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SOMMAIRE

DEDICACE...............................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS...................................................................................................................................iii
AVANT-PROPOS.....................................................................................................................................iv
RESUME..................................................................................................................................................v
ABSTRACT..............................................................................................................................................vi
LISTE DES ACRONYMES.........................................................................................................................vii
FICHE SIGNALITIQUE............................................................................................................................viii
INTRODUCTION GENERALE....................................................................................................................1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE D’ANALYSE...........................................................................2
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE CAMTRANSITET DEROULEMENT DU STAGE..................3
SECTION I : PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE...............................................................3
SECTION II : DEROULEMENT DU STAGE..........................................................................................4
CHAPITRE II : APPROCHE THEORIQUE DU DEDOUANEMENT DES CONTEURS....................................7
SECTION I : GENERALITES...............................................................................................................7
SECTION II : LES REGIMES DOUANIERS A L’IMPORTATION.............................................................9
DEUXIEME PARTIE : CADRE OPERATIONNEL.....................................................................................16
CHAPITRE III : DEDOUANEMENT DES MARCHANDISES CONTENEURISEES AU PAD PAR
CAMTRANSITSARL............................................................................................................................17
SECTION I : DESCRIPTION DE LA PROCEDURE DE DEDOUANEMENT DES MARCHANDISES
CONTENEURISEES AU PAD PAR CAMTRANSITSARL......................................................................17
CHAPITRE IV : CRITIQUE ET SUGGESTION.........................................................................................23
SECTION I : DIFFICULTES RENCONTREES.......................................................................................23
SECTION II : SUGGESTIONS ET LECONS APRISES.........................................................................24
CONCLUSION GENERALE......................................................................................................................25
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.........................................................................................................26
LISTE DES ANNEXES..............................................................................................................................27
TABLE DES MATIERES...........................................................................................................................28

I
DEDICACE

A ma MAMAN
Mme NGUELE MBARGA parfaite

II
REMERCIEMENTS

Ce travail a été réalisé avec le concours de plusieurs personnes. Je ne saurais


commencer ce rapport sans leur exprimer ma profonde gratitude. C’est par cette occasion que
je remercie tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à l’élaboration de ce document
particulièrement :
Au plan académique
- Le fondateur Mr SIANTOU WANTOU Lucien qui est le fondateur de notre
institution ;
- Notre encadreur académique M. TCHUENTE, qui a sacrifié de son temps et de son
énergie pour parfaire ce travail ;
- Tout le corps enseignant de SIANTOU pour son professionnalisme et son dévouement
constant à nous prodiguer le meilleur enseignement.
Au plan professionnel
- M. Salomon OLEMBE, le Directeur Général de CAMTRANSIT;
- Mme DIBAMBA Lucie, notre encadreur pour soutien, ses multiples conseils, critiques
et encouragements ;
- Toute la grande famille MBARGA pour leur amour et leur accueil chaleureux.
Au plan familial
- Ma chère maman Mme NGUELE MBARGA, pour son soutien physique, moral,
mental et son amour inconditionnel ;
- Toute ma famille pour leurs remarques et suggestions ;
- Ma tante NGA BALLA Thérèse pour ses conseils et son assistance ;
- Mes cher(e)s ami(e)s et tous ceux qui ont cru en moi, qu’ils trouvent ici l’expression
de ma profonde gratitude.

III
AVANT-PROPOS

Institué par l’arrêté ministériel n°90/E/50/MINEDUC du 24 décembre 1971, le Brevet


de Techniciens Supérieurs est un diplôme de formation supérieur valorisant l’enseignement
technique obtenu après deux ans de formation.
Selon cette vision, l’Ecole Supérieure de Commerce et de Gestion des Entreprises s’est
donnée à partir des textes n°05/0033/MINESUP et n°05/001/MINESUP de janvier 2005 pour
priorité la formation intellectuelle et professionnelle de l’étudiant afin de le préparer au
marché de l’emploi.
C’est ainsi que pour le respect de cette tradition nous avons effectué notre stage
académique au sein de l’entreprise CAMTRANSIT avec pour but d’avoir une vision globale
sur une entreprise, ses activités, son organisation et surtout d’être au fait des réalités liées à
notre filière d’étude. Ce stage nous a permis de rédiger un rapport dont le thème
est : « procédure de dédouanement des marchandises d’un conteneur de 40 pieds cas de
CAMTRANSIT».

IV
RESUME

L’accroissement du volume des échanges dans le monde trouve majoritairement sa


justification dans la mondialisation. C’est en ce sens que les marchandises font l’objet de
nombreuses exportations et importations. Pour faciliter le transport et la manutention de celle-
ci il faut fournir un emballage adapté à la nature de la marchandise c’est dans ce sens que le
conteneur apparait comme l’emballage le plus utilisé et le plus sécurisant. Ainsi, la procédure
de dédouanement des marchandises conteneurisées nous a motivé à rédiger ce rapport et plus
précisément l’aspect technique du dédouanement de ces conteneurs. De ce fait, on peut
d’entrée de jeu comprendre que seuls les professionnels maitrisant l’ensemble des opérations
y participent. Cette opération de dédouanement va faire appel à ces nombreuses étapes et
documents pour que le client puisse disposer de sa marchandise

V
ABSTRACT

The rising level of exchange in the world mainly finds its justification in globalization. It is in
this light that the goods make object of numerous import and export. To ease the transport and
handling of the goods you need to give an adapted packaging to the nature of the good, in this
line the container seems to be the most used and securized packaging. In this line the custom
procedure of containerized goods motivated us in writing this report most precisely the
technical aspect and clearance of these containers. Of these facts beginners understand that
only experts mastering all the operations participate. This clearance procedure will call on
numerous steps and documents for the customer to obtain the goods.

VI
LISTE DES ACRONYMES

AVI : Attestation de vérification à l’importation


BAD : Bon à délivrer
BAE : Bon à enlever
BL: Bill of lading
CAD: Commissionaire agrée en douane
CBC : Commercial Bank of Cameroon
CNCC : Conseil National des Chargeurs du Cameroun
DI : Déclaration d’importation
DIT : Douala International Terminal
GUCE : Guichet Unique des Opérations de Commerce Extérieur
PAD : Port Autonome de Douala
RUC : Rapport sur la valeur et le classement tarifaire
SARL : Société Anonyme à Responsabilité Limitée
SYDONIA : Système Douanier Informatisé et Automatisé
TC : Conteneur
TT : CAMTRANSIT

VII
FICHE SIGNALITIQUE

Raison sociale CAMTRANSIT

Sigle TT

Date de création 01 janvier 2011

Société à responsabilité limitée (SARL)


Forme juridique

DOUALA
Siège social

Activité principale TRANSIT

Date de début des activités 01 janvier 2011

Capital social 1million de FCFA

VIII
INTRODUCTION GENERALE

Les échanges internationaux ont connu une évolution remarquable du fait de la


mondialisation et favorisé par le développement du secteur des transports et de la
communication. Les échanges internationaux nécessitent des moyens de transport
suffisamment adaptés à la nature des marchandises et dont le plus utilisé est le transport
maritime. Comme emballage le plus utilisé, le conteneur apparait comme le matériel le plus
adapté en raison de la sécurité qu’il offre lors des opérations de manutention, de stockage et
de transport lui-même. Ces conteneurs subissent plusieurs manipulations lors des opérations
d’embarquements et de débarquements. C'est ce qui justifie donc le choix de notre thème qui
porte sur la « procédure de dédouanement des marchandises d’un conteneur de 40 pieds au
Port Autonome de Douala cas de CAMTRANSIT Sarl ».À travers ce thème, nous avons
l’accent particulièrement sur les opérations de dédouanement notamment les opérations de
passage au scanner. Ainsi, nous nous sommes posé la question de savoir : quelles sont les
différentes étapes que subit un conteneur pour son dédouanement ? Autrement dit, quelle est
la procédure appliquée par CAMTRANSIT Sarl pour faire sortir ses conteneurs du Port
Autonome de Douala ? Pour pallier à cette préoccupation nous avons été appelé à effectuer un
stage académique. Durant ce dit stage, nous avons eu des entretiens avec différents
responsables qui nous ont expliqué au préalable les différentes procédures. Ensuite nous
avons fait des descentes sur le terrain qui nous ont permis de déceler les pistes d’analyse. Pour
y arriver, notre travail sera axé sur deux grandes parties. Dans la première partie, nous
présenterons l’entreprise ainsi que le déroulement du stage, puis au second chapitre nous
ferons référence à l’approche théorique de dédouanement des conteneurs. En seconde partie,
nous aborderons les aspects les aspects opérationnels où il sera question au troisième chapitre
de la description des procédures de dédouanement à DIT et enfin nous ferons l’analyse
critique et émettrons quelques suggestions susceptibles d’améliorer la procédure de
dédouanement des TC au Port Autonome de Douala.

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PREMIERE PARTIE : CADRE
THEORIQUE D’ANALYSE

Dans cette partie nous présenterons dans le premier chapitre l’entreprise


CAMTRANSIT Sarl ainsi que le déroulement du stage et dans le deuxième chapitre
l’approche théorique de dédouanement des conteneurs.

10
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE
TRANSPOINT TRADE ET DEROULEMENT DU STAGE

L’entreprise peut être définie comme un organisme autonome structuré et hiérarchisé


qui élabore des biens et/ou des services en vue de satisfaire un besoin exprimé par un marché
et dont la finalité est la recherche du profit. Dans le cadre de notre stage, notre étude sera
focalisée sur CAMTRANSIT Sarl qui est une entreprise prestataire de services dans le
domaine du transit. Ainsi ce chapitre s’articule autour de deux sections dont la première
présente l’entreprise dans sa généralité et la deuxième parle du déroulement du stage.

SECTION I : PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE


Il s’agit pour nous dans cette section de faire une synthèse de l’historique de
CAMTRANSIT Sarl et sa structure organisationnelle.

I. SYNTHESE HISTORIQUE
CAMTRANSIT Sarl est une société camerounaise spécialisée dans le transit des
marchandises au capital social de 1.000.000 FCFA basée à Douala, forte d’une longue
expérience couronnée par de multiples reconnaissances tant nationales qu’internationales.
CAMTRANSIT Sarl vous propose à titre de transitaire un service clé en main où sa principale
préoccupation est votre entière satisfaction.
L’environnement interne de CAMTRANSIT est constitué de ses clients, des intermédiaires et
des divers publics ou institutions. L’environnement externe est constitué des concurrents, des
facteurs économiques, technologiques, techniques et démographiques auxquels elle doit
s’adapter.
Ainsi l’étude de la structure de la société CAMTRANSIT nous donnera une idée sur son
organisation et son fonctionnement.

II. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE


On appelle structure, un agencement des différents services de l’entreprise les uns par rapport
aux autres. Etablir la structure de l’entreprise revient à définir le rôle et les moyens de chaque
service ainsi que leur place au sein de la hiérarchie. Toute structure hiérarchique se caractérise
par la division du travail, l’exercice du pouvoir, la coordination et les relations.

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Au sein de la société CAMTRANSIT, la structure est fonctionnelle où le principe de la
spécialisation est respecté. Ici un subordonné peut avoir plusieurs chefs suivant les
compétences. Cette structure présente quelques avantages à savoir la grande souplesse dans le
travail, l’insistance sur la spécialisation, la compétence des cadres qui n’est plus à démontrer.
Ses inconvénients ne sont pas les moindres, on peut citer la répartition de l’autorité qui est
source de conflit, la difficulté de coordination comparativement aux autres structures
existantes sur le plan théorique.
Toutes les directions œuvrent pour l’évolution de l’entreprise et non pour la direction d’abord.
Dans cette structure le travail en chaine est plus visible et permet à l’entreprise d’atteindre ses
objectifs.
La synthèse historique ainsi présenté dans son entièreté, nous allons aborder la deuxième
section qui traite du déroulement du stage dans son ensemble.

SECTION II : DEROULEMENT DU STAGE


Cette section s’intéresse aux activités que nous avons mené dans le cadre de notre stage
d’où l’intitulé déroulement du stage.

I. ACCUEIL ET TACHES EFFECTUEES


Nous avons effectué notre stage académique à la société CAMTRANSIT pour une
période de deux mois. Cette période allait du 05 juin au 04 aout 2023. Durant notre stage
académique, nous avons effectué plusieurs taches parmi lesquelles :
Lors de notre premier jour à l’entreprise nous avons eu un entretien avec le Directeur
Général de l’entreprise. Cet entretien portait sur les taches que nous devions accomplir au
sein de l’entreprise, la présentation des différentes procédures ainsi que les attentes de
l’entreprise vis-à-vis de nous. A la fin de la journée nous avons fait une réunion avec
l’ensemble du personnel à savoir à savoir le Directeur Général, le responsable commercial, la
secrétaire ainsi que tous les commerciaux.
Le deuxième jour, on nous a donné des documents à lire afin de mieux nous imprégner
dans le domaine. Parmi ces documents nous avions le lexique immobilier, les forces de vente.
A la suite nous avons fait une réunion avec le Directeur Général sur les affaires en cours.
Chaque semaine on arrivait avant 7h30 et à 8h00 on lançait le compte à rebours, on débutait
chaque matin par une réunion avec tous les commerciaux et le Directeur Général, lors de cette
réunion chacun présentait son programme de la journée puis on faisait le point sur les affaires
en cours après chacun retournait à son poste. En fin de journée, on faisait également une

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réunion afin de faire un rapport global de la journée c’est-à-dire les rendez-vous et actions
menées en journée, puis chacun retournait chez lui. Lorsqu’on avait une affaire, on déléguait
des gens qui devaient s’en occuper. Il était question d’organiser le plan logistique (transport
des commerciaux, hébergement, nourriture, imprévus…). Notre directeur nous faisait faire
des exercices afin d’avoir mieux confiance en soi, de mieux s’exprimer en public et de
dévoiler les qualités qui sont en chacun de nous. Parmi ces exercices on avait par exemple
(chanter devant tout le personnel, concours d’éloquence, simuler des rendez-vous avec des
personnalités). Une fois, il y a eu désaccord entre deux commerciaux alors le Directeur
Général leur a demandé de s’expliquer et d’arranger leurs conflits sinon il les virait tous les
deux, à la fin ils se sont expliqués et ont pu redevenir de bons collègues. On faisait également
des sorties avec notre encadreur professionnel afin de pouvoir prospecter les clients dans
d’autres milieux à l’instar de la sortie au Ministère des Finances et celle à la NFC Bank où
nous nous sommes entretenus avec le responsable commerciale marketing chargé de la
clientèle. A la fin de l’entretien on faisait le point avec tout le monde. Dans certaines
réunions, il était question de faire l’autocritique de chaque commercial afin de présenter les
bonnes et mauvaises qualités de chacun, on organisait les anniversaires des commerciaux au
bureau afin de se détendre et de mieux se familiariser. Durant tout notre stage il était question
de maitriser le domaine et l’entreprise, savoir réceptionner un client, comment se tenir face à
un client, pouvoir s’imposer dans tous les lieux professionnels. Le stage a duré deux mois et
se fut une très belle expérience professionnelle surtout lorsque nous étions partis dédouaner
un conteneur à Douala.

II. PORTEE DU STAGE


Le passage au sein de CAMTRANSIT nous a permis de vivre la réalité du terrain
comparativement aux notions théoriques apprises en classe d’une part. D’autre part à entrer en
contact avec plus d’un professionnel du domaine qui nous ont donné l’envie d’exercer ce
métier. Malgré le milieu assez convivial, nous avons rencontrées certaines difficultés à l’instar
de la non possibilité de suivre de manière concrète toutes les étapes de travail car
régulièrement on explique tout, nous ne sommes pas présents au moment où certaines
procédures sont déclenchées.

Dans ce chapitre, il était question pour nous de présenter d’un côté la société
CAMTRANSIT dans son ensemble, de montrer ses missions, ses atouts pour qu’elle puisse
fonctionner. D’un autre côté, de parler du déroulement du stage en mettant en exergue les

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différentes tâches auxquelles chaque stagiaire était soumis. La société CAMTRANSIT le
deuxième chapitre où nous exposerons l’approche théorique du dédouanement des
marchandises conteneurisées.

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CHAPITRE II : APPROCHE THEORIQUE DU
DEDOUANEMENT DES CONTEURS

Le présent chapitre est consacré à la procédure de dédouanement des conteneurs au Port


Autonome de Douala à travers les généralités et de la description de la procédure proprement
dite.

SECTION I : GENERALITES
Il s’agit dans cette section de définir les différents concepts qui nous permettent de mieux
comprendre la procédure de dédouanement des marchandises conteneurisées.

I. DEFINITION DES CONCEPTS


- Conteneur : est un engin de transport (citerne amovible ou autre engin) qui assure le
transport des marchandises d’un point à un autre.
- Dédouanement : c’est l’accomplissement des formalités douanières nécessaires pour
mettre des marchandises à la consommation, pour les exporter ou encore pour les
placer sous un autre régime douanier.
- Exportation : c’est l’action de sortir ou de faire sortir du territoire douanier une
marchandise quelconque.
- La livraison : c’est l’action de livrer de la marchandise vendue ou encore elle peut être
définie comme l’ensemble des usages et procédures relatifs au chargement de la
marchandise du point de débarquement jusqu’au lieu de livraison final après la prise
en charge du réceptionnaire contre décharge documentaire (bordereau de livraison,
bon d’acheminement).
- Le connaissement (bill of lading en anglais) : est un document qui atteste la propriété
d’une marchandise ou encore c’est un document abrégé B/L matérialisant le contrat de
transport maritime conclu entre le chargeur et le transporteur.
- L’accrovage : c’est l’arrimage et le désarrimage des marchandises, l’empotage et le
dépotage des conteneurs, le chargement et le déchargement des camions.
- La manutention : c’est l’embarquement et le débarquement des colis et toutes les
opérations s’y afférant (magasinage, emballage).

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- L’arrimage : c’est un terme de marine relatif au chargement du navire de telle sorte
que la marchandise soit bien rangée et ne bouge pas avec les mouvements de roulis et
de tangage sans utilisation de cadrage ou de filets.
- La logistique : c’est l’ensemble des activités et des moyens relatifs au déplacement des
marchandises depuis la fabrication, l’emballage, le stockage, les manutentions, le
transport, le dédouanement, la gestion des approvisionnements et le suivi des
livraisons.
- Le dégroupage : c’est une opération technique permettant l’ouverture d’un conteneur
afin que les propriétaires des marchandises puissent les récupérer.

II. CADRE GENERAL


Procédure de dédouanement des marchandises au Cameroun.

1. PREALABLE A LA PROCEDURE
Importer c’est faire entrer dans un pays des marchandises provenant de l’étranger. C’est aussi
que l’administration définisse un ensemble de documents exigibles à tous types de
marchandises. Toutefois, les formalités communes à tous les types de marchandises sont :
- L’inscription sur un fichier des importateurs ;
- Effectuer la déclaration provisoire des importations (DI) ;
- L’inspection avant embarquement par la SGS ;
- La demande du RUC à la SGS ;
- L’établissement du certificat d’assurance ;
- Le certificat d’origine.

2. PROCEDURE D’ENLEVEMENT
a. Etape de prise en charge par le déclarant
Le déclarant est chargé de : saisir, stocker, faire un requête de liquidation par l’intermédiaire
du module MODBRK mis à la disposition par l’administration des douanes à partir de ses
propres installations informatiques. Suit à tout ceci, il reçoit en retour l’un des quatre
messages suivants :
- Liquidation effectuée (circuit vert) ;
- Contrôle différé (circuit bleu) ;
- Contrôle documentaire (circuit jaune) ;
- Visite des marchandises (circuit rouge)

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De ce fait il connait le numéro, la date et l’enregistrement de sa déclaration, le circuit de sa
déclaration (bon à enlever, contrôle documentaire ou visite), le nom de l’inspecteur chargé de
son dossier (circuit jaune et rouge), le numéro et la date de liquidation des droits et taxes
(circuit vert et bleu).
Après toutes ces étapes il fait un contrôle documentaire (circuit jaune), visites des
marchandises (circuit rouge). L’orientation en circuit jaune ou rouge vaut obligation pour le
déclarant de se présenter devant l’inspecteur désigné. Le déclarant édite sa déclaration, signe
et la dépose auprès du bureau compétent dans le délai règlementaire d’un jour ouvrable. Il
paye les droits et taxes soit par virement bancaire, soit au comptant aux recettes des douanes.
b. Etape de prise en charge par la douane
Au bureau de douane, l’inspecteur désigné par SYDONIA ++ est chargé de visualiser sur son
poste de travail les déclarations. Il peut les éditer en cas de besoin. Il procède au contrôle
documentaire de la déclaration ; il effectue le contrôle physique des marchandises
conteneurisées, ce contrôle est précédé d’un passage au scanner ; il rédige la reconnaissance
du service et le certificat de visite ; il procède à la réorganisation éventuelle de la déclaration
après vérification ; il liquide les droits et taxes reconnues (cette liquidation à valeur de BAE)
en cas de contestation d’infraction, il fait signer au déclarant la reconnaissance du service et
rédige l’acte de contestation (procès-verbal) à soumettre au chef du bureau pour fixation
éventuelle de l’amende, puis liquide les droits et taxes reconnues.
c. Procédure de dédouanement proprement dite
Toute marchandise en transit doit faire l’objet d’une poursuite douanière pour pouvoir entrer
dans le territoire étranger. Au Cameroun, la procédure douanière générale est la suivante :
- L’obtention du RUC ;
- L’enregistrement de la déclaration en douane ;
- Le traitement du dossier en douane ;
- Paiement des droits ;
- Apurement dans le système douanier

SECTION II : LES REGIMES DOUANIERS A L’IMPORTATION


Le régime douanier est un statut juridique donné à la marchandise à l’issue de son
dédouanement. Il détermine si les droits et taxes seraient acquittés ou non, si les contrôles du
commerce extérieur seraient accomplis ou non.

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I. REGIME DE MISE A LA CONSOMMATION (IM4)
C’est le régime pour lequel les marchandises sont présentés à la douane et destinées à la
consommation intérieure. C’est le régime le plus couramment utilisé au Cameroun. Mettre la
marchandise à la consommation signifie accomplie les formalités (déclaration sous le modèle
IM4) et payer les droits et taxes de douane au comptant sauf ‘’dérogation’’.

II. REGIMES ECONOMIQUES


Ce régime est encore appelé le régime de la transformation sont utilisés à l’importation des
matières premières destinées à venir subir une transformation au Cameroun et qu’à la fin les
produits finis sont réexportés.
A l’exportation, il permet à l’exportateur d’exporter les MP qui devront subir des
transformations à l’étranger et le produit fini devra être réimporté au Cameroun.
Si l’industriel veut vendre ses produits finis sur place à partir de la MP admis au régime
économique, il est tenu de payer les droits et taxes.
A l’inverse, ce régime permet d’exporter les MP qui devront subir une transformation à
l’étranger et le produit fini devant faire l’objet d’une réimportation.

1. LE RÉGIME DU PERFECTIONNEMENT ACTIF OU ADMISSION


TEMPORAIRE EN VUE DE LA TRANSFORMATION OU ENCORE
IMPORTATION TEMPORAIRE POUR TRANSFORMATION
On entend par perfectionnement actif le régime douanier qui permet d’importer les matières
premières dans un territoire douanier en suspension des droits et taxes à condition que les
produits finis issus de la transformation de ces matières premières soient réexportées.
On appelle produit compensateur les produits finis issus de la transformation des matières
premières admis au perfectionnement actif.
a. Le placement des marchandises sous le régime du perfectionnement actif
L’obtention du régime du perfectionnement actif est subordonnée à l’autorisation du Directeur
des Douanes.
Lorsqu’une demande à bénéficier de ce régime est faite après l’importation des marchandises
(ou MP) et satisfait aux critères d’autorisation, l’autorisation doit être accordée de façon
rétroactive.
b. Le séjour des marchandises en perfectionnement actif
L’administration des douanes fixe dans chaque cas le délai pour le perfectionnement actif sur
demande de l’intéressé et sur les raisons jugées valables, l’administration peut proroger les
délais initialement fixés.
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c. L’Apurement du perfectionnement actif
L’apurement peut se faire dans les cas suivants :
- Pour l’exportation des produits compensateurs en un ou plusieurs envois ;
- Ou la réexportation en état des matières premières importées admises au
perfectionnement actif ;
- L’apurement peut encore se faire si les marchandises admises au perfectionnement
actif ou alors les produits compensateurs sont placés dans un autre régime douanier.
- L’apurement peut encore se faire pour marchandises (MP) dont la perte résulte de leur
nature et sous réserve que cette perte soit dument établie.

2. LE RÉGIME DE L’ENTREPÔT
C’est un régime qui permet le stockage des marchandises en suspension des droits et taxes
mais sous la surveillance des agents de douane.
a. L’intérêt
- Il permet de disposer sur le territoire national des marchandises étrangères
susceptibles de faire l’objet des transactions :
- Permet de faire l’objet d’une meilleure régulation des stocks
- Permet d’améliorer la balance commerciale grâce à la possibilité de réexporter les
marchandises entreposées. La mise en entrepôt donne lieu à une déclaration sous le
modèle d’IM7.

b. Les types d’entrepôt


Il existe 3 types d’entrepôt :
- L’entrepôt spécial
- L’entrepôt privé
- L’entrepôt public.
a. L’entrepôt public
Il peut être concédé soit à la mairie, soit à l’organisme en charge de la gestion du port, soit
à la charge de la chambre de commerce. Dans ce cas, les frais de gestion sont à la charge
de l’Etat ou alors à la charge du concessionnaire. En contrepartie, le concessionnaire
perçoit les frais de magasinage dont le tarif est fixé par le Ministre des Finances.

Les caractéristiques de l’entrepôt public

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L’entrepôt comporte les installations à titre gratuit du corps de garde, les bureaux et
logements réservés aux agents de douane. Les dépenses de construction, de réparation et
d’entretien sont à la charge de concessionnaire.
La surveillance de l’entrepôt public
L’entrepôt public est gardé par le service de douane. Toutes les issues de l’entrepôt sont
fermées à deux clés différentes dont l’une détenue par les agents de douane.
Le séjour de la marchandise en entrepôt public
Les marchandises séjournées dans un entrepôt public pendant3 ans. Au-delà de ce délai et à
défaut de payer les droits et taxes, les marchandises doivent être réexportées. Si rien n’est fait
dans les deux cas, une sommation doit être adressée au propriétaire de la marchandise. Si la
sommation reste sans effet dans un délai d’un mois, les marchandises sont vendues aux
enchères publiques par l’administration des douanes. Le produit de la vente aux enchères,
déduction faite des droits et taxes et des frais de magasinage est versé au Trésor ou à défaut
est versé au propriétaire s’il est réclamé dans les 2 ans à partir du jour de la vente. Dépassé ce
délai de 2 ans, le reliquat est définitivement attribué au Trésor public.

b. L’entrepôt spécial
Il peut être autorisé:
- Si les marchandises dont la présence des entrepôts publics présentent des dangers qui
sont susceptibles d’altérer la qualité de votre produit.
- Pour les marchandises dont la consommation exige des déclarations spéciales2
Le séjour des marchandises en entrepôt spécial
Les marchandises ne peuvent séjourner dans un entrepôt spécial que pendant une durée de 2
ans. Au-delà de 2 ans, Idem qu’en entrepôt public.
c. L’entrepôt privé
Il peut être accordé:
- Aux collectivités ou aux personnes physiques ou morales pour entreposer les
marchandises appartenant aux tiers. C’est ce qu’on appelle entrepôt privé banal.
- Aux entreprises à caractère industriel ou commercial ayant pour leur usage exclusif en
vue d’y stocker les marchandises à faire vendre à la sortie de l’entrepôt. C’est ce qu’on
appelle entrepôt privé particulier ou entrepôt fictif.

Le séjour des marchandises en entrepôt privé

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Les marchandises peuvent séjourner en entrepôt privé pendant 2 ans au-delà de 2 ans, Idem
que pour l’entrepôt public et spécial.
Les magasins affectés à l’entrepôt privé ne doivent contenir que des marchandises placées
sous ce régime.
Il est interdit de changer de magasin pour les marchandises placées sous le régime d’entrepôt
privé. Les colis doivent être disposés de manière à faciliter leur reconnaissance et leur
dénombrement.
Les entrepositaires doivent tenir un registre spécial faisant intervenir les mouvements des
marchandises (stocks).

III. LES REGIMES SUSPENSIFS (TRANSIT, AT)

1. LE REGIME DE TRANSIT
Le transit consiste dans la faculté à transporter la marchandise sous douane soit à destination,
soit au départ d’un point du territoire douanier.
En principe, lorsqu’une marchandise traverse plusieurs pays, elle doit subir ces
formalités douanières. Il est donc intéressant de solliciter le régime transit qui permet sur toute
la durée du trajet d’être excentrer des formalités douanières, du paiement des droits et taxes, et
du contrôle pendant le transport.
L’intérêt du régime de transit
- L’intérêt de ce régime est que la marchandise voyage en exonération des droits et
taxes ;
- Pour bénéficier du régime de transit, on doit déposer une soumission cautionnée par
lequel on s’engage à sorti les marchandises du territoire douanier ou à défaut s’acquitter des
droits et taxes dus.
On distingue trois types de transit :
- Le transit ordinaire ;
- Le transit simplifié ;
- Le transit international.
a. Le régime de transit ordinaire
C’est le régime douanier appliqué aux marchandises importées dans un pays en CEMAC mais
qui transitent par le territoire douanier camerounais pour être mise à la consommation des
autres Etats. Le modèle de déclaration sous ce régime est l’IM8.
Pour bénéficier de ce régime, la garantie apportée est la caution par laquelle l’importateur
s’engage à sortir avec la marchandise du territoire douanier national dans les conditions
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prévues par les conventions du 13 Avril 1999 et du 22 Décembre 1999 liant le Cameroun et le
Tchad d’une part et la RCA d’autre part.

b. Le transit simplifié
Pour ce régime, le chef de bureau de douane peut admettre des dépôts au départ d’une
déclaration sommaire cautionnée reprenant les éléments ci-après :
- Le nombre
- L’espèce du colis
- Les marques
- Le poids brut
- La désignation
- Le prix le n° d’immatriculation du camion, du TC
- L’itinéraire choisit et le bureau de douane de destination
Cette déclaration est établie sous le modèle IM8 bis.
c. Le transit international
Il est réservé à certains transporteurs qui sont ou qui peuvent être admis par le secrétariat
exécutif de la CEMAC à souscrire vis-à-vis de la douane des engagements comporte le titre
de mot utilisé pour les différents modes de transport approprié.

2. LE RÉGIME D’ADMISSION TEMPORAIRE


C’est un régime qui permet l’introduction sur le territoire national en suspension partielle ou
totale des droits et taxes des marchandises étrangères destinées à être réexportées après un
délai déterminé soit en l’état, soit après transformation.
a. L’intérêt du régime d’admission temporaire IM5
Il se justifie à plusieurs niveaux :
- L’AT favorise l’industrie exportatrice en permettant de s’approvisionner à l’étranger
en suspension des droits et taxes en matières premières destinées à recevoir au
Cameroun une transformation.
- L’AT permet la participation des entreprises étrangères dans les foires et exposition
organisées au Cameroun ;
- L’AT permet à certains matériels destinés à exécuter certains travaux au Cameroun
d’entrée en suspension partielle des droits et taxes.
On distingue donc 2 types d’AT :
- AT nórmale

22
- AT spéciale
b. Les types d’AT
- Admission temporaire normale
Ce régime est attribué dans le cadre des importations de biens et équipement, des véhicules
appartenant aux organismes internationaux des ambassades, ainsi qu’à leurs personnels.
Ce régime peut être également sollicité dans le cadre de l’importation des engins en réparation
ou alors en essai d’expérience.
Il peut encore être sollicité dans le cas des importations du matériel technique importés
provisoirement par les entreprises minières et pétrolières en vue de la recherche de la
prospection.
Ce régime peut encore être sollicité dans le cadre de l’importation des emballages pleins qui
seront réexportés vides et l’exportation des emballages vides qui seront réexportés pleins.
Pour bénéficier du régime d’AT, on doit souscrire un acquit à caution par lequel l’on
s’engage à réexporter les exportations admis temporairement dans un délai d’un an ou à
défaut, payer les droits et taxes.

- Admission temporaire spéciale


L’ATS concerne certains matérielles de travaux publics à titre temporaire qui sont importés et
destinés à effectuer et exécuter les travaux au Cameroun. Ces matériels entrent en exonération
partielle des droits et taxes et qu’à la fin des travaux, ces pays doivent retourner dans leur
pays d’exportation d’origine.
Dans ce cas, on considère qu’il y a eu usure partielle, par conséquent, une mise à la
consommation partielle sur le territoire douanier ; ce qui implique le paiement partiel des
droits et taxes.
Pour bénéficier de l’ATS, l’importateur doit souscrire un acquit à caution ou garantie
cautionnée par lequel il s’engage à :
A réexporter, ou à constituer en entrepôt les matériels admis temporairement dans un délai
d’un an éventuellement renouvelable ;
A acquitter la fraction des droits et taxes dont la perception est suspendue et établit sur la base
du rapport existent entre la durée pendant laquelle les matériels sont utilisés dans le territoire
douanier et leur durée d’amortissement comptable. La fraction des droits et taxes calculés est
majorée d’un intérêt de crédit calculé à partir de cette date.
A réexporter les engins après les travaux.

23
DEUXIEME PARTIE : CADRE
OPERATIONNEL

Dans cette partie, nous présenterons la procédure de dédouanement à


CAMTRANSITSarl suivi d’un cas pratique (chapitre III) puis nous parlerons des problèmes
rencontrés et nous évoquerons quelques propositions de solution (chapitre IV).

24
CHAPITRE III : DEDOUANEMENT DES
MARCHANDISES CONTENEURISEES AU PAD
PAR CAMTRANSIT SARL

Le dédouanement des marchandises est une opération très complexe qui doit aboutir à
la sortie de celles-ci au PAD. De ce fait, cette opération logistique implique un certain nombre
d’acteurs et de procédure.
SECTION I : DESCRIPTION DE LA PROCEDURE DE DEDOUANEMENT DES
MARCHANDISES CONTENEURISEES AU PAD PAR CAMTRANSITSARL
Le dédouanement des conteneurs au PAD fait appel à plusieurs types de documents sans
lesquels le dédouanement en détail des conteneurs de CAMTRANSIT ne saurait être établi.

I. L’OBTENTION DES DOCUMENTS REQUIS POUR ETABLIR UNE


DECLARATION EN DETAIL

1. L’ordre du transit
C’est un contrat par lequel le client donne l’ordre au transitaire de procéder aux formalités
douanières relatives à la mise en consommation de ses marchandises en IM4.

2. La facture fournisseur
C’est une facture adressée au client par son fournisseur. C’est un document qui renferme
toutes les informations concernant les marchandises, la qualité, le prix unitaire et total, la
référence et parfois le fret.

3. La facture fret
C’est une facture déterminant le montant de voyages des marchandises. Elle est remise au
client par le transporteur.

4. Le connaissement ou B/L
C’est un document de transport représentant la marchandise dont il porte la description de
celle-ci. Il sert d’établissement de preuve du contrat de transport et constitue un reçu de la
marchandise « reçu pour embarquement » si la marchandise est chargée.

25
5. Le certificat d’assurance
C’est un document qui atteste que les marchandises ont été assurées à l’étranger. Toutes
les marchandises dont la valeur est supérieure à 500.000FCFA doivent obligatoirement être
assurées. L’assurance couvrira donc les dommages matériels subis par les facultés au cours de
l’opération de transport.

6. La déclaration d’importation
C’est un document autorisant l’importation des marchandises donné par le Ministère du
Commerce. Il est délivré par la SGS à partir de la facture pro-forma à un importateur.

II. CAS PRATIQUE : DEDODUANNEMENT CONTENEUR 40 PIEDS AU


PORT AUTONOME DE DOUALA CONTENANT DU MATERIEL DE
CONSTRUCTION.
Dans le cadre de la mission pour le dédouanement d’un conteneur de 40 pieds
contenant des matériaux de construction en provenance de la Turquie, il était question pour
nous dans un premier temps d’obtenir la meilleure offre (cotation) venant des différents
transitaires que nous avons eu à contacter. C’est dans ce cadre que nous avons pu participer au
processus de dédouanement du conteneur de notre client afin de mieux être en contact non
seulement avec le déclarant mais aussi être sur le terrain pour toucher du doigt les réalités des
procédures parfois très pénibles et aussi couteuses

1. Recherche de la meilleure offre de cotation


Lorsque nous avons un cas de dédouanement dans la société, nous faisons une synthèse de
fournisseurs ou de déclarants pour avoir le triptyque meilleure offre –meilleure délai –
meilleure livraison. Apres avoir fait cette synthèse et y compris nos propres recherches, nous
élaborons un tableau pour voir les différences ou les similitudes au niveau des prix et choisir
avec qui nous allons travailler.

Ensuite nous élaborons une facture pro-forma au client qui contient des éléments tels que
le cout du dédouanement, les frais de transport et nos commissions pour qu’il puisse avoir
une idée générale de ce qu’il aura à dépenser. Lorsque le client valide la pro-forma on lui fait
une facture définitive et delà nous pouvons déclencher la procédure.

2. Procédure de dédouanement proprement dite.


A rencontre avec le transitaire

26
Nous nous sommes rendus dans la ville de douala le jeudi 12 septembre 2023 aux
environs de 9heures ayant pris comme mode de transport TOURISTIQUE EXPRESS VIP,
arrivés à douala nous sommes allés déposer nos effets à l’hôtel et nous avons pris rendez-vous
avec le déclarant que nous avons choisi dès le départ et avec qui nous avons déjà eu à
travailler auparavant ; nous avons encore essayé de voir si il pouvait revoir le montant des
droits de douane mais il nous a fait comprendre qu’ il ne pouvait pas et nous avons donc
décidé de nous lancer sauf que ,lorsque nous sommes allés prendre une partie de l’argent à la
banque le déclarant a fait une mauvaise manipulation avec son téléphone et nous avons suivi
toute sa conversation qui disait qu’ il voulait d’abord prendre notre argent pour régler un autre
problème d’un client dont il avait pris de l’argent sans faire son travail delà nous avons donc
décidé de ne plus travailler avec lui et se tourner vers un autre qui était en effet un officier de
douane qui nous a confié à un autre déclarant avec qui il travaille d’habitude .

Ce dernier nous a fait comprendre qu’on ne pouvait pas commencer les procédures parce que
nous n’avions pas d’agrément import et de déclaration import ; nous avons donc commencé
par ces documents et après nous sommes allés au niveau de la SGS (société générale de
surveillance) pour récupérer notre DI (déclaration d’importation) et la délégation régionale du
commerce pour récupérer notre agrément d’importateur et nous inscrire dans le fichier des
importateurs du Cameroun.

B. ETABLISSEMENT DES DIFFERENTS DOCUMENTS

Ensuite, nous devions établir la saisie du RVC (rapport sur la valeur et la classification
ou la conformité.) ce document se fait normalement avant l’arrivée du conteneur et l’amende
était de 1.500.000 pour le conteneur 40 pieds et de 1.200.000 pour le 20 pieds ,mais la
deuxième semaine que nous avons passés là-bas les valeurs des amendes ont augmenté soit
2.500.000 pour 40 pieds et 2.000.000 pour le 20 pieds .nous avons été conseillé par l’officier
de douane de faire un faux RVC mais avec des valeurs normales il faut noter ici que la
procédure normale va de deux a 4 jours et la procédure que nous avons prise a pris plus de
temps non seulement parce que nous nous sommes pris tard mais aussi nous avons eu un
blocage car notre DI présentait un problème sur la plateforme en fait lorsque ils ont introduit
notre dossier , il Ya deux noms qui ont apparu pour le même dossier et ceci a engendré un
problème au niveau de leur base de données .il fallait présenter une procuration pour qu’on
puisse nous identifier la procédure a été plus longue et on était obligé de prendre ce que nous
appelons la LEVEE DE LA PROVISOIRE pour avancer dans nos procédures

27
NOTONS BIEN : dans ce cas d’espèce la procédure de dédouanement s’est avérée
longue et très difficile car nous avons rencontrés beaucoup de difficultés sur le terrain dont
nous n’avions pas idées et dont la société n’avait pas prévue. Mais qu’à cela ne tienne nous
avons continué à travailler.

Apres avoir obtenue la levée de la provisoire, il était question d’aller voir l’inspecteur
de douane Monsieur KWEDI qui était en charge de notre dossier car c’est lui qui avait donné
son aval pour qu’on mette les droits de douane au prix de six millions ( 6000.000 FCFA ) et
on lui a remis 1000.000 FCFA pour lui ( c’est ce qu’ on appelle communément
LIQUIDATION OU VACATION DOUANE) lorsque nous avons voulu payer le BESC
( bordereau de suivi de cargaison ) notre dossier avait disparu dans la base de donnée il fallait
refaire la procédure car nous n apparaissions ni dans la plateforme du CNCC ( conseil
national des chargeurs du Cameroun ) encore moins dans le fichier de l’affilié de la SGS .

Lorsque nous avons recommencé la procédure au niveau De la SGS, nous étions obligé de
faire une requête au DIRECTEUR DES OPERATIONS DE LA SGS CAMEROUN pour
l’obtention d’un nouveau RVC chose qui a encore prit plus de temps. A un moment donné
nous devions passer au plan B qui était de redonner de l’argent au déclarant pour nous sortir
un RVC provisoire afin de nous permettre de continuer notre travail .entre temps nous ne
pouvions plus rien faire à part attendre le RVC provisoire ; il est sorti le lendemain et lorsque
nous voulions aller prendre le BAE (bon à enlever ) nous nous sommes heurté a un problème
car le premier inspecteur que nous avons vu a été affecté à Yaoundé et son remplaçant nous a
mis les bâtons dans les roues car c’est lui qui était en charge du dossier et ses collaborateurs
chez qui ont avait orienté le dossier (300.000 FCFA ) nous ont dit que il fallait lui donner
quelque chose sinon il allait redresser notre conteneur .il est à noter ici que pendant toutes ces
procédures nous nous sommes frottés a des personnes qui ont prétendues que ce dossier de
dédouanement leur appartenait ce qui a nous a causé non seulement beaucoup de retard mais
aussi beaucoup de tort tant sur le plan professionnel ,physique et psychologique car notre
client avant de nous passer son dossier, il a eu à contacter d’autres personnes des déclarants
et des douaniers ce qui a entrainé des cris , des menaces verbales a notre endroit et aussi à
l’endroit du déclarant .

Toutefois, lorsque nous avons constaté que notre dossier était bloqué et ainsi que les
menaces qui ont été faites à notre égard, nous sommes allés rencontrer d’abord le nouveau
inspecteur du nom de ABBAS qui nous demandait 1.500.000 pour liquider de nouveau notre

28
dossier vu que c’est lui qui remplaçait l’autre et devait nous remettre le BAE nous avons dit à
l’inspecteur ABBAS que nous ne possédions pas ce montant vu tout ce que nous avions eu
déjà à dépenser et les postes qui nous attendaient encore à payer .

Apres que nous ayons négocié il a dit qu’on lui donne 1000.000 FCFA ou rien et au
cas où on ne lui donnait pas ce montant on allait redresser notre conteneur ;nous lui avons
donné ce montant vraiment malgré nous et il nous a délivrer le BAE que nous avons joint au
BESC au RVC provisoire ensuite nous sommes allés payer nos droits de douane a la banque
ainsi que le PAD la fiche GUCCE quand nous avons eu tous les papiers ,nous sommes allés
au PORT I communément appelle PORT GABON c’est à cet endroit que se trouve la
société « CMACGM » qui a transporté le conteneur de notre client ;nous nous sommes
rendus pour payer nos frais de stationnement qui s’élevaient autour de 780.000fcfa plus les
frais de dossier 40.0000fcfa plus les frais d acconage qui était de 415.000fcfa . Après avoir
fini au PORT I nous nous sommes rendus a DIT pour récupérer les autres bons ensuite nous
avons fait la route et AL COMI dont le montant s’élevait à 150. 000 FCFA (ce montant n’est
pas forfaire il peut être plus ou moins ça dépend de qui nous avons devant nous).

C. SORTIE DU CONTENEUR AU PAD

En outre, quand nous avons fini, nous sommes allés vers le cautionner et le chauffeur
pour les modalités de paiement et de voyage nous leur avons remis des documents qui
devaient leur permettre d’entrer avec leur camion et ressortir avec notre conteneur.

NB : L’HEURE PREVUE POUR l’entrée du camion était 23h 00.

Aux alentours de 02h37 le chauffeur nous appelle pour nous signaler qu’il a été pris par les
agents de la douane au niveau de la zone d’EDEA et que ces derniers demandaient un
montant de 50.000fcfa , nous avons demandé au chauffeur de nous passer le douanier en
question chose qu’ il a faite et nous avons trouvé un accord en lui donnant un montant de
20.000fcfa ensuite vers 10heures du matin nous sommes allés à la gendarmerie pour porter
plainte nous avons été accompagné par le déclarant et l’officier de douane pour qu’ ils
puissent témoigner de ce qui s’est passé et aussi trouver un compromis entre le CORPS
DOUANIER ET la société .à 15h 30 min , nous avons pris le bus pour nous rendre à Yaoundé
pour attendre le container qui était censé arrivé dans la soirée .nous sommes arrivés à
Yaoundé vers 20h15min et nous sommes restés attendre nos collègues au niveau de la
TRADEX MVAN pour aller attendre le chauffeur au niveau de MBANKOMO ( à ce niveau

29
il y a aussi la douane et le poste de gendarmerie ) donc nous étions avec un gendarme que
nous avons déplacé pour que le chauffeur ne soit plus embêté .

Malheureusement, lorsque nous étions dans l’attente du chauffeur, il nous a fait comprendre
qu’il était tombé en panne au niveau de la zone de MATOMB et là il était déjà 23h30 min
nous étions obligé de rentrer car il nous a dit qu’ le mécanicien devait arriver le lendemain et
lorsqu’ il sera prêt il allait nous faire signe .le lendemain matin ,nous avons appelé le
chauffeur pour savoir si tout allait bien et si le mécanicien était déjà là il nous as dit oui mais
c’était un mensonge ,car le mécanicien nous a fait comprendre qu’ il est arrivé sur place à 15h
.de temps en temps nous étions en contact avec le chauffeur car nous étions stressé par rapport
au container du client et les délais .vendredi le 18 octobre 2023 à 20h30 min le conteneur était
déjà chez le client au quartier DAMAS lieu-dit ENTREE KAMENI .

Nous avons dépoté le conteneur pratiquement jusqu’ à 23h30 pendant que l’on faisait le
dépotage, la douane mobile est venue pour contrôler mais nous étions déjà avancé dans le
dépotage ils ont vérifié les documents et nous ont fait comprendre que nous n’étions pas passé
vers le contrôle au niveau de AKOA MARIA (zone de douane) ont leur a remis un montant de
30.000 FCFA pour leur déplacement et pour qu’ils ne nous dérangent plus.

Après que le dépotage soit fini, il y a eu un autre incident avec le chauffeur parce qu’il voulait
qu’on lui donne les 50.000fcfa qui restaient pour le transport, nous lui avons fait comprendre
que ne lui devait plu rien et qu’il devait voir ça avec son patron parce que ils n’ont pas rempli
leur part de contrat qui était de faire la route jusqu’ à Yaoundé et cet argent (50.000fcfa) a
servi à faire tout cela jusqu’ à ce que le conteneur arrive à destination

Au sortie de cette mission, il était question pour nous de faire trois ou au maximum quatre
jours à douala, mais nous nous sommes confrontés à des nombreuses difficultés qui nous ont
amené non seulement à passer plus de temps (1 mois) mais aussi à dépenser plus d’argent
Ainsi donc, nous pouvons dire que même si le conteneur a pu se dédouaner, cette mission a
été un échec tant sur le plan financier que sur le plan professionnel vu le manque le manque
de documents que nous n’avions pas fait dans les temps et les délais et aussi le manque
d’informations précises à notre égard. Malgré les difficultés rencontrées nous avons pu
dédouaner, transporter et livrer le conteneur du client.

30
CHAPITRE IV : CRITIQUE ET SUGGESTION

SECTION I : DIFFICULTES RENCONTREES


Nous avons rencontré plusieurs difficultés notamment :

I. AU SEIN DE L’ENTREPRISE
- Le retard du personnel à l’entreprise

- Le non-respect des délais dû en l’occurrence au fait qu’un client avait déjà promis
à certaines personnes qu’il a contacté avant nous que ce sont eux qui allaient
dédouaner le conteneur. Il a reçu une cotation de quinze millions et une autre de
seize millions qu’il a jugés coûteuse comparativement à celle de la société
CAMTRANSIT(onze millions cinq cent mille). Ce quiproquo a entrainé non
seulement un prolongement significatif des délais mais aussi des dépenses
supplémentaires importantes ;
NB : la marchandise du client était classée dans les divers et ça coutait vingt-deux millions
(22.000.000fcfa) comme valeur imposable et comme droits de douane elle paye douze
millions (12.000.000 FCFA).

- Les coupures intempestives d’électricité et le manque de connexion freinaient


parfois la saisie des quittances ;
- La non possession de certains documents tels que : la déclaration d’importation et
agrément import qu’on a pu faire non seulement pour ce cas mais aussi pour les
autres conteneurs que nous allons importer dans ce cadre ;
- Nous avons eu des difficultés au niveau des nouvelles procédures que nous
n’avions pas avant de quitter Yaoundé ce qui a engendré des frais supplémentaires

II. SUR LE TERRAIN


- Le non aboutissement de certaines en temps réel
- Difficultés au niveau des nouvelles procédures que nous n’avions pas avant de
quitter Yaoundé ce qui a engendré des frais supplémentaires
- Changement des inspecteurs de douane a été un problème non seulement sur le
plan financier et administratif
- Les menaces et accrochages dans les bureaux avec certains douaniers

31
-

SECTION II : SUGGESTIONS ET LECONS APRISES

I. SUGGESTIONS
- Nous devons nous informer sur les procédures administratives et douanières avant
l’arrivée du conteneur et savoir quel PORT recevra notre conteneur pour déjà
savoir quelle posture ou conduite à tenir ;
- Avoir dans notre base de données la liste des chauffeurs pour le transport ;
- Avoir le contact de certains inspecteurs douaniers ou officiers de douane pour
qu’ils puissent nous aider lorsque nous avons des problèmes au niveau de la
douane (droits de douane, SGS etc…) ;
- Faire une ouverture de dossier du client et augmenter nos commissions pour
sécuriser nos transactions ;
- Prendre toutes les informations nécessaires chez le client avant de nous engager et
lui demander les originaux des documents ;
- Faire une sous- traitance avec d’autres entreprises de transit
- Faire de la publicité
- Faire un planning d’horaires d’arrivée et sortie des personnels

II. LECONS APPRISES


Lors de notre mission, nous avons beaucoup appris plus précisément pour ce cas
d’espèce :

- Ne pas faire confiance à ce que le client nous dit sans vérifier les informations
nécessaires ;
- Bonne gestion des finances au niveau des divers et des nouveaux postes ;
- Capacité active sur le plan décisionnel pour gérer une crise ;
- Il faut toujours avoir un plan A, B et C lorsque nous faisons face à ce genre de
problème et savoir garder notre « sang-froid » ;
- Ne pas prendre pour argent comptant toutes les informations qui fusent de partout ;
- Les menaces peuvent subvenir de partout lorsque les intérêts des uns et autres se
sentent menacés ;

32
CONCLUSION GENERALE

Parvenu au terme de notre rapport qui avait pour thème : procédure de


dédouanement des marchandises conteneurisées au port de Douala : cas de TT
SARL ; il est important de noter que pour bien assimiler cette notion, nous nous
sommes attardés sur trois axes à savoir .Tout d’abord la présentation générale de
l’entreprise et le déroulement du stage. Ensuite l’exposé du problème identifié à
savoir le non-respect des délais de livraison. Enfin les solutions les solutions
préconisées et l’impact sur la performance de l’entreprise.

L’analyse de notre thème nous a permis non seulement de déceler le problème


que rencontrait le dédouanement des marchandises conteneurisées au port
autonome de Douala jusqu’à la livraison chez le client, mais aussi d’en proposer
certaines solutions. Ainsi nous constaté que TT faisait face au délai de livraison,
et pour cela nous nous avons proposé entre autre des solutions : la sous-traitance
avec d’autres entreprises de transit, afin d’élargir sa notoriété et bénéficier de
tout type de client (gros, moyens, petit), afin de rendre les expéditions
mouvementées. Ceci sans omettre la publicité.

Notre impression par rapport à ce contact avec l’environnement professionnel,


nous a permis de voir que le domaine de la douane est loin d’être une partie de
plaisir. Ce stage a été une réelle formation dans le cadre d’imprégnations des
modalités professionnelles.

33
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

OUVRAGES SPECIALES :
-code de douane ; édition 2013 ;
- CEMAC, réglementation douanière, page 3,4

COURS DE DOUANE

WEB
-www.omc.com
-www.GUCE.cm
-www.SGS.cm

RAPPORT DE STAGE :

- MESSI NDJOMO Willy, enlèvement des marchandises conteneurisées au PAD,


rapport de stage BTS 2023

34
LISTE DES ANNEXES

- Attestation de fin de stage


- Bill of lading;
- Facture Commerciale;

- Factures surestaries ;
- Facture frais des dossiers ;
- Fiche GUCCE e-tracking ;
- RVC provisoire physique ;
- Déclaration d’importation ;
- Autorisation d’enlèvement ;

35
ABLE DES MATIERES

SOMMAIRE..............................................................................................................................................i
DEDICACE...............................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS...................................................................................................................................iii
AVANT-PROPOS.....................................................................................................................................iv
RESUME..................................................................................................................................................v
ABSTRACT..............................................................................................................................................vi
LISTE DES ACRONYMES.........................................................................................................................vii
FICHE SIGNALITIQUE............................................................................................................................viii
INTRODUCTION GENERALE....................................................................................................................1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE D’ANALYSE...........................................................................2
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE CAMTRANSITET DEROULEMENT DU STAGE..................3
SECTION I : PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE...............................................................3
I. SYNTHESE HISTORIQUE.......................................................................................................3
II. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE.....................................................................................3
SECTION II : DEROULEMENT DU STAGE..........................................................................................4
I. ACCUEIL ET TACHES EFFECTUEES........................................................................................4
II. PORTEE DU STAGE..............................................................................................................5
CHAPITRE II : APPROCHE THEORIQUE DU DEDOUANEMENT DES CONTEURS....................................7
SECTION I : GENERALITES...............................................................................................................7
I. DEFINITION DES CONCEPTS................................................................................................7
II. CADRE GENERAL.................................................................................................................8
1. PREALABLE A LA PROCEDURE.........................................................................................8
2. PROCEDURE D’ENLEVEMENT..........................................................................................8
SECTION II : LES REGIMES DOUANIERS A L’IMPORTATION.............................................................9
I. REGIME DE MISE A LA CONSOMMATION (IM4)................................................................10
II. REGIMES ECONOMIQUES.................................................................................................10

36
1. LE RÉGIME DU PERFECTIONNEMENT ACTIF OU ADMISSION TEMPORAIRE EN VUE DE
LA TRANSFORMATION OU ENCORE IMPORTATION TEMPORAIRE POUR TRANSFORMATION
10
2. LE RÉGIME DE L’ENTREPÔT...........................................................................................11
III. LES REGIMES SUSPENSIFS (TRANSIT, AT)......................................................................13
1. LE REGIME DE TRANSIT.................................................................................................13
2. LE RÉGIME D’ADMISSION TEMPORAIRE.......................................................................14
DEUXIEME PARTIE : CADRE OPERATIONNEL.....................................................................................16
CHAPITRE III : DEDOUANEMENT DES MARCHANDISES CONTENEURISEES AU PAD PAR
CAMTRANSITSARL............................................................................................................................17
SECTION I : DESCRIPTION DE LA PROCEDURE DE DEDOUANEMENT DES MARCHANDISES
CONTENEURISEES AU PAD PAR CAMTRANSITSARL......................................................................17
I. L’OBTENTION DES DOCUMENTS REQUIS POUR ETABLIR UNE DECLARATION EN DETAIL. 17
1. L’ordre du transit..........................................................................................................17
2. La facture fournisseur...................................................................................................17
3. La facture fret...............................................................................................................17
4. Le connaissement ou B/L..............................................................................................17
5. Le certificat d’assurance...............................................................................................18
6. La déclaration d’importation........................................................................................18
II. CAS PRATIQUE : DEDODUANNEMENT CONTENEUR 40 PIEDS AU PORT AUTONOME DE
DOUALA CONTENANT DU MATERIEL DE CONSTRUCTION........................................................18
1. Recherche de la meilleure offre de cotation.................................................................18
2. Procédure de dédouanement proprement dite...........................................................18
CHAPITRE IV : CRITIQUE ET SUGGESTION.........................................................................................23
SECTION I : DIFFICULTES RENCONTREES.......................................................................................23
I. AU SEIN DE L’ENTREPRISE.................................................................................................23
II. SUR LE TERRAIN................................................................................................................23
SECTION II : SUGGESTIONS ET LECONS APRISES.........................................................................24
I. SUGGESTIONS...................................................................................................................24
II. LECONS APPRISES.............................................................................................................24
CONCLUSION GENERALE......................................................................................................................25
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.........................................................................................................26
LISTE DES ANNEXES..............................................................................................................................27
TABLE DES MATIERES...........................................................................................................................28

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