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La préparation du budget,
Outil de Management
Extrait du "Le grand livre du contrôle de gestion", Partie 2, Les outils du contrôle de
gestion,2.1. Prévoir, motiver et encadrer l'action, pages 143 à 169, Marie-Noëlle Désiré-
Luciani, Daniel Hirsch, Nathalie Kacher,Marc Polossat
Le budget intéresse aussi bien les dirigeants que les différents opérationnels et les contrôleurs de
gestion :
• les dirigeants parce que le budget leur donne la possibilité de définir les priorités de l'entreprise à
court terme et de les faire comprendre et accepter aux opérationnels ;
• les opérationnels parce qu'il s'agit des engagements qu'ils prennent et sur lesquels ils vont se faire
évaluer au cours de l'année suivante ;
• les contrôleurs de gestion parce qu'une de leurs responsabilités consiste à s'assurer que la
procédure se déroule de manière satisfaisante et que le budget résultant sera une référence
acceptable par tous.
On essayera, dans ce chapitre, de tenir compte des intérêts parfois divergents de ces différents
acteurs afin d'apporter à chacun des conseils adaptés.
1. NOTIONS DE BASE
2. CONSEILS AUX OPÉRATIONNELS POUR CONSTRUIRE « LEUR » PROPRE MODÈLE
3. LA CONSTRUCTION DU BUDGET
4. LES AUTRES ÉLÉMENTS DU BUDGET.
5. LE CONCEPT DE SYSTÈME BUDGÉTAIRE INTERACTIF:LE MODÈLE DE ROBERT SIMONS
1. NOTIONS DE BASE
1.1. Budget, budgets, prévisions et autres termes
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IST-D/EGMCS/MEO Annexe I SEQ 3 Gestion Prévisionnelle & Contrôle Budgétaire
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IST-D/EGMCS/MEO Annexe I SEQ 3 Gestion Prévisionnelle & Contrôle Budgétaire
À ce titre, il est possible de lister un certain nombre des autres fonctions du Budget, qui s'inscrivent
dans la même logique.
On les a rassemblées ci-dessous par type d'acteur: opérationnels, dirigeants et contrôleur de
gestion. Cette distinction, qui aide à fixer les idées, est cependant quelque peu artificielle, les
fonctions principales des uns étant le plus souvent des fonctions secondaires pour les autres. Ces
trois types d'acteurs doivent fonctionner de manière concertée au cours des différentes étapes de la
préparation du Budget, puis dans sa phase de suivi, les contrôleurs de gestion, ayant une
responsabilité de coordination de l'ensemble.
En dernier lieu, le Budget constitue un élément du dialogue de gestion avec la direction, mais
également avec les membres de sa propre équipe qu'il faut inciter à comprendre les contraintes
économiques de l'organisation en général et du département en particulier.
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Cela débouche le plus souvent sur une négociation à propos des couples résultat-moyens. La
négociation est nécessaire parce que tout budget, une fois approuvé, est une forme de contrat entre
un supérieur hiérarchique et son subordonné.
Il doit être mensualisé pour que le contrôle budgétaire permette de réagir le plus rapidement
possible, mois par mois.
Il permet de coordonner les actions des différentes parties de l'organisation et aide chacun à mieux
comprendre sa place et à se situer dans le cadre général de l'organisation. À ce titre, le contrôleur
de gestion va pouvoir jouer son rôle de" formation des opérationnels à la dimension économique de
l'entreprise "·
Il s'assure également de la cohérence entre les différentes parties du Budget, telles que réalisées
par les différents acteurs de l'organisation.
Le Budget suit une logique de comptabilité générale dans la mesure où il s'intéresse aux charges et
produits, et non aux encaissements et décaissements, dans la mesure aussi où il va contribuer à
bâtir un compte de résultat prévisionnel. Le Budget suit une logique de comptabilité analytique
dans la mesure où il cherche à détailler les revenus et les charges par type de produits ou de
prestations, par centre de responsabilité, par type de clientèle, par zone géographique, etc. Le
Budget peut intégrer une logique de trésorerie pour produire un " budget ., ou plutôt un plan de
trésorerie prévisionnel. Cet aspect est cependant plus rarement pris en compte par les contrôleurs
de gestion qui laissent généralement cette activité à la cellule " trésorerie ., lorsqu'elle existe, dans
la mesure où la trésorerie se prête moins à des engagements identifiés par responsable.
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Pour éviter un tel résultat qui serait à l'opposé des intérêts de tous les participants au Budget, il n'y
a qu'une solution : il faut que chacun des budgets opérationnels soit bâti autour d'un modèle
économique reflétant la perception de leur réalité par les opérationnels concernés eux-mêmes.
Cette perception doit idéalement conduire les opérationnels à construire leur futur budget " au fil
de l'eau ", au travers de leur réflexion permanente concernant la manière dont leur centre de
responsabilité est organisé. On ne peut obtenir cela qu'à partir d'une construction qui privilégie
l'opérationnel plutôt que le financier. Les contrôleurs de gestion doivent recevoir l'instruction de la
part des dirigeants d'aider les opérationnels dans ce sens, et si possible le faire bien avant que la
période du Budget ne commence, car, à ce moment, il est trop tard pour y consacrer du temps.
Cette construction privilégiant l'opérationnel est la plupart du temps déjà obtenue pour la partie
usine des entreprises, grâce à l'existence d'une comptabilité analytique en phase avec les besoins
des personnels de fabrication. Cela n'est pas étonnant, puisque la comptabilité analytique a été
inventée par les ingénieurs de production !
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• quant aux centres de profit et d'investissement, ils regroupent plusieurs CRB, alors que nous
parlons ici de la construction du Budget à son niveau le plus élémentaire.
Cette étape est surtout difficile pour les centres de coûts discrétionnaires. Ce sont les CRB pour
lesquels il est difficile de trouver un lien logique entre les ressources consommées et ce qui est
produit.
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Ce qui manque, c'est le lien unissant les quatre étapes précédentes à la grille de chiffres à fournir au
contrôle de gestion pour que ce dernier en assure la consolidation dans le cadre d’un compte de
résultat prévisionnel.
Ce lien peut être assuré par un travail commun de construction d'un modèle" opérationnel-
financier,, entre le contrôle de gestion et les opérationnels, en amont de la période budgétaire.
Le modèle à construire, par exemple dans un tableur, doit unir
- l'étape un (les résultats attendus)
- à l'étape trois (les ressources nécessaires)
- puis à l'étape quatre (le coût exprimé en euro)
- et enfin à la grille de type financier qui détaille les coûts en lignes et rubriques d'ordre
comptable.
Ce n'est que si l'opérationnel est en mesure de réfléchir le plus longtemps possible dans son propre
langage, c'est-à-dire celui des quatre premières étapes ci-dessus, qu'il sera en mesure de défendre
et justifier réellement son budget vis-à-vis de sa hiérarchie, des dirigeants et des contrôleurs de
gestion.
Pour un centre de coût productif, on passera donc des lignes décrivant les quantités à produire (les
résultats attendus), aux moyens de production exprimés en effectifs et en machines (les ressources
nécessaires), aux coûts globaux par moyen de production tels qu'ils sont perçus par les
opérationnels de production et seulement finalement ces mêmes coûts éclatés en rubriques
budgétaires. Cela est valable aussi bien en production qu'en service.
Le modèle
pour les centres de revenus sera le suivant.
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Le modèle pour les centres de projet tiendra compte des particularités de ce type de centre de
responsabilité et mélangera le plus souvent des éléments des trois exemples ci-dessus.
Ce sur quoi il faut insister, c'est la nécessité de distinguer les coûts globaux de l'étape de chiffrage,
des coûts en rubriques budgétaires qui en sont la traduction en lignes budgétaires. Ce sont les coûts
en rubriques budgétaires qui peuvent être consolidés par le contrôle de gestion, et l'obtention de
cette information analytique leur est absolument nécessaire.
Cependant, cette information n'est pas toujours parlante pour les opérationnels.
La construction d'un modèle budgétaire orienté vers les opérationnels doit donc viser à créer un
pont entre les coûts tels que perçus et compris par les opérationnels et leur traduction budgétaire.
Ces coûts globaux, qui correspondent à la vision des opérationnels, peuvent parfaitement ne pas
être aussi " globaux,, que cela, et être même très détaillés. Ce qu'il fallait souligner, c'est qu'ils
peuvent ne pas correspondre au niveau analytique nécessaire au contrôle de gestion, qui vise, lui, la
consolidation dans un compte de résultat prévisionnel.
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3. LA CONSTRUCTION DU BUDGET
Ces deux philosophies présentent des cas extrêmes. La réalité des entreprises se situe le plus
souvent en situation intermédiaire, avec une plus grande proximité du bottom-up. Les variations
toucheront chacune des étapes de la construction du Budget présentée ci-dessous, avec, par
exemple, une plus ou moins grande définition des attentes de la direction générale (étape 2) et une
plus ou moins grande capacité de négociation des opérationnels (étape 5).
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La première étape de la procédure budgétaire consiste à faire un retour sur l'année précédente, N -
1, qui n'est bien entendu pas encore terminée. Un premier aspect va concerner la procédure elle-
même. On va tâcher de se souvenir des faiblesses que l'on avait pu constater l'année dernière au
moment du budget, afin d'améliorer les points négatifs, que ces derniers concernent les délais, les
documents demandés ou la clarté des instructions. C'est donc une étape essentiellement technique
dont la responsabilité incombe d'abord au contrôle de gestion. On ne saurait trop recommander à
ce dernier de prendre des notes lors de la construction du budget au sujet de tous les " petits
pépins,, qui peuvent arriver, de façon à améliorer la procédure budgétaire de l'année prochaine.
L'expérience nous enseigne que notre mémoire est assez volatile à ce sujet.
Un deuxième aspect va concerner la construction de la meilleure estimation concernant l'année en
cours (qui n'est pas encore terminée). Lorsque la procédure budgétaire inclut déjà une nouvelle
prévision vers la fin de l'année, c'est cette dernière qui sera souvent retenue. Cet aspect est donc un
travail commun entre contrôleurs de gestion et opérationnels. Il ne s'agit pas de construire une
base de prévision, mais une base de référence qui permettra de réfléchir à l'année N.
Un troisième aspect est la mise à jour des« feuilles de calcul», c'est-à-dire des feuilles des tableurs,
mais également les feuilles des logiciels spécialisés utilisées par les plus grosses entreprises dont la
taille importante et la pérennité de leur système d'information interdisent l'utilisation d 'un simple
tableur.
Il s'agit de tenir compte de l'évolution de la structure, de la création de nouvelles entités, centres de
responsabilité, lignes de produit, circuits de distribution et/ ou zones géographiques. Cet aspect est
dans la sphère des contrôleurs de gestion, mais ils doivent interroger la direction et les
opérationnels sur toute évolution dont ils pourraient ne pas avoir été informés auparavant.
Le lancement d'un nouveau produit, qui est encore en phase de réflexion et serait Io conséquence d’une
décision lors d’une phase suivante du Budget, doit cependant être prévu dons les feuilles de calcul, même si,
finalement, Io décision n'étant pas prise, les cellules concernées seront remplies de zéros !
Par ailleurs, mais cela sera développé au niveau de l'étape quatre, il est bon d'inclure dans les
feuilles de calcul des zones de contrôle destinées aux contrôleurs de gestion pour faciliter l'étape de
consolidation.
Un quatrième aspect consistera à lister les points marquants de l'année écoulée, à faire en quelque
sorte un bilan des événements qui ont pu avoir un impact sur les résultats de l'année.
Il s'agit d'une pait de se souvenir de ce qui, si l'on n 'y prenait pas garde, aurait tendance à être
oublié l'année suivante. Se souvenir des points marquants de N - 1 aide à comprendre pourquoi un
mois de l'année N sera différent de ce qui avait été prévu, dans la mesure où la prévision de N se
repose toujours plus ou moins sur l'historique de N - 1 ! Il permet également de se constituer une
base de données pour les années suivantes, lorsqu'on se demandera à quel moment est intervenu
tel ou tel événement. Cette partie est plus une préoccupation des contrôleurs de gestion.
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D'autre part, les points marquants de N - 1 sont également les événements qui constituent un
tournant dans le fonctionnement de l'organisation ou dans son environnement concurrentiel et
dont il faudra tenir compte dans la réflexion concernant la nouvelle année N. Cette partie est plus
dans la sphère des opérationnels, qui doivent peut-être se faire relancer par le contrôle de gestion
pour y penser.
Les grondes hypothèses peuvent concerner aussi bien l'évolution du toux de change des monnaies avec
lesquelles l'entreprise fonctionne que l'évolution du cours des matières premières qu'elle utilise, pétrole,
métaux, etc. Cela va également concerner les hypothèses d 'évolution des solaires et de l'inflation.
Cet aspect sera pris en main par le contrôle de gestion, qui se rapprochera pour ce faire des
personnes les plus à même d'émettre des hypothèses valables.
En deuxième lieu, la direction générale doit formuler ses attentes, si elles existent, en ce qui
concerne l'évolution du chiffre d'affaires, des parts de marché, du bénéfice, etc. On parle parfois de
lettre de cadrage. Cette étape est encore plus nécessaire lorsque la direction générale se doute
qu'elle risque de devoir modifier en profondeur les projections des opérationnels si elles ne sont
pas en phase avec ses attentes.
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Dès cette étape, il convient de mensualiser le budget, notamment pour prendre en compte la
saisonnalité, l'évolution des effectifs, les variations du chiffre d'affaires et de la production qui doit
y être conforme.
L'ensemble des budgets est envoyé au contrôle de gestion qui va s'occuper de sa consolidation.
Cette étape est critique, d'abord sur un plan technique pour les contrôleurs de gestion eux-mêmes,
car il faut que les bonnes cases aient été remplies (c'était un des rôles de la première étape que de
concevoir des feuilles de travail cohérentes et compréhensibles par les opérationnels).
Cette étape est critique également sur le plan du management, dans la mesure où la première
mouture va montrer le décalage qui peut exister entre les attentes de la direction générale et les
premières estimations des opérationnels.
La taille du fossé indique la quantité d'efforts à fournir pour réconcilier les deux approches.
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Il est difficile de donner des conseils en la matière, mais un dicton semble approprié : "Un bon
manager n'est pas celui qui prend les bonnes décisions, c'est celui qui fait en sorte que ses décisions
deviennent bonnes en fin de compte.,,
Si le budget est réalisé top-down, la plupart des choix douloureux aura été réalisée en amont et la
phase d'arbitrage sera extrêmement réduite.
On va retrouver ici les différentes étapes de travail au niveau des centres de responsabilité
budgétaire, de consolidation par le contrôle de gestion, de présentation
à la direction générale et, le cas échéant, de nouvelle négociation avec arbitrage.
Ce cycle peut se renouveler jusqu'au moment où les acteurs jugeront qu'il ne semble pas possible
d'obtenir un meilleur résultat.
En pratique
L'expérience montre que la plupart des entreprises se limite à entre deux et six cycles d 'élaboration .
La difficulté réside dans la définition pour chaque centre de responsabilité de ce qui peut être
considéré à la fois comme réaliste et ambitieux.
Cette préoccupation est à l'origine des développements ci-dessus concernant la réalisation d'un
modèle opérationnel en amont du modèle purement comptable et financier de chaque budget.
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3.3.2. La production
Le second budget dans l'ordre chronologique est le budget de production. La plupart des
entreprises utilisent pour le construire le même outil qui leur permet de suivre la production en
comptabilité analytique. Cet outil comporte en effet toutes les informations concernant la
composition des produits, en ce qui concerne les matières premières et la main-d’œuvre directe.
Des hypothèses concernant la variation des stocks pourront aboutir à une production supérieure
ou inférieure aux quantités qu'il est prévu de vendre.
On peut assimiler au budget de production to us les budgets concernant la mise en œuvre des
quantités vendues, qu'il s'agisse de maintenance, de logistique, de service après-vente.
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Il est également important de prévoir dans le " budget de trésorerie le décaissement corrélatif à
l'acquisition de l'investissement.
Pour respecter le cadre budgétaire, un budget d'investissement sera probablement rattaché à
chacun des centres de responsabilité en charge d'un budget, la négociation se faisant centre de
responsabilité par centre de responsabilité, avec contrôle que le cumul consolidé reste dans
l'enveloppe générale que l'entreprise peut se permettre.
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À un niveau plus financier qu'opérationnel, seront estimées l'évolution des immobilisations à l'actif
et l'évolution des capitaux propres et de l'endettement au passif.
Pour le reste, l'évaluation se fera le plus souvent de manière assez grossière et sera souvent limitée
au trimestre à l'exception de l'évolution de la trésorerie.
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