les groupes de mots.
Découpe-les et replace-les dans l’ordre chronologique de l’histoire.
Et sur cette souris

il y a une mouche.....
Est-ce possible ?

✁
Une mouche bien réveillée sur un chien assoupi
sur un lit douillet sur une souris ensommeillée

sur une grand-mère qui ronfle sur un chat qui fait la sieste
122
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Chapitre 8
© Mijade, 1997-1999
Résumé : C’est l’heure du bain ! Mais Petit Tigre s’enfuit dans
la brousse pour trouver un compagnon de jeu. Toutes les
mamans de ses amis tentent de lui faire prendre son bain ! En
vain… Mais quel est ce reflet tout sale que Petit Tigre voit dans
la rivière ?
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Séquence 1
– être capable de s’exprimer par des phrases simples et
correctes.
• L’enseignant lit l’histoire aux élèves en leur montrant les illustrations
au fur et à mesure. À la fin de la narration, poser des questions de manière
à vérifier la compréhension du récit : « Pourquoi Petit Tigre ne veut-il pas
prendre son bain ? » ; « Qui sont les amis de Petit Tigre ? » ; « Quelle
est la différence entre Petit Tigre et ses amis ? » ; « Pourquoi Petit Tigre
finit-il par accepter de se laver ? », etc. En faisant référence au vécu des
élèves, leur demander également : « Et vous, est-ce que vous aimez
prendre votre bain ? » ; « Pourquoi oui ? Pourquoi non ? » Laisser les
élèves faire part de leurs impressions et de leurs expériences.
Séquence 2
Jeux de lecture
Objectifs : – identifier et mémoriser des mots ;
– être capable d’expliquer ses stratégies de lecture : confirmer
l’identité d’un mot par comparaison avec un autre mot (C’est
pareil que… ; ça commence comme… ; ça ressemble à…)
ou par le déchiffrage partiel.
Séance 1 : Reconstitution du titre

Matériel : – 7 étiquettes avec les mots du titre.
Consigne : Reconstituer le titre.
Déroulement :
• Mélangées, les étiquettes sont affichées au tableau. Les élèves sont
assis sur les bancs en face du tableau.
124
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Je ne veux pas prendre mon bain !
• À tour de rôle, les élèves désignés par l’enseignant vont lire un mot ;
ils expliquent les indices qui leur ont permis de l’identifier. Plusieurs élèves
identifient le pronom bien connu « je » : « Parce que un “j” et un “e”,
ça fait “je”. » Un élève précise : « C’est le premier mot parce qu’il y a une
majuscule ! » Le petit mot « ne » est facilement reconnu : « parce que
un “n” et un “e”, ça fait “ne”. » Un autre repère le verbe « veux » : « Je
l’ai reconnu parce que ça commence par un “v” ! » Un autre encore iden-
tifie « pas » : « Parce que ça commence comme “papa”. » Etc. Au fur
et à mesure, les étiquettes sont placées dans l’ordre de façon à reconsti-
tuer la phrase.
Fiche no 1 : Le titre de l’album (voir p. 135)
Séance 2 : Rechercher des indices dans un album

Objectifs : – savoir se repérer dans un livre ;
– être capable de rechercher une information ou un indice
dans un livre.
Matériel : – un album individuel pour chaque élève.
Consigne : Compter le nombre de fois où « Petit Tigre » est écrit.

Rechercher l’illustration de Maman Tigre et Petit Tigre et identifier, dans
le texte correspondant, les groupes de mots « Maman Tigre » et « Petit
Tigre ».
Rechercher l’illustration représentant Petit Éléphant et identifier, dans le
texte correspondant, les groupes de mots « Petit Éléphant » et « Papa
Éléphant ».
Rechercher l’illustration représentant Petit Singe et identifier, dans le texte
correspondant, les groupes de mots « Maman Singe » et « Petit Singe ».
Séance 3 : Comparer les titres des albums

de Petit Tigre
Objectifs : – être capable d’établir des comparaisons entre des groupes
de mots (analogies ; différences) ;
– être capable d’expliquer par quelle stratégie on a reconnu
un mot.
Matériel : – 4 bandes sur lesquelles sont écrits ou photocopiés les titres

des albums de Petit Tigre.
125
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Titres :
Je ne veux pas prendre mon bain ! Attends-moi, Petit Tigre !
Je ne veux pas de petite sœur ! Je ne veux pas aller au lit !
Consigne : Retrouver le titre qui correspond aux albums de Petit

Tigre.
Remarque :
Les élèves qui connaissent bien ces albums auront mémorisé ces titres
oralement. Il s’agit ici d’identifier ces mêmes titres à l’écrit.
Démarche :
• Les quatre titres sont affichés au tableau. Assis face à celui-ci, les élèves
identifient aussitôt « Attends-moi, Petit Tigre ! », seul titre où apparaît
le nom bien connu du héros de l’histoire.
• Les élèves identifient la phrase commune aux trois titres : « Je ne veux

pas ». Les titres sont différenciés grâce au repérage des mots-clés que
sont : bain ; petite sœur ; lit. Le mot « bain » est identifié « parce que
ça commence par un “b” » ; « lit » par le déchiffrage total. Ainsi, un
élève déchiffreur explique, en montrant le mot au tableau : « J’ai reconnu
que c’est “lit” parce que un “l” et un “i”, ça fait “li”, et le “t” à la fin, il
ne se prononce pas : on ne dit pas “lite” ! » Le groupe de mots « petite
sœur » est deviné parce qu’il commence par « petite ». Une élève
explique : « C’est comme “Petit Tigre” sauf qu’il y a un “e” parce que
sa sœur, c’est une fille ! »
Variante :
Faire la même activité mais en présentant aux élèves des photocopies de
quatre albums de Petit Tigre – Je ne veux pas prendre mon bain ! ;
Attends-moi, Petit Tigre ! ; Je ne veux pas de petit frère ! ; Je ne veux
pas aller au lit ! – dont on aura évidé les titres. L’activité consistera à poser
sur chaque couverture la bonne étiquette-titre.
Séance 4 : Constitution du dictionnaire

– identifier et mémoriser des mots-clés ;
– s’entraîner au déchiffrage partiel.
126
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Matériel : – les étiquettes-mots de différents personnages de l’album :

Maman Tigre, Petit Tigre, Petit Singe, Petit Ours, Petit Éléphant,
Petit Rhinocéros, le Paon, Petit Léopard.
– un tableau avec les 8 images de ces animaux et 8 cases pour
faire correspondre le nom (éventuellement préparé par l’ATSEM).
Consigne : Identifier les mots et placer le nom de chaque animal sous

l’image de celui-ci.
Démarche : voir p. 12-13.

Séance 5 : Les personnages de l’histoire

Objectifs : – se repérer dans un livre ;
– retrouver un mot dans un texte.
Matériel : – un album « Je ne veux pas prendre mon bain ! » pour

chaque élève ;
– les groupes de mots ci-dessous, écrits en gros caractères au
tableau.
Groupes de mots :
Maman Tigre Papa Tigre Petit Tigre
Maman Singe Papa Singe Petit Singe
Maman Ours Papa Ours Petit Ours
Maman Éléphant Papa Éléphant Petit Éléphant
Maman Rhinocéros Papa Rhinocéros Petit Rhinocéros
Maman Léopard Papa Léopard Petit Léopard
Consigne : Identifier les mots écrits sur le tableau et rechercher ces

mots dans son petit livre individuel.
Entourer tous les noms des personnages retrouvés dans son album.
127
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Démarche :
• Les élèves sont assis sur les bancs face au tableau avec leur petit livre à
la main. Ils doivent répondre à la question suivante : « Quels sont les
animaux que tu reconnais dans ton livre ? » Lire les groupes de mots et
rechercher dans l’album les animaux que ceux-ci désignent.
• Demander aux élèves d’aller, au fur et à mesure, entourer au tableau,

les noms des personnages qu’ils ont trouvés dans leur livre.
Séquence 3
Lecture découverte
Objectifs : – repérer des indices dans un texte ;
– mettre en relation des mots, des phrases de façon à
construire du sens ;
– comprendre le sens de certains signes (majuscules, ponc-
tuation, etc.) ;
– être capable d’expliquer ses stratégies de lecture : confirmer
l’identité d’un mot par comparaison avec un autre mot (C’est
pareil que… ; ça ressemble à… ; ça commence comme…)
ou par le déchiffrage partiel.
Séance 1 : Comparer plusieurs textes

Objectifs : – identifier des textes par repérage de mots connus ;
– repérer des analogies et des différences entre des textes.
Matériel : – 4 textes tirés de l’album ;

– 4 illustrations de l’album.
Textes :
Maman Singe appela : Papa Ours grogna :
« Petit Singe, au bain ! « Petit Ours, au bain !
Et toi aussi, Petit Tigre ! » Et toi aussi, Petit Tigre ! »
« Je ne veux pas prendre mon bain ! » « Je ne veux pas prendre mon bain ! »
s’écria Petit Tigre. dit Petit Tigre.
128
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Papa Eléphant barrit : Maman Rhinocéros gronda :

« Petit Eléphant, au bain ! « Petit Rhinocéros, au bain !
Et toi aussi, Petit Tigre ! » Et toi aussi Petit Tigre ! »
« Je ne veux pas prendre mon bain ! » « Je ne veux pas prendre mon bain ! »
répondit Petit Tigre. fit Petit Tigre.
Illustrations :
Consigne : Identifier et comparer ces textes.

Associer chaque texte à l’illustration qui lui correspond.
Démarche :
• Les textes sont affichés ou écrits en gros caractères au tableau.
Mélangées, les illustrations sont fixées au tableau avec de la pâte à fixe.
Les élèves sont assis sur les bancs, face au tableau.
• Les élèves identifient les mots ou les groupes de mots connus tels que :
Petit Tigre, Maman Singe, Papa Ours, Petit Singe, Petit Ours, etc. Ils vont
les désigner et les lire au tableau.
• Un élève explique : « C’est l’histoire de Petit Tigre, quand il va voir

Petit singe, Petit ours, Petit éléphant… » Un autre a repéré les guille-
mets : « Ça veut dire que quelqu’un parle. » Les élèves identifient la
phrase entière (déjà étudiée précédemment) : « “Je ne veux pas prendre
mon bain !” : c’est pareil que le titre ! C’est Petit Tigre qui parle. » Par
déduction, l’un d’eux a deviné toute la phrase, et va la relire au tableau :
« Je ne veux pas prendre mon bain ! dit Petit Tigre. »
129
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• L’enseignant demande : « Qui voit une autre phrase dans laquelle quel-
qu’un parle ? » Les élèves vont montrer les phrases entre guillemets. Un
élève déclare : « Moi, je sais ! » et il va lire : « Maman Singe dit : “Petit
Singe, au bain !” » Par référence à l’histoire mémorisée, il devine la suite :
« Et toi aussi, Petit Tigre ! » Il confirme lui-même son hypothèse en
montrant « Petit Tigre ». L’enseignant le reprend en corrigeant les mots
inexacts et en pointant chaque mot au cours de la relecture : « Maman
Singe appela : “Petit Singe, au bain !” »
• Les élèves ont repéré les groupes de mots qui ont la même structure, et
vont les lire au tableau sans difficulté : « Petit Singe, au bain ! Et toi aussi,
Petit Tigre ! » ; « Petit Ours, au bain ! Et toi aussi, Petit Tigre ! » ; etc.
Ils remarquent les mots qui sont différents dans les textes : « Là, c’est
pas pareil / … (appela, grogna, barrit, gronda, s’écria, répondit, dit, fit.) »
Remarque :
Selon le niveau des élèves, certains mots seront donnés par l’enseignant
lors de la relecture. D’autres seront suggérés par des questions telles que :
« Comment décrit-on le cri de l’éléphant ? Que dit-on qu’il fait ? » Une
élève répond : « Ah ! Je sais, c’est : “Papa Eléphant barrit” Je le recon-
nais parce que ça commence par un “b” et un “a” ; ça fait “ba”. » Etc.
Fiche no 3 : Le nom des personnages (voir p. 137)
Fiche no 4 : Qui parle ? (voir p. 138)
Séance 2 : Comparaison entre les phrases

Objectif : – comprendre la structure affirmation/négation.
Matériel : – 5 bandes sur lesquelles sont reproduites des phrases en gros

caractères ;
– 5 illustrations de l’album.
Phrases :
Petit Singe veut prendre son bain. Petit Eléphant veut prendre
son bain.
Petit Rhinocéros veut prendre son bain.
Petit Tigre ne veut pas prendre
Petit Ours veut prendre son bain. son bain.
130
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Illustrations :
Consigne : Lire les phrases et faire correspondre chacune d’elles à

une illustration.
Démarche :
• Les bandes sont affichées au tableau. Mélangées, les illustrations sont
fixées sur celui-ci avec de la pâte à fixe. Les élèves sont assis sur les bancs,
en face du tableau. Ils identifient les phrases, puis les mettent en rela-
tion avec les illustrations correspondantes.
Fiche no 5 : Phrase négative/phrase affirmative

(voir p. 139)
Séance 3 : Étude de phrases-clés

Objectifs : – mémoriser des phrases-clés ;
– comprendre des mots nouveaux en se servant des connais-
sances que l’on a sur l’histoire ;
– comprendre le rapport langage oral/langage écrit.
Matériel : – une photocopie agrandie (au format A3) de Petit Tigre

(voir p. suivante) ;
– 4 bandes sur lesquelles sont écrites les phrases ci-dessous.
Phrases :
une queue hérissée de graminées un pelage maculé de boue
un museau taché de rouge quatre pattes poussiéreuses
Consigne : Faire correspondre chaque phrase à une partie du corps

de Petit Tigre.
131
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Démarche :
• Afficher la photocopie agrandie de Petit Tigre au tableau. Mélangées,
les bandes sont posées à l’endroit sur le tapis. Les élèves sont assis sur les
bancs, face au tableau.
• Poser la question suivante : « Quelles sont les parties de son corps que
Petit Tigre a salies ? » Les élèves répondent : « Il a sali ses pattes » ; « Il
a le museau tout rouge parce qu’il a mangé des baies avec Petit Ours » ;
« Il est plein de boue ! » ; « Il a la “queue hérissée de graminées” ».
• Cette dernière phrase a été mémorisée par plusieurs élèves parce qu’elle
leur a été expliquée au cours de la narration de l’histoire. Le groupe de
mots « queue hérissée de graminées » est rapidement identifié : « Parce
que “hérissée”, ça commence par un “h” et un “e” comme “HÉrisson” !
Et “graminées”, ça commence par un “g”. » Plusieurs élèves repèrent
« quatre » (mot répertorié dans le lexique des nombres). Le mot
« pattes » est deviné par déduction (Petit Tigre a quatre pattes !) et
confirmé parce que « ça commence comme “papa” ! » L’enseignant
demande : « Comment sont ses pattes ? » Un élève répond : « Pleines
de poussière ! » Un autre, se référant à l’histoire mémorisée, va lire en
montrant les mots au tableau : « “Quatre pattes poussiéreuses” : J’ai
reconnu “POUssiéreuses” parce qu’il y a un “p” et un “ou” : ça fait “pou”,
comme “POUlette” ! »
• Un élève identifie le mot « boue » de la même manière. L’enseignant
demande : « Où sont écrits les mots “museau” et “pelage” ? » Dits à
l’oral, ces mots sont plus facilement repérés par les élèves. Un déchif-
frage partiel les aide également : « Un “m” et un “u”, ça fait “mu” ;
donc “museau”. » Etc.
• Les groupes de mots sont relus et associés à chaque partie du corps de
Petit Tigre. Ce tableau restera affiché au mur et servira de référent pour
les activités suivantes.
Situation finale :
une queue hérissée de graminées un pelage maculé de boue
quatre pattes poussiéreuses un museau taché de rouge
132
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Séance 4 : Comparaison entre quatre textes

Objectifs : – rechercher des analogies et des différences dans des textes ;
– prélever des indices tels que des mots connus ou des phrases-
clés ;
– développer un comportement de lecteur (émettre des hypo-
thèses, les vérifier, les rectifier, etc.).
Matériel : – 4 textes affichés au tableau ;

– 4 illustrations du livre avec les phrases-clés.
Textes :
Maman Singe Papa Ours eut à peine
eut à peine le temps de voir passer le temps de voir passer
quatre pattes poussiéreuses : un museau taché de rouge :
Petit Tigre avait filé. Petit Tigre avait détalé.
Papa Éléphant eut à peine le temps Maman Rhinocéros eut à peine

de voir passer le temps de voir passer
un pelage maculé de boue : une queue hérissée de graminées:
Petit Tigre avait décampé. Petit Tigre était parti au galop.
Les illustrations sont identiques à celles de la p. 129.
Consigne : Identifier les textes et faire correspondre chacun d’entre

eux à l’illustration qui convient.
Démarche :
• Les textes sont affichés au tableau. Mélangées, les illustrations sont fixées
sur celui-ci avec de la pâte à fixe. Les élèves sont assis sur les bancs, face
au tableau. Au début, on peut placer les illustrations sur le tableau à
l’envers de façon à ce que les élèves concentrent leur attention sur les
textes et non sur les images.
• Plusieurs élèves identifient le groupe de mots « Petit Tigre ». L’un d’entre
eux va le montrer au tableau. On constate : « Ça parle de Petit Tigre ! »
Les élèves reconnaissent également le nom des personnages, qu’ils vont
lire et désigner dans les textes : « Maman Singe » ; « Papa Ours » ;
« Papa Éléphant » et « Maman Rhinocéros ». On suppose : « C’est quand
Petit Tigre va chez ses amis ! »
133
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• Les élèves repèrent également les phrases-clés étudiées précédemment.

Ils en déduisent : « C’est quand Petit Tigre se sauve parce qu’il ne veut
pas prendre son bain ! » Un élève va montrer la phrase « eut à peine le
temps de voir passer » (sans pouvoir la lire) dans les quatre textes : « Là,
c’est chaque fois pareil ! »
• Pour relancer l’intérêt, l’enseignant lit le début : « Maman Singe eut à
peine le temps de voir passer… » Les élèves continuent spontanément :
« … quatre pattes poussiéreuses… » Un élève déchiffre le verbe « file »
et lit : « Petit Tigre a filé ! » L’enseignant relit en corrigeant : « Petit
Tigre avait filé ! » En relisant les quatre textes, on s’aperçoit que la
dernière phrase change à chaque fois. L’enseignant demande :
« Comment peut-on dire autrement la phrase “Petit Tigre avait filé !” ? »
Les élèves donnent plusieurs réponses : « Il s’est sauvé ; il est parti ; il
s’enfuit. » Puis, en se remémorant l’histoire : « Petit Tigre a décampé ;
il est parti au galop ! »
• La mise en relation entre les mots oralisés et les mots écrits favorise l’iden-
tification de ces mots : « détalé » et « décampé » « parce que ça
commence par un “d” » ; « galop » « parce que ça commence comme
“galette” », etc.
Fiche no 6 : Comme il est sale, Petit Tigre !

(voir p. 140)
134
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Fiche no 1
Le titre de l’album
Découpe les étiquettes et colle-les de manière à reconstituer le titre de l’album.
✁
mon ne pas bain !
Je prendre veux
135
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Fiche no 2
Le dictionnaire
Maman Tigre Petit Tigre Papa Tigre

Maman Tigre Petit Tigre Papa Tigre
Petit Singe Petit Ours Petit Éléphant

Petit Singe Petit Our∑ Petit Éléphant
Petit Rhinocéros Petit Léopard le paon

Petit Rhinocéro∑ Petit Léopard $le $paon
136
p123p140_C08_Tigre
19/10/06
................................................................ ................................................................
11:17
Page 137
Le nom des personnages
................................................................ ................................................................
Identifie les personnages et écris leur nom sous chaque image.
Petit Tigre Papa Our∑

Petit Léopard Petit Éléphant
137
Fiche no 3
p123p140_C08_Tigre 19/10/06 11:17 Page 138

Fiche no 4
Qui parle ?
Lis les textes, découpe et colle chaque texte dans la bulle qui convient.
✁
Petit Tigre, tu as besoin Petit Ours, au bain ! Je ne veux pas prendre

d’un bon bain ! et toi aussi, Petit Tigre ! mon bain !
Je ne veux pas prendre Je ne veux pas prendre Petit Singe, au bain !

mon bain ! mon bain ! et toi aussi, Petit Tigre !
138
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Fiche no 5
Phrase négative/phrase affirmative
Lis et découpe les étiquettes en bas de la feuille.
Complète les phrases en collant le groupe verbal qui convient.
Petit Tigre son bain !
Petit Singe son bain !
Petit Ours son bain !
Petit Éléphant son bain !
Petit Rhinocéros son bain !

✁
veut prendre ne veut pas prendre veut prendre veut prendre
veut prendre ne veut pas prendre veut prendre veut prendre
139
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Fiche no 6
Comme il est sale, Petit Tigre !
Lis et découpe les groupes de mots.
Colle-les de manière à désigner les parties du corps de Petit Tigre qui sont sales.
✁
une queue hérissée de graminée quatre pattes poussiéreuses
un pelage maculé de boue un museau taché de rouge
140
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Chapitre 9
© Mijade, 1998
Résumé : En rentrant chez lui, Souriceau semble poursuivi par
la malchance : il tombe dans un trou, il s’assoit sur un chardon,
il tombe à l’eau. En réalité, ces incidents lui ont permis
d’échapper à des dangers personnalisés par un chat, un serpent,
un épervier, etc. Ça aurait pu être pire et tous les malheurs
sont relatifs…
Séquence 1
– commenter une illustration, y rechercher du sens ;
– être capable d’émettre des hypothèses ;
– savoir rapporter un récit et formuler logiquement ses
propos.

• Raconter l’histoire en associant les élèves au récit et en montrant progres-
sivement les illustrations. Laisser les élèves donner leur avis ou émettre
des hypothèses sur la suite de l’histoire en leur demandant : « […] et
devinez ce qui arriva ? » « Le chat va peut-être l’attraper ! » ; « L’aigle
va le manger ! » Rectifier : « Ce n’est pas un aigle, mais un épervier ! »
Continuer : « Mais ça aurait pu être bien pire ! » « Le chat aurait pu le
dévorer ! » ; « L’épervier aurait pu l’attraper avec ses “griffes” » Etc.
• Faire remarquer aux élèves que « ce qui aurait pu arriver » n’est pas
précisé par le texte mais que seules les illustrations le suggèrent.
Séance 2 : Langage
• Avec le support des illustrations, les élèves reprennent le récit de
Souriceau. Pour les guider, poser des questions : « D’où vient
Souriceau ? » « Il était chez son cousin. » « Que lui est-il arrivé en
rentrant chez lui ? » « Il est tombé dans les ronces » ; « Il est tombé
dans un trou ! » ; « Il s’est assis sur un chardon » ; « Il est tombé dans
l’eau » ; « Il a glissé sur une feuille ».
• Continuer : « Mais ça aurait pu être pire ! Pourquoi peut-on dire que

Souriceau a eu de la chance ? » Laisser les élèves émettre des hypo-
thèses sur ce qui aurait pu arriver à Souriceau. Leur donner comme
consigne de formuler les phrases selon une structure imposée commen-
çant par : « Si Souriceau… » ou « Si Souriceau n’avait pas… ». Par
exemple : « Si souriceau n’était pas tombé dans les ronces, le chat aurait
pu le dévorer ! »
142
Ça aurait pu être pire
Séance 3 : Prélever des indices dans un livre

Objectif : – être capable de se repérer dans un livre et de repérer des
indices dans celui-ci.
Matériel : – un album par élève.
Consigne : Rechercher différents indices dans son album individuel.
Déroulement :
• L’enseignant nomme des éléments ou des particularités du livre. Les
élèves doivent les rechercher dans leur album. Par exemple, sur la couver-
ture : le titre, l’auteur, l’éditeur ; dans le livre : les phrases identiques (il
s’agit alors de repérer combien de fois la phrase est reproduite), les onoma-
topées, etc.
• Les onomatopées traduisent de manière sonore les différentes mésa-

ventures de Souriceau. L’enseignant les lit à haute voix ; les élèves n’ont
pas de difficulté à les repérer du fait de leur graphie particulière. Les hypo-
thèses sont confirmées par la mise en relation avec l’illustration.
Fiche no 1 : Les mauvaises rencontres de Souriceau

(voir p. 150)
Fiche no 2 : La chronologie des aventures de Souriceau

(voir p. 151)
Séquence 2
Lecture découverte
Objectifs : – prélever des indices dans des illustrations et dans un texte ;
– comprendre les mots non connus en se servant des connais-
sances que l’on a de l’histoire et en se référant aux illustrations ;
mot (C’est pareil que… ; ça ressemble à… ; ça commence
comme…) ;
– s’initier au déchiffrage partiel ou total ;
– développer un comportement de lecteur : émettre des hypo-
thèses, les vérifier, les rectifier.
143
Séance 1 : Associer un texte à une illustration

Matériel : – 6 textes tirés de l’album ;
– les 6 illustrations de l’album représentant les mésaventures
de Souriceau (la partie contenant le texte étant évidée).
Textes :
Oooups ! Boum !
Il perdit l’équilibre Il disparut brusquement
et tomba de tout son long. au fond d’un trou.
Plouf ! Zouiiip !
Il tomba à l’eau. Il fit un faux pas
et glissa jusqu’en bas.
Aaah !
Il fit un bond prodigieux : Clac !
il s’était assis sur un chardon.
Exemples d’illustrations :
Consigne : Identifier les textes, et associer chacun d’eux à l’illustra-

tion qui convient.
Démarche :
• Les textes (photocopiés et agrandis) sont présentés au tableau. Les
illustrations, également photocopiées, sont affichées au tableau avec de
la pâte à fixe. Les élèves sont assis sur les bancs, en face du tableau.
• Dans un premier temps, les élèves décrivent les illustrations et vont les
montrer au tableau : « Là, c’est quand Souriceau tombe dans les
épines… » ; « Là, c’est quand l’épervier veut l’attraper et qu’il tombe dans
un trou ! »
144
• Ils se reportent ensuite aux textes. Une élève repère le mot « Plouf ! » :
« Là, c’est quand il tombe dans l’eau et que le brochet n’a pas pu l’at-
traper ! » Un autre se précipite au tableau pour lire : « Je sais ce qui
est écrit : “plouf ! Il tombe dans l’eau ! “ » L’enseignant pose alors la
question suivante : « Où vois-tu le mot “dans“ ? » Les élèves corrigent :
« Il tombe à l’eau ! » L’enseignant relit en montrant le a à la fin de
« tomba ». Un élève repère le verbe « tomba » dans le premier texte :
« Là, c’est quand il tombe dans un trou ! » Cette hypothèse est inexacte.
• Pour amener les élèves à rectifier cette erreur, l’enseignant demande :

« Quel est le bruit que Souriceau fait quand il tombe dans un trou ? »
« Ça fait “Boum” ! » « Qui voit où est écrit “Boum !” ? » Plusieurs élèves
repèrent l’onomatopée : « C’est celui-là, le texte où il tombe dans un trou.
J’ai reconnu le mot “trou”, comme dans La chenille qui fait des trous. »
• Les bruitages ont été mémorisés et imités au cours de la narration de

l’histoire ; les élèves identifient sans difficulté toutes les onomatopées
grâce à leur graphie très particulière. L’un d’eux va lire : « Clac ! » et
repérer le passage : « C’est à la fin quand le chat se coince le nez dans
le piège à souris ! » L’élève qui lit « Aaah ! » reconnaît la mésaventure
de Souriceau : « C’est quand il s’est piqué avec les épines ! »
• Les onomatopées permettent de donner des points de repères. Il s’agit

de s’en servir afin de rentrer plus en profondeur dans le texte. Suite à la
dernière réplique, l’enseignant demande à l’élève de préciser : « Quelles
épines ? » « Les épines du chardon. » « Qu’est-ce que Souriceau a
fait ? » « Il s’est assis dessus ! » Un élève a repéré le mot « chardon » :
« J’ai reconnu “chardon” parce que ça commence comme “chat”. » Une
autre identifie toute la phrase et va la lire au tableau : « Il s’est assis sur
un chardon ! J’ai reconnu “sur” et ça, c’est “assis” parce qu’il y a un “a”,
deux “s” et un “i” : ça fait “assis” ! » L’enseignant relit le texte et corrige
le temps employé : ce n’est pas « Il s’est assis », mais « Il s’était assis sur
un chardon. » Et ainsi de suite.
Remarque :
Même si toutes les phrases ne sont pas lues mot à mot, de nombreux
indices (onomatopées, quelques mots ou groupes de mots identifiés,
etc.) permettent aux élèves d’identifier le texte qui correspond à chaque
illustration. Les élèves iront fixer les illustrations sous les textes qui leur
correspondent. À la fin de la leçon, tous les textes seront relus avec l’aide
de l’enseignant.
145
Séance 2 : Activités
Jeu de lecture : Mémory
– établir une correspondance texte/image ;
– développer le pouvoir de mémorisation.
Matériel : – 5 étiquettes (bleues au verso) avec les illustrations des mésa-

ventures de Souriceau (la partie contenant le texte ayant
été évidée) ;
– 5 étiquettes (rouges au verso) avec les textes correspon-
dants.
Exemple d’étiquette rouge : Exemple d’étiquette bleue :
Oooups !
Il perdit l’équilibre
et tomba de tout son long.
Déroulement :
• Le jeu se joue à deux. Les dix étiquettes sont posées à l’envers sur la
table. À tour de rôle, chaque joueur retourne une étiquette bleue et
une étiquette rouge. Il lit le texte qui est écrit sur l’étiquette rouge : si
le texte ne correspond pas à l’illustration, on remet les étiquettes à l’en-
vers ; si le texte correspond à l’illustration, le joueur ramasse les deux
étiquettes et les place l’une à côté de l’autre à l’endroit. Celui qui a le
plus de paires à la fin du jeu a gagné.
Fiche no 3 : Identifier un texte grâce à des indices

(voir p. 152)
Séquence 3 : Jeux de
langage/jeux de lecture
Objectifs : – oser prendre la parole en groupe ;
– s’exprimer de manière compréhensible ;
– dicter un message à l’adulte ;
146
Séance 1 : « Mais ça aurait pu être pire ! »

Objectifs : – utilisation de la forme conditionnelle ;
– construire une phrase en respectant une structure particu-
lière (Si Souriceau n’avait pas…, le chat aurait….) ;
Matériel : – des phrases écrites en gros caractères au tableau.
Phrases :
–Si Souriceau n’avait pas perdu l’équilibre,
–Si Souriceau n’avait pas disparu au fond d’un trou,
–Si Souriceau ne s’était pas assis sur un chardon,
–Si Souriceau n’était pas tombé dans l’eau,
–Si Souriceau n’avait pas glissé sur une feuille.
Consigne : Imaginer ce qui aurait pu arriver à Souriceau.

Lire et compléter les phrases.
Démarche :
• L’enseignant lit la première partie de la phrase – « Si Souriceau n’avait
pas perdu l’équilibre… » – et demande aux élèves : « Qu’est-ce qui aurait
pu arriver ? » Les élèves émettent des hypothèses : « Le chat aurait pu
le manger ! » ; « Le chat l’aurait poursuivi ! » ; « Il aurait pu être attrapé
par le chat ! ».
• L’enseignant lit la deuxième phrase en montrant les mots : « Si Souriceau
n’avait pas disparu au fond d’un trou… » Il demande : « Qu’est-ce qui
aurait pu arriver ? » Les élèves font travailler leur imagination :
« L’épervier aurait pu lui donner des coups de bec ! » ; « L’épervier aurait
pu l’attraper avec ses griffes et le donner à manger à ses petits ! ».
• À la fin de cette activité, l’enseignant décide de ne retenir que les phrases
qui comportent le verbe « mange ». Il écrit au tableau les réponses des
élèves qu’il a sélectionnées. Les élèves relisent sans difficulté les phrases,
qui sont presque identiques. Ils vont montrer et lire au tableau « ce qui
est pareil » et « ce qui change » dans celles-ci.
Prolongement : Chercher des synonymes

Objectifs : – être capable de trouver des mots différents pour traduire
le même sens ;
– acquérir et utiliser un vocabulaire précis ;
– savoir choisir le bon terme.
147
Consigne : Remplacer le verbe « manger » par un autre verbe sans

changer le sens de la phrase.
Démarche :
• Les élèves proposent des synonymes du verbe « manger ». L’enseignant
les écrit au tableau au fur et à mesure : dévorer, croquer, gober, avaler,
digérer, grignoter, etc. Parmi ces propositions, les plus appropriées seront
sélectionnées pour les phrases définitives. On choisira ainsi le verbe qui
correspond le mieux à chaque animal. Par exemple, « avaler » pour le
serpent, « dévorer » pour le renard, etc.
Séance 2 : Jeu de lecture

Matériel : 10 bandes sur lesquelles sont écrites des propositions (condi-
tionnelles et principales) associées à des illustrations.
Exemples :
Si Souriceau le chat aurait pu le dévorer !

n’avait pas perdu l’équilibre,
Consigne : Identifier deux propositions (conditionnelles et principales)

qui se complètent de façon à reconstituer une phrase cohérente.
Remarque :
• Ce jeu peut se jouer sous deux formes : jeu collectif ou Mémory.
Jeu collectif
• Mélangées, les bandes sont posées à l’endroit sur le tapis. Les élèves sont
assis sur des bancs, autour du tapis. Les élèves qui ont identifié deux propo-
sitions complémentaires lèvent le doigt. L’élève désigné par l’enseignant va
lire et associer les deux bandes de façon à former une phrase cohérente.
Le Mémory
• Ce jeu se joue à deux. Placer les bandes avec les conditionnelles à gauche,
et les bandes avec les principales à droite.
148
• Chaque joueur retourne une étiquette de chaque colonne. Il lit les propo-
sitions. S’il peut reconstituer une phrase avec ces groupes de mots, il place
les deux étiquettes l’une à côté de l’autre et reforme ainsi la phrase. Si les
propositions ne se complètent pas, il les remet à l’envers à leur emplace-
ment. Celui qui a le plus de phrases à la fin du jeu a gagné.
Remarque :
Si les élèves sont capables de lire les propositions, on peut prévoir des
bandes sur lesquelles n’apparaissent que les phrases sans illustration.
Séquence 4
Objectifs : – vérifier la compréhension du récit ;
– être capable de décrire une image ;
– résumer une situation par une phrase simple ;
– mener à bien une description.
Matériel : – les 6 images de l’album représentant les mésaventures des
animaux qui poursuivent Souriceau.
Consigne : Expliquer en une phrase ce qui arrive aux animaux dont

les mésaventures sont suggérées par les illustrations.
Démarche :
• Photocopiées et agrandies, les illustrations sont fixées au tableau. Les
élèves sont assis sur les bancs, en face du tableau. Ils observent chaque
illustration et expliquent par une phrase simple ce qui arrive à chaque
personnage. Parmi les propositions, choisir, avec l’approbation de l’en-
seignant, la phrase qui convient le mieux. L’enseignant écrit ensuite les
phrases sous chaque illustration.
Exemples :
– Le chat tombe dans les ronces.
– L’épervier tombe assommé sur le sol.
– Le serpent se pique avec les chardons.
– Le brochet se coince un bâton dans la gueule.
– Le renard est poursuivi par les guêpes.
– Le gros matou se coince le nez dans le piège à souris.
Fiche no 4 : Ce n’est pas leur jour de chance !

(voir p. 153)
149

Fiche no 1
Les mauvaises rencontres de Souriceau
Découpe les différents animaux rencontrés par Souriceau.
Colle-les dans leur ordre d’apparition.
le gros matou
le chat
le renard
le serpent
l’épervier
le brochet
Souriceau
150

Fiche no 2
La chronologie des aventures de Souriceau
Découpe les illustrations et colle-les dans le bon ordre.
Souriceau tomba dans l’eau. Souriceau glissa sur une feuille.

✁
Souriceau s’était assis sur un chardon.

Souriceau perdit l’équilibre.

Souriceau disparut dans un trou.
151

Fiche no 3
Identifier un texte grâce à des indices
Identifie les textes écrits au bas de la page.
Découpe-les et colle-les dans les cases au milieu des illustrations.
152

Fiche no 4
Ce n’est pas leur jour de chance !
Lis les phrases du bas de la page. Découpe-les et colle chacune d’elles
sous l’image qui convient.
✁Le renard est poursuivi

par les guêpes. Le chat tombe dans les ronces.
Le brochet se coince un bâton Le serpent se pique avec

dans la gueule. les chardons.
Le gros matou se coince le nez
L’épervier tombe assommé au sol.
dans le piège à souris.
153
p155p180_C10_Petit cochon 19/10/06 11:23 Page 155
Chapitre 10
Résumé : Le petit cochon ne veut pas rentrer à la maison. Pour © Didier Jeunesse, 2000
le convaincre, la bonne femme fait appel à différents animaux
et éléments qui peuvent avoir une influence les uns sur les autres.
Tous sont aussi têtus que le cochon jusqu’au moment où…
Séquence 1
– être capable d’en reformuler la trame narrative.

• Raconter l’histoire tout en montrant les illustrations aux élèves. Certains
mots, tels que «rien ! » et «Oulala !», écrits en gros caractères, doivent
être soulignés lors de la narration. Facilement repérables, ils seront une
aide pour l’identification des textes.
• Très rapidement, grâce à la structure répétitive de l’histoire, les élèves

participent à la narration du conte en anticipant les dialogues : l’ensei-
gnant lit les textes narratifs (en vert) tandis que les élèves reprennent les
dialogues (en rouge) avec un plaisir non dissimulé.

Objectifs : – favoriser la mémorisation de mots-clés ;
– augmenter son «capital mots» ;
– favoriser le repérage d’indices et la comparaison entre les
mots.
Matériel : – un grand panneau avec les dessins des personnages ;
– des étiquettes avec des mots écrits en gros caractères.
Consigne : Identifier le nom des personnages et détailler les indices

qui ont permis l’identification de tel ou tel mot.
156
Le petit cochon têtu

Objectifs : – situer les événements de l’histoire les uns par rapport aux
autres ;
– favoriser l’expression orale et s’exprimer de manière compré-
hensible ;
– reformuler des phrases complexes ;
– restituer la trame narrative d’un récit.
Matériel : – 16 images représentant les animaux, les éléments et les
personnages de l’album.
Consigne : Ranger les images dans l’ordre de déroulement de l’his-

toire en reformulant les dialogues de la bonne femme et ceux des diffé-
rents personnages ou éléments qu’elle rencontre au cours de l’histoire.
Déroulement :
• Mélangées, les images sont posées à l’endroit sur le tapis. Les élèves sont
assis. À tour de rôle, chaque élève désigné par l’enseignant va ramasser
une image en reformulant la trame du récit.
• L’enseignant place l’image de la bonne femme en haut à gauche sur le

tableau en racontant le début de l’histoire : «Un jour la bonne femme
emmène le petit cochon…» Une élève place le petit cochon à côté de la
bonne femme et dit : « Mais le petit cochon, têtu comme il est, il ne
veut pas rentrer à la maison !» Un autre élève place celle du petit chien
et raconte : « La bonne femme dit : “Petit chien, écoute-moi, il faut
mordre le petit cochon, parce que…”» Le suivant dispose l’image du bâton
en disant : «Petit bâton, il faut taper le petit chien parce que le petit chien
veut pas mordre le petit cochon qui, têtu comme il est, il veut pas
rentrer ! » Et ainsi de suite. Arrivé au bourreau, l’élève qui ramasse le
boucher dira : « OULALA ! Plutôt que d’être pendu, je préfère tuer la
petite vache !» Etc.
Séance 4 : Petite saynette

Objectifs : – s’exprimer de manière claire et compréhensible ;
– mémoriser et réciter les dialogues ;
– apprendre à moduler et à maîtriser sa voix (intonation,
intensité) ;
– acquérir une prononciation et une articulation correcte.
157
Remarque :
Dans cette histoire, les dialogues sont quasi-omniprésents et ils suffisent
à la compréhension du récit. Cette histoire se prête très bien à une adap-
tation théâtrale.
Mise en place :
• Jouer la saynette dans la salle de jeux. Les spectateurs sont assis sur les
bancs. 9 élèves jouent les rôles des différents personnages ou éléments
du récit (le petit chien, le bâton, le petit feu, le ruisseau, la petite vache,
le boucher et le bourreau). Quelques éléments simples suffisent pour le
décor : les acteurs sont assis sur des petits tapis de sol espacés les uns des
autres ; la bonne femme et le petit cochon sont debout dans un grand
cerceau qui représente la ferme ; le chêne peut être représenté par un
plot sur lequel on aura fixé un carton figurant le feuillage.
Déroulement :
• L’enseignant raconte uniquement le début de l’histoire : «Un jour […]
mais le petit cochon, têtu comme il est, il veut pas rentrer à la maison !»
Puis toute l’histoire est reconstituée par un enchaînement de rencontres
et de dialogues entre les personnages. Insister auprès des élèves pour qu’ils
adoptent les tons appropriés.
Remarques :
– Ce jeu dramatique peut également être joué par des marottes ou des
marionnettes manipulées par les élèves.
– Pour faciliter les courses-poursuites, on peut faire évoluer les élèves qui
manipulent les marionnettes derrière un long tissu (10 cm au-dessus de
la tête des élèves) tendu entre les deux murs de la salle de jeux.
– En maternelle, les dialogues, souvent très longs, peuvent être pré-enre-
gistrés. Les enregistrements représentent un excellent exercice de langage.
Les dialogues peuvent ainsi être repris et améliorés.
– Ces exercices d’enregistrement des voix plaisent beaucoup aux élèves :
on peut leur faire reconnaître les voix de leurs camarades : «Qui parle ?» ;
on peut développer leur esprit critique : «Qui parle le mieux ?» ; «Qui
comprend-on le mieux ?» ; «Pourquoi ne comprend-on pas bien ce qu’il
dit ?» (Il ne parle pas assez fort ; il n’articule pas bien les mots ; il parle
trop vite, etc.) ;
– La répétition des exercices favorise la mémorisation des textes et améliore
progressivement la diction.
158
Séquence 2
Lecture découverte
Objectifs : – développer un comportement de lecteur (émettre des hypo-
thèses, les rectifier, les vérifier) ;
– anticiper le sens par prélèvement d’indices (illustrations,
mots connus, marques typographiques) ;
– repérer des analogies entre les mots ;
– comprendre la relation grapho-phonétique ;
– s’initier au déchiffrage partiel ou total.

la bonne femme en train de solliciter le chien.
Photocopie :
Démarche :
• En regardant l’illustration, les élèves s’exclament : «C’est l’histoire du
petit cochon têtu ! » ; « C’est quand la bonne femme va chez le petit
chien ! » ; « C’est quand la bonne femme demande au petit chien de
mordre le petit cochon !» L’enseignant demande : «Pourquoi ?» «Parce
que le petit cochon ne veut pas rentrer !»
• Pour ce qui est du texte, un élève remarque qu’il y a deux couleurs :

«Là, quand c’est rouge, c’est quand la bonne femme parle ; je l’ai reconnu
parce que il y a un petit trait devant ; ça veut dire que quelqu’un parle !»
L’enseignant pose les questions suivantes : « Qui parle ? » « La bonne
femme !» «Et qu’est-ce qu’elle dit au petit chien ?» Les élèves ont mémo-
risé la petite ritournelle qui revient tout au long de l’album. Ils récitent :
159
« Petit chien, écoute-moi, il faut mordre le petit cochon parce que le

petit cochon, têtu comme il est, il ne veut pas rentrer.»
• Grâce à la connaissance que les élèves ont de l’histoire, le texte est
rapidement décodé. Les groupes de mots connus, tels que «petit chien»,
«le petit cochon», «la bonne femme», sont identifiés. Une élève repère
la phrase « Petit chien, écoute-moi : il faut mordre le petit cochon » ;
montrant le verbe « mordre », elle déclare : « Là, j’ai reconnu que c’est
“mordre” parce que ça commence par un “m”, un “o” et un “r” ; ça fait
“mor”. Ça commence comme “MORgane” !»
• L’enseignant pose les questions suivantes : « Comment est le petit
cochon ?» «Il est têtu !» ; «Qui voit le mot “têtu” ?» Plusieurs élèves
identifient ce mot, facile à déchiffrer ; un élève confirme l’hypothèse :
«Un “t” et un “ê”, ça fait “tê” ; un “t” et un “u”, ça fait “tu” ; ça fait
“têtu” !» Un élève se précipite pour lire : «Le petit cochon, têtu comme
il est, il ne veut pas rentrer à la maison !» On rectifie en relisant correc-
tement la phrase.
• Une élève reconnaît l’auxiliaire «est» et va le montrer deux fois dans
le texte. Une autre, reconnaissant les groupes de mots «la bonne femme»
et «le petit chien», devine le sens de la phrase écrite en vert : «La bonne
femme est allée chez le petit chien.» On corrige «trouver».
• Un élève déchiffreur identifie «elle a dit», et explique : «J’ai reconnu
que c’est “dit”, parce que un “d” et un “i”, ça fait “di” et le “t”, on ne
l’entend pas !»
• Le texte est relu en entier presque sans l’aide de l’enseignant.

Objectifs : – repérer des analogies et des différences entre des textes ;
– trouver un mot inconnu par sa mise en relation avec des
mots connus.
Matériel : – 5 textes à remettre dans l’ordre ;
– 5 illustrations (facultatives).
Textes :
Petit chien, écoute-moi :
il faut mordre le petit cochon !
Bâton, écoute-moi :
il faut taper le petit chien !
160
Petit feu, écoute-moi : Petite vache, écoute-moi :

il faut brûler le bâton ! il faut boire le ruisseau !
Ruisseau, écoute-moi :
il faut éteindre le petit feu !
Consigne : Que dit la bonne femme ?

Identifier les textes et les replacer dans l’ordre chronologique de l’histoire.
Démarche :
• Les textes sont affichés au tableau dans le désordre. Les élèves sont
assis sur les bancs en face du tableau.
• La phrase étudiée précédemment est identifiée par les élèves. L’un d’eux
va la lire au tableau : « Petit chien, écoute-moi, il faut mordre le petit
cochon !» Il explique en montrant les mots dans le désordre : «Là, c’est écrit
deux fois “petit” ; là, c’est écrit “chien”, et là, “cochon”, “mordre”, “il”… »
• Les élèves remarquent la structure identique des phrases : «[…] écoute-

moi : il faut […] ! » Un élève explique : « C’est presque chaque fois
pareil !» Il va lire au tableau en montrant chaque groupe de mots : «il
faut», «il faut», «il faut». Une autre fait de même en lisant : «écoute-
moi», «écoute-moi», «écoute-moi». Les mots-clés (bâton, ruisseau, vache,
etc.) sont également reconnus : « Là, c’est écrit deux fois “petit feu”. »
De même, on repère «petit chien» et «le petit chien». Etc. Grâce à leur
structure identique, ces phrases sont décodées sans difficulté.
• La mise en relation des mots connus et de ce que l’on sait de l’histoire

permet de deviner le sens des mots inconnus. Le verbe «taper» est ainsi
trouvé par la mise en relation de «bâton» et de «petit chien» (On sait
que le bâton doit taper le petit chien !) Cette hypothèse sera confirmée
par le déchiffrage : «Un “t” et un “a”, ça fait “ta” et un “p”, un “e” et
un “r”, ça fait “taper” !» Le verbe «brûler» sera deviné par la mise en
relation de «petit feu» et du «bâton», etc.
• À la fin, on relit toutes les phrases et on les place dans l’ordre chrono-
logique. On peut également faire correspondre l’illustration qui convient
à chaque phrase.
Remarques :
– Les élèves identifient les textes dans la mesure où ces derniers ont la
même structure.
161
– Les noms des personnages ou des éléments, de même que la connais-

sance qu’ils ont de l’histoire, leur permettent de remettre les textes
proposés dans l’ordre chronologique.
Fiche no 2 : Le discours de la bonne femme

(voir p. 176)
Séance 3 : Reconstituer le texte
Objectifs : – identifier des phrases ;

– retrouver l’enchaînement logique des phrases.
Matériel : – une grande affiche avec le début du texte «Petite vache
[…] parce que» ;
– 5 bandes avec des phrases en gros caractères.
Texte à reconstituer :
Petite vache, écoute-moi :
il faut boire le ruisseau parce que …
Bandes :
et le petit cochon,
têtu comme il est,
il veut pas rentrer. le petit feu veut pas brûler le bâton ;
le ruisseau veut pas éteindre le petit chien veut pas mordre

le petit feu ; le petit cochon…
le bâton veut pas taper le petit chien ;

Placer les bandes dans le bon ordre.
Démarche :
• L’enseignant lit la première phrase écrite au tableau et demande aux
élèves de trouver la suite du texte. Grâce à l’identification des mots connus
et à la mise en relation avec ce qu’ils savent de l’histoire, les élèves iden-
tifient toutes les phrases. Les hypothèses sont expliquées selon le procédé
habituel : le verbe «taper» est ainsi reconnu «parce que un “t” et un “a”,
ça fait “ta” », le mot « brûler » « parce qu’un “b”, un “r” et un “u”, ça
fait “bru”», etc.
162
• Les noms des personnages sont facilement identifiés. Certains indices,

tels que les mots-clés placés à la fin de chaque phrase et repris au début
de la phrase suivante peuvent servir de repères aux élèves et les aider à
replacer les phrases dans l’ordre.
Fiche no 3 : La chronologie de l’histoire (voir p. 177)
Séance 4 : Compléter des textes

Matériel : – un texte à compléter ;
– 5 étiquettes-phrases.
Texte à compléter : Étiquettes :

Mais la petite vache a dit :
– Oulala ! moi, plutôt que d’être abattue, je préfère brûler le bâton!
Mais le ruisseau a dit :

– Oulala ! moi, plutôt que d’être bu, je préfère mordre le petit cochon!
Mais le petit feu a dit :

– Oulala ! moi, plutôt que d’être éteint, je préfère boire le ruisseau!
Mais le bâton a dit :

– Oulala ! moi, plutôt que d’être brûlé, je préfère taper le petit chien!
Mais le petit chien a dit :

– Oulala ! moi, plutôt que d’être battu, je préfère éteindre le petit feu !
Mais le petit cochon a dit :

– Oulala ! eh ben moi, têtu comme
je suis, plutôt que d’être mordu,
je préfère rentrer à la maison.
Consigne : Compléter le texte avec les phrases qui conviennent.

163
Démarche :
• Le texte à décoder est affiché ou écrit en gros caractères au tableau.
Mélangées, les bandes avec les phrases complémentaires sont posées à
l’endroit sur le tapis. Les élèves sont assis sur les bancs, autour du tapis,
en face du tableau.
• Les élèves repèrent rapidement les noms des personnages et des

éléments. De même, «Oulala !» est identifié du fait de sa graphie parti-
culière. Il devient un repère permettant aux élèves de deviner le sens des
textes : «C’est quand la vache dit qu’elle préfère boire le ruisseau plutôt
que d’être tuée !» Les élèves remarquent également la structure iden-
tique des phrases et vont montrer (sans lire) ce qui est pareil : « je
préfère» ; «moi plutôt que», etc.
• Dans la mesure où l’histoire est connue, les élèves peuvent anticiper le
sens de chaque phrase ; ils trouveront les mots qu’ils ne connaissent pas
par déduction :
vache ➝ ruisseau ; ruisseau ➝ feu ; feu ➝ bâton ; bâton ➝ chien ;
chien ➝ cochon
• Une élève trouve ainsi la première phrase. Elle va au tableau la lire :
« Mais la petite vache a dit : “Oulala ! moi, plutôt que d’être tuée, je
préfère boire le petit ruisseau. ”» Bien qu’elle n’ait pas su lire le mot
« abattue », l’élève a respecté le sens de la phrase en utilisant « tuée ».
L’ajout de l’adjectif «petit» n’est pas très important. Le principal est que
le sens de la phrase soit trouvé et respecté.
Remarque :
Ces petites erreurs peuvent être repérées et corrigées par d’autres élèves
ou, lors de la relecture, rectifiées par l’enseignant, qui insistera alors sur
le bon terme.
164
Séquence 3
Activités de lecture
Séance 1 : Étude d’une structure particulière
(« parce que… »)
Jeu de langage : questions/réponses
Objectifs : – s’exprimer de manière compréhensible ;
– respecter une structure particulière («parce que») ;
– produire des phrases complexes.
Consigne : Répondre à la question par une phrase complexe en respec-

tant la structure «parce que…».
Déroulement :
• L’enseignant pose, par exemple, les questions suivantes : «Pourquoi la
bonne femme veut-elle que le petit chien morde le petit cochon têtu ?» ;
« Pourquoi le petit chien ne veut-il pas mordre le petit cochon ? » ;
«Pourquoi le petit chien veut-il mordre le petit cochon ?» ; «Pourquoi
le petit cochon veut-il rentrer à la maison ? », etc. Les élèves doivent y
répondre par des phrases utilisant «parce que».
Reconstituer une phrase complexe (« parce que »)

Objectifs : – reconstituer une phrase complexe ;
– reformuler une phrase en respectant une structure
particulière («parce que»).
Matériel : – un texte avec des phrases incomplètes ;
– 5 étiquettes-phrases.
Texte à compléter : Étiquettes :

parce que le petit chien ne veut pas
– Il faut mordre le petit cochon…
mordre le petit cochon.
165
parce que le bâton ne veut pas

– Il faut taper le petit chien... taper le petit chien.
parce que le petit feu ne veut pas

– Il faut brûler le bâton…
brûler le bâton.
parce que le ruisseau ne veut pas

– Il faut éteindre le feu…
éteindre le feu.
parce que le petit cochon, têtu

– Il faut boire le ruisseau...
comme il est, il ne veut pas rentrer.

Compléter les phrases correctement.
Démarche :
• Le texte incomplet est écrit au tableau. Mélangées, les étiquettes-phrases
sont posées à l’endroit sur le tapis. Les élèves sont assis sur les bancs autour
du tapis, face au tableau.
• Les élèves identifient ce qui est similaire d’un texte à l’autre : «il faut» ;
« parce que » ; « ne veut pas ». Ils vont au tableau montrer « ce qui est
pareil ». Un élève a identifié les phrases suivantes : « Il faut mordre le
petit cochon» ; «Il faut taper le petit chien». Il s’exclame : «C’est la bonne
femme qui dit ça pour que le petit cochon rentre à la maison ! »
L’enseignant demande : « Pourquoi faut-il mordre le petit cochon ? »
«Parce que le petit cochon, têtu comme il est, il veut pas rentrer !» La
phrase est repérée grâce aux petits mots bien connus «petit», «cochon»,
«têtu». Une élève va montrer et lire la conjonction «parce que» dans toutes
les phrases : «Je l’ai reconnu parce que ça commence comme “Papa” !»
• Pour aider les élèves à repérer les autres groupes de mots, l’enseignant
peut poser des questions comme précédemment : «Pourquoi faut-il taper
le petit chien ? » Les élèves répondent : « Parce que le petit chien ne
veut pas mordre le petit cochon !» Cette réponse, formulée oralement,
va faciliter le repérage de la phrase écrite correspondante. Les élèves pren-
nent ainsi conscience de la relation langage oral/langage écrit.
• Les hypothèses seront confirmées par le déchiffrage partiel ou total selon

la démarche habituelle.
166

Objectifs : – identifier les mots étudiés ;
– utiliser le verbe adéquat de façon à ce que les phrases fassent
sens.
Matériel : – des phrases incomplètes ;
– des étiquettes-verbes.
Phrases : Étiquettes-verbes :
La vache veut le ruisseau. rentrer
Le ruisseau veut le petit feu. brûler
Le petit feu veut le bâton. boire
Le bâton veut le petit chien. mordre
Le petit chien veut le petit cochon. taper
Le petit cochon veut à la maison. éteindre
Consigne : Que veulent faire les personnages lorsque le bourreau veut

pendre le boucher ?
Compléter les phrases suivantes avec le verbe qui convient.
Situation de départ :
• Les phrases incomplètes sont écrites en gros caractères au tableau.
Mélangées, les étiquettes-verbes sont posées à l’endroit sur le tapis. Les
élèves sont assis autour du tapis, face au tableau.
Remarque :
Ces verbes ont déjà été rencontrés à plusieurs reprises dans les activités
qui précèdent. Les élèves les identifieront sans difficulté, notamment
par le déchiffrage partiel («taper» commence ainsi «par un “t” et un “a” ;
ça fait “ta”») et par le déchiffrage total («mordre» est reconnu «parce
que un “m”, un “o” et un “r”, ça fait “mor” ; un “d” et un “re”, ça fait
“dre” ; ça fait “mordre”»).
Fiche no 4 : Le texte à trous 1/2 (voir p. 178)

167
Séance 3 : Compléter un texte

Objectifs : – être capable d’identifier un texte et les mots étudiés ;
– construire du sens en mettant les mots en relation ;
– reconstituer un texte en respectant la suite logique des
événements.
Matériel : – un texte incomplet.
– des étiquettes-noms.
Texte :
La bonne femme dit :
– Petite vache, écoute-moi :
il faut boire
parce que le ruisseau veut pas éteindre
le petit feu veut pas brûler
le bâton veut pas taper
le petit chien veut pas mordre
le petit cochon, têtu comme il est,

il veut pas rentrer.
Étiquettes-noms :
le petit le petit le petit
le ruisseau le bâton
cochon chien feu
Consigne : Compléter le texte avec les étiquettes-noms des éléments

ou des personnages qui conviennent.
Déroulement :
• Le texte incomplet est affiché ou écrit en gros caractères au tableau.
Mélangées, les étiquettes-noms sont disposées à l’endroit, sur le tapis.
Les élèves sont assis sur les bancs autour du tapis, face au tableau.
• Les noms sur les étiquettes sont soit mémorisés soit identifiés par réfé-
rence au dictionnaire. Le texte est lu en entier par les élèves (avec l’aide
168
éventuelle de l’enseignant) : ils doivent anticiper le groupe de mots

manquant. À tour de rôle, chaque élève volontaire va lire une phrase ; il
ramasse l’étiquette avec le nom qui convient, et complète la phrase en
fixant l’étiquette au bon endroit. Il la relit ensuite en entier.
Remarque :
La connaissance de l’histoire et la structure particulière du texte (la reprise
systématique du mot-clé au début du groupe de mots suivant) permet-
tent aux élèves de reconstituer ce texte sans difficulté.
Fiche no 5 : Le texte à trous 2/2 (voir p. 179)
Séance 4 : Étude de la phrase négative

Reformuler correctement une phrase à la forme négative
Objectifs : – distinguer une phrase affirmative d’une phrase négative ;
– formuler une phrase négative de manière correcte (ne… pas).
Phrases :
– Le petit cochon, têtu comme il est, il veut pas rentrer !
– Le petit cochon, il m’a rien fait ; moi, je lui ferai rien !
– Le petit chien veut pas mordre le petit cochon.
– Le bâton veut pas taper le petit chien.
– Comment ? le boucher veut pas faire son métier ? Eh ben, c’est nouveau
ça !
– Personne n’a fait de mal à personne !
Consigne : Lire les phrases et corriger les phrases « mal dites » en

ajoutant les termes qui manquent.
Déroulement :
• Les phrases sont lues avec l’aide de l’enseignant. Ce dernier demande
aux élèves : «Est-ce que ces phrases sont correctes ?» Les élèves corrigent
les erreurs en reprenant les phrases oralement de manière exacte. Seule
la dernière est exacte.
• L’enseignant aura pris soin de préparer une copie du texte avec un espace
aux emplacements où il faut ajouter l’adverbe « ne ». Il affichera cette
copie à côté du texte initial et demandera aux élèves d’aller écrire «ne»
en rouge aux endroits qui conviennent. Le texte ainsi corrigé sera relu par
tous les élèves.
169
Remarque :
Les élèves déplorent la manière de parler de ces personnages de l’album
tout en reconnaissant que, dans le langage oral, il arrive souvent à tout
un chacun de parler incorrectement sans même s’en rendre compte, par
exemple : «J’veux pas aller à l’école» ; «J’ai pas compris !», etc.
Différencier la forme affirmative de la forme négative

Objectifs : – comprendre et utiliser les formes affirmative et négative ;
– reconstituer l’histoire en respectant son sens logique et en
utilisant le bon terme («veut» ou «ne veut pas»).
Matériel : – le texte à compléter, affiché ou écrit au tableau ;
– 10 étiquettes avec «veut» ;
– 10 étiquettes avec «ne veut pas».
Texte :
Au début de l’histoire Étiquettes :
Le boucher tuer la petite vache.

veut
La petite vache boire le ruisseau.

ne veut pas
Le ruisseau éteindre le petit feu.
Le petit feu brûler le bâton.
Le bâton taper le petit chien.
Le petit chien mordre le petit cochon.
À la fin de l’histoire,
Le boucher tuer la petite vache.
La petite vache boire le ruisseau.
Le ruisseau éteindre le petit feu.
Le petit feu brûler le bâton.
Le bâton taper le petit chien.
Le petit chien mordre le petit cochon.
Le petit cochon rentrer à la maison.
Consigne : Compléter les phrases avec le verbe qui convient.

170
Déroulement :
• À tour de rôle, chaque élève désigné par l’enseignant va lire une phrase
en anticipant le terme qui manque. Il ramasse l’étiquette avec le verbe
affirmatif ou négatif qui convient, et la fixe à l’endroit prévu dans la
phrase. Il relit la phrase en entier en respectant la correspondance entre
le mot désigné du doigt et le mot lu.
Séance 5 : Qui dit quoi ?

Objectifs : – comprendre la signification d’une bulle ;
– identifier ce qui est écrit dans une bulle ;
– identifier le «personnage» qui parle.
Consigne : Qui dit quoi ?

Retrouver la bulle de chaque personnage.
Bulles :
Le bâton, il m’a rien fait ; Le petit chien, il m’a rien

moi, je lui ferai… rien ! fait ; moi, je lui ferai… rien !
Le petit cochon, il m’a rien Le ruisseau, il m’a rien fait ;

fait ; moi, je lui ferai… rien ! moi, je lui ferai… rien !
Personnages :
Déroulement :
• Les bulles sont affichées ou écrites sur le tableau en gros caractères.
Mélangées, les images des «personnages» sont fixées, à l’endroit, sous les
textes. Les élèves sont assis sur les bancs, en face du tableau.
• Les élèves s’exclament : «Il y a des bulles, ça veut dire que quelqu’un
parle ! » ; « Ah ! ce sont les personnages de l’histoire du petit cochon
têtu !» Un élève a identifié le mot «rien», écrit en gros caractères, et le
171
mot « bâton » ; il déclare : « Ah ! moi je sais ; c’est quand le bâton dit

“il m’a rien fait, moi, je ne lui ferai rien !” » Un autre corrige : «Mais non,
c’est le petit feu qui dit ça ! » et il va lire : « Le bâton, il m’a rien fait,
moi je ne lui ferai RIEN ! » Un autre élève, repérant « le petit chien »,
dit : «Là, c’est le bâton qui dit ça, parce qu’il ne veut pas taper le petit
chien !» Il va lire la phrase au tableau. Au fur et à mesure, les person-
nages sont associés aux bulles.
Séquence 4
Jeux de lecture
Objectifs : – développer le pouvoir d’attention et de mémoire ;
– augmenter son «capital mots» par des activités ludiques.

Objectifs : – reconstituer la chronologie de l’histoire ;
– situer des événements les uns par rapport aux autres ;
– identifier, lire et mémoriser des phrases-clés.
Matériel
pour chaque joueur :
– 8 images avec les personnages et les éléments de l’histoire ;
– une planche de jeu avec 8 cases correspondant à l’empla-
cement des images (dans chaque case, est écrit une phrase).
Planche de jeu :
Le petit chien Le bâton veut Le petit feu veut

Le petit cochon
veut pas mordre pas taper le pas brûler
veut pas rentrer.
le petit cochon. petit chien. le bâton.
Le ruisseau veut La petite vache Le boucher veut Le bourreau veut

pas éteindre veut pas boire pas tuer la pendre le
le petit feu. le ruisseau. petite vache. boucher.
172
Images :
Consigne : Reconstituer le début de l’histoire du petit cochon têtu.

• Le jeu se joue à trois. Chaque joueur a une planche de jeu. Mélangées,
les 24 cartes sont à l’envers sur un tas. À tour de rôle, chaque joueur
retourne une carte. Si le personnage ou l’élément lui permet de compléter
sa planche, il le pose à l’emplacement adéquat et lit la phrase corres-
pondante. Dans le cas contraire, il place cette carte à l’envers sur un second
tas.
• Lorsque le premier tas est épuisé, on continue le jeu en retournant les
cartes du second tas jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de carte. Le premier à avoir
complété son histoire a gagné.
Séance 2 : Le Mémory du petit cochon têtu

– identifier et lire un texte étudié ;
– favoriser la mémorisation de mots-clés.
Matériel
pour chaque joueur :
– 7 étiquettes avec les noms des différents éléments ou person-
nages de l’album ;
– une planche de jeu sur laquelle est reproduit un texte incom-
plet.
Planche de jeu : Étiquettes :
La bonne femme a dit :
«Monsieur le bourreau, écoutez-moi : le bâton
il faut pendre le boucher
parce que le boucher veut pas tuer

le petit chien
173
la petite vache veut pas boire le petit feu
le ruisseau veut pas éteindre le ruisseau
le petit feu veut pas brûler la petite vache

le petit cochon
et le petit cochon, têtu comme il est,

il veut pas rentrer.»
Consigne : Compléter le texte avec les mots qui conviennent.
• Le jeu se joue à quatre. Chaque joueur a une planche de jeu. Mélangées,
les 28 étiquettes sont posées à l’envers au milieu de la table. À tour de
rôle, chaque joueur retourne une étiquette et lit le groupe nominal qui
y est noté. Si ce dernier lui permet de compléter son texte, il place l’éti-
quette à l’endroit qui convient dans le texte. Si ce groupe nominal est déjà
placé, il remet l’étiquette à l’envers, à son emplacement. Les autres joueurs
auront avantage à mémoriser celui-ci. Le premier à avoir complété le texte
a gagné.
Remarque :
On peut adapter le jeu au niveau des élèves, et, par exemple, le simpli-
fier en associant, sur les étiquettes, l’image au nom de l’élément ou du
personnage.
174

Fiche no 1
Le dictionnaire
la bonne femme le petit cochon le bourreau

la $bonne $femme le $petit $cochon $le $bourreau
le feu le chien le bâton

$le $feu $le $chien $le $bâton
la vache le ruisseau le boucher

$la $vache $le ruisseau $le $boucher
175

Fiche no 2
Le discours de la bonne femme
Découpe les phrases et replace-les dans l’ordre chronologique.
« Monsieur le bourreau, écoutez-moi !

il faut pendre le boucher, parce que :
✁
le petit chien veut pas mordre le petit cochon…
le boucher veut pas tuer la petite vache;
le petit feu veut pas brûler le bâton;
et le petit cochon, têtu comme il est, il veut pas rentrer.
le ruisseau veut pas éteindre le petit feu;

la petite vache veut pas boire le ruisseau;
le bâton veut pas taper le petit chien;
176

Fiche no 3
La chronologie de l’histoire
Découpe et classe les images de façon à reconstituer la chronologie de l’histoire.
✁
Le bâton veut pas taper Le ruisseau veut pas Le petit chien veut pas
le petit chien. éteindre le petit feu. mordre le petit cochon.
Le petit feu veut pas La petite vache veut pas Le petit cochon veut pas
brûler le bâton. boire le ruisseau. rentrer.
Le bourreau veut pendre Le boucher veut tuer

le boucher. la petite vache.
177

Fiche no 4
Le texte à trous 1/2
Découpe les étiquettes et complète les phrases avec le verbe qui convient.
Le boucher veut pas la petite vache.
La petite vache veut pas le ruisseau.
Le ruisseau veut pas le petit feu.
Le petit feu veut pas le bâton.
Le bâton veut pas le petit chien.
Le petit chien veut pas le petit cochon.
Le petit cochon veut pas à la maison.
✁
rentrer brûler boire mordre taper éteindre tuer
178

Fiche no 5
Le texte à trous 2/2
Découpe les étiquettes et complète le texte avec les mots qui conviennent.

«Monsieur le bourreau, écoutez-moi :
il faut pendre
parce que le boucher veut pas tuer
la petite vache veut pas boire
le ruisseau veut pas éteindre
le petit feu veut pas brûler
et le petit cochon, têtu comme il est,

il veut pas rentrer.»
✁
le boucher, le bâton; le petit chien; le ruisseau;
le petit feu; le petit cochon… la petite vache;
179

Fiche no 6
Écriture
Observe les illustrations.
Complète les phrases en écrivant la forme verbale (veut/ne veut pas) qui convient.
Le petit cochon................................................ rentrer !
Le bâton ........................................................... taper le chien.
tuer la petite
Le boucher .......................................................... vache.
mordre le petit
Le petit chien................................................... cochon.
pendre le
Le bourreau....................................................... boucher.
rentrer à la
Le petit cochon................................................ maison.
veut ne veut pas
180
p181p196_C11_TropPetit 19/10/06 11:28 Page 181
Chapitre 11
© Milan, 2004
Résumé : Tous ses amis sont au travail. Pip le petit souriceau
décide de leur proposer son aide, mais on lui répond systéma-
tiquement qu’il est trop petit. Jusqu’au jour où…, comme le
dit le proverbe, on a toujours besoin d’un plus petit que soi !
Séquence 1
Objectifs : – maîtriser son pouvoir d’attention ;
– écouter et comprendre un récit ;

• L’enseignant raconte l’histoire aux élèves en leur montrant les illustra-
tions au fur et à mesure.
Séance 2 : Activités langagières

• Demander aux élèves : « Quelles sont les occupations des amis de
Pip ? » : « Le cochon récolte des courges dans sa brouette » ; « La chèvre
retourne le foin pour faire des meules » ; « La vache peint le mur avec
son pinceau » ; « Le lapin fait danser son cerf-volant entre les nuages » ;
« L’oie couve ses œufs pour les tenir au chaud ».
• Leur poser les questions suivantes : « Pourquoi Pip ne peut-il pas aider
ses amis ? Que lui arriverait-il s’il…
– aidait le cochon ? » : « Il finirait écrasé au fond de la brouette. »
– aidait la chèvre ? » : « Il disparaîtrait sous les meules. »
– aidait la vache ? » : « Il ne pourrait pas soulever le pinceau. »
– faisait danser le cerf-volant du lapin ? » : « Il s’envolerait. »
– aidait l’oie à couver les œufs ? » : « Il ne pourrait pas les recouvrir. »
• Poursuivre : « Quel service Pip peut-il rendre à ses amis ? En quoi

peut-il leur être utile ? » : Il est le seul à pouvoir aller ouvrir la porte.
Comme quoi, on a toujours besoin d’un plus petit que soi et l’on peut
toujours être utile à quelque chose…
182
Tu es trop petit !
Séquence 2
Jeux de lecture
Séance 1 : Le dictionnaire
Objectifs : – identifier les mots par prélèvement d’indices ;
– repérer des analogies entre les mots ;
– s’initier au déchiffrage partiel ou total ;
– prendre conscience de la relation phonème/graphème ;
– savoir argumenter ses choix.
Matériel : – un panneau avec les 15 images des personnages (le cochon,

la chèvre, la vache, le lapin, l’oie, Pip) et des objets de l’album
(une courge, une brouette, du foin, une meule, un mur, un
pinceau, un cerf-volant, un œuf), et 15 cases pour associer
les noms ;
– 15 étiquettes avec les noms des personnages et des objets.
Exemple de panneau mural :
Consigne : Identifier et lire les mots.

Placer chaque étiquette-mot sous l’image qui convient.

183
Séance 2 : Devinette « Quel est ce mot ? »

Objectifs : – augmenter son « capital mots » par une activité répéti-
tive et ludique ;
– nommer et reconnaître les lettres ;
– préciser l’orthographe d’un mot ;
Matériel : – des étiquettes avec les mots associés à une image ;

– des lettres mobiles ;
– des grilles de mots divisées en cases (de 3 à 7 cases) corres-
pondant au nombre de lettres dans les mots ;
– un dictionnaire individuel par joueur (voir modèle
de la fiche n° 1).
Exemples d’étiquettes :
lapin vache cochon
Exemples de grilles de mots :
Exemples de lettres mobiles :

a p e
Consigne : Découvrir le mot choisi par l’animateur en observant sa

construction.
Déroulement :
• Il y a de 3 à 8 joueurs. Les lettres sont placées à l’endroit sur la table.
• L’animateur choisit une étiquette avec un mot, qu’il ne montre pas aux
autres joueurs. Il place devant lui une grille dont le nombre de cases corres-
pond au nombre de lettres dans le mot choisi.
Remarques :
– Au début et de façon à entraîner les élèves, l’enseignant jouera le rôle
de l’animateur. Par la suite, ce rôle pourra être tenu par un élève
« leader ».
– À tour de rôle, chaque joueur choisit une lettre et la nomme. Si la
lettre désignée est dans le mot, l’animateur la place dans la case corres-
184
Tu es trop petit !
pondante de la grille face aux joueurs. Si la lettre n’est pas dans le mot,
on la retourne à l’envers et on passe son tour. Le gagnant est celui qui
aura deviné le mot en plaçant la dernière lettre.
Exemple :
À l’insu des joueurs, l’animateur choisit l’étiquette « le lapin ». Il place
une grille de 5 cases devant les joueurs :
– Le premier joueur propose : « Est-ce qu’il y a un “o” dans le mot ? »

– L’animateur : « Non, il n’y a pas de “o”. »
– Le deuxième joueur : « Est-ce qu’il y a un “a” dans le mot ? »
– L’animateur : « Oui, il y a un “a”. » Il place la lettre “a” dans la deuxième
case, face aux joueurs. Et ainsi de suite.
Remarques :
– À tout moment, les joueurs peuvent consulter leur dictionnaire.
– Certains élèves peuvent anticiper le mot « lapin » : il n’y a que deux
mots de cinq lettres dont la deuxième lettre est un « a » (« lapin » et
« vache »).
Séquence 3
Lecture découverte
Objectifs : – développer un comportement de lecteur ;
– rechercher du sens par la mise en relation texte/image ;
– prélever des indices dans un texte ;
– identifier une phrase par la mise en relation des mots entre
eux.
Séance 1 : Étude des phrases-clés

Matériel : – 5 phrases écrites au tableau en gros caractères par l’ensei-
gnant ;
– les illustrations, tirées de l’album, de 5 animaux de la ferme :
l’oie, la chèvre, la vache, le cochon et le lapin.
Phrases :
– L’oie couvait ses œufs pour les tenir au chaud.
– La chèvre retournait le foin pour faire des meules.
185
– La vache peignait le mur avec son pinceau.

– Le cochon avait récolté des courges dans la brouette.
– Le lapin faisait danser son cerf-volant entre les nuages.
Consigne : Identifier différentes phrases et faire correspondre

chaque phrase à l’illustration qu’elle décrit.
Démarche :
• Les phrases sont écrites au tableau. Mélangées, les illustrations sont fixées
avec de la pâte à fixe en dessous du texte. Les élèves sont assis sur les
• Les élèves identifient les illustrations : « C’est l’histoire de Pip et de ses

amis. » À tour de rôle, ils vont décrire une image, par exemple : « Là,
c’est la vache qui peint le mur » ; « Là, c’est l’oie qui couve ses œufs ».
Dans le texte, les élèves reconnaissent les noms des animaux ainsi que
les mots étudiés préalablement. Ils identifient : cochon, courges, brouette,
chèvre, foin, meules, vache, mur, pinceau, lapin, cerf-volant, nuages,
oie, œufs.
• Les élèves comprennent la signification de chaque phrase même si tous

les mots ne sont pas lus correctement. Ainsi, après l’avoir identifiée, un
élève va lire au tableau la phrase suivante : « Le lapin fait danser son cerf-
volant dans le ciel. » Un autre, qui a repéré le mot « nuage », corrige :
« Non, c’est dans les nuages ! » L’hypothèse est confirmée par un élève
déchiffreur : « C’est “nuage” parce que un “n” et un “u”, ça fait “nu” ;
avec un “a”, ça fait “nua” ; un “g” et un “e”, ça fait “ge” : “nu-a-ge” !
Et il y a un “s” parce qu’il y a beaucoup de nuages… » Avec l’aide de
l’enseignant, on relit la phrase exacte : « Le lapin faisait danser son cerf-
volant entre les nuages. » On fixe l’illustration correspondante (le lapin)
à côté de la phrase qu’on vient de lire. Et ainsi de suite.
Séance 2 : Reconstituer les phrases-clés

Objectifs : – favoriser la mémorisation de phrases-clés ;
– prendre conscience que les mots peuvent se combiner de
manière différente et que leur emplacement dans une phrase
peut changer le sens de cette phrase.
Matériel : – des étiquettes avec des groupes de mots.
186
Tu es trop petit !
Étiquettes :
Le cochon retournait le foin avec son pinceau.
La vache avait récolté des courges entre les nuages.
L’oie faisait danser son cerf-volant dans la brouette.
Le lapin couvait ses œufs pour faire des meules.
La chèvre peignait le mur pour les tenir au chaud.
Consigne : Identifier les groupes de mots et reconstituer des phrases

en respectant le sens logique.
Déroulement :
Les élèves observent les groupes de mots écrits sur les étiquettes. Ceux qui
ont identifié des mots ou des groupes de mots permettant de reconsti-
tuer une phrase lèvent le doigt. L’élève désigné par l’enseignant va
ramasser les étiquettes et reconstitue une phrase en la relisant.
Remarque :
On peut simplifier le jeu et l’adapter au niveau des élèves en associant
une image aux groupes de mots.
Fiche no 2 : Les phrases-clés (voir p. 193)
Séance 3 : Mémory
Objectifs : – identifier des groupes de mots ;
– mémoriser des phrases-clés ;
– appréhender la structure de la phrase (sujet/verbe/complé-
ment) ;
– reconstituer une phrase ayant un sens logique.
Matériel : – 15 bandes sur lesquelles sont écrits des groupes de mots.
Bandes :
Le cochon retournait le mur.
La chèvre peignait ses œufs.
Le lapin avait récolté son cerf-volant.
187
L’oie faisait danser le foin.
La vache couvait des courges.
Consigne : Reconstituer les phrases en organisant correctement les

groupes de mots.
Déroulement :
• Les bandes sont mélangées, puis disposées à l’envers, en trois colonnes
(sujets, verbes, compléments).
• À tour de rôle, chaque élève retourne trois étiquettes (un sujet, un verbe,
un complément). Il lit la phrase ainsi formée, par exemple :
Le cochon avait récolté ses œufs.
• La phrase est inexacte ; le joueur remet donc les étiquettes à l’envers,

à leur emplacement. Les élèves doivent mémoriser leur position. Le joueur
suivant retourne ensuite trois autres étiquettes. Il lit la phrase ainsi formée.
Si celle-ci est exacte, il la place sur le tableau.
Remarques :
– Cette activité permet aux élèves, sous forme de jeu, de relire plusieurs
fois les mêmes groupes de mots. Elle favorise ainsi la mémorisation de
ces cinq phrases-clés.
– On peut adapter le jeu au niveau des élèves et le simplifier en utilisant
des étiquettes avec le mot associé à l’image.
Fiche no 3 : Association phrase/illustration (voir p. 194)
Séance 4 : Identifier le titre de l’album

Objectifs : – savoir reconnaître le titre d’un livre ;
– favoriser l’identification et la mémorisation de mots.
Matériel : – 4 étiquettes avec les mots du titre ;

– une photocopie agrandie de la couverture avec l’emplace-
ment du titre évidé.
Consigne : Reconstituer le titre de l’album.

Déroulement :
• La photocopie de la couverture est affichée au tableau ; les quatre
étiquettes mélangées sont fixées au tableau avec de la pâte à fixe. Les
188
Tu es trop petit !
élèves doivent reconstituer le titre en identifiant les mots et en plaçant

ces derniers dans l’ordre chronologique de la lecture.
Prolongement : Activité individuelle

Consigne : Dans son petit album, rechercher combien de fois est
écrit « Tu es trop petit ! ».
Séance 5 : Comparer des phrases

Objectif : – effectuer des comparaisons entre des phrases (analogies,
différences, structure, ponctuation…).
Matériel : – les phrases ci-dessous, écrites en gros caractères au tableau ;

– 11 images : 5 de Pip, 2 de l’oie, une du lapin, une de la
vache, une de la chèvre, une du cochon.
Phrases :
– Tu es trop petit, tu finirais écrasé au fond de la brouette.
– Tu es trop petit, tu disparaîtrais sous les meules.
– Tu es bien trop petit pour soulever le pinceau.
– Je suis trop petit pour aider tout le monde.
– Tu es trop petit, tu t’envolerais !
– Je ne suis pas si petit que ça !
– Je suis sûr qu’elle ne me trouvera pas trop petit, elle.
– Trop petit pour quoi ?
– Je ne suis peut-être pas trop petit pour couver tes œufs !
– Tu es trop petit, voilà tout !
– Je ne suis pas trop petit pour m’attaquer à ceci !
Consigne : Qui Parle ?

Indentifier les phrases et les faire correspondre au personnage qui
convient.
Démarche :
• Les phrases sont reproduites sur le tableau. Mélangées, les images des
animaux sont fixées avec de la pâte à fixe au bas du tableau. Les élèves
sont assis sur les bancs, face au tableau.
• Les élèves repèrent les mots ou groupes de mots connus : « Tu es trop

petit », comme dans le titre ; « Je suis trop petit », etc. Demander aux
élèves d’aller montrer tous les petits mots : petit, trop, tu, es, je. Ils remar-
189
quent le point d’interrogation : « Là, c’est quelqu’un qui pose une ques-
tion. » Repérant le mot « brouette », un élève va lire : « Tu es trop petit,
tu finirais écrasé par la brouette. » Repérant le mot « pinceau », un autre
va lire : « Tu es… trop petit pour porter un pinceau. »
• À la relecture et avec l’aide de l’enseignant, les erreurs sont rectifiées

et confirmées. Par exemple, c’est « “soulever le pinceau” parce que ça
commence comme “sous” ». Et ainsi de suite.
Remarque :
Le but n’est pas que les élèves sachent lire toutes les phrases. Si l’exercice
se prolonge et si l’intérêt s’émousse, l’enseignant pourra relire chaque
phrase et demander à chaque fois : « Qui a dit cela ? ».
Séance 6 : Comparer des textes

Matériel : – 3 textes affichés ou écrits au tableau ;
– les illustrations de l’album représentant le cochon, la vache
et la chèvre.
Textes :
Le cochon avait déjà récolté Un peu plus loin, la chèvre

quelques belles courges. retournait le foin.
– Je vais t’aider, dit Pip. – Je peux t’aider ? demanda Pip.
– Ce ne serait pas prudent, – Non merci, répondit la
répondit le cochon.Tu es trop chèvre.
petit, tu finirais écrasé au fond Tu es trop petit, tu disparaîtrais
de la brouette. sous les meules.
Pip s’éloigna d’un pas vif

et rencontra la vache.
Elle peignait le mur.
– Attends, je vais t’aider ! annonça Pip.
– Ça m’étonnerait, répliqua la vache.
Tu es bien trop petit pour soulever un
pinceau.
Consigne : Identifier les trois textes.

Repérer leurs analogies et leurs différences.
Attribuer chaque texte à l’illustration qui convient.
190
Tu es trop petit !
Démarche :
• Les phrases sont affichées en gros caractères au tableau. Les trois illus-
trations sont fixées avec de la pâte à fixe au tableau également, mais elles
ne lui sont pas associées. Les élèves sont assis sur les bancs, en face du
tableau.
• « Ça parle de Pip ! », dit un élève en allant montrer le mot dans les

trois textes. L’identification des mots « chèvre », « cochon » et « vache »
permet aux élèves d’attribuer chaque texte à un animal : « Là, c’est quand
Pip va chez le cochon qui récoltait des courges. » L’enseignant : « Que
demande Pip au cochon ? » « Est-ce que je peux t’aider ? », répond un
élève. Un autre identifie « dit Pip ». Il va au tableau et lit toute la phrase :
« Je peux t’aider, dit Pip. » L’enseignant corrige : « Je vais t’aider. », puis
demande : « Que répond le cochon ? » L’élève dit : « Tu es trop
petit ! », et va montrer dans chaque texte les groupes de mots « Tu es
trop petit » et « Tu es bien trop petit ! ».
• La structure identique des textes aide les élèves dans leur recherche.
Ainsi, la lecture de la phrase « La vache peignait le mur » induit la lecture
de la phrase finale : « Tu es bien trop petit pour soulever le pinceau. »
Un élève précise alors : « Je reconnais Pinceau, parce que ça commence
par un “p”. »
• De même, la lecture de la phrase « La chèvre retournait le foin » induit

la lecture de la phrase : « Tu es trop petit, tu disparaîtrais sous les
meules. » Un élève précise : « Là, j’ai reconnu “meules” ; ça commence
comme “Maman” ! »
• Tous les textes sont relus au tableau avec l’aide de l’enseignant.
Prolongement :
– L’enseignant peut demander aux élèves d’aller entourer les mots qu’il
nomme successivement : courges, chèvre, cochon, petit, foin, non, je, tu,
brouette, pinceau, Pip, mur.
– Certains mots sont bien connus ; d’autres seront identifiés grâce à leur
emplacement ou à la relation de sens qu’il peut y avoir entre eux.
Fiche no 5 : Associer une image à un texte (voir p. 196)
191

Fiche no 1
Le dictionnaire
le cochon la chèvre la vache

$le $cochon $la $chèvre $la vache
Pip le lapin l’oie

Pip $le $lapin $l’$oie
le pinceau l’œuf la courge

$le $pinceau l’$œuf $la $courge
la brouette la meule le nuage

$la $brouette $la meule $le nuage © Retz / S.E.J.E.R.
le mur le cerf-volant du foin

$le mur $le $cerf—volant du $foin
192
Tu es trop petit !
Fiche no 2
Les phrases-clés
Identifie les groupes de mots puis reconstitue les phrases en découpant et en collant
les étiquettes dans le bon ordre.
✁
Le cochon faisait danser son cerf-volant dans la brouette.
Le lapin couvait ses œufs pour faire des meules.
La vache avait récolté des courges pour les tenir au chaud.
La chèvre peignait le mur entre les nuages.

L’oie retournait le foin avec son pinceau.
193

Fiche no 3
Association phrase/illustration
Lis les phrases et fais correspondre chacune d’elles à une illustration.
La chèvre retournait le foin. • •
Le cochon avait récolté des

courges dans la brouette. • •
L’oie couvait ses œufs

pour les tenir au chaud. • •
Le lapin faisait danser son

cerf-volant entre les nuages. • •
La vache peignait le mur

avec son pinceau. • •
194
Tu es trop petit !
Fiche no 4
Qui dit quoi ?
Fais correspondre chaque bulle au personnage qui convient.
Tu es trop petit,
voilà tout ! • •
Tu es trop petit,
tu disparaîtrais
sous les meules.
• •
Tu es trop petit,
tu finirais écrasé au
fond de la brouette.
• •
Tu es trop petit,
tu t’envolerais ! • •
Tu es bien trop petit

pour soulever
un pinceau.
• •
195

Fiche no 5
Associer une image à un texte
Découpe les illustrations et colle chacune d’elles en face du texte qui convient.
La chèvre retournait le foin.

– Je peux t’aider ? demanda Pip.
– Non, merci, répondit la chèvre.
Tu es trop petit,
tu disparaîtrais sous les meules.
Le cochon avait déjà récolté

quelques belles courges.
– Je vais t’aider, dit Pip.
– Ce ne serait pas prudent,
répondit le cochon.
Tu es trop petit,
tu finirais écrasé au fond de la brouette.
La vache peignait le mur.

– Attends, je vais t’aider !
annonça Pip.
– Ça m’étonnerait, répliqua la vache.
Tu es bien trop petit
pour soulever un pinceau.
✁ © Retz / S.E.J.E.R.
196
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Chapitre 12
© Milan, 1993
Résumé : La petite taupe n’est pas contente : quelqu’un a osé
lui faire sur la tête ! Mais qui ? Elle s’en va enquêter et, ce
faisant, s’initie aux différentes fèces animales…
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Séquence 1
– prélever des indices dans une illustration de façon à anti-
ciper le sens d’une histoire.
Séance 1 : Émission d’hypothèses

• Laisser les élèves observer la couverture, et leur demander : « Qu’est-
ce que la petite taupe a sur la tête ? » ; « Pourquoi n’est-elle pas
contente ? », etc. Attirer leur attention sur la longueur inhabituelle du
titre, leur faire repérer les noms de l’auteur et de l’éditeur (lus par l’en-
seignant).
• Les remarques faites par les élèves, tout à la fois hilares et un peu
écœurés, sur le contenu du livre sont nombreuses : « Pouah ! Les animaux
font caca ! » ; « La petite taupe n’a pas l’air contente ! » ; « Des fois,
c’est écrit gros et des fois, c’est écrit petit. »
• Certains remarquent les guillemets et les points d’interrogation : « On
dirait qu’elle va les gronder parce qu’ils font caca devant chez elle ! » ;
« Peut-être qu’elle veut savoir qui lui a fait caca sur la tête ? »

• L’enseignant lit l’histoire en montrant successivement les illustrations.
Au cours de la narration, et grâce à la forme répétitive de l’histoire, les
élèves anticipent la suite du récit. À la fin, confronter l’histoire avec celle
imaginée par les élèves.
• Poser des questions pour vérifier la compréhension : « Pourquoi la petite
taupe n’est-elle pas contente ? » ; « Quels sont les animaux qu’elle
rencontre ? » ; « Qui lui a fait sur la tête ? » ; « Que fait-elle ? », etc.
• Le lendemain, reprendre le récit en laissant les élèves raconter l’histoire.
Se contenter de montrer les illustrations : les élèves imitent les personnages
de manière très expressive (la colère de la petite taupe, le ton innocent et
désabusé des animaux qu’elle rencontre, le bruit des crottes qui tombent…).
198
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De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête

Objectifs : – reconstituer, à l’oral, le déroulement d’un récit ;
– ranger les images séquentielles en respectant le sens de la
lecture (de gauche à droite).
Matériel : – les 10 illustrations du livre, photocopiées et collées sur du

carton.
Consigne : Reconstituer le parcours de la petite taupe en reformu-

lant la trame du récit.
Déroulement :
• Mélangées, les illustrations sont posées à l’endroit sur le tapis. À tour
de rôle, chaque élève choisit une illustration. Il la décrit oralement et la
situe à sa place dans la chronologie de l’histoire.
Séquence 2 : Constitution
d’un « capital mots »
Séance 1 : Reconstitution du titre
– identifier des mots par prélèvement d’indices (c’est pareil
que… ; ça commence comme…) ou par déchiffrage ;
– favoriser la mémorisation des mots par imprégnation.
Matériel : – 14 étiquettes de grand format avec les mots du titre, photo-

copiés et agrandis.
Consigne : Reconstituer le titre avec, puis sans modèle.
Déroulement :
• Les étiquettes sont posées à l’envers sur le tapis. Les élèves sont assis
sur les bancs, autour du tapis.
• À tour de rôle, chaque élève retourne une étiquette. On lit le mot avec
ou sans l’aide de l’enseignant, par exemple, le pronom « qui », puis l’élève
199
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remet l’étiquette à l’envers. Le joueur suivant retourne une étiquette sur

laquelle on lit l’adjectif « petite », etc. Si l’on tombe sur la préposition
« de », on place cette étiquette au tableau, à gauche. Le mot suivant à
trouver est « la », et ainsi de suite.
• S’ils mémorisent l’emplacement respectif de chaque étiquette, les élèves
pourront repérer plus aisément les mots à trouver.
Remarques :
– Laisser les élèves expliquer les stratégies qui leur ont permis d’identi-
fier les mots :
→ par la reconnaissance globale (« parce que c’est pareil qu’au
tableau » ; « parce que je le connais déjà », etc.) ;
→ par des indices prélevés sur la construction du mot (« parce que ça
commence comme… » ; « parce que c’est pareil que… » ; « parce que
ça commence par… » ;
→ par le déchiffrage partiel (début du mot) ou total.
– L’intérêt de ce jeu est qu’il va amener les élèves à retourner plusieurs
fois les mêmes étiquettes, et, de ce fait, à lire plusieurs fois le même
mot, ce qui leur permettra de les mémoriser aisément.
– Si les étiquettes sont toutes de la même taille, le repérage des mots
sera plus difficile.
Fiche no 1 : Le titre de l’album (voir p. 209)

Objectifs : – favoriser la mémorisation des mots ;
– encourager l’observation, la comparaison et l’analyse de
la construction des mots.
Matériel : – 9 étiquettes avec le nom des personnages (la taupe,

le pigeon, le cheval, le lièvre, la chèvre, la vache, le cochon,
les mouches, le chien) ;
– un panneau divisé en 18 cases (9 cases avec les images des
différents personnages et 9 cases pour associer les noms).
200
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Consigne : Identifier et faire correspondre le mot qui convient à l’illus-

tration de chaque personnage.
Expliquer et justifier les motifs de son choix.
Séance 3 : Les onomatopées

Objectifs : – développer la discrimination auditive et visuelle ;
– mettre en correspondance ce qui se voit et ce qui s’entend,
et découvrir la relation entre graphème et phonème.
Matériel : – 7 étiquettes grand format sur lesquelles sont reproduites

les onomatopées ;
– 7 étiquettes grand format avec l’image et le nom des animaux.
Exemples d’« étiquettes onomatopées » :
clang-di-clang-di-clang ! vlouf ! pouf, pouf, pouf, pouf !
Exemples d’« étiquettes images/mots » :
le cochon la chèvre le cheval
Consigne : Identifier les onomatopées et faire correspondre le bruit

qui convient à chaque animal.
Démarche :
• Mélangées, les 14 étiquettes sont disposées à l’endroit sur le tapis.
Les élèves sont assis sur les bancs, autour du tapis.
• Laisser les élèves imiter les bruitages oralement – ce qui va les aider dans
leur recherche –, et expliquer leurs stratégies de lecture : « J’ai reconnu
que c’est “ratatatata !” parce qu’on entend beaucoup de “a” ! »
• Un élève déchiffreur déclare : « Moi, je l’ai reconnu, parce que ça
commence par un “r” et un “a” ; ça fait “ra” ; et après, il y a plein de
201
p197p214_C12_Taupe 19/10/06 11:31 Page 202
“ta-ta-ta-ta” ! C’est le lièvre qui fait comme ça ! » Il associe les deux

étiquettes.
• « Pouf, pouf, pouf, pouf, pouf » est identifié « parce que ça commence
par un “p” et on entend le “f” à la fin ». Un élève déchiffreur complète
l’explication : « Ça fait “pouf” parce que un “o” et un “u”, ça fait “ou”,
comme dans “ours” ! C’est le cheval qui fait ça ! » Il place l’onoma-
topée à côté de l’image du cheval. Tous les mots sont rapidement iden-
tifiés. La différence entre « splatschh ! » et « ssplaoutsch ! », plus
difficile, est expliquée par l’enseignant.
Fiche no 3 : Qui fait quoi ? (voir p. 211)
Fiche no 4 : Les onomatopées (voir p. 212)
Séquence 3
Lecture découverte
Objectifs : – relever des indices dans un texte ;
– mettre en relation des textes ;
sances sur l’histoire.

– prélever des indices dans un texte (mots connus) et mettre en
relation des mots et des phrases de façon à construire du sens ;

mot (c’est pareil que… ; ça ressemble à… ; ça commence
propres, marques de ponctuation, etc.).
Matériel : – 6 textes extraits de l’album, reproduits en gros caractères

au tableau ;
– les images de 6 animaux rencontrés par la petite taupe :
le cheval, le lièvre, la chèvre, la vache, le pigeon, le cochon.
202
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Textes :
« – Hé, le cheval ! « – Holà ! Le lièvre !

Est-ce toi qui m’as fait sur la tête ? Est-ce toi qui m’as fait sur la tête ?
– Moi ? Mais non, voyons ! – Moi ? Mais non, voyons !
Moi, je fais comme ça ! Moi, je fais comme ça !
(Et pouf, pouf, pouf, pouf, pouf !) » (Et ratatatata !) »
« – Dis-moi, la chèvre ! « – Réponds, la vache !

(Et clang-di-clang-di-clang !) » (Et ssplaoutsch !) »
« – Dis donc, le pigeon ! – Cochon, écoute-moi !

(Et splatschh !) » (Et vlouf !) »
Consigne : Identifier les textes et faire correspondre chaque texte à

l’animal qui convient.
Démarche :
• Les textes sont affichés au tableau. Mélangées, les illustrations sont fixées
au tableau (ne pas les associer aux textes). Les élèves sont assis sur les
• Les élèves identifient les onomatopées et les noms des personnages dans
les textes : « C’est l’histoire de la petite taupe qui voulait savoir qui lui
avait fait sur la tête ! » À tour de rôle, chacun va au tableau pour montrer
et lire les mots qu’il a reconnus dans les textes.
• C’est en repérant les noms des animaux et leurs onomatopées que les
élèves identifient le texte correspondant à chaque personnage : « Là, c’est
le texte du lièvre ; je l’ai reconnu parce qu’il y a écrit “ratatata” ; et là,
c’est écrit “lièvre” ! »
• Un élève s’exclame : « C’est presque toujours pareil ! » Et, sans savoir
la lire, il va montrer l’une des phrases identiques des textes : « Est-ce toi
qui m’as fait sur la tête ? » Un autre va montrer : « Moi ? Mais non,
voyons ! Moi, je fais comme ça ! » Un autre repère le point d’interro-
gation et déclare : « C’est la petite taupe qui demande au cheval (il va
203
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au tableau et lit) : “Hé, le cheval ! Est-ce que c’est toi qui m’as fait sur la
tête ? “ J’ai reconnu que c’est “hé” parce qu’il y a un “h” et un “é” ; ça
fait “hé” ! » Relire correctement ce passage en pointant l’erreur faite par
l’élève.
• Un élève identifie deux fois le pronom « moi » : « Là, il y a écrit deux
fois “Moi” ! » Un autre précise : « Moi, c’est comme “toi” ! Là, il y a
un “m”, et là, il y a un “t”. » Le repérage du petit mot « moi », suivi d’un
point d’interrogation, est mis en relation avec ce que l’on sait de l’his-
toire et permet de deviner la phrase redondante. Enfin, un élève lit la
phrase en entier : « Moi ? Mais non, voyons ! Moi, je fais comme ça ! »
• Grâce à leur structure identique, tous les textes sont lus, malgré quelques
incorrections. Un élève va lire le deuxième texte : « Hé ! Le lièvre […]
tête ? » L’enseignant montre les interjections « Hé » et « Holà » :
« Regardez bien ces deux mots : sont-ils pareils ? » Un élève déchif-
freur va lire : « Holà ! Le lièvre […] tête ? » Les élèves vont montrer et
lire (avec l’aide de l’enseignant) ce qui change dans les quatre textes :
« Hé ! » ; « Holà ! » ; « Dis-moi ! » ; « Réponds ! » ; « Dis donc ! ».
• Les élèves relisent les quatre textes sans l’aide de l’enseignant. Pour
vérifier leur compréhension, l’enseignant peut leur demander d’entourer
quelques mots-clés nommés dans le désordre tels que : les noms des
animaux ; les onomatopées ; moi ; toi ; je ; non ; qui ; tête ; sur, etc.
Séance 2 : Correspondance texte/illustration

Objectifs : – identifier les onomatopées ainsi que les phrases étudiées ;
– associer un texte à une image.
Matériel : – 6 bulles avec des textes ;

– 6 images des différents animaux de l’album (hormis la petite
taupe et le chien Jean-Henri).
Bulles :
Mais non, voyons ! Mais non, voyons !
« vlouf ! » « clang-di-clang-di-clang ! »

« splatschh ! » « ssplaoutsch ! »
204
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« pouf, pouf, pouf, pouf, pouf ! » « ratatatata ! »
Consigne : Lire les phrases et les faire correspondre à l’animal qui

convient.
Démarche :
• Mélangées, les images et les bulles sont disposées à l’endroit sur le
tapis. Les élèves sont assis sur les bancs, autour du tapis.
• À tour de rôle, chaque élève désigné par l’enseignant va lire ce qui est
écrit dans une bulle ; puis, il associe cette dernière à l’animal qui lui corres-
pond.
Séance 3 : Le Mémory des questions/réponses

– favoriser la mémorisation et augmenter son « capital-mots » ;
– s’entraîner à une lecture expressive.
Matériel : – 6 étiquettes (bleues au verso) avec les questions de la taupe

et les illustrations des pages de gauche ;
– 6 étiquettes (rouges au verso) avec les réponses des animaux
et les illustrations des pages de droite.
Déroulement :
• Les étiquettes bleues (questions) sont mélangées et disposées, à l’envers,
à gauche sur le tapis. Les étiquettes rouges (réponses) sont mélangées et
disposées, à l’envers, à droite sur le tapis.
• Un élève retourne une étiquette bleue ; il lit ou récite la question corres-
pondant à l’illustration, par exemple : « Cochon, écoute-moi ! Est-ce toi
qui m’as fait sur la tête ? » Un autre élève retourne une étiquette rouge,
et lit ou récite la réponse correspondant à son illustration, par exemple :
« Moi ? Mais non, voyons ! Moi, je fais comme ça ! Et ratatata ! » Ces
deux étiquettes ne sont pas complémentaires : la réponse ne correspond
pas à la question. On remet les étiquettes à l’envers, à leur emplacement.
205
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• Deux autres joueurs retournent deux étiquettes : l’un, une étiquette

bleue (il lit la question) ; l’autre, une étiquette rouge (il lit la réponse). Si
les deux textes sont complémentaires, on associe les deux illustrations
(au tableau, par exemple). Si les deux textes ne correspondent pas, on
les remet à l’envers, à leur emplacement. Et ainsi de suite.
Variante :
Matériel : – 12 étiquettes avec les textes et les réponses (sans les illus-
trations).
Remarques :
– Les élèves ne peuvent plus se référer à l’illustration et l’exercice de
langage devient également un exercice de lecture.
– Certains élèves lisent tout le texte mot à mot ; d’autres identifient les
textes en prélevant des indices tels que les noms des animaux, les onoma-
topées, etc. Tous les élèves, même les moins avancés peuvent ainsi parti-
ciper à ce jeu.
– Ce même jeu peut être réalisé à partir d’étiquettes-textes sans illustration.
Fiche no 5 : Questions/réponses (voir p. 213)

Fiche no 6 : Lecture/écriture (voir p. 214)
Séance 4 : Comparaison entre plusieurs

phrases complexes
Première leçon
Objectifs : – construire du sens par prélèvement d’indices et par la mise
en relation des mots entre eux ;
– prendre conscience de la notion de phrase ;
– repérer l’emplacement des mots dans une phrase.
Phrases :
– Ce n’est pas le cheval qui a fait sur la tête de la petite taupe.
– Ce n’est pas le lièvre qui a fait sur la tête de la petite taupe.
– Ce n’est pas la chèvre qui a fait sur la tête de la petite taupe.
– Ce n’est pas la vache qui a fait sur la tête de la petite taupe.
– Ce n’est pas le cochon qui a fait sur la tête de la petite taupe.
– Ce ne sont pas les mouches qui ont fait sur la tête de la petite taupe.
– C’est Jean-Henri, le chien du boucher qui a fait sur la tête de la petite taupe !
– C’est la petite taupe qui a fait sur la tête de Jean-Henri, le chien du boucher !
206
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Démarche :
• Dès le départ, les élèves vont désigner et lire les groupes de mots iden-
tiques – « la petite taupe » ; « sur la tête » – ainsi que le nom des
animaux qu’ils ont identifiés. Ils repèrent des phrases entières qu’ils vont
lire au tableau : « le cheval qui a fait sur la tête de la petite taupe » ;
« le lièvre qui a fait sur la tête de la petite taupe ». Grâce à la connais-
sance qu’ils ont de l’histoire (le cheval n’a pas fait sur la tête de la petite
taupe !), plusieurs élèves devinent le début des phrases : « Ce n’est pas
le cheval qui… » ; « Ce n’est pas le lièvre qui… » L’hypothèse est
confirmée : on a reconnu l’auxiliaire « est », souvent rencontré et l’ad-
verbe « pas » (similaire à « papa »).
• Un élève arrive à lire toute la dernière phrase : « C’est la petite taupe

qui a fait sur la tête de Jean-Henri, le chien du boucher ! » Il explique,
en montrant les mots : « Là, j’ai reconnu que c’est “Jean-Henri” parce
que c’est écrit en majuscules ! Et j’ai deviné que c’est écrit “le chien du
boucher” parce que c’est le chien du boucher qui s’appelle Jean-Henri ! »
Puisque la dernière phrase a été lue, les élèves n’ont pas de difficulté à
lire l’avant-dernière phrase. Un élève remarque : « Il y a les mêmes mots
dans les deux phrases, mais c’est pas pareil ! »
• En relisant tout le texte, on remarque que « ce n’est pas pareil » dans

la sixième phrase. Un élève, repérant « les mouches », fait cette déduc-
tion logique : « Ce ne sont pas les mouches qui ont… : là, c’est pas pareil
parce qu’il y a deux mouches ! »
Seconde leçon
Objectifs : – prendre conscience que l’emplacement des mots dans une
phrase peut changer le sens de celle-ci ;
– comprendre que des phrases différentes peuvent exprimer
le même sens.
Matériel : – 7 bandes avec des phrases en gros caractères.
Phrases :
C’est Jean-Henri, le chien du boucher qui a fait sur la tête de la petite taupe.
C’est le chien du boucher, Jean-Henri, qui a fait sur la tête de la petite taupe.
C’est la petite taupe qui a fait sur la tête de Jean-Henri, le chien du boucher.
Qui a fait sur la tête de la petite taupe ? Est-ce le chien du boucher, Jean-Henri ?
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C’est sur la tête de la petite taupe que Jean-Henri, le chien du boucher, a fait !
Qui a fait sur la tête de Jean-Henri, le chien du boucher ? Est-ce la petite taupe ?
C’est sur la tête de Jean-Henri, le chien du boucher, que la petite taupe a fait !
Consigne : Identifier et lire les phrases.
Démarche :
• Les bandes sont fixées au tableau, les unes en dessous des autres.
Les enfants son assis sur des bancs, en face du tableau.
• Les élèves identifient les mots identiques dans les phrases : Jean-Henri ;
la petite taupe ; la tête ; qui ; le chien…
• Dans la mesure où la quasi-totalité des mots sont soit connus, soit déjà
rencontrés, les élèves identifient la première phrase. Ils la lisent. L’un
d’entre eux montre le point d’interrogation : « Là, c’est une question. »
Aussitôt, un autre va lire la phrase « Qui a fait sur la tête de la petite
taupe ? C’est le chien du boucher, Jean-Henri ! » L’enseignant lui précise :
« Il y a un point d’interrogation à la fin ; ça doit être une question… »
Les élèves reprennent : « Est-ce que c’est le chien du boucher… ? »
L’enseignant corrige : « Est-ce le chien… ? »
• Les élèves retrouvent les mêmes mots dans les phrases, mais dans un
ordre différent.
Prolongement :
• Demander aux élèves de regrouper toutes les phrases interrogatives et
toutes les phrases qui ont le même sens.
208
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Fiche no 1
Le titre de l’album
Pour reconstituer le titre de l’album, découpe les étiquettes et colle-les,
sur la couverture, dans le bon ordre.
✁
qui avait la lui la tête De voulait
savoir taupe qui sur petite fait

209
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Fiche no 2
Le dictionnaire
la taupe le pigeon le lièvre

la $taupe le $pigeon le $lièvre
la vache le chien le cheval

la vache le $chien le $cheval
le cochon les mouches la chèvre

le $cochon le∑ mouches la $chèvre
210
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Fiche no 3
Qui fait quoi ?
Observe attentivement les dessins.
Relie chaque animal à ce qui lui appartient.
• • •
• • •
• • •
• 211
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Les onomatopées
Relie chaque image à l’onomatopée qui lui correspond.
• • ratatatata !
• • pouf, pouf, pouf, pouf, pouf !
• • ssplaoutsch !
• • platschh !
• • clang-di-clang-di-clang ! © Retz / S.E.J.E.R.
• • vlouf !
212
p197p214_C12_Taupe 19/10/06 11:31 Page 213
Fiche no 5
Questions/réponses
Reconstitue les textes en faisant correspondre les questions et les réponses.
Découpe les étiquettes du bas de la page et colle-les à l’endroit qui convient.
Cochon, écoute-moi !
Est-ce toi qui m’as fait
sur la tête ?
Dis donc, le pigeon !

sur la tête ?
Holà ! Le lièvre !
sur la tête ?
Hé ! Le cheval !
sur la tête ?
✁
Moi ? Mais non, voyons ! Moi ? Mais non, voyons !
«pouf, pouf, pouf, pouf !» «splatschh ! »
Moi ? Mais non, voyons ! Moi ? Mais non, voyons !

«vlouf !» «ratatatata ! »
213
p197p214_C12_Taupe 19/10/06 11:31 Page 214
Lecture/écriture
Lis les questions et écris les réponses.
Tu peux utiliser ton dictionnaire.
– Qui fait « vlouf ! » ? ...........................le cochon.............................
– Qui fait « ssplaoutsch ! » ? ...............................................................
– Qui fait « pling ! » ? ............................................................................
– Qui fait « clang—di—clang—di—clang ! » ? ....................................

– Qui fait « ratatatata ! » ? ........................................................................
214
p215p232_C13_Poulette 19/10/06 11:32 Page 215
Chapitre 13
© Magnard Jeunesse, 2002

Résumé : « Cot, cot, par-ci ! Cot, cot par-là ! » : ça caquette
de tous les côtés dans le poulailler ! Et pourtant, poulette
Crevette, elle, ne dit rien. Elle se contente de picorer son grain.
Et puis, vient le jour où… Comme quoi il faut respecter le rythme
de chacun…
Séquence 1
– rapporter un récit et de s’exprimer de manière
compréhensible.

• Avant de lire l’album, laisser les élèves émettre des hypothèses sur l’his-
toire en prélevant des indices sur la couverture et les illustrations. Lire
l’histoire et inviter les élèves à la confronter avec celle qu’ils avaient
imaginée.
Séance 2 : Vérification de la compréhension

• Poser les questions suivantes : « Comment maman poule et le coq
Kocoriqui ont-ils appelé leur poussin ? Pourquoi ? » ; « Pourquoi les
parents de poulette Crevette sont-ils inquiets ? » ; « Qui vont-ils
consulter ? » ; « Que dit-elle à la fin ? » ; « Est-ce qu’elle parle bien ? »…
Séance 3 : Constitution du dictionnaire mural

Objectifs : – se constituer un « capital mots » ;
– favoriser la mémorisation des mots ;
– encourager l’observation, la comparaison et l’analyse de la
construction des mots.
Matériel : – les étiquettes-mots suivantes : le poulailler, le poussin,

maman poule, poulette Crevette, le coq Kocoriqui, le dindon,
le canard, le jars ;
– un panneau avec les 8 images des animaux de l’album et
8 cases pour associer les noms.
216
Poulette Crevette
Consigne : Identifier les mots en sélectionnant des indices pertinents.

Expliquer les éléments qui ont permis d’identifier un mot.
Fiche no 2 : Qui est qui ? (voir p. 228)
Fiche no 3 : Le nom des personnages (voir p. 229)
Séquence 2
Lecture découverte
Séance 1 : Identifier des phrases
Objectifs : – identifier les mots étudiés ;
– établir des comparaisons entre des mots (analogies /
différences) ;
– rechercher le sens de phrases par la mise en relation des
mots connus entre eux.
Matériel : – le texte ci-dessous.
Texte :
Le coq Kocoriqui est le papa de poulette Crevette.
Maman poule est la maman de poulette Crevette.
Poulette Crevette est le poussin de maman poule et de papa Kocoriqui.
La reine des pondeuses est la plus vieille poule du poulailler.
Consigne : Identifier, dans le texte, les mots déjà étudiés.

217
Démarche :
• Les élèves s’exclament : « Ça parle de poulette Crevette ! » Ils ont en
effet reconnu les mots familiers précédemment étudiés. À tour de rôle,
chaque élève va lire et souligner au tableau un mot, qu’il aura reconnu
(mémorisé globalement ou identifié par référence au dictionnaire).
• Le texte est rapidement décodé par les élèves. La relation de sens entre
les groupes de mots (le coq Kocoriqui / papa / poulette Crevette) permet
de deviner les petits mots (est ; et ; de)… s’ils ne sont pas déjà connus !
Par analogie avec la première phrase (dont la structure est similaire), et
par la mise en relation des mots entre eux (maman poule/maman/poulette
Crevette), la deuxième phrase est lue sans difficulté.
• La dernière phrase, plus difficile, nécessite l’intervention de l’enseignant :
« Qui est la plus vieille poule du poulailler ? » Un élève répond : « La
Reine des pondeuses ! » La connaissance de l’histoire permet aux élèves
d’identifier toute la phrase. Plusieurs élèves confirment leurs hypothèses
en allant montrer les mots au tableau et en expliquant : « “Reine”
commence par un “r” ; “pondeuses” commence par un “p” et “vieille”
commence par un “v” ! »
Reconstituer une phrase

Objectifs : – reconstituer une phrase complexe ;
– construire du sens en combinant des mots entre eux.
Matériel : – des étiquettes mélangées et placées à l’endroit sur le tapis.
Consigne : Reconstituer une phrase avec toutes les étiquettes-mots

disposées sur le tapis.
Étiquettes :
est poussin Kocoriqui de Crevette poulette
le du et maman poule coq
Déroulement :
• Les élèves sont assis sur les bancs autour du tapis. Dans un premier temps,
leur demander d’identifier les mots séparément. À tour de rôle, chaque
élève nommé par l’enseignant va montrer et lire le mot qu’il aura reconnu.
Il explique les stratégies qui lui ont permis de reconnaître tel ou tel mot,
par exemple : « J’ai reconnu que c’est “maman” parce que je connais ce
mot depuis longtemps ! » ; « J’ai reconnu que c’est “Kocoriqui” parce
qu’il y a deux “o” et que ça commence par un “k” : ça fait “koco” ! ».
218
Poulette Crevette
• Dans un second temps, les élèves font différentes propositions : « C’est

peut-être “maman poule est la maman de poulette Crevette” ! »
L’hypothèse est vérifiée ; en plaçant les étiquettes dans l’ordre, on
obtient :
Maman poule est
On constate qu’il n’y a pas deux fois le mot « maman » et que l’article
défini « la » est manquant.
• Un autre élève propose : « Le coq Kocoriqui est le papa de poulette

Crevette ! » En reconstituant la phrase avec les étiquettes, on obtient :
Le coq Kocoriqui est
On constate qu’il manque l’article « le » et le nom « papa ».

• Un élève fait la proposition suivante : « Poulette Crevette est le poussin
de maman poule et du coq Kocoriqui. » En plaçant les étiquettes dans
l’ordre, soit dans le sens de la lecture – de gauche à droite –, l’hypothèse
est confirmée : c’est bien la bonne phrase car il ne reste aucune étiquette
sur le tapis.
Remarque :
Si les élèves ont de la difficulté à reconstituer la phrase, l’enseignant
peut nommer chaque mot au fur et à mesure.
Séance 2 : Associer une phrase et une illustration

Objectifs : – comparer des phrases dont la structure est identique ;
– trouver le sens de mots nouveaux par la mise en relation
des mots entre eux ;
– prendre conscience de la relation entre le langage oral
et le langage écrit (par le biais des onomatopées) ;
– comprendre la signification de certains signes (tirets, guille-
mets, points d’exclamation…).
Matériel : – les textes ci-dessous;
– les illustrations représentant la poule, le dindon, le canard,
le coq, poulette bébé et poulette Crevette plus grande.
Textes :
La poule caquète : Le dindon glougloute :
– « Cot, cot !» – « Glouglou, glouglou !
Le canard cancane : Le coq chante :

– « Coin, coin ! » – « Cocorico ! »
219
Le poussin ne parle pas : Poulette Crevette dit :

– « …….. ! » – « Crotte, crotte, crevette ! »
Consigne : Identifier chaque phrase et relier chacune d’entre elles à

un personnage.
Démarche :
• Les élèves identifient le nom des animaux. L’un d’entre eux s’exclame :
« Quand il y a un trait et des petits traits (les guillemets), ça veut dire
que la poule parle ! » Il va lire : « La poule dit : “Cot, cot !” »
L’enseignant pose la question suivante : « Le chien aboie. Comment dit-
on pour la poule ? » Plusieurs élèves répondent : « Elle caquète ! » Un
élève déchiffreur précise : « C’est “CAquète” parce que ça commence par
un “c” et un “a” ; ça fait “ca”, comme dans “CAnard”. »
• La structure identique des phrases et la relation entre les onomatopées

(imitées oralement) et les animaux favorisent l’identification des phrases.
Un élève va montrer le mot « cocorico » : « C’est “cocorico” ; je le sais
parce que le coq fait cocorico ! » Un élève déchiffreur confirme l’hypo-
thèse en épelant tout le mot : « “Co” et “co”, ça fait “coco” ; un “r” et
un “i”, ça fait “ri” et encore “co”, ça fait “cocorico” ! »
• Les élèves devinent la phrase « Le poussin ne parle pas » parce qu’il

n’y a rien d’écrit entre les guillemets. L’hypothèse est confirmée : « J’ai
reconnu “pas” ; et ça, c’est “PArle” parce que ça commence comme
“papa” ! »

Objectifs : – développer un comportement de lecteur (émettre des hypo-
thèses, les vérifier, les rectifier…) ;
– prélever des indices et rechercher du sens ;
– trouver des mots nouveaux par la mise en relation avec les
mots connus ;
– être capable d’expliquer sa démarche et ses stratégies de
lecture.
Matériel : – une photocopie agrandie du texte de l’album reproduit

ci-dessous.
220
Poulette Crevette
Texte:
Consigne : Identifier ce texte : D’où vient-il ? De qui parle-t-il ? Que

représente-t-il ? Etc.
Démarche :
• Les élèves sont assis sur les bancs, face au tableau. Ils remarquent immé-
diatement la lettrine « D » constituée à partir de poussins. Ils identifient
plusieurs mots : maman, poule, crevette, poulette. L’un d’entre eux s’ex-
clame : « C’est l’histoire de poulette Crevette ! » Un élève va lire l’ono-
matopée « Cot, cot, cot ! » L’enseignant attire l’attention des élèves sur
la fin du mot « codette ». Un élève corrige : « C’est “cot, cot, codette !”
parce que, à la fin, il y a “ette”, comme dans “crevETTE” ! »
• On repère deux fois le mot « crevette », une fois avec une majuscule
et une fois avec une minuscule. Un élève explique : « C’est parce que là
(“Crevette”), c’est son prénom. » L’enseignant demande : « Pourquoi l’a-
t-on appelée “Crevette” ? » Un élève répond : « Parce qu’elle est rose
comme une crevette ! » L’enseignant pose la question : « Qui voit où est
écrit “couleur crevette” ? » Le groupe de mots une fois repéré, on va
lire : « Un poussin couleur crevette est né. » Un élève explique : « C’est
“né” parce que un “n” et un “é”, ça fait “né”. » Un autre s’exclame :
« Ah ! C’est quand la poulette Crevette est née ! »
• Un élève identifie la préposition « dans » ; il va montrer au tableau

le groupe de mots qu’elle introduit : « Là, c’est écrit “dans le
poulailler”. » La reconnaissance de la préposition « dans » a ici induit
la lecture du mot « poulailler ». L’élève confirme son hypothèse : « J’ai
reconnu “poulailler” parce que ça commence comme “poule”. » On
relit la phrase entière. Un élève dit : « Là, c’est maman poule qui dit
“Cot, cot, codette ! On l’appellera Crevette. » L’enseignant corrige :
« C’est “Nous l’appellerons”… » On relit toute la phrase avec l’aide
de l’enseignant.
221
Séance 4 : Comparer deux textes
Leçon 1
Matériel : – deux textes extraits de l’album, reproduits au tableau en
gros caractères.
Textes :
Le coq Kocoriqui prend Maman poule cache la poulette
sa poulette contre lui : sous son aile et répète :
– Dis « cot, cot », ma cocotte… – Dis « cot, cot », ma chérie…
Mais poulette Crevette Mais poulette Crevette
picore son grain. picore son grain
Elle ne dit rien. Elle ne dit toujours rien.
Remarque :
Selon le niveau des élèves, on peut présenter également les illustrations
qui accompagnent les textes et donner comme consigne de relier chaque
illustration au texte qui convient. Ces illustrations aideront les élèves à
prélever des indices pertinents : « Là, c’est le coq Kocoriqui qui est avec
poulette Crevette » ; « Là, c’est maman poule qui dit : “Dis cot, cot, ma
chérie” ! ». Ces indices permettront aux élèves de repérer des mots et
des phrases dans les textes.
Consigne : Identifier les textes : Quel est celui du coq ? Quel est celui
de la poule ?
Démarche :
• Les élèves sont assis sur les bancs, en face du tableau. Ils identifient les
mots ou les groupes de mots connus : le coq Kocoriqui ; maman poule ;
poulette Crevette… Un élève identifie « Cot, cot » : « C’est maman poule
qui fait “cot, cot” ! » Un autre élève tient compte du début de la phrase :
« Non, c’est le coq Kocoriqui qui dit à poulette Crevette : “Dis cot, cot !
ma cocotte” : j’ai deviné que c’est “COCOtte” parce que c’est comme
“COCO” ! »
• Par analogie, un élève va lire dans l’autre partie du texte : « Et là,
c’est maman poule qui dit à Crevette : “Dis cot, cot, ma chérie ! “ : c’est
“CHérie”, je l’ai deviné parce que ça commence par un “ch” comme le
“ch” de “CHEnille”. » Les élèves s’exclament : « Mais poulette Crevette
222
Poulette Crevette
ne parle toujours pas ! Elle ne dit rien ! » Un élève, qui a identifié la

dernière ligne, va lire : « Elle ne dit rien. » L’enseignant demande : « Que
fait la poulette au lieu de parler ? » Les élèves répondent : « Elle picore
son grain ! » Un élève déchiffreur précise : « Là, c’est écrit “picore”. »
Il épelle tout le mot : « Un “p” et un “i”, ça fait “pi” ; un “c” et un “o”,
ça fait “co”, et un “r” et un “e”, ça fait “re” : ça fait “picore” ! »
L’identification du verbe « picore » et la connaissance de l’histoire indui-
sent la lecture du bout de phrase « picore son grain ». On relit les deux
textes avec l’aide de l’enseignant qui précise les mots inconnus.
Prolongement :
Pour vérifier la compréhension et les acquis des élèves, l’enseignant peut
demander à chacun d’aller lire et entourer un mot qu’il aura reconnu dans
le texte. Il interrogera d’abord les élèves les plus faibles. Ces derniers repè-
reront et entoureront en priorité les mots-clés qu’ils connaissent bien.
D’autres mots seront trouvés par déduction, par référence au contexte ou
par la mise en relation des mots entre eux. Les mots les plus difficiles seront
identifiés et expliqués par des élèves déchiffreurs qui utiliseront la combi-
natoire pour confirmer leurs hypothèses.
Leçon 2
Matériel : – deux textes extraits de l’album et reproduits au tableau en
gros caractères.
Textes :
Le matin, ça coquerique et ça Le midi, ça caquette fort
coqueline dans le poulailler : dans le poulailler :
– Cocorico par-ci ! Cocorico par-là ! – Cot, cot, par-ci ! Cot, cot, par-là !
La Crevette de Kocoriqui ne parle La petite Crevette ne parle
toujours pas. toujours pas.
Consigne : Identifier les textes : Quel est celui du coq ? Quel est
celui de la poule ?
Démarche :
• Les élèves sont assis sur les bancs en face du tableau. Ils repèrent les
analogies des deux textes, et vont montrer ce qui est pareil : dans le
poulailler ; Crevette ; ne parle toujours pas, etc.
• Certains élèves reconnaissent les mots « Cocorico » et « Kocoriqui »,

et s’exclament : « C’est le texte du coq Kocoriqui ! » D’autres identifient
223
le texte de la poule par le repérage des mots « Cot, cot » et « caquette ».

L’élève qui a déchiffré le mot « midi » va lire tout le texte : « Le midi,
ça caquette … dans le poulailler : Cot, cot par-ci, cot, cot par-là ! La petite
Crevette ne parle toujours pas. » L’enseignant lit le début du premier
texte : « Le matin… » Les élèves retiennent facilement ces textes rythmés
qui résonnent comme des chansons. Leur attention est particulièrement
attirée par les verbes « coquerique » et « coqueline » dont les conso-
nances sont marquantes.
• Par analogie avec le texte de la poule, les élèves lisent l’ensemble du
premier texte. L’un d’eux va montrer les deux verbes « coquerique » et
« coqueline » : « Là, ça commence comme “coq”, mais, à la fin, c’est
pas pareil. »
Séquence 3
Jeux de sons
Séance 1 : Jeux de sons (1)
Objectifs : – développer la discrimination auditive ;
– apprendre à bien articuler ;
– distinguer les sons complexes au début des mots à l’oral
(phonème) et à l’écrit (graphème).
Premier jeu (« pou »)

Consigne : Rechercher tous les mots qui commencent par « pou » et
qui sont de la même famille que « poule » (poule ; poulette ; poulailler ;
poussin ; poulet).
Rechercher d’autres mots qui commencent par « pou », mais qui ne
sont pas de la même famille (poubelle ; poutre ; poupée ; poulain ; pous-
sette).
Fiche no 5 : Les mots qui commencent par « pou »

(voir p. 231)
Second jeu (« co »)
224
Poulette Crevette
Consigne : Rechercher dans son livre individuel tous les mots qui
commencent par « co » (codette ; cocotte ; coq ; coquerique ; coque-
line ; cocorico).
Trouver d’autres mots qui commencent par « co » (copine ; coton ; coco-
tier ; collier ; cordonnier ; coca ; coffre ; cochon ; corde ; colimaçon ;
coccinelle ; costume ; coquille ; colline).
Séance 2 : Jeux de sons (2)

Objectifs : – développer la discrimination auditive ;
– apprendre à bien articuler ;
– comprendre ce qu’est une rime ;
– distinguer les sons complexes à la fin des mots à l’oral
(phonème) et à l’écrit (graphème).
Jeu des mots en « ette »

Consigne : Rechercher dans le livre tous les mots qui se terminent par
« ette » (poulette ; crevette ; codette ; caquette).
Trouver d’autres mots qui riment avec « ette » (poussette ; brouette ;
minette ; galette ; raquette ; couette ; chouette ; allumette ; trotti-
nette ; mouette ; mouflette ; trompette ; clarinette).
Fiche no 6 : Les mots qui se terminent par « ette »

(voir p. 232)
Séance 3 : Reconstituer des mots avec des syllabes

Objectifs : – reconstituer des mots avec des syllabes ;
– jouer avec les mots et créer des mots nouveaux ;
– identifier à l’oral et à l’écrit les éléments simples d’un mot ;
– être capable de recomposer un mot.
Matériel : – des étiquettes-syllabes (gros caractères) sont posées sur le

tapis ou fixées au tableau.
Exemples d’étiquettes-syllabes:
COT COT RI KO CO QUI CO
CO DA CO DI CO RI CO
RE CO PI CO RO QUI
225
Consigne : Reconstituer des mots avec les syllabes données.
Déroulement :
• Les élèves sont assis sur les bancs autour du tapis ou en face du tableau.
L’enseignant nomme un mot, par exemple « pi-co-ti ». Les élèves doivent
le reconstituer à partir des étiquettes-syllabes.
Remarques :
– Exemples de mots donnés par l’enseignant : cocorico, kocoriqui, picore,
riquiqui, etc.
– On peut laisser les élèves imaginer des mots, et les lire pour s’amuser.
Exemples de mots inventés par les élèves : ricodi, dacopi, ripico, darico…
226
Poulette Crevette
Fiche no 1
Le dictionnaire
maman poule le coq Kocoriqui

maman $poule $le coq Kocoriqui
poulette Crevette le canard

$poulette Crevette $le $canard
le dindon le poussin
le $dindon $le $poussin
le jars le poulailler
le j$ ar∑ $le $poulailler
227

Fiche no 2
Qui est qui ?
Observe les illustrations.
Découpe les étiquettes du bas de la page et colle-les sous le dessin de l’animal corres-
pondant.
✁
le canard poulette Crevette
le poussin maman poule
le coq Kocoriqui le dindon

le jars
228
Poulette Crevette
Fiche no 3
Le nom des personnages
Écris le nom de chaque personnage sous son dessin.
.......................................................
.......................................................
.......................................................
poulette Crevette maman poule le coq Kocoriqui

229

Fiche no 4
Qui dit quoi ?
Découpe les bulles en bas de page.
Colle chaque bulle au-dessus de l’animal qui convient.
✁
Cot, cot ! Cocorico ! Crotte, crotte, Crevette !
Coin, coin ! Glou, glou !
230
Poulette Crevette
Fiche no 5
Les mots qui commencent par « pou »
Découpe les syllabes du bas de la page et complète les mots qui commencent par
« pou ».
POU POU
POU POU
✁
LETTE LAILLER SSIN PÉE
231

Fiche no 6
Les mots qui se terminent par « ette »
Colorie tous les dessins dont le nom se termine par « ette ».
232
p233p248_C14_Kangourou 19/10/06 11:37 Page 233
Chapitre 14
© Mijade, 2004
Résumé : Les animaux de la ferme tiennent conseil : un
kangourou va arriver ! Mais quel est cet animal et à quoi
sert-il ? Tandis que les interrogations se multiplient, la peur de
se voir supplantés assaille les animaux les uns après les autres…
Séquence 1
– rapporter et commenter un récit ;
– s’exprimer par des phrases simples et correctes.
• Commencer par raconter aux élèves le contexte de l’histoire : en

rentrant d’Australie, un fermier ramène un kangourou dans sa ferme.
Les nombreux animaux qui se trouvent déjà là s’interrogent sur cet
animal qu’ils ne connaissent pas : «“Un kangourou à la ferme ! D’abord,
ça sert à quoi un kangourou ?”, se demandaient-ils. Mais personne ne
le savait. »
• Raconter l’histoire en montrant les illustrations au fur et à mesure.

Lire de manière expressive : les groupes de mots en gras seront dits
lentement et en articulant bien de manière à faire ressentir l’inquié-
tude des animaux.
Séance 2 : Activités langagières
• Pour vérifier qu’ils ont bien compris l’histoire, poser des questions aux
élèves : «Quels sont les animaux que l’on rencontre à la ferme des Boutons
d’Or ?» ; «Quel est le rôle de chaque animal à la ferme ?» ; «À quoi ça
sert un coq/un cheval/un chat, etc. ?», puis laisser les élèves s’exprimer
librement : «Le coq chante le matin pour réveiller les animaux de la ferme ;
il fait “cocorico” ! Il surveille les poules ; il compte les poules et les pous-
sins…» ; «La chienne s’occupe des moutons ; elle les garde ; elle va cher-
cher les moutons qui vont trop loin…»
• Poser ensuite les questions suivantes : « Quelles sont les inquiétudes

des animaux ?» «Quelles seraient les conséquences si le kangourou faisait
le même “métier” qu’eux ?», etc.
234
Ça sert à quoi, un kangourou ?
Séquence 2
Étude de phrases-clés
Séance 1 : Constitution d’un dictionnaire
Objectifs : – identifier des mots en prélevant des indices ;
– constituer un dictionnaire des animaux de la ferme.
Matériel : – 7 étiquettes grand format avec le nom des animaux de la

ferme : le coq, la chienne, la chatte, la vache, la brebis, le
cheval, le kangourou ;
– un panneau divisé en 14 cases avec les 7 images des animaux
et les 7 cases pour associer les noms.
Consigne : Identifier le mot et le placer sous l’illustration qui convient.
Séance 2 : Étude des phrases-clés

– émettre des hypothèses, les rectifier, les vérifier ;
– favoriser la mémorisation des «phrases-clés».
Matériel : – les images des 7 animaux de la ferme : le coq, la chienne,

la chatte, la vache, la brebis, le cheval, le kangourou ;
– 7 bandes de carton sur lesquelles l’enseignant aura écrit
en gros caractères les phrases à étudier.
235
Bandes :
Le coq réveille la ferme. La chienne garde les moutons.
La chatte chasse les souris. La vache donne du lait.
La brebis donne de la laine. Le cheval tire la charrette.
Le kangourou fait du «baby-sitting».
Consigne : Identifier les «phrases-clés» et placer, en face de chacune

d’elles, l’animal qui convient.
Démarche :
• Les bandes sont fixées au tableau. Les images des animaux sont posées
à l’endroit sur le tapis. Les élèves sont assis sur les bancs, face au tableau.
• Les élèves identifient rapidement les noms des animaux (mots mémo-
risés ou identifiés par référence au dictionnaire). Par ailleurs, c’est préci-
sément la connaissance du rôle de chaque animal qui les aide dans leur
décodage (relation entre l’oral et l’écrit). Ainsi « Le kangourou fait du
“baby-sitting” » est rapidement identifié par les élèves, qui ont mémo-
risé ce mot anglais dont la consonance est particulière. L’hypothèse est
confirmée par un élève «déchiffreur» : «Un “b” et un “a”, ça fait “ba”
et un “b” et un “y”, ça fait “bi”. » Un autre ajoute : « “Baby”, ça veut
dire “Bébé” en anglais.»
• Un élève s’avance au tableau et lit : « Le coq chante. » Les autres ne
sont pas d’accord : «Il y a plus de mots !» ; «Ça ne peut pas être “chante”
parce que le mot commence par un “r” et un “e” !» Les élèves finissent
par identifier la phrase grâce aux questions posées par l’enseignant :
«Pourquoi le coq chante-t-il ?» « Pour réveiller les animaux !» «Où ?»
«À la ferme !» L’un d’entre eux va alors au tableau et, en montrant le
groupe de mots, il lit : «“Le coq réveille la ferme. “ J’ai reconnu “ferme”
parce que ça commence par un “f”, un “e” et un “r” ; ça fait “fer” ;
puis il y a un “m” et un “e” ; ça fait “ferme” !»
• Un élève repère et va montrer au tableau deux fois le verbe «donne»
(déjà rencontré) ; « lait » et « laine » sont reconnus grâce à l’association
avec « vache » et « brebis ». La mise en relation entre les mots
«souris»/« chatte» ; «lait»/« vache» ; «laine»/« brebis» permet aux élèves
d’identifier les phrases correspondantes.
236
Séance 3 : le Mémory des animaux

Objectifs : – développer la capacité de mémorisation ;
– identifier et mémoriser les mots-clés ;
– développer l’esprit logique (association d’idées).
Matériel : – 7 étiquettes (bleues au verso) avec l’image et le nom

des animaux de l’album (le coq, la chienne, la chatte, la vache,
la brebis, le cheval, le kangourou) ;
– 7 étiquettes (rouges au verso) avec les images et les groupes
de mots décrivant le rôle des animaux.
Étiquettes rouges :
réveille la ferme. garde les moutons.
chasse les souris. donne du lait.
donne de la laine. tire la charrette.
fait du « baby-sitting».
• Le jeu se joue à deux. Les cartes bleues sont mélangées et placées à l’en-
vers à gauche. Les cartes rouges sont mélangées et placées à l’envers à droite.
• À tour de rôle, chaque joueur retourne une carte bleue et une carte
rouge. Il lit ce qui est écrit sur les deux cartes. Si les deux cartes se complè-
tent, c’est-à-dire si le sens de la phrase est exact, il les ramasse et forme
ainsi une phrase. Si elles ne se complètent pas, il les remet à l’envers à
leur emplacement. Le premier qui a le plus de paires a gagné.
Remarque :
Ce jeu de mémory peut être adapté au niveau des élèves :
– cartes ne représentant que les dessins ;
237
– cartes représentant les dessins et les mots associés à ceux-ci (exercice ci-
dessus) ;
– cartes ne représentant que les mots ou les groupes de mots. Cette dernière
variante s’adresse à des élèves plus avancés ; elle suppose que ces derniers
savent déjà identifier les mots et les groupes de mots en question.
Fiche no 2 : Associations d’idées (voir p. 244)
Fiche no 3 : Compléter une phrase (voir p. 245)
Séquence 3
Lecture découverte
Séance 1 : Comparer des phrases
Objectifs : – identifier des phrases ayant la même structure ;

– rechercher les analogies et les différences ;
– prendre conscience de la relation entre l’écrit et l’oral ;
– savoir argumenter et émettre un avis.
Matériel : – 6 bandes grand format sur lesquelles sont écrites des phrases ;
– 6 étiquettes grand format avec les images des animaux de
la ferme (sauf le kangourou).
Bandes :
Imaginez Imaginez
qu’il ait de la laine ! qu’il chasse les souris !
Imaginez Imaginez
qu’il chante ! qu’il soit très fort !
Imaginez Imaginez
qu’il sache s’occuper des moutons ! qu’il donne du lait !
Consigne : Identifier ces phrases et faire correspondre à chacune

d’elles l’image de l’animal qui convient.
Démarche :
• Les bandes avec les phrases sont fixées à gauche du tableau. Les mots
y sont écrits en gros caractères. Les étiquettes avec les images des animaux
sont mélangées et affichées au tableau avec de la pâte à fixe en dessous
des phrases. Les élèves sont assis sur les bancs autour du tapis face au
238
tableau. Chaque fois que les élèves identifient une phrase, ils doivent fixer
le personnage qui parle à côté de cette phrase.
• En voyant les illustrations, les élèves identifient aussitôt les personnages
de l’album et s’exclament : « Ça parle des animaux de la ferme ! » Ils
vont montrer les images au tableau : «Là, je reconnais le coq !» ; «Là,
je reconnais le cheval !», etc. En voyant les textes, un élève montre les
guillemets : «Ce sont les animaux qui parlent.» Un autre fait de même
avec le point d’exclamation : « C’est un point d’exclamation.» Les élèves
remarquent qu’il y a un mot identique dans chaque texte. Un élève
commence à déchiffrer : « “I – MA – GI” » et, par un retour à l’histoire
mémorisée : « Ah ! C’est quand ils disent : “Imaginez qu’il chante !“,
“Imaginez qu’il donne du lait !“ »
• Enfin, la mise en relation entre l’oral (histoire mémorisée) et l’écrit (obser-
vation des mots) aide les élèves à identifier toutes les phrases. Ainsi, un
élève réussit à déchiffrer l’adjectif «fort» : «C’est le cheval qui est fort !
Donc, là, c’est le cheval qui dit : “Imaginez qu’il est fort ! “. » Relire
avec l’enseignant : «Imaginez qu’il soit très fort !» Un élève a reconnu
le mot «souris». Il va montrer et lire le mot au tableau : «Je l’ai reconnu,
c’est comme dans l’histoire de Mandarine !» Un autre s’exclame : «Ah !
Moi, je sais, c’est le chat qui parle… » Il va lire la phrase au tableau :
«Imaginez qu’il mange les souris !» Les autres corrigent : «C’est “chasse”
les souris !» Un élève explique : «C’est “chasse” parce que ça commence
comme “CHAt” ou comme “CHArlotte”.» Et ainsi de suite.
• Au fur et à mesure de l’identification des phrases, les élèves placent à
côté de chacune d’elles l’étiquette de l’animal qui parle. À la fin, on relit
toutes les phrases de manière très expressive de façon à traduire l’angoisse
des animaux.
Séance 2 : Identifier et associer

deux phrases complémentaires
Première leçon
– identifier une phrase par prélèvement d’indices (mots
connus, onomatopées, ponctuation) ;
– distinguer les analogies et les différences entre plusieurs
phrases ;
– émettre des hypothèses, les vérifier, les rectifier ;
– être capable d’argumenter, d’émettre un avis.
239
Textes :
Imaginez Miaou !
qu’il chante ! Comme mon bol de lait
me manquerait !
Imaginez
qu’il sache s’occuper Cocorico !
des moutons ! Je me retrouverais
au chômage !
Imaginez Ouah ! Ouah !

qu’il chasse les souris ! Je n’aimerais pas ça du tout !
Etc.
Consigne : Identifier et associer les groupes de mots qui se complètent.
Démarche :
• Les textes sont affichés ou écrits au tableau en gros caractères. Les élèves
sont assis sur les bancs en face du tableau.
• Les textes de gauche sont relus sans difficulté (phrases étudiées dans
les leçons précédentes). Les textes de droite sont identifiés grâce à des
indices telles que les onomatopées, facilement reconnaissables grâce à
leur graphie particulière. Un élève va lire ainsi : « “Imaginez qu’il
chante !“ : c’est le coq qui parle.» L’enseignant demande : «Comment
chante-t-il ?» Toute la classe s’écrie en chœur : «Cocorico !» Un élève a
repéré le mot «Cocorico». Il va le montrer et le lire au tableau. On relit
toute la phrase avec l’aide de l’enseignant.
• Un élève va relier par un trait les deux phrases qui vont ensemble.
Puis le groupe classe repère les autres onomatopées.
• Les phrases à relier sont identifiées par la mise en relation d’indices perti-
nents tels que : «Miaou !» et «chasse les souris» (Le chat miaule et chasse
les souris.) ; «Cocorico» et «chante» («Cocorico» est le chant du coq.) ;
« s’occuper des moutons » et « Ouah, Ouah ! » (C’est le chien qui aboie
et qui garde les moutons.)
Fiche no 4 : Associer deux phrases complémentaires
(1/2) (voir p. 246)
Seconde leçon
Objectifs : – comparer des mots entre eux (analogies, différences) ;

– identifier un mot par le déchiffrage partiel (début du
mot) ou par la relation phonème/graphème ;
– identifier une phrase par prélèvement d’indices (graphie
particulière des mots, grosseur des lettres, etc.).
240
Textes :
Imaginez Imaginez
qu’il chante ! qu’il donne du lait !
Imaginez Imaginez
qu’il sache s’occuper des moutons ! qu’il ait de la laine !
Imaginez Imaginez
qu’il chasse les souris ! qu’il soit très fort !
Mais ce serait horrible ! Mais ce serait abominable !

è
Mais ce serait épouvantable ! Mais ce serait terrible !
Mais ce serait effroyable ! Mais ce serait affreux !
Consigne : Identifier les expressions en gras et les faire correspondre au texte

qui convient.
Démarche :
• L’enseignant peut écrire à gauche du tableau, en gros caractères, les
phrases commençant par « Imaginez… ». Les exclamations extraites de
l’album, agrandies et reproduites sur des bandes, pourront être affichées
avec de la pâte à fixe et ainsi déplacées. Les élèves reconnaissent les textes
déjà étudiés qui se trouvent à gauche («Imaginez…»). Les uns après les
autres, ils vont lire une phrase au tableau. Certains identifient, sans les
lire, des groupes de mots en gras qu’ils ont remarqués dans l’album grâce
à leur graphie particulière : «C’est quand les animaux sont très inquiets.»
L’enseignant pose la question suivante aux élèves : «Que disent-ils ?» Ils
énumèrent oralement les expressions mémorisées en insistant sur certaines
syllabes pour bien traduire le désarroi des animaux : «Mais ce serait É –
POU – VAN – TAAA – BLE !» ; «Mais ce serait HO – RRRI – BLE !», etc.
Remarques :
– Les élèves vont montrer au tableau ce qui, dans les phrases, est toujours
similaire : «Mais ce serait…».
– Une bonne prononciation et une bonne articulation sont nécessaires
pour distinguer ce qui différencie les mots les uns des autres. Cet exer-
cice de prononciation fait apparaître certaines particularités qui permet-
tent de comparer les mots entre eux et de repérer les indices déterminants
pour les identifier. Un élève va lire au tableau : «Mais c’est aFFFFreux !»
en expliquant : «Je l’ai reconnu parce que ça commence par un “a” et
on entend bien les “f”.» Un autre mot commence par « a » ; on en déduit
241
que c’est «abominable». Un élève le confirme en épelant tout le mot :

«Un “a”, un “b” et un “o”, ça fait “bo” ; un “m” et un “i”, ça fait “mi”… »
Un autre va montrer deux mots – « terrible » et « horrible » – sans les
lire : «C’est presque pareil !» Un élève déchiffreur lit les deux mots en
question : «Là, ça commence par “te” : “c’est Terrible !” ; et quand ça
commence par “ho”, c’est “Horrible”.»
– Pour retrouver l’expression qui correspond à chaque animal, on peut
laisser les élèves rechercher la réponse dans leur petit album individuel ou
relire l’histoire avec eux.
Fiche no 5 : Associer deux phrases complémentaires

(2/2) (voir p. 247)
Remarque :
Pour cette activité, l’élève peut rechercher la réponse dans son petit livre
individuel.
242

Fiche no 1
Le dictionnaire
le coq la chienne
$le $coq $la $chienne
la chatte la vache
$la $chatte $la vache
la brebis le cheval
$la $brebi∑ $le $cheval
le kangourou
$le $kangourou
243
Associations d’idées
Relie par un trait les deux images qui vont ensemble.
• •
• •
• •
• •
• • © Retz / S.E.J.E.R.
• •
244

Fiche no 3
Compléter une phrase
Complète les phrases avec le nom de l’animal qui convient :
– découpe les étiquettes avec les mots au bas de la page ;
– colle les étiquettes à l’emplacement qui convient de façon à reconstituer les phrases.
réveille la ferme.
garde les moutons.
chasse les souris.
donne du lait.
donne de la laine.
tire la charrette.
fait du «baby-sitting».
✁
La chatte Le cheval Le coq La vache
Le kangourou La brebis La chienne
245
Associer deux phrases complémentaires (1/2)

Identifie et lis les textes.
Découpe les phrases en bas de page.
Colle chaque phrase découpée à côté de celle qui lui correspond.
« Imaginez qu’il sache

s’occuper
des moutons ! »
« Imaginez
qu’il chante ! »
« Imaginez
qu’il donne du lait ! »
« Imaginez qu’il chasse

les souris ! »
✁
« Cocorico ! « Miaou !
Je me retrouverais Comme mon bol de lait
au chômage ! » me manquerait ! »
« Ouah ! Ouah !
« Meuh !
Je n’aimerais pas ça
Je ne le supporterais pas ! »
du tout ! »
246

Fiche no 5
Associer deux phrases complémentaires (2/2)
Complète chaque phrase avec l’expression qui convient.
« Imaginez qu’il chante ! »

dit le coq.
« Imaginez qu’il soit très fort ! »

dit le cheval.
« Imaginez qu’il chasse les souris ! »

dit la chatte.
« Imaginez qu’il donne du lait ! »

dit la vache.
« Imaginez qu’il sache

s’occuper des moutons ! »
dit la chienne.
« Imaginez qu’il ait de la laine ! »

dit la brebis.
✁
« “Mais ce serait épouvantable !” « “Mais ce serait terrible !”
s’écrièrent-ils tous. » s’écrièrent-ils tous. »
« “Mais ce serait abominable !” « “Mais ce serait horrible !”

« “Mais ce serait affreux !” « “Mais ce serait effroyable !”

247
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Chapitre 15
© Mijade, 1999
Résumé : Petit Lapin veut devenir grand ! Il s’invente différentes
identités : le voilà poisson, oiseau, voilier… Mais sa maman
s’arrange toujours pour s’adapter à ces transformations et… le
rattraper !
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Séquence 1
Séance 1 : Émission d’hypothèses
sur le contenu de l’album
Objectifs : – interpréter une image ;

– émettre des hypothèses ;
– rechercher du sens dans les illustrations ;
– développer le pouvoir d’anticipation et l’imagination.
• Avant de raconter l’histoire, faire appel à l’imagination des élèves :

leur montrer la couverture de l’album, leur lire le titre, et leur demander
d’émettre des hypothèses sur le contenu de l’ouvrage : «De quoi, de qui
parle cet album ?» «Ça parle d’un petit lapin et de sa maman…»
• C’est à partir des illustrations que les élèves doivent ensuite émettre
des hypothèses de sens. Pour ce faire, leur laisser consulter l’album du
début jusqu’à la fin : « On dirait qu’ils partent en voyage ! » ; « Non,
c’est plutôt le petit lapin qui rêve, parce qu’un lapin volant, ça n’existe
pas !» ; «Ou alors, c’est un lapin magique… C’est peut-être une vilaine
sorcière qui le transforme !».

– interpréter une illustration et anticiper la suite d’un récit ;
– émettre des hypothèses de sens sur la suite d’un récit.
• Lire le début de l’histoire afin de guider les élèves dans leur recherche
et leur permettre d’émettre des hypothèses pertinentes sur la suite de
l’histoire. Lire, par exemple, les deux premières séquences : «Si tu cours
après moi, je deviendrai un poisson /Je me changerai en pêcheur » ; « Si
tu te changes en pêcheur, je deviendrai un rocher de la montagne /
J’escaladerai cette montagne ».
250
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Je vais me sauver !
• Laisser les élèves observer les illustrations suivantes et leur demander

d’imaginer la suite à partir de celles-ci : «Si tu escalades la montagne, je
me cacherai dans les fleurs» ; «Si tu te caches dans les fleurs, je t’arro-
serai» ; «Si tu te caches dans les fleurs, je te chercherai dans le jardin».
Confronter ces idées avec celles de l’auteur. L’enseignant lit le texte :
«“Si tu escalades la montagne”, dit Petit Lapin, “je serai un crocus dans
un jardin caché” » ; « “Si tu deviens un crocus dans un jardin caché”,
répondit sa maman, “je me ferai jardinier. Et je te trouverai.”» Etc.
Séquence 2
Activités langagières
Objectifs : – comprendre un récit ;
– rapporter une histoire en respectant la trame du récit ;
– s’exprimer de manière compréhensible.
Séance 1 : Retrouver la suite chronologique

de l’histoire
Objectifs : – reconstituer le déroulement d’un récit ;

– être capable de formuler une phrase selon une structure
imposée (la forme conditionnelle).
Matériel : – photocopies agrandies des illustrations en couleurs de
l’album.
Consigne : Replacer les images dans l’ordre chronologique.

Décrire la signification de chaque illustration en expliquant, dans ses
propres termes, sous la forme conditionnelle, le dialogue entre les deux
personnages.
Déroulement :
• Pour permettre aux élèves de bien mémoriser l’histoire, reprendre celle-
ci sous forme de dialogue : les élèves jouent le rôle de la maman ; l’en-
seignant joue celui de Petit Lapin.
251
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• Mélangées, les illustrations sont posées à l’endroit sur le tapis. Les élèves
sont assis sur les bancs autour du tapis, face au tableau.
• L’enseignant débute l’histoire en disant : «Je vais me sauver…» Les élèves

enchaînent : «Si tu te sauves, je courrai après toi !» L’enseignant/Petit
Lapin continue : «Si tu cours après moi, je deviendrai un poisson !» Les
élèves/maman, qui ont repéré l’illustration, répondent : «Si tu deviens
un poisson, je deviendrai un pêcheur ! » Un élève ramasse l’illustration
correspondante et la place à gauche sur le tableau. L’enseignant pour-
suit : « Si tu te changes en pêcheur, je deviendrai un rocher de la
montagne !» Les élèves : «Si tu te changes en rocher, je grimperai sur
la montagne ! » La réponse est acceptée dans la mesure où le sens est
respecté, quoique traduit en d’autres termes. Une élève ramasse l’illus-
tration correspondante et la place au tableau à côté de la première. Et
ainsi de suite.
Remarque :
Les erreurs sont souvent rectifiées par l’un ou l’autre des élèves qui auront
bien mémorisé l’histoire : « Si tu deviens un rocher, j’escaladerai la
montagne ! » Par contre, l’enseignant formule les phrases exactes de
l’album.
Séance 2 : Le puzzle de Petit Lapin

Objectifs : – identifier deux illustrations complémentaires ;
– utiliser la forme conditionnelle.
Matériel : – photocopies agrandies des 7 illustrations en couleurs
de l’album, coupées en deux, soit un total de 14 étiquettes
(7étiquettes représentant la maman lapin ; 7 étiquettes repré-
sentant Petit lapin).
Consigne : Retrouver deux images complémentaires.

Traduire ce que suggère chaque illustration en exprimant oralement ce
que dit la maman à son Petit Lapin.
Déroulement :
• Mélangées, les étiquettes de la maman sont placées à l’envers, à droite
sur le tapis. Mélangées, les étiquettes de Petit lapin sont placées à l’en-
vers, à gauche sur le tapis. Les élèves sont assis sur les bancs autour du
tapis. À tour de rôle, chacun retourne deux étiquettes (l’une à gauche,
l’autre à droite). Décrire le sens des illustrations en formulant oralement
252
p249p264_C15_Sauver 19/10/06 11:39 Page 253
Je vais me sauver !
ce que dit Maman lapin. Si les deux étiquettes sont complémentaires, les
ramasser et les fixer l’une à côté de l’autre au tableau : par exemple, «Si
tu deviens un poisson, je me changerai en pêcheur» (Vrai).
• Si les deux étiquettes ne sont pas complémentaires, les remettre à l’en-

vers à leur emplacement respectif : par exemple, «Si tu deviens un poisson,
je me changerai en jardinier» (Faux).
• Pour avoir plus de chances d’obtenir des images complémentaires, les

joueurs doivent mémoriser l’emplacement des illustrations qui auront été
remises à leur place.
Remarque :
Très amusant, ce jeu plaît beaucoup aux élèves, qui s’esclaffent à chaque
phrase incorrecte. Ils prennent ainsi conscience du fait que certaines
phrases peuvent être dénuées de sens logique.
Fiche no 1 : Association d’idées (voir p. 260)
Séquence 3
Lecture découverte
Objectifs : – rechercher du sens dans un texte :
→ par la mise en relation de phrases ayant la même struc-
ture ;
→ par le prélèvement d’indices (mots connus, marques
de ponctuation…) ;
– identifier des mots inconnus par analogie avec les mots
connus ou par le déchiffrage partiel ou total ;
– émettre des hypothèses, les vérifier, les rectifier.
Remarques :
– Afin que cette activité soit efficace et pour que les échanges soient riches
et fructueux, l’enseignant doit avant tout s’assurer qu’il y a un «connu»
en rapport avec le contenu du texte (thème déjà abordé ; mots connus ;
vocabulaire suffisant).
– Selon le niveau des élèves, il faut éventuellement prévoir un dictionnaire
de référence avec les mots-clés de l’histoire.
253
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Texte :
«Si tu cours après moi», dit Petit Lapin, «je deviendrai un poisson.»
« Si tu deviens un poisson », répondit sa maman, « je me changerai en
pêcheur.»
«Si tu te changes en pêcheur», dit Petit Lapin, «je deviendrai un rocher
de la montagne.»
«Si tu deviens un rocher de la montagne», répondit sa maman, «j’escala-
derai cette montagne.»
«Si tu escalades cette montagne», dit Petit Lapin, «je serai un crocus.»
«Si tu deviens un crocus», répondit sa maman, «je me ferai jardinier.»
Consigne : Identifier le texte.
Démarche :
• Affiché en gros caractères, le texte est présenté au tableau. Les élèves
sont assis sur les bancs en face du tableau. Une élève va montrer les guille-
mets : « C’est quelqu’un qui parle ! » Plusieurs élèves ont repéré « dit
Petit Lapin» et «maman» : «Je l’ai reconnue ! C’est l’histoire de Petit Lapin
qui veut se sauver !» «Ah ! Là, c’est le petit lapin qui parle, et là, c’est sa
maman qui lui répond.» Un élève va lire trois fois : «répondit sa maman».
• Le mot «poisson» (également étudié lors de l’exploitation de l’album

Mandarine, la petite souris) est identifié par plusieurs élèves. Grâce à la
mise en relation avec ce que l’on connaît de l’histoire, ce mot induit la
lecture des deux premières phrases : «si tu cours / poisson / pêcheur».
• Un élève va lire : «Si tu cours après moi», dit Petit Lapin, «je devien-
drai un poisson. » « Si tu deviens un poisson », répondit sa maman, « je
deviendrai un pêcheur.» Il explique : «J’ai reconnu que c’est “pêcheur”,
parce que ça commence par un “p”. » On relit avec l’enseignant, qui
corrige : «Je me changerai en pêcheur.» Un élève explique : «C’est “chan-
gerai” parce que ça commence par un “ch”.» Une élève va au tableau et
lit six fois les petits mots, faciles à déchiffrer, «si» et «tu». Elle explique :
«Un “s” et un “i”, ça fait “si” ; et un “t” et un “u”, ça fait “tu” !» Les
élèves sont aidés dans leur lecture par ce qu’ils savent de l’histoire et par
la structure répétitive de celle-ci (le mot de la fin des phrases est repris
systématiquement au début de la phrase suivante). Les mots-clés sont
trouvés par la mise en relation entre eux ou par déduction.
254
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Je vais me sauver !
• Les confusions qui s’opèrent inévitablement entre les verbes « chan-

gerai », « serai », « deviendrai », « ferai », etc. ne sont pas importantes
dans la mesure où elles ne perturbent pas la compréhension globale du
texte. Ces erreurs sont rectifiées avec l’aide de l’enseignant au cours de
la relecture.
Séance 2 : Correspondance texte/image

Objectifs : – identifier des phrases ayant la même structure ;
– les différencier par des indices.
Matériel : – des photocopies des illustrations en noir et blanc de
l’album ;
– des bandes avec les phrases du dialogue entre Petit Lapin
et sa maman.
Consigne : Identifier la phrase correspondant à chaque image.
Déroulement :
• Les illustrations sont affichées au tableau. Les phrases sont mélangées
et posées à l’endroit, sur le tapis. Les élèves sont assis sur les bancs autour
du tapis. L’élève qui aura identifié une phrase doit la lire et la faire corres-
pondre à l’illustration qui convient. Dans la mesure où les mots-clés se
répètent d’une phrase à l’autre, les phrases qui se succèdent sont de plus
en plus facilement repérables.
Séance 3 : Reconstituer une phrase

Objectifs : – être capable d’identifier les phrases étudiées ;
– associer deux propositions de façon à reconstituer une
phrase.
Matériel : – des bandes cartonnées sur lesquelles sont écrits, en gros

caractères, des propositions de l’album.
Bandes :
Si tu cours après moi, je me ferai jardinier.
Si tu deviens un poisson, je serai un crocus.
255
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Si tu te changes en pêcheur, je deviendrai un poisson.
Si tu deviens un rocher, je me changerai en pêcheur.
Si tu escalades la montagne, je deviendrai un rocher.
Si tu deviens un crocus, j’escaladerai la montagne.
Consigne : Lire les propositions et reconstituer les phrases.
Remarque :
Cette activité suppose que les élèves connaissent le déroulement de l’his-
toire et qu’ils aient déjà étudié ces phrases précédemment.
Démarche :
• Mélangées, les bandes sont disposées à l’endroit sur le tapis. Les élèves
sont assis sur des bancs autour du tapis.
• Le repérage de certains mots déterminants pour la construction du

sens et leur mise en relation permet aux élèves d’anticiper le sens des mots
non connus, d’associer les propositions et de les lire. Les verbes tels que
«changerai», «deviendrai», «serai» sont identifiés par le déchiffrage du
début du mot.
Fiche no 2 : Associer deux propositions

(voir p. 261)

Objectifs : – développer l’esprit logique ;
– trouver un mot par inférence en se servant du contexte ;
Matériel : – un texte écrit au tableau ;
– des étiquettes avec les mots manquants.
Texte :
Je vais me sauver !
Si tu te sauves, je courrai après toi…
Si tu cours après moi, je deviendrai un poisson

Si tu deviens un ............................., je me changerai en pêcheur.
256
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Je vais me sauver !
Si tu te changes en ........................ je deviendrai un rocher.

Si tu deviens un ............................... j’escaladerai la montagne.
Si tu escalades la ............................ je serai un crocus.
Si tu deviens un .............................. je me ferai jardinier.
Si tu te fais ...................................... je deviendrai un oiseau.
Si tu deviens un .............................. je serai un arbre.
Si tu deviens .................................... je serai un voilier.
Si tu deviens un .............................. je me changerai en vent.
Si tu te changes en ........................ je ferai du trapèze volant.
Si tu fais du ..................................... je marcherai sur un fil.
Si tu marches sur un ...................... je deviendrai un petit garçon.
Si tu deviens un .............................. je te serrerai très fort dans mes bras.
Étiquettes :
petit garçon trapèze volant poisson fil
voilier pêcheur vent
montagne crocus jardinier
oiseau arbre rocher
Consigne : Lire les phrases et les compléter avec les mots qui
conviennent.
Démarche :
• Reproduit en gros caractères, le texte incomplet est affiché au tableau.
Mélangées, les étiquettes-mots sont fixées au tableau à l’endroit. Les élèves
sont assis sur les bancs, face au tableau.
• Grâce à la structure particulière et répétitive des phrases, les élèves n’ont

pas de difficulté à identifier les mots manquants. En identifiant le mot
«poisson», l’élève va lire le mot sur l’étiquette ; il montre le même mot
dans la phrase précédente, en expliquant : « Je l’ai reconnu parce que
là, c’est écrit “poisson” ; c’est pareil !»
• Certains élèves confirment leurs hypothèses par le déchiffrage partiel

ou total. À la fin, toutes les phrases reconstituées sont relues sans diffi-
culté.
Fiche no 3 : Compléter des phrases (voir p. 262)
257
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Séquence 4
Jeux de lecture : Mémory
Objectifs : – consolider ses connaissances par une activité répétitive
et ludique ;
– développer ses facultés de mémorisation ;
– augmenter son « capital mots » et améliorer son expres-
sion orale.
Règle du jeu du Mémory :

• Plusieurs jeux de Mémory peuvent être réalisés. Pour tous ces jeux, la
règle est toujours la même : les étiquettes (bleues et rouges au verso) sont
posées à l’envers, au milieu de la table.
– À tour de rôle, chaque joueur retourne une étiquette bleue et une
étiquette rouge. Il observe l’illustration ou lit le texte.
– Si les deux éléments sont complémentaires, on ramasse les deux
étiquettes.
– Si les deux éléments ne vont pas ensemble, on remet les étiquettes à
l’envers, à leur emplacement. Dans ce cas, les autres joueurs sont encou-
ragés à mémoriser leur emplacement pour avoir plus de chances de gagner.
– Le gagnant est celui qui a reconstitué le plus de paires à la fin du jeu.
Association de deux illustrations complémentaires

Matériel : – les illustrations noir et blanc de l’album divisées en deux par
le milieu (soit un total de 16 cartes).
Consigne : Associer deux par deux les illustrations complémentaires.
Déroulement :
• Il y a de deux à quatre joueurs. Mélangées, les cartes sont disposées à
l’envers sur un quadrillage.
Association texte/image
Matériel : – 14 étiquettes (bleues au verso) avec les phrases ;
– 14 étiquettes (rouges au verso) avec les illustrations.
258
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Je vais me sauver !
Consigne : Lire le texte et l’associer à l’illustration qui convient.
• Les étiquettes bleues sont disposées à gauche à l’envers sur la table.
Les étiquettes rouges sont disposées à droite à l’envers sur la table. Il y a
de deux à quatre joueurs.
Association de deux groupes de mots

Objectifs : – identifier les groupes de mots étudiés ;
– les associer pour former une phrase ayant un sens logique.
Matériel : – 32 bandes sur lesquelles sont écrites les phrases :
→ 16 bandes (bleues au verso) avec les phrases commen-
çant par «Si tu…» ;
→ 16 bandes (rouges au verso) avec les phrases commen-
çant par «je…».
Consigne : Associer deux groupes de mots complémentaires.
Déroulement :
• Mélangées, les cartes bleues sont placées à l’envers, à gauche sur la table.
Mélangées, les cartes rouges sont placées à l’envers, à droite sur la table.
Il y a de deux à quatre joueurs.
Association de deux textes complémentaires

Objectif : – identifier les phrases étudiées.
Matériel : – 8 étiquettes (bleues au verso) avec les phrases dites par Petit
Lapin ;
– 8 étiquettes (rouges au verso) avec les textes correspondants
de Maman Lapin.
Consigne : Associer les phrases de Petit Lapin et de maman Lapin

qui se complètent.
Déroulement : identique au jeu précédent.
Fiche no 4 : Association texte/illustration (voir p. 263)

259
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Fiche no 1
Association d’idées
Retrouve les deux images qui vont ensemble et relie-les les unes aux autres.
• •
le poisson le vent
• •
le rocher de la
montagne le jardinier
• •
le crocus l’arbre
• •
l’oiseau le randonneur
• •
le voilier la maman
• •
le trapèze volant le pêcheur
• •
la danseuse de
le petit garçon corde
260
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Je vais me sauver !
Fiche no 2
Associer deux propositions
Observe les illustrations et lis les groupes de mots.
Découpe les étiquettes du bas de la page et colle-les à l’endroit adéquat de manière
à former une phrase cohérente.
Si tu cours après moi,
Si tu deviens un poisson,
Si tu te changes en pêcheur,
Si tu deviens un rocher,
Si tu escalades la montagne,
Si tu deviens un crocus,
✁
je deviendrai un rocher. je deviendrai un poisson.
je me ferai jardinier. j’escaladerai la montagne.
je serai un crocus. je me changerai en pêcheur.
261
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Fiche no 3
Compléter des phrases
Lis les phrases incomplètes.
Découpe les étiquettes-mots en bas de page.
Colle-les de manière à compléter les phrases.
Si tu cours après moi, je deviendrai un poisson.
– Si tu deviens un poisson , je me changerai en pêcheur.
– Si tu te changes en , je deviendrai un rocher.
– Si tu deviens un , j’escaladerai la montagne.
– Si tu escalades la , je serai un crocus !
– Si tu deviens un , je me ferai jardinier.
– Si tu te fais , je deviendrai un oiseau !
– Si tu deviens un , je serai un arbre.
– Si tu deviens un , je serai un voilier !
– Si tu deviens un , je me changerai en vent.
– Si tu deviens , je ferai du trapèze volant !
– Si tu fais du , je marcherai sur un fil !
– Si tu marches sur un , je deviendrai un petit garçon !
– Si tu deviens un , moi, je serai ta maman et je te prendrai

dans mes bras pour te serrer très fort.
✁ petit garçon trapèze volant fil arbre

voilier pêcheur vent montagne

crocus jardinier oiseau rocher
262
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Je vais me sauver !
Fiche no 4
Association texte/illustration
Observe les illustrations et lis les phrases.
Découpe les phrases du bas de la page et colle-les à l’endroit qui convient.
Si tu cours après moi,

je deviendrai un poisson !
Si tu te changes en pêcheur,
je deviendrai un rocher !
Si tu escalades la montagne,
je serai un crocus !
Si tu te fais jardinier,
je deviendrai un oiseau !
✁
Si tu te changes en rocher, Si tu deviens un oiseau,
j’escaladerai la montagne ! je serai un arbre !
Si tu deviens un crocus, Si tu deviens un poisson,

je me ferai jardinier ! je me changerai en pêcheur !
263
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Crédits – Textes et illustrations:

– Le bonhomme de pain d’épice de Jim Aylesworth et Barbara McClintock
© Circonflexe, 1998.
– La grenouille à grande bouche de Francine Vidal et Élodie Nouhem
© Didier Jeunesse, 2001.
– Bonjour Boulette de Judy West et Tim Warnes © Mijade, 1999, © 1999,
Judy West pour le texte, © 1999, Tim Warnes pour les illustrations.
– Le p’tit bonhomme des bois de Pierre Delye et Martine Bourre
– Je suis revenu de Geoffroy de Pennart © Kaléidoscope, 1999.
– La maison à dormir debout d’Audrey et Don Wood © Mijade, 1998, ©
1984, Audrey Wood pour le texte, © 1984, Don Wood pour les illustrations.
– Je ne veux pas prendre mon bain de Julie Sykes et Tim Warnes © Mijade,
1997-1999, © 1997, Julie Sykes pour le texte et Tim Warnes pour
les illustrations.
– Ça aurait pu être pire de A. H. Benjamin et Tim Warnes © Mijade, 1998,
© 1998, A. H. Benjamin pour le texte, © 1998, Tim Warnes pour
les illustrations.
– Le petit cochon têtu de Jean-Louis Le Craver et Martine Bourre
– Tu es trop petit de Shen Rodie et Steve Lavis © Milan, 2004, © 2004 pour
l’édition originale de Little Tiger Press.
– De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête de Werner
Holzwarth et Wolf Erlbruch © Milan, 1993, © 1989 pour l’édition originale
de Peter Hammer.
– Poulette Crevette de Françoise Guillaumond et Clément Oubrerie
© Magnard Jeunesse, 2002.
– Ça sert à quoi un kangourou? de A. H. Benjamin et Jane Chapman
© Mijade, 2004, © 1996, A. H. Benjamin pour le texte, © 1996,
Jane Chapman pour les illustrations.
– Je vais me sauver de Margaret Wise Brown et Clement Hurd
© Mijade, 1999, © 1942, Margaret Wise Brown pour le texte,
© 1972-1942, Clement Hurd pour les illustrations.
Crédits – Couverture:
Bon appétit! Monsieur Lapin de Claude Boujon © L’École des loisirs, 1985.

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p001p008_DecouvrirLecture 19/03/08 14:44 Page 1

DDà écouvrir la lecture

Direction éditoriale : Sylvie Cuchin

Chapitre 1 • Le bonhomme de pain d’épice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Chapitre 2 • La grenouille à grande bouche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

Chapitre 3 • La grenouille à grande bouche / Bon appétit !

Chapitre 4 • Bonjour Boulette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

Chapitre 5 • Le p’tit bonhomme des bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77

Chapitre 6 • Je suis revenu !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93

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Chapitre 7 • La maison à dormir debout. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107

Chapitre 8 • Je ne veux pas prendre mon bain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123

Chapitre 9 • Ça aurait pu être pire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141

Chapitre 10 • Le petit cochon têtu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155

Chapitre 11 • Tu es trop petit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181

Chapitre 12 • De la petite taupe qui voulait savoir

Chapitre 13 • Poulette Crevette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215

Chapitre 14 • Ça sert à quoi un kangourou ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233

Chapitre 15 • Je vais me sauver . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249

Cet ouvrage contient 17 exploitations concrètes d’albums jeunesse, qui,

Les albums de littérature de jeunesse

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lui permettra, à tout moment, de rechercher ou d’identifier un mot,

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Le rôle de l’enseignant et la découverte

En introduisant et en faisant vivre les albums en classe, l’enseignant ne

Résumé : La bonne vieille et le bon vieux ont décidé de faire

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• L’enseignant lit le titre, ce qui confirme l’hypothèse des élèves : «C’est

Séance 2 : Narration de l’histoire

• L’enseignant raconte cette histoire en montrant les illustrations succes-

Le bonhomme de pain d’épice

Séance 3 : Comparaison avec d’autres albums

• Les élèves ne manquent pas de remarquer l’analogie de cette histoire

Séance 4 : Réalisation d’une saynette

Consigne : Mimer les actions du conte et reformuler le dialogue entre

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• Le rôle des personnages consiste à formuler les dialogues et à mimer

Fiche no 1 : Le puzzle de la couverture (voir p. 25)

Consigne : Identifier les noms des personnages.

Le bonhomme de pain d’épice

• Le dictionnaire restera affiché sur le mur. Visible de tous, il servira d’outil

Fiche no 2 : Le dictionnaire des personnages (voir p. 26)

Séance 2 : La chronologie de l’histoire

Consigne : Replacer les personnages dans l’ordre de rencontre avec

Séance 3 : Le Mémory du parcours du bonhomme

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– 24 étiquettes (4 x 6) représentant les personnages que

Consigne : Replacer les 6 personnages dans l’ordre de rencontre avec

• Si le joueur a déjà placé ce personnage sur sa bande, il remet l’éti-

Séance 4 : La réalisation du bonhomme de pain d’épice

Consigne : Retrouver l’ordre chronologique de la réalisation du

Le bonhomme de pain d’épice

Fiche n o 4 : La chronologie de la fabrication du

Fiche no 5 : La fabrication du bonhomme de pain d’épice

Séance 5 : Le schéma corporel du bonhomme

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Matériel : – un bonhomme de pain d’épice reproduit en très grand

les petits yeux la petite bouche Les petites jambes

Consigne : Identifier et lire les groupes de mots.

Le bonhomme de pain d’épice

Séance 6 : Le puzzle du bonhomme de pain d’épice

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