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Bactrio 207 : Ranim Ahmed Essalah b) Microscope électronique : surtout utilisé en bactériologie

dans le domaine de la recherche


Le monde microbien : 2-Séparation des constituants cellulaires : Analyse fine
ultrastructurale
Caractéristiques Eucaryote Procaryote
3- Biologie moléculaire : Etude du génome bactérien
Taille 2-20 µm 0.3-2.5µm
ADNch entouré par Oui=noyau+++ non Donne résultat même en cas d’utilisation d’antibiotiques
une membrane
Nb de chr >1 1 II- Morphologie bactérienne :
Organites IC présence absence Taille : 1 à 2 µm (extrêmes allant de 0,3 µm à 20 µm)
Paroi Cellulose Hétéropolymère Forme : * arrondie (sphère) : cocci ou coques
(plantes) glucidopeptidique * cylindrique (bâtonnet) : bacille
Multiplication mitose scissiparité * cocco-bacille
* spirale : spirochete
Mode de *en amas : cocci à Gram positif groupés en
La cellule bactérienne : groupement : amas =>staphylocoque
*en chaînette : cocci à Gram positif groupés
Def : Les bactéries sont les plus petits microorganismes connus. en chaînettes =>streptocoques
Elles ne peuvent être visualisées qu’au microscope. Ce sont des *en diplocoque (paire): Diplocoque à Gram
négatif en grain de café =>Neisseria ,
organismes unicellulaires constitués d’une cellule de type
Diplocoque à Gram positif lancéolé en flamme
procaryote, doués de métabolisme propre et capables de croître de bougie =>Pneumocoque
et de se diviser aux dépens de substances nutritives. *en palissade : bacille à Gram positif
=>Cellule de type procaryote : pas de noyau différencié, ni de =>Corynébactéries
mitochondries+un seul chr+paroi rigide

I-Moyens d’étude :
1-Observations microscopiques :
a) Microscope optique: elle peut se faire par :
+Examen à l’état frais : en milieu liquide entre une lame et
lamelle observer les formes et apprécier la mobilité des
bactéries.
+ Examen après colorations : Les préparations doivent être
III-Structure anatomique de la bactérie :
étalées, séchées et fixées sur une lame en verre, puis colorées
par l’une des méthodes suivantes :
-Coloration de Gram +++ : c’est la coloration fondamentale en
microbiologie, 280 différentielle, permettant de distinguer les
bactéries à Gram positif (coloration violette) des bactéries à
Gram négatif (coloration rose).
- Coloration au bleu de méthylène : consiste à faire agir un seul
colorant qui imprègne uniformément toutes les bactéries en
respectant la morphologie cellulaire. Par cette coloration, les
bactéries paraissent bleu foncées, les cellules en bleu clair.
Rq : autres méthodes de coloration spécifiques : coloration de
1-Les structures constantes et vitales de la bactérie:
Ziehl Neelsen (mettre en évidence l’acido-alcoolo-résistance
Rq+++ : Les antibiotiques agissent sur les structures constantes
des bactéries) / coloration des structures particulières de la
de la bactérie.
cellule bactérienne (flagelles, capsule, spore…).
a)Paroi bactérienne +++ : +++ La structure à la base de coloration est la paroi bactérienne
-20 % du poids sec de la bactérie- Elément fondamental
Rôle de la paroi : -confère la morphologie à la cellule
- elle constitue une structure rigide (squelette externe) qui
- Protection de la cellule
maintient la forme de la bactérie et la protège de l’extérieur
- Barrière osmotique
=> responsable de la forme des cellules bactériennes
-interface avec le milieu extérieur
+++ Le Peptitoglycane : un hétéropolymère composé de
chaînes polysaccharidiques reliées les unes aux autres par des -lieu d’action de certains antibiotiques (  -
chaînons peptidiques (pentapeptide) lactamines)
=>glycopeptide : Muréine molécule de base des parois - récepteur de bactériophages
bactériennes (commun pour toutes les bactéries) -antigénique/ antigène O des Gram négatif :
- La structure et la composition chimique de la paroi diffèrent polysaccharide de la membrane externe
selon qu’il s’agit d’une bactérie à Gram positif ou d’une -perméable : coloration de Gram
bactérie à Gram négatif. Cas particuliers :
- Bactéries dépourvues de paroi :
La paroi des Gram positif : homogène, épaisse, constituée QCM !!
* Naturellement : Mycoplasmes
principalement du peptidoglycane
* Accidentellement :
 La paroi des Gram négatif : plus fine, peu dense, plus
Protoplastes : issu de bactérie à Gram positif
complexe, constituée de 3 couches :
-Une couche mince de peptidoglycane (plus mince que celle Sphéroplastes : issu de bactérie à Gram négatif,
de Gram+) réversible
- Paroi des Mycobactéries : très riche en lipide de
-La membrane externe caractéristique (une bicouche
moléculaire ; la couche externe est composée de haut PM et ramifiés, acide mycolique et cires.
lipopolysaccharide LPS nommé endotoxine bactérienne et la
couche interne est composée de phospholipides)
b)La membrane cytoplasmique : l’enveloppe la plus interne de
-L ’espace périplasmique (L’espace sous la membrane externe
la cellule bactérienne. Elle est située sous la paroi.
dans lequel se trouve le peptidoglycane)
C’est une double couche de phospholipides avec des prot
Rq+++ : Le LPS, est une molécule très toxique composée de associés
lipide A (support de la toxicité) et de polysaccharide Rôle : siège de nombreuses enzymes nécessaires pour la
(responsable de la spécificité antigénique). Libéré dans la respiration et le métabolisme énergétique / les échanges
circulation au cours des infections à Gram négatif, le LPS est nutritifs entre le cytoplasme et l’extérieur / site d’action de
responsable d’un état de choc (choc septique) certains antibiotiques et polypeptides / régulation de la division
bactérienne.

c)Cytoplasme : gel plus ou moins homogène dans lequel sont


dispersés des organites :
-Ribosomes (les plus nombreux) : Constitués d'ARN et de prot
+ Rôle : Site d’action de certains antibiotiques (aminosides+++)
- -Granulations et substances de réserve

d) Chromosome : Chromosome bactérien unique, bicaténaire,


circulaire, n’est pas entouré d’une membrane nucléaire site
d’action de nombreux antibiotiques (quinolones+++)
Rq : Des protéines variées sont insérées dans la membrane
externe : les protéines de transport (porines) ou les adhésines. Rq : L’antibiotique et le site d’action sont à apprendre
2-Les structures inconstantes :

a)La capsule : C’est l’enveloppe le plus externe. Elle est d)Les pili : (surtout chez les bactéries à Gram négatif) : Ce sont
généralement polysaccharidique des structures fibrillaires de nature protéique On distingue 2
Rôle : -Facteur de virulence +++ (résistance à la phacocytose) catégories de fonction distincte :
-antigénique (élaboration d’Ac protecteurs)
Communs ou fimbriae sexuel ou conjugatifs
-Les polymères capsulaires purifiés sont la base de
adhésines, ayant des (plasmide F ou fertilité)
certains vaccins
propriétés plus longs, nombre faible,
-types capsulaires différents notion de sérotype hémagglutin-antes et nécessaires au transfert génétique
-Diagnostic : recherche d’Ag capsulaires dans les adhésives par conjugaison
liquides biologiques ->ponts intercytoplasmiques
(possibilité de passage d’ADN ;
+++ Mise en évidence: transfert génétique par
Technique à l’encre de chine : en microscope optique, à conjugaison)
l’état frais ,en présence d’encre de chine -> la capsule apparait
comme un halo clair entourant une cellule bactérienne sombre
Recherche d’Ag soluble dans les liquides biologiques / LCR, e)Plasmide : ADN circulaire double brin extra chromosomique
sérum, urines car la capsule peut se trouver à l'état soluble caractéristiques : -réplication autonome (indépendante du ch)
dans les liquides de l'organisme -Grande variété
Coloration de Gram -transmission verticale et horizontale
-non indispensables
b)Glycocalix : feutrage polysaccharidique ayant une structure -codent diff propriétés : facteur F/ carac
lâche, difficile à visualiser, sauf en microscopie électronique. métaboliques/ facteurs de virulence /
Il est constant dans le cas des bactéries vivant en biofilm dans résistance aux antibiotiques
les conditions naturelles
f)La spore : forme de résistance aux conditions défavorables de
Rôle : -l’attachement des bactéries aux muqueuses ou à des
la vie ( !! pas au phagocytose)
supports inertes
-Sur la bactérie vivante, la spore apparait comme un espace
-protège les bactéries du biofilm de la dessiccation et
claire, réfringent, ovoïde, limité par un contour régulier. Elle
rend les bactéries résistantes
peut déformer ou non le corps microbien
c)Les flagelles : longs filaments très fins constitué par une
Protéine (Flagelline), ils sont ancrés dans le cytoplasme

-Def : La sporulation est un processus de différenciation


adaptative de la c bactérienne. Deux genres bactériens
rencontrés en médecine sont capables de sporuler : les Bacillus
et les Clostridium.
Rôle : -Antigénique : Antigène H (flagellaire) ++Les bactéries se présentent sous formes végétatives
-Mobilité : les bactéries flagellées se déplacent dans les métaboliquement très actives et chaque fois que les conditions
milieux liquides ou à la surface des géloses molles environnementales s’éloignent de celles qui règnent dans les
qu’elles recouvrent en formant un véritable film/ les tissus, cette forme végétative subit le processus de sporulation.
Proteus ou les Pseudomonas.
-La spore intra-bactérienne est libérée dans le milieu extérieur Bactériophages :
et y survit des années.
Rq !! Quand les conditions environnementales redeviennent Def : C’est un virus des bactéries  possède les caractères
favorables, le processus inverse s’effectue : Germination d’un virus

2 propriétés : I-Morphologie des bactériophages :


+Thermorésistance : 10 mn à 70 à 80° +Une tête polyédrique : capside+acide nucléique
!!! Attention lors de la stérilisation par la chaleur +Une queue : canal axial rigide+gaine contractile
- Stérilisation par la chaleur humide : (autoclave) 120°C +Une plaque basale
pendant 15 à 20 mn Tête
- Stérilisation par la chaleur sèche : (poupinel) 170°C pendant 1
heure canal axial
+Résistances aux agents physiques et chimiques : UV,
antiseptique, antibiotiques Gaine contractile
Rq : La position de spore dans la cellule peut être centrale Fibre caudal
(Bacillus), Subterminale (Clostridium) ou Terminale
(Plectridium) Plaque basale

Evaluation :
II-Physiologie : en cas de rencontre du bactériophage avec la
1)Parmis les conditions suivants, préciser ceux qui ne sont pas
bactérie on a 2 cas possibles : Infection
obligatoires à la cellule bactérienne :
A- la capsule bactérienne absence d’infection (pas de
B- la paroi bactérienne récepteurs spécifiques au niv de la
C- les flagelles paroi
D- la membrane cytoplasmique +++ Les étapes de l’infection :
E- la spore bactérienne -Adsorption
-Injection du génome phagique à l’intérieur de la bactérie
donnant :

2)La capsule bactérienne joue un rôle dans : Infection lytique Infection non lytique
A- la protection contre la lyse osmotique +Par bactériophages + Par bactériophages
B- la virulence bactérienne virulents tempérés
C- le sérotypage des bactéries +A.nucléique phagique -> +intégration du génome
D- la distinction des bactéries à Gram + et - injection-> réplication-> phagique dans le chr bactérien
E- la résistance des bactéries en mileu extérieur Transcription et traduction-> (prophage)=>bactérie lysogéne
formation de nouvelles +certains facteurs physico-
particules phagiques et lyse chimiques induisent le cycle de
de la bactérie multiplication phagique
3)La paroi bactérienne est :
A- une structure inconstante
B- responsable de la forme des cellules bactériennes
C- constituée principalement par le LPS
D- à la base de la coloration de Gram
E- le site d’action des  -lactamines
Nomenclature et Classification : (ma yjich fl examen)

I-Classification bactérienne ou Taxonomie :


Elle vise à réunir les bactéries en groupes apparentés ou
taxons en se basant sur des critères définis :
-caractères phénotypiques : morphologiques, biochimiques,
culturaux…
-caractères génotypiques+++ : l’hybridation ADN/ADN, le
séquençage de l’ADN codant l’ARNr 16S et le GC %.
Les bactéries sont classées selon une classification
hiérarchique: classe, ordre, famille, genre, espèce, souche.
Rq+++ : L’élément de base dans cette classification est l’espèce
bactérienne.
+On regroupe dans la même espèce les bactéries ayant une
homologie moléculaire au niveau de leurs génomes :
(hybridation ADN/ADN≥70% et Tm ≤5°C )
Rq : Plusieurs espèces proches (% de similitude des séquences
nucléotidiques de l’ADN au moins de 30 %) constituent un
genre, plusieurs genres une famille et plusieurs familles un
Lysogénie cycle lytique
ordre.
III-Conversion lysogénique : (Qe++)
II-Nomenclature :
C’est l’aquisition par une bactérie lysogène d’un caractère
-Les noms scientifiques sont donnés sous forme latine.
particulier déterminé par le génome du prophage.
-L’initiale du nom du genre s’écrit en caractère majuscule, le
Exp :
reste de ce nom s’écrit en minuscules comme le nom de
Production de la toxine diphtérique par Corynebacterium
l’espèce. Ces 2 noms doivent être imprimés en caractères
diphtérique lysogénisé (Rq : si non lysogénisé, le patient ne
italiques.
développe pas la path)
Le nom d’une bactérie comprend 2 termes :
Production de la toxine erythrogène par le streptocoque du
-Le 1er terme : nom du genre (1ère lettre en majuscule)
grp A lysogénisé => scarlatine (éruption cutanée généralisée)
-Le 2ème terme : nom de l’espèce (1ère lettre en minuscule)
IV-Application médicale pratique : Exp : Staphylococcus aureus
1-Traitement des maladies infectieuses (phagothérapie):
résultats décevants/ regain d’intérêt
2-Lysotypie : subdivision d’une espèce bactérienne par une
série de bactériophages convenablement choisis
Espèce bactérienneplusieurs lysotypes
3-Transfert de matériel génétique : Transduction
Nutrition et Croissance bactérienne : 3) Besoins constitutifs spécifiques :
certaines bactéries exigent un ou plusieurs composés
I-Nutrition : organiques indispensables à la vie et à la croissance de la
-Au repos, la bactérie consomme de l’énergie et des bactérie et qu’elles sont incapables de synthétiser : facteurs de
nutriments pour réparer ses structures. Cette consommation croissance qui varie selon les bactéries : acides aminés
est très faible, mais peut être accrue en présence de toxiques, (Salmonella Typhi vis à vis du tryptophane), bases nucléiques,
comme les antibiotiques. vitamines...
-La quantité d’énergie et de nutriments nécessaires à la +L’exigence en facteurs de croissance permet de définir 2 types
croissance est plus grande de bactéries :
Les besoins nutritionnels sont essentiellement de 2 types : * Bactéries prototrophes : capables de synthétiser leurs
constituants et de croître avec des aliments constitutifs
1) Besoins énergétiques : Les bactéries peuvent se procurer de élémentaires et avec une seule source de carbone et d’énergie.
l’énergie de deux manières : Ex : Escherichia coli
* à partir de la lumière => bactérie phototrophe Qe * Bactéries auxotrophes : exigent, en plus des besoins
* à partir de réactions d’oxydo-réduction => bactérie Def élémentaires, un ouplusieurs facteurs de croissance qu’elles
chimiotrophe ++ sont incapables de synthétiser. Ex : Haemophilus influenzae
Les bactéries d’intérêt médical sont chimiotrophes et utilisent
le plus souvent le glucose comme substrat énergétique. II-Croissance : C’est l’accroissement ordonné et coordonné de
tous les constituants de la bactérie jusqu’à une dimension
2) Besoins constitutifs élémentaires : ce sont les matériaux limite, qui normalement conduit à la division cellulaire par
élémentaires nécessaires pour la synthèse des molécules et scission binaire.
macro-molélcules devant constituer les nouvelles bactéries. augmentation de la masse bactérienne + augmentation du
nb de cellules
Les composés organiques : constituent la majorité des La croissance bactérienne se manifeste en :
éléments de structure de la bactérie et sont nécessaires en -Milieu liquide par l’apparition d’un trouble
quantité importante. -Milieu solide par l’apparition d’une colonie
* Eau : 80 % du poids bactérien elle fournit l’hydrogène et
l’oxygène ; Il y’ a arrêt de croissance bactérienne si la teneur en 1) Mesure de la croissance bactérienne : 2 techniques :
eau libre est faible. Rq : retenez que les titres
* carbone : Numération des bactéries :
-Source Minérale : C02 de l’air  bactéries autotrophes Qe +Microscope optique ou compteur de particules : Numération
-Source Organique++  bactéries hétérotrophes Def des cellules mortes et vivantes
Il s’agit dans la plupart des cas d’un sucre comme le glucose, +Numération des bactéries vivantes après culture (Méthode
parfois un acide gras, alcool... Les bactéries d’intérêt médical des dilutions) : Le résultat est exprimé en nn de bactéries par
appartiennent à ce groupe (bactéries hétérotrophes). ml. =>Plus efficace
* Source d’azote : composés inorganiques (ammoniac, Mesure de la masse bactérienne :
nitrates) ou par des sources organiques (groupements aminés +Détermination du poids sec : centrifuger la suspension
bactérienne puis faire sécher puis peser.
des composés organiques).
+Mesure de la densité optique (DO): mesurer le trouble qui
Ions minéraux : nécessaires en quantité moins importante apparaît dans un milieu liquide.
que les composés organiques. +Mesure des constituants cellulaires
Il s’agit le plus souvent du soufre et phosphore mais aussi du +Mesure de l’activité cellulaire
fer, Calcium, Magnésium...
2) Paramètres de la croissance : * Bactéries mésophiles 20°<°<40° (° optimale :37°)
a-Temps de génération  : temps mis par une bactérie pour se Rq : Les bactéries d’intérêt médical appartiennent à ce groupe
diviser (temps de doublement). Il conditionne le temps * Bactéries thermophiles 45°<° < 60°
d’incubation nécessaire pour avoir des colonies. certaines espèces du genre Clostridium se multiplient à 55°C
+In vivo : la croissance bactérienne n’est pas similaire à celle * Bactéries psychrophiles < 20°
observée in vitro. Elle est beaucoup plus ralentie. Yersinia enterocolitica : multiplication à 4°C
approvisionnement en nutriments Listeria monocytogenes : multiplication en dessous de 4°
Lute contre les moyens de défense
Rq++ : Antibiotiques -> ralentissement -> arrêt de la croissance b-pH : pH optima 7 - 7,5 (les bactéries sont sensibles à l’acidité
(bactériostase) Celle ci est un moyen de défense de l’organisme)
b-Taux de croissance  : nb de divisions par unité de temps : Mais il y’a des exceptions : Vibrions : multiplication à pH alcalin
l’heure : = 1/ (pH = 9) / Lactobacillus : multiplication à pH acide (pH = 6)

3) Courbe de croissance ( milieu liquide non renouvelé) : c-Pression osmotique : Les bactéries ne supportent pas un
concentration élevée de NaCl mais il y’a des exceptions :
-staphylocoques ,Vibrions => halotolérants: peuvent supporter
une augmentation de NaCl (pas obligatoirement)
-Bactérie de la flore marine => halophiles : exigent une [Nacl] >
2%

d- Pression partielle d’oxygène : (à savoir en détails)


A : phase de latence : adaptation des cellules à leur nouvel
environnement. Le taux de croissance  est nul.
B : phase d’accélération : augmentation de la vitesse de
croissance.
C : phase de croissance exponentielle++ (18 h) Les bactéries
ont produit les enzymes. Elles sont toutes dans le même état
physiologique. Le taux de croissance  atteint un maximum
D : phase de ralentissement : épuisement du milieu de culture
et une accumulation des déchets. La vitesse de croissance
régresse.
E : phase stationnaire : les bactéries qui se multiplient
compensent celles qui meurent. Le nb de cellules ne varie plus.
Le taux de croissance  devient nul
F : phase de déclin : toutes les ressources nutritives sont
épuisées accumulation de métabolites toxiques. Il se produit
une lyse bactérienne. 5) Aspects particuliers de la croissance dans les biofilms :
les bactéries vivent le plus souvent attachées à des supports :
4) Facteurs physicochimiques influençant la croissance
mode de vie sessile :
bactérienne :
*bactéries s’associent =>microcolonies
a-Température : On peut diviser les bactéries en plusieurs * se recouvrent des polymères organiques=> biofilm
types, selon les températures minimales et maximales de Rq :Dans ces biofilms, les bactéries sont souvent plus
croissance : protégées vis à vis des substances environnantes (par exemple
antibiotiques).
Génétique bactérienne :
I- Les supports de l’information génétique chez les bactéries :

Le chromosome Les plasmides


+ seule molécule d’ADN +pt molécules d’ADN double-brin
double brin et circulaire circulaire extrachromos- omiques
+longueur de l’ordre du de quelques μm
mm + réplication autonome et
III-Milieux de culture : + génome dont la taille est indépendante du chr
- contiennentt les substances nutritivesmélange de substrats comprise entre 7,0.105 + Il en existe une grande variété et
paires de bases chez une bactérie peut en héberger
nutritifs (acides aminés, peptides, bases nucléïques, sucres…)
Mycoplasma et 109 paires plusieurs sortes.
de sels minéraux et de vitamines. de bases chez les +nb réduit de gènes (<30) :
- doivent être stérilisés : autoclavage (120°C pendant 20 mn). mycobactéries - codant pour les pili sexuels et
Classification : + L’information codante autres facteurs de conjugaison
1) Selon l’aspect : est continue (transcrits - de résistance aux antibiotiques et
-Milieu liquide : bouillon d’un seul tenant : pas aux métaux lourds
-Milieu solide : milieu gélosé : il contient de l’agar-agar qui a la d’introns, les ARN - de virulence
messagers ne sont pas - codant pour des bactériocines
particularité de se solidifier à 40
épissés comme chez les - codant pour un caractère
2) Selon l’utilisation : Eucaryotes) métabolique
a) Milieux de base (gélose nutritive) : ne poussent sur ces + Le chr bactérien peut + transmis verticalement dans le
milieux que les bactéries n'ayant aucune exigence nutritive. comporter de l’ADN clone bactérien ou horizontalement
b) Milieux enrichis : enrichis de produits biologiques (gélose au étranger: transposons, au cours du processus de
sang, gélose ascite) ou de facteurs polyvitaminés (gélose prophages conjugaison
chocolat additionnée d'isovitalex)
c) Milieux sélectifs: permettent la croissance d'une espèce II- Variabilité génétique des bactéries : Elle est apportée par
bactérienne en inhibant le développement des autres espèces. les mutations ou le transfert de matériel génétique ≠
variabilité phénotypique (qui est induite, réversible, non
Rq : Les agents sélectifs peuvent être : transmissible à la descendance)
* un antibiotique : 1) La mutation : C’est un changement spontané ou provoqué,
- Acide nalidixique sélectif pour les streptocoques héréditaire (stable), brusque (discontinu), rare et indépendant
-Le mélange VCN (vancomycine-colimycine-nystatine) dans les caractères d’une bactérie et qui est lié à une
inhibiteur sélectif dans un milieu proposé pour la culture modification du génome bactérien. (Def qe)
des gonocoques. Rq : Ces mutations peuvent s’accompagner ou non de
* une substance organique : bile, thiosulfate modifications phénotypiques
* la concentration d'une substance : peut donner l'effet
inhibiteur : tel est le cas des milieux hypertoniques a-conséquences phénotypiques des mutations : Les mutations
(Nacl) comme le milieu de Chapman utilisé pour les sont soit silencieuses, soit elles modifient le phénotype du
staphylocoques microorganisme mutant.
* pH alcalin : le milieu alcalin est sélectif pour le vibrion  Les mutations morphologiques changent la forme ou la
cholérique. couleur de la colonie (exp : variation type « S » type « R » due
à une mutation affectant un gène de synthèse du LPS) +
peuvent également affecter les flagelles (bactérie devient
immobile), la spore, perte de capsule.
 Certains mutants peuvent acquérir une résistance à un =>Base de traitement par association d’antibiotiques (Exp :BK
antibiotique (exep: mutation au niveau de l’ADN gyrase cible pour la tuberculose)
d’action des quinolones entraine une résistance à ces derniers Stabilité : La mutation est stable et transmise à la
antibiotiques) descendance
 Les mutations biochimiques inactivent fréquemment les
voies de biosynthèse et engendrent des mutants auxotrophes, c-Applications+++ :
incapables de se développer sur un milieu. Il existe également Association d’antibiotiques : pour éviter la sélection de
des mutations réverses, restaurant le type sauvage mutants résistants
Mutatest : Détection de substances mutagènes dans les
prototrophe
médicaments et les contrôles alimentaires.
b- Caractères de la mutation : +test de Ames : test de mutagenèse proprement dit. Il consiste
Rareté : le taux de mutation (la probabilité pour une à examiner si une substance chimique ou un agent physique
bactérie de muter pour un caractère défini pendant une unité est capable d'induire des mutations spécifiques chez
de temps donnée) est faible. différentes souches de Salmonella typhimurium His-
Rq : Il peut être augmenté par l’action de certains agents
physiques ou chimiques : agents mutagènes.
Bien que rares, les mutants peuvent être sélectionnés
au sein d'une population bactérienne, soit
spontanément (sélection relative) parce qu'ils
possèdent un avantage physiologique (ex : vitesse de
croissance, taux de létalité, pathogénicité...), soit
artificiellement (sélection absolue) parce qu'ils sont par
exemple résistants à un antibiotique qui « révèle » la
mutation (agent sélecteur).
->Il permet de quantifier l'induction de mutations réverses His+
 Spontanéité : La mutation est liée au hasard (Test de
par les substances testées.
Lederberg), non induite par agent sélecteur ( mais il ya
 Mutants déréprimés=>produits en quantité abondante
révelation par agent sélectif)
Vaccination : Mutants avirulents (délétion d’un gène de
virulence)

2) Transferts de matériel génétique :

a-Transformation :
Def (Qe) : transfert de fragment d’ADN libre d’une bactérie
donatrice suivi de son intégration par recombinaison
homologue dans le génome d’une bactérie réceptrice dite en
- Test de Lederberg- état de compétence ou compétente.
Expérience de Griffith :
 Discontinuité : Caractère brusque: en une seule étape, sans
phase d’adaptation (loi du tout ou rien)
 Indépendance :
-Elle affecte un seul caractère ,respecte les autres et ne
modifie pas probabilité de mutation d’autre caractère
Application(Qe):

+++Résistance du pneumocoque à la pénicilline G :


Rq : Cette bactérie est très sensible aux pénicillines
 Dans la flore oro-pharyngée, le pneumocoque reçoit
notamment de l’ADN du Streptococcus mitis mort -> nouveau
gène ( gène mosaïque) constitué, en partie, du fragment d’ADN
initial sauvage et du fragment d’ADN provenant de la cellule
Transformation :
morte -> Ce nouveau gène va coder pour une nouvelle prot
-> on obtient des PLP (Protéine de liaison à la pénicilline)
hybrides qui ont pour caractéristique de moins bien lier les
pénicillines => moins sensible à l’action des antibiotiques
(mécanisme de résistance)

+ Génie génétique :
Faire pénétrer artificiellement des gènes d’origine humaine ou
animale dans une bactérie protéine en grande quantité.

b-Conjugaison :
Rq : Elle peut se faire entre des bactéries d’espéces différentes.

Transformation naturelle Transformation


artificielle Def (Qe) : transfert réplicatif unidirectionnel d’ADN (plasmide)
+Certaines espèces bactériennes + fait appel à des d’une cellule donatrice à une cellule réceptrice, par un
( pneumocoque, Neisseria, et agents chimiques mécanisme requérant un contact spécifique : formation d’un
Haemophilus (QCM+++) ) sont rendant la membrane pont cytoplasmique.
naturellement compétentes. bactérienne perméable
Interet : mode habituel de transfert des plasmides surtout
+ nécessite une homologie entre à l’ADN (chlorure de
les séquences des ADN.  l’ADN calcium), traitements chez les bactéries à Gram négatif
exogène libre introduit doit thermiques ou
provenir de bactéries de la électriques
même espèce ou d’une espèce (électroporation)
bactérienne très proche libérant + peut intéresser
leur ADN après leur mort. plusieurs espèces Rq : C’est le principal moyen de la diffusion des gènes de
bactériennes. résistance aux antibiotiques.
C-Transfert par des bactériophages :
La transduction : C’est le transfert d’un fragment d’ADN par
l’intermédiaire d’un bactériophage.
Rq !!!: Transduction ≠ conversion lysogénique
ADN bactérien et non pas de bactériophage

Transduction localisée
+ bactériophages tempérés intégrés dans l’ADN d’une
bactérie
+un fragment de l’ADN bactérien est libéré avec le génome
phagique après Induction et passage à un cycle lytique
+intégration de l’ADN phagique avec le fragment d’ADN de
la bactérie donatrice lors de l’infection d’une nouvelle
bactérie.

Transposition : mécanisme permettant la mobilisation de


fragments d’ADN au sein d’un même génome ou entre deux
supports génétiques différents (ex : entre un plasmide et un
chromosome) caractérisé par des structures génétiques
particulières : les transposons.

Interaction Hôte-Bactérie :

- Parmi les plusieurs millions d’espèces, la fraction de bactéries


nuisibles pour l’homme est minime.
-Dès sa naissance, l’homme est en contact étroit et permanent
avec les bactéries.
- Différents types de relations s’établissent entre l’homme et
Transduction généralisée
+ bactériophages virulents les bactéries :
+Au cours d’une infection lytique et lors de l’encapsidation,  Saprophytisme
=Relations paisibles
il y a incorporation d’un fragment d’ADN bactérien Commensalisme
(donatrice) au lieu de l’ADN phagique Pathogénicité : = Relation conflictuelle
+Lors de l’infection d’une autre bactérie (bactérie
réceptrice) par ce phage portant de l’ADN de la bactérie I-Commensalisme :
donatrice Def : type d’association non obligatoire entre 2 organismes,
+on peut avoir soit transduction complète ou Transduction l’un bénéficiant et l’autre n’étant pas gêné.
abortive
+ les tissus internes (cerveau, sang, LCR, …) sont stériles mais il II-Saprophytisme :
y a un grand nombre de bactéries à la surface de la peau et de Def : C’est une relation de totale indépendance entre bactérie
toutes les muqueuses en contact avec le monde extérieur et hôte.
(bouche, tube digestif, nez…). Ce sont des bactéries se développant dans la nature au
dépens des végétaux et déchets organiques, retrouvées
Rq+++ : La présence de ces bactéries est totalement transitoirement chez l’homme ou les animaux.
physiologique Flore bactérienne commensale.  n’entraînent pas de trouble : Leur présence dans un
Les bactéries de la flore commensale sont les constituants organisme humain est le plus souvent transitoire sauf si
majeurs du microbiote. présence d’une immunodépression ou déstabilisation du
=> flore commensale ≠ microbiote microbiote par une antibiothérapie.

Le microbiote = un moyen de défense biologique contre III-Pathogénicité (pouvoir pathogène) :


l’infection par : Def : c’est la capacité d’une bactérie à provoquer une maladie.
Compétition nutritive 2 types de bactéries pathogènes :
Compétition au niveau des récepteurs cellulaires de l’hôte Bactérie pathogène Bactérie pathogène opportuniste
Synthèse de bactériocines (Enz : lyse des bactéries spécifique (BPS) (BPO)
pathogènes) -Provoque, chez l’homme -Appartient aux flores
Synthèse d’anticorps naturels sain réceptif, une maladie commensales et aux bactéries
spécifique (apparente ou saprophytes en transit, n’entraine
silencieuse) pas de maladie mais pathogène si :
Exp : *modification de son environn-
Salmonella typhi → fièvre ement : antibiothérapie, site
typhoïde normalement stérile (blessure
tuberculoseMyco- cutanée /perforation intestinale )
bacterium tuberculosis * ↘des défenses de l’hôte
Exp : Staphylocoque
/Pseudomonas
Rq : Actuellement, l’épidémiologie est caractérisée par une
↘de la fq des BPS et une ↗ de la fq des BPO.

+Pathogénicité bactérienne :
*Le microbiote intestinal est le plus étudié, il varie selon les maladie bactérienne : Conflit entre bactérie pathogène et hôte
individus (à chacun son nuage de bactéries) et dans le ou terrain réceptif.
temps (fluctue surtout dans les mois qui suivent la naissance et –Elle dépend de 3 facteurs : Le nb de bactéries infectantes
en période de maladie) et joue un rôle important chez La virulence de la bactérie
l’homme : Les défenses de l’hôte
- digestion de certaines molécules -La pathogénicité est le reflet chez l’hôte de la virulence. Elle
- contribution dans la synthèse de la vitamine K dépend non seulement de la virulence mais aussi de l’état de
-effet de barrière à l’infection défense de l’hôte notion qualitative
-La virulence fait référence au degré ou à l’intensité de la
!!! Le microbiote intestinal serait impliqué dans : obésité,
pathogéniciténotion quantitative mesurée expérimentale-
diabète, allergie et maladies inflammatoires
ment en déterminant la DI50 (dose infectieuse 50) et la DL50
Rq+++ : Une antibiothérapie à large spectre peut entrainer un (dose létale 50) : quantité des bactéries qui infecte ou tue 50 %
déséquilibre du microbiote. des animaux.
La virulence : -↘ par des passages successifs sur milieu artificiel. - Par modification du LPS : Prévention de la formation du
( principe de certains vaccins) complexe d’attaque membranaire (Bactéries à Gram négatif
-↗ par des passages répétés d’animal à animal. dites « sérum résistantes»)
( cas des épidémies) *Echappement à la phagocytose :
Rq : La conservation dans les laboratoires de la virulence des - Eviter l’ingestion : grace à la capsule (bactéries à
bactéries se fait par congélation à -70°C, ou dans l’azote liquide multiplication EC : pneumocoque)
ou par lyophilisation. - Synthèse de toxine lysant les phagocytes
-Survie et multiplication à l’intérieur des cellules phagocytaires
1) Facteurs bactériens de virulence : (bactéries à multiplication IC facultative)
+ces facteurs sont codés par des gènes plasmidiques ou *Echappement à la réponse anticorps :
chromosomiques qui sont parfois de grands segments d’ADN -Variation des antigènes de surface (exp : antigène flagellaire
appelés « ilots de pathogénicité » chez Salmonella , pili chez le gonocoque )
+Selon les facteurs de virulence, on peut diviser les bactéries : -Variabilité antigénique : La protéine M du streptocoque A a
-Bactéries non invasives : restent localisées à la surface des plus de 70 variants. Les anticorps anti M sont protecteurs mais
muqueuses. La maladie est généralement due à la sécrétion spécifiques de type
d’une toxine. - Destruction des IgA protégeant les muqueuses grâce à des
-Bactéries invasives : bactéries capables d’envahir les tissus. IgA protéases.
- Phénomène de camouflage : certaines capsules sont
A-Facteurs d’envahissement (bactéries invasives) : plusieurs
composées de molécules qui miment des antigènes de l’hôte
étapes :
entrainant une certaine tolérance par le système immunitaire
a) Colonisation de la peau ou d’une muqueuse (1 ère étape) :
Fixation ou adhésion bactérienne ce qui lui permet de résister d) Agression de l’hôte : Lésions chez hôte variables suivant
aux mécanismes naturels de défense. différentes maladies infectieuses :
-Les adhésines (les fimbriae ou pili communs qui reconnaissent – Causées par bactérie elle-même et/ou liées à réaction
des glycoprotéines ) sont des structures superficielles inflammatoire : Sepsis +++
bactériennes dont le rôle est de spécifiquement reconnaitre – Lésions au site d’entrée ou à distance
des récepteurs chez l’hôte qui sont, soit des récepteurs – Gravité fonction du tissu infecté: +++ si organes vitaux
cellulaires, soit des éléments du tissu conjonctif ou de la touchés
matrice extracellulaire, par exemple la fibronectine. – Lésions liées à lyse cellulaire ou à des modifications du
Rq !! Cas particulier : la colonisation des biomatériaux : fonctionnement cellulaire (Ex: Action de toxines bactériennes)
cathéter, sonde, prothèse avec formation d’un biofilm
 infections difficiles à traiter ablation du matériel. B- Toxinogenèse : Toxines (exo ou endo) = des substances
chimiques macromoléculaires antigéniques d’origine
b) Invasion : Capacité de pénétrer dans les muqueuses et microbienne et toxiques.
l’épith par un processus d’internalisation ou par la sécrétion
d’enzymes qui altèrent les tissus : collagénase, hyaluronidase  Les exotoxines : Ce sont des protéines produites le plus
ce qui facilite la propagation des bactéries. souvent par des bactéries à Gram (+) et parfois par des
bactéries à Gram (-), libérées dans le milieu extérieur pendant
c) Résistance aux défenses de l’hôte : Les agents pathogènes la croissance bactérienne. (Exp : toxine tétanique, diphtérique ,
ont acquis des mécanismes qui leur permettent d’éviter les cholérique)
moyens de défense naturels et les moyens de défense + Les bactéries produisant ce type de toxine restent localisées
spécifiques. au niveau de la porte d’entrée sans envahissement. Leur
*Echappement au système du complément : pouvoir pathogène est lié à la sécrétion de la toxine.
- Par capsule bactérienne (inhibition de l’opsonisation)
+La toxine peut diffuser par voie sanguine ou par voie ->Notion du terrain : ’âge, l'état nutritionnel, les tares et l’état
nerveuse et donner des lésions à distance de la porte d’entrée. immunitaire…
Rq !!! Parfois, la toxine est produite par la bactérie hors - Des facteurs liés à l’environnement (froid, chaleur)
l’organisme par exemple dans un aliment. L’ingestion de
IV-Développement de la maladie infectieuse :
l’aliment contenant la toxine entraine la maladie
=> intoxication (le cas du botulisme) Physiopathologie :
+ Les gènes codant les toxines protéiques sont parfois portés 1- Contamination porte d’entrée (peau, muqueuse..)
par des plasmides ou des prophages. 2- Phase de prolifération
!!! perte de ces gènes = perte du pouvoir pathogène a) Infection localisée
Propriétés des exotoxines protéiques b) Infection généralisée (Septicémie /Métastases septiques)
* Thermolabiles (détruites à 60°) 3- Terminaison :Mort ou Guérison (Totale ; disparition de la
* Toxicité très élevée (actives à faibles cc) bactérie ou partielle ; persistance bactérienne silencieuse)
* Spécificité d’action : toxines neurotropes,
Clinique :
entérotoxines, hémolysine
1-Incubation : asymptomatique
* Détoxification par le formol : perte du pouvoir
Durée dépend de : qtt de bactéries, vitesse de multiplication
toxique avec conservation du pouvoir antigénique.
de la bactérie
l’anatoxine ( utilisée dans la vaccination)
2-phase d’invasion: apparition des premiers signes généraux
* Pouvoir antigénique : l’exotoxine est
3- phase d’état: signes cliniques à leurs maximum (signes
antigénique et entraine la synthèse d’anticorps
spécifiques)
antitoxine, utilisés dans l’immunisation passive
4-Terminaison
 sérothérapie
!!! Les grands types d’infection :
 Les endotoxines : composants de la paroi bactérienne qui +Infections dues à des germes invasifs : Pathogénicité liée au
peuvent être libérés en cas de lyse bactérienne ou lors de la pouvoir de multiplication bactérienne (Exp : Infection à
multiplication. pneumocoque )
!!! L’endotoxine type est le lipopolysaccharide (LPS) de la paroi +Infections dues à des bactéries produisant une toxine
des bactéries à Gram (-). protéique
-Toxi-infection : la bactérie se multiplie au niveau de la porte
Propriétés des LPS :
d’entrée et la toxine diffuse (Exp : Tétanos, Diphtérie )
* Thermostabilité
- Intoxication : Ingestion de toxine (Exp : botulisme)
* Résistance à l’action du formol
+Infections par invasion et pouvoir toxique combinés (les plus
* Pas de spécificité d’action ( Leucopénie/ Action
fréquentes) (Exp : staphylocoques, BGN)
pyrogène /Troubles vasculaires : ↘TAchoc)
Rq : Le choc endotoxinique = complication sévère des
septicémies à BGN. Ces propriétés toxiques sont portées
par la fraction lipidique .
* Pouvoir antigénique : faible
-Fraction protéique : immunogénicité
-Fraction polysaccharidique : spécificité antigénique

2)Rôle de l’hôte : la virulence est influencée par :


-L’espèce animale : sensibles ou réfractaires à une bactérie
-Les individus à l’intérieur d’une même espèce
Caractères différentiels entre les exotoxines et les endotoxines

TOXINES

Exotoxines (Protéiques) Endotoxines (LPS)

Gram (-)
Bactéries surtout en cause Gram (+)

Présence dans milieu de


Oui (en général) Non
culture

Moindre
Degré de toxicité Très élevé

Non
Thermolabilité Oui

Syndrome clinique Propre à chaque toxine Unique

Faible
Pouvoir antigénique Très élevé

Détoxification par formol Oui (ANATOXINE) Non

Obtention de sérum Non


Oui
antitoxine

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