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- baisse p° industrielle
- hausse chômage
> A partir de 1932 : baisse du taux de chômage aux US vs FRA continue à augmenter
B) La crise de 2008
Crédits accordés à des ménages US peu solvables, devenus insolvables en raison de la hausse de leur
remboursement immobilier (taux variable remplacent les taux fixes) ->
Accumulation des risques par des banques US ->
Transfert des risques via la titrisation (Dissémination risque de défaut à travers le monde) ->
Hausse des défauts de paiement et perte de confiance dans les produits titrisés ->
Se propage du marché des prêts hypothécaires subprimes (=immobilier) au marché bancaire puisqu’elle entraîne la
faillite de banques. En effet au second trimestre 2006, les prix sur les marchés immobiliers US commencent à baisser
et cette baisse est à l’origine des doutes sur la qualité des produits titrisés. La hausse des défauts de paiement fait
craindre des faillites bancaires. Deux mécanismes l’expliquent :
->
Blocage du marché interbancaire
Crise bancaire puis effondrement boursier ->
Baisse PIB / Hausse chômage
Hausse D de titres sur le marché + stagnation O -> hausse px (loi O et D) -> anticipation à la hausse pousse les AE à
acheter ex : crise de 2008
Prévision hausse px actifs -> hausse achats actifs -> hausse effective prix actifs -> déconnexion px actif vs sa valeur
réelle -> crainte baisse px actif -> hausse vente actif -> baisse effective px actif
=> 2 mécanismes complémentaires : pour qu’une croyance des AE suivent un effet réel sur le marché (prophétie
auto-réalisatrice), il faut que les AE soient suffisamment nombreux à l’adopter (mimétisme) ex : la bulle Internet,
2001
> Les phases de formation des BS sont souvent des phases où les banques accumulent les titres et les créances
risqués dans leurs bilans :
> Présence d’asymétrie d’information, si les déposants doutent de la solidité financière des banques => ils retirent
massivement leurs dépôts en même temps => PANIQUE BANCAIRE : insolvabilité actif<passif : la banque ne peut plus
rembourser ses emprunts
> Il y a une perte de confiance dans ces banques => plus de prêts interbancaires + risque de retraits massifs =>
faillites en chaîne car interdépendance
=> C’est le mécanisme de panique qui explique la diffusion de la faillite d’une banque à l’ensemble du système.
III- Par quels canaux les crises financières se transmettent-elles à l’économie réelle ?
A) Les effets de richesse négatifs et la contraction du crédit
1- Les effets de richesse négatif
revenus salariaux
> richesse
> ex :
=> La crise financière affecte négativement la richesse financière ou immobilière des AE qui réduisent leur conso.
=> Le manque de crédits entraîne une diminution de la demande globale ce qui nuit à la croissance éco
> il existe une corrélation négative entre le risque de crédit et la valeur du collatéral : + la valeur du collatéral est
élevée ; - le risque de crédit est élevé (car le prêteur peut couvrir sa perte en cas de défaut)
> ex : Si les banques anticipent la hausse des prix de l’immobilier, le risque de crédit qui caractérise un emprunteur
aux faibles revenus sera acceptable parce qu’il se réduira à l’avenir avec la hausse du prix du bien.
> crédits hypothécaires sont accordés sous la condition de l’apport d’un collatéral par l’emprunteur étant le bien
immobilier financé par le crédit
> Irving FISHER (1867 – 1947) : économiste US et analyste de la “debt deflation” en 1929 :
Crise financière
Hausse valeur de la dette dans le bilan des entreprises et des banques (Si poids actifs diminue, alors que les dettes
(passif) restent stables, alors les fonds propres absorbent les pertes => poids des dettes augmente dans le bilan)
=> Quand crise financière, les A doivent procéder à des ventes forcées de leurs actifs (pour faire face au
remboursement des emprunts contractés). Hausse du volume d’actifs vendus donc baisse de leur valeur.
Ces actifs sont des collatéraux dans des contrats d’endettement. La fragilité financière des A se transmet à
l’ensemble de l’éco et entraîne des risques de faillites et de dépression éco.
=> Comment les autorités notamment les BC peuvent-elles encadrer le fonctionnement des marchés financiers et les
activités bancaires ?
> Les TBTF/ établissements systémiques se savent assurés et prennent donc + de risques ; il y a donc présence d’un
aléa moral
- Première régulation : consiste à limiter les établissements systémiques/ refuser qu’une institution financière
soit TBTF
- Deuxième régulation : intervention des pouvoirs publics pour améliorer la solidité des banques et en
établissant des ratios de solvabilité (déterminés par les Accords de Bâle)
> 1988 : Bâle 1 : ratio de Cooke : 1er ratio de solvabilité, oblige les banques à avoir assez de capitaux propres (8%)
pour absorber les pertes liées aux risques de crédit (n’est plus suffisant au vu des crises financières)
> 2004 : Bâle 2 : ratio de McDonough le remplace : oblige les entreprises et les banques à fixer leurs ratios de
solvabilité en tenant compte du risque de crédit
> 2010 : Bâle 3 : Fixe le ratio au minimum de 10% des fonds propres.
B) La supervision par la BC
> Après 2008, l’UE crée l’union monétaire afin de limiter la propagation des crises :
- Mécanisme de surveillance unique (MSU) : ex-ante : oblige banques à avoir un certain niveau de
fonds propres et surveillent les ratios de solvabilité,
sinon sanctions- ex : retrait agrément aux banques
- Mécanisme de résolution unique (MRU) : ex-post : après défaillance d’une banque, le fond de
contrubution unique financé par les banques permet
de renflouer les caisses des banques
> Test de résistance/ stress test : La BCE vérifie que les fonds propres suffisent à amortir un choc extérieur en
simulant une hausse des créances non remboursées/ une chute du prix des actifs/ un ralentissement de la
croissance)
Ex : Depuis Bâle 3, si une banque a un ratio CET1 élevé : Common Equity Tier 1 => elle est bien capitalisée et donc
plus résistante aux crises financières
Quand les banques n’ont pas assez de fonds propres ou qu'actif<passif ; les états peuvent choisir de ne pas les
sauver ex : Lehman Brothers / PNB Banka (LET)
> régulation macroprudentielle : régulation du système financier vs microprudentiel : au niveau des banques prises
individuellement
> Si toutes les banques augmentent leurs fonds propres, le risque systémique est limité car plus elle dispose de fonds
propres, plus une banque à la capacité à faire face à un choc qui affecterait la valeur des actifs est renforcée