Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 4

CE 15/05/2009 :

Requête n° 312449 - SOCIETE FRANCE CONDITIONNEMENT CREATION :

- Moyen : La société conteste la légalité du décret du 20 novembre 2007 relatif aux


produits contenant des nitrites. Elle invoque une violation de l'article L. 221-3 du code
de la consommation, qui confère au Premier ministre le pouvoir de réglementer la
fabrication, l'importation, la vente, etc., des produits dangereux pour les
consommateurs. De plus, elle allègue une violation de l'article L. 221-9 du même
code, selon lequel les mesures prises doivent être proportionnées au danger
présenté par les produits. Elle estime que l'interdiction totale des produits contenant
des nitrites est excessive.

- Classification : Ce moyen peut être rattaché au cas d'ouverture du recours pour


excès de pouvoir fondé sur l'incompétence négative, dans le sens où la société
conteste l'excès de pouvoir du Premier ministre en prenant une mesure
disproportionnée.

Requête n° 312454 - SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRISES GAIES et SOCIETE


MEN'S CLUB :

- Moyen : Le syndicat et la société contestent également la légalité du décret du 20


novembre 2007. Ils font valoir leur intérêt à agir en tant qu'organisations représentant
des entreprises produisant ou commercialisant des produits contenant des nitrites. Ils
estiment que l'interdiction totale affecte leurs intérêts économiques.

- Classification : Ce moyen peut être rattaché au cas d'ouverture du recours pour


excès de pouvoir fondé sur l'intérêt à agir. Ils contestent l'excès de pouvoir du
Premier ministre en prenant une mesure qui impacte leurs membres.

3. - ASSOCIATION RASSEMBLEMENT DES AMIS DE LA SAUGE DIVINATOIRE ET DU


POPPERS :

- Moyen : L'association conteste également la légalité du décret du 20 novembre


2007. Cependant, le texte fourni ne spécifie pas les arguments avancés dans leur
requête.

CE 29/12/21 :

1.Commune de Saint-Lubin-des-Joncherets (requérante) :

- Moyen : La commune conteste l'arrêt de la cour administrative d'appel de Nantes


qui a rejeté son appel contre le jugement du tribunal administratif d'Orléans annulant l'arrêté
du maire mettant M. C... B... à la retraite pour invalidité. Elle invoque notamment une erreur
de droit et une erreur manifeste d'appréciation dans l'évaluation de l'état de santé de M. B...
par les instances précédentes.
- Classification : Ce moyen peut être rattaché au recours pour excès de pouvoir, car
la commune conteste la légalité de la décision administrative, alléguant des vices de forme
ou de fond dans la procédure suivie ou dans le contenu de la décision.

CE 14/12 :

Requête de la COMMUNE D'AMBARES-ET-LAGRAVE et autres :

- Contestation de l'excès de pouvoir du décret : Les requérants contestent la légalité


externe et interne du décret déclarant d'utilité publique les travaux pour la réalisation
d'une ligne ferroviaire à grande vitesse et leur mise en compatibilité avec les plans
locaux d'urbanisme. Ils soulèvent notamment des arguments relatifs à la procédure
suivie dans l'adoption du décret ainsi que des critiques concernant les études
d'impact et les consultations des parties prenantes.

- Classification : Il s'agit d'un recours pour excès de pouvoir, car les requérants
contestent la légalité des actes administratifs.

- Rattachement aux cas d'ouverture du recours pour excès de pouvoir : Les moyens
soulevés concernent la légalité externe (non-respect de la procédure) et interne
(insuffisance des études d'impact) du décret.

Requête de la SCI LE LOGIS DE SAINT-VALLIER et M. et Mme A :

- Contestation de l'excès de pouvoir du décret : Les requérants remettent en question


la légalité externe et interne du même décret déclarant d'utilité publique les travaux
pour la réalisation de la ligne ferroviaire à grande vitesse et leur mise en compatibilité
avec les plans locaux d'urbanisme. Ils présentent des arguments similaires à ceux de
la première requête, notamment en ce qui concerne la régularité de la procédure et
la qualité des études d'impact.

- Classification : Il s'agit également d'un recours pour excès de pouvoir, car les
requérants contestent la légalité des actes administratifs.

- Rattachement aux cas d'ouverture du recours pour excès de pouvoir : Les moyens
soulevés portent sur la légalité externe (non-respect de la procédure) et interne (insuffisance
des études d'impact) du décret.

Dans l'ensemble, les requêtes se concentrent sur la contestation de la légalité du décret en


question, en mettant en avant des arguments liés à la procédure administrative et à la
qualité des études d'impact.
CA Bordeaux 29/05/2018

Ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer :

- Contestation de l'annulation de l'arrêté du 5 juillet 2013 : Le ministre soutient que le


tribunal administratif a commis une double erreur de droit en annulant l'arrêté pour
défaut d'accord de l'architecte des bâtiments de France. Il avance que cet accord
n'était pas obligatoire et que le jugement repose sur une mauvaise interprétation de
la loi.

- Rattachement au cas d'ouverture du recours pour excès de pouvoir : Contestation


de la légalité externe de l'arrêté du 5 juillet 2013.

M. et Mme A...B... :

- Soutien de l'annulation de l'arrêté du 5 juillet 2013 : Les requérants soutiennent que


l'arrêté était illégal car il n'a pas été précédé de l'avis de l'architecte des bâtiments de
France, ce qui était requis par la législation sur le patrimoine.
- Compétence de la commune de Jazeneuil : Les requérants affirment que la
commune n'était pas compétente pour mener le projet, car cela relevait des
compétences de la communauté de communes du Pays Mélusin.
- Incomplétude du dossier de déclaration : Ils soulignent que le dossier de déclaration
déposé par la commune était incomplet et ne respectait pas les exigences légales.
- Non-respect des règles environnementales : Les requérants affirment que
l'autorisation délivrée par le préfet méconnaît certaines dispositions du code de
l'environnement, notamment en ce qui concerne l'espacement des rochers dans le lit
de la rivière.

En conclusion, les requérants contestent principalement la légalité de l'arrêté du 5 juillet


2013, en mettant en avant des arguments liés à la compétence de la commune, à l'accord
préalable requis, à l'exhaustivité du dossier de déclaration, et au respect des règles
environnementales.

CA Paris 9 juillet 1991

Dans cette affaire, le Conseil supérieur de l'audiovisuel soulève plusieurs moyens pour
contester l'annulation du titre de perception émis à l'encontre de la société anonyme "La
Cinq".

- Violation des règles de procédure : Le Conseil supérieur de l'audiovisuel affirme


n'avoir eu connaissance du mémoire de la société "La Cinq" qu'après l'audience, ce
qui aurait violé les règles de la procédure contradictoire. Cependant, le tribunal s'est
basé sur un moyen d'ordre public, à savoir le défaut de base légale du décret, ce qui
rendait la connaissance tardive du mémoire sans incidence sur le jugement.

- Défaut de base légale du décret : Le Conseil supérieur de l'audiovisuel conteste la


légalité du décret du 3 mai 1988 fixant le montant de la cotisation forfaitaire annuelle,
arguant que ce décret manque de base légale. En effet, selon lui, ce décret aurait
dépassé le cadre temporel fixé par la loi de finances pour 1987, en prorogeant les
plafonds de cotisation au-delà de l'année 1987.

Ces arguments s'inscrivent dans la classification des cas d'ouverture du recours pour excès
de pouvoir, notamment en ce qui concerne le défaut de base légale d'un acte administratif.

CA Paris 20 janvier 2012

Les moyens soulevés par le PRÉFET DE POLICE et leur rattachement à la classification


des cas d'ouverture du recours pour excès de pouvoir :

1. Refus d'accorder un délai à M. A pour quitter le territoire français :

- Fondé sur l'article L. 511-1 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit
d'asile

- Rattachement à la catégorie du risque de fuite, tel que prévu par l'article L. 511-1

- Référence à la jurisprudence administrative pour l'appréciation du risque de fuite.

2. Fixation du pays de renvoi :

- Conséquence de la décision de refus d'accorder un délai de départ volontaire

- Rattachement à la même catégorie de risque de fuite

- Référence à la directive 2008/115/CE pour vérifier la conformité de la décision avec


les objectifs de la directive.

3. Placement en rétention administrative :

- Fondé sur l'article L. 551-1 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit
d'asile

- Rattachement à la nécessité de prévenir le risque de fuite.

- Référence à la directive 2008/115/CE pour vérifier la conformité de la décision avec


les règles européennes.

Vous aimerez peut-être aussi