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UNE ÉCOLE OUVERTE SUR LA VIE

Jean-Pierre Valentin

Érès | « Les Cahiers Dynamiques »

2010/3 n° 48 | pages 4 à 5
ISSN 1276-3780
ISBN 9782749213194
DOI 10.3917/lcd.048.0004
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-dynamiques-2010-3-page-4.htm
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LES CAHIERS DYNAMIQUES ■ N° 48 SEPTEMBRE 2010


a c t u a l i t é

É d i t o r i a l
JE A N - P I E R R E VA LE N TI N

Une école ouverte sur la vie


Devenir directeur de l’ENPJJ, c’est d’abord refaire l’apprentissage de
l’humilité. Il suffit d’admirer les jeux de lumière sur les briques rouges
de l’ancienne fabrique et de lire le nom des salles dédiées aux « glorieux
anciens » pour sentir le poids de la responsabilité qui nous incombe.
L’interview de Jean-Louis Daumas, hier à ma place, aujourd’hui
conseiller du Garde des Sceaux, me renforce encore dans cette attitude.
Humilité ne signifie pas inhibition, au contraire. L’ENPJJ est au cœur
de la mission de protection judiciaire et au cœur de son action. L’article
d’Yves Rousset nous fixe le cap, celui de Nicole Lorenzo nous indique
ce qu’est la vie de tous les jours de notre École.
Je veux l’École au centre des enjeux de l’Institution.
Certes, la protection judiciaire de la jeunesse doit s’adapter à son
époque (ce qu’elle a historiquement toujours fait) à un moment où de
surcroît toute la fonction publique révise sa politique, ce qui ajoute de
la complexité.
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Notre atout majeur dans cette passe délicate est d’avoir depuis quel-
ques années des directeurs qui ont compris l’importance d’élaborer des
projets stratégiques nationaux facilitant ainsi la compréhension du sens
des orientations et indiquant la voie à suivre.
Je fais partie de ceux qui pensent que le « recentrage » au pénal qui
nous renvoie à notre mission première est une chance pour les mineurs
et pour l’institution. Une chance pour eux car cette institution continue
d’affirmer la nécessité et les bienfaits de l’éducation pour les mineurs
ayant commis des actes de délinquance ou des crimes. Une chance pour
nous car dans tous ces changements en cours, notre cœur de mission est
préservé.
Dans ce contexte, il est naturel de revisiter les modalités de l’interven-
tion éducative, de préciser notre rôle au sein de la Justice des mineurs,
de renforcer nos liens avec les conseils généraux et de nous impliquer
encore plus fortement dans les politiques publiques.

Jean-Pierre VALENTIN est directeur de l’ENPJJ et directeur de publication de la revue


Les Cahiers dynamiques.
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LES CAHIERS DYNAMIQUES ■ N° 48 SEPTEMBRE 2010

a c t u a l i t é
Au service des évolutions

La formation se doit d’accompagner ces évolutions. Elle doit les


comprendre, parfois les anticiper, mais surtout faire avec la richesse
des femmes et des hommes qu’elle rencontre. C’est au demeurant
l’institution tout entière qui doit être éducative et pour cela l’École
met en place, au-delà des métiers de chacun, la complémentarité, la
transversalité, le faire ensemble. C’est aussi pourquoi l’École est
invitée à participer aux réflexions menées par la direction de la PJJ ;
elle y prend toute sa place. C’est pour moi le gage de notre utilité et
de notre efficacité.
Je poursuis enfin le travail engagé dans le réseau des écoles de service
public avec mes collègues directeurs des écoles du ministère de la Jus-
tice, dont je connais à cet égard l’engagement et que je salue.
L’École nationale de protection judiciaire se veut totalement ouverte
sur la vie…
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