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Séance 4
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Ecole de commerce AMOS – Gestion économique et financière de projets – M. Viannay
Les coûts complets
Les couts complets est une méthode de calcul avancée permettant de déterminer le coût de
revient d’un produit vendu. Les couts complets correspondent à la somme de tous les coûts liés
à la fabrication jusqu'à la vente d’un produit. Une détermination pertinente des couts complets
est indispensable afin de fixer un prix de vente, permettant d’une part d’être rentable et d'autre
part d'analyser la compétitivité du prix déterminé. L’analyse des couts complets, c’est
déterminer en quelque sorte si le projet est à envisager ou non.
Les coûts complets sont divisés en deux types de coûts dont le second est le coût indirect.
Déterminer la part de chacune des charges globales à un produit est un véritable parcours du
combattant. La répartition pour certaines charges est simple mais il n'en va pas de même pour
d'autres. La prise en compte des charges indirectes d’approvisionnement (transport des
marchandises…), de production (électricité…), ou de distribution (marges arrière de la grande
distribution…) pour le calcul des coûts complets.
Chaque charge indirecte est associée à des « centres d’analyses » dans le but d’obtenir le coût
global d’approvisionnement, de production ou de distribution voué à être réparti sur chaque
produit.
Dans le processus de calcul des coûts complets, le facteur permettant de calcul la part de
consommation de charges d’un centre d’analyse est appelé unité d’œuvre.
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Les coûts complets : exemple d'unité d'oeuvre
Si l’unité d’œuvre pour le centre d’analyse de production est 1 heure de temps/homme, et que
ce centre d’analyse est de 100.000€ pour 1.000h de temps/homme
=> le coût de l’unité d’œuvre est évalué à 100.
Si un produit nécessite 2 unités d’œuvre pour ce centre d’analyse, son coût indirect unitaire
sera de 200€. Il en est de même pour la détermination de l'ensemble des unités d'oeuvres
nécessaires aux coûts complets.
coût complet = coût direct + coût indirect d’approvisionnement + coût indirect de production
+ coût indirect de distribution/commercialisation.
La mise en place d’un système du type coûts complets, doit être déterminante pour le
pilotage de l’activité. En effet, il s’agit d’un système lourd de gestion qui doit être mis à jour
constamment pour être un véritable outil d’aide à la prise de décision.
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Les coûts variables
Charges variables
y1 = a Y1 = ax
+
Charges fixes
y2 = b / x Y2 = b
=
Charges globales
y=a+b/x Y = ax + b
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Le compte de résultat différentiel : Il fait apparaître les charges selon leur nature ainsi que la
marge sur cout variable. Il s’agit d’une analyse interne, très utilisée dans le contrôle de gestion
et utile pour prendre des décisions financières.
C’est le niveau de chiffre d’affaires pour lequel le résultat d’exploitation est nul.
L’étude du seuil de rentabilité complète l’analyse financière et permet de mieux évaluer la
capacité bénéficiaire de l’entreprise (qui est d’autant plus grande que son CA est éloigné du
SR). Elle permet de comprendre et d’évaluer l’impact d’un changement de structure des
charges sur le résultat.
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D’une façon générale, le résultat considéré comme lié au CAHT est le résultat d’exploitation.
Cependant dans certains exercices, le résultat à prendre en compte pour le calcul du seuil de
rentabilité est le résultat courant avant impôt ou le résultat de l’exercice.
Chiffre d’affaires
et charges totales y=x
y= + x
0 SR Chiffre d’affaires
Plus le SR est élevé, plus le risque d’exploitation est important. Le SR permet d’évaluer la
capacité bénéficiaire de l’entreprise :
- Plus le CA supérieur au SR, plus la capacité bénéficiaire de l’entreprise est grande ;
- Plus le SR est atteint rapidement dans l’année, plus la capacité bénéficiaire de l’entreprise est
grande.
La marge de sécurité mesure la part de chiffre d’affaires qui dépasse le seuil de rentabilité. Elle
permet à l’entreprise de réaliser un bénéfice. L’indice de sécurité permet de déterminer la
variation de chiffre d’affaires que l’entreprise peut subir sans se retrouver en perte. Plus la
marge de sécurité ou l’indice de sécurité sont faibles, plus le risque d’exploitation est élevé. En
effet, il suffit que le CAHT diminue dans une faible proportion pour que le résultat chute de
manière importante.
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- Le levier opérationnel
Plus le levier d’exploitation est élevé, plus le risque d’exploitation supporté est grand. En effet,
il s’agit d’un coefficient multiplicateur qui amplifie la variation du CAHT sur le résultat
d’exploitation. Ainsi, si le levier est égal à 5 cela signifie qu’en cas d’augmentation de 10 % de
CAHT, le résultat augmentera de 10 % x 5 = 50 % mais baissera surtout de 50% si le CAHT
baisse de 10 %. Une entreprise avec un levier opérationnel de 2 sera donc moins risquée
(même si en cas d’augmentation de chiffre d’affaires le résultat augmentera moins vite en
pourcentage).
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