1

Série d’exercice 1
Niveau: 3ème LSC Enseignants :

Année Universitaire 1) Neila Boulila

2022-2023 2) Hajer Trabelsi
Matière : IFRS 3) Tarek Abdennadher

Cas n°1 Coût d’un matériel industriel

Le 10 mars N, la société ABC, spécialisée dans le textile a acquis et payé une nouvelle
machine industrielle permettant surtout d’effectuer des travaux différents sur les fibres
traitées. La facture mentionne les éléments suivants :
 prix catalogue fournisseur hors adaptation spécifique 130 000,00 €
 remise 3 % sur le prix catalogue uniquement - 3 900,00 €
 frais d’adaptation du boîtier électronique de commande (service à la demande)
1 400,00 €
 net commercial HT 127 500,00 €
 frais de transport, de déchargement et d'assurance (effectué par le fournisseur) 3 502,00 €
 escompte de règlement de 0,5 % pour paiement comptant - 655,01 €
 net financier HT 130 346,99 €
 TVA 19,6 % 25 548,01 €
 montant net à payer 155 895,00 €

Pour cette acquisition, la société a également engagé les dépenses suivantes :

 travaux de mise en service (préparation de l’emplacement, branchements, essais…)
effectués par le personnel de la société pendant trois jours et évalués à 7000,00 € HT
 frais généraux (quote-part de frais des services achats, qualité et comptabilité) 2 000,00 €
HT

Déterminer le coût de cette immobilisation acquise par la société ABC

 = 127 500 +3 3502 +7000

1
 2

Cas n°2 Incorporation des pertes initiales

Le 1er janvier 20 x 1, la société ABC acquiert un équipement de production pour un montant
de $ 250 000. Les frais supplémentaires suivants sont constatés :
Rubrique Montant
 Livraison 18 000
 Installation 24 500
 Coûts généraux indirects 3 000

La période d’installation et de mise en marche a duré 3 mois, et un montant supplémentaire

de $21 000 a été dépensé pour les frais de mise en route directement liés à l’obtention de
bonnes conditions de fonctionnement.
Les rapports mensuels de gestion indiquent que pour les 5 premiers mois, les quantités
produites par cet équipement, du fait de leur faible importance, se sont traduites par une
perte opérationnelle de $15 000. Les mois qui suivent apportent des résultats beaucoup plus
encourageants.
L’équipement a une durée d’utilité estimée à 14 années et une valeur résiduelle de $18 000.
Les frais de démantèlement sont estimés à $12 500.
Problèmes :
A l’origine, quelle valeur est comptabilisée comme coût historique de l’actif, et quelles sont
les charges annuelles dans les états financiers correspondants à la consommation des
avantages économiques futurs de cet actif ?
Coût historique de l’équipement

Rubrique Montant
Prix facturé 250 000
Livraison 18 000
Installation 24 500
Frais de mise en marche 21 000
Total 313 500

Charges annuelles relatives à l’équipement

Rubrique Montant

2
 3

Coût historique (ci-dessus) 313 500

Valeur résiduelle estimée (18 000)
Frais de démantèlement estimés 12 500
Montant amortissable 308 000
La charge annuelle dans les états financiers est de $22 000 (308 000 / 14 ans). Cependant, il
faut noter que pour l’année prenant fin le 31 décembre 20 x 1, la charge sera de $16 500 (9 /
12 x $22 000) puisque l’équipement n’a pu être utilisé qu’à partir du 1er avril 20 x 1, après la
période d’installation et de mise en marche.

Cas n°2 : immeubles de placement

La société C a acheté le 01/01/N un bien immobilier amortissable sur 20 ans, pour 1 200 000
DT.

Un expert évalue ce bien au 31/12/N à une valeur de 1 300 000 DT.

Pour quelle valeur l'immeuble figure-t-il au bilan dans les deux cas suivants ?

1. Méthode de la juste valeur

2. Méthode du coût historique amorti

La solution

1. L'immeuble figure à l'actif pour une valeur de 1 300 000 DT. L'augmentation de valeur de 100
000 DT est enregistrée en produit au compte de résultat. L'immeuble n'est pas amorti.

2. L'immeuble figure à l'actif pour un valeur nette comptable de 1 140 000 DT, soit : (1
200 000 – (1/20 x 1 200 000)). L'annexe mentionne la juste valeur du bien : 1 300 000 DT.

Cas n°3: Immeubles de placement

Une entreprise acquiert un immeuble de placement en janvier N, pour un coût de 810 000 DT
et des frais de transaction de 5% réglés immédiatement. Elle bénéficie d'un paiement différé,
étalé comme suit :

- 450 000 DT en janvier N ;

- 360 000 DT en janvier N + 1

Le taux d'actualisation est de 6%.

En janvier N, un ravalement de la façade est réalisé, pour un coût de 35 000 DT.

Pour quelle valeur comptabilise-t-on ce bien au bilan de l'entreprise au 31/12/N ?

La solution

Les frais de transaction sont immobilisés : ils représentent 5% x 810 000 = 40 500 DT.

On actualise les 360 000 DT payés en N + 1 : 360 000/1,06 = 339 623 DT.

3
 4

Le ravalement de la façade est un composant de l'actif.

Ainsi, à la clôture du bilan de l'exercice N, on comptabilise le bien en tant qu'immeuble de

placement pour : 450 000 DT + 40 500 + 339 623 + 35 000 = 865 123 DT.

Cas n°4 : méthode de réévaluation des immobilisations

Au 31 décembre N-2, la société Eta a réévalué l'ensemble de ses immobilisations. Parmi
celle-ci, en ensemble immobilier acquis le 1er janvier N – 11, payé 950 000 € (dont 200 000
€ pour le terrain) et amortissable en 25 ans est réévalué. La valeur d'utilité est fixée à 700
000 € dont 220 000 € pour le terrain. Le montant des amortissements est ajusté
proportionnellement à la modification de la valeur comptable de la construction.

Il est possible de présenter le tableau d'analyse suivant :

Eléments Valeurs Valeurs Ecarts de

avant réévaluées réévaluation
réévaluation

Terrains 200 000 220 000 20 000

Constructions 750 000 800 000 50 000

- Amortissements des -300 000 -320 000 -20 000

constructions

Valeur nette de la construction 450 000 480 000 30 000

Valeur totale 650 000 700 000 50 000

L'écriture de réévaluation comptabilisée sera la suivante :

31.12.N-2

211 Terrains 20 000

213 Constructions 50 000
2813 Amortissements des constructions 20 000
1052 Ecarts de réévaluation 50 000
Réévaluation de l'ensemble immobilier

A compter de l'année N-1, l'amortissement à comptabiliser chaque année sera de 480

000/15 = 32 000 au lieu de 750 000/25 = 30 000.