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Pour l’explication de texte, vous avez le choix entre deux manières de rédiger.
- option n°1 : répondre dans l’ordre, de manière précise et développée, aux questions
posées (en général, 8 ou 9 questions).
- option n° 2 : suivre le développement de votre choix.
Vous devez indiquer l’option de rédaction (option n° 1 ou option n° 2) au début de votre copie.
Chaque moment est constitué de 2 à 4 questions. Lisez d’abord toutes les questions avant de commencer à
répondre et annotez le texte pour repérer les endroits qui vous permettent de répondre aux questions.
Ces questions ont pour but de vous aider à comprendre le texte. Elles suivent l’ordre du texte et portent sur
les points importants du texte.
Sur votre texte, mettez • les mots ou passages qu’on vous demande d’expliquer
en évidence : • les termes et expressions philosophiques qui vous semblent importants
• les connecteurs logiques (mais, en outre, cependant, car…)
• les éléments qui permettent de répondre aux questions
Ce repérage au brouillon vous permet ensuite de répondre avec plus de précision et de développer vos
réponses. Il s’agit à chaque fois d’analyser le passage, c’est-à-dire qu’il s’agit d’expliquer ce que fait
l’auteur et pourquoi il le fait. Vous pouvez illustrer votre propos en donnant un exemple.
B- Éléments de synthèse
Les questions de synthèse vous demandent de trouver l’idée principale du texte (= la thèse) ainsi que le
problème auquel ce texte répond.
Repérez et reformulez la thèse et le problème sur le texte avant de commencer à répondre au propre.
/!\ Les parties commencent toujours au début d’une phrase. Une même phrase ne peut pas être à cheval
sur deux parties.
Les questions de commentaire vous invitent à expliciter et discuter la position tenue par l’auteur à partir
des réponses aux questions précédentes.
Une fois que vous avez bien compris la question, il faut construire le plan de votre réponse. (voir étape III
de la dissertation). Le plan peut être en 2 ou 3 parties.
Pour terminer, lister des arguments, des références philosophiques (qui viennent du texte donné et de vos
connaissances) et des exemples afin de détailler votre plan. (voir étape IV de la dissertation).
Une fois la préparation au brouillon terminée, rédigez la réponse sous la forme d’une mini dissertation :
• introduction
• grandes parties (qui se terminent par une phrase de transition)
• conclusion
Sautez une ligne entre l’introduction et la première partie, entre 2 parties et entre la dernière partie et la
conclusion.
Expliquez le texte en suivant le développement de votre choix. Commencez par une introduction, puis un
développement en 2 à 4 parties, puis terminez par une conclusion.
1. Le brouillon
I. Analyser le sujet
Exemple :
Peut-on :
• est-on capable de
• a-t-on le droit de
Il faut garder les 2 sens de « peut-on ». → « Est-on capable de se faire justice soi-même ? » et « A-t-on le
droit de se faire justice soi-même ? »
se / soi-même : Cela signifie ici que c’est la victime elle-même qui pourrait rendre justice et non pas une
autre personne.
Cela pose la question de la vengeance. Si la victime se fait justice elle-même, est-ce de l’ordre de la justice
ou de la vengeance ?
L’expression « se faire justice » présuppose que la justice peut être rendue par la victime. Mais, si c’est la
victime qui punit, est-ce qu’on peut encore parler de justice ? (Ou doit-on plutôt parler de vengeance ?)
Problématiser, c’est trouver le problème dans la question. Une question appelle une réponse simple, alors
qu’on peut apporter plusieurs réponses à un problème.
La justice permet d’obtenir réparation. La victime est donc bien placée pour demander justice. Cependant,
est-ce à la victime de décider entièrement du châtiment ? N’y a-t-il pas un risque que la justice se
transforme en vengeance ?
Doit-on alors penser que c’est à la victime de se faire justice ou au contraire doit-on affirmer que une
personne extérieure doit intervenir afin de garantir l’impartialité2 de la justice ?
Partie II : Objection à la première réponse, les limites et éventuellement les dangers de cette réponse.
Partie III : Dépasser les contradictions. Répondre à la question du sujet en tenant compte des difficultés
évoquées en partie I et II.
I. Il est légitime de se faire justice soi-même car la victime est la mieux placée pour savoir ce qui s’est
passé.
II. Mais il y a des risques que la justice devienne vengeance et que la punition soit disproportionnée.
III. La véritable justice nécessite l’intervention d’une personne extérieure. (exemple : un juge)
I. Pour que la justice reste impartiale, elle doit être rendue par une autre personne que la victime. (Rendre
la justice ≠ prendre sa vengeance)
II. Cependant, la victime doit participer au processus de justice. Elle doit être entendue, et la justice doit
chercher à réparer le tort qui lui a été fait.
Chaque grande partie doit comporter 2 ou 3 sous-parties (éventuellement jusqu’à 5). Chaque sous-partie
développe un argument différent et s’appuie sur une référence philosophique ou un exemple (tiré d’un
film, d’un livre, etc ou un exemple que vous inventez).
Il est important de noter vos arguments au brouillon, quelles références philosophiques et quels exemples
vous allez utiliser.
Préparez également au brouillon les transitions, qui permettent de passer d’une grande partie à une autre, et
la conclusion.
V. L’introduction
La dernière étape consiste à rédiger entièrement l’introduction au brouillon AVANT de la recopier au propre.
(Pour le développement, rédigez directement sur la copie).
Les étapes de 1. Une accroche (facultatif) Exemple tiré de la littérature, d’un film, d’une
l’introduction : chanson… EN LIEN DIRECT avec le sujet
2. Annonce du sujet Recopier précisément le sujet
3. Analyse et reformulation du Appuyez-vous sur ce que vous avez fait à l’étape I
sujet du brouillon
4. Problématisation du sujet Reprenez l’étape II
5. Annonce du plan Reprenez l’étape III
VI. La conclusion
Une fois que vous avez terminé votre brouillon, passez à la rédaction.
Introduction :
• Commencez avec un alinéa (2 carreaux) et rédigez votre introduction d’un seul bloc, sans aller à la
ligne
• après l’introduction, sautez 2 lignes
développement
première partie :
• Commencez avec un alinéa
• faites une phrase (ou 2 éventuellement) qui explique l’idée générale de votre première partie. (Vous
pouvez commencer pas « Premièrement »)
• allez à la ligne et refaites un alinéa et commencez votre première sous-partie.
• Quand vous passez à la deuxième sous-partie, allez à la ligne et refaites un alinéa
• Quand vous passez à la deuxième sous-partie, allez à la ligne et refaites un alinéa.
Transition :
→ plusieurs possibilités :
• -vous pouvez la coller à votre dernière sous partie (si votre transition est très courte, 1 ou 2 phrases)
• -vous pouvez aller à la ligne et faire un alinéa, sans sautez de ligne (si votre transition est moyenne,
2 à 4 phrases)
• vous pouvez sauter deux lignes et faire un alinéa (si votre transition est plutôt longue, plus de 3
phrases)
deuxième partie :
• Sautez deux lignes après votre transition.
• Présentez de la même manière que votre première partie
conclusion :
• Sautez deux lignes, faites un alinéa et commencez votre conclusion. Vous pouvez commencer par
« pour conclure », mais vous n’êtes pas obligés.