Froid Industriel 12-13

Cours du Froid Industriel
Dr. D. Messaho Sept 2012

Consistance du cours
 Cours magistral (Voir syllabus)

 TD: Problèmes et un projet seront
traités.
 Organisation éventuelle d’une
visite dans une industrie utilisatrice
du froid
2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 2

Présentation du cours
 Durée : 24 heures
 Crédits : 2,0
 Titulaire : Pr. D. MESSAHO

Objectif du cours
 Comprendre les techniques de

production du froid;
 Dimensionner les équipements
frigorifiques ;
 Evaluer l’efficacité et diagnostiquer des
installations frigorifiques et,
 Assurer une bonne gestion technique
des installations frigorifiques

Sommaire
 Introduction
 Rappel du cycle de Carnot
 Techniques de production du froid
 Etude de la machine à compression
 Eléments
 Cycle
 Fluide frigorigènes
 technologie
Sommaire (suite)
 Entrepôts frigorifique
 Bilan frigorifique
 Isolation
 Dimensionnement des équipements
 Diagnostic

Sommaire (suite)
 Transport frigorifique
 Bilan frigorifique
 Isolation
 Dimensionnement des équipements
 Diagnostic

Pré requis
 Cours de Thermodynamique
appliquée
 Cours de transport des
phénomènes (Cours de Transferts
de chaleur) .
 Cours des échangeurs thermiques
 Cours de mécanique des fluides

Introduction
 Définition
Le froid est le domaine des
températures plus basses que la
température ambiante habituelle


Introduction
Historique
 La notion du froid existait depuis
l’antiquité;
 le refroidissement par évaporation de
l’eau ou par dissolution des sels et
mélanges réfrigérants étaient parmi les
techniques du froid utilisées.
 C’est au 17ème siècle que la
production du froid par une machine
thermodynamique a eu lieu.

Un peu d’histoire
 1862 Développement d’une
machine de production de glace
par Ferdinand Carré (1824-1894)
 1874 Développement d’une
machine frigorifique à compression
de vapeur pour conserver la viande
et le transporter par Charles
Tellier (1828-1913)
Applications
Le froid est présent dans :
 les IAA: conservation des produits d’origine
animale et végétale
 les industries métallurgiques, mécaniques,
chimiques, spatiales, …
 le domaine médical : fabrication des
médicaments, conservation du plasma sanguin,
opérations microchirurgicales, …
 D’autres domaines comme facteur de confort
industriel ou individuel (climatisation, froid
domestique)

Introduction
 Importance du froid:
 Une distribution plus large dans le temps et
dans l’espace, il est donc un facteur
d’expansion de la production.
 Une régularisation des marchés et des prix
en répartissant les excédents saisonniers
vers les périodes creuses de l’année.


Introduction
 Importance du froid:
 l’obtention d’un produit séché de bonne qualité (le
moyen de séchage mis en œuvre est la
lyophilisation).
 l'obtention d'un produit de bonne qualité: cas des
viandes.
 En dehors du domaine alimentaire, le froid est
utilisé en médecine pour conserver le sang et les

tissus. Le froid est également utilisé pour climatiser
les locaux.

Introduction
 Utilisation du froid
Dans la chaîne du froid : Dans les IAA , le
froid est utilisé comme moyen de
conservation, il permet de contrôler les
vitesses de réactions responsables des
altérations. Il doit être présent dans tous
les maillons de la chaine depuis la
production jusqu’à la consommation.

Introduction
 Utilisation du froid: Chaine du froid
 Le froid Industriel
 Le transport frigorifique :1200000 véhicules,
1100 navires frigorifiques, 550000
conteneurs, 80000 wagons frigorifiques
 Le froid commercial : 340 000 super marchés
dans le monde
 Le froid domestique : plus d’un milliard de
réfrigérateurs dans le monde


Introduction
 Utilisation du froid: confort
 Conditionnement d’air
 Conditionnement d’air unitaire
 Conditionnement d’air automobile


Notions de base
 Rappels thermodynamiques
 Principe de Carnot
 Machine frigorifique

Rappels thermodynamiques
 Le système et Le milieu extérieur

Le système désigne l’ensemble du
dispositif dont on envisage l’étude et
qui peut être sujet à des
transformations. Tout l'ensemble des
corps étrangers au système constitue
le milieu extérieur.

 L’état du système
A un instant t, le système est défini
par son état qui est l’ensemble des
valeurs des grandeurs physiques le
caractérisant à cet instant t .

 L’état du système
L'état d'un fluide frigorigène est
caractérisé par les valeurs
numériques de ses trois grandeurs
physiques qui sont:
 la pression,
le volume et
la température.

 La transformation:
Une transformation correspond à un
changement d’état du système. Au
cours d’une transformation, les
caractéristiques du système varient.
Le système peut aussi subir un
changement d’état physique
(condensation, évaporation).
 Les différentes transformations que

peut subir un système sont :
 la transformation adiabatique Q = 0 )
 la transformation isobare ( P = cte)
 la transformation isochore ( v = cte)
 la transformation isotherme ( T = cte)
 la transformation polytropique (P, T, V
varient conjointement).

 Le Cycle:
Si à la suite d’une série de
transformation, l'état final du
système est identique à l'état initial,
nous dirons que le système a décrit
un cycle

 Les fonctions d’état

 L'énergie interne: U
 L'enthalpie : H, avec H = U + (PV)
 L'entropie : S avec dS = dQ/dT

 Représentation graphique d’une

transformation
 Le système qui n’est le siège
d’aucune transformation chimique
peut être régi par trois variables
principales qui sont la pression, le
volume et la température.
 Ces variables sont liées par une
fonction d’état définie par :
 f(P, V, T) = 0.

Représentation graphique d’une

transformation
 Deux de ces variables principales
sont donc indépendantes. On aura
donc à faire à un système bivariant
et la représentation graphique sur un
diagramme à deux axes est donc
possible.
 Représentation graphique d’une

transformation
 Le diagramme utilisé dans ce cours est
H, log P
 Dans ce diagramme, un points
quelconque représentera un état bien
déterminé du système puisqu’il sera
défini par les valeurs de deux variables
indépendantes.

 Un travail mécanique peut être
intégralement transformé en chaleur
(1er principe)
 Une chaleur ne peut pas être
intégralement transformée en
travail mécanique (2e principe)
 La chaleur est une forme dégradée
de l’énergie
 Le 1er principe établit une
conservation d’énergie
 Le 2e principe précise le sens
d’évolution d’une transformation
irréversible

Séance 2
Méthodes de production
du froid
 Énoncé de Clausius « le passage de
la chaleur d’un corps froid à un
corps chaud n’a jamais lieu
spontanément ou sans
compensation »

 Énoncé de Kelvin « un système qui
parcourt un cycle monothermique,
en contact avec une seule source
de chaleur est incapable de fournir
de travail »

Principe de Carnot
 Un système qui au cours d’un cycle

échange de la chaleur avec deux
sources à des températures
différentes, ne peut produire du
travail que s’il emprunte de la chaleur
à la source chaude et en cède à la
source froide.


Principe de Carnot
Ce principe a deux interprétations :

 l’une pour le moteur thermique et,
 l’autre pour la machine frigorifique.

Principe de Carnot
 Interprétation du principe de
Carnot pour la machine
thermique : SC
Q1
W
Q2
SF

Rendement de Carnot
 w = équivalent calorifique du travail
moteur
 Q1 = quantité de chaleur échangée
avec la source chaude
 Q0 = quantité de chaleur échangée
avec la source froide
 Q1= Q0+ w
  = W / Q1
Rendement de Carnot
  = W / Q1
 le rendement d’une machine parfaite :
 = 1 - Q0/Q1 = 1 - Tf/Tc

Principe de Carnot
 Interprétation du principe de
Carnot pour la machine
frigorifique thermique :
SF
Q0
W
Q1
SC

Rendement de Carnot
 w = équivalent calorifique du travail
 Q0 = quantité de chaleur empruntée à
la source froide
 Qc = quantité de chaleur cédée à la
source Chaude
 Qc= Q0+ w
 c = Q0 / W + Qc

COP
 c = Tf / (Tc - Tf)
 c > 1 donc ne peut pas être
appelé ‘’rendement’’
 C’est le coefficient de performance
(COP).

COP
 Réfrigérateur domestique:
 Tf = 0°C
 Tc = 35 °C
 c ?

MÉTHODES DE PRODUCTION
DU FROID
Moyens de production du froid :

 Basés sur les phénomènes
endothermiques qui
 Peuvent prélever de la chaleur à la
source froide et la restituer à la source

chaude;
 le nombre de ces phénomènes
utilisables est en fait limité.

MÉTHODES DE
PRODUCTION DU FROID
Classification:
 Procédés Thermodynamiques
 Procédés électriques et
magnétiques

Procédés
Thermodynamiques
Dissolution de certains solutés

 Il s’agit de la dissolution de certains sels
dans l’eau ou dans la glace.
 Pour avoir un abaissement de
température appréciable, les sels doivent
être dissout en proportion convenable
 La température de la saumure peut
atteindre –50°C.


Procédés
Thermodynamiques
Dissolution de certains solutés

Sel Partie Etat de l’eau partie Délta T

Chlorure de Calcium 143 Glace ou neige 100 0°C à –50°C
Chlorure de Sodium 33 Glace ou neige 100 0°C à –21°C
Nitrate d’Ammonium 32 Glace ou neige 100 0°C à –30°C
Thiocyanate 52 Glace ou neige 100 0°C à –30°C
d’Ammonium 100 Eau 100 20°C à –11°C
Chlorure de 100 Eau 100 20°C à –14°C
Potassium

Procédés
Thermodynamiques
Détente d’un gaz préalablement comprimé

 Cette détente peut s’effectuer:
 dans un moteur à gaz comprimé : on
extrait alors de l’énergie mécanique
du gaz qui se détend. A ce
prélèvement d’énergie correspond un
refroidissement intense du gaz
détendu.

Procédés
Thermodynamiques
Détente d’un gaz préalablement comprimé

 Cette détente peut s’effectuer:
 dans un robinet : ce type de
transformation s’appelle détente de
Joule-Thompson. Le gaz qui subit une
telle détente ne produit aucun travail
à l’extérieur. Son refroidissement est
généralement limité.

Détente d’un gaz préalablement
comprimé
 La machine utilise un cycle inversé

à gaz
 Généralement le cycle de Joule

Détente d’un gaz préalablement
comprimé
Source chaude à
Tc
3 2
4 1
Source froide à T0

Détente d’un gaz
préalablement comprimé
2
T
3
P2 1
4
P1

COP
 Q0 = Cp (T1 – T4)
 W = Cp ((T2 – T1) – (T3 – T4))
 c = 1 / ((P2/P1)u – 1)
 u = (k-1)/k ; k = Cp/Cv

Production Frigorifique
Volumétrique
 Qv = Q0 / v1
 v1 = Volume spécifique
 Qv = (Cp. P1/ R)(1 – (T3/T1)(P2/P1)-u)

Application
 P1 = 1 atm, Tf = -10°C, Tc = 20°C
P2 = 2 atm 4 atm
T2 47°C 113°C
T4 -31.5°C -73.8°C
Q0 5.3 kcal/kg 15.6
Qv 6.9 kcal/m3 20.2
COP
2012-2013
4.6
IAV HASSAN II - DGPA
2.1 55
Constat
 Rapport de pressions modéré donne des T4
basses mais des rendements faibles
 Machines à air simple ne sont pas
concurrentielles

Constat
 Sécurité de l’emploi de l’air, faible poids sont
favorables à l’utilisation des
turbocompresseurs (AC dans des cabines
d’avion)
 Machine améliorée en utilisant le Cycle de
Joule inversé

Fusion d’un solide
 Il faut bien sûr que cette transition de
phase s’effectue à une température
suffisamment basse.
 La fusion met en œuvre la chaleur
latente de fusion Hf .
 La production du froid a été longtemps
tributaire de l’utilisation de la glace
naturelle récoltée en hiver sur les plans
d’eau et convenablement conservée.
 C’est un procédé secondaire de
production du froid qui permet
l’accumulation de celui-ci.
 Des mélanges eutectiques, solution
en proportion bien définie d’un
soluté dans un solvant, sont
utilisés pour avoir des
températures plus basses que 0°C.

 Dans quel secteur la glace est la
source du froid la plus utilisée?
 Fruits et légumes ou,
 Viande rouge ou;
 Les produits de la pêche

Vaporisation d’un liquide
 Ce phénomène met en jeu la
chaleur latente de vaporisation Hv
, beaucoup plus grande que celle
de fusion.
 C’est le procédé majeur qui est
actuellement mis en oeuvre dans
l’immense majorité des systèmes
frigorifiques,
 le fluide qui se vaporise en
produisant du froid est dénommé
fluide frigorigène.

 Circuit ouvert:
la vapeur résultant de la vaporisation
n’est alors pas récupérée.
Ceci n’est tolérable que pour les
frigorigènes peu cher et non toxique.

 Circuit ouvert:
L' utilisation de l’azote liquide dans les
laboratoires et le rafraîchissement de l’air
chaud et sec par vaporisation directe
dans cet air sont parmi les applications.
Toutefois, ces applications restent très
limitées

Circuit Fermé:
 La vapeur du fluide frigorigène,
généralement coûteux, souvent toxique

est soigneusement recyclée pour être
vaporisée de nouveau.

Circuit Fermé:
 L’installation de production du
froid comprend:
 une enceinte isolante et
 Un échangeur thermique


 Circuit Fermé:
 Divers types de systèmes frigorifiques
utilisant la vaporisation d’un frigorigène
pour produire du froid.
 Ils se différencient par la manière
utilisée pour extraire les vapeurs
formées dans l’évaporateur.


Circuit fermé
 Système à compression : Les
vapeurs sont aspirées par un
compresseur mécanique.


Circuit fermé
 Système à éjection : Les vapeurs
sont aspirées par un éjecteur, ou
trompe alimenté en vapeur motrice de
même nature que le frigorigène.

Circuit fermé

Circuit fermé

Circuit fermé

Circuit fermé
 Système à sorption : Les vapeurs
sont mises en présence d’un corps qui,
de part ses propriétés physico-
chimiques, a une affinité à ces vapeurs.
 La fixation des vapeurs sur ce corps
provoque leur aspiration en dehors de
l'échangeur.

 Circuit Fermé:
 Système à ABSORPTION : le corps
assurant la fixation est un liquide,
 Système à ADSORPTION : le corps
fixateur est un solide,

Circuit fermé

Installation frigorifique à
absorption

Sublimation d’un solide
 Elle met en jeu la chaleur latente de

sublimation Hs encore plus grande
que celle de vaporisation.
 l’usage d’un solide qui se vaporise
dans les circuits d’une machine n’est
pas commode,
 Procédé utilisé avec le CO2 qui se
sublime en circuit ouvert, sous la
pression
2012-2013
atmosphérique
IAV HASSAN II - DGPA
à - 78.5°C. 80
Effet Peltier
 Une cellule à effet Peltier est

constituée de pavés semi-
conducteurs de type N et de type P,
reliés en série par un matériau
conducteur, et de semelles
d'échange thermique

Effet Peltier

Effet Peltier

Effet Peltier
 Lorsque l’on fait passer un courant

continu dans une chaîne hétérogène
constituée de deux conducteurs
différents N et P associés en série
N-P-N-P- par des ponts de cuivre,
on constate que:

Effet Peltier

Effet Peltier
 selon le sens du courant:

 les fonctions N--> P se refroidissent et
 les fonction P-->N s’échauffent.
 L’inverse se produit quand on
change le sens du courant

Effet Peltier
 Cet effet thermoélectrique est

l’effet Peltier.
 Il ne prend une certaine importance
que si les conducteurs N et P sont
des semi-conducteurs.

Effet Peltier
 C’est en fait le tellurure du Bismuth,

Bi2 Te3 qui est convenablement
dopé pour obtenir les éléments N et
P.
 L’effet Peltier permet de réaliser de
petits systèmes frigorifiques.

Effet Peltier

Effet Peltier

Séance 3
Etude de la machine Frigorifique à
compression
Démagnétisation adiabatique
 On peut baisser la température d’un

système en utilisant la
démagnétisation adiabatique.
 L’application d’un champs
magnétique crée de l’ordre dans la
substance par conséquent réduit son
entropie.






 Même si le zéro absolu ne peut

pas être atteint, le record mondial
se situe à 5 x 10-7 K.

choix du système de production du
froid
Le choix se fait selon:

 la capacité frigorifique à produire et,
 l’utilisation de froid une fois produit.

choix du système de
production du froid
Les sources du froid utilisées
industriellement doivent répondre aux
conditions suivantes:
 être économiquement rentable
 être réglable et contrôlable à volonté
 être disponible à tout moment et à

l’endroit choisi.

production du froid
La source du froid doit donc
 appartenir à un système susceptible
d’évoluer suivant un cycle, elle est

donc dans ce cas, une machine au
sens thermodynamique du terme.

production du froid
 La grande majorité des machines
frigorifiques utilisées
industriellement sont constituées
de machines fermées dithermes, la
source chaude étant gratuite :
l’ambiance.

production du froid
 A priori, tout cycle moteur
réversible peut être inversé et
utilisé dans une machine
frigorifique.

production du froid
 Seuls quelques cycles et leurs
variantes ont été, en fait,
exploités. Exemple:
 le cycle de Hirn (cycle de Rankine +
surchauffe)
 le cycle de Joule (2 isobares + 2
adiabatiques)

Quelques définitions
 o (Kcal/h) : Puissance frigorifique
nette, le flux de chaleur utile
fournie par la source froide à la
machine
 Qo (Kcal/kg) : Production
frigorifique spécifique. Puissance
frigorifique nette rapportée à
l’unité de masse (kg) du fluide
frigorigène décrivant un cycle
Quelques définitions
 Qv ( fg/m3 ) : Production frigorifique
Volumétrique: très importants dans
le cas des machines volumétriques à
compression. C’est la production de
froid rapportée à l’unité de volume
aspiré à l’entrée du compresseur
 COP ou efficacité: Le rendement
thermique défini par Qo / énergie
onéreuse
Etude de la machine
frigorifique à compression
Principe de fonctionnement
 Ce sont des machines qui utilisent le
cycle de Hirn inversé.
 Ces machines sont constituées de
quatre parties principales :
évaporateur, compresseur,
condenseur, et un détendeur.

Equilibre Liquide vapeur
Relation pression / température
P (bar)
10
R22
H2O
+ 3,7
+ 2,6
P atm + 0,98
- 60 - 40 50 100 150 °C
P (bar)
État liquide
État liquide - vapeur

État Vapeur
P atm
0
100 °C
Courbes pression-température
20
R22
15
10 R134a
-5
-50 -45 -40 -35 -30 -25 -20 -15 -10 -5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50

Les fluides frigorigènes
Pression (en bar)
°C R12 R134a MP39 R22 R600a
(R401a)
Relat. Absol. Relat. Absol. Relat. Absol. Relat. Absol. Relat. Absol.
-40 -0,37 0,64 -0,503 0,51 -0,28 0,73 0,04 1,05 -0,73 0,28
-35 -0,21 0,81 -0,383 0,63 -0,13 0,88 0,30 1,32 -0,67 0,36
-30 -0,01 1,00 -0,173 0,84 0,14 1,16 0,62 1,64 -0,55 0,46
-25 0,22 1,24 0,00 1,02 0,35 1,37 1,00 2,01 -0,43 0,58
-20 0,50 1,51 0,31 1,33 0,73 1,75 1,44 2,45 -0,29 0,72
-15 0,81 1,83 0,55 1,57 1,03 2,05 1,94 2,96 -0,12 0,89
-10 1,18 2,19 0,99 2,01 1,54 2,56 2,53 3,54 0,06 1,08
-5 1,60 2,61 1,32 2,34 1,93 2,95 3,20 4,21 0,29 1,31
0 2,07 3,09 1,91 2,93 2,61 3,63 3,96 4,98 0,55 1,57
5 2,61 3,63 2,60 3,62 3,39 4,41 4,83 5,84 0,85 1,87
10 3,22 4,23 3,13 4,15 3,98 5,00 5,79 6,81 1,19 2,21
15 3,90 4,91 4,03 5,05 4,97 5,99 6,88 7,89 1,58 2,60
20 4,66 5,67 4,70 5,72 5,71 6,73 8,09 9,10 2,01 3,03
25 5,50 6,52 5,84 6,86 6,94 7,96 9,43 10,44 2,51 3,53
30 6,44 7,45 6,69 7,71 7,85 8,87 10,90 11,92 3,05 4,07
35 7,46 8,48 8,11 9,13 9,36 10,38 12,53 13,55 3,66 4,68
40 8,59 9,61 9,16 10,18 10,46 11,48 14,32 15,34 4,32 5,34
45 9,82 10,84 10,89 11,91 12,28 13,30 16,27 17,29 5,06 6,08
50 11,17 12,19 12,17 13,19 13,61 14,63 18,40 19,42 5,86 6,88

Relation pression /
température
P
État liquide - vapeur
Zone du liquide Zone de vapeur

sous-refroidi surchauffée
P atm
A B
Sous-refroidissement Surchauffe
60
40K 100
20K 120 °C
Diagramme enthalpique
250
225 K Point critique

200
Zone de Liquide
175
Sous refroidi
Zone de vapeur
150
Surchauffée
125
100
75 Zone de mélange
Eau + vapeur
50
25
500 1000 1500 2000 2500 2500 3500

Enthalpie (KJ/kg)
Présentation de la machine

Etude de la machine frigorifique à
compression
Pour fermer un cycle, le fluide frigorigène
subit quatre transformations
 Transformation isobare : Evaporation
 Transformation adiabatique: Compression
 Transformation isobare: Condensation

 Transformation isenthalpe : Détente

Le circuit Frigorifique
L’évaporateur

Le compresseur

Le condenseur

Le capillaire

Circuit frigorifique
Intérieur Exterieur
(Absorption des calories) (Evacuation des calories)

Quantité de chaleur évacuée
Sous-refroidissement par le condenseur
Désurchauffe
5 3
2
HP
4
6 7 1
BP
évaporation
Travail du
compresseur
Surchauffe
Enthalpie
Production frigorifique
de l’évaporateur

(Coefficient de performance)
par le condenseur
COP =
Énergie fournie par le
compresseur
Travail du
compresseur
Enthalpie

2012-2013 IAV HASSAN II -condenseur
par le DGPA 122
(Efficacité)
Quantité de chaleur absorbée
par l’évaporateur
Efficacité =
Énergie fournie par le
compresseur
Travail du
compresseur
Enthalpie
Quantité de chaleur absorbée
par l’évaporateur
(Diagramme enthalpique)

compression
Température Fluide Chaleur

d’ébullition °C latente Kcal/Kg
100 H20 580

- 30 R12 (CF2cl2) 35
- 33 NH3 350
- 196 N2 (liquide) 47.5

compression
Bilans énergétiques
 Machine ditherme réversible. Les
quantités d’énergie échangées au

cours du cycle par le fluide sont :
 Au niveau du compresseur : W0 > 0
 Au niveau du condenseur : Qc < 0
 Au niveau de l’évaporateur : Qo > 0
 Au niveau du détendeur : Wd < 0
compression
 le diagramme enthalpique est l’outil utilisé
pour faire le bilan énergétique
 Hypothèses simplificatrices doivent être
émises :
 la compression est parfaite et adiabatique
 absence de pertes de chaleur au niveau de la
tuyauterie
 les frottements inhérents à la circulation du
fluide n’engendrent aucune perte de charge
Présentation de la machine

Diagramme enthalpique

Diagramme de Mollier

SUBSTITUTION : critères de choix techniques:
Tb, Tc, Hv, Pasp, conductivité, viscosité
PRESSION
CONDENSEUR
COMPRESSEUR -
DETENDEUR
EVAPORATEUR
ENTHALPIE
Q W
COP = Q/W
3
2
4 1
Bilan énergétique
 Qo = h1 - h4
 Wc = Wth = ( h2 - h1 ) + ( e2 - e1 )
 Qc = hr - h4
 W d = h 4 - h3  0
 h1 - h4 ) + ( h2 - h1 ) - ( h2 - h3 ) = 0
 Evap. Comp. cond.


Quatrième Séance
Calcul de quelques grandeurs
 Débit massique du fluide frigorigène:

mf = O / QO ; O est la
puissance frigorifique de la machine
 Production frigorifique par m3 aspiré:
Qv = QO / v1 ; v1 est le volume
spécifique des vapeurs aspirées
 Coefficient de performance:
COP = (h1 - h4) / ( h2 - h1)
 Production frigorifique théorique par kWh :

Kth = 860. COP ;
1 Kwh = 3600 KJ = 860 Kcal.
 Rendement par rapport au cycle de
Carnot:(Il caractérise la perfection du cycle
frigorifique par rapport au cycle de Carnot)
ec = COP/COPc , rendement
économique, il est de l’ordre de 0.5
 Si on a une machine frigorifique doit

avoir une puissance o , alors
 o = mf ( h1 - h4) ou
 o = mf ( h1 - h3)
 Et la puissance du compresseur doit
être donc : Pth = mf ( h2 - h1 ) ou
 Pth = o [ (h2 - h1)/ (h1 - h3)]
ou Pth = COP x o
Modifications apportées au cycle
simple
 Ont pour but soit d’augmenter les

performances soit de simplifier l’utilisation.
 La puissance frigorifique est fonction des
caractéristiques de l’installation en
l’occurrence celles du compresseur, du fluide
frigorigène, et, des conditions de
fonctionnement (To, Tk ou Po, Pk et
caractéristiques des vapeurs).
simple
Deux régimes de marches
caractérisent le fonctionnement
d’une machine frigorifique

simple
 Régime humide: le fluide sortant
de l'évaporateur est aspiré à l'état
de vapeur saturante humide de
titre x. La présence des
gouttelettes dans le compresseur
est préjudiciable à la bonne tenue
de ce matériel.

Modifications apportées au
cycle simple
 Régime sec: la vapeur à un titre

égal à 1; elle est souvent
surchauffée

compression
Compresseur
Condenseur
Evaporateur
Détendeur

Réalisation du régime sec en
introduisant un ballon sécheur
Vers Compresseur
Détendeur

Avantages du régime sec
 Réduit le débit envoyé dans

l’évaporateur sans altérer la
puissance frigorifique. Le nouveau
débit est donné par:
mf2 = mf1 (1 - x1 )

Avantages du régime sec
 N’envoie dans l’évaporateur que le

fluide frigorigène liquide ce qui
facilite le fonctionnement des
pompes de circulation et améliore
le coefficient de transfert de
chaleur

Amélioration de la capacité frigorifique
en installant un sous refroidisseur
P
3
4 2
1
5

3
2
4 1
Amélioration de la capacité frigorifique en
installant un sous refroidisseur
Le sous-refroidissement du liquide peut

avoir lieu dans:
 le condenseur lui-même. Ceci nécessite
une grande surface d’échange et plus

d’eau de refroidissement dans le cas où
l'eau est utilisée comme fluide
refroidisseur.
Dans un sous-refroidisseur annexe dans
les installations industrielles

Cycle réel de la machine
simple
Différence entre le cycle réel et le cycle
théorique
 condenseur non parfait
 évaporateur non parfait
 compresseur non réversible
 perte de charge dans les tuyauteries
 surchauffe involontaire due aux défauts
d’isolations entre évaporateur et le
compresseur.
Cycle réel de la machine
simple
Au rendement du cycle de Carnot est
substitué un rendement dépendant non
seulement des températures chaude et
froide mais aussi
 de ses dimensions,
 de la nature du fluide frigorigène exploité

et
 des matériaux de construction de
l’installation

Compression réelle
La non réversibilité de la compression est due

à:
 l’effet des parois : Le fluide échange de la
chaleur avec les parois ce qui engendre une
augmentation du travail ( W)
 l’espace nuisible : si Vc est le volume total du
cylindre et Vo celui de l’espace mort, le
rendement volumétrique théorique est défini
comme : v= (Vc - V0)/ Vc
Compression réelle
 Pour pallier à cette perte de volume, la

cylindrée deviendrait: V’c = Vc / v
 Pratiquement, la détente n’est pas
réversible et une partie du travail se dissipe
en chaleur ce qui diminue également le
rendement.


Le rendement mécanique
Tout le travail moteur n’est pas
intégralement utilisé.
 Une partie de ce travail est perdue
au niveau des articulations et paliers
transformant le mouvement
circulaire du moteur en mouvement
rectiligne du piston.

Autres imperfections
 l’effet des soupapes : L’ouverture et la

fermeture des soupapes ne sont pas
instantanées. Les pressions d’aspiration et
de refoulement ne sont pas donc
constantes.
 l’effet des fuites aux segments : La
non étanchéité des segments provoque des
fuites du fluide frigorigène.
Le rendement indiqué



P
D
C
A
B
’
’ C
’
’
’
’

 Le cycle théorique exige un travail Wmth
équivalent à la surface ABCD avec un
volume aspiré de Vc - Vo à la pression
Po . Nous savons que v = (Vc - V0)/
Vc
 Dans le cycle réel, le volume aspiré
ramené à la pression Po est égal à ( V’c -
V’0 ) < ( Vc - V0) de même vr = ( V’c -
V’0 )/ V'c < v
 Le travail dépensé est équivalent à la
surface irrégulière sur le schéma notée
A’B’C’D’. Si on ramène cette surface à ce
qu’elle serait pour un poids de fluide
aspiré correspondant au volume Vc - Vo à
la pression P0 on obtient la surface
équivalente au travail indiqué.
Wmi > Wmth
 Le rendement indiqué est donné par:
i = Wmth / Wmi < 1
 I diminue avec l’augmentation du taux

de compression Pc / P0 et l’altération du
coefficient de remplissage

Le rendement mécanique
 En raison des frottements, une partie
d’énergie mécanique est transformée en
chaleur.
 Le travail effectivement fourni est lié au
travail consommé par le rendement

mécanique de la machine:
 m = Wmi / Wme < 1

Les rendements

Cinquième Séance
Machine à compression
étagée avec  élevé .
Lorsque la température du milieu à
refroidir est très basse, on a :
 une pression d’évaporation Po faible.
 la température du médium de
condensation reste normale ou même un
peu élevée,
 le rapport de compression  = Pk /
Po est élevée .

Conséquences sur la machine
si  est élevé .
 Baisse de i
 Baisse du rendement volumétrique
v
 Baisse de la production frigorifique
du compresseur et,

Conséquences sur la machine
si  est élevé .
 Elévation dangereuse de Tc, la
température en fin de compression.

Elévation de température à la sortie
du compresseur
 TC peut être calculée à partir de

l’expression:
 (TC / To) = (Pc / Po) (k-i) /k
 k = Cp/Cv

Conséquences
Pour produire la même quantité du
froid en utilisant la machine à un
seul étage de compression, il
faudrait
 avoir des débits volumétriques tels
que des cylindres énormes seraient

indispensables.
 Consommer plus d’énergie

Solutions palliatives
 Comprimer le fluide en deux ou
plusieurs phases de compression
qui sont alors parcourues en série
par le fluide qui est refroidi entre
chaque phase de compression.
(solution avantageuse)
 Refroidir le fluide frigorigène entre
les deux compressions
Refroidissement des vapeurs
 Comment: Le refroidissement des
vapeurs comprimées par étage
basse pression est obtenu par
injection partielle ou totale de
fluide frigorigène liquide en
provenance du condenseur

 Où: Dans une capacité fermée
appelée Bouteille intermédiaire
placées entre les deux étages de
compression.

 La désurchauffe des vapeurs
comprimées dans le premier
compresseur est assurée par la
vaporisation du liquide provenant
du condenseur
 Elles seront aspirées par le
deuxième compresseur à l'état de
vapeurs saturées.
Machine bi-étagée
 La machine à deux étages est
indispensable Quand NH3 ( k =
1.31 ) est utilisé comme fluide
frigorigène dans les installations
produisant du froid à des
températures très basses.

Machine bi-étagée
 Le procédé utilisant la machine à
deux étages est exploité
notamment dans des tunnels de
congélation.
 La machine bi-étagée peut être à
injection partielle ou totale

Machine frigorifique à compression bi-
étagée à injection partielle
C C
1 2 4 2 5 mffhp
7
1 3
C
D
E
V
6
9
9
8 8
mffbp

Machine à injection partielle
 La production du froid n'a lieu qu’au

niveau de l’étage basse pression,
 la valeur de la pression intermédiaire
est choisie de sorte à minimiser l'énergie
mécanique à fournir au niveau des deux
compresseurs.
 On montre que cet objectif est atteint si
les pressions mises en jeu sont en
progression géométriques.

 Po : basse pression;
 Pc : haute pression de refoulement et,
 Pm : pression intermédiaire
 Si les pressions forment une
progression géométrique, on peut
écrire:
Pm / Po = Pc /Pm

Pm = ( Po Pc) 1/2
Log Pm = 1/ 2 ( log Po + log Pc)

C C
1 2 4 2 5 mffhp
7
1 3
C
D
E
V
6
9
9
8 8
mffbp

Cycle de Machine frigorifique à compression bi-
8 6 5
Pc
Pm
(7) 3,4 2
Po
9 1

 On peut déterminer les grandeurs de

base nécessaires pour le calcul des
bilans sur le diagramme log p vs h ;

 Si ob est la production frigorifique, le

débit massique mfb circulant dans
l'étage basse pression est déterminé
par:
 mfb = o / Qobb avec:
 Qobp=(h1 - h9) fg / kg;
 Qov = 1/v’1 ( h1 - h9) fg/m3


 Exercice d’application : Déterminer le

débit du fluide frigorigène injecté à l'étage
intermédiaire et assurant le refroidissement
des vapeurs sortant de la première
compression


Grandeurs recherchées :
 Débit du liquide évaporé assurant

le refroidissement de mfbp :δliq
 Débit du fluide injecté dans la
bouteille : δ
 Débit du fluide aspiré par le
compresseur C2

Bilans énergétique & matière
2 mfbp 4 mfhp
3 3333
delta
3
7 6

Méthodologie :
 Bilan enrgétique :
mfbp( h2 – h3) = δliq(h9 – h3)
 Composition de δ au point 7 :
δ = δliq/(1 – x7)
 Bilan matière :
 mfhp = mfbp + δ

Résultat
En isolant la bouteille intermédiaire
et en procédant aux bilans
thermiques et de matière, on trouve
que:
h2 - h9
 = mfb --------------- - 1
h3 - h7

étagée à injection totale
 Le froid est produit à basse et à

moyen pression
 Machine appropriée pour des
installations nécessitant le froid à
des températures positives et
négatives

Machine frigorifique à compression bi-étagée à
injection totale
C C
1 2 4 2 5 mffhp
1 3
7
C
D
8
E
V
6
9 m’’f 7
9
8
mffbp

Cycle de la machine frigorifique à compression
bi-étagée à injection totale
Pc
6 5
Pm
8 7 D (vap) 3,4 2
D (liq)
Po
9 1

Grandeurs à calculer
 mfbp & mfmp
 W01 & W02
 mfhp
 Φc

Grandeurs recherchées :
 Débit du liquide évaporé assurant

le refroidissement de mfbp :δliq
 Débit du fluide injecté dans la
bouteille : δ
 Débit du fluide aspiré par le
compresseur C2

Application:
Déterminer:
 1- le débit du fluide frigorigène
évaporé dans la bouteille intermédiaire

pour assurer le refroidissement des
vapeurs sortant de la première
compression;
 2- Le débit du fluide frigorigène
traversant le deuxième compresseur.

 2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 194
Données :
 Conditions opératoires permettant

de tracer le cycle. On en déduit:
 Enthalpies des états 1, 2, 3, 4, 6, 7 et
8
 Titre x7

Bilans énergétique & matière
2 mfbp 4 mfhp
3 3333
3
7 6

Données :
 Les besoins en froid. On en déduit

donc le débit du fluide frigorigène
traversant l’évaporateur basse
pression: mfbp


Méthodologie :
 Bilan enrgétique :
 mfbp( h2 – h3) = δliq(h9 – h3)
 Composition de δ au point 7 :
 δ = δliq/(1 – x7)
 Bilan matière : mfhp = mfbp +
δ

Fluides frigorigènes
Définition
On appelle un fluide frigorigène
tout composé chimique facilement
liquéfiable et dont on utilise les
changements d’état physique
comme source de froid.

Caractéristiques générales
 Pour choisir rationnellement un
fluide frigorigène on doit
considérer, compte tenu du
problème frigorifique particulier à
résoudre, un certain nombre de
critères.

Caractéristiques générales
 Critères classés en 4 groupes :

 Critères thermodynamiques
 Critères techniques
 Critères de sécurité
 Critères économiques.

Critères thermodynamiques
 Température ébullition Teb
 To supérieure (tout en restant voisine) à
la température d’ébullition normale Teb .
 Si To  Teb alors Po > Patm.
 La présence de l’air dans le système est
à éviter

L’air peut en effet:
 se concentrer dans le condenseur ( causant une
diminution de la surface échange et l'augmentation
de la pression Pc),
 entraîner de l'humidité qui se transformera en glace
(occasionnant des obstructions au niveau de la vanne
de détente et causant une diminution des coefficients
et des surfaces d’échange de chaleur à
l’évaporateur).
 l’eau entraînée peut être une cause de corrosion si
elle est en présence avec SO2 ( SO2 + H20 ---->
H2 SO4)

 Température critique Tcr
 Pour que la machine frigorifique fonctionne
efficacement, il faut que le fluide frigorigène y
évolue loin de son point critique.
 Ainsi, la température critique du fluide frigorigène
choisi doit être beaucoup plus élevée que la
température de condensation
 point triple << conditions d’utilisation <<
conditions critiques

Diagramme de Mollier

 Echauffement du fluide au cours de
la compression
 Cet échauffement est fonction de 
(Pc/Po) et de k (Cp/ Cv)
 Il est d’autant plus faible, pour des
températures d'évaporation To et de
condensation Tc données que le taux
de compression  et le rapport k
sont plus faibles
La production frigorifique volumétrique Qv
 C’est la quantité de froid produite dans
évaporateur par unité de volume des vapeurs
aspirées par le compresseur.
 Il est avantageux qu’elle soit élevée ce qui
conduit à des compresseurs plus petits.
 Qv est d'autant plus grande que le volume
spécifique du fluide frigorigène à l'entrée du
compresseur est faible.

Critères techniques
 Ces critères intéressent

essentiellement l’ingénieur
réalisant la machine.

 Action sur les métaux et alliages

 On doit considérer l’action du fluide pur en
phase liquide et du fluide renfermant de
l’eau ou les inévitables impuretés qui
résultent de la fabrication (acides par
exemple).
 Le fluide idéal est celui qui est inerte.
 A titre d'exemple, l’ammoniac NH3 exclu
toute utilisation des tuyauteries en cuivre.
 Action sur les huiles de graissage :

Pour prendre les dispositions techniques nécessaires, il est
essentiel de savoir :
 le degré de miscibilité du fluide frigorigène avec ces
substances. Elle est nulle avec NH3 et limitée, sous certaines

conditions de température et de concentration, avec R22
 L'interaction entre le fluide frigorigène et l’huile: Le
mélange de l’huile à haute température et de la vapeur

surchauffée du fluide frigorigène résulte en un changement
de coloration de l’huile et un dépôt de solides.

 Comportement en présence d’eau

 L’eau peut former avec les fluides
frigorigènes selon leur nature chimique :
des bases (avec NH3), des acides (avec
SO2) ou


 des hydrates ( association d’un certain
nombre de molécules d’eau avec une
molécule de fluide frigorigène) qui se
précipitent à des basses températures
ce qui peut entraîner le bouchage des
circuits en particulier au niveau du
détendeur.


 La quantité d’eau présente dans les
circuits doit rester toujours très faible.

 Généralement, l'eau est piégée au moyen
de deshydrateurs renfermant des

substances appropriées (silicagel, Tamis
moléculaires).

 Efficacité des échanges thermiques

 Le coefficient de transfert de chaleur
des fluides qui s’évaporent ou qui se
condensent varie notablement d’un
fluide à l’autre.
 Ceci a une influence évidente sur la
performance des échangeurs et en
particulier sur leur prix

 Viscosité
 L'utilisation d'un fluide frigorigène avec
une viscosité élevée augmente les
pertes de charge dans les tuyauteries et
nécessite l'installation des pompes de
circulation puissantes.
 Les viscosités élevées entraîneraient
une diminution des coefficients de
transfert de chaleur
 Aptitude aux fuites - Détection de ces

fuites
 Aptitude aux fuites: L’expérience montre que les
divers fluides frigorigènes ont plus ou moins une
grande tendance à s’échapper des circuits
frigorifiques.
 Telle installation qui se révélerait parfaitement
étanche avec le NH3 pourrait ne plus l’être avec le R12
(C F2 cl2 ).

 Aptitude aux fuites - Détection de ces

fuites
 Cette différence est due essentiellement
aux différences des tensions superficielles
des liquides frigorigènes et des mélanges
huile - fluide frigorigène

 Aptitude aux fuites - Détection de ces

fuites
 Un bouchon d’huile restera en place et obstruera
une porosité du matériau formant une paroi si la
différence de pression régnant de part et d’autre
de cette paroi, est inférieure à la différence de
pression de Laplace PL
 on aura donc:
 un pore obstrué si pi - pe < PL
 un pore débouché si pi - pe > PL

Pi
Pe
 Le bouchage est d’autant plus
facile que le rayon de la porosité
est plus grand et la tension
superficielle de l’huile formant le
bouchon est d’autant plus faible.
 Plus la tension superficielle du
liquide frigorigène lui même est
plus basse, plus faible est celle de
l’huile renfermant ce fluide.
Fluide  (dyne /cm)
H20 75
Huile 30-32
NH3 27
CH3cl 16
2012-2013
R12 IAV HASSAN II - DGPA
9-8 222
Détection des fuites :
 Pour NH3 , la présence de l’odeur
caractérisant ce fluide est une preuve

irréfutable d’une fuite.

 Pour les fréons, l’utilisation de la lampe
haploïde est nécessaire pour détecter
une fuite. Cette lampe dégage une
flamme invisible en brûlant l’alcool
méthylique qui, en présence des
halogénés tourne au vert vif.

Critères de sécurité:Toxicité
 3 types de toxicité :
 - la toxicité aiguë qui se manifeste par le désordre entraîné
par l’inhalation, pendant un temps court, de quantités
massives de vapeurs (concentrations élevées dans l’air).
 - La toxicité subaiguë qui se manifeste par les désordres
entraînés par l’inhalation, pendant un temps assez long, de
quantité plus faibles de vapeur (concentrations modérées).
 - La toxicité chronique correspondant à l’inhalation, pendant
un temps très long, de quantité très faibles de vapeur
(concentration très faible).
 Les désordres correspondant à ces divers types de toxicité
sont très différents et varient d’un fluide à l’autre.

Critères de sécurité:
Inflammabilité
 NH3 brûle en présence de 18 % de O2

 L’installation des cloisons pare-feu
sont nécessaires étant donné que les
isolants sont des plastiques
combustibles,.

Critères de sécurité: Action sur
le produit
 Bien que le fluide frigorigène est
destiné à rester confiné dans le
circuit frigorifique, il est toujours
intéressant de considérer l’action
qu’il peut avoir, en cas de fuite, sur
les denrées

Critères Economiques
Le fluide frigorigène doit être
disponible et à bon prix. Ce critère
doit être prioritaire surtout que
certains fluides frigorigènes
commencent à devenir rare à la suite
des restrictions imposées par le
protocole de Montréal.

Types de frigorigènes
 Fluides naturels
 NH3, HC, CO2
 CFC : ChloroFluoroCarbures
 Molécules très stables, destructrices
d’ozone (ODP élevé),
 premiers frigorigènes synthétiques


 HCFC : HydroChloroFluoroCarbures
 Molécules moins stables que CFC,
destructrices d’ozone
 (ODP faible), fluides de transition
 HFC : Hydrofluorocarbures
 ODP = 0, fluides de substitution

CFC/HCFC/HFC
 participent à l’effet de serre
 Soumis à des contraintes

réglementaires

Historique
 1860 - Fluides naturels: CO2 ; SO2
; NH3, Chlorométhane
 1930 – CFC: R-12, ...
 Puis HCFC : R-22
 1980 – HFC: R-134a

Nomenclature
 A Base des alcanes
 Atomes : C, H, F, (Cl), Br,...
 Valences: C:4, H:1, F:1, Cl:1, Br:1
 CnHn+2

Nomenclature
C ; H ; F ;Cl
R X Y Z
Nombre de F
Nombre de H+1
Nombre de C-1
Réfrigérant
Nomenclature
R-134a
C=2 H=2 F=4

Nomenclature
R-012
C=1 H=0 F=2

Nomenclature
Reconnaître un HFC
Quand X=0 (famille de méthane)
Y+Z = 5
Exemple : R32, R23
Quand X=1 (dérivés de l’éthane)
Y+Z = 7
Exemple : R134a, R125, R152a,
R143
Nomenclature
 Mélanges zéotropes (Série 400)
 Un frigorigène zéotrope (ou non-
azéotropique) est un mélange dont les
compositions en phase liquide et en
phase vapeur diffèrent lorsque les deux
phases coexistent.
 Ces mélangent se voient attribuer un
numéro commençant par 4 et au fur et à
mesure de leur découverte
 Exemple
2012-2013
: R404A, R407C, R410A
IAV HASSAN II - DGPA 238
Nomenclature
 Mélanges azéotropes (Série 500)
 Un frigorigène azéotrope se comporte
comme un fluide pur.
 Exemple : R502, R507, R410A
 Hydrocarbures (Série 600)
 Exemple : R600, R600a

Nomenclature
 Les composés inorganiques
(Série 700)
 La règle consiste à rajouter la
masse molaire du fluide a près le
chiffre 7
 NH3 : M = 14 + 3 R-717
 H2O : M = 2 + 16 R-718
 CO2 : M = 12+ 32 R-744

Applications

Substitution des CFC: la problématique
stratosphère 40 km
CFC et HCFC 25 km
15 km
Détruisent l’ozone
stratosphérique
Recherche de substituts

Substitution des fluides
frigorigènes:cahier des charges
sécurité
Deux paramètres : Toxicité et Inflammabilité

Classification selon normes internationales
VME > 400 ppm VME < 400

ppm
LIE < 3.5 vol% A3 B3
LIE > 3.5 vol% A2 B2
ininflammable A1 B1
2012-2013 VME : valeur moyenne d’exposition

IAV HASSAN II -LIE : limite inférieure d’explosivité
DGPA 243
Substitution des fluides
frigorigènes:cahier des charges
sécurité
Données toxicologiques, inflammabilité

=> limite de charge pour volume donné (kg/m3) dépendant
du lieu d’utilisation
2012-2013 VME : valeur moyenne d’exposition

IAV HASSAN II -LIE : limite inférieure d’explosivité
DGPA 244
IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES
INSTALLATIONS FRIGORIFIQUES
 ODP: Ozone Depleting

Potential
 GWP: Global Warming
Potential

IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES
INSTALLATIONS FRIGORIFIQUES
Fluides GWP ODP Type

R 12 8100 1 CFC
R 22 1700 0,05 HCFC
R 134a 1 300 0 HFC
R404A 3260 0 HFC
R 410A 1 730 0 HFC
R600a (isobutane) 20 0 HC
R717 0 0 ammoniac
R744 1 0 dioxyde de

Effets indirects
 Les systèmes de production de froid utilisent
de l’énergie électrique pour alimenter le
compresseur et les auxiliaires (ventilateur,
pompes, régulation).
 La production d’énergie électrique implique
une émission de gaz à effet de serre (variable
suivant le mix énergétique du pays) :
 ≈ 82 g éq CO2 / kWh en France
 500 à 1200 g éq CO2 / kWh Au Maroc

Effets indirects
 Précisions: unité (g éq CO2/kWh)
 nucléaire ≈ 35
 centrale à pétrole ≈ 400 à 500
 centrale à charbon ≈ 1200
 photovoltaïque ≈ 100 à 200
 énergies renouvelables < 20

TD1
 Une installation frigorifique fonctionne à l'ammoniac
(R717), au régime nominal – 10°C/+30°C . Elle
développe une puissance frigorifique brute de 100 kW.
La surchauffe des vapeurs aspirées par le compresseur
est de +10C , et le sous-refroidissement du fluide
frigorigène à l'état liquide en sortie de détendeur atteint
la température +25°C .

TD1
 Tracer le schéma de l'installation en
faisant figurer ses composants
principaux, et tracer le cycle frigorifique
sur le diagramme de Mollier du R717, et
faire le lien entre les deux.
 Indiquer l'intérêt de la surchauffe et du
sous-refroidissement du fluide
frigorigène.
TD1
 Consigner dans un tableau les valeurs
des pressions, températures, enthalpies
et titres aux différents points du cycle.

TD1
 Déterminer les grandeurs caractéristiques de cette
installation frigorifique :
 Débit massique du fluide frigorigène;
 Puissance mécanique théorique du compresseur;
 Puissance mécanique réelle du compresseur;
 Coefficient de performance (COP) théorique (de
Mollier) et réel de l'installation;

 Efficacité par rapport au cycle de Carnot de
la machine;

TD1
 Calculer la puissance calorifique à
évacuer au condenseur.
 Données : ni = nv

Solution

PRESSION
CONDENSEUR
COMPRESSEUR -
DETENDEUR
EVAPORATEUR
ENTHALPIE
Q W
COP = Q/W
 Intérêts
 Surchauffe:
 Sous refroidissement:

1 2 3 4
T°
P
h
x
v

Huitième Séance
Technologie des Machines
Frigorifiques
Constitution d’une
installation frigorifique

 Composants principaux :
1. le compresseur
2. le condenseur
3. le détendeur
4. l’évaporateur

 Composants annexes :
 5 le séparateur d’huile ,
 6 le réservoir de liquide,
 7 le déshydrateur ,
 8 le voyant liquide ,
 9 la bouteille d’aspiration ,
 10 le filtre d’aspiration.

Les Compresseurs
 Rôle:
 Le compresseur aspire la vapeur du
fluide frigorigène à pression
relativement faible issue de
l’évaporateur,
 le comprime à un niveau plus haut de
de pression puis
 le refoule vers le condenseur.

Grandeurs caractéristiques d’un
compresseur
Elles sont d’ordre

 géométriques,
 mécaniques,
 thermiques et ,
 qualitatives

Caractéristiques Géométriques
 La cylindrée C:
C'est le volume balayé par les pistons
lors de leur course d’aspiration et ce
pendant un tour de l’arbre manivelle
quand il s’agit d’un compresseur
alternatif.
 C = S * L * N
 avec S : surface du piston ou alésage,
 L : course du piston et
 N : nombre IAV
2012-2013 des cylindres
HASSAN II - DGPA 267
Volume horaire balayé Vh:

 Il représente le volume balayé par les
pistons pendant une heure.

 Vh : C x n x 60 avec n est la vitesse
de rotation exprimée en tr/min.
 Il est lié au débit massique du fluide
frigorigène par :
 mff = Vh * 1 / v’1 v’1 est le volume
spécifique du fluide frigorigène à (To ,

Po)
Volume horaire balayé Vh:

 Voir animation

Caractéristiques mécaniques
 Le travail indique wi: C'est le travail obtenu

à partir du diagramme indiqué.
 Puissance indiquée Pi: c'est la puissance
obtenu à partir du travail indiqué
Pi = Wi * mff
 Puissance effective Pe: C’est la puissance à
fournir sur l’arbre du compresseur :

Caractéristiques thermiques
 Puissance frigorifique Pf d’un compresseur:

c’est la puissance frigorifique qu’il est capable
de développer: Pf = mff Q0
 Production frigorifique spécifique indiquée Ki
et effective Ke
 Ki = Pf / Pi
 Ke = Pf / Pe
 Pf est en frigorie par heure, les puissances sont
en KW.
Caractéristiques Qualitatives
 Coefficient de performance   COP

 le rendement volumétrique v = Vu / Vo
 Taux de compression  = Pc / Po
 v varie en sens inverse avec 
 Rendement mécanique m = Pi / Pe
 Rendement indiqué i = Wo / Wi

Technologie des compresseurs
Il existe deux grands types de compresseurs

à vapeur :
 les compresseurs volumétriques dans
lesquels la compression des vapeurs est

obtenue par la réduction du volume
intérieur d’une chambre de compression,
c’est le type de compresseur le plus
répandu sur les installations frigorifiques.

 les compresseurs centrifuges aussi

appelés turbocompresseurs dans
lesquels la compression résulte de la
force centrifuge obtenue par
entraînement dynamique au moyen
d’une roue à aubes,

 c’est un type de compresseurs destiné

à des applications spécifiques et
utilisés pour de grandes puissances
(groupes frigorifiques de grande
puissance en génie climatique par
exemple).

Compresseurs Volumétriques
Il existe plusieurs types de compresseurs

volumétriques et on distingue :
 les compresseurs à pistons dont le plus
connu est le compresseur à pistons
alternatif c’est le type de compresseur
le plus répandu ;

 La compression des vapeurs est obtenue

par le déplacement d’un ou de plusieurs
pistons dans une capacité donnée
(cylindre);
 Il faut également signaler les
compresseurs à pistons axial
(compresseurs à plateau oscillant)
rencontrés surtout dans le domaine de la
climatisation automobile
 C'est le vilebrequin ou un
excentrique qui actionne par
rotation un piston avec l'aide d'un
moteur électrique, la descente du
piston crée une dépression
qui force l'ouverture du clapet
d'aspiration,

 Le gaz en provenance de
l'évaporateur entre dans le
cylindre, puis le gaz est comprimé
par la remontée du piston puis
ensuite il est refoulé quand le
piston est en point haut ouvrant
clapet de refoulement.


 Ce type de compresseur, peut-être à un

seul piston (<3CV) ou plusieurs
cylindres(>3CV), solide, mais d'un niveau
sonore pas toujours optimal à cause du
type de transmission.
 Ce type de compresseur qui reste encore
largement répandu est destiné a
disparaitre au profit des compresseurs
scroll ou inverter

 La disposition des cylindres se présente

sous différentes configurations:
 En ligne

 La disposition en V ou en W

 La disposition en W

 La disposition en W

 La disposition en étoile

 Réduction de puissance:

 Réduction de puissance:

 Réduction de puissance
Elle peut entraîner la baisse du cos (phi).
Cos
phi

Compresseurs Volumétriques:
ouvert

semi hermetique

Caractéristiques des compresseurs à pistons suivant les
différentes associations moteur – compresseur.
Type Vitesse Volume Applications Régulation de

de balayée puissance
rotation (m3/h)
(tr/mn)
Hermétique 3000 0.6 à 95 Froid ménagerFroid Moteur à deux
commercialClimatisation vitesses
Semi 1500 3 à 180 Froid commercialSemi Hors service des
hermétique industriel cylindres
Ouvert 500 à 0.81 à Froid commercial Hors service des
1800 1700 cylindresOuverture
Semi industriel forcée des clapets
BP
Froid Industriel

 les compresseurs rotatifs aussi

appelés compresseurs à palettes dans
lesquels la compression des vapeurs
est obtenue par déplacement d’un
corps cylindrique creux d’une masse
excentrée agissant sur une palette
mobile

rotatifs

 les compresseurs à spirales aussi appelés

compresseurs scroll dans lesquels la
compression des vapeurs est obtenue par
la rotation d’une spirale mobile dans une
spirale fixe
 les compresseurs à vis parmi lesquels il
faut distinguer les compresseurs mono vis
(mono rotor) et les compresseurs double
vis (bi rotors)

scroll

scroll

mono vis

mono vis

Compresseurs Volumétriques bi
vis

Compresseurs Centrifuges
 Un compresseur centrifuge est une

turbomachine qui communique
l’énergie au fluide frigorigène grâce à
une ou plusieurs roues tournant dans
un carter : l’énergie cinétique résultant
de la force centrifuge est ensuite
transformée en pression statique dans
un canal à section croissante appelée
volute.
Compresseurs Centrifuges à deux
roues

Effet de T0 et Tc sur Pf et Pe

Effet de T0 et Tc sur Pf et
Pe
 On constate que pour une
température d'évaporation de 0°C
et pour une température de
condensation de 40°C,
 la puissance électrique absorbée
par le compresseur sera de 6,3 kW
 la puissance frigorifique donnée à
l'évaporateur sera de 21,9 kW
Pe
 Supposons à présent que le condenseur
soit mal entretenu: Une nouvelle
température de condensation va se
mettre en place : 50°C.
 Comme la température du liquide
s'élève à l'entrée du détendeur, la
température d'évaporation s'élève
également de 1 ou 2
Pe
 Le diagramme constructeur prévoit une
augmentation de la puissance électrique
absorbée : 7 kW, pour une puissance
frigorifique diminuée : 18,2 kW
 L’efficacité de la machine s'est
dégradée :
AVANT : COP= 21,9 kW / 6,3 kW = 3,5.
APRES : COP= (18,2 kW / 7 kW = 2,6.

Neuvième Séance
CONCEPTION DES
ENTREPOTS FRIGORIFIQUES
Classification des
entrepôts frigorifiques
Suivant la fonction, on peut retenir :
 les entrepôts de production (par
exemple les stations fruitières)
 les entrepôts de transit
 les entrepôts portuaires
 les consignes d’aéroport
 les entrepôts de
consommation/distribution
Annexes
Les entrepôts frigorifiques sont
généralement associés à
 les fabriques de glace
 les salles de conditionnement
 les bureaux,
 les services sociaux, les

vestiaires et les lavabos
Classification
Chambres froides peuvent être
classées suivant :
 la température régnant dans la
chambre froide
 le mode de construction de la
chambre froide
Selon la température
 les chambres froides négatives
dans lesquelles la température est
maintenue en dessous de 0°C, la
plage de température de ces
chambres est:
–40 - 0°C.
 les chambres froides positives dans
lesquelles la température est
supérieure à 0°C, la plage de
température de ces chambres se
situe entre +1 et 12°C.
 les locaux à ambiance régulée pour
les locaux dont la température se
situe entre +13 et +40°C ; ces
locaux ne sont pas classés comme
des chambres froides bien que leur
construction obéissent aux même
règles
Selon le mode de construction
 les chambres froides traditionnelles

avec une construction en maçonnerie
avec isolant (généralement du
polystyrène)
 les chambres froides à panneaux
préfabriqués (ou panneaux sandwich,
généralement à âme de polyuréthane)
qui sont montés sur des ossatures en
acier ou en béton.
Cahier des charges techniques
d'un entrepôt frigorifique
Cahier des charges
techniques
 La conception d’un entrepôt frigorifique
ou d’une chambre froide se fonde sur
les spécifications techniques du cahier
des charges,
 Les informations doivent être en
principe définies par le maître d’ouvrage
suivant ses besoins et ses attentes.
Les principales spécifications
 les produits
 la nature
 les mouvements
 les températures d’entrée des
produits
 les tonnages quotidiens
 les caractéristiques des
emballages
 les conditions d’entreposage
 les températures de consigne
 les différentiels de réglage
 la durée d’entreposage
 le mode de manutention (chariot à
main, transpalette, chariot élévateur,
rail…)
 le mode d’arrimage (hauteur des piles,
hauteur d’accrochage des carcasses…)
 L’entrepôt
 l’entrepôt est à réaliser dans un bâtiment
existant ou à construire
 le nombre et les principales caractéristiques
des chambres froides
 la situation de l’entrepôt et de celle de la
salle des machines
 les moyens d’accès (routes)
 les caractéristiques des équipements
frigorifiques préexistants
 Chambres froides,
 Tunnels,
 Congélateurs,
 Machines à glace
 Autres…
 les servitudes diverses notamment
à l’égard de l’environnement
 le climat (température extérieure, humidité
relative)
 les ressources en énergie
 les ressources en eau
 les extensions et évolutions possibles à
moyen terme (si possible sur cinq ans)
 les tonnages quotidiens
 les disponibilités locales en main
d’œuvre (personnel technique de
conduite et de surveillance, personnel
de manutention et d’entretien général)
 les autres spécifications
 toute information précisant les services
attendus (entrepôt intégré dans une
laiterie ou dans un abattoir…)
Les principales
spécifications
 la perte thermique maximale par
les parois (optimisation
énergétique)
 les particularités de construction
(résistance de l’isolant au feu,
toxicité du FF…)
Les principales
spécifications
 la nature du site de construction de
l’entrepôt (sol sain, sol bien drainé,
bonne résistance mécanique du
terrain, zone à l’abri des vents
dominants et de l’insolation
directe), et mouvements
 la surface disponible pour
l’entrepôt y compris les locaux
annexes
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
DES ENTREPOTS
FRIGORIFIQUES
Le plancher
 Le plancher des chambres froides doit être
dimensionné pour supporter toutes les
charges (denrées entreposées + Equipt de
la manutention)
 Les charges statiques généralement
adoptées sont de 4 tonnes / m².
 Pour les charges roulantes (chariots
élévateurs par exemple), il est admis une
charge de 1 tonne par roue.
 Dans la pratique, il est souvent adopté 5
tonnes / m².
Le sol
 La congélation du sol des
chambres froides (surtout les
chambres négatives) peut
entraîner des soulèvements du sol ,
 C’est le cas des terrains mal
drainés à structure argileuse fine.
 Certaines dispositions doivent être
prises.
Dispositions
 la mise en œuvre d’un vide sanitaire
d’au moins 0.60 m de hauteur (pour les
petites surfaces)
 la mise en œuvre de résistances
électriques ou de circulation d’eau
glycolée réchauffée dans un échangeur
alimenté par l’eau de refroidissement du
condenseur par exemple (pour les
grandes surfaces)
Dispositions
 Pour le chauffage électrique, il est adopté
une puissance d’installation des résistances
de 10W/m².
 Pour le chauffage avec de l’eau glycolée, il
est mis en œuvre un réseau encastré de 2 à
3 cm dans le béton de fondation.
 Le chauffage des sols des chambres froides
doit être associé à un dispositif de sécurité.
Dispositions
 Une disposition généralement admise pour
le sol des chambres froides négatives est la
mise en œuvre d’une dalle flottante en
béton armé coulée sur l’isolant, l’ossature
comportant deux couches superposées à
mailles carrées (10 cm).
 L’ossature métallique des dalles doit être
mise à la masse pour des raisons de sécurité
électrique.
Dispositions
Les murs
 Pour les entrepôts frigorifiques à un seul
niveau, la charpente métallique est la
meilleure solution.
 Pour les murs, il sont utilisés du matériau
économique pour remplir les vides entre
les poteaux de la charpente métallique
(agglomérés de ciment de 0.15 à 0.20 m
d’épaisseur avec enduits extérieur et
intérieur de 1.5 à 2 cm au ciment).
Les murs
Coefficients de convections extérieure et

intérieure.
Extérie Intérieur
ur Paroi Paroi Paroi
très peu non
ventilé ventilé ventilé
e e e
Alpha 20 15 10 7
(kCal/h/m²
C)
Toiture
 Il est conseillé d’utiliser une toiture
classique à deux pans avec une
couverture en tôle ondulée, le comble
sous couverture devant être aéré de
manière convenable.
 Il est à proscrire la mise en œuvre de
terrasses en béton armé à cause des
risques de fissuration et
d’humidification.
Plafond
Il s’agit en général de plafond non
porteur. Généralement il est de
type suspendu avec réseau de
chevrons supporté par l’aile
inférieure des entrants de la
charpente ou suspendu aux pièces
de charpente.
Isolation
 Les isolants sont constitués de

matière solide dispersée
suffisamment et finement pour
renfermer une grosse proportion
de gaz
 Généralement produits dérivés du
bois de liège, du verre et de
matières plastiques (λ faible)
Isolation
λeq
ρ
ρ
opt
Isolation
λeq
ρ
ρ
opt
Isolation traditionnelle
 L’isolant généralement utilisé est
le polystyrène (sous forme de
plaques ou de feuilles).
 Lorsque l’épaisseur de l’isolation
est inférieure à 8 cm (voir 10 cm
dans certains cas), il est adopté
une seule couche d’isolation; dans
le cas contraire, il est adopté deux
couches d’isolation à joints croisés.
Isolation traditionnelle
Fibre Polystyrène Polyuréthane
de
verre
Coefficient de 0.03 0.03 0.024
conductibilité
thermique λ
(W/m°C)
Protection
 Protégée contre les chocs, le
revêtement classique utilisé est
l’enduit grillagé.
 Grillage à mailles hexagonales (mailles
de 25 mm) fixé contre l’isolant par des
étriers et recouvert par un enduit
ciment.
 Pour les grandes chambres froides, il
peut être mis en œuvre de la tôle en
Panneaux préfabriqués
 Les panneaux préfabriqués utilisés dans

les chambres froides sont constitués
d’un isolant (polyuréthane) dont les
faces sont intiment collées à deux
feuilles résistantes :
 tôle en acier galvanisé (1 mm)
 alliage d’aluminium
 acier inoxydable
 stratifié verre - polyester (3 à 4 mm)
 contreplaqué qualité marine (10 mm)

Panneaux préfabriqués
 L’assemblage des panneaux pour la

constitution de la chambre froide est
effectué sur le site.
 Les panneaux préfabriqués sont des
panneaux sandwich à âme isolante en
polyuréthane avec des épaisseurs
variant de 60 à 200 mm.
 Les hauteurs courantes des chambres
froides modulables
Portes isothermes
 Les portes d’accès aux enceintes frigorifiques
ou chambres froides sont constitués de
panneaux sandwich à âme isolante en
polyuréthane expansé avec des parements en
tôle d’acier galvanisée (comme pour les
panneaux préfabriqués).
 L’épaisseur d’isolation de la porte dépend de
la température intérieure des chambres
froides. pour chambres froides positives (de
40 à 100 mm) et pour chambres froides
négatives (de 100 à 150 mm).
Variation de pressions dans les
chambres froides
 Les variations de températures et la

mise en marche/arrêt des ventilateurs
entraînent des variations de pressions à
l’intérieur de la chambre froide.
 Dispositifs d’équilibrage des pressions
appelés soupapes d’équilibrage pour
éviter les surpressions et dépressions
importantes à l’intérieur de la chambre
froide.
Migration d’humidité
Pour éviter cette migration, il est mis en place :

 des isolants étanches par nature (à cellules
fermées)
 des revêtements pare - vapeur (écran d’étanchéité)
sur les parois (faces chaudes : vers l’extérieur) de
la chambre froide (enduits visqueux, flinkote,
feuilles minces d’aluminium, film plastique)
 sur la face interne : mise en place d’un revêtement
poreux pour assurer la migration de l’eau vers
l’évaporateur
 L’humidité peut altérer les isolants tels que le
polystyrène diminuant ainsi leur pouvoir isolant.
Transfert de matière
 Air extérieur : 30°C-70% P
= 22 mm Hg
 Intérieur CF : 0°C-90% P
= 4.14 mm Hg
 Intérieur CF : -20°C-90% P=
0.85 mm Hg
 Facteur de potentialité: ∆P
Détermination des
dimensions intérieures des
chambres froides
Le volume intérieur (volume brut) d’une
chambre est obtenu à partir :
 du volume utile de la chambre froide, elle
même déterminée à partir des densités
utiles d’entreposage, des caractéristiques
des denrées et du mode de gerbage; les
densités utiles d’entreposage sont
exprimées en kg de masse nette par m3
 des volumes nécessaires pour la
circulation de l’air, la manutention,
l’installation frigorifique…
Détermination des
chambres froides
 Pour un avant projet, le volume intérieur brut peut
être pris égal à 2 fois le volume utile, pour des
produits divers il peut être égal à 160 kg/m3 en
réfrigération et 300 kg/m3en congélation.
 Pour déterminer avec précision, il faut tracer les

plans de chargement et calculer les espaces
réservés à la circulation des marchandises et à la
circulation de l’air.
 Il peut être fait référence aux densités utiles

d’entreposage par m3 de volume brut suivant le
produit et le mode de stockage (palettisé ou pas).
Détermination des
chambres froides
La hauteur intérieure:
 Déterminée en fonction des modes
de manutention et de gerbage.
 H= 10 mètres, ce qui correspond à
un gerbage de 5 piles de palettes

(gerbage maximale le plus utilisé).
 La manutention est assurée par
des chariots élévateurs ou des

transpalettes.
Base de calcul de la
puissance frigorifique pour
une chambre froide
BILAN FRIGORIFIQUE
 Le calcul des charges thermiques d'une
chambre froide a pour objet la
détermination de la puissance
frigorifique de l'équipement à mettre en
œuvre pour la réfrigération de cette
chambre.
BILAN FRIGORIFIQUE
 Les charges thermiques d'une chambre
froide se répartissent en deux
catégories :
 les charges thermiques externes
 les charges thermiques internes

Charges thermiques
externes
Charge thermique par transmission à

travers les parois Qtr
 Le calcul s'effectue paroi par paroi à
savoir les quatre parois verticales
puis le plancher haut (toiture) et
enfin le plancher bas lorsqu’il s’agit
de chambre froide négative.
 La charge thermique par transmission
a pour valeur :
Qp = ∑ (αi.Si.Δti)
Charges thermiques externes
Le coefficient de transfert de chaleur α :

 les flux de chaleur admissibles à travers
les parois de la chambre froide sont les

suivants :
 pour les chambres froides positives
: 7 Kcal/h/m² (8 W/m²)
 pour les chambres froides négatives
: 5 kCal/h/m² (6 W/m²)
 Charge thermique due au renouvellement d'air

Qre
 Il est prévu un renouvellement de l'air ambiant
dans certaines chambres froides.
 Le renouvellement consiste au remplacement

d'une partie de l'air de la chambre froide par de
l'air extérieur.
La quantité d'air neuf admise doit être refroidie

de la température extérieure à la température de
la chambre froide.
Charge thermique due au renouvellement

d'air Qre
Qre = N.V.ρa.(he – hi)

Charges thermiques internes
Charge thermique due à l'éclairage

 Les luminaires des chambres
froides classiques doivent pouvoir

résister au froid, à l'humidité, être
étanches à l'eau, être protégés des
contacts avec tous objets (degré
de protection

 L'éclairement nominal
habituellement prévu oscille entre

60 et 100 lux ce qui fait que l'on
peut adopter une charge
thermique d'environ 6 W/m² au
sol.

 La charge thermique due à l'éclairage
se calcule d'après la formule :
Qec = n . P . t
Charge thermique due aux

personnes
 La charge thermique due aux
personnes se calcule d‘après la

formule :
Qpe = n . qp . t
Charge thermique due aux

personnes
Température Quantité de chaleur
de la dégagée par personne
 chambre
froide (°C)
20 180
15 200
10 210
5 240
0 270
-5 300
-10 330
-15 360
-20 390
-25 420
Charge thermique due au matériel

roulant
 La charge thermique due au matériel
roulant (chariots élévateurs et

transpalettes) se calcule comme suit :
Qm = n . P . t
 Charge thermique due aux denrées

entrantes Qde
 Q = m.cp . ∆T
 Temps de demi refroidissement t1/2
 Cp = Cpe . X. Cps(1 – X), Cps = 0.4

Charge thermique due à la

fermentation/respiration des denrées
Qferm
 Les produits tels que les fromages dégagent
de la chaleur du fait de leur fermentation.
 Les fruits et légumes respirent donc dégagent
de la chaleur
 Il faut tenir compte de la charge
correspondante
Charges thermiques internes &
externe
Φo = ∑ Qi
Puissances frigorifiques de
l’évaporateur
Détermination de Pf
 Faire le bilan frigorifique sur 24
heures: Φo
 Fixer la durée de fonctionnement
de la machine: tf
Pf = Φo/tf
Détermination de
l’épaisseur de l’isolation
Le coefficient de transfert de chaleur α :


suivants :
: 7 Kcal/h/m² (8 W/m²)
: 5 kCal/h/m² (6 W/m²)
Q=α.ΔT

suivants :
Q = 7 Kcal/h/m² (8 W/m²)
Q = 5 kCal/h/m² (6 W/m²)
Epaisseur de l’isolant (e)
 Nécessaire de connaitre
 ΔT
 αg
 αg = f(α1, α2 , e/λ)


Froid Industriel 12-13

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Cours du Froid Industriel

Dr. D. Messaho Sept 2012

 Cours magistral (Voir syllabus)

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 2

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 3

 Comprendre les techniques de

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 4

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 6

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 7

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 8

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 9

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 10

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 12

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 13

utilisé en médecine pour conserver le sang et les

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 14

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 15

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 16

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 17

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 18

 Le système et Le milieu extérieur

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 19

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 20

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 21

 Les différentes transformations que

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 23

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 24

 Les fonctions d’état

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 25

 Représentation graphique d’une

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 26

Représentation graphique d’une

 Représentation graphique d’une

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 28

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 30

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 32

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 33

 Un système qui au cours d’un cycle

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 34

Ce principe a deux interprétations :

 l’autre pour la machine frigorifique.

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 35

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 36

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 38

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 39

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 40

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 41

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 42

Moyens de production du froid :

source froide et la restituer à la source

utilisables est en fait limité.

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 44

Dissolution de certains solutés

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 45

Dissolution de certains solutés

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 46

Détente d’un gaz préalablement comprimé

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 47

Détente d’un gaz préalablement comprimé

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 48

 La machine utilise un cycle inversé

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 49

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 50

2012-2013 IAV HASSAN II - DGPA 51