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Proposition de Correction EPS (CGE2) examen du premier semestre,

Par M. NGNIE et M. POUOKAM

Première partie : Comptabilité générale et comptabilité des sociétés


Dossier 1 : Comptabilité générale
I- Amortissement et dépréciation des immobilisations
A- Machine-Outil
Base amortissable = coût d’acquisition – valeur résiduelle
Base amortissable = 22 000 000 – 2 000 000
= 20 000 000
Rappel : Il s’agit de la répartition d’un montant amortissable en fonction d’unités d’œuvre qui peuvent être
le nombre de produits fabriqués, le nombre de kilomètres parcourus, le nombre d’heures de
fonctionnement d’une machine, le nombre d’heures de travail, etc. L’annuité d’amortissement est obtenue
en multipliant la base amortissable par le rapport entre le nombre d’unités d’œuvre consommées pendant
l’exercice et le nombre total d’unités d’œuvre prévues. Le nombre total d’unités d’œuvre prévues est
déterminé en fonction de la durée d’utilité de l’immobilisation.

Tableau d’amortissement en fonction des unités fabriquées


'
' Nombre d unités fabriqués par an
Annuité d amortissement =Base amortissable × '
Nombre total d unités fabriqués pour la duréed ' utilité

Valeur nette comptable = coût d’acquisition – amortissement

Années Base Unités Annuités Annuités Valeur nette


amortissabl fabriqués d’amortissement cumulées comptable
e s
2017 20 000 000 100 000 2 500 000 2 500 000 19 500 000
2018 20 000 000 200 000 5 000 000 7 500 000 14 500 000
2019 20 000 000 200 000 5 000 000 12 500 000 9 500 000
2020 20 000 000 100 000 2 500 000 15 000 000 7 000 000
2021 20 000 000 200 000 5 000 000 20 000 000 2 000 000
800 000 20 000 000

D C D C
31/12/2017
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 2 500 000
2841 Amortissement de la machine-outil 2 500 000
Dotation de l’exercice

B- Voiture (matériel de transport)


Base amortissable = coût d’acquisition – valeur résiduelle
Base amortissable = 3 050 000 – 50 000
= 3 000 000
Rappel : Le taux décroissant est obtenu en faisant le rapport entre le nombre d’années restant à courir
jusqu’à la fin de la durée d’utilité du bien et de la somme des numéros d’ordre de l’ensemble des années.
Ainsi, pour une durée d’utilité de 5 ans par exemple, on fait la somme des numéros d’années :1 + 2 + 3 +
4 +5 = 15 ; et ensuite, on détermine les taux décroissants de la façon suivante : Année 1 = 5/15 ; Année 2
= 4/15 ; Année 3 = 3/15 ; Année 4 = 2/15 ; Année 5 = 1/15.

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L’annuité d’amortissement (AD) est égale à : AD = base amortissable x taux décroissant de l’exercice.
La base amortissable reste constante d’un exercice à l’autre.
Valeur nette comptable = coût d’acquisition –amortissements
Années Base Taux Annuités Annuités Valeur nette
amortissabl décroissan d’amortissement cumulées comptable
e t s
2017 3 000 000 5/15 1 000 000 1 000 000 2 050 000
2018 3 000 000 4/15 800 000 1 800 000 1 250 000
2019 3 000 000 3/15 600 000 2 400 000 650 000
2020 3 000 000 2/15 400 000 2 800 000 250 000
2021 3 000 000 1/15 200 000 3 000 000 50 000
3 000 000

D C D C
31/12/2017
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 1 000 000
2845 Amortissement matériel de transport 1 000 000
Dotation de l’exercice

C- Matériel et outillage
Rappel : Amortissement dérogatoire ou fraction d'amortissement comptable ne correspondant pas à
l'objet normal d'un amortissement et comptabilisé en application de textes particuliers (d'origine fiscale,
le plus souvent). Les amortissements dérogatoires peuvent résulter d’une différence liée : à la durée
d’amortissement ; à la base amortissable voire au mode d’amortissement. Les amortissements
dérogatoires sont classés en provisions réglementées et traités comme telles. Ils figurent en conséquence
parmi les capitaux propres et ne concourent pas à la détermination de la valeur comptable nette du bien
concerné, à la différence des amortissements comptables et des provisions pour dépréciation.
Pratiquement :
Lorsque la dotation fiscalement autorisée dépasse la dotation économique, la différence est
enregistrée au débit du compte 851 par le crédit du compte 151 ;
Lorsque la dotation fiscale devient inférieure à la dotation économique, la différence est reprise
au débit du compte 151, par le crédit du compte 861.

Amortissement fiscal Amortissement économique Amortissements


Dégressif Linéaire dérogatoires
Valeur d’origine = 22 000 000 Valeur d’origine : 22 000 000
Taux dégressif = (100/5) x 2 = 40% Valeur résiduelle : 2 000 000
Base amortissable = 20 000 000
Taux linéaire : 100/5 = 20%
Années Annuités Cumul VNC Annuités Cumul VNC Dotation Reprise
2017 (6 mois) 4 400 000 4 400 000 17 600 000 2 000 000 2 000 000 20 000 000 2 400 000
2018 7 040 000 11 440 000 10 560 000 4 000 000 6 000 000 16 000 000 3 040 000
2019 4 224 000 15 664 000 6 336 000 4 000 000 10 000 000 12 000 000 224 000
2020 3 168 000 18 832 000 3 168 000 4 000 000 14 000 000 8 000 000 832 000
2021 3 168 000 22 000 000 0 4 000 000 18 000 000 4 000 000 832 000
2022 2 000 000 20 000 000 2 000 000 2 000 000

D C D C
31/12/2017
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 2 000 000
2841 Amortissement matériel et outillage 2 000 000
Dotation amortissement économique

851 Dotation aux provisions réglementées 2 400 000
151 Amortissements dérogatoires 2 400 000
Dotation amortissement dérogatoire
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D C D C
31/12/2020
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 4 000 000
2841 Amortissement matériel et outillage 4 000 000
Dotation amortissement économique

151 Amortissements dérogatoires 832 000
861 Reprises de provisions réglementées 832 000
Reprise d’amortissement dérogatoire

D- Matériel industriel
Rappel : La dépréciation permet de constater la une perte de valeur de l’actif. Différence en moins entre la
valeur d'entrée d'un bien dans le patrimoine et sa valeur actuelle.
Une entité doit apprécier à chaque d'exercice, s'il existe un indice qu'un actif (immobilisation corporelle ou
incorporelle) peut avoir subi une perte de valeur :
- s'il n'existe pas d'indice de perte de valeur, aucun test de dépréciation n'est requis ;
- en revanche, s'il existe un tel indice, l'entité doit estimer la valeur actuelle de l'immobilisation. Si la
valeur actuelle de l'immobilisation est inférieure à sa valeur comptable, une dotation aux dépréciations doit être
comptabilisée. Dans le cas contraire, aucune dépréciation n'est à constater.

Amortissement Dépréciation Valeur Valeur


Linéaire nette actuelle
Taux linéaire = 100/5 = 20% comptable
Base Annuités Cumul Dotation Reprise Cumul
amortissable d’amortissement
N 30 000 000 6 000 000 6 000 000 24 000 000
N+1 30 000 000 6 000 000 12 000 000 18 000 000
N+2 30 000 000 6 000 000 18 000 000 5 000 000 5000 000 12 000 000 7 000 000
N+3 7 000 000 3 500 000 21 500 000 5 000 000 3 500 000
N+4 7 000 000 3 500 000 25 000 000 5 000 000 0

D C D C
31/12/N
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 6 000 000
2841 Amortissement matériel industriel 6 000 000
Dotation de l’amortissement de l’exercice
31/12/N+2
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 6 000 000
2841 Amortissement matériel industriel 6 000 000
Dotation de l’amortissement de l’exercice

6914
Dotations aux dépréciations des immob. Corp.
2941 5 000 000
Dépréciation du matériel industriel
5 000 000
Dotation de la dépréciation de l’exercice

II- Echange d’immobilisation


L’opération d’échange d’immobilisation consiste à remplacer une ancienne immobilisation par
une nouvelle, en général moyennant le paiement d’une soulte. En conséquence, le plan
comptable général OHADA recommande de comptabiliser l’échange d’immobilisation
séparément :
 La vente de l’ancienne immobilisation au prix de reprise ;

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 L’acquisition de la nouvelle immobilisation à sa valeur actuelle (prix d’acquisition ou
prix de reprise majoré de la soulte)

Le décompte pour l’amortissement complémentaire va du 1er janvier de l’exercice de l’échange


jusqu’à la date de l’échange. Soit du 1/1/N au 1/07/N : 6 mois
Le décompte pour l’amortissement antérieur va de la date de mise en service de l’immobilisation
jusqu’au 31/12 de l’exercice précédent celui de l’échange. Soit 1/1/N-3 au 31/12/N-1 : 3ans.
Taux constant : 100/5 = 20%
Amortissement complémentaire : [(20 000 000 x 20 x 6)/1200] = 2 000 000F
Amortissement antérieur : [(20 000 000 x 20 x 3)/100] = 12 000 000F
Sommes amortissement : 2 000 000 + 12 000 000 = 14 000 000F
VNC : 20 000 000 – 14 000 000 = 6 000 000F
Soulte : Prix d’acquisition TTC – Prix de reprise TTC
Soulte : (28 000 000 x 1,1925) – (27 280 000 x 1,1925) = 858 600F TTC

D C D C
01/07/N
4852 Créances sur cessions d’immobilisations 32 531 400
822 Produits de cessions d’immobilisations corp. 27 280 000
4431 TVA collectée sur cession 5 251 400
Cession de l’ancienne immobilisation (Matériel A)

241 Matériel B 28 000 000
4451 TVA récupérable sur acquisition d’immob. 5 390 000
4812 Fournisseurs d’investissements 33 390 000
Acquisition nouvelle immobilisation (matériel B)

4812 Fournisseurs d’investissements 33 390 000
4852 Créance sur cession d’immobilisation 32 531 400
521 Banque 858 600
Versement de la soulte
31/12/N
6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 2 000 000
2841 Amortissement matériel A 2 000 000
Dotation de l’amortissement complémentaire

812 Valeurs comptables des cessions d’immob. Corp. 20 000 000
241 Matériel A 20 000 000
Sortie du matériel A

2841 Amortissements du matériel A 14 000 000
812 Valeurs comptables de cessions d’immob. 14 000 000
Annulation des amortissements du matériel A
Remarque : les deux écritures de sortie d’immobilisation et d’annulation d’amortissement ci-dessus
peuvent être regroupées en une seule, voir infra.

Ou encore
812 Valeurs comptables des cessions d’immob. Corp 6 000 000
2841 Amortissement matériel A 14 000 000
241 Matériel A 20 000 000
Sortie d’immobilisation et annulation des
amortissements

6813 Dotations aux amort. des immob. Corp. 2 800 000
2841 Amortissement matériel B 2 800 000
[(28 000 000 x 20 x 6)/1200]
Dotation de l’amortissement de l’exercice

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III- Dépréciation des créances
L’état des créances douteuses et irrécouvrables de l’entreprise BOUBA
Clients Créances Créances Règlement Soldes Dépréciatio Dépréciation Pertes
TTC HT n au au
Mts TTC Mts HT
31/12/2016 31/12/2017
Jean 5 962 500 5 000 000 2 385 000 3 577 500 3 000 000 1 500 000 1 500 000
Paul 4 770 000 4 000 000 Néant 4 770 000 4 000 000 1 600 000 4 770 000
Pierre 7 155 000 6 000 000 1 192 500 5 962 500 5 000 000 2 000 000 1 000 000 (1)
Yve 4 173 750 3 500 000 - 4 173 750 3 500 000 4 173 750
Ali 4 770 000 4 000 000 - 4 770 000 4 000 000 3 000 000(2)
5 100 000 5 500 000 8 943 750

total actif 8 000 000


( 1 ) Taux de recouvrement= → taux de recouvrement = × 100
passif externe 10 000 000
Taux de recouvrement = 80%
Taux de provision = 100 – taux de recouvrement → taux de provision = 100 – 80%
Taux de provision = 20%
total des biens−créanciers privilégiés (30 000 000−20 00
( 2 ) taux de recouvrement= → taux de recouvrement =
total dettes−créanciers privilégiés (60 000 000−20 00
Taux de provision = 100 – 25% → taux de provision = 75%

D C D C
31/12/2017
4162 Créances douteuses 4 770 000
411 Créances clients 4 770 000
Nouveaux clients douteux

6511 pertes sur créances clients 7 500 000
4431 TVA collectée sur ventes 1 443 750
411 Créances clients 4 173 750
4162 Créances douteuses 4 770 000
Créances irrécouvrables

6594 Charges pour dépréciation des créances 5 500 000
4912 Dépréciation des comptes clients 5 500 000
Dotation de l’exercice

4912 Dépréciation des comptes clients 5 100 000
7594 Reprise de charges pour dépréciation 5 100 000
Annulation par reprise des charges pour
dépréciation des créances clients N-1

IV-
Provision pour garanties données aux clients
200
taux de retour= × 100→ taux de retour =2 %
10 000
Coût moyen d’une pièce remplacée = 40 000 000/200
= 200 000
Coût moyen d’une réparation sous garantie : 200 000 + 3000 = 203 000F
Nombre d’appareils susceptibles de revenir en réparation : 15 000 x 2% = 300

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Coût global prévisionnel de ces réparations : 300 x 203 000 = 60 900 000F
L’entreprise devra donc constituer une provision pour garanties données aux clients de
60 900 000F
D C D C
31/12/2017
6911 Dotations aux provisions pour risques et charges 60 900 000
192 Provisions pour garanties données aux clients 60 900 000
Provision pour litige livraison

Dossier 2 : Comptabilité des sociétés


Première solution
a) Prix d’émission d’une action nouvelle de numéraire
Evolution Nombre Valeur Valeur économique
d’actions économique totale des actions
d’une action
Avant augmentation du capital 2 400 60 320 144 768 000
Nombre Prix
Augmentation de capital d’actions d’émission 138 032 000
nouvelles = ? d’une action
=?
Après augmentation de capital Nombre total Valeur de 282 800 000
d’actions = ? l’action après
augmentation
=?

A partir de la formule de calcul de la valeur théorique du droit de souscription pour un ancien


actionnaire, on va rechercher dans un premier temps la valeur de l’action après augmentation et
puis en déduire les autres éléments inconnus ( ?) du tableau supra.

Pour un ancien actionnaire :


Valeur du droit de souscription = valeur de l’action avant augmentation – valeur de l’action
après augmentation,
Donc : 4 320 = 60 320 – valeur de l’action après augmentation
D’où valeur de l’action après augmentation = 56 000F

Puis, Nombre total d’actions = 282 800 000/56 000, soit Nombre total d’actions = 5050 actions.

Nombre d’actions nouvelles = Nombre total d’actions – Nombre d’actions anciennes


Nombre d’actions nouvelles = 5050 – 2400, soit Nombre d’actions nouvelles = 2650 actions

Prix d’émission d’une action = prix total d’émission /Nombre d’actions nouvelles
Prix d’émission d’une action = 138 032 000/2650, soit prix d’émission d’une action
=52 087,54F

b) Montant des réserves à incorporer au capital


Montant des réserves = Capital après augmentation par incorporation – Capital avant
augmentation par incorporation,
Donc Montant des réserves = 120 000 000 – [(2400 + 2650) x 20 000]
Montant des réserves = 19 000 000F
Actions gratuites = 19 000 000/20 000, soit actions gratuites = 950 actions

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c) La valeur théorique du droit d’attribution
Evolution Nombre Valeur Valeur économique
d’actions économique totale des actions
d’une action
Avant augmentation du capital 5 050 56 000 282 800 000
Augmentation de capital 950 0 0
Après augmentation de capital 6 000 47 133,33 282 800 000
Pour un ancien actionnaire :
Valeur théorique du droit d’attribution = valeur de l’action avant augmentation – valeur de
l’action après augmentation,
Donc, valeur théorique du droit d’attribution = 56 000 – 47 133,33
Valeur théorique du droit d’attribution = 8 866,67

Deuxième solution
Evolution Nombre Valeur Valeur économique
d’actions économique totale des actions
d’une action
Avant augmentation du capital 2 400 60 320 144 768 000
Augmentation de capital par Nombre Prix total d’émission
émission d’actions nouvelles d’actions 46 511,42 d’actions nouvelles
nouvelles = ? =?
Augmentation de capital par Nombre
incorporation des réserves d’actions 0 0
gratuites = ?
Après augmentation de capital Nombre total 50 000 Valeur totale après
d’actions = ? augmentation = ?

Après avoir déterminé le nombre total d’actions, nous allons en déduire les autres éléments
inconnus.
Nombre total d’actions = 110 000 000/20 000
Nombre total d’actions = 5 500 actions
Valeur totale après augmentation = 50 000 x 5 500,
Soit valeur totale après augmentation = 275 000 000F
Prix total d’émission d’actions nouvelles = 275 000 000 – 144 768 000
Prix total d’émission d’actions nouvelles = 130 232 000F
Nombre d’actions nouvelles = prix total d’émission /prix d’émission d’une action
Nombre d’actions nouvelles = 130 232 000/46 511,42
Nombre d’actions nouvelles = 2 800 actions
Nombre d’actions gratuites = 5 500 – (2 400 + 2 800)
Nombre d’actions gratuites = 300 actions

a) Calcul de la valeur théorique du droit de souscription et du droit d’attribution


 Valeur théorique du droit de souscription
Parité d’émission = nombre d’actions nouvelles /nombre d’actions anciennes
Parité d’émission = 2800/2400
Parité d’émission = 7/6, Soit il faut 6 actions anciennes pour pouvoir souscrire 7 actions
nouvelles

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Donc, l’actionnaire nouveau doit acheter 6 droits de souscription évalués à leur valeur
théorique (6ds) et payer 7 fois le prix d’émission (7 x 46 511,42), pour obtenir 7 actions
évaluées à 50 000F l’une (7 x 50 000).
D’où 6ds + (7 x 46 511,42) = (7 x 50 000), soit ds = 4 070,01F

{
' '
N : Nombre d actions nouvelles
' '
N N : Nombre d actions anciennes
Ou encore , ds= (VM 2−PE ) avec
N VM 2: valeur de l' action après augmentation
' '
PE: prix d émission d une action nouvelle
2800
ds= ( 50 000−46 511 , 42 ) → ds=4 070 , 01 F
2400

 Valeur théorique du droit d’attribution


Parité d’attribution = nombre d’actions gratuites /nombre d’actions anciennes
Parité d’attribution = 300/2400
Parité d’attribution = 1/8, soit il faut 8 actions anciennes pour se faire attribuer une
action nouvelle gratuite
Donc, l’actionnaire nouveau doit acheter 8 droits d’attribution (8 da) pour se faire
attribuer une action évaluée à 50 000F
D’où, 8da = 50 000 x 1, soit da = 6250F
'
N
Ou encore , da= VM 2 avec ¿
N
300
da= ( 50 000 ) → da=6 250 F
2400

b) Le montant des réserves à incorporer au capital


Montant des réserves = 300 x 20 000
Montant des réserves = 6 000 000F

c) Le montant de l’apport en argent


Montant de l’argent = 2 800 x 46 511,42
Montant de l’argent = 130 232 000F

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Deuxième partie : Comptabilité Analytique et Gestion budgétaire
Dossier 1 : Comptabilité Analytique
1) Tableau de répartition des charges indirectes
Eléments Bureau Transport Entretien Approvision Moulage au Moulage sous Distributio
d’étude -nement sable pression n
Totaux primaires 5 000 000 9 000 000 10 250 000 2 625 000 45 000 000 42 500 000 72 500 000
Bureau d’étude -5 000 000 500 000 500 000 500 000 1 000 000 1 000 000 1 500 000
Transport -12 500 000 1 250 000 5 000 000 - - 6 250 000
Entretien 3 000 000 -12 000 000 3 000 000 6 000 000
Totaux secondaires 0 0 0 8 125 000 49 000 000 49 500 000 80 250 000
Unité d’œuvre Kg acheté Heure MOD Heure machine 30% produits
vendus
Nombre d’UO 6 500 2 000 2 000 7200
Coût d’UO 1250 24 500 24 750 11145,83333
Soient x le total de charges indirectes du centre transport et y celui du centre entretien
Eléments Bureau d’étude Transport Entretien
Totaux primaires 5 000 000 9 000 000 10 250 000
Bureau d’étude -5 000 000 500 000 500 000
Transport -x 0,1x
Entretien 0,25y -y
Totaux secondaires 0 0 0

{ {
9 000 000+500 000−x+ 0 ,25 y=0 → x−0 , 25 y=9500 000 → x=12500 000
10 250 000+500 000+0 , 1 x− y=0 −0 ,1 x + y=10 750 000 y=12 000 000 {
2) Coût d’achat du laiton
Eléments Quantités CU Montants
Charges directes :
Achat de laiton 6500 50 000 325 000 000
Charges indirectes :
Approvisionnement 6500 1250 8 125 000
Coût d’achat 6 500 51 250 333 125 000
 Compte d’inventaire du laiton
Eléments Q CU Montants Eléments Q CU Montants
Stock initial 1300 47500 61 750 000 Sortie de laiton :
Coût d’achat 6500 51250 333 125 000 Moulage au sable 3125 50625 158 203 125
Moulage sous pression 4500 50625 227 812 500
Stock final 175 50625 8 859 375
7800 50625 394 875 000 7800 50625 394 875 000
Soit z le poids du laiton initial ou consommé pour le moulage au sable : (10 000 x 0,27 kg) =
z – (10%z + 3,6%z) , après résolution de l’équation z = 3 125kg.
Soit t le poids du laiton initial ou consommé pour le moulage sous pression (15 000 x 0,27
kg)= t – 10%t, après résolution de l’équation t = 4 500kg
3) Calcul du coût de production selon les deux procédés

Moulage au sable Moulage sous pression


Eléments Q CU Montants Eléments Q CU Montants
Laiton consommé 3125 50625 158 203 125 Laiton consommé 4500 50625 227 812 500
MOD 2000 25000 50 000 000 MOD 820 40 500 33 210 000
Moulage au sable 2000 24500 49 000 000 Moulage sous pression 2000 24 750 49 500 000
Copeaux vendus 112,5 4000 -450 000
Coût de production 10000 25675,3 256 753 125 Coût de production 20701,5 310 522 500
1 15000

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4) Coût de revient selon chaque procédé

Moulage au sable Moulage sous pression


Eléments Q CU Montants Eléments Q CU Montants
Coût de P° 9000 231 077 812,5 Coût de P° 15000 20701,5 310 522 500
Distribution 2700 30 093 750 Distribution 4500 11145,83 50 156 250

Coût de revient 9000 261 171 562,5 Coût de revient 15000 360 678 750

5) Résultat selon chaque procédé

Moulage au sable Moulage sous pression


Eléments Q CU Montants Eléments Q CU Montants
Prix de vente 9000 25000 225 000 000 Prix de vente 15000 25000 375 000 000
Coût de revient 9000 -261 171 562,5 Coût de revient 15000 -360 678 750
Résultat 9000 -36 171 562,5 15000 14 321 250

Dossier 2 : Gestion prévisionnelle

A- Les coûts préétablis


1) Calculer et analyser l’écart global du centre Atelier Montage
 Ecart global = charges réelles constatées – charges préétablies pour l’activité
prévue
Ecart global = 410 000 – 360 000
Ecart global = 50 000 (déf.)
Analyse de l’écart global
Ecart global = écart sur coût + écart sur activité + écart sur rendement
 Ecart sur coût = charges réelles constatées – budget flexible pour l’activité réelle
Ecart sur coût = 410 000 – 420 000
Ecart sur coût = - 10 000 (fav.)
 Ecart sur activité = budget flexible de l’activité réelle – charges préétablies de l’activité
réelle
Ecart sur activité = 420 000 – 440 000
Ecart sur activité = - 20 000 (fav.)
 Ecart sur rendement = charges préétablies pour l’activité réelle – charges préétablies
pour l’activité prévue
Ecart sur rendement = 440 000 – 360 000
Ecart sur rendement = 80 000 (déf.)
Contrôle : 50 000 = -10 000 – 20 000 + 80 000
50 000 = 50 000
De plus, s’il convient de calculer l’écart sur volume, alors : écart sur volume = charges
préétablies pour l’activité prévue – charges préétablies pour l’activité normale
Ecart sur volume = 360 000 – 400 000
Ecart sur volume = - 40 000 (fav.)

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2) Retrouvons les charges de structure du budget flexible

L’écart sur activité est encore appelé écart d’imputation rationnelle des charges fixes. D’où nous
activité réelle
pouvons écrire : écart sur activité =charges fixes− ×charges fixes
activité normale

Or charges préétablies pour l’activité réelle (ARxCP) = 440 000 et charges


préétablies pour l’activité normale (ANxCP) = 400 000.

AR ×CP 440 000 '


donc écart sur activité =CF − × CF →−20 000=CF − ×CF →−20 000=CF −1 ,1 CF d oùC
AN ×CP 400 000

Charges fixes de l’activité normale = 200 000F

3) sachant que l’activité normale est de 2000 heures et la production normale de 3000
produits, retrouvons :
 le coût préétabli d’un produit
charges préétablies pour l’activité normale (ANxCP) = 400 000
2000CP = 400 000
CP = 200F
Coût préétabli d’un produit = 200F
 l’activité réelle
charges préétablies pour l’activité réelle (AR x CP) = 440 000
200AR = 440 000
AR = 2 200
L’activité réelle = 2 200

 la production réelle
charges préétablies pour l’activité prévue (AP x CP) = 360 000
200AP = 360 000
AP = 1 800
activité normale
nous savons que AP= × productionréelle
Production normale
2000 '
→ 1800= × production réelle d où productionréelle=2 700 unités
3000

Production réelle = 2 700 unités

B – Budget de vente

1) la droite de la tendance

xi yi xi-x̄ yi-ӯ (xi-x̄)2 (xi-x̄)(yi-ӯ)


1 620 -3,5 6,25 12,25 -21,875
2 510 -2,5 -103,75 6,25 259,375
3 460 -1,5 -153,75 2,25 230,625
4 750 -0,5 136,25 0,25 -68,125
5 680 0,5 66,25 0,25 33,125
6 560 1,5 -53,75 2,25 -80,625
7 500 2,5 -113,75 6,25 -284,375

Page 11 sur 18
8 830 3,5 216,25 12,25 756,875
36 4910 0 0 42 825

x:
36
=4 , 5 ; y :
4910
=613 ,75 ; a=
∑ ( xi− x̄ ) ( yi− ӯ ) ⟹ a= 825 ⟹ a=19 , 64
8 8 ∑ ( xi− x̄ )2 42

b= y−a x ⟹ b=613 ,75−19 , 64 ( 4 ,5 ) ⟹ b=525 ,37

y=19 , 64 x +525 , 37

2) calcul des coefficients saisonniers par la méthode des rapports au trend

En utilisant la droite de tendance, nous allons calculer les ventes ajustées du 1 er


trimestre 2016 au 4e trimestre 2017

 Détermination des valeurs ajustées

Année 1er trimestre 2e trimestre 3e trimestre 4e trimestre


2016 19,64(1) + 525,37 19,64(2) + 525,37 19,64(3) + 525,37 19,64(4) + 525,37
= 545,01 = 564,65 = 584,29 = 603,93
2017 19,64(5) + 525,37 19,64(6) + 525,37 19,64(7) + 525,37 19,64(8) + 525,37
= 623,57 = 643,21 = 662,85 = 682,49

 Détermination des coefficients saisonniers

Trimestres Moyennes des Moyennes des valeurs ajustées Coefficients


observations saisonniers
1er trimestre 620+680 545 ,01+ 623 ,57 650
=650 =584 , 29 =1 ,11
2 2 584 , 29
2e trimestre 510+560 564 , 65+643 , 21 535
=535 =603 , 93 =0 , 89
2 2 603.93
3e trimestre 460+500 584 , 29+662 , 85 480
=480 =623 , 57 =0 , 77
2 2 623 ,57
4e trimestre 750+830 603 , 93+682 , 49 790
=790 =643 , 21 =1 , 23
2 2 643 ,21

On observera que la somme des coefficients saisonniers : 1,11 + 0,89 + 0,77 +1,23 = 4

3) Les ventes prévisionnelles de 2018

Trimestres Ventes prévues en 2018 (utilisation de la droite de tendance et des


coefficients saisonniers)
1 trimestre
er [19,64(9) + 525,37] x 1,11 = 779,36
2e trimestre [19,64(10) + 525,37] x 0,89 = 642,38
3e trimestre [19,64(11) + 525,37] x 0,77 = 570,89
4e trimestre [19,64(12) + 525,37] x 1,23 = 936,10

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Troisième partie : Analyse Financière

Dossier 1 : Bilan Financier


1) Le Bilan financier condensé

Nous allons déterminer les montants des différentes rubriques à partir des ratios et les
autres informations.
Trésorerie−actif 1 12 900 000 1
R atio de liquidité immédiate: = → =
Passif à moins d un an 11 P assif à moins d un an 11
' '

' '
d où passif à moins d un an=141900 000 F

Passif à moins d’un an = Dettes à court terme (DCT) = Passif Circulant + Trésorerie
Passif.

Donc, Passif circulant (PC) + trésorerie passif (TP) = 141 900 000F (1)
trésorerie passif 1
Par ailleurs nous avons : =
passif circulant 21

d où passif circulant =21 ×trésorerie passif (2)


'

En considérant (1) et (2), nous avons :


21 trésorerie passif + trésorerie passif = 141 900 000
22 trésorerie passif = 141 900 000F
d’où trésorerie passif (TP) = 6 450 000F
et passif circulant = 21 x 6 450 000, soit passif circulant (PC) = 135 450 000F

Capitaux Permanents
Ratio de financement des immobilisations : =0 ,9
Actif Immobilisé
Or capitaux permanents + passif à moins d’un an (DCT) = Total du Bilan
Capitaux permanents + 141 900 000 = 258 000 000
D’où, Capitaux permanents = 116 100 000F
116 100 000
Donc , =0 , 9 → Actif immobilisé =129 000 000 F
actif immobilisé

Capitaux propres capitaux propres


Ratio de financement propre : =0 , 4 → =0 , 4
Actif immobilisé 129 000 000
'
d où Capitaux propres=51600 000 F
De plus, capitaux permanents = capitaux propres (CP) + dettes financières (DF)
Donc, 116 100 000 = 51 600 000 + dettes financières
Dettes financières (DF) = 64 500 000F

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D’après l’énoncé les créances représentent 30% de l’actif circulant et de la trésorerie-
actif.
Actif circulant + trésorerie-actif = total bilan – actif immobilisé
Actif circulant + trésorerie-actif =258 000 000 – 129 000 000
Actif circulant +trésorerie-actif = 129 000 000F
Créances (valeur réalisable) = 30% (129 000 000)
Valeur réalisable = 38 700 000F
Valeur d’exploitation = total du bilan – (actif immobilisé + valeur réalisable +
trésorerie-actif)
Valeur d’exploitation = 258 000 000 – (129 000 000 + 38 700 000 + 12 900 000)
Valeur d’exploitation = 77 400 000F

Bilan financier condensé


Actif Montants % Passif Montants %
Actif immobilisé 129 000 000 50 Capitaux propres 51 600 000 20
Valeur d’exploitation 77 400 000 30 Dettes financières 64 500 000 25
Valeur réalisable 38 700 000 15 Passif circulant 135 450 000 52,5
Trésorerie-actif 12 900 000 5 Trésorerie-passif 6 450 000 2,5
Total actif 258 000 000 10 Total passif 258 000 000 100
0

2) Calcul du fonds de roulement, besoin en fonds de roulement et trésorerie nette


Fonds de roulement net = Capitaux permanents – actif immobilisé
Fonds de roulement net = (51 600 000 + 64 500 000) – 129 000 000
Fonds de roulements net = - 12 900 000F

Besoin en fonds de roulement = (valeur d’exploitation + valeur réalisable) –


passif circulant
Besoin en fonds de roulement = (77 400 000 + 38 700 000) – 135 450 000
Besoin en fonds de roulement = - 19 350 000F

Trésorerie nette = trésorerie-actif – trésorerie-passif


Trésorerie nette = 12 900 000 – 6 450 000
Trésorerie nette = 6 450 000F

Vérification :
Trésorerie nette = fonds de roulement net – besoin en fonds de roulement
Trésorerie nette = - 12 900 000 – ( - 19 350 000)
Trésorerie nette = 6450 000F

3) Appréciation de la situation financière de l’entreprise

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Selon la règle de l’équilibre financier minimum , les capitaux permanents
(capitaux propres + dettes financières) doivent être suffisants pour financer les actifs à
long terme (immobilisations voire les besoins en fonds de roulement). Cette règle
suppose donc, que le fonds de roulement soit supérieur ou égal à 0 (FR≥0).
Au cas particulier, le fonds de roulement est négatif, ce qui traduit un
déséquilibre financier, autrement dit, l’entreprise finance une partie des actifs à long
terme en utilisant les dettes à court terme (passif à moins d’un an), ce qui est susceptible
d’entrainer son asphyxie du fait des échéances de remboursement courtes et de la
rentabilité faible et à long terme des actifs immobilisés.

En revanche, le besoin en fonds de roulement est négatif , ce qui est signe de bonne
santé financière au niveau de l’exploitation quotidienne de l’entreprise, autrement dit,
les échéances de règlements accordées par les créanciers de l’entreprise (délai crédit
fournisseur par exemple) sont supérieures aux échéances de règlement accordées par
l’entreprise à ses débiteurs (durée de règlement des créances clients par exemple), ce
qui laisse une marge de temps à l’entreprise pour encaisser suffisamment de fonds
indispensables au paiement de ses dettes de court terme.
Remarque : pour certaines activités comme la grande distribution, le BFR est toujours
négatif. En effet, les entreprises de grande distribution payent normalement leurs
fournisseurs après la livraison. L'entreprise bénéficie alors d'un flux de trésorerie
entrant.

De plus, le ratio d’autonomie financière doit être supérieur à 1 pour que


l’autonomie financière de l’entreprise vis-à-vis des prêteurs soit assurée.
Au cas particulier, les capitaux propres sont inférieurs aux dettes financières, ce
qui se traduit par un ratio d’autonomie financière inférieur à 1, et qui signifie que la
santé financière de l’entreprise est en danger, autrement dit, l’entreprise est top
endettée, par conséquent, elle ne peut plus faire appel aux banques ou prêteurs pour
financer ses investissements, elle doit trouver une façon de restructurer son bilan, par
exemple en procédant à une augmentation de capital par apports nouveaux.

Dossier 2 : Analyse du Compte Résultat


1) Le résultat de N-1
Nous allons déterminer le résultat de n-1 à partir de la réserve légale dotée.
Réserve légale dotée au titre de l’exercice n-1 (2013) : (10 850 000 – 8 450 000) =
2 400 000F.
Etant donné que le plafond de la réserve légale n’est pas atteint (250 000 000/5 =
50 000 000F), on peut raisonnablement conclure que 2 400 000 représente 10% du
résultat de n-1 (2013)
Donc, Résultat (n-1) = 2 400 000/0,1 ; soit résultat n-1 (2013) = 24 000 000F

2) Le bénéfice distribué en n-1 (2013)

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Il convient de préciser que le bénéfice ou résultat distribué est la part du bénéfice réalisé
par une société (bénéfices de l’année, voire ceux des années précédentes) qu’elle va
payer sous la formes des dividendes à ses actionnaires. Donc,
Bénéfice distribué en n-1 (2013) = dividendes.
Pour répondre à la question, nous allons procéder à la reconstitution de l’affectation du
résultat de n-1.
Bien en entendu, les variations seront calculées uniquement au niveau des postes de
réserves.
Eléments Calculs Montants
Résultat n-1 (2013) 24 000 000
Réserve légale 10 850 000 – 8 450 000 -2 400 000
Réserve statutaire 19 000 000 – 14 100 000 -4 900 000
RAN antérieur créditeur +1 050 000
Bénéfice distribuable 17 750 000
Autres réserves 91 700 000 – 85 200 000 -6 500 000
RAN de l’exercice -1 200 000
Bénéfice distribué (dividendes) 10 050 000

3) La CAF (capacité d’autofinancement)


CAF = Résultat net comptable – produits non encaissables (reprises d’exploitation, reprises
financières et exceptionnelles ou HAO) – produits de cession d’éléments d’actif + charges non
décaissables (dotations d’exploitation, dotations financières et exceptionnelles ou HAO) +
valeur nette comptable d’éléments d’actifs cédés – quote-part des subventions d’investissement
virées au résultat de l’exercice.

Eléments Montants
Résultat (2014) 25 440 000
Valeurs comptables de cession d’immobilisation HAO +24 286 000
Dotations aux amortissements et aux provisions d’exploitation + 13 330 000
Dotations aux amortissements et aux provisions financières +482 000
Dotations aux amortissements et aux provisions HAO +3 874 000
Capacité d’autofinancement (CAF) 67 412 000

4) EBE et VA
 EBE (Excédent Brut d’Exploitation) est un solde intermédiaire de gestion qui
montre la ressource d’exploitation de l’entreprise sur une période donnée, après
le paiement des charges de personnel et avant les dotations aux amortissements.
Nous savons que : CAF = EBE + produits encaissables restants (après
calcul de l’EBE) – charges décaissables restantes (après calcul de l’EBE).
De cette relation nous pouvons tirer EBE.
EBE = CAF – produits encaissables + charges décaissables
Eléments Montants
Capacité d’autofinancement (CAF) 67 412 000
Revenus des valeurs mobilières de placements -8 200 000
Escomptes obtenus -280 000
Produits HAO -854 000
Charges d’intérêts +16 068 000

Page 16 sur 18
Escomptes accordés +900 000
Charges HAO +1 024 000
Participations des salariés +2 864 000
Impôts sur le résultat +26 856 000
EBE (Excédent Brut d’Exploitation) 105 790 000

 VA (valeur ajoutée)
Nous savons que EBE = VA – Charges de personnel, de cette relation nous
pouvons tirer : VA = EBE + Charges de personnel

VA = 105 790 000 +186 124 000


VA = 291 914 000F

5) Retrouvons le résultat de n (2014) à partir de l’EBE


 Résultat d’exploitation
Eléments Montants
EBE 105 790 000
Dotations aux amortissements et aux provisions d’exploitation -13 330 000
Résultat d’exploitation 92 460 000

 Résultat financier
Eléments Montants
Revenus des valeurs mobilières de placements +8 200 000
Escomptes obtenus +280 000
Charges d’intérêts -16 068 000
Escomptes accordés -900 000
Dotations aux amortissements et aux provisions financières -482 000
Résultat financier (perte) 8 970 000

 Résultat des activités ordinaires (RAO)


Eléments Montants
Résultat d’exploitation 92 460 000
Résultat financier -8 970 000
Résultat des activités ordinaires (RAO) 83 490 000

 Résultat hors activités ordinaires (RHAO)


Eléments Montants
Produits HAO +854 000
Charges HAO -1 024 000
Dotations aux amortissements et aux provisions HAO -3 874 000
Valeurs comptables de cession d’immobilisation HAO -24 286 000
Résultat hors activités ordinaires (RHAO) (perte) 28 330 000

 Résultat net (2014)


Eléments Montants
Résultat des activités ordinaires (RAO) 83 490 000
Résultat hors activités ordinaires (RHAO) -28 330 000

Page 17 sur 18
Participations des salariés -2 864 000
Impôts sur le résultat -26 856 000
Résultat net 25 440 000

FIN DE LA CORRECTION.

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