Audit Interne

Audit = prendre connaissance de la situation, identifier les anomalies et risques, puis donner des
recommandations

Exemple : pour un voyage

- Autorisation : ordre de mission par supérieur hiérarchique (Date, durée, lieu, objet, nom de la
personne, allocation parfois, signature)
- Avance : billet d’avion (coût) et hébergement (réservation à envoyer), restauration (nombre
de repas*moyenne estimée), taxi (durée*moyenne estimée), autre (blanchisserie et
téléphone), argent de poche en cas de besoin → estimation plus correcte
Pour la moyenne estimée – manuel de procédure interne
- Par mail ou SI pour éviter omission / oubli (peut causer l’annulation de la mission : manque à
gagner ou perte à cause de l’annulation) et avoir traçabilité pour minimiser le niveau de risque
- Signature bancaire (Pour SA : Président ou DG // SARL : Gérant)
- Document pour prouver qu’il a récupérer l’argent pas suffisant : peut-être perdu manque de
traçabilité, fraude dans la signature du document
- Justificatif de change pour passer la police et la douane, et l’entreprise n’a pas le droit d’avoir
la caisse en devise (compte en devise plafonné à 30% des transactions totales de l’entreprise)
- Pour restauration, taxi etc. même si pas de justif plafonné dans le manuel de procédure
- Si démission, et manque de communication entre les services pour mettre au courant le
service RH qu’il y a des avances à restituer peut causer perte pour l’entreprise = check-list avec
l’ensemble des éléments à restituer signé par les responsables de tous les départements

Direction générale doit mettre en place les procédures, mises en place par chaque département et
chaque personne, système de veille pour s’assurer de l’efficacité et de l’efficience des procédures

Présentation, groupe de 5, société de choix fictive ou réelle, décrire la démarche audit sur un des 5
cycles (ventes clients, achats fournisseurs, paie personnel, immobilisation et investissement, stocks),
meilleur un des deux premiers. Pas de données réelles

Démarche :
1- Prise de connaissance générale (secteur, filières, réglementation appliquée, fiscalité
appliquée)
a. Revue analytique préliminaire (ex pour BTP, BFR lourd, immobilisations corporelles
importantes – machine matériel outillage – risque inhérent + paie permanents et
temporaires – cycle de paie + créances clients – particuliers passent par notaire et
paiement direct mais pour marché public poste de créance important + trésorerie toujours
important + dette fournisseur – retenue de garantie – principe comptable de séparation
des exercices alors que construction prend des années donc valorisation des stocks
importante car produit en cours). Il faut ressortir à la fin avec les zones de risques inhérents
à la société
Valorisation des stocks : sur la ligne variation de stock, production de stock correspond
aux charges engagées, donc pas de déficit pas de résultat. Sur l’année de vente, variation
de stock conséquente car pas de stock final et stock initial (stock final – stock initial) donc
résultat correspond à la marge.
b. Zones de risques inhérents
2- Revue du contrôle interne
 c. Prise de connaissance du contrôle interne : on ne peut pas tout voir, donc on se focalise
sur les zones de risque et les cycles qui y sont liés (comptabilité, ventes etc) et par
échantillonnage. Rédaction d’un narratif, flow chart, grille des fonctions. Compréhension
du processus, et on continue à évaluer les zones de risques.
d. Evaluation du contrôle interne : après description de la procédure, vérifier que le contrôle
est efficace et appliqué.
3- Rapport
e. Recommandations : pour couvrir les risques
f. Plan d’actions : veille post-intervention

Contrôle interne = ensemble des dispositifs mis en place par la direction générale de sté lui permettant
de s’assurer de la maitrise de ses opérations de ses activités … et appliqué par l’ensemble de
l’entreprise et de ses départements

Processus doivent permettre l’atteinte des objectifs :

1- Protection du patrimoine de l’entreprise dans l’actif (matériel : créances clients,
immobilisations) + immatériel : image de marque, brevets, salariés, etc. peut générer risque
de continuité d’exploitation
2- Efficacité et efficience : atteindre les objectifs à moindre de coûts (efficace) et de délais
(efficience) – déléguer les signatures les moins importantes, selon montant, multiplier les
signatures pour contrôle i.e. efficace.
3- Respect des lois et des réglementations : contrôle de la conformité, manuel de procédure
(obligation légale comptable au minimum dès 7,5 millions de CA), fiscalité s’assurer du respect
du code général des impôts qui sinon peut générer un redressement (sanctions, pénalités, ou
même liquidation et dissolution – dettes fiscales trop importantes, syndic avec à la tête expert-
comptable prend en main la société lors de liquidation pour rembourser les dettes ; remise
gracieuse pour baisser les pénalités et majorations mais impossible de baisser la note
principale).
**Contrôle fiscal : dire entre 3 et 6 mois selon CA, 15 jours après la note de convocation,
généralement ils revoient les 4 dernières années mais peuvent voir plus si entreprise a un
crédit de TVA (10 ans), comptabilité, factures d’achats et de vente, bulletins de paie, etc … 1ère
lettre de notification : citent l’ensemble des redressements, 30 jours pour répondre et se
justifier, la partie non justifiée durant ce délai veut dire acceptée, ils ont un délai de 60 jours
pour envoyer la 2ème lettre de notification prenant en compte les justifications, 30 jours pour
répondre si je ne suis pas d’accord je suis obligé de demander de passer devant la commission
locale de taxation. Si délai non respecté par contribuable taxation d’office, si par contrôle fiscal
vice de forme, contribuable gagne. Commission locale de taxation tranche dans un délai de 3
mois, convocation (en général report de réunion à plusieurs reprise, elle dure 10 mins pour .
Si elle ne peut pas, ou si pas satisfait je peux demander commission nationale de recours fiscale
tranche en ma faveur totale, partielle, ou défaveur, taxation obligatoire. Après ça, recours
auprès du tribunal de commerce, mais je suis censé payer avant d’attendre décision du
tribunal de commerce, on demande remboursement si tranche en ma faveur, sinon peut
demander sursis de l’impôt en attendant que ce soit tranché par tribunal. Montant peut
augmenter ou baisser au fur et à mesure des étapes, surtout que pénalités et majorations taux
selon durée.
Sociétés étrangère : procédure accélérée, taxation faite après 2e lettre de notification.
 A n’importe quelle étape on peut s’assoir avec l’administration fiscale, de négocier le montant
et de clore le dossier (en décembre surtout car doivent atteindre leurs objectifs donc plus
acceptant)
** Capitaux propres : Capital social, réserves, report à nouveau, résultat
Situation nette = Capitaux propres – Immobilisations en non-valeur (immobilisations qu’on ne
peut pas revendre
DOC : société qui a une situation nette qui est inférieur au ¼ du capital (moitié du capital en
France) se trouve en risque de continuité d’exploitation – n’importe quel intéressé peut
demander la dissolution de la société (en général créanciers le font pour obtenir leur argent).
Arrive quand on cumule beaucoup de déficit (report à nouveau, résultat). Pour les SARL
disposent de 1 an pour redresser situation, pour SA 2 ans. Soit on augmente le capital, soit on
améliore le résultat. Augmentation de capital accordéon, je l’augmente pour absorber les
pertes ensuite diminuer.
Exemple risque de continuité d’exploitation : école qui perd accréditation ; non-respect des
règles de comptabilité, si fiscalité rejette la comptabilité d’une entreprise peut estimer CA et
résultat etc. donc peut s’avérer fatale pour l’entreprise.
4- Fiabilité de l’information :
*Lorsqu’elle est vérifiable, pistes pour vérifier exactitude (source, pièces justificatives,
traçabilité, rapprochable - différentes méthodes même résultat)
*Lorsqu’elle est exhaustive, par exemple si contrôle fiscal en décembre et audit certifié en
décembre car les états financiers n’incluent pas les répercussions futures de ce contrôle.
Je dois donner avant Assemblée Générale aux associés : Etats financiers, rapport du
commissaire au compte si j’en ai, rapport de gestion SARL, SA rapport du conseil
d’administration ou de surveillance
*Pertinence
*Disponibilité de l’information : au sein de l’entreprise surtout

Exercice

** Fort : Achats de marchandises puisque société commerciale représente la majorité des charges, et
fait avec société mère. Cela permet de vérifier les assertions d’audit qui doivent être fait pour un
compte ou un ensemble de compte afin de vérifier info fidèle :
• Exhaustivité : Tous les achats comptabilisés
• Exactitude : même montant
• Séparation des exercices : chaque transaction rattachée à l’exercice qui le concerne
• Droits et obligation : connaitre les droits et obligations avec le fournisseur (on sait où on en
est avec droits de réception et obligation de paiement)
• Existence/réalité
• Valorisation : par exemple si réception de marchandises défectueuses, facture achat et facture
avoir
Pour valorisation stock : FIFO, LIFO, coût moyen pondéré
• Classement : s’assurer que comptabilisation de chaque transaction dans le bon compte

** Neutre : Pas de service achat, non nécessaire car majorité des achats avec maison mère

** Fort : Validé conjointement par direction financière connait trésorerie et les charges que
l’entreprise peut absorber + direction générale s’assure qu’aligné avec stratégie
** Faible : S’arrêtent à l’explication des écarts, ne revoient pas leur budget

Expression du besoin :
• Prendre en compte le montant et la description de ce qui va être acheté, car on peut séparer
les demandes pour éviter de passer par une approbation supérieure
• Il faut quand même une approbation même pour ce qui est inférieur à 10K par directeur de
service
• On peut pour les factures petites favoriser un fournisseur au lieu d’un autre qui combiné avec
la séparation des demandes donne un pb de fraude conséquent
• Surestimation du prix dans la limite de 10K

Formalisation de la demande d’achat :

• Surestimation du prix du marché pour les fournisseurs récurrents si inf à 15K / cause
dépréciation de trésorerie et sous-estimation du résultat – donc 3 consultations quand même
• Contrôle non matérialiser est un contrôle non-fait, on ne sait pas si comparaison a été faite et
si a été respecté – fournisseur favorisé
• Suivi numérique par chaque département : si même numéro je peux en comptabilisant
contrôler un BC et ne pas comptabiliser les autres avec même numéro si pas de facture, et
même si facture il faut comparer - surestimation du résultat plus d’impôt. Il faut établir une
pré-numérotation. Principe d’exhaustivité

Suivi des commandes :

• Absence de l’état de la commande / couvert par entretien
• Risque d’erreur sur le manuel / couvert par les deux suivis
• Pour les autres départements risque non couvert : certains peuvent être comptabilisés deux
fois (facture et BC), certains non comptabilisés, certains annulés non comptabilisés.

Particularité des achats des produits commercialisés : bon suivi car bonne numérotation et au niveau
de maison mère (docs dispo) + réception achat fort

Comptabilisation :
• Comptabilité manuelle : risque d’erreur (montant, cpte, num facture, date) – on peut le
cacheté contrôlé quotidiennement par un collègue / ou de façon auto facture passe par un
brouillon, chef comptable contrôle et valide le brouillon
• Transmission manuel des factures : perte du document ou non transmis ou non comptabilisé
– rapprochement avec le registre
• Pas de suivi des factures reçues :
Délai de règlement 60 jours ; 3.84% majoration puis 0.5% mensuellement
• Pas de rapprochement : pb
• Provision des livraison qu’après réception de facture : on doit comptabiliser à réception.

Journals comptables : achats - ventes - caisse - banque - paie – opérations diverses

Important : Contrôle mis en place selon le niveau de risque, on évalue le risque selon l’impact (axe x),
et probabilité d’occurrence (axe y)

1. Prise de connaissance générale :

- Statuts : forme juridique, objet social, dirigeants, capital social, stratégies de répartition,
associés et actionnaires (groupe ou pas), commissaire au compte ou pas (voir le rapport de
l’an prochain, on vérifie si il y a des réserves émises en N-1 ou même pas de certifications ce
qui va orienter le travail vers les zones de risque)
- Etats de synthèses : Résultat-CA-trésorerie + comparatif avec exercice précédent + (on se
focalise sur les éléments les plus importants selon l’activité : service, CA, salaires + industriel :
immobilisations, marge, CA, salaire – intérimaire ou permanent) +
Retraitements sur ESG pour avoir mêmes bases de comparaison (ex : permanent ou
intérimaire)
Variations significatives – on se focalise sur la valeur et le pourcentage
On s’est fixé des attentes (pour l’exemple ventes de stock de PF en N+1, immobilisations,
personnel, emprunt) – donnent les zones de risques sur lesquels on doit se focaliser
- Tendances du marché
- Cadre réglementaire : loi de finance