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■ Anastomose wirsungojéjunale
latérolatérale sur anse en Y
Technique
Abord de la face antérieure du pancréas
L’incision pariétale peut être transversale ou même médiane
sus-ombilicale, cette dernière étant rendue souvent possible par
l’amaigrissement préopératoire. Le pancréas est abordé par
ouverture du ligament gastrocolique ou, plus simplement, par un
large décollement coloépiploïque. L’existence d’une thrombose
de la veine splénique, rare dans ce contexte, doit faire utiliser
préférentiellement un décollement coloépiploïque qui préserve
mieux le grand épiploon qui constitue une voie de suppléance
pour le retour veineux splénique. L’arrière-cavité des épiploons
peut être partiellement symphysée du fait d’antécédents de
pancréatite aiguë et les adhérences alors présentes doivent être
levées jusqu’à visualiser le trajet de l’artère gastroduodénale et
celui de l’artère splénique. Dans l’intervention « habituelle », la
partie sus-mésocolique de la face antérieure de la tête et toute la
face antérieure du corps et de la queue du pancréas doivent être
apparentes. Il faut donc, si nécessaire, supprimer également les
adhérences qui pourraient rétracter le mésocolon transverse sur
la face antérieure du pancréas. L’estomac est récliné vers le haut
et peut être chargé par des écarteurs autostatiques en veillant à
ne pas exercer de traction trop importante sur les veines
gastroépiploïques et gastrique gauche (coronaire stomachique).
Aucune mobilisation pancréatique n’est nécessaire. Bien que ce
point soit discuté, notre habitude est de réaliser une cholécys-
tectomie systématique. Figure 2. Anastomose wirsungojéjunale sur anse en Y. Imagerie pré-
opératoire du canal de Wirsung.
Repérage du canal de Wirsung A. Wirsungographie par résonance magnétique : il existe une dilatation
marquée des canaux pancréatiques, harmonieuse, en amont d’une sté-
Quand il est franchement dilaté, le canal de Wirsung est
nose céphalique.
facilement repéré au doigt. En palpant le corps pancréatique de
B. Cholangiographie rétrograde endoscopique : la sténose céphalique n’a
haut en bas, on sent une dépression avec un ressaut de part et
pas été cathétérisée et l’opacification d’amont est très incomplète. Il existe
d’autre. L’emplacement du canal est confirmé par une simple
des calcifications à proximité du canal de Wirsung céphalique. La flaque
ponction à l’aiguille fine et le suc pancréatique apparaît (Fig. 1).
de produit de contraste située en haut et à gauche correspond à une
opacification résiduelle de la vésicule biliaire.
Figure 3. Anastomose wirsungojéjunale sur anse en Y. Ouverture du Figure 4. Anastomose wirsungojéjunale sur anse en Y. Aspect du canal
canal de Wirsung. L’incision, faite au bistouri électrique, est à l’aplomb de de Wirsung ouvert dans son trajet corporéocaudal. Lors de l’ouverture du
l’aiguille qui ne doit pas avoir été mobilisée depuis la ponction. L’ouver- canal, les hémostases artériolaires sont faites au fil serti. À droite, l’ouver-
ture doit rester à distance de l’artère hépatique mais surtout de l’artère ture est « arrêtée » par l’artère gastroduodénale et la profondeur du trajet
splénique qui peut avoir un trajet sinueux. canalaire.
Lorsque l’on compare chez un même malade la wirsungogra- Désobstruction du canal de Wirsung
phie peropératoire à la CPRM, la wirsungographie permet de Les calculs présents dans le canal sont extraits avec des pinces
préciser le caractère obstructif ou non d’une sténose ou d’un et/ou des lavages sous pression. L’extraction des calculs siégeant
calcul, et le caractère communicant d’un pseudokyste s’il en dans le canal céphalique est souvent difficile car l’accès est
existe. Lorsqu’il coexiste une dilatation de la voie biliaire médiocre et les calculs sont bloqués et incrustés. Il est parfois
principale (VBP), il peut être intéressant de faire simultanément nécessaire de fragmenter les calculs et d’évacuer les fragments
.
une cholangiographie peropératoire. par des lavages, mais des manœuvres traumatisantes peuvent
aboutir à une hémorragie. Les calculs situés dans les canaux
Ouverture du canal de Wirsung secondaires, qui peuvent être visibles, sont souvent très incrus-
Pour cette ouverture, le pancréas est incisé longitudinalement
.
tés et impossibles à extraire.
en commençant au niveau du point de ponction, l’aiguille étant
conservée comme repère (Fig. 3). On fait d’abord une courte Anastomose wirsungojéjunale sur anse en Y
incision de façon à pénétrer dans le canal, puis l’incision est Même si la dérivation du canal de Wirsung dans la face
agrandie progressivement vers la droite et vers la gauche avec postérieure de l’estomac par anastomose latérolatérale a été
un instrument-guide (stylet, dissecteur fin, pince de Bingoléa) décrite, l’utilisation d’une anse jéjunale en Y est de loin le
situé à l’intérieur du canal. Le pancréas, qui est habituellement procédé le plus utilisé. L’anse en Y doit avoir une longueur
scléreux et peu hémorragique, peut être incisé au bistouri comprise entre 60 et 70 cm selon les auteurs. [5, 6] En cas de
électrique. Les hémorragies minimes ou veineuses sont traitées dérivation biliaire simultanée ou devenant nécessaire secondai-
par électrocoagulation. Les hémorragies artériolaires doivent, en rement, une anse de 70 cm est certainement préférable. Le pied
raison du risque d’hémorragie postopératoire intra-anasto- de l’anse est fait selon une technique classique par deux
motique (de diagnostic souvent tardif et de traitement difficile), hémisurjets de fil 4/0 tressé ou monobrin, résorbable ou non.
être contrôlées par ligature au fil monobrin serti 4/0 ou 5/0. L’anse est ascensionnée par voie transmésocolique et son
Vers la droite, l’artère gastroduodénale (ou plus exactement sa extrémité est orientée vers la queue du pancréas. L’anse est
collatérale pancréaticoduodénale antérieure) constitue une incisée longitudinalement sur son bord antimésentérique en
limite habituelle à l’extension de l’incision du canal, d’autant débutant l’incision à 2 ou 3 cm de son cul-de-sac. La longueur
plus que celui-ci prend une direction oblique arrière et devient de l’incision intestinale est égale à la longueur de l’incision
donc profond dans son trajet céphalique. Si le canal de Wirsung pancréatique (Fig. 5) ; en pratique, il peut être difficile de
est profond, la résection d’une mince bande longitudinale de repérer d’emblée la bonne longueur de l’incision sur l’anse qui
parenchyme favorise la réalisation ultérieure de l’anastomose. peut être spasmée et la solution la plus sûre consiste à réaliser
Vers la gauche, l’ouverture canalaire doit éviter trois écueils : une incision un peu « courte », quitte à l’agrandir secondaire-
• se rapprocher du trajet parfois sinueux de l’artère splénique ment au fur et à mesure de la confection de l’anastomose.
afin d’éviter toute blessure artérielle, aussi bien lors de L’anastomose est faite en un plan, par surjets de fil monobrin
l’incision qu’ultérieurement lors de la confection de l’anasto- non résorbable ou lentement résorbable 4/0 ou 3/0. Il est plus
mose ; simple de la commencer à son extrémité gauche en mettant en
• blesser le mésocolon transverse gauche et ses vaisseaux s’il place les deux fils d’angle noués en dehors puis, pour ne pas
s’est rétracté sur la face antérieure du pancréas à la faveur de compromettre l’exposition, de confectionner de la gauche vers
poussées antérieures de pancréatite aiguë ; la droite le plan inférieur et le plan supérieur de l’anastomose
• être prolongée au-delà de la limite permettant de réaliser de par alternance. La suture doit charger le parenchyme pancréa-
façon sûre une anastomose, c’est-à-dire lorsque le canal de tique afin d’en parfaire l’hémostase mais aussi affronter la
Wirsung redevient plus étroit et tortueux. Même si l’incision muqueuse jéjunale à celle du canal de Wirsung. Un travail
idéale est la plus longue possible, il faut en pratique s’adapter expérimental a montré que cet affrontement mucomuqueux
à chaque cas et l’incision fait habituellement 8 à 12 cm de améliorait la perméabilité de l’anastomose. [7] De plus, de notre
longueur (Fig. 4). point de vue, cet affrontement permet également d’exclure de
Figure 5. Anastomose wirsungojéjunale sur anse en Y. Ouverture de Figure 7. Anastomose wirsungojéjunale sur anse en Y. Ouverture com-
l’anse jéjunale en Y sur son bord antimésentérique, en regard de l’ouver- plète du canal de Wirsung ; au niveau céphalique, celle-ci n’est possible
ture du Wirsung. Il est important de positionner le cul-de-sac de l’anse en qu’en cas de coexistence d’une dilatation importante et d’une atrophie
Y à gauche, ce qui permet une ouverture progressive de l’anse afin d’éviter parenchymateuse et nécessite la ligature de l’artère gastroduodénale en
de réaliser d’emblée une ouverture trop longue. regard du pancréas.
Résultats
Figure 6. Anastomose wirsungojéjunale sur anse en Y. Les complications postopératoires sont très rares. Le risque de
A. Coupe sagittale montrant le passage de l’aiguille chargeant la paroi du fistule pancréatique est de l’ordre de 1 % [6] malgré la longueur
jéjunum en extramuqueux et la paroi du Wirsung avec le parenchyme de l’anastomose car celle-ci porte sur un pancréas habituelle-
adjacent. ment ferme. Les hémorragies anastomotiques doivent être
B. Coupe sagittale montrant l’aspect de l’anastomose avec un affronte- prévenues par une hémostase rigoureuse de la tranche pancréa-
ment mucomuqueux ; cet affrontement permet également d’exclure les tique et de l’anse montée ; le diagnostic précoce et le traitement
vaisseaux du parenchyme pancréatique de la lumière de l’anastomose afin de ces hémorragies sont difficiles, ce qui justifie une prévention
de limiter le risque d’hémorragie postopératoire. rigoureuse. La mortalité opératoire est de l’ordre de 1 %,
comprise entre 0 % et 4 % dans des séries récentes. [5, 6, 8-14]
À distance, la douleur disparaît (ou devient modérée, autori-
sant une reprise de poids, la suppression des antalgiques
la lumière de l’anastomose les vaisseaux parenchymateux majeurs, voire la reprise des activités normales et notamment
sectionnés lors de l’ouverture du canal de Wirsung, ceci afin de du travail) dans 70 % à 95 % des cas. [5, 8-10, 12, 13] Le type de
limiter le risque d’hémorragie postopératoire Au niveau du corps symptômes (douleurs permanentes ou poussées répétées) ne
pancréatique, une telle suture est possible. La suture s’appuie sur semble pas modifier significativement ce résultat. [12] Cet effet
le parenchyme pancréatique scléreux et l’extrémité de l’aiguille antalgique se traduit par une prise de poids chez 55 % à 80 %
sort à la jonction du tissu pancréatique et du canal de Wirsung des malades. [5, 12]
(Fig. 6A, B). Plus le canal est dilaté, plus facile est la dérivation. Dans certaines séries, ces résultats se détériorent avec le temps
À proximité de la tête pancréatique, le canal est plus profond, alors qu’il est par ailleurs démontré que l’histoire naturelle de
ce qui rend difficile l’affrontement mucomuqueux. Si la tête du la pancréatite chronique évolue spontanément vers la dispari-
pancréas est atrophique, le canal de Wirsung céphalique peut tion des douleurs ; [1] toutefois, il est souhaitable de viser
être ouvert après section de l’artère et de la veine gastroépiploï- d’emblée le meilleur résultat antalgique afin de diminuer la
ques droites, respectivement au contact de l’artère gastroduodé- durée de la phase douloureuse et d’améliorer la qualité de vie.
nale et du tronc veineux gastrocolique, puis ligature-section de Les échecs de l’intervention peuvent être liés à :
l’artère gastroduodénale à l’aplomb de l’incision pancréatique, • une sténose anastomotique ;
ce qui améliorera l’effet antalgique de l’intervention (Fig. 7). [5] • absence de décompression du canal de Wirsung céphalique ;
Dans l’angle droit de l’incision pancréatique, des points séparés • des lésions de dystrophie kystique de la paroi duodénale
peuvent être utiles ; ils sont passés à l’avance, en évitant de continuant à évoluer pour leur propre compte ;
Intervention de Beger
Cette intervention, indiquée également seulement en cas de
pancréatite chronique et – à l’instar de l’opération de Frey –
surtout lorsqu’il existe une hypertrophie inflammatoire de la
tête du pancréas, ne correspond pas stricto sensu à une dériva- Figure 15. Intervention de Beger avec dérivation associée du canal de
tion latérale du canal de Wirsung. Elle comporte une résection Wirsung corporéocaudal. Aspect après exérèse partielle de la tête du
subtotale de la tête du pancréas mettant à nu le cholédoque pancréas ; la voie biliaire principale intrapancréatique et l’axe veineux
intrapancréatique et l’axe veineux mésentéricoporte mésentéricoporte sont mis à nu.
(Fig. 15) ; [17] la tranche pancréatique gauche est anastomosée à
une anse jéjunale qui est également suturée en un deuxième
point à la tranche pancréatique céphalique. Il existe donc une canal de Wirsung est ouvert longitudinalement à partir de la
anastomose pancréaticojéjunale telle qu’elle serait réalisée dans tranche pancréatique, ce qui permet de lever les sténoses et les
une duodénopancréatectomie céphalique. obstructions calculeuses, puis l’anse est anastomosée sur toute la
Quand l’hypertrophie céphalique s’associe à des sténoses longueur de cette ouverture, l’extrémité droite de l’anastomose
étagées du canal de Wirsung corporéocaudal, l’anastomose portant sur le bord postérieur de la tranche pancréatique
drainant le pancréas gauche peut être de type latérolatéral : le (Fig. 16).
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Toute référence à cet article doit porter la mention : Sauvanet A. Dérivation chirurgicale du canal de Wirsung dans la pancréatite chronique. EMC (Elsevier SAS,
Paris), Techniques chirurgicales - Appareil digestif, 40-881, 2005.