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La sociologie politique, en tant que science d’un certain type de faits sociaux

(les faits politiques), est une science sociale. la sociologie politique, elle a pour
objet tout ce qui est relatif au gouvernement des sociétés et tout ce qui est en
rapport avec cette activité de gouvernement
Si la sociologie de l’action publique constitue un domaine de recherche à part
entière, dans la mesure où elle a des terrains et des outils qui lui sont
spécifiques, elle ne peut cependant être détachée de la réflexion générale des
sciences sociales sur le fonctionnement des sociétés — détachement dont
l’hyperspécialisation de l’analyse des politiques publiques présente parfois le
risque. Cette analyse doit au contraire se concevoir comme une contribution à la
connaissance des modes d’organisation sociale et de leurs transformations. Elle
est plus précisément partie intégrante de la sociologie politique, dans la mesure
où elle a pour but d’analyser les modes d’exercice du pouvoir et de la
domination dans leur dimension politique. Les pages qui suivent précisent et
illustrent ces propositions, en revenant sur la formation et les limites d’un savoir
spécialisé dans le domaine des politiques publiques, puis en étudiant la
structuration des relations constitutives des politiques et les pratiques par
lesquelles elles se réalisent.
Les logiques mêmes de son développement font que l’analyse des politiques
publiques est aussi au moins en partie une analyse pour des politiques publiques,
risquant de ce fait d’être prise dans l’objet qu’elle se donne. La triple rupture
qu’opèrent les meilleurs travaux dans ce domaine constitue de ce point de vue
un acquis majeur (Lascoumes, Le Galès, 2007, p. 16-17). Rupture avec le
volontarisme politique, qui prendrait le discours des élites gouvernantes au pied
de la lettre, et assimilerait l’action publique aux volontés qu’elles mettent en
scène. Rupture avec le mythe de l’unicité de l’État, battu en brèche tant par le
dévoilement de ses concurrences internes que par l’identification des
ramifications multiples qui, bien au delà de l’ « État » conçu comme une entité
close sur elle-même, sont au principe de l’action publique. Rupture enfin avec le
fétichisme de la décision, qui verrait dans le choix précisément identifiable d’un
« décideur » clairement identifié le point de départ absolu de l’action publique,
alors que ce qu’on appelle décision ne correspond bien souvent qu’à
l’officialisation d’un processus multiforme bien loin d’être maîtrisé par celui qui
l’endosse (Lagroye et al., 2002, p. 514-515).

Ces trois ruptures forment les conditions minimales nécessaires à une véritable
sociologie de l’action publique. Mais elles ne sont pas toujours aussi
consommées qu’on pourrait l’attendre : il n’est pas rare de lire des références à
la « volonté » de l’ « État » — pour le coup réunifié — ou des récits
décisionistes qui, au-delà des facilités de langage (que signifient au juste des
phrases telles que « Le gouvernement souhaite réformer ceci » ou « l’Union
européenne a décidé cela » ?), témoignent de la prégnance des conceptions du
sens commun — ou plus précisément du discours des gouvernants. C’est qu’il
n’est pas si facile de se déprendre des innombrables présupposés véhiculés par
les représentations officielles de l’action publique. Les illusions fonctionnaliste
(l’action publique serait faite pour résoudre tel problème, remplir telle fonction)
ou finaliste (son sens pourrait être déduit du but ultime qu’elle est censée
poursuivre, généralement celui que revendiquent les gouvernants) figurent parmi
les pièges fréquemment tendus à l’analyse. C’est dans ces pièges que l’on tombe
en considérant les politiques comme des moyens de résoudre des problèmes
(problem solving) et non comme ce qu’elles sont sociologiquement : le produit
d’interactions, justifié rétrospectivement, entre autres en invoquant l’existence
préalable d’un « problème à résoudre » parfois inventé après coup (Cohen et. al.,
1991). L’orientation évaluative pose des problèmes comparables lorsqu’elle se
focalise sur la réalisation des objectifs officiellement assignés : elle se condamne
alors à redoubler les constats formulés dans le champ politique, et risque dans le
même temps de manquer les effets sociaux réels des politiques, qui ne se
confondent jamais avec les buts au nom desquels elles sont menées (voir par
exemple Zunigo, 2008).
L’action publique forme le produit des pratiques et représentations des agents
qui y sont engagées ; ces pratiques et représentations sont orientées par leurs
positions, trajectoires et caractéristiques sociales : comprendre le « produit »
(l’action publique) implique donc de faire la sociologie de ses producteurs.
L’analyse positionnelle est en ce sens indispensable à la sociologie de l’action
publique. Elle passe entre autres par l’étude des groupes les plus régulièrement
présents dans la fabrication des politiques publiques : les hauts fonctionnaires
nationaux (Eymeri, 1999 ; Laurens, 2006) ou européens (Georgakakis, de
Lassalle, 2007a), les membres des cabinets ministériels (Mathiot et Sawicki,
1999), les experts (Robert, 2003), les élites sectorielles (Genieys, 2008), etc.
Quelle que soit la configuration de la politique étudiée (une structure de
coopération intercommunale, l’alliance entre des responsables ministériels et des
représentants d’intérêt, le regroupement informel d’experts, d’élus nationaux et
de fonctionnaires de la Commission européenne), et quel que soit l’outil
analytique qu’on juge le plus approprié pour en rendre compte (système
d’action, champ ou réseau), il existe sinon une correspondance au moins une
relation entre l’organisation des relations sociales qui donnent lieu à une
politique et les caractéristiques de cette politique. L’analyse positionnelle
constitue de ce fait le point de départ à l’établissement systématique les
structures relationnelles au fondement d’une politique.

1. Contexte général :
La sociologie de l’action publique est présentée comme un domaine de
recherche spécifique.
Elle est interconnectée avec la réflexion générale des sciences sociales sur le
fonctionnement des sociétés.

2. Intégration à la sociologie politique :


La sociologie de l’action publique est considérée comme faisant partie
intégrante de la sociologie politique.
Elle vise à analyser les modes d’exercice du pouvoir et de la domination dans
leur dimension politique.

3. Ruptures nécessaires :
Les meilleurs travaux dans ce domaine ont opéré trois ruptures importantes :
Rupture avec le volontarisme politique.
Rupture avec le mythe de l’unicité de l’État.
Rupture avec le fétichisme de la décision.

4. Analyse des politiques publiques :


L'analyse des politiques publiques ne devrait pas être détachée de la
compréhension générale des modes d'organisation sociale et de leurs
transformations.
Elle est mise en garde contre le risque de devenir trop spécialisée et de perdre de
vue son contexte sociologique global.
Les partis politiques
Dans Le Savant et le Politique (1919), Max Weber écrit que “les partis politiques
sont les enfants de la démocratie, du suffrage universel, de la nécessité de
recruter et d’organiser les masses”. Leur existence est donc solidaire de tous ces
éléments, et plus particulièrement de l’extension du suffrage universel.
La définition du parti politique selon Giovanni Sartori : Un parti est tout groupe
politique identifié par une étiquette officielle qui se présente à des élections et
qui est capable de placer par un billet de ces élections libres des candidats à des
charges publics.
La notion d’étiquette signifie que le parti est officiellement reconnu. Le parti
donc canalise les candidatures et les élus et ces élus assurent des missions pour
lesquelles ils sont élus.
Selon quels critères un parti politique doit procéder à une sélection ? Les partis
ne se rencontrent que dans les démocraties. Les partis existent les élections
opposant des programmes politiques qui sont périodiquement organisés.
Dans son livre Les Partis politiques, Robert Michels formule la loi d'airain de
l'oligarchie selon laquelle "aussi bien en autocratie qu'en démocratie, c'est
toujours une minorité qui gouverne". L'idée fondamentale est que toute
organisation devient oligarchique.
La puissance et la richesse n’en profitent qu’a une minorité des membres à
l’intérieur d’un parti. Il affirme que des militants finissent par faire de leurs
travails pour leur parti un métier à plein temps (le savant et le politique le
chapitre sur la profession politique)
Ils sont plus informés et plus actifs que le reste des militants c’est la preuve
qu’affirme Mansur Olsen : on ne peut pas militer uniquement par conviction
idéologique. Les partis réduisent les grandes diversités des choix et préférences
des électeurs en un ensemble limité de propositions. (Parti= traduction ou
formulation de la diversité en proposition) Donc une des fonctions majeures des
partis c’est de procéder et convertir tout conflit en un concours électoral et éviter
le développement de la violence. Ils traduisent les demandes en violences
symboliques (c’est l’échange des discours les débats électoraux…)
Les partis jouent les fonctions suivantes :
 Familiariser les citoyens avec la vie politique (c’est la fonction de socialisation
politique)
 Assurer la mission de recrutement du personnel politique (intégrer les jeunes
dans la vie politique=former les militants)
 La sélection des élites politiques : partisane d’abord, élective ensuite et
gouvernementale en fin.
 La contribution à la mise à l’Agenda. c.à.d. mettre à l’ordre les préoccupations
de leur électorat.
 Les partis font apparaitre les clivages et donnent aux électeurs la possibilité de
se positionner. Et ces clivages selon Stein Rokkain et Seymour Lipset se sont de
grandes lignes de fracture entre les différentes composantes de la population
d’un pays. EX : Patron et ouvrier, propriétaire et locataire.

Les acteurs principaux de la vie politique.


Dans une vie politique, chaque partie essaie de tirer le plus grand bénéfice des
avantages et des ressources, cette tendance est dangereuse pour l'équilibre de la
collectivité nationale et menace la cohésion.
Pour que le vivre-ensemble se réalise il faut que la satisfaction des intérêts reste
compatible avec l'unité nationale. Les trois composantes de la vie politique :
(Individu ; Etat ; société)
-Les individus apprennent les règles et les valeurs de la société par le moyen de
la socialisation
-la société oblige les individus à se conformer aux règles de l'ordre social qui est
aussi un ordre politique.
-les individus exercent le pouvoir par l'intermédiaire des représentants qu'ils
désignent par les élections.
- l'État concentre sur le pouvoir d'origine individuel.
- la société confère la légitimité de l'autorité de l'État qui exerce ainsi une
domination légitimée.
-les individus exercent leur pouvoir et influencent la vie politique par le vote.
-les individus agissent et expriment des cultures politiques acquises par la
socialisation.
-La société exerce son "conditionnement" des individus en les dotant d'une
culture et d'une idéologie.
-l'État oblige, y compris par la puissance, les individus à se conformer à l'ordre
social. Il veille aussi à la cohésion sociale et favoriserait l'unité nationale, c'est
donc une lutte sans fin que se livrent les trois parties pour accroître leur pouvoir.
-Les institutions comme les associations convertissent des choix exprimés par
des individus en valeur partagée, quand ces choix en demande se rassemblent,
s'organisent, se fédèrent en partis, ils nourrissent la pluralité des orientations
idéologiques c'est ainsi que les demandes ont une chance d'exister
politiquement.
-Les négociations entre associations et institutions permettent la réalisation des
accords nationaux.
-Le système de majorité politique assure un niveau de coordination qui
sauvegarde l'unité de l'ensemble.
L’Etat
La définition wébérienne:
« L’Etat est cette communauté humaine, qui à l'intérieur d'un territoire déterminé
(...) revendique pour elle-même e t parvient à imposer le monopole de la
violence physique légitime. » Max weber considère que le pouvoir de l'Etat
repose également sur son droit de recouvrir à la violence; l'Etat détient le
monopole de la violence physique légitime car elle s'appuie sur le droit, l'Etat est
le seul à détenir les forces de polices, les forces armées. L'existence d'un Etat
repose sur des conditions définis au début des 20 siècles et formalisées par « la
théorie des trois éléments » selon Max weber l'Etat bénéficie d'un pouvoir de
contrainte sur une population et sur un territoire donné.
Les fonctions essentielles de l’Etat :
•Le monopole de la violence légitime : Max Weber définit l’Etat comme “une
entreprise politique de caractère institutionnel dont la direction administrative
revendique avec succès, dans l’application des règlements, le monopole de la
contrainte physique légitime“. Dans les sociétés modernes, l’Etat est le support
du pouvoir politique. Il assure deux fonctions de pacification : 
-Les rapports politiques : les règles constitutionnelles définissent les conditions
de l’exercice du pouvoir ainsi que celles présidant à son accession. Les
personnes passent, mais l’Etat demeure ; 
-Les rapports sociaux : selon Elias, les individus intériorisent la nécessité de la
nonviolence physique du fait du monopole de la coercition détenu par l’Etat, ce
qui se traduit par des mécanismes d’autocontrainte.

l'idée du "monopole de la violence légitime" dans la sociologie du droit de


Max Weber. Cette phrase emblématique n'est pas une invention de Weber, mais
plutôt une version wébérienne d'une idée répandue en Allemagne il y a environ
un siècle. L'objectif de l'auteur est de remonter aux sources juridiques
principales de cette idée, en examinant son développement depuis la génération
antérieure à Weber jusqu'à celle qui l'a suivie.

Le passage commence par situer l'idée du "monopole de la violence" dans


l'historiographie de l'ère romantique en Allemagne, mettant en lumière son
apparition dans les interprétations de l'histoire du droit ancien développées par la
tradition romantique. Deux éminents savants des années 1840-1850, Eduard
Wilhelm Wilda et Rudolf von Jhering, sont mentionnés comme précurseurs de
cette idée.

L'auteur explore ensuite l'évolution de cette notion, soulignant son lien avec la
tradition du "contrat social" et expliquant comment elle est devenue une
alternative à cette tradition. Le passage analyse également la transition de l'idée
du "monopole de la coercition" de Jhering dans les années 1870 à la formulation
moderne du "monopole de la violence" chez Weber. On souligne l'influence des
idées philosophiques et des théories économiques de l'époque sur cette
évolution.

Enfin, l'auteur évoque la période de Weimar et montre comment l'idée du


"monopole de la violence" de Weber a évolué pour devenir le "monopole des
moyens pour former l'opinion publique", une formule associée à Carl Schmitt au
seuil de l'ère nazie. L'ensemble de l'histoire est présenté comme une évolution
remarquable d'une idée initialement libérale à une idée invoquée par les
idéologues totalitaires à la fin de la République de Weimar. L'auteur précise que
son objectif n'est pas d'expliquer en détail les idées de Weber, mais plutôt
d'élargir la recherche au-delà de Weber pour examiner l'histoire plus vaste de
cette idée attribuée à tort exclusivement à Weber.

Dans le Savant et le Politique, Max Weber forge le concept politique de


violence légitime. Weber définit en effet l’Etat comme l’institution détenant le
monopole de l’usage légitime de la force physique :

« un Etat est une communauté humaine qui revendique le monopole de l’usage


légitime de la force physique sur un territoire donné » (citations de Max Weber)

Le terme important de cette définition est « légitime ». Car si des personnes ou


des groupes peuvent faire usage de la violence, elle n’est en aucun cas légitime.
Seul l’Etat est habilité à utiliser la violence sans qu’on puisse lui en dénier la
légitimité. Cela fait partie de ses prérogatives légales. Même quand l’Etat
autorise les individus à user de la violence (cas de la légitime défense), les
individus tiennent cette légitimité de l’Etat, sous forme de délégation.

L’Etat dans la philosophie contractualiste

Cette conception de l’Etat chez Weber prend sa source chez les philosophes
contractualistes, notamment Hobbes, chez lequel l’Etat (le Léviathan) naît
lorsque les individus acceptent de confier leur volonté à une force supérieure en
échange de la sécurité. Or, la sécurité suppose l’usage possible de la violence
contre ceux qui la mettrait en danger.

En aval, cette théorie traduit la définition régalienne de l’Etat, laquelle soutient


que l’Etat doit se cantonner à des fonctions de sécurité et de sûreté des membres
de la société. Ainsi, toute violence autre que celle de l’Etat serait nécessairement
illégitime.

Ex : quel est le statut de l’Etat dans la société ?

Le statut de l'État dans la société est un sujet complexe et a fait l'objet de nombreuses
discussions au sein de la philosophie politique et des sciences sociales. Les perspectives sur le
rôle et la nature de l'État varient en fonction des théories politiques, des contextes historiques
et des cultures. Voici quelques-unes des principales perspectives sur le statut de l'État dans la
société :

Autorité et Pouvoir : L'État est souvent considéré comme l'entité détenant le monopole
légitime de la force dans une société. Il exerce l'autorité et le pouvoir pour maintenir l'ordre,
protéger les droits des citoyens et fournir des services publics.

Contrat social : Certains courants philosophiques, notamment associés à la théorie du contrat


social, suggèrent que l'État émerge d'un accord tacite entre les individus. Selon cette
perspective, les citoyens consentent à être gouvernés en échange de la protection de leurs
droits naturels.

Instrument de coercition : Certains penseurs voient l'État comme un instrument de


coercition, nécessaire pour maintenir la stabilité sociale, mais potentiellement source de
contraintes sur la liberté individuelle.

Bien commun : Certains courants politiques considèrent que l'État est responsable du bien
commun. Il devrait promouvoir le bien-être général, égaliser les opportunités et assurer la
justice sociale.
Protection des droits : Selon la tradition libérale, l'État a pour rôle principal la protection des
droits individuels. Il doit intervenir de manière limitée dans la vie des citoyens pour assurer la
liberté individuelle.

Acteur économique : Dans certaines sociétés, l'État joue un rôle actif dans l'économie en
régulant les marchés, en fournissant des services publics, et parfois en détenant des
entreprises.

Réflexion des rapports de pouvoir : Certains chercheurs en sciences sociales voient l'État
comme une institution qui reflète et perpétue les rapports de pouvoir existants dans une
société. Cela peut inclure des analyses liées à la classe sociale, au genre, à l'ethnicité, etc.

Etre moderne : penser par soi meme :


Les penseurs des Lumières se sont attachés à libérer les hommes de l'emprise
des superstitions et des dogmes, notamment religieux, après des siècles de
guerres civites, dans un combat pour la tolérance et la paix. Le principe des
Lumières, "penser par soi-même", qui désigne l'esprit critique, a été formulé et
expliqué par le philosophe allemand Emmanuel Kant.

L'auteur examine la responsabilité intellectuelle selon Kant, distinguant la


responsabilité légale et sociale de celle relevant d'une souveraineté spirituelle. Il
explore les commandements kantiens, soulignant l'importance de "penser par
soi-même", "se mettre à la place de tout autre" et "penser en accord avec soi-
même". Ces maximes visent à perfectionner l'esprit sans garantir la production
de savoir ou de certitude, mais à orienter la pensée vers son bien propre. Les
Lumières, avec leur impératif d'Aufklärung, sont au cœur de cette réflexion,
libérant la raison de la superstition et promouvant l'autonomie intellectuelle. La
pensée ouverte implique également de se placer dans la perspective des autres
pour éclairer son propre jugement, surmontant les limites subjectives et les
préjugés.
Ex :
Etre moderne : penser par soi-même" est une expression qui reflète l'idée que la
modernité implique une certaine autonomie intellectuelle et une capacité à
penser de manière indépendante. Voici quelques éléments qui peuvent être
associés à cette idée :
Autonomie intellectuelle : Être moderne implique souvent de se libérer des
dogmes, des traditions rigides et des normes préétablies. Cela suppose la
capacité de remettre en question les idées reçues, de penser de manière critique
et de développer sa propre compréhension du monde.
Esprit critique : La modernité est souvent associée à un esprit critique envers
les autorités, les institutions et les croyances traditionnelles. Cela signifie
remettre en question l'autorité sans accepter aveuglément les idées préconçues,
encourageant ainsi une pensée indépendante.
Responsabilité intellectuelle : Être moderne peut également impliquer de
prendre la responsabilité de ses propres pensées et opinions. Cela signifie ne pas
simplement adhérer à des idées parce qu'elles sont populaires, mais plutôt les
examiner attentivement et en assumer les conséquences.
Adaptabilité : La modernité est souvent associée à la capacité de s'adapter aux
changements rapides de la société et de l'environnement. Cela implique d'être
ouvert aux nouvelles idées, aux nouvelles technologies et aux évolutions
sociales, tout en maintenant un esprit critique.
Pluralisme : Être moderne dans sa pensée peut également impliquer de
reconnaître et d'accepter la diversité des opinions et des perspectives. Cela peut
inclure la compréhension et la tolérance envers les points de vue différents de
ceux qui nous entourent.
Innovation : La modernité est souvent associée à l'innovation et à la créativité.
Penser par soi-même dans une perspective moderne peut signifier être ouvert
aux nouvelles idées et aux nouvelles approches, cherchant constamment à élargir
ses horizons intellectuels.

Les sociologues étudient le fonctionnement de la société et analysent les


mécanismes en jeu dans les relations entre les groupes sociaux et les individus.
Cependant, ils ne le font pas avec la même approche. Ceci s’explique par le fait qu’ils ne
conçoivent pas de la même façon ce qu’est la société et comment les individus s’y
inscrivent.
Dans son ouvrage Les Règles de la méthode sociologique, Durkheim expose une
manière de procéder, mais aussi de penser, complètement innovante pour son époque. Il
veut aboutir à la formation d’une science autonome, indépendante d’une psychologie
(comme il le reproche à Mill et à Tarde), d’une biologie (comme il le reproche à Worms)
et aussi de l’histoire (comme il le reproche à Auguste Comte).

Donc Durkheim veut faire de la sociologie une science à part entière, en lui donnant
un objet et une démarche. Ce qui consiste à déterminer les règles et les étapes de cette
démarche sociologique d’une part, et à construire des outils spécifiques et adaptés à
l’analyse des phénomènes sociaux d’autre part.

Selon Emile Durkheim, la sociologie est une science qui, comme la biologie, étudie
les phénomènes du monde normal et comme la psychologie, étudie des actions, des
pensées, et des sentiments humains : c’est une étude scientifique d’une réalité « sui
generis ». Autrement dit, l’auteur a conçu de la sociologie un groupe de phénomènes
clairement défini et différent de ceux étudiés par toutes autres sciences, biologie et
psychologie incluse.

La conception durkheimienne de la sociologie est fondée sur une théorie du fait


social. Le but de Durkheim est de démontrer qu’il existe une sociologie qui soit une
science objective, conforme au modèle des autres sciences, dont l’objet serait le fait
social Pour Durkheim, la sociologie scientifique repose alors sur les hypothèses
fondamentales suivantes :

 La sociologie est science autonome et indépendante ;


 L’objet de cette science est spécifique, qu’il se distingue des objets de toutes
les autres sciences ;
 Mais, l’objet de cette science doit être observé et expliqué de manière
semblable aux autres sciences ;
 Considérer les faits sociaux comme des « choses » ;
 La société n’est pas la simple somme des individus qui la composent ;
 La mentalité des groupes n’est pas celle des particuliers, elle a ses lois
propres ;
 Ecarter les prénotions, observer les faits sociaux de l’extérieur et rejeter
l’introspection ;
 Ecarter toutes les données sensibles qui peuvent influencer l’observation des
faits sociaux ;
 La distinction entre un fait social normal et un fait social pathologique ;
 La cause déterminante d’un fait social doit être cherchée parmi les faits
sociaux antécédents ;
 Rejeter le principe du pluralisme causal et préconiser au contraire le principe
de l’unicité causale ;
 Ce sont les structures sociales qui influencent et expliquent les
comportements individuels par l’intermédiaire du pouvoir de coercition des
faits sociaux.

La pensée durkheimienne peut être résumée en deux phrases : il faut considérer les
faits sociaux comme des choses ; la caractéristique du fait social, c’est qu’il exerce une
contrainte sur les individus. Selon Durkheim, la première chose c’est écarter les
prénotions, élaborer une définition préalable. La deuxième chose c’est observer les faits
sociaux de l’extérieur car nous avons l’illusion de connaître la réalité sociale.

Le signe premier et décisif de la normalité est la fréquence. De même que la


normalité est définie par la généralité, l’explication est définie par la cause. Les causes
des phénomènes sociaux doivent être cherchées dans le milieu social. C’est la structure
de la société considérée qui est la cause des faits sociaux.
La causalité efficiente du milieu social est pour Durkheim la condition d’existence
de la sociologie scientifique. Celle-ci consiste à étudier les faits sociaux de l’extérieur,
définir des concepts grâce auxquels on s’isole des catégories des phénomènes, classer les
sociétés en genre et en espèces, enfin, à expliquer un fait social particulier par le milieu
social.

Emile Durkheim définit la sociologie comme la science des faits sociaux. Les faits
sociaux, selon lui, sont caractérisés par des manières d’agir, de penser et de sentir
extérieures à l'individu, dotées d'un pouvoir de coercition. Cette définition les distingue
de la généralité, car tous les faits généraux ne sont pas sociaux (ex. dormir, manger).
Deux caractéristiques principales définissent les faits sociaux pour Durkheim

Extériorité par rapport aux consciences individuelles

• Ils existent en dehors de l'individu, préexistant à sa naissance et perdurant


après sa mort.

• Le suicide, par exemple, est un phénomène social existant indépendamment


de l'individu

• Pouvoir coercitif :

• Les faits sociaux exercent une contrainte forte sur les individus, s'imposant à
eux que cela soit voulu ou non.

• La contrainte peut prendre la forme de sanctions sociales, organisées ou


répandues.

• Exemple : se conformer aux usages vestimentaires et langagiers pour éviter le


ridicule.

Durkheim souligne que les faits sociaux peuvent résulter d'une organisation définie
(systèmes financiers, règles morales) ou de phénomènes moins organisés comme les
courants sociaux (manifestations collectives). Les faits sociaux sont des manières de
faire d'ordre physiologique à l'échelle individuelle, mais collectives à l'échelle sociale.
La structure politique d'une société est la manière dont ses segments ont pris l'habitude
de vivre ensemble.

Conclusion : Pour Durkheim, un fait social est toute manière de faire, de penser,
fixée ou non, susceptible d’exercer sur l’individu une contrainte extérieure. Il est
également générale dans l'étendue d'une société donnée tout en ayant une existence
propre, indépendante de ses manifestations individuelles.

Pour pouvoir comprendre des phénomènes sociaux et aborder quelques réalités


contemporaines, Durkheim présente la démarche et les règles relatives à l’observation
des faits sociaux.

Emile Durkheim propose une méthodologie en sociologie qui consiste à


considérer les faits sociaux comme des choses, adopter une approche objective
similaire à celle des sciences physiques, rejeter l'introspection, identifier les faits
sociaux par leur contrainte sur l'individu, s'intéresser à leur manifestation
collective, utiliser des statistiques pour les isoler, éliminer les prénotions, fournir
des définitions claires, et privilégier des données objectives pour l'observation
sociologique.
Emile Durkheim établit une distinction entre les faits sociaux normaux et
pathologiques pour diagnostiquer une société. Un fait social est considéré
normal s'il est statistiquement fréquent dans une société à un moment donné. La
normalité repose sur la fréquence statistique et l'utilité. Tout écart par rapport à
la fréquence moyenne est jugé pathologique. Durkheim illustre cette règle avec
l'exemple du crime, soulignant que le crime, bien qu'inévitable, peut être normal
tant que son taux reste dans les limites attendues. La distinction entre normal et
pathologique est essentielle pour comprendre la santé sociale.
Règles relatives à l’explication des faits sociaux

Durkheim souligne que pour évaluer la normalité ou la pathologie d'un fait social, il
faut le considérer par rapport à une espèce sociale spécifique. Il insiste sur l'explication
du social par le social, rejetant les explications psychologiques. Il défend l'unicité
causale, s'opposant au pluralisme causal de Mill. Selon Durkheim, chaque fait social a
une seule cause et une fonction spécifique. Il préconise de comparer les cas où les
phénomènes sociaux sont simultanément présents ou absents pour établir des relations
causales. Durkheim met en garde contre la confusion entre cause et conséquence,
soulignant la nécessité de séparer la cause efficiente de la fonction d'un phénomène
social. Sa méthode cherche à découvrir les caractéristiques du milieu social interne,
considérant la société comme une entité distincte des individus.

Effectivement, Emile Durkheim adopte une approche holiste en sociologie. Il


insiste sur le fait que le fait social est présent dans chaque partie de la société parce qu'il
est dans le tout, et non l'inverse. Cette perspective holiste signifie que, selon Durkheim,
ce sont les structures sociales globales qui influencent et expliquent les comportements
individuels. Il s'oppose ainsi à une approche individualiste qui attribue les phénomènes
collectifs aux actions, croyances ou attitudes individuelles.

Durkheim soutient que ce n'est pas l'individu qui peut expliquer la réalité sociale,
mais plutôt la société elle-même, à travers le pouvoir de coercition des faits sociaux. Par
conséquent, le sociologue devrait étudier la société d'un point de vue macrosociologique,
en se concentrant sur les grandes entités sociales telles que la famille et les classes
sociales, plutôt que sur les individus en tant qu'unités élémentaires constitutives de la
société. En adoptant cette approche, Durkheim cherche à mettre en évidence certains
déterminismes sociaux et à comprendre les phénomènes sociaux en les replaçant dans
leur contexte global.

Ainsi, en privilégiant les approches objectives et statistiques, Durkheim s'inscrit


dans la lignée des holistes, qui considèrent que le tout ne se résume pas à la simple
somme des parties qui le composent.
L individualisme

Dans le cas de la sociologie, on considère traditionnellement que cette discipline


s’organise autour de deux grands courants ou paradigmes opposés 6. La tradition «
holiste », représentée notamment par Émile Durkheim 7, constitue le premier pôle.

Le holisme est une conception théorique selon laquelle l’individu est déterminé par les
rapports sociaux qu’il entretient et par les valeurs, les normes, les règles et les croyances
en vigueur dans ses groupes d’appartenance. En ce sens, selon le point de vue holiste, il
faut partir du groupe pour expliquer les comportements individuels : le groupe est
méthodologiquement premier. S’inspirant au moins en partie des travaux de Max Weber,
le courant individualiste constitue le second pôle. Là aussi, il s’agit d’une conception
théorique, mais en quelque sorte symétriquement inverse de la précédente.
L’individualisme (que l’on qualifie, en général, de « méthodologique », parce qu’il
implique, à l’instar du holisme, une méthode d’analyse 8) postule en effet que ce qui est
premier dans l’analyse, ce n’est pas la société, ni le groupe, mais l’individu. En d’autres
termes, ce n’est pas la société qui produit l’individu mais au contraire l’individu qui
produit la société. La société n’est que le produit de la somme des comportements
individuels, et c’est l’agrégation des attitudes, des choix, des stratégies individuels qui
produit des faits sociaux (tels que le nombre de mariages, de divorces, de suicides, ou de
votes pour la gauche ou la droite). Ces deux courants sont, en apparence, radicalement
opposés sur le plan théorique. Cependant, et ce depuis déjà longtemps, la plupart des
grands modèles sociologiques contemporains tentent de dépasser cette opposition en
montrant qu’une articulation des deux niveaux, et une mise en évidence de leurs
interactions constantes, sont essentielles pour comprendre les phénomènes sociaux :
c’est le cas, sous des formes différentes, des théories de Pierre Bourdieu, de Norbert
Elias, d’Anthony Giddens 9, et d’autres encore. On trouvera dans cet ouvrage de très
nombreuses illustrations de cette perspective.

Au sens sociologique, on dit qu’une société est individualiste lorsque l’autonomie


consentie aux individus par les lois, les moeurs et les contraintes sociales est très large.
Le texte souligne le plaisir de lire Georg Simmel, tout en notant les défis de
présenter sa pensée en raison de la minutie de ses descriptions sur divers aspects de la
modernité. L'auteure se concentre sur la comparaison entre Simmel et Max Weber, en
examinant leur approche de l'individualisation, un thème central en sociologie. Elle note
la différence dans le traitement de l'individualisme, Simmel l'abordant de manière
développée, tandis que Weber met l'accent sur ses aspects juridiques et politiques de
manière brève. La comparaison est déséquilibrée en raison de cette disparité, avec une
focalisation principale sur les analyses de Simmel.

Le texte explore la comparaison entre Georg Simmel et Émile Durkheim sur le


thème de l'individualisme dans les sociétés modernes. Bien que Simmel et Durkheim
partagent l'idée que l'interdépendance croissante entre les individus est à l'origine de
l'individualisation, leurs perspectives historiques et interprétations de l'individualisme
diffèrent. Durkheim met en avant l'individualisme reposant sur la solidarité organique
des sociétés modernes, en contrastant avec l'absence d'individualisation dans les sociétés
primitives. Simmel, quant à lui, se concentre sur les relations de dépendance personnelle
médiatisées par l'argent, soulignant l'impersonnalité et la dépersonnalisation des relations
sociales modernes.

La différence fondamentale réside dans la manière dont Durkheim associe


l'individualisation à la spécialisation des fonctions sociales, favorisant la personnalité
individuelle par le biais de la division du travail. En revanche, Simmel considère que
l'intensification de l'interdépendance conduit à une dépersonnalisation, notamment à
travers l'argent, rendant les individus mutuellement étrangers.

Simmel, bien que sensible à l'impersonnalité des relations sociales liées à


l'économie de marché, présente une vision ambivalente. Son éloge de la "liberté
individuelle" dans le contexte de l'argent souligne la puissance émancipatrice de la
dépersonnalisation. L'argent, selon Simmel, libère l'individu non en le rendant
indépendant des autres, mais en substituant une altérité anonyme aux liens personnels
antérieurs.
En résumé, la comparaison entre Simmel et Durkheim sur l'individualisme met en
évidence leurs divergences quant à l'interprétation et aux implications de ce phénomène
dans les sociétés modernes. Donc, en résumé, Durkheim pense que l'individualisation
moderne est une bonne chose, car elle crée une solidarité spéciale, tandis que Simmel
voit cela comme quelque chose d'ambivalent, car bien que cela libère les individus, cela
rend aussi les relations moins personnelles
Exposés

La cartographie des sciences sociales :


L'introduction aborde la cartographie des sciences sociales, définissant le
processus de création de cartes pour représenter graphiquement des phénomènes
observés sur un territoire à partir d'analyses de données qualitatives et
quantitatives. Les étapes incluent la recherche/production de données, l'analyse
de la qualité des données, le stockage sécurisé des données sensibles, et enfin, la
création de cartes conformes aux règles de sémiologie graphique. La
cartographie permet d'analyser, définir et interpréter l'espace géographique.
Dans le contexte des sciences sociales, elle sert à visualiser le monde,
simplifiant la réalité et schématisant des données difficiles à comprendre
autrement. La carte peut avoir un pouvoir explicatif et illustrer des mondes
imaginaires.
Sociologie et Sciences Sociales, Quel lien entre les deux notions ?
L'auteur explore le lien entre la sociologie et les sciences sociales, se demandant si la
sociologie partage le même objet que d'autres disciplines ou si elle est une science distincte.
L'objectif du travail est de montrer que la sociologie est le corpus des sciences sociales,
impliquant un changement radical dans la méthode et l'organisation de ces sciences. L'auteur
propose une analyse historique en deux parties : l'histoire des sciences sociales et l'évolution
des sciences sociales. La conclusion aborde les critiques envers les sciences sociales et les
reproches associés à chaque courant de pensée.

HISTOIRE DES SCIENCES SOCIALES

L'auteur explore l'histoire des sciences sociales depuis l'Antiquité jusqu'au


Moyen Âge. Les philosophes grecs comme Platon et Aristote, ainsi que les
penseurs islamiques et chrétiens tels que Cicéron, Saint Augustin, Thomas
d'Aquin et Ibn Khaldoun, ont tous contribué à jeter les bases de la pensée
sociologique. Platon a proposé une vision de la société idéale dans "La
République", tandis qu'Aristote considérait l'homme comme un "animal
politique" destiné à vivre en société. Cicéron a introduit l'idée de la loi naturelle,
et Saint Augustin a distingué entre le royaume terrestre et céleste. Thomas
d'Aquin a synthétisé la philosophie aristotélicienne avec la doctrine chrétienne,
influençant la théologie et la politique médiévales. Ibn Khaldoun a marqué une
rupture significative avec sa "Muqaddima", précurseur de la sociologie moderne,
introduisant le concept de 'asabiyyah et analysant les cycles de changement
social. Ensemble, ces penseurs ont façonné la pensée sociologique en examinant
la morale, la politique, l'éthique et la structure sociale, établissant ainsi les bases
des sciences sociales.
Critiques envers les sciences sociales :

Scientificité :
Ladmiral estime que certaines branches des sciences humaines se rapprochent de
la scientificité, mais des canulars remettent en question la validation des articles.

Canulars et partialité des publications :


Des auteurs ont intentionnellement publié des articles biaisés, soulignant des
lacunes dans le processus de publication. Cependant, ces canulars sont contestés
pour leur méthodologie.

Perception publique et préjugés :


Ernest Gellner remet en question les préjugés sur la scientificité des sciences
sociales, soulignant des caractéristiques scientifiques présentes dans ces études.

Instrumentalisation politique :
Les sciences sociales peuvent être utilisées politiquement, soulevant des
préoccupations sur la neutralité de la recherche et son utilisation pour justifier
des décisions gouvernementales.

Usage politique des concepts sociologiques :


Certains chercheurs admettent que les concepts sociologiques peuvent être
politiquement exploités, ce qui peut être utilisé pour discréditer la discipline
dans son ensemble.

En résumé, les critiques portent sur la scientificité, les canulars, les préjugés,
l'instrumentalisation politique et l'usage politique des concepts sociologiques,
mettant en lumière des défis méthodologiques, perceptuels et pratiques
persistants dans les sciences sociales.

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