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Analyse de la
Perception d’une
Entreprise sur ses
Marchés
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La perception a été définit par Kotler et Dubois
(1994) comme : « le processus par lequel un
individu choisit, organise et interprète des éléments
d’information externe pour construire une image
cohérente du monde qui l’entoure ».
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Theoretical model*relationships among awareness, perception, attitude,
behavior intention, and actual behavior.
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On distingue trois niveaux de perception:
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2. Le niveau affectif, se reflète aux réponses
émotionnelles et aux sentiments associés à la perception
d’un stimulus. Cela concerne les réactions émotionnelles
que l’objet perçu peut susciter.
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3. Le niveau conatif, concerne les intentions d’action ou les
comportements qui découlent de la perception et de
l’évaluation. C’est la tendance à agir d’une certaine manière en
réponse à la perception.
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A. La mesure de la réponse cognitive
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La Mesure de la notoriété se fait par : la notoriété top of mind
(TOM), la notoriété spontanée (ou la saillance), la notoriété
assistée, la notoriété qualifiée.
Exercice d’application
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2- Les indicateurs de la notoriété
La notoriété spontanée :
- Le taux de notoriété spontanée simple est la proportion d’individus
qui citent spontanément la marque parmi la totalité des individus
interviewés.
Nbre d’individus ayant cité spontanément la marque
Nss en % = le total d’individus interviewés
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La notoriété assistée:
Nbre d’individus ayant ayant reconnu le nom de marque sur une liste
Nas en % =
le total d’individus interviewés
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Exemple
Autres (précisez):
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La notoriété qualifiée:
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Q- « Veuillez sélectionner parmi les noms (marques) de Bureaux
d’Etudes & Consulting en Marketing suivants celui (ceux) que
vous connaissez en citant au moins une de ses caractéristiques »
SIGMA Conseil
MediaScan
3C
One to One
EMRHOD Consulting
Amouri Consulting
Intelligence
KPMG
Elka Consulting
Autres (précisez):
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2- Les mesures de la mémorisation de l’information
publicitaire
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A- Les scores relevés après plusieurs expositions :
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B- Le score utile d’une annonce : « le facteur bêta ».
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- Le Bêta de Morgensztern, appelé également « loi du souvenir
publicitaire », est un coefficient de mémorisation publicitaire utilisé
pour calculer la mémorisation totale lors d'une campagne
publicitaire réalisée par vagues. On applique le Bêta de
Morgensztern au taux de mémorisation obtenu lors de la première
vague.
- Le Bêta de Morgensztern varie logiquement en fonction du média
utilisé. Lors de la création du Bêta (avant le développement
d'Internet), les taux de mémorisation observés étaient de 5% en
radio, 10 % en presse, 15 % en TV et de 75 % pour le cinéma.
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4- L’analyse dynamique de la mémorisation
Objectif:
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5- L’analyse des perceptions et des similarités Ou
« MultiDimentionnal Scaling » MDS
Chaque marque est alors représentée par un point, la distance entre ces
points mesurant un degré plus ou moins grand de similarité perçue par
les répondants.
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Exemple: il s ’agit du marché des confitures en Belgique. L ’analyse met
en évidence l’existence de deux dimensions dans les perceptions de
similarité des individus interrogés (400):
- la première dimension horizontale: oppose les confitures industrielles
aux confitures artisanales
- la seconde (verticale) oppose les marques de distributeurs aux
marques de fabricants.
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B. La mesure de la réponse affective
Définition: l’attitude est l’état mental d’un individu, constitué par l’expérience
et les informations acquises, lui permettant de structurer ses perceptions de
l’environnement et ses préférences, et d’orienter la manière d’y répondre ».
(Allport 1935).
Conséquences:
• quand l’attitude est favorable à une marque son usage tend à se développer
et inversement
• les attitudes des consommateurs permettent d’expliquer les parts de
marché détenues par les marques
• plus le nombre de produits et de marques augmente plus l’entreprise doit
intervenir pour entretenir et renforcer les attitudes favorables.
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Utilité des mesures d’attitudes: la mesure permet le :
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2. Saillance, importance, redondance des attributs
Le principal facteur sur lequel l’entreprise peut agir et qui détermine l’attitude sont
les avantages recherchés ou les attributs. La pertinence d’un attribut à déterminer
l’attitude est tributaire de 4 aspects:
1. La saillance d’un attribut (notoriété spontanée d’un attribut) correspond au fait
que l’attribut est présent à l’esprit du répondant à un moment donné.
2. L’importance reflète la valeur ou les priorités que cet individu réserve à chacun
des avantages apportés par la marque.
3. La déterminance: fait référence à des attributs importants sur lesquels on peut
différencier les objets évalués. Elle s ’obtient en effectuant le produit des scores
d ’importance et du score de différenciation entre les marques sur cet attribut. Ce
dernier score on peut le calculer de deux manières:
(sur une d ’échelle de 1 (aucune différence) à 5 (une grande différence)
comment juger vous ces marques)
on peut utiliser l ’écart type des scores d ’évaluation des marques sur certains
attributs.
4. La redondance: deux attributs sont redondants quand ils ne différent pas dans
leurs significations. Pour éliminer la redondance on a recourt à l’Analyse Factorielle
des Correspondances (technique à condenser les attributs en un ensemble réduit
de facteurs, appelés macro-caractéristiques et indépendant entre eux).
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3. La mesure de l’attitude par l’approche de composition
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- Un modèle compensatoire: Le modèle étendu de FISHBEIN
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- Les modèles non compensatoires
Exercice d’application
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4. La mesure de l’attitude par l’approche de décomposition
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On part d’un classement de préférence de différentes marques
dont ont connaît le panier d’attributs.
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Utilités de la méthode
L'Analyse Conjointe est une méthode pour mesurer l'influence des attributs
sur les choix des acheteurs.
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Exemples de problématiques à résoudre par l’AC:
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Présentation Coco-Rico
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Le DG décide de lancer du poulet fermier décliné en
morceaux.
Les canaux de distribution seront les mêmes que ceux des
autres produits de la gamme, à savoir : points de ventes
dédiés, détaillants, hypermarchés et supermarchés de
proximité.
Le DG estime à environ 10% le nombre d’acheteurs de ce
nouveau produit. Et rien ne dit que cette proportion ne
pourra pas évoluer.
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Le problème de décision chez Coco-Rico
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Un questionnaire est élaboré et un échantillon tiré. La collecte de
données dure une semaine. La méthode d’administration du
questionnaire retenue est l’entretien en face-à- face en sortie de caisse.
La technique d’échantillonnage est fondée sur les choix raisonnés
autrement dit les quotas.
L’échantillon est composé d’environs une centaine de ménages
habitant dans la zone de chalandise d’un supermarché de la banlieue
nord de Tunis, zone située aussi dans le rayon d’action d’un
hypermarché : on dispose ainsi d’une relative homogénéité de la
population, le questionnaire a été conçu de manière à pouvoir
effectuer une analyse des mesures conjointes.
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Collecte des données:
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Concepts - Combinaisons
Ordinaire, 5 D, HM
Attributs pertinents Modalités (niveaux) Ordinaire, 5 D, SM
Ordinaire, 6 .5 D, HM
Elevage Morceaux Ordinaires Ordinaire, 6.5 D, SM
Morceaux Fermiers Ordinaire, 8 D, HM
Morceaux Ordinaires 9 10 12 7 8 11
Morceaux Fermiers 3 4 6 1 2 5
NB. Les chiffres (de 1 à 12) du tableau sont les rangs obtenus par chacune des
combinaisons.
Exemple: la combinaison « Ordinaires » à 5 D en hypermarché a été classée au
9ième range
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La méthode:
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Il existe en fait au moins deux modèles d’analyse des mesures conjointes, qui
correspondent à deux méthodes de collecte de données différentes :
1- Ie modèle en profil complet et
2- le modèle d’échange (ou modèle « trade-off » connu aussi par Brand/price Trade
Off BPTO).
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Plusieurs algorithmes existent suivant l’échelle de mesure sélection-
née pour la variable dépendante : classement, comparaison par paire
avec ou sans somme constante, échelle d’estimation, etc.
Le choix du classement, autrement dit d’une échelle ordinale,
permet d’utiliser l’algorithme Monanova (il existe aussi entre autres
un algorithme Trade-off pour le modèle d’échange : ces algorithmes
ont été programmés et sont disponibles dans SPSS).
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On utilisera la Monanova (analyse de variance monotone) de Kruskal
qui impose la transformation des rangs (de 1 à 12) en scores (de 12 à 1)
affectés aux combinaisons répertoriées dans le précédent tableau.
Cette opération est réalisée par une suite d’itérations destinées à minimiser
un degré d’ajustement appelé « stress » et qui peut être interprété comme
le rapport entre une variance résiduelle et une variance totale.
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Résultats:
Les valeurs d’utilité, pour chaque modalité d'attribut, issues de l’ajustement
par l’algorithme Monanova sont données dans le tableau suivant et
représentées par le graphique .
Modalités de Valeurs
chaque attribut d’utilité
Ordinaire -0,433
Fermier 0,433
5D 0,780
6.5 D 0,260
8 D - 1,040
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Résultats:
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Résultats:
On voit, sur le graphique du slide précédent, combien le prix est un
élément crucial du choix (même si ce n’est pas le seul) et combien il serait
risqué de proposer le produit au prix de 8 D. Il convient de rappeler que
ces résultats ont été obtenus dans une zone de chalandise bien
déterminée et n’ont de valeur que dans cette zone.
On peut reconstituer le classement des combinaisons en ajoutant pour
chacune d’elles les valeurs d’utilité correspondant aux modalités qui la
composent comme le montre le tableau suivant:
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Modalités Hypermarché Supermarché
des
attributs 5D 6.5 D 8D 5D 6.5 D 8D
Morceaux Ordinaires 9 10 12 7 8 11
Morceaux Fermiers 3 4 6 1 2 5
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A partir des résultats qui viennent d’être exposés, on peut tirer un certain nombre de
commentaires.
Il a déjà été noté le net rejet du prix de 8 D alors que 5 D et 6.5 D restent affectés
de valeurs d'utilité positives.
Mais l’enseignement principal est sans doute l’importance que les
consommateurs interrogés accordent à leur supermarché de proximité.
La population interrogée est manifestement prête à des compromis entre
« Morceaux de poulet fermier » et « Morceaux de poulet ordinaire » si le prix est
trop élevé (8 D). Par contre, il n’est visiblement pas question de compromis sur le
lieu de vente.
On peut affirmer que les « Morceaux fermiers » peuvent être vendus en SM de
proximité au prix de 6.5 D. La valeur d’utilité reste élevée (deuxième position)
même si la valeur attachée au même produit vendu dans le même type de point
de vente est plus importante pour un prix inférieur. Il est important de savoir
que, pour un prix nettement supérieur (+ 30 %), les personnes interrogées ne
sont pas prêtes à échanger leurs « Morceaux fermiers » contre des « Morceaux
ordinaires ».
Les HM peuvent aussi tirer comme information de cette analyse que les
personnes interrogées ne considèrent pas du tout ce produit comme un produit
d’appel pour ce type de point de vente.
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Conclusion :
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5. La mesure des intentions
« l’intention est une disposition de l’esprit par laquelle on tend vers quelque fin »
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