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COURS D’ENTREPRENEURIAT 1
MAXI FICHES QUESTION/REPONSES 2022
Encadreur : Ornel DJEUDJI NGASSAM Tél : 694 93 99 07
(Auteur du GENIE et CEO de la LIGUE DES ECONOMISTES)

Chapitre 1 : NOTION D’ENTREPRENEURIAT ET


D’ENTREPRENEUR

1) Définir les mots ou expressions suivant(e)s: Entrepreneuriat ; entrepreneur ;


innovation.
Entrepreneuriat : Phénomène de création d'entreprise initié par un entrepreneur. On
peut définir l’entrepreneuriat comme « l’action humaine, soutenue par le milieu
environnant, pour générer de la valeur sur le marché à travers la création ou le
développement d’une activité économique, évoluant avec cette valeur et finalement
affectant l’économie, et ce, dans le but de mieux répondre aux besoins individuels et
collectifs d’un territoire »
Entrepreneur : c'est un acteur qui pose des actes de création de nouvelles entités
économique et qui innove à la fois par intérêt personnel et pour le bien-être de
l'humanité.

Les fonctions économiques et sociales de l'entrepreneur :

- il crée des emplois;


- il crée de la richesse;
- il invente de nouveaux procédés qui vont modifiés les conventions sociales.

Innovation : Une innovation est la mise en œuvre d'un produit (bien ou service) ou d'un
procédé nouveau ou sensiblement amélioré, d'une nouvelle méthode de
commercialisation ou d'une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques de
l'entreprise, l'organisation du lieu de travail ou les relations extérieures.

2) Différence entre un dirigeant et un entrepreneur :

1Page Un entrepreneur crée une organisation, innove, met en place de nouvelles idées alors
que le dirigeant s'inscrit dans la routine et ne produit aucun phénomène nouveau.

3) Différence entre création de la firme et création d'entreprise :


Le phénomène d'entreprise "dans la mallette » est vu comme une organisation ou
"Firmes boîtes aux lettres" ne donne pas lieu à la mise en place d'une organisation.

4) Quels sont les 4 types d'innovation ?

Les 4 types d'innovation sont l'innovation incrémentale, l'innovation


adjacente, l'innovation de rupture et l'innovation radicale.

5) Quel est le rôle de l'innovation ?


L'innovation peut permettre à l'entreprise de se démarquer sur son marché. Elle peut
également vous permettre d'améliorer la productivité, réduire vos coûts ou encore établir
de nouveaux partenariats. Mais l'innovation est aussi un état d'esprit, une volonté
d'amélioration continue.
6) quells sont les 5 types d'innovation selon Schumpeter (1935)

R:
- La fabrication des biens nouveau;
- L’emploi des nouvelles méthodes de production; - L'ouverture d'un nouveau
débouché ;
- L’utilisation de nouvelles matières premières;
- La réalisation d'une nouvelle organisation du travail.

2) Quelle est l'institution en charge de protéger ou de produire les brevet au


Cameroun ?
R: l'OAPI (organisation africaine de la propriété intellectuelle).

3) il existe plusieurs formes d'innovation. Citez et définissez les.

- L’innovation technologique :
- L’innovation administrative organisationnelle :
- Une innovation managériale

9) Cité les 4 critères pour identifier une innovation managériale d'après moi et
birkinshaw (2008)

2Page Une innovation managériale:

- Modifie de façon concrète le travail de managers


- Représente une avancée significative de l'état de la connaissance à un moment
donné; - et mise en œuvre et déployer de façon opérationnelle au sein de
l'organisation

- et permet l'atteinte des objectifs de l'entreprise.


10) citez les quatre formes d'innovation d'après Hamel et Breen (2007)

- L’innovation de procédé;
- L’innovation de produit/ service; - L’innovation stratégique;
- L’innovation managériale.

11) Comment trouver et diffuser une innovation

Trouver une innovation :

Une innovation peut-être creuser en interne ou externe.

* En interne:

✓mettre sur pied la R&D (recherche et développement)


✓le savoir-faire et les compétences des employés.

** En externe, pour trouver des solutions novatrice, les sociétés peut s'appuyer sur :
✓les clients, utilisateur, consommateur ...
✓des chercheurs, scientifique, Institut de recherche ... ✓les
fournisseurs
✓les collaborateurs externes, consultant et partenaires
✓ l'analyse de la concurrence.

Diffuser une innovation

Robert A. Peterson s'intéresser à la rapidité de la diffusion, à l'existence d'un


processus à deux étapes comme le préconisait Rogers, la précocité de l'adoption de
l'innovation à différentes caractéristiques d'entreprise. Le Modèle de Bass dans son
application initiale suppose que la diffusion des innovations est influencé par deux
composantes :
3Page - une composante interne parler sur un paradigme de contagion dans lequel la
diffusion ne peut avoir lieu que par des contacts interpersonnels,
- et une composante externe qui émane de l'extérieur du système social comme les
communications par l'intermédiaire de mass-medias.
12) Qu'est-ce qui peut expliquer l'échec tu une innovation? (Citez les quatre types
de difficulté donc une création d'entreprise par innovation peut se heurter)

R:
- les difficultés inhérentes à la découverte scientifique et technique, à la mise au
point et Alex station du procédé ou du produit ;
- Les difficultés de valorisation économique ;
- Les difficultés liées à la résistance du marché ou de la société en général, aux
évolutions du marché, aux évolutions de la technologie et aux nouveautés en
général ;
- Le code de financement élevée et les exigences du délai de mise au point de
l'innovation.

13) Citez les sources de l'entrepreneuriat

- L'incertitude et le risque
- La saisie ou la création de porte unité

14) Citer des différentes formes de création d'entreprise selon la nature de


l'organisation ou la nature du développement envisagé.

Selon la nature, on distingue:

- la création “ex nihilo” : c’est la création d’une entreprise “à partir de rien” -


la création par essaimage : elle désigne les pratiques mises en place par les
entreprises pour encourager et accompagner les salariés dans des créations
d’entreprises;
- la création par franchise : est un accord commercial dans lequel le
franchisseur consent à déléguer au franchisé l’exploitation commerciale de son
concept.
- la reprise d’entreprise : création d’une entreprise reprenant partiellement ou
totalement les activités et les actifs d’une entreprise ancienne.
- l’intrapreuneuriat : c’est le processus par lequel un individu (ou un groupe
d’individus), en association avec une organisation existante, crée une nouvelle
organisation ou génère le renouvellment ou l’innovation au sein de cette
organisation. (P. Sharma et J.-J. Chrisman, 1999).

4Page 15) Citer et expliquer quelques-uns des critères pour l'élaboration des typologies
d'entrepreneur.

Le concept de soi: fait reference aux modèles auxquels s’est identifié


l’entrepreuneur et qui sont venus marquer sa personnalité.
L’innovation : selon Joseph Schumpeter (1935) , avec la fonction d’innovation et
l’idée de “destruction créatrice”, a donné à l’entrepreneuriat ses premières bases
théoriquess. Daprès lui les entrepreneurs constituent le moteur de ce processus de
“destruction créatrice” en identifiant les opportunités que les acteurs en place ne
voient pas et en développant les technologies et les concepts qui vont donner
naissance à de nouvelles activités économiques.

L’internalité: se décrit comme une croyance entretenue par un auteur que ses
projets se réaliseront compte tenu du dégré d’influence qu’il a sur les personnes
pour que les choses se produisent dans le sens qu’il préconise.

La Racine systémique: constitue une base conceptuelle à partir de laquelle un


ensemble d’activité a été conçu et décidé.

Une vision: est un état perçu ou désiré.

La créativité: la créativité se révèle et s’apprend par des méthodes aujourd’hui


éprouvées. Elle est à la base de tout le processus d’innovation.

Attitude face au risque: pratiquement il est généralement reconnu qu’un


entrepreuneur sait s’engager personnellement là où d’autres ne s’y risqueraiient
pas. Le projet de création d’entreprise s’insère dans un environnement
organisationnel, social, culturel, économique, plus ou moins favorable.
Style de leadership: l’entrepreneur doit présenter des qualités de leadership. Le
leader est celui sachant justement guider les autres, qu’il aura acquis à sa cause,
vers l’atteinte des buts et objectifs.

16) Compléter le tableau suivant de la typologie des entrepreneurs depuis le 17e


siècle par ordre chronologique.

17) La création d'activité est liée a 2 types de motivations: les motivations push
et les motivations pull. Citer les différents facteurs de motivation et les auteurs de
ces deux types de motivation. Facteurs de motivations Push
- Insatisfaction au travail : P.R. Liles (1974); A. Shapero (1975) ; J. Kirkwood , S.
Walton (2010) …
- Exigences familliales : P. Chu (2000) ; J. Kirkwood (2009)
5Page - Nécessité économique ,contextuelle, impossibilité de trouver un emploui,
chomages …: A; Shapero (1975) ; J-M. Toulouse (1990) ; Julien , M.
marchesnay (1996) ; P. Chu (2000) ; ….
- Discrrimination à l’emploi des populations immigrée : J. Willsdon (2005) ; A.
Butcher et al. (2006) ; E. Pio (2007) ; J. Kirkwood (2009)
Facteurs de motivations Pulls
- Indépendance, autonomie, être son propre patron :
- Accomplissement, réalisation personnelle ;
- Richesse ;
- Challenge, défi personnel, ambition ;
- Reconnaissance - Pouvoir
- Besoin d’évasion
- Jeu intellectuel
- Créer de l’emploi, contribuer au développement économique - Opportunité
- Tradition familliale et désir de travailler en famille.

18) On peut également établir une typologie d'entrepreneur selon les buts visés en
effet les entrepreneurs cherche à satisfaire un panier d'aspiration stratégie entre
lesquels il établissait une priorité. Cité les 4 aspirations qui distingue les
entrepreneurs. R:
- L'aspiration à la croissance : l’objectif est d’atteindre et dépasser une “taille critique”
avec comme source la recherche du pouvoir et la puissance.

- l'aspiration à l'indépendance : il s’agit pour l’entrepreuneur ou les


propriétaires de conserver le capital propre de l’entreprise.

- l'aspiration à l'autonomie : il s’agit de satisfaire le désir d’être “son propre maitre”. Il


s’agit des acteurs qui ont un fort désir d’accomplissement. Ils peuvent mobiliser les
capitaux extérieurs à condition qu’ils aient la maitrise de leur gestion à charge pour eux
de générer et distribuer les dividendes.

- l'aspiration à la pérennisation de l'entreprise : l’accent est mis sur la longévité de


l’entreprise. L’objectif est alors de constituer une affaire durable qui peut profiter aux
propriétaires actuels et à leur progéniture par la suite.

6Page
Fin correction chapitre 1

Chapitre 2 : PROCESSUS ENTREPRENEURIAL

1) Définir : processus, processus entrepreneurial, compétence, compétences


entrepreneuriales, phénomène entrepreneurial,

Processus : Déroulement de configurations ou d’interactions concomitantes et /ou


successives sous l’effet de régulations compensatrices et amplificatrices propres au
système concerné.

Processus entrepreneurial : ensemble d’étapes et d’événements qui se succèdent.


Ces étapes du processus entrepreneurial sont :l’idée ou la conception de l’entreprise ,
l’événement qui déclenche les opérations , la mise en œuvre et la croissance.

Compétence : combinaison singulière de connaissances, de savoir-faire,


d’expériences et de comportements s’exerçant dans un contexte, souvent
professionnel, précis.

2) quelles sont les étapes du processus entrepreneurial et quelles sont les aptitudes
spécifiques exigées à chaque étape ?
Etapes Aptitudes
- l’intention : Volonté, enthousiasme à mettre en œuvre
des actions en vue de la création

- l’identification de l’opportunité : Recherche d’informations ainsi qu’un


esprit d’alerte
- l’exploration ; L’évaluation grace au jugement, un choix
et la prise de décision.
- l’exploitation d’une opportunité. Gestion de la nouveauté et recherche de
ressources.

3) Citez les trois dimensions qui permettent d’identifier la compétence entrepreneuriale


- La capacité à élaborer les affaires - La capacité à identifier des opportunités
7Page - L’habileté à réseauter.
4) Quelles sont les sources de compétences à mobiliser par l’entrepreneur étant au cœur du
processus entrepreneurial ?
- La connaissance du comment : traduit les qualifications et connaissances susceptibles
d’être pertinentes dans l’exercice d’une activité.
- La connaissance avec : implique les relations professionnelles et réseaux sociaux
susceptibles de multiplier des informations et des opportunités ;
- La connaissance du pourquoi : concerne les valeurs, les croyances, les intérêts et les
autres variables d’identités.

5) Quelles sont les trois grandes catégories de compétences de l’entrepreneur

- Les compétences entrepreneuriales :

 Identifier les opportunités d’affaires : de l’idée à l’opportunité


 Elaborer une vision entrepreneuriale : de l’opportunité au projet
 Impulser une organisation : du projet à la structure.

- Les compétences managériales (compétences en gestion des ressources humaines) ;


 Recrutement
 Définir un besoin de recrutement en fonction des objectifs visés ;
 Traduire ces besoins de recrutement en termes de métier, d’activités
et de compétences ;
 Choisir les réseaux de recrutement ;
 Formaliser les entretiens d’embauche.
 Gestion administrative et juridique
 Connaitre la règlementation en vigueur concernant les contrats de
travail ;
 Rédiger le contrat de travail et choisir le type le plus approprié ;
 Fixer la rémunération des employés ;
 Connaitre les obligations légales en matière de fiscalité, de cotisation
sociale …
 Monter le bulletin de paie ;
 Evaluer et valoriser les compétences des employés.
- Les compétences technico-fonctionnelles (compétences en gestion financière).
 Gestion de la trésorerie
 Identifier les sources de mouvement de la trésorerie : vente, achats,
impôts, CNPS, divers frais …
 Tenir un tableau de bord de trésorerie afin d’anticiper sur les
8Page différentes opérations affectant les flux de trésorerie
(investissement, financement)
 Gestion financière
 Anticiper les besoins financiers de l’entreprise ;
 Identifier les sources possibles de financement à court, moyen et long
terme ;
 Garantir l’équilibre financier ;
 Gérer et anticiper les risques fiscaux et sociaux.
6) Selon Omrane, Fayolle et Zeribi-Benslimane (2011), le processus entrepreneurial vise
la transformation de l’idée en opportunité, puis de l’opportunité en projet, et enfin du
projet en entreprise. L’entrepreneuriat peut alors être appréhendé comme un processus en
trois phases. Citez-les.

Le déclenchement (conception du projet) ;


L’engagement (la mise en œuvre du projet) ;
La survie-développement de l’organisation créée.

7) Les compétences entrepreneuriales constituent un ensemble d’aptitudes intentionnelles et


motivées d’un individu à réussir un projet en coordonnant et combinant un ensemble de
ressources individuelles et collectives. Elles peuvent être identifiées selon trois
dimensions. Quelles sont ces trois dimensions ?

La capacité à élaborer une vision


d’affaire ;
La capacité à identifier des opportunités ;
L’habileté à réseauter.

8) Citer les conditions du déclenchement du processus entrepreneurial ?

L’action de créer doit être perçue comme désirée et possible.


L’entrepreneur potentiel doit disposer d’un peu de temps pour pouvoir
travailler sur son projet.
9) Au niveau de la cohérence Projet/Homme, quelles sont réflexions indispensables à
encourager chez les entrepreneurs autour de thèmes qui sont au cœur des situations
entrepreneuriales

 Position par rapport au changement ;


 Position par rapport au risque ;
 Position par rapport à l’indépendance et à la liberté ; Position par rapport au
pouvoir ;
 Position par rapport à l’argent.
9Page
10) Quels sont les éléments permettant de se connaitre en tant qu’entrepreneur potentiel ?

Quelles sont mes motivations ?


Les motivations les plus fréquentes chez les entrepreneurs sont : le besoin
d’accomplissement, le besoin d’indépendance, le besoin de

1Page
Reconnaissance, la recherche de pouvoir, la passion, le challenge, le défi, le
fun, l’enrichissement.

Quel type d’entrepreneur suis-je ?

Le futur entrepreneur est pragmatique et imaginatif


Le futur entrepreneur est pragmatique et organisateur

Les P.I.C. et les C.A.P.


11) Pourquoi l’entrepreneuriat est un processus complexe ?

L’entrepreneuriat est considéré comme un processus dynamique et complexe. Il est la


résultante de facteurs psychologiques, socioculturels, politiques et économiques. La
création d’entreprise constitue la manifestation la plus visible de l’entrepreneuriat.

12) Citer les 10 compétences ou qualités entrepreneuriales Recherche d’opportunité et


initiative ;
La persévérance ;
Respect des engagements ;
Exigence d’efficacité et de
qualité ;
Prise de risques calculés ;
Fixation des objectifs ;
Recherche de
l’information ;
Planification et suivi systématique ;
Persuasion et travail en réseau ; Indépendance et
confiance en soi.

10
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Chapitre 3 : QUELQUES MODELS ENTREPRENEURIAUX
ET MECANISMES DE L’ENTREPRENEURIAT AU
CAMEROUN

Question 1 :
Décrire deux modèles descriptifs de l’entrepreneuriat
Modèle de Gasse
Modèle de Carre et Thurik
1) Les modèles descriptifs de l'entrepreneuriat

Le modèle de Gasse et Carree et Thulik relevant de cette catégorie sont présentés ci-
après.

a) Le modèle de Gasse (2003)

Le modèle de Gasse (2003) résume les différentes influences qui affectent


l'entreprenariat, influences tant collectives qu'individuelles. Ces influences sont
familiales, éducationnelles et d’affaires ; elles sont facilitées par les réseaux sociaux, les
réseaux d'affaires et le soutien institutionnel.

Dans son modèle, Gasse explique que la création d'une entreprise passe par trois étapes :

- Soit le développement d'une idée associé à la désirabilité de l'appliquer sur un marché,

- L'analyse de cette idée pour voir si elle est commercialisable, ce qui s'exprime par sa
faisabilité,

- Et enfin sa mise en pratique avec la création de l'entreprise proprement dite.

Cette approche convoque les ressources psychologiques et permet ainsi de dépasser les
seuls déterminants économiques et quantitatifs.

Pag
Explication du schéma du modèle systémique de Gasse :

Les déterminants sociaux vont avoir des influences majeures dans le processus de
création.

Ainsi, la culture, la famille, l'éducation et la structure sociale vont forger des valeurs de
l’entrepreneur ; les médias, les réseaux de communication la communauté d'affaires et la
structure sociale vont conditionner les perceptions et attitudes de l’entrepreneur ;

Les institutions universitaires, les associations professionnelles et industriel et les


diverses organisations du milieu économique vont déterminer les moyens mobilisés.

Les valeurs (confiance en soi, créativité, énergie, initiative) et les perceptions (risque,
gratification, accessibilité des informations) auront une influence sur la désirabilité (avoir
envie de créer une entreprise : idée de création);

Les perceptions et les moyens assurent la faisabilité du projet (apporte l'assurance de sa


rentabilité et de sa pertinence); ce qui conduira à la création d'entreprises.

b) le modèle de carree et Thurik (2005)


Pag
Thurik a repris l'analyse de Verheul et Al., (2005) avec un nouveau collègue (Carree et
Thurik, 2005) dans le but d'approfondir certaines de relation en ajoutant l'aspect
environnemental et donc quelques déterminants favorisants ou non l'entrepreneuriat.
Pour ces chercheurs, l'activité entrepreneuriale démarre au plan individuel, mais prend
forme au plan organisationnel, aidé par un environnement favorable. C’est à dire que
l'entrepreneur (en tant que moteur de l'entrepreneuriat) a besoin d'un environnement de
travail stimulant pour lui permettre de transformer ses qualités personnelles et ses
ambitions en action (ces caractéristiques psychologiques, notamment ses attitudes et ses
habilités) entrepreneuriale comme le fait de découvrir et de saisir ou de créer les
opportunités. Les très petites, les petites ou les moyennes organisations, dans lesquelles
l'entrepreneur contrôle la gestion stratégique et après de sa vision, sont justement des
lieux idéaux pour réaliser ses ambitions.

Les résultats de ces manifestations entrepreneuriales sur le plan de l'organisation sont


généralement liés à la nouveauté ou à l'innovation. Cette innovation a, en retour, une
incidence sur le niveau de réalisation personnelle et sur la performance organisationnelle
(Bruyant et Julien, 2001) et finalement, sur le développement économique.

L'innovation peut s'exprimer sous la forme d'un bien ou d'un service. D'un processus
organisationnel matériel (nouveaux équipements au nouveau système de production) ou
immatériel (nouvelle organisation du travail, nouveau système de distribution), de l'entrée
dans un nouveau marché ou, dans plusieurs cas, de la création d'une nouvelle entreprise.
Sur les plans du secteur, de la région et de l'économie nationale, les nombreuses activités
entrepreneuriales individuelles composent une mosaïque de nouvelles expériences. Ces
dernières apportent de la variété et de la concurrence entre les idées nouvelles et les
initiatives qui font progresser les organisations et le secteur industriel. Variété,
compétition, sélection et imitation transforment le potentiel d'une région et d'une
économie en remplaçant ou en déplaçant les idées désuètes, en augmentant la productivité
et un créant de nouveau créneau et secteur industriels. Dans cette optique, l'entrepreneur
schumpétérien, l'intrapreneur et le propriétaire dirigeant jouent un rôle important dans le
maintien de la vitalité du tissu économique des régions.

Figure 2: Résumé du modèle de Carree et Thurik (2005) figure et explications.

Pag
Ce modèle indique que l'acte entrepreneurial est nourri simultanément par les trois
niveaux d’intervention :

- Individuel (caractéristiques psychologiques : attitudes, habilité, action),


- organisationnel (culture individuelle et organisationnelle : démarrage, nouveau
marché, innovation)
- Et environnemental (culture sociétale : variétés, concurrence, sélection).

Le modèle apporte une information capitale sur l'impact de cette action d’entreprendre.

Au plan individuel elle induit une réalisation personnelle (richesse personnelle) ;


Au plan organisationnel elle est source de performance organisationnelle - et au plan de
la société elle contribue à la compétitivité et au développement économique.

Mais encore ici, la dynamique entre les différentes variables exposées dans le modèle
n'est pas expliquée. Comme dans les modèles précédents, sauf celui de Gasse, le modèle
est descriptif, non explicatif.

Entre autres, on décrit des facteurs sans dire comment ils interagissent, ce qui permettrait
de comprendre pourquoi des régions où certaines économies sont plus entrepreneuriales
que d'autres, et cela, même si elles affichent à peu près les mêmes caractéristiques
culturelles et les mêmes habilités ou attitudes chez un bon nombre d'entrepreneurs.
Pag

QUESTION 2 :

Décrire deux modèles explicatifs d’entrepreneuriat


Modèle de GEM
Modèle de l’OCDE

2) les modèles explicatifs : les modèles GEM et de l'OCDE sont retenus pour cette
catégorie.

a) le modèle du global entrepreneurship Monitor (GEM)

Le modèle du groupe de recherche international appeler global entrepreneurship monitor


(GEM) se distingue particulièrement des deux modèles précédents par deux
considérations non négligeables.

1) il considère explicitement que l'entrepreneuriat est avant tout un processus


individuel qui relève de la volonté d'un ou de plusieurs entrepreneurs de créer une
entreprise; le soutien du milieu où les politiques gouvernementales ne pouvant que

faciliter ou, au contraire, restreindre recette volonté.

2) Il considère que ce processus commence dès les premières démarches pour mettre
sur pied l'entreprise, ou du moins dans les trois premiers mois de démarrage, même si
cela ne permet pas encore de vendre un produit ou un service sur le marché, ce qu'ils
appellent un entrepreneur naissant.

Auparavant les chercheurs du GEM tenaient aussi compte des intentions de créer une
entreprise, que cette idée aboutisse ou non à la création effective d'une entreprise. Ils ont
abandonné cette façon de voir qui faussait fortement la conception de l'entrepreneuriat et
surtout les comparaisons entre pays. Comme nous pouvons le voir au centre de la figure
numéro 3, les chercheurs vérifient aussi les créations de jeunes entreprises de plus de 3
mois jusqu'à 42 mois, soit ce qu'ils appellent les entreprises établies.

Figure numéro 3 : élément explicatif de la création d'entreprise du GEM.

Pag
Explication :

Le modèle repose sur une enquête téléphonique réalisée en avril et juin de chaque année,
pour les pays participant en utilisant deux questionnaires standard fournis par le
consortium GEM. L'objectif de ce modèle et d'une part, de comparer dans ces pays le
nombre d'entrepreneurs naissants en train de créer une entreprise et les entrepreneurs
œuvrant déjà dans une entreprise effectivement créée depuis plusieurs mois et, d'autre
part, de discuter de l'influence des différentes caractéristiques socio-économiques
(éducation, lois, infrastructures, technologie, finance, R&D) de l'environnement social,
culturel et politique soutenant ou pouvant soutenir ces entreprises potentielles ou réelles.

Évidemment, cette comparaison doit tenir compte du niveau de développement


économique des pays participants. le modèle distingue les pays à économie efficiente,
donc à hauts revenus (soit, dans les premières analyses, les pays industrialisés), de ceux à
faible revenus, avec un petit groupe intermédiaire particulièrement innovateur. Ajoutons
toutefois que les questionnaires standards ne sont pas adaptés aux différences
socioculturelles de chaque pays, ce qui pose problème.

En plus du cet objectif de comparaison, le modèle tentez d'expliquer pourquoi certains


pays serait plus entrepreneuriaux que d'autres (selon les données sur les entreprises
naissantes ou sur celles bien établies), en interrogeant d'une part, près d'une centaine
d’experts (professeur- chercheurs, consultants et intervenants gouvernementaux en
entrepreneuriat par pays est en utilisant, d'autre part quelques données de l'enquête
Pag annuelle de la banque mondiale.

le problème central de cette orientation est qu'elle traite l’ensemble des démarrages
d'entreprise et les créations solidifier après des mois de d'exploitation pour 10 à 20 %,
des nouvelles créations ne démarre pas ou une franchise pas la première année
d'existence c'est qui peut s'expliquer par la mauvaise qualité du projet par le manque de
ressources humaines et financières un changement de conjoncture dans l'économie ou une
augmentation de la concurrence ou enfin par d'autres possibilités offertes à l'entrepreneur
naissance comme un emploi à hauteur de ses espérances. Toutes ces causes ne peuvent
être les mêmes pour tous s'additionner pour expliquer la dynamique entrepreneuriale.

b) le modèle de l'OCDE (Ahmad et Hoffman, 2007)

les différentes variables culturel et les comportements discuter dans le modèle de gaz se
retrouve en partie dans le modèle de Ahmad et Hoffman 2007 c'est dernier divise le
processus entrepreneurial selon trois principaux groupes de facteurs provenant de la mon
ou de Laval du processus il explique les relations entre courses ou déterminant
performance entrepreneuriale et un part de cette dernière sur l'économie comme on peut
le voir la figure numéro 4 suivant ce processus explique que finalement la création
d'emploi ou de revenu d'une part et la croissance et développement de l'économie de
notre part.

Figure 4 modèle de l'OCDE

Explication :

Ahmad et Hoffman identifier les déterminants de la performance entrepreneuriale il s'agit


du cadre réglementaire de la culture de la recherche et développement de la technologie
17 des capacités entrepreneuriales des individus ses déterminants agissent sur la création
Pag d'entreprise d'emploi et la production de la richesse de paleron de la croissance
économique et d'autres de la réduction de la pauvreté.
la figure suivante exposé les déterminants de l'entrepreneuriat à travers le cadre
réglementaire de la technologie la culture et les conditions du marché des déterminants
convo les dispositions administrative l'état de la technologie la propension des individus à
s'engager dans les activités entrepreneuriale et dans les capacités des actuelle ou nouveau
entrepreneur les valeurs véhiculées temps sur le plan des individus que sur celui de
l'environnement dans lequel il évolue selon les secteurs de l'économie selon que la société
aura une perception positive ou négative de l'entrepreneur ne sera pas neutre.

Figure 5: déterminant de l'entrepreneuriat selon le modèle Ahmad et offman (2007).

Bien que ce modèle soit simple et bien explicite il possède quelques limites :

- il apparaît qu'il faut tenir compte de plusieurs variables pour comprendre la


dynamique entrepreneuriale.
18 - le modèle ne précise pas l'importance ou le poids de chacune de ces variables. C'est
Pag
qui ne permet pas d'apprécier l'écosystème entrepreneuriat et différentes régions et de
pouvoir les comparer par exemple une région il y a un fort réseau de capital de proximité
et des réseaux soutenant à l'innovation avec des faibles lien entre les films et les
universités ou des règles plus sévères de protection des travailleurs peut s'avérer très
dynamique c'est avant tout une question de combinaison optimal puisque aucun territoire
mais probablement très riche sur tous les éléments positifs et très pauvre en éléments
limitatif. Cas et Al., (2005) avis d'ailleurs que la relation entre ses déterminants et
l'entrepreneuriat peut même être négative.
Dans une logique descriptive, les développements qui suivent présentent le dispositif
entrepreneurial au Cameroun.
Il s'agit précisément du cadre réglementaire correspondant au premier déterminant du
modèle Ahmad et Hoffman.

Question 3 :
Décrire les mécanismes d’entrepreneuriat au Cameroun

3) les instruments et mécanismes de promotion de l'entrepreneuriat au Cameroun.

Le gouvernement dans sa démarche de faire du secteur privé le moteur du développement


de notre économie, a décidé qu'il était important d'agir dans le cadre d'une stratégie
globale. C’est ainsi que plusieurs organes et instruments d'encadrement, de dialogue,
d'accompagnement et d'assistance aux acteurs économiques ont été mis en place dans
différentes administrations sectorielles pour apporter des solutions spécifiques et
efficaces aux problèmes de cette cible.

Dans le registre des instruments en faveur de la promotion de l'entrepreneuriat, le


gouvernement a entrepris de nombreuses initiatives. On peut citer à ce sujet plusieurs
instruments et structures d'accompagnement développés au MINPMEESA et dans
d’autres administrations sectorielles.

Il s'agit notamment de :

- L'agence de promotion des PME (APME) :

C'est une table ISMANS public administratif trié en 2013 et donc la mission est de mettre
en œuvre la stratégie sectorielle en matière de promotion et du développement des PME.
Et actuellement doté de nombreux programme d'accompagnement des entrepreneurs à
différents niveaux de croissance des entreprises.
On peut citer comme programme à l'APME : le guichet des agréments de l’APME ;
le programme de modernisation des PME par les TIC (PMTIC) ; le programme
19 diagnostic et restructuration des PME (PDG Manufacturier); le projet Cameroun food
Pag packaging an quality (CAMPACKQ); le programme de promotion de l'esprit
d'entreprise en milieu jeune (PE2MJ); la plateforme de facilitation d'accès au
financement (FINACCES); le fond PROTO.
- La banque Camerounaise des PME (BCPME): créer et opérationnel depuis 2015, la
BCPME est placé sous la double tutelle du MINFI et du MINPMEESA. Cette
structure financière et de t'aider ligne de crédit adapté aux besoins des PME qui font
face aux difficultés d'accès au financement de banque et des institutions financières
classiques.

- Les centres de formalités de création des entreprises dans les 10 régions du pays :

- La plateforme de création des entreprises en ligne, mybusiness.com : c'est un service de


création d'entreprise en ligne qui permet à l'aide d'un ordinateur ou d'un smartphone et
d'une connexion internet de créer son entreprise en moins d'une heure au Cameroun. Les
CFCE de Yaoundé, Douala et Garoua sont les seuls qui offrent actuellement le service
de création en ligne

- la mise en place des incubateur d'entreprise pas le programme national d'incubation : les
Incubateurs déjà financés par le MINPMEESA sont: le technipôle SUP-VALOIR de
l'École nationale supérieure polytechnique de Yaoundé, l'incubateur de l'école
supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) de Douala ,
l'incubateur de l'École nationale supérieure polytechnique de Maroua, l'incubateur de la
faculté de génie industriel l'université de Douala, l'incubateur BUSINESS ACADEMY
de l'École nationale supérieure des télécommunications et des TIC de Yaoundé
(SUP'PTIC), incubateur de l'École nationale supérieure de science agro-industrielles de
l'Université de N’Gaoundéré (ENSAI), plan cul batteur de la faculté d'Agronomie et des
sciences agricole de l'Université de DSHANG, les batteurs de la faculté des sciences de
la santé de l'Université de BUEA, l'incubateur de l'École pratique d'Agriculture de
Binguela, batteur de l'école des Sciences et techniques de l'information de la
communication (ESSTIC), l'incubateur de l'Université de Bamenda.

- la bourse de sous-traitance et de partenariat (BSTP): c'est une plateforme d'échange


et de contacts entre les entreprises donneuses d'ordre et les PME pour optimiser la
réalisation des travaux à travers les contrats de sous-traitance confiés aux PME.
Missions : recenser le PME et les classer par secteur d'activité, mettre en contact le
PMU avec les grandes entreprises selon les besoins de sous-traitance exprimés, veuillez
à la part de 30% des PME dans les contrats de sous-traitance industrielle dans les
projets structurants.

- Le bureau de mise à niveau des entreprises ;


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Pag
- L’Agence des normes et de la qualité (ANOR-MINMIDT) : c'est un instrument de
veille de contrôle et de mise à niveau des entreprises dans l'optique de lézard et met aux
normes en vigueur. À ce titre elle est chargée de : promouvoir la connaissance et la
diffusion des normes internationales au Cameroun, élaborer est diffusé les normes
camerounaises, assurer la certification des produits des entreprises aux normes locales
et internationales, veiller à la qualité des produits vendus sur le marché local.

- Les programmes PACD/ PME ;

- La pépinière pilote nationale d'EDEA prête à accueillir de nombreux jeunes dans le


secteur de l'agro-industrie, du cuir et des TIC ;

- Des Centres de gestion Agréés (CGA) qui consacrent la formalisation des milliers de
PME installées dans le secteur informel afin qu'elles contribuent majoritairement à la
croissance nationale ;

- Le programme EMPRETEC Cameroun ;

- Le projet SHETRADES Outlook Cameroun.

Chapitre 4 : LE BUSINESS MODEL


1) Définir : business model,

Le business model BM : est un autre qui décrit la façon de créer délivrée et capturer
de la valeur pour une entreprise. Il rêvait une fonction heuristique, permettant aux
créateurs d'entreprises et aux gestionnaires de comprendre.

il fait comprendre le fonctionnement d'une entreprise. IL s'agit également de la


capacité des acteurs à trouver des ressources ainsi que la place du projet dans la chaîne
de valeur au sens de porter 1986.

Cet auteur décrit de façon précise les activités qui concourent à la création de valeur
en distinguant au passage des activités principales des activités secondaires.

Selon Timmers 1988, le business model indique : Une architecture pour le produit,
le service et les flux d'information, comprenant une description des divers
intervenants il re., Une description des avantages potentiel retirer sur chacun des
intervenants.

Pag Une description des sources de revenus. Pour la définition pour, il peut-être admire le
business model correspond aux paramètres d'une activité données ayant pour objectif
d'assurer l'attention des ressources nécessaires pour ses parties prenantes. Cela signifie
que n'importe quelle activité doit pour survivre : obtenir et organiser ses ressources
financières humaines matériel de sous-traitance exetera le public-cible que la valeur
justifie le prix qu'il devra consenti à payer pour en profiter pour le meilleur modèle
économique et celui qui utilise le minimum de ressources pour la valeur la plus j'ai
levé perçue par le public cible. Spécifiquement le business model exprime la façon
dans l'entreprise donné des revenus et se pérennise en spécifiant :

- Comment l'entreprise cible et sélectionne ses clients ;


- Comment l'entreprise position et différencie ses offres (réponses) ;
- Comment l'entreprise définit les tâches qu'elle accomplira elle-même et celle qu'elle
externalisera ;
- Comment l'entreprise définit l'architecture de ses ressources accède au marché très la
différenciation conseil client et génère des profits de manière durable.

2) quels sont les objectifs du business model ?

Les objectifs du business model consiste à :

- Structurer les revenus : comment et sur quel produit d'un segment de marché l'entreprise
va-t-elle gagner de l'argent ?
- Suture et les plantations en s'interrogeant sur l'eau faut complet que va acheter le client;
- Donner de la lisibilité (partenaire financiers); - déterminer la base du fonctionnement de
l'entreprise. L'objectif des secours est de fourni tous les éléments nécessaires à la
compréhension du BM et 200 vols dans la création de l'entreprise. Pour ce faire il est
important de repartir sur l'opportunité comme fondement du BM et le concept de BM en
terme de finalité.

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