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INTRODUCTION
Deux institutions :
1) DGFIP
Cette direction a pour missions de mettre en œuvre politique fiscale du pays. Participe à
l’élaboration des textes, elle établit les assiettes des impôts, elle est en charge du suivi de la
liquidation de l’impôt et de la mise en œuvre du recouvrement.
Direction de la législation fiscale : chargée de préparée les projets de lois. C’est elle
qui assure la mise en place des décrets d’application, qui élabore les instructions et
circulaires à l’attention des agents du fisc, élabore les réponses ministérielles aux
questions parlementaires.
Service de gestion fiscale : chargé de vérifier que tout est bien coordonnées et mis en
place au niveau de la fiscalité des particuliers. Se charge de tout ce qui est assiette du
recouvrement pour le particulier, s’assure de tout ce qui est support informatique. Se
charge de l’action en recouvrement pour le particulier et le professionnel.
Dans la gestion fiscale, il y a 3 sous-directions :
Particulier
Professionnel
Des missions foncières : sous le service de la gestion fiscale. Elle a une mission
particulière rattachée à tout ce qui est gestion du patrimoine.
Services déconcentrés :
Au niveau local (ville), les recettes des impôts ont disparu, ont été créé les SIP (particuliers)
et pour les professionnels (SIE).
SIP : IR, IFI, impôts locaux des particuliers (missions d’assiettes, de contrôles, de
recouvrement)
SIE : gestion des entreprises (assoc, SCI…) TVA / IS / taxe sur les salaires / CVAE
Centre de fiscalité foncière : gestion des fichiers immobiliers
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Comités consultatifs :
Ils sont interrogés sur des questions particulières et qui peuvent intervenir dans le cadre de
contentieux. Dans ces comités on a le conseil des prélèvements obligatoires. Chargé
d’analyser l’’évolution des prélèvements obligatoires et de formuler recommandations.
Commission communale des impôts directs : déterminer valeur locative des propriétés bâties
ou non. Chaque année elle réévalue cette valeur.
Commission départementale des impôts directs et des taxes sur chiffre d’affaires (CDIDTCA) :
autant de direction départementale / commission départementale que de tribunaux
administratifs (36 en France ajd).
Cette commission peut ê saisie dans le cadre d’une procédure de rectification d’un contrôle
fiscal. On peut saisir cette commission qd le désaccord porte sur les élét suivants :
- Si pas d’accord avec ccl du contrôleur sur impôt relatif au résultats industriels et
commercial
- Sur conditions d’application des régimes de faveur des entreprises nouvelles
- Dividendes
- Valeur vénale soumis à TVA immobilière retenue par l’admin fiscale
Ce sont les seuls éléments sur lesquels nous pouvons saisir cette commission.
Contestation doit porter sur un élément de fait et non de droit (pas sur un texte).
Important de saisir cette commission car dès qu’on la saisit, cela suspend la mise en
recouvrement des sommes reprises par l’admin fiscale à l’issue du contrôle. Elle ne va pas
proroger le délai de recouvrement.
Une x que commission est saisie et qu’elle a rendu son avis, elle va en informer le
contribuable par LRAR. A réception, l’admin fiscale pourra poursuivre le recouvrement.
Le président dispose d’une voix prépondérante.
Membres : EC, professionnels, représentants admin fiscale, représentant contribuables.
Commission départementale de conciliation : compétente pour tout ce qui est relatif aux
insuffisances d’évaluations des droits d’enregistrement et de l’IFI. Présidé par un magistrat de
l’ordre judiciaire. Ce sera un notaire qui sera membre de la commission, directeur
départementale des finances publics, 3 représentants du contribuable.
Commission des infractions fiscales (CIF) : présidée par un conseiller d’état. Elle est
composée d’un conseiller d’état et des conseillers maître à la cour des comptes (peuvent ê
en activité ou en retraite).
Cette composition a été élargie, ajd ,on retrouve aussi des magistrats de la cour de cass. Pour
que ce soit équitable, on retrouve aussi des personnes qui vont ê directement désignées (4
par le président de l’assemblée nationale, 4 par le président du sénat).
Cette commission est saisie par le ministre du budget : lorsqu’une plainte est déposée par
l’admin fiscale, des poursuites par le parquet ne peuvent ê engagées que sur avis de plainte.
Le contribuable était informé si l’admin fiscale avait saisie la CIF. Ajd, la CIF peut ê saisie sans
que le contribuable ne soit informé. Dans certains cas (lorsque suspicion de fraude par le
biais d’utilisation de comptes à l’étranger), possibilité de saisir la CIF sans informer le
contribuable.
Comité de l’abus de droit fiscal : proche de la CIF (conseiller d’état, conseiller à la cour de
cass, conseiller maître à la cour des comptes, professeur des univ agrégé de droit ou de
sciences économique, notaire, EC, avocat spécialisé en droit fiscal). Tous ces membres sont
nommés directement par le ministre du budget. Ce comité est saisi qd admin fiscale estime
que contribuable a commis un abus de droit (= qd on a utilisé 1 ou des textes et qu’on les a
utilisés de manière à échapper à un impôt = détourner le sens du texte à notre profit). Cette
commission ne peut ê saisie que par l’admin fiscale lorsqu’elle estime qu’on a commis une
infraction. L’admin fiscale notifie que l’on a commis un abus de droit : si on n’est pas d’acc =
demander à l’admin fiscale de saisir la commission d’abus de droit fiscal. Dès qu’elle est
saisie, va débuter une procédure contradictoire = le président de la commission va demander
à chaque partie (admin + contribuable) de formuler leurs observations. Dans les faits, c’est
l’admin qui établit son premier rapport, elle l’envoie au président et au contribuable et le
contribuable a un mois pour y répondre.
Dès que le comité est saisi, l’admin ne peut plus opérer le recouvrement (cela le suspend).
Comité va rendre son avis, s’il valide l’abus de droit, le contribuable va se voir appliqué une
majoration de droit de 80%. Ces 80% peuvent ê ramené à 40% si comité estime qu’il y a eu
abus mais que le contribuable n’a pas fait volontairement.
Les magistrats du parquet sont autorisés à communiquer les procédures judiciaires soit
spontanément soit sur demande. Cela peut concerner une affaire en cours ou une affaire
classée.
Contrainte pour l’AF : dès lors que le parquet transmet des documents, l’AF doit le tenir
informé dans les 6 mois. A l’issue du contrôle, l’AF doit tenir au courant le parquet.
Droit de comm opérés à destination des frs d’accès internet / téléphonie, frs de service : le
fait d’interroger des hébergeurs fait que l’AF peut se rendre compte que bcp de gens peut
créer un site en ligne de vente. Interroger ces entreprises leur permet de voir s’il n’y a pas
une activité commerciale qui n’est pas déclarée.
Dans le cadre de ce doit, respecter la forme et la liste des documents que l’AF peut
demander. Si l’AF reçoit des documents dont elle n’est pas autorisée à recevoir : peut mettre
en péril la procédure + l’AF ne pourra pas les utiliser.
Droit d’enquête en matière de droit indirect et de droit de douane : ils ont des
prérogatives élargis et vont pouvoir intervenir sur la circulation
EXERCICE
Questions :
Ici, la procédure est respectée car les agents ont attendus d’avoir l’autorisation par
ordonnance du JLD afin d’effectuer leur visite. La dénonciation comporte des éléments qui
amène le fisc à se poser des questions.
2) Quelles sont les recours de M. Didier contre l’ordonnance rendue par le JLD ?
Le contribuable peut faire un recours contre cette ordonnance dans les 15j qui suivent la
signification.
Le président va rendre son arrêt et à nouveau, recours en cass possible dans les 15j.
3) Quelles sont les conséquences d’une éventuelle annulation de la visite domiciliaire ?
Délai de reprise : l’AF ne peut intervenir que pendant un délai fixé par la loi. Les avis de
recouvrement des impositions complémentaires doivent ê émis avant l’expiration de ce
délai. Les exercices antérieurs sont eux, couvert par une prescription.
Les opérations qui sont antérieures au délai de reprise ont une incidence sur le résultat des
exercices qui ne sont aps prescrit : un déficit reportable reste contrôlable alors même qu’il
est en partie impacté par des éléments relatifs à des exercices antérieures.
Dans certains cas, l’AF peut remonter jusqu’à 10 ans quel que soit l’impôt qd :
- Activité occulte
- Bénéfices / revenus provenant de structures établis dans des pays ayant régime fiscal
privilégié
- Situation de flagrance fiscale
Si le contribuable respecte les obligations = on rentre dans une PRC (échange entre AF et
contribuable).
Si le contribuable ne respecte pas = PIO. Cela s’applique dans les cas de TVA.
PRC : s’applique aussi bien dans le cadre d’un contrôle sur pièce (AF va contrôler la
cohérence entre les déclarations.
Le fisc envoie une proposition de rectification (PDR) et va reprendre le montant des droits
que l’on a pas réglé. On a 30j pour formuler nos observations : on peut aussi solliciter un
nouveau délai de 30j = totalité de 60j.
Le fisc dispose de 30j pour faire la réponse aux observations (cerfa 3926). On reçoit la
réponse aux observations = délai de 30j pour saisir CDITCA -> elle donne son avis -> le fisc
revioit sa position ou non. On peut solliciter une transaction avec le fisc.
Si l’AF se rend compte qu’elle s’est trompée = fin de l’affaire.
PIO : en cas de défaillance déclarative, contribuable reçoit mise en demeure du fisc sauf en
matière de TVA. La mise en demeure va dmder une régularisation dans les 30j. Si pas de
régularisation observée = taxation d’office, si régularisé = PRC.
Vérification de comptabilité :
Principe :
De manière générale, l’AF opère des programmes annuels de vérification. En fonction des
contrôles sur pièces effectués, des anomalies constatées, ils vont lancer une vérif de
comptabilité (VC). Ça arrive souvent lors d’une cessation d’activité ou lors d’une forte
variation de CA ou de résultat.
Pratique :
Ce sera aussi considéré comme une opposition au contrôle fiscal en cas de refus de
transmission de la FEC.
On passe par une procédure d’imposition d’office et tous les droits rappelés sont majorés de
100%.
Le contrôleur peut aussi, s’il contrôle un commerçant par ex, solliciter de ce commerçant
s’agissant de son logiciel de caisse, qu’il justifie que le logiciel qu’il utilise est certifié au
travers d’une attestation de l’organisme certificateur. Sinon, amende de 7500€ par logiciel et
mise en demeure = il doit régulariser dans un délai de 60j. délai court à cpter du contrôle
opéré soit à cpter de DMDER
Durée du contrôle : ds petites entreprise CA < 789 000€ VENTE, 238 000 prestations service,
350000€ agri : pas + 3 mois (exceptionnellemt, il peut ê prorogé à 6 mois si compta remise
est dénuée de valeur probante pour cause d’irrégularité)
En dehors de ces petites entreprises, contrôle peut durer + lgtmps mais arrive au bout d’un
moment une prescription.
Il y a une réunion de synthèse : le contrôleur explique les éléments sur lesquels l’entreprise
sera redressé et il cloture sa vérification. Il adresse au contribu la notification de sa cclusion
qui peut ê double = il cclue à une absence de vérification (pas d’anomalie dans le ctl)
Il envoie proposition de rectification
Pour la PIO, si pas de déclaration de TVA, l’AF va évaluer d’office les bases d’imposition à
partir des info dont elle dispose et va envoyer les avis de mise en recouvrement (mise en
demeure si hors TVA). Lorsqu’avais de mise en recouvrement, possibilité de demander des
explications pour le calcul de la base d’imposition, si pas d’accord, possibilité de saisir tribu.
CAS PRATIQUE :
Le 17/06/2017, M. Luc qui est coiffeur à Caen a reçu un avis de vérification portant sur 2016
2015 2014 2013, il peut se faire assister d’un conseil. Il était aussi accompagné de la chartre
du contribuable.
La vérif a commencé le 04/07 et le vérificateur dit que ça va durer environ 6 mois.
Le CA = 150 000€
Le 03/11/2017, le vérif s’est présenté une dernière fois au salon et a annoncé à M. Luc une
rectif concernant le bénéfice et la taxe sur CA. M. Luc reçoit une notif par LRAR le
04/11/2017.
M. Luc dmd quels sont ses recours pour contester l’imposition et si il y a un moyen de
retarder la mise en recouvrement.
Dans le cadre de ces contrôles, un certain nb de garantie sont offerte et doivent ê respecté
pour le contribuable.
Garantie directement liée au procédé (délai…).
Le contribu peut se prévaloir à l’encontre de l’AF des instructions, des circulaires ou des
directives publiées.
I- Sanctions fiscales
Lorsque AF fait son contrôle et qu’elle rectifie les bases de calcul, les impôts qui étaient
afférents aux bases de calculs ont déjà été payés. Il s’en découle donc un impôt
complémentaire à payer, ils seront assortis de sanctions fiscales qui sont de ≠ formes.
Intérêt de retard : pour AF, ne s’assimile pas à une sanction mais permet de
compenser le retard de paiement.
Il est régi par une disposition de l’art 1727-1 du CGI.
Cet intérêt est applicable à tous les impots établis / recouvré par AF et qui n’ont pas été
acquittés dans le délai légal. Sauf, mention express ou sauf tolérance légale.
Le taux de cet intérêt était jusqu’en 2017 : 0,4%/ mois
Depuis 2018, 0,2%/mois, la base étant le montant des droits.
Calcul de la base :
Il est décompté à partir du 1er jour du mois suivant celui au cours duquel l’impôt aurait du ê
acquitté. Le décompte s’arrête le dernier jour du mois de la régularisation spontanée ou de la
réception de la proposition de rectification.
Pour l’IR : le point de départ est fixé au 01/07 qui suit l’année de l’imposition concernée
Pour TVA : il débute au 1er jour de l’exo suivant celui où porte les modifications
Pour l’IS : pour entreprise qui cloture au 31/12, le point de départ est le 01/06/N+1
Pour celles qui cloture en cours d’année, le premier jour du cinquième mois qui suit
la date de cloture de l’exo
CAS :
Une entreprise ne déclare pas sa CA3 du mois d’avril 2017 dans le délai légal.
Elle aurait dû la faire le 19/05. Elle ne régularise sa situation déclarative que le 25/09/2017
sans effectuer le paiement. Un avis de mise en recouvrement lui est adressé le 02/11/2017
Le 20/04/2018, elle verse 10 000€.
3e cas : les entraves au contrôle fiscal (quand le contribu fait obstacle au travail de l’AF)
- Défaut de production ou production tardive des documents demandés = 150€
d’amende par doc non produit
- Remise des doc mais AF considère qu’il y a des inexactitudes = 15€ par omission ou
inexactitude avec un minimum de 60€ et max de 10 000€
- Opposition au contrôle fiscal (qd contribu fait matériellement ou physiquement
obstacle) = 100%
6e cas : il existe des majo spécifiques pour des situations spécifiques (défaut de tenu de
registre obligatoire)
La tolérance légale, aussi appelée mesure de tempérament, vient dire que l’intérêt de retard
n’est pas applicable si l’insuffisance des chiffres déclarée n’excède pas un % de la base
d’imposition.
Les seuils applicables sont les suivants :
- IFI : 10%
- IR/IS : 5%
- TVA :
Dans tous les cas, l’AF va ê à l’écoute et va accepter d’écouter les observations du contribu si
il est de bonne foi et démontre sa volonté de réparer infraction commise. Dans ce cas, on
peut négicier une diminution de majoration avec l’AF.
CAS PRATIQUE : SA fait objet d’un contrôle fiscal en 2018. La VC porte sur les exo2015/16/17.
- Bénef imposable de
On considère que le fait de frauder va porter atteinte au principe d’égalité des citoyens
devant les charges publiques et cela entrave le principe de la libre concurrence = préjudice
grave à la soc.
La répression fiscale incombe soit au proc de la rep (il se saisit du délit) soit à l’AF sous le ctl
du juge administratif. La repression fiscale et pénale ont 2 objectifs diff. Le contrôle fiscal
permet à l’AF de récupérer le paiement des impôts dus et les pénalités qui en découlent. La
rep pénale découle d’une plainte au sujet d’une infraction commise et il faudra comme pour
toute infractoin définir l’élément intentionnel. Le parquet doit démontrer que l’infraction est
constituée : les 3 éléments indisp doivent ê réunis
- Élément légal : il existe un article qui incrimine l’infraction
- Élément matériel : ce qui constitue le délit (l’action ou l’inaction)
- Élément moral / intentionnel : démontrer la mauvaise foi
Que ce soit la procédure admin et la procédure pénale : elles sont indépendantes. Une
transaction que l’on ferait avec l’AF, pourrait aussi être poursuivi par le pénal.
On distingue :
- Le délit de fraude fiscal (délit général de fraude fiscale) : l’art 1741 du CGI qui le
définit
Élément mat : CGI énumère les principaux cas
Omission volontaire de déclaration
Dissimulation de somme sujettes à l’impôt
L’organisation de l’insolvabilité
Utilisation de tous les autres moyens frauduleux possible par le contribuable
Élément moral : démontrer que le contribuabale savait au moment de l’acte qu’il
contrevenait à la loi fiscale et qu’il avait la volonté de se soutraire à l’oimpot. En cas de non
déclaration, l’élement est implicité.
Manœuvre frauduleuse : l’élement intentionnel sera facilement identifiable (fausse
facture…).
- Autres délits :
Délits annexes
Pour l’essentiel, ils sont visés dans 2 art du CGI 1743 / 1772.
Délit d’omission d’écritures / de passation d’écriture inexactes ou fictive
Tenue de comptabilité inexacte / éts de faux bilans
Dissimulation de revenus encaissés à l’étranger
Production de pièces fausses non exactes en vue d’obtenir des dégrèvements
Inscription en toute conscience sous une rubrique inexacte de dépenses supportées
par une entreprise pour dissimuler des revenus imposables d’un tiers
Une loi a été voté le 23/10/2018 : loi relative à la lutte contre la fraude. Elle élargit le rôle de
l’autorité judiciaire en matière de fraude fiscale. Depuis cette loi, outre les dépôts de plainte
de l’AF, elle va automatiquement informée le proc de rep des contrôles qui ont donné lieu à
l’issue à des sanctions fiscales importantes (montant > 100 000€).
Le proc décide d’engager des poursuites pénales sans qu’il y ait eu nécessairement de
plainte.
Qd ministère pub est saisie d’une plainte ou d’une dénonciation, il pourra élargir la
prévention / le délit à d’autres périodes et à d’autres impôts que ceux visés dans la plainte
initiale. Il peut le faire sans qu’il y ait besoin d’une nvl action de l’AF.
Obligée de faire dénonciation qd droits > 100 000€, l’AF peut remonter directement auprès
de l’autorité pénale
Délai de prescription :
- Pour toutes les infractions autres que la fraude fiscale : 6 ans (délai de droit commun)
à cpter du j où le délit a été commis
- Pour le délit de fraude fiscale : les plaintes peuvent ê déposées : depuis la loi, 6 ans
Auteurs du délit :
- Débiteurs de l’impôt : particuliers / pro ayant signé les déclarations (pour les
entreprises, les dirigeants).
- Complices : ceux qui ont sciemment contribués à commettre l’infraction. Ils sont
passibles des mêmes peines (l’expert-comptable qui pourrait avoir contribué à la
fraude en enregistrant des opérations douteuses).
Sanctions :
- Peines principales :
5 ans + 37 500€
5 ans + 75 000€ qd on considère qu’il y a des faits aggravés (= si on a dissimulé des
revenus et que ces revenus dépassent 10% de la somme imposable).
10 ans + 150 000€ si récidive dans les 5 ans
- Peines complémentaires
Publication et affichage du jugement dans un journal officiel ou sur les portes de la
mairie, de l’entreprise, dans la presse
Interdiction d’exercer une profession particulière et la suspension du permis de
conduire
Exclusion des marchés publics
Si complice : solidarité de paiement avec le redevable de l’impôt
Privation des droits civils et de la famille
Les peines peuvent tjr ê assorties d’un sursis. Qd c’est des petits montants et que c la
première fois.
Le conseil d’état (l’avis Jammet) estime que le cumul des sanctions fiscales et pénales est
possible. Arrêt rendu en 97 = possible et la chambre criminelle a confirmé au motif suivant :
les poursuites pénales du chef de fraude fiscale ont une nature et objet différent de ceux des
poursuites exercées par l’AF dans le cadre du contrôle fiscal qui tendent au recouvrement des
impositions éludées.