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MASTER 2 - IFAGE
INTRODUCTION
1. Historique des notions de comptabilité analytique et de contrôle de
gestion
Devant les difficultés matérielles auxquelles ils étaient confrontés
autrefois dans leur transaction, les agents économiques ont imaginé et mis au
point plusieurs conventions se rapportant au consentement à la forme et au
prix pour faciliter les opérations commerciales.
II-Définitions
La gestion est entendue par nombre d’auteurs comme étant l’art ou la
science de combiner de la façon la plus efficiente possible les moyens d’une
organisation afin de lui permettre de réaliser les objectifs poursuivis.
Le mot « contrôle en revanche peut avoir plusieurs significations dont
chacune permet aux auteurs de développer un aspect privilégié du contrôle de
gestion.
Fort de ces différentes conceptions l’on peut dire que : « le contrôle de gestion
est la fonction qui, directement rattachée à la Direction Générale, s’assure que
les efforts des principaux responsables sont orientés dans le sens des objectifs
de l’organisation et que les ressources sont utilisées de façon efficiente pour
atteindre ces objectifs ».
La mission du contrôleur de gestion est donc :
de choisir et mettre en place, en fonction des caractéristiques de
l’organisation, différentes procédures d’information et de mesure des
performances ;
d’aider les responsables opérationnels dans la gestion de leur centre de
décision en leur permettant de prévoir leurs résultats, d’être informés
sur le développement de leurs activités et de réagir le plus rapidement
possible en cas de déviation par rapport aux objectifs de
l’organisation ;
de motiver les responsables à agir dans le sens des objectifs de
l’organisation.
III- Les moyens du contrôle de gestion
Ils sont de deux sortes, complémentaires et indissociables : les moyens
techniques et les moyens relationnels
1°)- Les moyens techniques
Ce sont les plans à moyen et court terme, la comptabilité de gestion, la gestion
budgétaire, les tableaux de bord financiers et les tableaux de bord de gestion.
2°)-Les moyens relationnels
L’association Nationale des conseillers et contrôleurs de gestion (France) a
proposé deux principes pour rendre le contrôle de gestion efficace :
Les fonctions de contrôleur de gestion doivent être pleinement assumées
au plus haut niveau, celui du comité de direction ;
Le contrôle de gestion n’a toute son efficacité que si la Direction
Générale et le Comité de Direction sont décidés à créer un climat
psychologique et une structure fondée sur la délégation et la participation.
IV- Les principaux rôles du contrôle de gestion
Cinq tâches sont principalement remplies par le contrôle de gestion : la
prévision, le conseil, le contrôle, le reporting et la mise au point de
procédures.
1°)- La prévision
Il s’agit de s’assurer de la comptabilité des budgets, de leur
conformité avec l’ensemble des objectifs de l’entreprise, de faire se confronter
les différents services sur la question et de proposer à la Direction Générale
les éléments qui lui permettent d’arbitrer en dernier ressort entre les
différentes solutions.
Le contrôleur de gestion a donc un rôle important de concepteur et
d’animateur du processus budgétaire.
2°)- Le conseil
Cette fonction est exercée au niveau des différents responsables
opérationnels comme auprès de la Direction Générale. Il se préoccupe :
de fournir aux responsables des renseignements chiffrés susceptibles
d’enclencher des actions correctives immédiates ;
de les aider à réviser en permanence leur gestion en fonction des résultats
obtenus, des résultats des autres services, de la conjoncture économique
générale.
3°)- Le contrôle
Il s’agit d’un suivi permanent des résultats de l’entreprise à l’aide d’un
tableau de bord où figurent les données significatives du point de vue de la
production, de l’activité commerciale de la situation financière, etc.
Cette technique permet de mettre en évidence tout écart significatif par
rapport aux prévisions.
4°)- Le reporting
Il s’agit de la conception et la rédaction de rapports de synthèse
présentant les diverses solutions possibles à un problème donné. Ils sont
conçus dans le but de rendre compte et d’aider à la prise de décisions.
5°)- La mise au point de procédures
Il s’agit de procédures de calcul des coûts et résultats, de traitement
des charges de procédures de contrôle et de suivi.
V- Contrôle de gestion et Audit interne
L’auditeur interne se préoccupe de la sauvegarde et de la protection du
patrimoine, alors que le contrôleur de gestion privilégie la mesure des
performances et la motivation du personnel.
L’audit interne porte ainsi sur un contrôle-vérification tandis que le
contrôle de gestion fait du contrôle-maîtrise-aide.
Tous deux mettent en place des circuits d’information et
s’intéressent à leur efficience.
VI- Contrôle de gestion et théorie des organisations
Le contrôleur de gestion dispose globalement de deux approches selon
la théorie des organisations :
Une approche « mécaniste » qui tend à considérer que chaque élément
étudié est indépendant de ceux en amont ou en aval. Un non-respect du
budget, une défaillance d’un système d’information…, sont traités au cas
par cas.
Une approche systémique qui tend à considérer que l’élément étudié
appartient à un domaine plus vaste et que son analyse ne saurait occulter
les phénomènes connexes liés aux autres éléments du système.
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-Chapitre III-
LE PILOTAGE DE LA PERFORMANCE
PAR LES CENTRES DE RESPONSABILITE ET LES PRIX DE
CESSION INTERNE
Les responsables des unités sont ainsi jugés sur leur capacité à respecter leurs
objectifs dès lors qu’ils sont autonomes dans le choix des moyens et des
procédures à mettre en œuvre.
Le centre récepteur est facturé aussi au coût réel variable. L’avantage réside
dans l’élimination des inconvénients évoqués ci-avant mais la méthode a aussi
l’inconvénient de laisser les charges de structure à la charge du centre
fournisseur.
Pour éviter cet autre inconvénient, il est possible de facturer au coût réel
variable + un forfait mais ce procédé rend impossible les efforts entrepris par
le centre fournisseur pour limiter les charges de structure.
b°) La fixation par référence au prix du marché
Plusieurs solutions sont également mises en œuvre :
Les attentes associées aux tableaux de bord sont nombreuses : ils doivent
d’abord compenser les limites du système budgétaire mais, au fur et à mesure
de leur utilisation, leur souplesse a suscité un développement de plus en plus
large de leurs rôles.
Apprentissage organisationnel
Comment
Piloter le Valeurs
changement et objectifs Indicateur cibles Initiatives
l’amélioration ?