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Adolescence Terminable Et Interminable
Adolescence Terminable Et Interminable
Irene Ruggiero
© Presses Universitaires de France | Téléchargé le 04/10/2022 sur www.cairn.info via Université de Lausanne (IP: 130.223.138.251)
2013/2 Vol. 77 | pages 474 à 489
ISSN 0035-2942
ISBN 9782130618461
DOI 10.3917/rfp.772.0474
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2013-2-page-474.htm
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Irene Ruggiero
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Adolescence comme processus terminable
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L’adolescence au-delÀ de l’adolescence :
l’analyse comme seconde occasion
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rale du traitement est souvent un prérequis pour une conclusion appropriée du
traitement » (Novick, 1988, p. 308), expression spécifique d’un modèle ado-
lescent qui perdure à l’âge adulte.
La présentation clinique qui suit montre comment certaines carences du pro-
cessus de subjectivisation peuvent être comblées au-delà de l’adolescence phy-
siologique, lorsque l’analyse réactive les conflits adolescents, permettant aux
expériences vécues précédemment d’être reprises et intégrées en fonction des
nouvelles en une seconde postériorité, ouvrant à de nouveaux espaces de pensée.
Giulio
Giulio avait demandé une analyse à quarante ans à cause d’une sorte
d’ennui existentiel, une sensation de vide et de manque de consistance qui le
faisait vivre « comme s’il était enveloppé d’une pellicule ». Un profond sens
d’insécurité, une « peur des gens » humiliante (qu’il « affrontait » avec dif-
férents « additifs ») intoxiquait sa vie et minait son amour-propre, très précaire
malgré une bonne réalisation professionnelle. Sur le plan du contre-transfert,
des réactions d’ennui et de somnolence avaient incroyablement accompagné
notre rencontre dès le premier entretien, provoquant en moi une forte gêne.
Giulio, après un mariage ayant duré quelques mois seulement, avait des
relations sexuelles avec beaucoup de femmes à la fois (« j’aime les femmes ;
je les aime toutes… »), manifestant d’une part le besoin absolu de maintenir
le contrôle sur elles (si seulement une de ses maîtresses s’éloignait un peu,
il se sentait en proie à une angoissante « terreur de confusion »), de l’autre
une angoisse face à une liaison qui dépasse la sphère sexuelle, angoisse qu’il
tendait à résoudre avec la fuite : lorsqu’il commençait à « s’affectionner », il
interrompait la relation qui soudainement « l’ennuyait ». Il se rendait compte
de la répétitivité de ces dynamiques mais « il ne pouvait rien y faire ». Le
besoin objectal, vécu comme une intolérable menace pour sa propre cohésion
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à l’analyse, effaçait systématiquement toutes mes interventions (« Excusez-
moi, je n’ai pas entendu ce que vous avez dit ; j’étais distrait… ») sauf répéti-
tion, quelques entretiens plus tard, de ce que je lui avais dit comme s’il l’avait
pensé lui-même. Il m’avait littéralement effacée en tant qu’objet.
Un rêve, raconté après quatre ans d’analyse, a signalé la réémergence de
problématiques adolescentes, ouvrant à une phase de profondes transforma-
tions autant dans l’équilibre narcissico-objectal du patient que dans l’atmo-
sphère de la séance d’analyse.
« Dans une pièce se trouve une femme. Elle semble jeune, très triste. Elle
est étendue sur quelque chose de froid, de funéraire. C’est une chambre funé-
raire. La femme est morte, mais elle semble vivante ; elle est morte, mais elle
a les yeux ouverts. Sur une chaise près d’elle se trouve un homme, l’air hagard
et amaigri ; il est très pâle ; il est vivant mais semble mort. Il a quelque chose
d’efféminé, quelqu’un chuchote qu’il est homosexuel… À une certaine dis-
tance, il y a quelqu’un d’autre, une figure masculine qui se dirige vers la porte
de sortie… »
Tout de suite après le récit du rêve, une association spontanée : « Je ne sais
comment, mais il y a un rapport avec ma mère… »
La morte qui semble vivante et le vivant qui semble mort, apparaissent
inextricablement liés par une confusion entre mort et vie, et par une sorte
d’indifférenciation réciproque. Giulio, symbiotiquement fusionné avec sa
mère morte et confondu avec elle, la fait vivre à travers soi, devenant ainsi
un mort-vivant, intérieurement séquestré (Bollas, 1987). L’identification avec
la mère est aussi témoignée par « la féminisation » du protagoniste du rêve,
incertain sur sa propre orientation sexuelle.
Peu après, Giulio associe au rêve un épisode de son adolescence, jamais
raconté jusque-là, qui lui a sauté soudainement à l’esprit pendant la séance. Il
fréquentait alors un garçon très intelligent, le seul dont il était devenu l’ami,
timide et réservé comme il l’était… Il se souvient qu’un jour, soudainement,
sa mère lui interdit de le fréquenter car elle avait entendu dire qu’« il était
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je n’étais pas homosexuel. »
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s’est à présent rendu compte qu’il était, plutôt qu’un prince (le mari de sa
mère, dans un déni de la réalité de la différence générationnelle), un chevalier
servant, c’est-à-dire un objet narcissique, non reconnu dans sa propre subjecti-
vité séparée, non investi dans ses potentialités vivantes et séparatives. Cette
conscience a engendré un processus de renoncement à la mère et la complai-
sance d’être son « prince » – carburant narcissique qui l’avait enchaîné à sa
mère – s’est transmutée en une sorte de découragement, point de départ d’un
processus d’appropriation subjective de soi et de sa propre histoire qui pren-
dra au cours de l’analyse un sens nouveau et inédit. L’analyste même peut
à présent se réveiller et se réanimer, sans que Giulio se sente trop apeuré et
excité par elle. L’atmosphère dans la séance d’analyse se ravive et mes gênants
sentiments d’ennui et de dévitalisation évoluent petit à petit vers un investis-
sement majeur que Giulio, à présent, est capable de tolérer sans se sentir trop
menacé.
La conception autant de l’analyse que de la vie comme des occasions
ultérieures de croissance, envisagée comme élargissement de la capacité de
penser et de s’approprier subjectivement de l’expérience, tient compte autant
des éléments de continuité de l’enfance à l’âge adulte (chaque phase de la vie
représente une récapitulation transformative de la précédente) que de ceux
de discontinuité (chaque phase présente des fonctionnements mentaux et des
mécanismes défensifs spécifiques).
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du sujet, Pellizzari (2010) considère l’adolescence comme « le cœur même de
la vie de l’homme », car elle constitue ce « détachement inaugural, qui donne
origine à l’histoire et la rend représentable » (p. 12). Il opte donc pour une
discontinuité radicale entre enfance et adolescence, séparées par un « saut »
qui ne peut être comblé qu’à travers un travail en après-coup, qui confère à
l’enfance cette signification qu’elle-même ne peut avoir avant que le sujet ne
s’en détache, devenant adolescent.
Tout comme l’« infantile » ne désigne pas seulement une période de la
vie, mais représente une constante sans cesse susceptible de se manifester
dans des moments de régression, de même l’« adolescentiel » doit être consi-
déré comme une catégorie permanente. Dans cette optique, l’adolescence ne
définit pas une phase temporelle du cycle de la vie, terminable et récupérable
uniquement régressivement, mais plutôt une fonction de l’esprit qui exprime
l’intrinsèque incomplétude du développement humain et son ouverture infinie
à l’expérience. Ainsi définie, l’adolescence constitue une position mentale
heureusement intemporelle.
Adolescence interminable donc, non pas dans le sens de durée d’éléments
d’indifférenciation et de toute-puissance, d’aspects mégalomaniaques, impul-
sifs ou provocateurs, irrésolus ou susceptibles de se manifester à nouveau dans
des moments de crises, mais plutôt dans le sens d’une position mentale qui
active des modalités de fonctionnement constructives, ouvertes à l’inconnu, à
la découverte et à la transformation. Ainsi conçue, la « position adolescente »
se réactive à chaque crise, à chaque remaniement identitaire, à chaque nouveau
contact avec la complexité humaine, à chaque occasion d’apprendre d’une
expérience. Elle est récupérée à chaque fois que des modèles préexistants sont
mis en crise, et que la relativité de points de vue consolidés se dévoile. Je
pense qu’appartiennent à la « position adolescente » ainsi définie les attitudes
mentales denses de potentialités créatrices, comme la curiosité, le désenchan-
tement, le doute, la capacité de se laisser surprendre, de se mettre en discussion
et la disponibilité à la découverte.
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dernières n’expriment pas une certaine idéalisation de la sexualité adulte.
Selon Freud (1905 d), les principales transformations de la puberté consis-
tent dans la subordination des zones érogènes et des pulsions partielles à la pri-
mauté génitale, dans la récupération d’objets sexuels hors de la famille, dans
l’institution de buts sexuels, différents pour les hommes et les femmes et
dans l’union du courant tendre et du courant sexuel. Selon Fornari (2011), la
sexualité adulte est caractérisée par la prédominance de la génitalité sur le pré-
génital, par le passage de la pulsion d’appropriation à celle d’échange, et par
le passage de l’identification au père et à la mère (liée à la fantaisie confuse
de s’approprier ce que l’on ne possède pas afin de devenir ce que l’on n’est
pas), à l’identité, garantie par la possession d’un corps génital mûr. Ladame
(2003) l’identifie avec le passage de la « voie courte » de la sexualité infantile
(satisfaction directe avec un objet créé par la fantaisie) à la « voie longue » de
la sexualité adulte (recherche d’un objet de la réalité externe, reconnu dans sa
propre différence et séparation), caractérisée par l’acceptation de l’écart inévi-
table entre le désir et sa réalisation, et par la reconnaissance de la dépendance
de l’objet, titulaire de ses propres désirs.
Du reste, Freud lui-même (1905 d) souligne que le choix d’objet origi-
nal s’accomplissant en deux temps, a souvent comme conséquence qu’un des
idéaux de la vie sexuelle, l’union de tous les désirs en un objet, ne peut être
atteint.
Si on observe les adultes qui composent la société occidentale actuelle,
il est rare de trouver cette capacité d’accepter la perte d’objets primaires
(tout comme les pertes internes en terme d’illusion, toute-puissance, images
idéalisées des parents et de soi), cette conscience et cette acceptation des
limites, cette capacité de reconnaissance de l’altérité, et cette intégration qui
devraient, du moins dans le modèle névrotico-normal, constituer les conquê-
tes de l’âge adulte. Au contraire, l’omniprésence des difficultés narcissiques
et identitaires, et les souffrances de la vie amoureuse nous signalent une vaste
incomplétude par rapport à l’idéal représenté par la sexualité génitale. La
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Quel environnement pour les adolescents d’aujourd’hui ?
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cissique et refus, entre investissement trop faible et prétention de possession),
rend plus instables et précaires les frontières familiales, influençant aussi la
formation identitaire puisque, avec la prolifération de modèles identitaires tou-
jours plus incertains et fragmentaires, se réduit aussi leur potentiel en termes
identificatoires.
La progressive atténuation des différences entre les rôles de l’homme et
de la femme, bien codifiés auparavant, a modifié la parentalité interne, consi-
dérée comme lieu mental de la générativité, fondée sur la reconnaissance
de la distinction et de la complémentarité des sexes. Le redimensionnement
de l’autorité paternelle, traditionnellement garante du principe de réalité mais
aujourd’hui toujours moins capable de mener à bien sa fonction de représen-
tant de la Loi qui la dépasse et de s’imposer comme limite, uni à l’hypertrophie
généralisée de la fonction maternelle, favorise l’immobilité des enfants et des
adolescents dans des positions narcissiques et de dépendance, les éloignant
ainsi de l’objectif œdipien.
Cette dérive importante de l’infantile de la part des adultes (Guignard,
2011), avec l’hyperinvestissement et l’idéalisation des enfants qui l’accompa-
gne, les conduit à abdiquer devant leur devoir fondamental de mettre une
limite structurante à leurs enfants, sur lesquels ils projettent leur fragilité nar-
cissique et dans lesquels ils satisfont projectivement leur voracité de consom-
mation et leur refus des limites. La diffusion exponentielle de problématiques
narcissiques multiplie aujourd’hui le nombre de parents qui ont une grande
difficulté à satisfaire les besoins narcissiques légitimes de leurs enfants (se
sentir entendu, reflété et compris) et à leur fournir la contenance et la rêve-
rie nécessaires pour la structuration d’un soi assez cohésif. Inversement, on
constate toujours davantage la tendance à combler la carence de présence et
de pensée par un excès d’objets matériels anonymes et préconçus qui saturent
l’espace mental, privant les enfants de l’expérience d’une latence temporelle
entre la perception d’un désir et sa réalisation qui puisse faire un « vide » à
combler à travers des jeux créatifs qui mobilisent la fantaisie et les capacités
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symboliques. Plus les parents sont narcissiquement fragiles, plus les modèles
éducatifs standardisés et conformistes se substituent à une éducation person-
nalisée et réfléchie ; l’absence croissante des parents détermine, dès l’aube de
la vie, des vides dans la formation du moi qui influenceront inévitablement la
façon avec laquelle le sujet affrontera les problématiques adolescentes. Les
« pathologies du vide » plus disparates, si diffuses aujourd’hui, sont le fruit en
même temps d’une carence de regard réfléchissant (Winnicott, 1974) et d’un
excès d’investissement narcissique, du côté maternel, et d’une absence du père
dans son rôle de constructeur de limites et de symboles.
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Infiltrations adolescentes dans la sociÉtÉ adulte
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croissante complexité du monde actuel et à l’insuffisance de nos capacités
de pensée et d’équipements conceptuels, ont un rapport avec la compétitivité
toujours plus féroce qui oblige à des prestations toujours plus fortes pour se
conformer à un idéal du moi toujours plus extériorisé et conformiste, mais
pas pour autant moins avide et féroce, auquel l’adulte d’aujourd’hui semble
toutefois se soumettre de façon égosyntonique, comme si les « valeurs » de la
société de consommation ne pouvaient plus se mettre en discussion. Si l’appa-
raître prend la place de l’être, si l’image remplace la substance identitaire, si
la possession d’objets vidés de sens symbolique se substitue à l’élaboration
comme moyen de réassurance de l’angoisse, si les objets sont consommés
voracement en un cercle vicieux de vide et remplissage sensoriel répété sans
cesse et si ceci devient l’idéal dominant, alors se multiplient inévitablement
les aires de non-écoute du soi plus authentique, source potentielle de conflits
avec les exigences de l’idéal du moi aujourd’hui dominant : le culte des per-
formances, l’obligation du fitness, la prétention d’une éternelle jeunesse, le
dégoût envers les maladies et la vieillesse. Les nouvelles valeurs qui tendent
aujourd’hui à s’imposer (produire, apparaître, consommer) concourent à
multiplier les phénomènes cliniques a-représentationnels, comme les toxico-
dépendances, les anorexies, les boulimies, les pathologies du vide. Situation
aujourd’hui ultérieurement compliquée par le fait que la crise économique rend
les objets de consommation, présentés comme toujours plus attirants et dont le
pouvoir sensoriel-perceptif s’impose à la psyché, toujours moins accessibles ;
ainsi se multiplient les expériences de frustration et les sentiments d’exclu-
sion, l’humiliation et la colère qui, en absence de capacités représentatives
adéquates et d’instruments internes pour faire face à l’angoisse, conduisent à
des comportements agressifs et violents. L’espace représentatif se réduit parce
que la subjectivation même est susceptible de mettre l’adolescence en conflit
avec la culture d’appartenance.
Ainsi la société adulte, occupée comme elle est à faire passer comme nor-
maux des éléments compulsifs dans le rapport avec les objets de consommation
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différences, comportements à caractère coactif, violence en expansion.
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l’agir dans le monde externe (Cahn, 1998).
En conformité avec Kohut (1975), on pourrait faire l’hypothèse que les
états narcissiques ne peuvent être considérés sans exception comme des situa-
tions pathologiques caractérisées par des arrêts ou des régressions du dévelop-
pement, mais qu’ils peuvent avoir une propre ligne d’évolution, aboutissant à
un narcissisme plus mûr. Dans sa pensée, le développement du soi, qui advient
à travers des relations narcissiques avec les objets-soi, reste lié plus longtemps
au narcissisme et continue pendant toute la vie.
Questions ouvertes
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adultes, vident l’adolescence de sa propre spécificité de moment de transition
entre l’enfance et l’âge adulte, la rendant essentiellement interminable.
Une adolescence interminable a comme autre face de la médaille une ado-
lescence absente, du moins si considérée comme moment évolutif spécifique.
L’adolescence, considérée comme un moratoire qui permet de se débattre
dans le calme plat (Winnicott, 1961), n’a pas toujours existé. Elle constitue
au moins en partie un produit de l’opulence socio-économique et culturelle
des pays riches du récent Occident (Guignard, 2011). L’adolescence ainsi
entendue pourrait peut-être se dissoudre dans un prochain futur si les limites
de différentiation entre adolescents et adultes dans la réalité socio-culturelle,
continuent de s’effacer.
Irene Ruggiero
Via Dagnini 32
40137 Bologne
Italie
irenerug@libero.it
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29 avril 2013 10:22 - Finir l’adolescence - Collectif - Revue française de Psychanalyse - 175 x 240 - page 489 / 320
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