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SUIVI DE GESTION DES STOCKS ET D’APPROVISIONNEMENT EN

GRANDE SURFACE: LE CAS DE SANTA LUCIA

DEDICACE

MA FAMILLE
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REMERCIEMENTS

Il est important pour nous d’être reconnaissant à l’endroit de tous ceux qui ont
contribués de près ou de loin à notre encadrement durant la période de notre année
académique et de notre stage. Pour ce, nous tenons à adresser nos remerciements à:

 Au PCE de L’INSTITUT SUPERIEUR MATAMFEN pour l’initiative qui a été


celle de créer une structure qui forme des jeunes camerounais en les rendant prêt à
l’emploi ;

 M. LEOPOLD TIMO Directeur de SANTA LUCIA de nous avoir accordé la


gratitude et le privilège d’effectuer notre stage académique au sein de son immense
structure ;

 M. TAH LIBERATUS notre encadreur de stage et directeur de ISMAT pour sa


disponibilité, son suivi sa compréhension et son abnégation au travail ;

 M. OUATEU OBERLAIN notre encadreur de stage professionnel, pour sa


disponibilité, son suivi, sa patience et sa compréhension ;

 A tout le personnel de SANTA LUCIA pour leur soutien accordé aux stagiaires
que nous sommes

 M. NOAH pour sa présence son soutien et ses conseils tout au long de cette année
de formation

 A MES PARENTS pour leur attention et leur soutien ;

 A tous mes amis

 A tous ceux que j’ai oubliés de citer et qui de près ou de loin ont contribué à la
rédaction de ce rapport de stage
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AVANT-PROPOS

La logistique consiste à piloter des flux physiques des produits à destination du client
final en respectant un cahier des charges précis dans des meilleurs délais, avec la meilleure
qualité de service possible, tout en optimisant les stocks et les flux. Pour qu’elle soit bien
matérialisée il est très important de bien maitriser ses principes fondamentaux en passant par
une bonne formation en la matière tant sur le plan théorique que pratique. Dans l’optique de
développer la politique éducative et de former les jeunes sur le plan professionnel, le
ministère de l’enseignement supérieur a autorisé la création, l’organisation et le
fonctionnement, des écoles supérieures. De ce fait, plusieurs écoles ont été créés parmi
lesquels ISMAT (INSTITUT SUPERIEUR MATAMFEN).

L’activité académique aux différents cycles poursuivie à ISMAT consiste à couvrir


entièrement le programme officiel des enseignements tels que définis par le ministère de
l’enseignement supérieur (MINESUP) ; c’est ainsi qu’il a été introduit par les pouvoirs
publics camerounais un cycle de BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR ceci en
formation d’une durée de neuf (09) mois de cours et deux (02) mois de stage académique en
entreprise(BTS) par arrêté ministériel N°90/E/50/MINEDUC du 24 décembre 1971 fixant les
conditions d’organisation (02) ans de cours et deux (02) mois de stage en entreprise.

C’est dans cette optique que nous avons effectué notre stage académique et
d’imprégnation au sein de la société SANTA LUCIA pendant une période de deux mois qui
ont permis de faire une adéquation entre la théorie et la pratique
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RESUME

Ce rapport présente le travail de recherche effectué dans le cadre de notre stage de fin
de formation de gestion logistique et transport. Il s’est déroulé de JUILLET à AOUT 2021 au
sein de l’entreprise SANTA LUCIA MOKOLO spécialisée dans la grande distribution au
Cameroun.

Ce stage avait pour objet de nous apprendre les rouages de la gestion de stock et
d’approvisionnement en grande surface dans le cas de SANTA LUCIA. Il nous a aussi permis
de faire le rapprochement réel entre la théorie et la pratique. Durant notre stage nous avons
effectué des tâches telles que la réception le contrôle ou encore l’achalandage des produits en
rayons.

Après avoir effectué ces différentes tâches, nous avons été confrontés à certaines
difficultés au sein du magasin, notamment le côté très physique l’ors de la réception ; en effet
nous effectuons beaucoup de manutention. Et dans le but de voir l’entreprise progresser, nous
avons suggéré quelques pistes de solutions qui pourront être utiles, à savoir une meilleure
gestion de l’espace d’entreposage en attribuant un emplacement à chaque référence.

Toutefois, quelques recommandations ont été soumises à l’intention des dirigeants,


afin qu’ils puissent les mettre en œuvre pour faire face à ces multinationales telles que
CARREFOUR qui commencent à s’attaquer même aux produits locaux. Il s’agit
premièrement de mettre en place un regroupement des enseignes locales sous forme d’une
centrale d’achat, afin de faire face aux problèmes d’approvisionnent aussi bien au niveau
national qu’international. Et deuxièmement de pouvoir profiter des économies d’échelles due
au fait d’acheter en très grandes quantités.
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LISTE DES ABREVIATIONS

Alim : alimentation

CGA : condition générale d’achat

DAF : directeur des affaires financières

DEFSC : directeur d’évaluation des formations et suivi de carrière

FF : Fast Food

ITL : international trading Link (lien commercial international)

SARL : société à responsabilité limité

TALIG : Tal Investment group


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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: fiche d’identification de SANTA LUCIA ............................................................. 11


Tableau 2: évolution de SANTA LUCIA ............................................................................... 14
Tableau 3: les activités de SANTA LUCIA ........................................................................... 15
Tableau 4: chronogramme des activités effectuées à SANTA LUCIA .................................. 18
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INTRODUCTION GENERALE

En l’espace de trois ans, carrefour, casino ont opéré une percée fulgurante dans la
grande distribution au Cameroun. Pour autant, ces enseignes ne sont pas en terrain conquis
face aux acteurs locaux qui fournissent leurs armes. La concurrence est féroce, les groupes
locaux multiplient les implantations de magasins à Yaoundé et à Douala. Et attendent sans
trembler l’arrivée prochaine du géant français.

Dans le cadre de mon BTS en gestion logistique et transport à ISMAT, j'ai souhaité
réaliser mon stage dans une entreprise répondant à ces enjeux du futur en matière de gestion
de stock et des approvisionnements en grande distribution tout en me formant aux métiers de
gestionnaire de stock que j'ai découvert et que ma formation propose comme débouché. Les
missions du réceptionniste et du gestionnaire de stock m'ont attiré particulièrement malgré les
risques car j'ai un esprit créatif et je souhaitais savoir si ce type de métier pouvait m'intéresser
puisque je m'oriente dans ma formation professionnelle vers la logistique en grande
distribution. Aussi l'entreprise camerounaise SANTA LUCIA, créée très récemment en 2006
S’est fait connaitre avec succès pour ses produits innovants. J'ai voulu intégrer ses équipes
pour pouvoir découvrir leurs méthodes de gestion des stocks et des approvisionnements. Nous
verrons ainsi au travers de ce rapport la problématique actuelle du secteur : quel système de
gestion de stock et des approvisionnements est pratiqué dans la grande distribution ?

Nous verrons dans un premier temps la présentation de l’entreprise un leader de la


distribution en grande surface et dans un second temps, la présentation du système de gestion
de stock et d’approvisionnement en grande surface, les problèmes lies et possibilités
d'amélioration
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PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE SANTA LUCIA

Dans cette partie, notre travail est constitué de deux chapitres. Le premier s’articulera
sur la présentation de SANTA LUCIA et le second chapitre sur l’approche théorique du
système de gestion de stock et d’approvisionnement en grande surface.
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR SANTA LUCIA

SECTION 1 : LE SECTEUR D’ACTIVITE DE SANTA LUCIA


I. L’ENVIRONNEMENT ET LA CONCURRENCE
1. Environnement
Il se rapporte à l’ensemble des acteurs économique qui influence et joue un grand rôle
sur l’activité de l’entreprise. Elle comprend de ce fait plusieurs environnements entre autre :

a. Environnement externe

De manière général, le marché est un lieu de rencontre entre l’offre et la demande d’un
bien ou d’un service. C’est l’environnement dans lequel va évoluer l’entreprise et où se
rencontrent l’offre et la demande d’un bien ou d’un service, c’est-à-dire principalement les
clients potentiels et la concurrence. Dans la pratique du marketing, le marché se définit :
 Au sens quantitatif : c’est l’ensemble des données chiffrées sur l’importance et
l’évolution des ventes.

 Au sens du marché cible : c’est le nombre et la nature des clients que l’on veut
toucher. En effet SANTA LUCIA a plusieurs clients qui lui donnent toute sa
crédibilité ; nous pouvons citer entre autres :

-les familles,

-les petites surfaces commerciales,

-la population.

 Au sens stratégique : c’est l’espace concurrentiel dans lequel l’entreprise se positionne


par la qualité de ses produits. Ainsi la clientèle de SANTA LUCIA est constituée des
entreprises privées et du secteur public, car toutes celles-ci s’approvisionnent en
fournitures de bureau, en produits cosmétiques et autres. Il désigne également
l’ensemble de ses fournisseurs, sachant que ses derniers sont soit sur le territoire
national soit à l’extérieur du pays.
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b. Environnement social
SANTA LUCIA se veut être garant du développement et de l’épanouissement de ses
salariés. SANTA LUCIA contribue également à l’épanouissement de la jeunesse en attribuant
des stages de vacances, académiques et professionnels moyennant une rémunération et
porteur de nombreuses expériences.

2. Fiche d’identification
Sigle SANTA LUCIA

Forme juridique SARL


Le slogan Le bonheur dans le pain

Année de création 2006

Siège social Yaoundé-Cameroun

Boite postale 342 Yaoundé Cameroun

Téléphone Direction : +237 222 305 064


Yaoundé : +237 691 832 115/ +237 678 008 340

Activité principale Boulangerie, pâtisserie

Site internet www.complexesantalucia.com

E-MAIL -infos@complexesantalucia.com
-santaluciacameroun@yahoo.fr
Localisation Mokolo

Tableau 1: fiche d’identification de SANTA LUCIA

3. Concurrence
C’est la menace à laquelle s’expose toute entreprise. Les différents concurrents de
SANTA LUCIA sont essentiellement composés de différentes structures commerciales
exerçant dans le même secteur informel. Malgré cette menace, SANTA LUCIA s’est fait un
chemin solide dans le monde de la grande distribution et du commerce ; comme concurrence
on a :
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 Dôvv
 Niki
 Le marché moko
 Mahima
 Carrefour
 Casino
II. LES BESOINS DE CONSOMMATIONS ET MISSIONS
1. Les besoins de consommation
La vocation de SANTA LUCIA est de satisfaire de façon totale et durable les besoins
des clients. A ce titre, la qualité des produits et services est une préoccupation constante pour
la société.

La stratégie pour assurer le développement et la pérennité de l’entreprise est


globalement orienté vers :

 La situation du client
 L’implication et la motivation du personnel
 L’amélioration des ventes
En adéquation avec cette stratégie, ses principaux objectifs sont :
 Organiser et maitriser ses processus afin de réduire et prévenir tous les risques liés aux
activités et d’optimiser l’utilisation de ses ressources et réduire les couts de stockage.
 Développer le professionnalisme, favoriser l’initiative et l’approche participative pour
l’amélioration des performances de la société.
 Fournir à ses clients des produits conformes à leurs besoins dans le respect des normes
de la législation en vigueur.
2. Missions
En effet la mission globale assignée à toutes les agences de SANTA LUCIA est la
satisfaction des besoins des clients à toute heure. En plus de cela, elle a d’autres missions
particulières et ceci à raison de son emplacement stratégique notamment à travers sa position
près des agences de transport urbain et des voies routières avec la demande sans cesse
croissante qu’elle crée. Ces missions sont les suivantes :

 Prôner la consommation à proximité


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 Offrir la possibilité aux voyageurs de s’acquérir des vivres


 Commercialiser les produits de bonne qualité
Bien évidemment nous pouvons dire avec exactitude que SANTA LUCIA est une
entreprise commerciale camerounaise qui fait dans la vente du pain avec pour slogan « le
bonheur dans le pain », l’alimentation et le grand Bazard.

SECTION 2 : L’ENTREPRISE
I. HISTORIQUE
1. Évolution
Les supermarchés SANTA LUCIA ont été créé en 2006 les supermarchés SANTA
LUCIA qui ont alors depuis ce jour vu leur expansion grandissante. Le complexe SANTA
LUCIA n’est qu’un démembrement des différentes structures mise en place par ce dernier. En
effet, le nom SANTA LUCIA naît du prénom de la femme du promoteur. Il semble depuis
l’indiscrétion que ce dernier a bien voulu faire l’éloge de cette dernière dont le prénom est
Lucie. Le nom SANTA LUCIA viendra donc des noms santa et Lucie en italien qui signifie
en français sainte Lucie. Passionné par les activités commerciales monsieur Léopold TIMO
créa en 2002 un groupe international sous le nom d’INTERNATIONAL TRADING LINK en
abrégé ITL, qui deviendra plus tard TAL INVESTMENT GROUP LTD en abrégé TALIG
LTD qui est en charge de la coordination de ses différentes activités. Face à l’évolution
économique, et avec l’entrée en jeu de nouveau concurrent, il créa en 2006 le tout premier
complexe SANTA LUCIA situé en NKODENGUI. Ce qui caractérise ainsi le début d’une
série d’innovation qui l’amènera à créer en 2008 le supermarché SANTA LUCIA NGOUSSO
ainsi de suite.
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Régions Agence créé Années


Centre SANTA LUCIA Nkodengui 2006
SANTA LUCIA Ngousso 2008
SANTA LUCIA Mokolo 2011
SANTA LUCIA Mvan 2012
SANTA LUCIA Melen 2013
SANTA LUCIA Nkoabang 2017
SANTA LUCIA Lycée bilingue 2018
Littoral SANTA LUCIA Cite Cicam 2015
SANTA LUCIA Akwa Nord 2017
SANTA LUCIA Bonnaberie 2017
SANTA LUCIA Bonamousadi 2017

Tableau 2: évolution de SANTA LUCIA

2. Choix et justification du thème


Durant notre stage académique et à partir des différentes tâches effectuées nous avons
constaté que la gestion du stock et des approvisionnements est une activité centrale dans la vie
et l’évolution de l’entreprise ; gérer un stock avec succès revient à suivre avec efficacité le
stock et maitriser certaines notions sur la gestion de stock. D’où le thème SYSTEME DE
GESTION DES STOCKS ET D’APPROVISIONNEMENT EN GRANDE SURFACE : CAS
DE SANTA LUCIA.

II. ORGANISATION ET RESSOURCES DE SANTA LUCIA


1. Organisation
Cette entreprise possède plusieurs employés et est hiérarchiquement organisée. Le
groupe TALIG qui est une structure fondée sur un système décentralisé, autrement dit, il est
subdivisé en sous-systèmes comportant à sa tête un chef qui dirige et prend les décisions
stratégiques de souveraineté. L’entreprise est subdivisée en deux (La direction générale et les
agents).

A la tête nous avons le PDG, suivit du directeur administratif et financier et


l’inspecteur général, sous la responsabilité de la DAF on retrouve les directions qui suivent :
la direction des importations, la direction d’univers distribution, la direction des
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supermarchés, la direction des innovations, la direction des boulangeries, la direction des


productions pâtisserie-guichet, la direction des hôtels, la direction du restaurant bar, la
direction du département technique, la direction des ressources humaines et la direction des
départements enfin nous avons les administrateurs et le reste du personnel.

Au niveau des agents « SANTA LUCIA » on observe l’organisation suivante ;


certaines directions ont un détachement au département nous avons ainsi : l’alimentation pour
la direction des supermarchés, la boulangerie pour la direction boulangerie, le guichet et la
pâtisserie pour sa direction, tous sur la responsabilité de l’administrateur boulangerie et
supermarché.

A cette échelle nous avons également une organisation qui obéit à cette ordre :
administrateur, administrateur adjoint, chef de production, sous-chef de production et enfin le
chef de poste. Le département « alimentation » est constitué d’un administrateur, un
administrateur adjoint, un chef de rayon, un chef adjoint et les chefs de poste. Il possède
plusieurs sites d’abord Mokolo où se trouvent les bureaux administratifs ensuite Mvan,
Ngousso, Melen, lycée bilingue. De plus la liste des activés du supermarché SANTA LUCIA
est :

Activités descriptions

Boulangerie Pain

Supermarché Alimentation, bazar et entretien

Pâtisserie Gâteaux

Fast-food Salade, repas

Chawamar Pain libanais, viande

Tableau 3:les activités de SANTA LUCIA

2. Ressources
Pour pouvoir gérer un stock, l’entreprise a besoin des ressources permettant de faire
évoluer la structure en fin que n’existe pas des immobilisations financières. De ce fait, l’on
distingue des ressources humaines.
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a. Les ressources humaines


L’entreprise a besoin d’un nombre déterminé de personnels et surtout qualifiés pour
effectuer les tâches. SANTA LUCIA possède environ 2000 employés regroupés en plusieurs
catégories. Notons que toutes les agences sont dotées de la même configuration. C’est-à-dire
une agence compte 4 caissières, un chef de rayon et son adjoint, 2 contrôleurs, 2 emballeurs, 4
vigiles, plusieurs agents d’entretien, plusieurs rayonniste, plusieurs promotrices, un chef
d’agence

b. Les ressources financières


Il ne suffit pas seulement d’avoir un humain pour le bon fonctionnement d’une
entreprise mais aussi des moyens financiers qui constituent le moteur de son activité afin de se
procurer des actifs nécessaires.

c. Les ressources matérielles


C’est l’ensemble des matériels mis à la disposition de l’entreprise et ses employés
pour le déroulement de son activité. SANTA LUCIA dispose de trois magasins de stockage
(magasin des produits du frais et 2 pour les produits de l’alimentation), d’un entrepôt de
stockage, de plusieurs surfaces de vente, du matériel de transport pour les hauts cadres
(véhicule de fonction) et pour le transport des marchandises mais c’est insuffisant, du matériel
informatique du mobilier de bureau et du matériel de communication.
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CHAPITRE II : CADRE OPERATIONNEL DE LA GESTION DES STOCKS ET DES


APPROVISIONNEMENT

SECTION 1 : PRESENTATION DU SERVICE DE STAGE


I. ACCUEIL
Nous avons effectué au sein de la société SANTA LUCIA, notre stage académique de
deux mois ; stage allant de juillet à août 2021. Notre arrivée a été marquée par un accueil
chaleureux et enthousiaste d’abord de la part des responsables plus précisément le DEFSC
avec qui on a eu à échanger des mots. Une lettre de stage nous a été remise par le service des
ressources humaines, lettre qui marque notre reconnaissance en tant que stagiaire et qui
marque le début effectif du stage au sein de la société ensuite au service d’affectation.
Conformément à notre filière, nous avons été affectés au service de réception puis au service
de saisie enfin au service de stock ; service où nous effectuons notre stage académique.

II. ACTIVITES MENEES


Dès le lundi 05 Juillet 2021, nous avons débuté notre stage dans les locaux de SANTA
LUCIA où les horaires de travail nous ont été directement attribuées et nous devions les
respecter. On effectuait nos tâches de lundi à vendredi de 08heures à 18heures. Une heure de
pause nous était attribuée allant de 13heures à 14heures où nous pouvions nous rafraichir.
Enfin de lundi à jeudi on réceptionnait les marchandises de divers fournisseurs pour le marché
et le vendredi on réceptionnait les produits livrés par UNIVERS qui est l’entrepôt de SANTA
LUCIA. Après la réception, on saisissait les produits réceptionnés après la saisie, tous les
produits réceptionnés étaient soit achalander (mettre les produits en rayon) soit envoyés au
magasin.
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1. Chronogramme des activités


Période Tâches effectuées

05 au 09 juillet 2021 Présentation et prise de contact

12 au 23 juillet 2021 visite et maitrise de la réception d’une marchandise et


manutention des marchandises livrées

26 juillet au 06 août Apprentissage de l’enregistrement des marchandises


2021 réceptionnées

09 juillet au 20 août Stockage des marchandises


2021

23 août au 27 août Achalandage des produits en rayon

Tableau 4: chronogramme des activités effectuées à SANTA LUCIA

3. Tâches effectuées
Les différentes tâches effectuées sont les suivantes :
 Réception et enregistrement
 Manutention
 Achalandage des produits
 Comptage physique des produits au rayon comme au magasin
 Contrôle et suivit des clients
SECTION 2: NOTION DE LA GESTION DES STOCKS ET
D’APPROVISIONNEMENT EN GRANDE SURFACE

I. LA GESTION DES STOCKS


La gestion de stock consiste à planifier, organiser, diriger et contrôler les activités
relatives à tous les stocks de marchandises gardées dans l’entrepris une fois que la
marchandise ait été commandées.
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A. DEFINITION
Le stock est un ensemble de marchandises gardées par l'entreprise dans le but d'être utilisées
en interne ou dans le processus de production ou dans le but d'être vendues.

La gestion des stocks est l'ensemble des mesures qu'utilise une entreprise pour savoir quelle
quantité commandée et à quel moment, dans l'optique d'atteindre l'équilibre entre un coût de
stockage faible et une capacité de réponse élevée face aux clients.

Le coût se définit comme étant les charges supportées pour atteindre un objectif bien précis
pour réaliser une activité.

B. ORGANISTION MATERIEL DES STOCKS


L’organisation matérielle du stock est basée sur l’évaluation des stocks réceptionnés.
Sachant qu’il n’est pas toujours facile de gérer tous les stocks de produits avec les mêmes
attentions, l’analyse des différents biens stockés montre qu’ils sont constitués d’un petit
nombre d’articles ayant une forte part de la valeur du stock. Deux méthodes d’analyses sont
généralement retenues : les techniques d’entreposage et les méthodes d’évaluation des stocks.

1. Technique d’entreposage
Pour réduire ses coûts de gestion, l’entreprise peut mettre en place des méthodes
globales de suivit administratif des stocks en classant les articles stockés selon les quantités
par articles. Ici, on va se servir principalement de deux méthodes à savoir : la méthode 20/80
et la méthode ABC.

a. La méthode 20/80
Cette méthode montre que :

 20% des produits en nombre représentent 80% du chiffre d’affaire ou de la valeur en


stock.
 80% des produits en nombre représentent 20% du chiffre d’affaire ou de la valeur en
stock
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Son objectif est de sélectionner les articles pour lesquels il convient d’organiser en
priorité la gestion de stock. Quand on constate que 20% environ des références représentent
environ 80% du chiffre d’affaire on applique à ces produits une gestion complexe et
rigoureuse et les 80% en quantité qui ne représente que 20% du chiffre d’affaire se voient
appliquer une gestion beaucoup plus souple.

b. La méthode ABC
L’analyse ABC est une version plus raffiné de l’analyse 20/80. Ici, trois catégories de stocks
sont mises en évidence :

 10 à 20% des articles de stock (catégorie A) représentent 70 à 80% de la valeur totale


du stock ; leur bonne gestion est impérative.
 20 à 30% des articles (catégorie B) représentent 10 à 20% de la valeur totale du stock ;
leur gestion est plus ou moins importante.
 50 à 60% des articles (catégorie C) représentent 5 à 10% de la valeur du stock totale ;
leur gestion n’est pas prioritaire.
Son objectif est d’identifier les éléments prioritaires. Avant toute chose, il convient de définir
quel est l’objectif de l’analyse. Une fois le but clairement identifié, les données sur lesquels
baser sur l’analyse sont facilement identifiables.

Ces méthodes de gestion des stocks sont théoriques. Leur application réelle peut varier
beaucoup d’une entreprise à l’autre

2. Les méthodes d’évaluation des stocks


Elles sont utilisées pour déterminer avec exactitude qu’elle est la valeur d’un stock à
un moment déterminé ou à une période précise. Il existe principalement trois (03) méthodes
d’évaluation de stock à savoir :

a. La méthode du coup moyen unitaire pondéré (CMUP)


 La méthode du coût moyen unitaire pondéré (fin de période)
C'est la méthode d’évaluation des stocks la plus utilisée. Avec cette méthode les stocks
sont évalués en fin de période selon la formule suivante :

CMUP = (Valeur stock initial + Valeur entrée) / (Quantité stock initial + Quantité entrée)

 La méthode du coût moyen unitaire pondéré (après chaque entrée)


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Cette méthode consiste à l'évaluation des stocks après chaque entrée. L'avantage de
cette méthode est qu'elle permet la valorisation des stocks en temps réel c'est-à-dire d'une
façon permanente. La formule est la suite

CMUP = (Valeur stock initial avant entrée + valeur entrée) / (Quantité stock initial avant
entrée + Quantité entrée)

b. La méthode du dernier entré premier sorti ou last in first out (DEPS ou LIFO)
Il s’agit d’une méthode de gestion de stock dont l’objet est de faire sortir les
marchandises et des matières premières par ordre d’entrée en stock. Elle est adaptée pour les
denrées périssables pour une bonne productivité. Cette méthode permet non seulement de
consommer les denrées périssables avant échéance mais également de réduire les coûts de
stockage. Par exemple à SANTA LUCIA on effectue cette méthode pour achalander les
produits dans le rayon alimentaire et le rayon frais et ces rayons contiennent des denrées
périssables.

Le coût unitaire ici est égal à la valeur de l’article qui est entrée en premier en stock.

c. La méthode du premier entré premier sorti ou first in first out (PEPS ou FIFO)
Dans cette méthode l'évaluation des stocks est basée sur le prix du lot le plus ancien
(Lot : un ensemble de produits avec le même prix et la même ancienneté). Elle nécessitera de
votre part une bonne organisation de vos produits périssable dans les rayonnages.

Le coût unitaire des sorties en stock est égal à la valeur de l’article qui est entrée en
dernier en stock.
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C. GESTION OPTIMAL DES STOCKS


La gestion optimale des stocks est l’ensemble des voies et moyens mis en œuvre par le
gestionnaire de stock pour que l’entreprise supporte le coût global de stockage le plus faible
possible. Généralement des modèles mathématiques admis dans le cadre de la recherche
opérationnelle sont mis à contribution afin de satisfaire les exigences de la rationalisation de
gestion de stock dont la plus utilisée est la méthode de quantité économique à commander
(méthode de WILSON) que nous analyserons par la suite. Mais nous analyserons en premier
lieu les différents niveaux de stock et les engendrés par la gestion des stocks

1. Les différentes méthodes de gestion de stock


a. La méthode du point de commande
Cette méthode de gestion des stocks est connue sous le nom de méthode juste-à-
temps, elle rend la date de commande variable mais la quantité achetée fixe. Pour ce faire,
le gestionnaire des stocks s'appuie sur le stock critique. Dès que ce seuil est atteint, une
commande est passée pour réapprovisionner l'entreprise avec une quantité prédéfinie et
toujours identique. Attention, une fois le seuil critique atteint, il est indispensable de
déterminer si l'entreprise aura de quoi produire et donc satisfaire ses clients jusqu'à l'arrivée
de la livraison. Si la réponse est négative, le responsable doit s'empresser de remonter le seuil
critique pour que l'entreprise puisse continuer à répondre à la demande le temps d'être livrée.

b. La méthode quantité variable et à date variable


C'est la technique la plus souple mais en même temps la plus difficile à maîtriser. Ici,
le responsable des stocks va commander des quantités variables à des dates variables.
Cette méthode de gestion des stocks est adaptée pour certains cas particuliers, comme pour
des projets sur une durée définie ou la commande se fait d'une seule traite en amont du
démarrage. C'est également une option intéressante dans le cas d'une entreprise ayant besoin
de commander de la marchandise onéreuse et/ou rare si elle ne peut pas vraiment déterminer à
quel moment son stock sera écoulé ni des quantités dont elle aura besoin.
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;:*

2. Les coûts engendrés par la gestion des stocks


Une fois encore, même si la littérature sur le sujet a bien sûr un fond commun, les
catégories et sous-catégories des coûts de stocks changent et apparaissent sous des noms
différents. Nous ne prétendons pas exposer ci-dessous la typologie juste ; nous espérons
simplement offrir une typologie qui puisse avoir du sens (de nouveau, avec une orientation
commerces) et être utile aux managers pour avoir une vision globale des coûts de stocks.

Les coûts de stocks se répartissent en 3 catégories principales :

a. Le coût de passation ou lancement de la commande


Le coût de commande, couvre la friction créée par les commandes elles-mêmes
(commandes aux fournisseurs), c'est-à-dire les coûts que l’entreprise risque à chaque fois
qu'une commande est effectuée. Ils sont constitués par les éléments suivants :

 Coût des locaux (loyers, équipement informatiques, logiciels)


 Coût du Personnel (charges salariales des agents assurant la gestion et le suivi des
commandes. Sont inclus les acheteurs, les réceptionnaires et autres agents
administratifs)
 Coût des fournitures administratives (bon de commande, imprimés, etc.)
 Coût de préparation de la commande (déplacements des acheteurs, inspections,
contrôle)
 Coût d’acquisition (évalué par unité de commande, il s’agit du prix réellement payé
pour acquérir les produits)
Il existe des méthodes pour tenter de minimiser ces coûts, ou plus précisément pour
déterminer le bon compromis entre coûts de stockage et discounts sur les commandes en gros,
ce qui revient essentiellement à équilibrer le coût lié au fait de commander en trop grande
quantité et le coût lié au fait de commander trop peu (de façon très basique, un stock plus petit
entraîne des commandes plus fréquentes, et donc des coûts de commande plus élevés, mais il
implique également des coûts de stockage plus faibles). On procède généralement en calculant
la Quantité Economique de Commande (QEC). Sans entrer dans les détails, ajoutons
simplement le rappel suivant : bien qu'on retrouve fréquemment dans la littérature une façon
très classique de calculer la QEC avec la formule de Wilson, il faut souligner que cette
formule n'est pas vraiment adaptée aux distributeurs, principalement parce qu'elle fait
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l'hypothèse que les coûts de commande sont entièrement fixe. Néanmoins, il est possible de
déterminer les quantités optimales de commande en élaborant une fonction de coût prenant en
compte les réductions sur les commandes en gros.

b. Le coût de possession de stock ou coût de stockage


Ils sont constitués par les éléments suivants :

 Coût des magasins (amortissements ou location, taxe, électricité, assurances)


 Coût du Personnel (charges salariales des magasiniers, manutentionnaires, caristes
agent de sécurité, agent de propreté)
 Coût des équipements (rayonnages)
 Coût de gestion ou coût administratif (Ordinateur, fournitures de bureau)
 Coût de possession (immobilisation financière)
 Les coûts de risque sur le stock
Les coûts de stockage varient en fonction des quantités de stocks. On les évalue en %
du stock moyen.
c. Le coût de pénurie
Pour finir, afin d'avoir une vision complète des coûts de stocks, il faut également ajouter les
coûts de rupture (ou coûts de pénurie), c'est-à-dire, les coûts entraînés par les ruptures de
stocks. Pour les distributeurs, cela peut inclure des coûts liés aux livraisons express, au
changement de fournisseurs au profit de fournisseurs capables de livrer plus rapidement, etc.
Même si ce type de coûts peut être déterminé assez précisément, d'autres sont moins aisés à
isoler, comme par exemple le coût en termes de perte de fidélité client ou en termes de
réputation globale de l'entreprise.
La modélisation du coût des ruptures de stocks est en elle-même un sujet très vaste qui
dépasse le cadre de cet article. Mentionnons simplement, de façon tout à fait basique, que le
coût du stock est contrebalancé par le coût d'opportunité de la rupture. On parvient
généralement à trouver un bon compromis entre coût du stock et coût de la rupture en ajustant
de façon fine les taux de service.

D. CONTROLE ET SUIVIT DES STOCKS


Les mouvements de stock connaissent certains moments critiques qui de façon
spontanée provoquent des dispositions adéquates de suivit afin d’éviter soit des erreurs de
comptage (inventaire, réception des livraisons, visite des clients, conservation de stock,
préparation des livraisons, couverture de risque de vol d’incendie). A cette effet, le stock est
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suivi et contrôlé au jour le jour à l’aide des fiches de stock ou d’un compte d’inventaire et
pour le cas de gestion manuelle de stock par simple constatation et inscription du mouvement
en sortie comme en cas de gestion informatisé de stock. Pour l’un ou l’autre des cas, il est
pratiqué un inventaire physique à la fin de chaque exercice.

1. Contrôle partir des fiches de stock


La fiche de stock est un document sur lequel sont ressortis les différents stocks que
l’on retrouve dans l’entreprise (en quantité, en qualité et en valeur) et ses différents
mouvements d’entrée et de sortie. Il n’existe pas de tracée type car chaque entreprise présente
sa fiche en fonction des catégories de stock qu’elle dispose

2. Suivit d’inventaire physique de stock


L’inventaire physique se définit comme étant l’opération qui consiste à relever tous les
éléments du patrimoine de l’entreprise en mentionnant la nature, la quantité et la valeur de
chacun d’eux à la date d’inventaire.

C’est un inventaire extracomptable. Il est réalisé en deux étapes à savoir :

L’organisation des équipes d’inventaires et l’affinement des documents d’inventaire : avant la


date de début du déroulement des opérations d’inventaire, le responsable de l’organisation
comptable constitue les équipes chargées de réaliser l’inventaire et d’établir une liste
complète des divers éléments du stock.

Les constats d’inventaire : le déroulement des actifs ; l’inventaire peut donner lieu à trois
types de constats :

-l’existence en stock égal au solde théorique issu de la comptabilité : c’est le cas généralement
souhaité qui ne pose pas de problème particulier.
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-l’existence en stock est supérieur ou inférieur au stock théorique : il convient de faire des
recherches aussi bien dans la comptabilité que dans la tenue du supermarché de manière à
trouver l’origine de l’écart constaté et de procéder à la régularisation de l’anomalie.

-l’existence en stock n’a plus de valeur marchande : c’est le cas des stocks détériorés et dans
ce cas, des procédures particulières doivent être mise en œuvre pour assure une
communication financière sincère dans la recherche de la livraison d’une image fidèle du
patrimoine. Tous ses éléments constituent les différents types d’inventaire

L’inventaire se définit comme une obligation légale qui répond à un besoin légitime de
tous chef d’entreprise qui veut connaitre avec précision la valeur exacte des biens dont
l’entreprise est propriétaire. Il s’agit de donner l’état détaillé des stocks de l’entreprise à un
instant précis des stocks de chaque article :

-en quantité

-en qualité

-en valeur

C’est la raison pour laquelle il existe les méthodes d’inventaires à savoir :

L’inventaire permanent, l’inventaire intermittent et l’inventaire périodique.

a. L’inventaire permanent
Il consiste à enregistrer les mouvements d’entrées et de sortie qui permettent de
connaitre à tout moment en cours d’exercice ce qui existe en stock, en quantité et en valeur et
vérifier s’ils sont suffisants pour éviter les ruptures de stocks. Cet inventaire ne provient pas
d’un comptage physique mais d’une formule mathématique qui est la suivante :

STOCK FINALE = STOCK INITIAL + ENTREES – SORTIES


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b. Inventaire intermittent
Il consiste à faire un comptage périodique des stocks permettant de connaitre les
existants au moment précis du comptage et de calculer entre cette date et la date du précédent
inventaire intermittent. Sa formule est la suivante :

SORTIE DE LA PERIODE=STOCK INITIAL+TOUS LES ACHATS DE LA PERIODE-


STOCK FINAL.

3. Les différents types de stock


On distingue plusieurs types de stocks dans la procédure de gestion de stock :

 Le stock de sécurité : c’est le niveau de stock adopté par une entreprise pour faire face
à des évènements imprévus. L’entreprise commande avant même d’avoir épuisé son
stock
 Le stock fictif : c’est un stock qui est présent en machine mais qui n’est pas visible
physiquement.
 Le stock d’alerte : c’est le niveau de stock qui déclenche la commande, autrement dit,
c’est le niveau de stock qui permet de satisfaire la demande pendant les délais de
livraison et de maintenir le stock d sécurité s’il existe.
Il se note : Sa=Ss+SM

Le stock minimum : c’est le niveau de stock qui correspond au délai normal de livraison c’est-
à-dire c’est la quantité minimale de stock à toujours avoir au sein de son entrepôt.

Le stock réel : c’est le stock physique évalué par un inventaire.

Le stock théorique : c’est un stock comptable qui est déterminé d’après les mouvements
observés par la comptabilité à travers son système d’information. Il se calcule comme suit :

STOCK INITIAL+ENTREE-SORTIES= STOCK FINAL


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II. LA GESTION D’APPROVISIONNEMENT


A. DEFINITION

S’approvisionner est le fait de chercher à acquérir, auprès de fournisseurs, des biens


et au bon moment et au meilleur coût en vue d’assurer la production et la livraison de ces
produits. Et cet approvisionnement a pour but de satisfaire la demande, de générer plus de
bénéfices et plus généralement d’assurer le bon fonctionnement de l’entreprise.

B. L’UTILITE DE L’APPROVISIONNEMENT

L'approvisionnement, pour une entreprise, est le fait d'acheter des marchandises pour
les raisons suivantes.

 Les mettre en vente. Cela suppose une bonne connaissance des besoins de production
(besoins en matières premières, fournitures et autres) et du fournisseur (le plus adapté
et à quel prix).
 Les stocker en vue d’une vente.

C. LES OBJECTIFS DE L’APPROVISIONNEMENT

L’approvisionnement a deux principaux objectifs :

 Des objectifs de coût. Il s’agit de réduire les coûts d’achat et les coûts de stockage.
Cela passe par un effort de négociation avec les fournisseurs pour obtenir les meilleurs
prix et délais de paiement mais aussi par une gestion des stocks très fins pour éviter un
trop plein ou une rupture de stocks. Dans les deux cas les coûts sont élevés.
 Des objectifs de qualité. Il s’agit de privilégier la qualité de l’approvisionnement pour
améliorer la qualité finale des produits.

Le flux des produits et de l’information le long des processus logistiques, de l'achat


des matières premières à la livraison du produit fini au consommateur constitue la chaîne
d’approvisionnement.
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D. LES METHODES D’APPROVISIONNEMENT

Un facteur clé d’optimisation de la gestion des approvisionnements consiste à prévoir.


Il est possible d’établir des prévisions selon deux types de méthodes principales. Il s'agit de
l’approvisionnement en fonction de la demande et l’approvisionnement par analyse.

1. L’approvisionnement par analyse

Il s’agit de la méthode expérimentale et de la méthode prévisionnelle.

a. La méthode expérimentale

La gestion des processus d’approvisionnement peut se faire selon la méthode


expérimentale, c’est-à-dire, en se basant sur l'historique des ventes. Il s’agit d’analyser les
ventes de l’année passée pour mieux comprendre les comportements d’achat des
consommateurs.

Cette méthode permet d’anticiper les besoins des consommateurs et du marché.

b. La méthode prévisionnelle

De façon similaire, la méthode dite prévisionnelle de gestion des approvisionnements


tient compte des ventes réalisées, mais elle est complétée par des études de marché et des
analyses concurrentielles.

Cette méthode permet la planification et la prévision des besoins futurs.

2. L’approvisionnement en fonction de la demande (le juste à temps)

Le juste à temps consiste à attendre la commande des clients pour s'approvisionner, ce


qui limite le stockage. Cette méthode ne réalise donc pas de prévision des besoins.

En conclusion, les décisions quant à la méthode à adopter doivent être prises en


fonction des besoins de l’entreprise. Une analyse financière réalisée permet aux dirigeants de
choisir la meilleure méthode.

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