SCIENCES ECO L2 2021-2022.Pptx Traitelllll

01BP 12159 Abidjan 01, Tél.
22 42 22 65/ 22 42 27 24 / 22 52 55 67 /07 23 18 62 / 05 23 52 35
RELATIONS ECONOMIQUES INTER.
1
SECTION 3 : LA BALANCE DES PAIEMENTS
source : la balance des paiements la position extérieure globale,

M. KOUADIO Mathias
LA BALANCE DES PAIEMENTS
OBJECTIF GENERAL :
Ce chapitre est destiné à donner aux étudiants une compréhension des

principaux concepts de la Balance des Paiements (BP) en leur permettant de
cerner le processus d’élaboration et la méthodologie d’analyse de cet
important outil d’aide à la décision.
En d’autres termes, il s’agit de les familiariser avec les principaux

concepts et les mécanismes d’analyse des comptes extérieurs de la
Nation, à des fins de politique économique, monétaire et financière !
3
LA BALANCE DES PAIEMENTS ET LA PEG (2)
OBJECTIFS SPECIFIQUES DU COURS :
Au terme de ce cours, l’apprenant devra être capable de :
 Définir les principaux concepts liés aux comptes extérieurs de la Nation ;

 Connaître les principes généraux d’élaboration de la Balance des Paiements ;
 Connaître la structuration, les différents comptes et rubriques de la Balance des

Paiements, selon le canevas de la 6ème édition du Manuel du FMI (MBP6) ;
 Lire et interpréter une Balance des Paiements
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LA BALANCE DES PAIEMENTS
PLAN :
 1 : Généralités sur les comptes extérieurs
 2 : Méthodologie d’analyse de la Balance des Paiements
 3 : Aspects pratiques de la confection de la Balance des Paiements
Conclusion
I : Généralités sur les comptes extérieurs de la Nation
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GENERALITES SUR LES COMPTES EXTERIEURS
I- Définition
I-2- Définition de la Balance des Paiements (BP)

A l’instar de nombreux pays, la Côte d’Ivoire est une économie ouverte sur l’extérieur. Il est donc
primordial de disposer d’un aperçu de toutes les transactions qui sont effectuées périodiquement
avec l’étranger. C’est ce que fait, de manière structurée, la Balance des Paiements :
« La Balance des Paiements (BP) est un état statistique qui retrace sous une forme comptable l'ensemble des flux
d'actifs réels, financiers et monétaires entres les résidents d'une économie et le reste du monde (les non-
résidents) au cours d'une période déterminée (le plus souvent l’année), suivant une méthodologie standardisée
éditée par le Fonds Monétaire International (FMI) ».
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I-4- Notion de « Résident / Non Résident »
Sont considérées comme « Résidents » de l’économie ivoirienne, les personnes physiques
et les personnes morales, quelle que soit leur nationalité, qui ont leur domicile principal ou
leur centre d’activité principal en Côte d’ Ivoire. Ancrage territorial !
Pour les personnes physiques = Critère général de séjour depuis au moins

24 mois (2 ans) sur le territoire national !
 Quelques exceptions à connaître :

- Les Ambassades, Fonctionnaires internationaux, Militaires à l’étranger, Elèves/Etudiants sont « Résidents » de leur pays
d’origine !
- Les travailleurs frontaliers ou saisonniers sont « Résidents » de leur pays d’origine !
- Par convention internationale, les Organisations et Institutions internationales ne sont « Résidents » d’aucun pays du monde.
Elles ont donc le statut universel de « Non-résident », quel que soit leur lieu d’implantation.
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I-4- Notion de « Résident / Non Résident » (suite et fin)
A l’opposé, sont considérées comme « Non Résidents » de l’économie ivoirienne :
• Les personnes physiques étrangères ou ivoiriennes qui vivent habituellement à l’étranger (hors des
frontières de la Côte d’Ivoire). C’est-à-dire qui y ont leur installation effective ou leur principal centre
d’intérêt en termes d’activité économique, à l’exception des représentations ivoiriennes, des
fonctionnaires ivoiriens en poste à l’étranger et des élèves et étudiants à l’étranger ;
• Les personnes morales, étrangères ou ivoiriennes, pour leurs établissements à l’étranger lorsqu’il y a
existence d’une activité économique réelle exercée à l’étranger par des unités de productions
autonomes.
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I-5- Notion de « Transactions » ou « Opérations » avec l’étranger
L’expression « Balance des Paiements » prête quelque peu à confusion car elle ne concerne pas que des
paiements/règlements : la BP porte aussi sur des transactions qui n’ont pas de contrepartie financière (dons de
médicaments, aide humanitaire, crédits commerciaux, ...)
Une opération ou transaction est donc un flux économique découlant d'une interaction entre deux unités
institutionnelles, qui a lieu par accord mutuel ou par l’effet de la loi et qui comporte un échange de valeur ou un
transfert.
Une opération ou transaction est un échange d’actifs économiques (réels ou financiers ou monétaires) qui
implique un transfert de propriété. Cet échange peut être suivi de flux financiers (paiements) ou non (don en
nature, legs, etc.)
De cette définition, une transaction diffère d'une dépréciation/appréciation, destruction, accumulation d'arriérés, etc.
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I-5- Notion de « Transactions » ou « Opérations » avec l’étranger (Suite et fin)
Pour qu’une opération soit prise en compte dans l’élaboration des comptes extérieurs,
il faut que le transfert de propriété intervienne entre un résident et un non résident.
Sont ainsi enregistrées dans la BP, toutes les opérations sur les actifs économiques (réels, financiers et
monétaires ) qui impliquent un échange de propriété entre un résident et un non-résident !
Les enregistrements des opérations de la BP sont ainsi faits sur la base d’ENGAGEMENT !
 Exemples d’opérations ou transactions financières avec l’étranger :
- Vente de 10 tonnes de cacao par CEMOI (résident) à une entreprise belge X (non résident) payable dans trois mois
;
- Achat par la SOTRA de 500 autobus de marque TATA en provenance de l’Inde ;
- Acquisition de 100 parts sociales de la société MTNZIP (résident) par une société de droit chinois ( non-résident) ;
- Dépenses effectuées par des fonctionnaires envoyés en mission aux USA pour 10 jours ;
- Paiements des dépenses de fonctionnement ou d’investissement des Postes diplomatiques à l’étranger ;
- Réception en Côte d’Ivoire, via Western Union, de 1,5 millions de la part d’un parent vivant en France ;
- Paiement des honoraires d’un expert Togolais venu faire la maintenance des machines d’une usine ivoirienne ;
- Paiement des droits télé pour la diffusion sur la RTI des matchs de l’EURO 2020.
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I-6- Notion de « Balance des Règlements »
La balance des règlements (BR) est à l’image de la balance des paiements (BP), à la seule et fondamentale
différence que la BR n’enregistre uniquement que les paiements effectifs intervenus entre les résidents et les non
résidents de l’économie nationale, au cours de la période considérée.
La balance des règlements (BR) comporte ainsi plusieurs rubriques qui permettent de renseigner la nature
économique des paiements effectifs (règlements) intervenant entre les résidents et les non résidents au cours du
mois, trimestre, semestre ou année de référence.
 Exemple d’opérations prises en comptes dans la BR :

Un exportateur ivoirien vend du cacao à son client suisse pour 100 millions d’euros le 25/10/2017 et il est
intégralement réglé le 05/01/2018 par virement bancaire sur son compte SGBCI.
En 2017 : Exportations de cacao non payées de 100 millions d’euros (opération dans BdP = oui mais dans BdR = non ) !
En 2018 : Règlement des 100 millions d’euros (opération dans BdP = oui et dans BdR = oui) !
Les enregistrements des opérations de la BR sont ainsi faits base CAISSE !
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I-7- Utilité de la Balance des Paiements
La BP est à la fois un instrument d’analyse et un puissant outil d’aide à la décision en matière de gestion de
politique économique, financière et monétaire.
La BP permet, entre autres, de mesurer le degré d’ouverture d’un pays sur l’extérieur, la compétitivité de son
économie et son attractivité vis-à-vis des investisseurs étrangers. Elle permet de réorienter la politique monétaire
nomment la politique de change !
La BP est largement utilisée par les Autorités monétaires (BCEAO), les Administrations Publiques (Ministère
des Finances, INS, …), les entreprises privées commerciales, les Partenaires Techniques et Financiers (PTF)
notamment le FMI, les Agences de notation financière, les Investisseurs étrangers, les Universitaires …
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I-7- Utilité de la Balance des Paiements (Suite)
 La BdP en tant qu’instrument d’analyse au service des Autorités monétaires et économiques, permet de :
a) Quantifier les échanges de biens et services ainsi que les opérations de répartition (revenus et transferts) d’un pays
avec les différents pays étrangers globalement et bilatéralement et de mesurer ainsi le degré d’ouverture et de
diversification du pays sur l’extérieur ;
b) Comparer la présence du pays sur les marchés extérieurs en concurrence avec les autres pays du monde ;
c) Suivre l’évolution des investissements directs du pays vers ou en provenance de l’étranger ;
d) Mesurer l’activité internationale des banques résidentes et évaluer l’impact des placements des non-résidents sur
la bourse, l’importance des financements des entreprises et de l’État par les non-résidents et les achats ou cessions
de titres étrangers par les résidents ;
e) Suivre l’impact éventuel de l’extérieur sur la création monétaire et analyser l’évolution du taux de change de la
monnaie nationale, notamment en raison du comportement des résidents à l’égard des devises et celui
des non-résidents vis-à-vis de la monnaie nationale ;
f) Expliquer l’origine des variations des réserves de change et des interventions de la Banque Centrale ;
g) Déterminer certains agrégats de la Comptabilité Nationale, en l’occurrence les exportations et les importations
de biens et services.
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I-7- Utilité de la Balance des Paiements (Suite )
 La BdP en tant qu’outil d’analyse au service des Autorités monétaires et économiques :
Comme implication directe des diverses analyses faites de la BdP par les Autorités compétentes,
la BdP apparaît comme un indicateur indispensable pour la conduite de la politique économique et
monétaire d’un pays.
Elle constitue de ce fait un outil indispensable permettant d’apprécier l'orientation et les performances
globales et sectorielles de l’économie nationale, mais aussi de cerner l'importance des efforts
d'ajustement requis pour atteindre ou maintenir la viabilité financière extérieure.
La BdP est également un outil d’analyse et d’évaluation de la stabilité du système financier national et
un instrument indispensable à la formulation et au suivi de la mise en œuvre de la politique monétaire.
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I-7- Utilité de la Balance des Paiements (Suite )
 Quelle utilité de la BdP pour les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) ?
La BdP constitue un document fondamental pour le Fonds Monétaire International (FMI) dans son rôle
de garant de la stabilité financière internationale et permet à cette Institution financière, en cas de
déséquilibres externes, d’octroyer des aides financières dites notamment « Aides à la balance des
paiements » ou de recommander des mesures qui permettent aux pays en crise de surmonter des
problèmes de balance des paiements à court terme.
Elle est aussi utilisée pour offrir des informations importantes dans le cadre de la préparation de toutes
les négociations internationales dans le domaine commercial et financier, notamment pour la notation
financière souveraine des Etats, processus indispensable à la levée des fonds sur les places financières
internationales, en particulier pour les émissions souveraines d’Eurobonds par l’Etat de Côte d’Ivoire.
La BdP est également utilisée par d’autres institutions internationales ou Bailleurs de Fonds (Banque
Mondiale, BAD, BEI, OMC, etc.) et même par les potentiels investisseurs étrangers, qui peuvent fonder
leur décision d’investir, sur la base de cet important document.
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I-7- Utilité de la Balance des Paiements (Suite et fin )
 Quelle utilité de la BdP pour les entreprises, les universitaires et d’autres acteurs ?
La BdP permet aux entreprises résidentes d’apprécier le degré de leur insertion dans l’environnement
extérieur et éventuellement de réorienter leurs activités et stratégies commerciales.
Par ailleurs, en tant qu’outil d’aide à la décision, les mesures de politiques économiques et monétaires
décidées et mises en œuvre par les Autorités Economiques et Monétaires, sur la base de l’analyse de la
BdP, impactent positivement ou alors négativement l’activité de ces entités du secteur productif.
Enfin, au regard de son contenu riche et exhaustif, la BdP est largement utilisée par les Comptables
Nationaux, les Banques commerciales, la presse économique nationale et internationale, les Universités
et Centres de Recherches, les Agences de notation financière, etc…
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II- Cadre réglementaire et organisationnel de la BdP
II-1- Dispositions réglementaires régissant la BdP
 Au plan international
Il s’agit des Directives du Fonds Monétaire International (FMI) relatives à l’établissement,
à bonne date, des statistiques de balance des paiements cohérentes et de qualité. Ces directives établissent
des normes internationales et universelles pour l’élaboration de la BdP, à travers les versions successives du
Manuel de la Balance des Paiements (MBP) :
- MBP1 : Janvier 1948
- MBP2 : 1950
- MPB3 : 1961
- MBP4 : 1977
- MBP5 : 1993
- Et enfin MBP6 : 2009.
Le MPB6 a été produit sous la supervision du Comité de la Balance des Paiements du FMI dénommé « BPCOM »
créé en 1992.
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II-1- Dispositions réglementaires régissant la BdP (Suite)
 Au plan international (Suite et fin)
La 6ème édition du Manuel de la Balance des Paiements du FMI (MBP6) est entrée en vigueur en
2009, après la 5ème édition, MBP5 (1993). L’évolution vers le MBP6 a pris en compte :
 Les conséquences de la mondialisation et de la globalisation financière : accroissement rapide des mouvements
internationaux de capitaux privés et de la main-d'œuvre ;
 Les innovations financières et technologiques (développement des dérivés financiers, des services à distance via Internet, etc.) ;
 La mise en circulation de l’Euro au niveau de l'Union Européenne et son impact sur le fonctionnement du système
monétaire international ;
 La nécessité d’une harmonisation internationale des concepts utilisés dans le Système de Comptabilité Nationale (SCN) et
les autres manuels du FMI sur les finances publiques et les statistiques monétaires et financières.
 Innovation majeure : Le MBP6 instaure, en plus de la BdP, l'élaboration de la PEG

dans la présentation des comptes extérieurs de la Nation.
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II-1- Dispositions réglementaires régissant la BdP (Suite)
 Au niveau de l’UEMOA
La question de la BdP fait partie intégrante de la gestion des relations financières extérieures des pays
membres, régies par le Règlement n° 09/2010/CM/UEMOA du 01 octobre 2010 relatif aux relations
financières extérieures des Etats membres de l’UEMOA, ci-après désigné le R09.
Les dispositions spécifiques à la BdP sont prévues à l’Annexe III du R09 :
1. La BCEAO est chargée de l'établissement de la balance des paiements extérieurs et de la position extérieure globale des
Etats membres de l'UEMOA ainsi que la balance des paiements régionale (Art. 1er).
2. Il est institué dans chaque Etat membre de l'UEMOA, un « Comité de la balance des paiements » (Art. 3) , qui a pour
missions :
 de rechercher les méthodes propres à améliorer la collecte des données nécessaires à l'établissement de la balance
des paiements dudit Etat et de proposer les mesures nécessaires à leur application ;
 d'arrêter périodiquement et de publier les statistiques sur la balance des paiements dudit Etat.
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II-1- Dispositions réglementaires régissant la BdP (Suite et fin)
 Au niveau national
La question de la BdP est régie en Côte d’Ivoire par les principaux textes suivants :
- Loi N° 2014-134 du 24 mars 2014 relative au contentieux des infractions à la réglementation des
relations financières extérieures des Etats membres de l’UEMOA, notamment en ses articles 47 et 48 ;
- Arrêté N° 141/MEF/DGTCP/DT du 25 février 2009 portant création du Comité de la Balance des
Paiements de la République de Côte d’Ivoire ;
- Arrêté N° 035/MEF/DGTCP/DEMO du 09 février 2017 portant organisation de la DECFINEX
et fixant ses attributions, notamment en son article 5 relatif aux missions de la Sous-Direction de la Balance
des Paiements.
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II-2- Cadre organisationnel de la BdP
 Organisation et missions du Comité de la Balance des Paiements
En Côte d’Ivoire, le Comité de la Balance des Paiements a été créé par arrêté
n° 241/MEF/DGTCP/DECFINEX du 09/08/2018 (ayant remplacé l’arrêté n° 141/MEF/DGTCP/DT du 25/02/2009)
du Ministre chargé des Finances.
Président du Comité = Le DGTCP, représentant le Ministre chargé des Finances.
Secrétariat Technique = La BCEAO.
Membres = Toutes les administrations traitant des questions relatives aux opérations
économiques et financières avec l’étranger (CEPICI, BNETD, INS, Ministère du Commerce, Douane,
Poste de Côte d’Ivoire, …).
Le Comité BP se réunit au moins quatre (4) fois dans l’année et autant de fois que de besoin ! Les dates des sessions
statutaires sont arrêtées conjointement par le DN de la BCEAO et le DGTCP, dès lors que la Banque Centrale qui assure
le Secrétariat technique a finalisé les dossiers qui doivent faire l’objet d’analyse par les membres du Comité.
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II-2- Cadre organisationnel de la BdP (Suite)
 Organisation et missions du Comité de la Balance des Paiements (Suite et fin )
Par exemple, au titre des années 2017 et 2018, deux principaux objectifs ont été assignés au Comité par le MEF :
1- Améliorer le taux de réponse aux questionnaires de l’enquête annuelle « Balance des Paiements 2016 et 2017 »
pour atteindre la norme statistique d’au moins 80% ;
2- Poursuivre les efforts en vue de réduire le délai de production et de diffusion de la balance des paiements,
l’échéance de fin octobre a été fixée pour l’adoption de la balance des paiements 2016 et 2017.
 Résultats des mesures prises par le Comité : les objectifs 2017 et 2018 ont été largement atteints !
 Des taux de réponse record aux questionnaires obtenus : 85,4% (BdP 2016) et 89,9% pour la BdP 2017,
contre généralement une moyenne de 50% dans les autres Etats membres de l’UEMOA ;
 La BdP 2016 a été validée le 27/10/2017 par le Comité et diffusée le 24/11/2017 au cours de la Journée
annuelle de diffusion présidée par le Ministre chargé des Finances. La BdP de 2017 a été également
adoptée par le Comité le 30/10/2018 dernier puis diffusée le 14 décembre 2018 à la BCEAO.
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II-2- Cadre organisationnel de la BdP (Suite et fin)
 Gestion de la BdP au sein du Trésor Public
Au Trésor Public, les questions relatives à la supervision des relations financières extérieures de la
Côte d’Ivoire, en particulier la gestion de la balance des paiements, ont été gérées par l’ex-Direction
du Trésor (DT). Plus récemment, elles ont été mises à la charge de la Direction des Etablissements
de Crédit et des Finances Extérieures (DECFINEX).
Au plan institutionnel, une Sous-direction de la Balance des Paiements a été créée au sein du Trésor Public,
précisément à la DECFINEX, à l’effet de veiller à la disponibilité des données de la balance des paiements à
bonne date et d’assurer leur exhaustivité et fiabilité au bénéfice de tous les utilisateurs de cet outil.
La Sous-Direction de la Balance des Paiements au niveau de la DECFINEX est également chargée d’élaborer
périodiquement la Balance des Règlements (BdR) à partir des comptes rendus des transactions internationales
des banques et des bureaux de change manuel, et d’en informer les Autorités compétentes.
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III- Structure de la Balance des Paiements
III-1- Conventions de la balance des paiements optique 6ème édition - MBP6
 La BdP est établie dans la monnaie nationale du pays concerné. Ainsi, la BdP de la Côte d’Ivoire est établie en
FCFA (tout comme les autres pays de l’UEMOA) ;
 Ne sont prises en compte dans la BdP que les opérations de flux ou de variation de stocks intervenues entre les
Résidents et les Non-Résidents de l’économie nationale ;
 Les échanges sont évalués au prix du marché et lorsqu’il n’est pas connu il faut recourir à des mesures
indirectes ou à des prix de remplacement ;
 Pour les dons, cadeaux et prêts concessionnels, il est recommandé d’utiliser la valeur attribuée par le donateur ;
 Les enregistrements sont faits sur la base du principe de la comptabilité en partie double
(chaque opération donne lieu obligatoirement à deux enregistrements) ;
 Tout échange avec l’extérieur est financé soit par dons, soit par des actifs financiers ou par des actifs
monétaires !
 Conséquence : La Balance des Paiements (BdP) est toujours équilibrée !
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III-1- Conventions de la balance des paiements optique 6ème édition - MBP6 (Suite et fin)
 Les opérations sont retracées soit en termes de flux bruts (en recettes et en dépenses), soit en termes de flux nets
(variation des encours) ;
 Les enregistrements sont faits sur la base du principe de la comptabilité en partie double
(chaque opération donne lieu obligatoirement à deux enregistrements) ;
 Les enregistrements sont faits suivant une convention de signe qui diffère du MBP5 ;
 Les opérations du compte courant et celles du compte de capital sont enregistrées en Recettes (Crédit) et en Dépenses
(Débit) ;
 Les opérations du compte financier sont enregistrées en Actifs et Passifs étrangers (nets),
les nouveaux flux entrants sont comptabilisés nets des liquidations ou remboursements de la période de référence ;
 Au niveau des soldes, un signe positif (négatif) du Compte Courant ou du Compte de Capital signifie qu’il y a une
entrée (sortie) nette de devises dans l’économie nationale ;
 Un signe positif (négatif) du solde du Compte Financier signifie qu’il y a une sortie (entrée) nette de devises.
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III-2- Présentation type FMI : structure comptable cohérente suivant le MBP6
Rubriques et mode d'enregistrement CREDIT (1) DEBIT (2) NET (3) = (1) - (2)
I- Compte des transactions courantes Solde courant
I-1) Compte des biens
I-2) Compte des services
I-3) Compte des revenus primaires
I-4) Compte des revenus secondaires
II- Compte de capital Solde du compte de capital
II-1) Acquisitions et cessions d’actifs non financiers non produits
II-2) Transferts en capital
Rubriques et mode d'enregistrement ANA (i) ANP (ii) NET (iii) = (i) - (ii)
III- Compte d’opérations financières Solde du compte financier
III-1) Investissements directs
III-2) Investissements de portefeuille
III-3) Produits financiers dérivés
III-4) Autres Investissements
III-5) Avoirs de réserve
Erreurs et omissions nettes
ANA = Acquisition Nette d'Actifs
ANP = Acquisition Nette de Passifs (I) + (II) - (III) + E&O = 0
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III-3- Présentation analytique BCEAO : mise en évidence des soldes caractéristiques (Suite)
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 Présentation du compte des transactions courantes

Le compte des transactions courantes comporte quatre (4) sous comptes : le compte des biens,
le compte des services, le compte des revenus primaires et le compte des revenus secondaires.
 Le Compte des Biens
Recense tous les transferts de propriété de biens entre les résidents et les non-résidents. Il est composé
de trois (3) rubriques : (1) Marchandises Générales selon la balance des paiements, (2) Négoce international et (3) Or non monétaire.
 Au crédit, on a les ventes de biens de la Côte d’Ivoire aux clients non-résidents : ce sont les
EXPORTATIONS (X) : Entrées de devises dans l’économie !!!
 Au débit, on a les achats de produits étrangers auprès de fournisseurs non-résidents : ce sont les
IMPORTATIONS (M) : Sorties de devises de l’économie !!!
 La différence entre les Exportations et les Importations est la Balance Commerciale du pays !
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 Le Compte des Biens (Suite)

Par définition, on a : Balance Commerciale = X - M = Exportations – Importations.
NB : En Balance des Paiements, les exportations et importations de biens sont évaluées Franco On Board (FOB)
ou Franco A Bord (FAB) c.-à-d. à leur valeur à la frontière du pays producteur du bien ou vendeur dudit bien.
 Exemple : Compte des biens et détermination de la balance commerciale d’un pays
1) Au cours de l’année N, une entreprise ivoirienne a vendu des fèves de cacao à une entreprise suisse pour
250 milliards de FCFA : Exportations de biens qui font entrer des devises dans l’économie ivoirienne,
Enregistrement au crédit !
2) Durant cette même année, une autre entreprise ivoirienne achète des machines auprès d’un fournisseur
chinois à hauteur de 175 milliards de FCFA FOB : Importations de biens occasionnant des sorties de devises,
Enregistrement au débit !
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 Exemple (Suite et fin) : Compte des biens et détermination de la balance commerciale d’un pays
En termes d’enregistrement au niveau du compte courant, on a les écritures suivantes :
Compte BdP au niveau

du compte courant CREDIT DEBIT NET
de l’année N
Biens 250 175 + 75
 On dit ici que la Balance Commerciale du pays est excédentaire de 75 milliards, en année N !
 Si les Importations (M) excèdent les Exportations (X), la balance commerciale est dite déficitaire ;
 Si les Importations (M) sont égales aux Exportations (X), la balance commerciale est équilibrée.
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 Le Compte des Services

Recense toutes les prestations de services internationaux intervenues entre les résidents et les non-résidents
au cours de la période considérée. Il est composé de treize (13) rubriques :
- Travail à façon (transformation d’un bien qui n’est pas la propriété du transformateur)
- Entretiens et réparations
- Transport
En général, les principales rubriques du compte des
- Voyages
- Télécommunication, informatique et information services qui apparaissent dans la présentation de la BdP
- Construction sont les suivantes :
- Services d’assurance et de fonds de pension 1) Voyages (Affaires, Santé, Etudes, Touristique, Religieux)
- Services financiers
2) Transport dont le Fret (Maritime, Ferroviaire, Aérien, Terrestre)
- Redevances et droits de licence
- Autres services aux entreprises 3) Assurances
- Services personnels, culturels et relatifs aux loisirs 4) Autres Services.
- Services fournis ou reçus par les administrations publiques non dénommés ailleurs
- Services non alloués
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 Le Compte des Services (Suite)

Par définition, on a : Balance des Services = Exportations de Services – Importations de Services .
 Exemple : Compte des services et détermination de la balance des services d’un pays
1) Au cours de l’année N, des touristiques étrangers ont dépensé en Côte d’Ivoire 250 milliards de FCFA :
Exportations de services qui font entrer des devises dans l’économie ivoirienne,
2) Durant cette même année, les entreprises ivoiriennes ont payé à des prestataires américains 275 milliards
pour des réparations de machines et 325 milliards au titre du fret maritime :
Importations de services occasionnant des sorties de devises,
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 Exemple (Suite et fin) : Compte des services et détermination de la balance des services d’un pays
Compte BdP au niveau du

compte courant CREDIT DEBIT NET
de l’année N
Services 250 500 - 250
* Voyages 250 0 + 250
* Transport (Fret) 0 325 - 325
* Autres services 0 175 - 175
 La balance des services du pays est déficitaire (ou enregistre un déficit) de 250 milliards, en année N !
 Si les Exportations de services excèdent les Importations, la balance des services est dite excédentaire ;
 Si les Importations de services sont égales aux Exportations, la balance des services est équilibrée.
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 Le Compte des Revenus Primaires

Englobe les revenus, tant ceux versés que ceux perçus, provenant du travail, de la détention d’actifs et passifs
financiers (dividendes et intérêts), ainsi que de la location de ressources naturelles. Il est composé de trois (03)
rubriques :
1) Rémunération des salariés
2) Revenus des investissements Ce sont principalement les revenus tirés de la mobilité internationale
- Revenus des investissements directs
- Revenus des investissements de portefeuille
des facteurs de production que sont : le TRAVAIL et le CAPITAL !
- Revenus des autres investissements
- Revenus des avoirs de réserve
3) Autres revenus primaires (Loyers, …)
NB : Les rémunérations des salariés ne sont comptabilisées que lorsque l’employeur et le salarié sont des
résidents d’économies différentes. À cet égard, la relation employeur-salarié est essentielle. S’il n’y a pas de
relation employeur-salarié entre résident et non-résident, mais que le travailleur a un statut d’indépendant,
ses prestations seront comptabilisées comme un service et non comme un revenu primaire !
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 Le Compte des Revenus Primaires (Suite)

Par définition, on a : Balance des Revenus Primaires = Revenus perçus – Revenus versés.
 Exemple : Compte des Revenus Primaires et détermination du solde correspondant
1) Au cours de l’année N, les travailleurs frontaliers résidant ordinairement au Mali ont perçu de la part de la
société ivoirienne TONGON, 25 milliards de FCFA : Rémunération de salariés) Revenus versés aux non-résidents qui
occasionnent des sorties de devises,
2) Les sociétés opérant dans la téléphonie mobile en Côte d’Ivoire ont payé au titre des dividendes 45 milliards aux
actionnaires étrangers et 28 milliards aux autres actionnaires ivoiriens au cours de l’année N :
(Revenus des investissements) Dividendes payés aux non-résidents pour 45 milliards, occasionnant des sortes de
devises équivalentes, Enregistrement au débit !
3) Durant la même année, l’Etat a payé 150 milliards d’intérêt sur la dette publique extérieure quand les banques et
entreprises ivoiriennes percevaient 269 milliards d’intérêt sur divers prêts accordés aux non-résidents :
(Revenus des investissements) Intérêts payés sur dette publique, occasionnant des sortes de devises de 150 milliards :
Enregistrement au débit + (Revenus des investissements) Intérêts perçus sur dette privée occasionnant des entrées de
devises dans l’économie nationale : Enregistrement au crédit !
45
 Exemple (Suite et fin) : Compte des Revenus Primaires et détermination du solde correspondant

compte courant de l’année N CREDIT DEBIT NET
Revenus Primaires 269 220 + 49

* Rémunération des salariés 0 25 - 25
* Revenus des Investissements 269 45 +150 = 195 + 74
 La balance des Revenus Primaires du pays est excédentaire de 49 milliards, en année N !

 Si les Revenus versés excèdent les Revenus perçus, la balance des Revenus Primaires est dite déficitaire ;
 Si les Revenus versés sont égaux aux Revenus perçus, la balance des Revenus Primaires est équilibrée ;
 L’interprétation est la même au niveau des soldes des sous-rubriques !
46
 Le Compte des Revenus Secondaires

Reprend les transferts courants entre résidents et non-résidents. Un transfert est un bien, un service ou un autre
actif (y compris financier) fourni sans contrepartie d’ordre économique. Il est composé de deux (02) rubriques :
1) Revenus secondaires du secteur public
- Contributions au fonctionnement des organismes internationaux (ONU, BAD, …)
- Contributions au budget des organisations régionales et sous régionales (Conseil de l’Entente, UEMOA, CEDEAO, UA, …)
- Dons financiers reçus des pays riches ou octroyés aux pays pauvres ou sinistrés
- Aide humanitaire…
2) Revenus secondaires du secteur privé

- Envois de fonds de travailleurs (envois de salaires des travailleurs étrangers dans leur pays d’origine )
- Dons financiers reçus ou versés par des entités privées, non destinés à des projets d’investissements (cadeaux de mariage, …)
- Impôts à payer sur les revenus d’un non-résident …
47
 Le Compte des Revenus Secondaires (Suite)
Par définition, on a : Balance des Revenus Secondaires = Revenus perçus – Revenus versés.
 Exemple : Compte des Revenus Secondaires et détermination du solde correspondant
1) Au cours de l’année N, les ivoiriens de la diaspora ont envoyé à leur famille 75 milliards de FCFA : (Secteur Privé
: Envoi de fonds de travailleurs) Revenus perçus de l’étranger qui
occasionnent des entrées de devises,
2) Dans le même temps, les bailleurs de fonds ont fait un don sous forme d’appui budgétaire de 150 milliards à l’Etat
: (Secteur Public : Dons officiels) Revenus perçus de l’étranger
occasionnant des entrées de devises,
3) Au cours de la même année, les contributions de l’Etat au fonctionnement des organisations internationales ont
été évaluées à 250 milliards :
(Secteur Public : Autres transferts courants ) Revenus payés aux
non-résidents, occasionnant des sortes de devises : Enregistrement
au débit
49
 Exemple (Suite et fin) : Compte des Revenus Secondaires et détermination du solde correspondant

compte courant de l’année N CREDIT DEBIT NET
Revenus Secondaires 225 250 - 25
* Secteur Public 150 250 - 100
* Secteur Privé 75 0 + 75
- Dont envois de fonds de travailleurs 75 0 +75
 La balance des Revenus Secondaires du pays est déficitaire de 25 milliards, en année N !

 Si les Revenus perçus excèdent les Revenus versés , la balance des Revenus Primaires est dite excédentaire ;
 Si les Revenus versés sont égaux aux Revenus perçus, la balance des Revenus Primaires est équilibrée ;
 L’interprétation des soldes des sous-rubriques est la même !
50
 Présentation du Compte de Capital

Le compte de capital comporte deux (2) sous comptes : les transferts en capital et, les acquisitions et
cessions d’actif non financiers non produits.
 Le Compte des Transferts en Capital
Il recense les remises de dettes consenties par des créanciers du reste du monde à des agents résidents
ou vice-versa, et les aides à l’investissement reçues de l’étranger ou versées à l’étranger.
 Au crédit, on a les remises de dettes et les dons-projets reçus de l’étranger par les résidents ;
 Au débit, on a les remises de dettes et les dons-projets octroyés aux non-résidents.
51
 Présentation du Compte de Capital (Suite)

 Le Compte des Acquisitions et Cessions d’actifs non financiers non produits
Il recense tous les terrains et les autres actifs corporels non produits pouvant être utilisés pour la
production de biens et de services : terres et ressources du sous-sol, brevets, droits d’auteurs,
marques commerciales, etc.)
NB : Dans la plupart des pays en développement, le compte de capital est non significatif !
52
 Présentation du Compte de Capital (Suite)

Par définition, on a : Solde du Compte de Capital = Revenus de capital perçus – Revenus de capital versés.
 Exemple : Compte de capital et détermination du solde correspondant
1) Au cours de l’année N, l’Etat de Côte d’Ivoire a bénéficié d’une remise de dette à hauteur de 500 milliards :
(Transfert de capital : Secteur public) opération s’analysant comme à l’origine d’entrées de devises, Enregistrement au
crédit !
2) Dans le même temps, des bailleurs de fonds ont fait des dons-projets de 250 milliards à des ONG résidentes :
(Transfert de capital : Autres secteurs) Revenus perçus de l’étranger occasionnant des entrées de devises,
3) Au cours de la même année, les entreprises ivoiriennes résidentes ont acheté des brevets à hauteur de 150 milliards
et les Ambassades étrangères ont acquis des terrains en Côte d’Ivoire pour 25 milliards :
(Acquisition ou cession d’actifs non financiers non produits) :
- Revenus payés aux non-résidents, occasionnant des sortes de devises pour l’achat de brevets : Enregistrement au débit
- Revenus reçus des non-résidents, occasionnant des entrées de devises pour l’acquisition de terrains par les Ambassades :
Enregistrement au crédit 54
 Exemple (Suite et fin) : Compte de capital et détermination du solde correspondant

En termes d’enregistrement au niveau du compte de capital, on a les écritures suivantes :

Compte de Capital de l’année N CREDIT DEBIT NET
Compte de capital 775 150 + 625
* Transfert en capital 500 + 250 0 + 750
* Acquisition ou cession d’ANFNP 25 150 - 125
 On lit que le Solde du Compte de Capital du pays est excédentaire de 625 milliards, en année N !
 Si les Revenus perçus excèdent les Revenus versés , le solde du Compte de Capital est dit déficitaire ;
 Si les Revenus versés sont égaux aux Revenus perçus, il est dit équilibré ;
 L’interprétation des soldes des sous-rubriques est la même !
55
 Présentation du Compte Financier

Retrace tous les flux financiers entre la Côte d’Ivoire et l’étranger, plus précisément entre les résidents et les
non-résidents, hormis les acquisitions ou cessions d’avoirs de réserve. Ces flux financiers recouvrent les
« Investissements Directs », les « Investissements de Portefeuille » et les « Autres Investissements » sous la forme
de prêts et d’emprunts, de dépôts bancaires ou de flux liés aux instruments financiers dérivés.
Le solde du Compte Financier équilibre, aux erreurs et omissions près, le solde des transactions courantes.
Alors que la Balance des Transactions Courantes fait apparaître les Recettes (Crédit) d’une part et les Dépenses
(Débit) d’autre part, le Compte Financier est structuré sur la dichotomie Actif – Passif !
L’Actif représente l’acquisition et la diminution d’actifs financiers détenus à l’étranger par des résidents.
Cette position correspond à une valeur nette, aussi est-elle intitulée « Acquisition nette d’actifs financiers ».
Quant au Passif, il fait apparaître l’acquisition et la diminution d’actifs financiers détenus dans le pays par des non-
résidents. Cette position, qui correspond également à une valeur nette, est intitulée « Accroissement net des passifs ».
56
 Présentation du Compte Financier (Suite)

 Typologie des investissements au niveau du Compte Financier
Focus sur la définition des IDE ! Succursales
0% 10% 50% 100%

Investissements de Portefeuille Entreprises associées Filiales
Investissements directs étrangers (IDE)
• IDE = Prises de participation > = 10% du capital

• IPE = Prises de participation < 10% du capital
57

 Le Compte des Investissements Directs (ID)
Au sein du Compte Financier, les Investissements Directs (ID) se composent de :

- prises de participation au moins égales à 10 % du capital ;
- bénéfices réinvestis et ;
- prêts entre sociétés affiliées.
Pour les flux entrants en Côte d’Ivoire, on parle d’ « Investissements Directs Etrangers (IDE) »
Les pourvoyeurs de ce type de capitaux privés étrangers sont appelés « Investisseurs Directs » :
Ce sont des personnes physiques ou des personnes morales étrangères ou non-résidentes.
Pour les prises de participation, l’investisseur direct a un intérêt durable dans l’entreprise dans
laquelle il investit et peut donc influencer la gestion de ladite entreprise située à l’étranger !
58

 Exemple : Compte des investissements directs et détermination du solde correspondant
1) Des entreprises marocaines acquièrent des parts sociales dans le capital de plusieurs sociétés ivoiriennes à
hauteur de 50 milliards qui représentent respectivement 25% du capital de chaque société :
Flux entrants d’IDE qui augmentent le passif étranger, Enregistrement en Accroissement net du passif (ANP) avec
un signe positif !
2) Dans le même temps, les investisseurs directs étrangers ont liquidé des investissements existants en Côte
d’Ivoire à concurrence de 15 milliards :
Liquidation d’IDE qui fait sortir des devises en diminuant le passif étranger, Enregistrement en Accroissement
net du passif (ANP) avec un signe négatif !
61

 Exemple : Compte des investissements directs et détermination du solde correspondant (Suite)
3) Des entreprises de droit ivoirien achètent de parts sociales de plus de 10% du capital de plusieurs
sociétés indiennes à hauteur de 25 milliards :
Flux sortants d’IDE qui vont engendrer des sorties de devises et augmenter l’actif étranger, Enregistrement en Acquisition
nette d’actifs (ANA) avec un signe positif !
4) Dans le même temps, les entreprises ivoiriennes ont liquidé leurs anciens investissements directs dans le reste du
monde à concurrence de 40 milliards :
Liquidation d’IDE sortants qui fait entrer des devises en diminuant l’actif étranger, Enregistrement en Acquisition
nette d’actifs (ANA) avec un signe négatif !
62

 Exemple : Compte des investissements directs et détermination du solde correspondant (Suite et fin)
Compte BdP au niveau Acquisition nette d’actifs Accroissement net des passifs Net
du Compte financier
Investissements directs +25 - 40 = - 15 + 50 - 15 = + 35 - 15 - (+35) = - 50
 On lit ici que le signe du compte des « Investissements Directs » est négatif, cela signifie que le reste du
monde a octroyé des capitaux privés étrangers sous forme d’IDE à l’économie nationale : il y a donc une
entrée nette de devises de 50 milliards dans l’économie nationale !
 Si le signe du compte des « Investissements Directs » est positif, il y a une sortie nette de devises.
63

 Le Compte des Investissements de Portefeuille (IP)
Au sein du Compte Financier, les Investissements de Portefeuille (IP) sont des placements sous
forme de titres. Ils comprennent les actions et créances qui ne sont ni des investissements directs ni des
avoirs de réserve.
Ce qui les distingue des autres investissements est leur caractère négociable : les investissements de
portefeuille sont donc des investissements qui peuvent changer de propriétaire pendant leur période de
validité.
Les Investissements de Portefeuille (IP) portent sur les prises de participation n’excédant pas 10%
du capital : l’objectif recherché c’est le rendement du titre financier et non le contrôle de l’entreprise dans laquelle
l’investissement est réalisé !
64

 Exemple : Compte des investissements de Portefeuille et détermination du solde correspondant
1) L’Etat de Côte d’Ivoire mobilise sur le marché international 850 milliards à travers l’émission d’Euro-
obligations (Euro-bonds) :
Flux entrants d’IPE qui augmentent le passif étranger, Enregistrement en Accroissement net du passif (ANP) avec un
signe positif !
2) Dans le même temps, l’Etat a dû faire face aux tombées des anciens titres en remboursant au total 250 milliards
dont 150 milliards aux investisseurs étrangers :
Liquidation d’IPE qui fait sortir des devises en diminuant le passif étranger, Enregistrement en Accroissement net du
passif (ANP) avec un signe négatif !
66

 Exemple : Compte des investissements de Portefeuille et détermination du solde correspondant (suite)
3) Les opérations de la Bourse font état de souscriptions par divers investisseurs étrangers de 250 milliards de
prises de participations (moins de 10% du capital des sociétés concernées) :
4) Dans le même temps, les résidents ont réalisé des investissements de portefeuille à hauteur de 650 milliards
à l’étranger notamment en Asie :
Flux entrants d’IPE qui augmentent le passif étranger, Enregistrement en Accroissement net du passif (ANP) avec
un signe positif !
Flux sortant d’IPE qui fait sortir des devises en augmentant l’actif étranger, Enregistrement en Acquisition nette
d’Actif (ANA) avec un signe positif !
67

 Exemple : Compte des investissements de Portefeuille et détermination du solde correspondant (suite et fin)
du Compte financier
Investissements de + 650 + 850 – 150 + 250 = + 950 + 650 - (+950) = - 300

Portefeuille
 On lit ici que le signe du compte des « Investissements de Portefeuille » est négatif, cela signifie que le reste
du monde a octroyé des capitaux privés étrangers sous forme d’IPE à l’économie nationale : il y a donc
une entrée nette de devises de 300 milliards dans l’économie nationale !
 Si le signe du compte des « Investissements de Portefeuille » est positif, il y a une sortie nette de devises.
69

 Le Compte des Autres Investissements (AI)
Au sein du Compte Financier, les Autres Investissements (AI) forment une catégorie résiduelle
comprenant les transactions qui ne sont reprises dans aucune des deux (2) autres catégories Iinvst.
Direct et Invest. De Portef. (ID et IP).
Les Autres Investissements (AI) portent essentiellement sur les tirages et remboursements ainsi que
tous les flux concernant :
- Les Prêts et Emprunts ;
- Les Crédits Commerciaux ;
- Les Dépôts et Numéraires.
70
 Exemple : Compte des Autres Investissements et détermination du solde correspondant
1) Les tirages effectués par le Trésor Public au titre des prêts-projets octroyés par les bailleurs de fonds s’élèvent à
150 milliards
: Flux entrants d’AI qui augmentent le passif étranger, Enregistrement en Accroissement net du passif (ANP) avec un
signe positif !
2) Dans le même temps, le remboursement de la dette extérieure s’élève à 75 milliards :

Flux sortants d’AI qui font sortir des devises en diminuant le passif étranger, Enregistrement en Accroissement net
du passif (ANP) avec un signe négatif !
72
 Exemple : Compte des Autres Investissements et détermination du solde correspondant (suite)
3) Les entreprises ivoiriennes ont vendu de l’anacarde à l’Inde, l’encaissement n’a pas encore eu lieu (montant 250
milliards) : Flux considérés comme sortants d’AI (crédits commerciaux) qui augmentent l’actif étranger,
Enregistrement en Acquisition nette d’actif (ANA) avec un signe positif !
4) Les banques ivoiriennes ont déposé sur leurs comptes ouverts dans les livres de banques implantées à
l’étranger des montants équivalant à 100 milliards :
Flux entrants d’AI qui augmentent l’actif étranger, Enregistrement en Acquisition nette d’actif (ANA) avec un
signe positif !
73
 Présentation du Compte Financier (Suite et fin)

 Exemple : Compte des Autres Investissements et détermination du solde correspondant (suite et fin)
du Compte Financier
Autres Investissements + 250 + 100 = + 350 + 150 – 75 = + 75 + 350 - (+ 75 ) = + 275
 On lit ici que le signe du compte des « Autres Investissements » est positif, cela signifie que le reste du
monde a reçu des financements de la part de l’économie nationale sous forme d’AI : il y a donc une sortie
nette de devises de 275 milliards au profit des non-résidents !
 Si le signe du compte des « Autres Investissements » est négatif, il y a une entrée nette de devises.
74
 Présentation des « Avoirs de Réserves »

Les Avoirs de Réserves sont relatifs aux transactions extérieures concernant les avoirs détenus par le
système bancaire national, dont la Banque Centrale (BCEAO pour les pays de l’UEMOA). Ils
correspondent à ce qu’on appelle également « Réserves de Change » ou Avoirs Extérieurs Nets (AEN).
C’est l’inscription de la variation des Avoirs de Réserves dans la Balance des Paiements (BdP) qui permet
d’en assurer l’équilibre comptable, la variation des AEN pouvant dès lors être assimilée au « solde global de
la balance des paiements ». Ainsi :
 si les opérations enregistrées dans la balance des paiements ont conduit à une augmentation des Avoirs
de Réserves détenus par le système bancaire (solde global de la balance des paiements excédentaire),
la variation des Avoirs de Réserves a un signe négatif (–).
 si la variation des Avoirs de Réserves apparaît avec un signe positif (+), cela signifie que les Avoirs de
Réserves détenus par le système bancaire ont diminué au cours de la période (déficit du solde global de
la balance des paiements).
75
 Présentation des « Avoirs de Réserve » (suite)

Les Avoirs de Réserve sont ainsi les actifs extérieurs dont les Autorités monétaires peuvent disposer
immédiatement et qu’elles contrôlent directement :
(i) pour répondre à des besoins de financement de la balance des paiements ;
(ii) intervenir sur les marchés des changes en vue d’influer sur le taux de change
(iii) et à d’autres fins connexes : par exemple préserver la confiance dans la monnaie et l’économie ou s’en servir comme base
pour un emprunt extérieur.
Les Avoirs en Réserve ou Réserves de Change ou encore Avoirs Extérieurs Nets peuvent être détenus sous
différentes formes et comprennent :
- l'or monétaire ;
- les avoirs étrangers en devises convertibles (dont une grande partie en dollars US) ;
- les positions de réserve au FMI ;
- et les Droits de Tirage Spéciaux (DTS).
76

 Or monétaire
L’or monétaire est l’or sur lequel les Autorités monétaires ont des droits et qui est détenu en tant qu’avoirs de
réserve. L’or monétaire comprend : l’or physique, y compris l’or physique détenu dans les comptes or alloués (quel
que soit le pays où le compte est domicilié) et les Comptes or non alloués auprès des non-résidents (qui confèrent
à leur détenteur le droit d’exiger la livraison de l’or).
 Les devises convertibles
Les monnaies convertibles sont celles qui sont librement utilisables pour le règlement des transactions
internationales et largement négociées sur les principaux marchés des changes.
Pour le FMI, huit (8) monnaies sont considérées comme entrant dans la composition en monnaies des réserves
de change officielles : les cinq monnaies incluses dans le panier du DTS du FMI (dollar US, euro, livre sterling,
yen japonais et renminbi chinois), le franc suisse, le dollar canadien et le dollar australien.
77

 La position de réserve au FMI
La position de réserve au FMI est la somme :
- des achats dans la « tranche de réserve » qu’un pays membre peut effectuer au FMI à bref délais. Cette position est créée par
la fraction en devises de la souscription de quote-part ;
- et de toute dette du FMI (au titre d’un accord de prêt) au Compte des Ressources Générales (CRG) qui est immédiatement
recouvrable par le pays membre (remboursable par ce dernier), y compris les prêt au FMI au titre des Accords généraux
d’emprunt (AGE) et des Nouveaux accords d’emprunt (NAE).
 Les Droits de Tirage Spéciaux (DTS)
Les droits de tirage spéciaux (DTS) sont des avoirs de réserve internationaux qui sont créés par le FMI pour
compléter les autres avoirs de réserve et qui sont périodiquement alloués à ses pays membres en pourcentage de
leurs quotes-parts respectives. La valeur du DTS est déterminée par un panier de cinq grandes devises, depuis le
1er octobre 2016 : le dollar des États-Unis, l'euro, le renminbi chinois (RMB), le yen japonais et la livre sterling.
78
IV- Focus sur le principe de la comptabilité en partie double
IV-1- Exemple 1 : Opérations commerciales

Le 30 avril 2017, trois (3) entreprises ivoiriennes exportent du cacao (KKO) à destination de la
Belgique à leurs clients respectifs, dans les conditions ci-après :
- Entreprises A : 3 tonnes d’exportations de KKO vendues à crédit pour 200 millions, le paiement
interviendra le 15 janvier 2018.
- Entreprises B : 5 tonnes d’exportations de KKO vendues à crédit pour 350 millions, le paiement
interviendra le 31 juillet 2017.
- Entreprises C : 10 tonnes d’exportations de KKO déjà préfinancées par le client étranger à hauteur
de 750 millions, l’intégralité du paiement étant intervenu le 05 mars 2017.
TAF :
Pour chaque cas de figure, enregistrez les opérations dans le cadre de l’établissement de la balance des
paiements de la Côte d’Ivoire au titre de l’année 2017.
80
IV-1- Exemple 1 : Opérations commerciales (suite)
 Enregistrements dans la BdP 2017 : Cas Entreprises A
Compte Courant Crédit Débit Net

* Biens 200 0 + 200
- Marchandises générales 200 0 + 200
Compte Financier ANA ANP Net
* Autres investissements 0 0 0
- Crédits commerciaux + 200 0 + 200
La BdP est parfaitement équilibrée car le solde du compte courant est exactement égal à celui du compte financier !
81
IV-1- Exemple 1 : Opérations commerciales (suite)
 Enregistrements dans la BdP 2017 : Cas Entreprises B

* Biens 350 0 + 350
* Autres investissements 350 0 + 350
- Avoirs de réserve 350 0 + 350
82
IV-1- Exemple 1 : Opérations commerciales (suite et fin)
 Enregistrements dans la BdP 2017 : Cas Entreprises C

* Biens 750 0 + 750
* Autres investissements 0 - 750 + 750
- Crédits commerciaux 0 - 750 + 750
83
IV-2- Exemple 2 : Opérations d’investissements directs étrangers

Le 01 janvier 2018, une entreprise de droit singapourien décide d’investir en Côte d’Ivoire, dans le
domaine agricole, en y créant une filiale. L’investissement étranger d’un montant de 275 milliards se
décompose comme suit :
- Machines et équipements expédiés depuis SINGAPOUR en mars 2018 : 150 milliards
- Virements internationaux de SINGAPOUR vers la Côte d’Ivoire : 125 milliards.
TAF :
Enregistrez les opérations dans le cadre de l’établissement de la balance des paiements de la Côte
d’Ivoire (pays bénéficiaire des investissements) au titre de l’année 2018.
84
IV- Focus sur le principe de la comptabilité en partie double (suite et fin)
IV-2- Exemple 2 : Opérations d’investissements directs étrangers (Suite et fin)
Crédit Débit Net

Compte Courant
0 150 - 150
* Biens 0 150 - 150
- Marchandises générales 0 150 - 150
ANA ANP Net
Compte Financier
+ 125 + 275 - 150
* Investissements directs étrangers 0 + 275 - 275
* Autres investissements + 125 0 + 125
- Avoirs de réserve + 125 0 + 125
La BdP est parfaitement équilibrée !
85
FIN

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01BP 12159 Abidjan 01, Tél.

RELATIONS ECONOMIQUES INTER.

source : la balance des paiements la position extérieure globale,

Ce chapitre est destiné à donner aux étudiants une compréhension des

En d’autres termes, il s’agit de les familiariser avec les principaux

OBJECTIFS SPECIFIQUES DU COURS :

Au terme de ce cours, l’apprenant devra être capable de :

 Définir les principaux concepts liés aux comptes extérieurs de la Nation ;

 Connaître la structuration, les différents comptes et rubriques de la Balance des

 Lire et interpréter une Balance des Paiements

 1 : Généralités sur les comptes extérieurs

 2 : Méthodologie d’analyse de la Balance des Paiements

 3 : Aspects pratiques de la confection de la Balance des Paiements

I-2- Définition de la Balance des Paiements (BP)

Pour les personnes physiques = Critère général de séjour depuis au moins

 Quelques exceptions à connaître :

A l’opposé, sont considérées comme « Non Résidents » de l’économie ivoirienne :

médicaments, aide humanitaire, crédits commerciaux, ...)

 Exemple d’opérations prises en comptes dans la BR :

 Innovation majeure : Le MBP6 instaure, en plus de la BdP, l'élaboration de la PEG

 Présentation du compte des transactions courantes

 Le Compte des Biens (Suite)

Compte BdP au niveau

 Le Compte des Services

 Le Compte des Services (Suite)

Compte BdP au niveau du

* Transport (Fret) 0 325 - 325

* Autres services 0 175 - 175

 Le Compte des Revenus Primaires

 Le Compte des Revenus Primaires (Suite)

Compte BdP au niveau du

Revenus Primaires 269 220 + 49

* Revenus des Investissements 269 45 +150 = 195 + 74

 La balance des Revenus Primaires du pays est excédentaire de 49 milliards, en année N !

 Le Compte des Revenus Secondaires

2) Revenus secondaires du secteur privé

Compte BdP au niveau du

 La balance des Revenus Secondaires du pays est déficitaire de 25 milliards, en année N !

 Présentation du Compte de Capital

 Le Compte des Transferts en Capital

 Présentation du Compte de Capital (Suite)

 Présentation du Compte de Capital (Suite)

 Exemple (Suite et fin) : Compte de capital et détermination du solde correspondant

Compte BdP au niveau du

 Présentation du Compte Financier

 Présentation du Compte Financier (Suite)

Focus sur la définition des IDE ! Succursales

0% 10% 50% 100%

• IDE = Prises de participation > = 10% du capital

 Présentation du Compte Financier (Suite)

Au sein du Compte Financier, les Investissements Directs (ID) se composent de :

 Présentation du Compte Financier (Suite)

 Présentation du Compte Financier (Suite)

 Présentation du Compte Financier (Suite)

Investissements directs +25 - 40 = - 15 + 50 - 15 = + 35 - 15 - (+35) = - 50

 Présentation du Compte Financier (Suite)

 Présentation du Compte Financier (Suite)

 Présentation du Compte Financier (Suite)

 Présentation du Compte Financier (Suite)

Investissements de + 650 + 850 – 150 + 250 = + 950 + 650 - (+950) = - 300

 Présentation du Compte Financier (Suite)

 Présentation du Compte Financier (Suite)

 Exemple : Compte des Autres Investissements et détermination du solde correspondant

2) Dans le même temps, le remboursement de la dette extérieure s’élève à 75 milliards :