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Logistique
BAC + 2 / BAC + 3
1
Plan de la formation
1. Fondements de La Logistique
2. Environnement Logistique
3. Logistique d’approvisionnement
1. Gestion des Achats
2. Gestion de la sous-traitance
4. Logistique de Production
1. Management de la qualité , TQM
2. Les Outils : SMED,KAISEN,JAT,KANBAN,MRP2
5. Logistique de distribution
6. Pilotage de la chaîne Logistique
7. La gestion des Stocks
8. Magasinage et préparation des commandes
9. Management d’un projet Logistique
2
La logistique
Origines
3
La logistique
Évolutions
• Logistique militaire
• Distribution physique (logistique en aval)
• Distribution des produits finis
• Approvisionnements (logistique en amont)
• Matières premières et composantes
• Système logistique (amont + aval)
• Gestion de la chaîne logistique
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La Logistique
Définition
La logistique c’est :
6
La Logistique
Stratégie
Tactique opérationnelle
Optimisation ou rationalisation
Gestion des flux
Chaîne de valeur = Value Stream Mapping
Leadership des coûts
Avantage concurrentiel
Coordination inter fonctionnelle
…
7
Gestion de la chaîne Logistique
8
Gestion de la chaîne Logistique
Le processus
Flux physiques et flux informatiques
9
Gestion de la chaîne Logistique
Le processus
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Acteurs et intervenants de la chaîne
logistique
les fournisseurs
les fournisseurs des fournisseurs
les donneurs d’ordres
les clients
les distributeurs
les grossistes
les détaillants
les courtiers
les transporteurs
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Un premier exemple de chaîne logistique:
le meuble de maison
101 172 220 163 215 111
caoutchouc, pièces fer et
plastique tissu bois accessoires autres autres
et cuir métaux
586 en importations
1 078 pour le marché local manufacturiers manufacturiers
941 pour l ’exportation Locaux étrangers regroupements
d’achat
consommateur
final
Marché global: 3 448
12
Un deuxième exemple: l’après-vente
automobile
métaux et produits
caoutchouc et pièces déjà produits
autres produits électriques et autres
plastique manufacturées chimiques
métalliques non métalliques
74%
concessionnaires entrepôts commerces de
garagistes ferrailleurs
12% détail
14%
Flottes privées
consommateurs Marché global 1998: 11 506 M$.
finaux
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L’environnement Logistique
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L’environnement Logistique
Environnement
amont (fournisseurs)
approvisionnements
chaîne longue ou
courte et directe
commandes ou indirecte
distribution
fabricant chaîne longue ou
courte et directe
ou indirecte
commandes
Environnement
aval (clients)
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Les leviers de performance
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Les enjeux de la chaîne logistique
20
Le coût Logistique
21
Le coût Logistique
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La logistique Amont
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La logistique Amont
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La logistique Amont
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La logistique Amont
26
La logistique Amont
A1- Les composantes de la demande
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La logistique Amont
Chacun de ces stocks est situé entre des fournisseurs qui les alimentent et
des clients qu'il faut servir dans un délai voulu,
c'est en fait un réservoir de régulation entre deux flux qui présentent des
irrégularités de débit. le niveau du réservoir doit être au bon niveau pour
que le débit ne soit jamais interrompu
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La logistique Amont
• Le stock permet de combler des écarts de rythme entre:
- Le marché et la fabrication du produit,
- Une étape de la production et une autre
- La production et les fournisseurs,
-La taille d'un lot de production et la taille d'un lot de transport.
Aussi connue sous le nom de « méthode calendaire », elle s’utilise le plus dans le cadre
d’un contrat de livraison annuelle conclu auparavant avec un fournisseur. Des quantités
presque équivalentes de matières sont livrées à des dates fixes. Cette politique est mieux
adaptée pour des produits dont la consommation est constante et régulière.
Avantages :
simplification de la gestion des stocks, gains d’échelles négociables au vu de la quantité
souvent élevée de ce type de commande annuelle.
Inconvénients :
si la quantité de réapprovisionnement est mal calculée ou si la consommation n'est pas
régulière, il y a risque de cumul de stock (immobilisation financière à éviter) ou de rupture
de stock.
En cas de risque de rupture du stock, les livraisons urgentes ou hors contrat, peuvent être très
coûteuses (recours au fret aérien, lancement spécial chez le fournisseur…)
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Logistique d’approvisionnement
B- Type d'approvisionnement à Date fixe et Quantité variable
Aussi connue sous le nom de « méthode de recomplètement », elle est adaptée pour les
produits coûteux, périssables ou encombrant et dont la consommation est régulière. Pour
chaque produit concerné, un niveau de stock maximum est défini. A période fixe, le
gestionnaire analyse son stock restant et émet une commande en quantité permettant de le
ramener au niveau de stock maximum autorisé.
Avantages :
simplification de la gestion et maîtrise des immobilisations financières
Inconvénients :
si la consommation pour une raison quelconque devient irrégulière, il y a risque de cumul de
stock (immobilisation financière à éviter) ou de rupture de stock.
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Logistique d’approvisionnement
C- Type d'approvisionnement à Date variable et Quantité fixe
Aussi connue sous le nom de « méthode du point de commande », celle-ci consiste à définir,
pour les articles concernés, un niveau de stock minimum, qui permet à la fois de
déclancher la commande en quantité fixe (lot économique), mais aussi de couvrir les
besoins durant le délai de livraison (délai allant de la date de déclenchement de commande
à la date de livraison). Cette technique est essentiellement adaptée pour les articles très
coûteux et dont les consommations sont peu régulière.
Le lot économique est une quantité fixe et invariable d’un article que le gestionnaire des
stocks demande à chaque émission de besoin. Cette quantité résulte d’une formule
appelée « formule de Wilson ». Elle permet à la fois de faire le minimum de commandes
pour un article donné et d’obtenir le coût de stockage optimal pour ce même article.
Avantages : la commande par lot économique permet de faire une meilleure optimisation
des approvisionnements. Des calculs bien faits évitent de lourdes immobilisations
financières.
Inconvénients : si la consommation subit une croissance subite et irrégulière, il y a risque
de rupture de stock. Cela impose quelque fois la mise en place d’un stock de sécurité. Ce
qui finalement ne résout le problème d’immobilisation financière que dans une moindre
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mesure.
Méthode du point de commande
POINTS DE Courbe de
STOCK COMMANDE consommation
Seuil de
réapprovisionnement
Stock de sécurité
avec :
CM :Consommation moyenne
SS : Stock de sécurité
DL :le délai de livraison (et/ou de fabrication)
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Formule de Wilson
Formule du coût Total :
D:demande Annuelle
Cs : Coût de stockage
Cc: Coût de Commande
Q: Quantité Commandée
CT : Coût total de gestion de
stock
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Logistique d’approvisionnement
- Définir des stratégies achat visant à mettre en place des facteurs d'amélioration,
41
Logistique d’approvisionnement
42
La sous-traitance logistique
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La sous-traitance logistique
Les prestations offertes et leurs périmètres sont variables. On peut les regrouper en
plusieurs catégories sans que cela constitue une liste exhaustive :
-Opérations de transport et auxiliaire de transport : commission de transport, acheminement
en amont et aval du processus de fabrication, services routiers terminaux, gestion du parc de
conteneurs, etc.
-Accueil des matériels de transport et des hommes : parking, station service, création de
centres de vie, etc.
-Entreposage, stockage, préparation de commandes: location d’entrepôts (en libre service,
chauffés, équipés, etc.), terrains, etc.
-Traitement des marchandises et opérations de finition de la production : gestion des
approvisionnements, réception, pesage, contrôle de qualité, tests, conditionnement,
emballages, « copacking », « comanufacturing », etc.
-Opérations à caractère commercial : rédaction des documents, inventaire, opérations
promotionnelles et publicitaires, création de boîtes postales pour gérer les jeux-concours,
etc.
-Opérations informatiques : EDI, gestion informatique des stocks, codes barres, gestion des
dates de péremption, etc.
-Opérations liées au commerce international : formalités douanières et prestations péri
douanières.
-Opération liées à la livraison terminale : distribution physique vers dépôts, plates-formes,
placement des produits en rayons.
-Conseils logistiques, services et information..
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La sous-traitance logistique
Entreposage Recyclage
Transport
Conseil
Distribution
Différenciation retardée Préparation des
Contrôle de la qualité commandes
Prestations financières Planification logistique
Étiquetage
Formalités douanières
Organisation logistique
Emballage et Répartition
conditionnement Montage
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La sous-traitance logistique
Motifs d’externalisation
Parmi les motifs d’externalisation les plus fréquemment cités, on trouve en premier
lieu les économies d’échelle supposées qui vont dans le sens de l’intérêt des
entreprises industrielles et commerciales qui souhaitent se recentrer sur leur cœur
de métier
• La réduction ou le transfert d'investissement comme des surfaces de
stockage, ou bien une réduction des frais fixes de l'entreprise. Cet avantage est
cité comme un des arguments principaux dans les cas où une ’externalisation
entraîne aussi un transfert de la main d'œuvre à un prestataire,
• L’abaissement des coûts et le fait de passer des coûts fixes en partie en coûts
variables. Cette transformation de coûts fixes en coûts variables est un élément
important dans le souhait de réduction des investissements : L’externalisation d’un
magasin d’entreposage qui libère de l' espace pour la production industrielle, par
exemple, cumule deux atouts, absolu (investissement minimum) et relatif
(augmentation de la partie des coûts variables)
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La sous-traitance logistique
Motifs d’externalisation (suite)
47
La sous-traitance logistique
Inconvénients de la sous-traitance :
Perte de savoir-faire :
La question de la perte du savoir-faire est cruciale pour les entreprises externalisatrices. Le transfert
d’équipements spécifiques et surtout d’une grande partie du personnel vers le prestataire
implique une perte de compétences individuelles et organisationnelles.
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Sous-traitance dissociée et sous-traitance
associée
49
Demarche d’externalisation
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Le contrat de prestation Logistique
Le Cahier des Charges :
Le Contrat Juridique :
Contrat
clair et bien défini qui est Reflet des intention des deux parties
Réglemente l’accord préétabli entre les deux parties.
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L’externalisation Logistique
La liste suivante révèle le type d’activités logistiques qui sont le plus souvent
sous-traitées :
– Transport national : 83 %.
– Transport international : 79 %.
– Entreposage : 69 %.
– Opérations de dédouanement : 67 %.
– Opérations de transit : 51 %.
– Consolidation des expéditions : 43 %.
– Étiquetage, emballage, assemblage : 34 %.
– Gestion du transport : 32 %.
– Logistique inverse ; 31 %.
– Cross-docking : 31 %.
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Les prestataires logistiques
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Les prestataires logistiques
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Les prestataires logistiques
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Les prestataires logistiques
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Les prestataires logistiques
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Les prestataires logistiques
Années 1970:
Les grands groupes ont leur logistique en interne
Consommation de masse
La logistique doit juste permettre de livrer le client final
Pas ou peu de notions de réduction des coûts
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Les prestataires logistiques
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Les prestataires logistiques
Les prestataires répertoriés par la société d'études sectorielles Eurostaf (fin 2001, mais
toujours pertinents aujourd'hui) du transporteur pur aux sociétés converties au 4PL, sont les
suivants : ABX Logistics - CAT - Dachser - Danzas / DHL - Exel - FM Logistic - Frans Maas -
Gefco - Geodis Calberson - Giraud - Hays - Norbert Dentressangle - Schenker - STEF-TFE -
TDG Logistics - Tibbett & Britten - TNT Post Group - Ziegler.
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La logistique de production
62
La logistique de production
63
La logistique de production
Rôle et importance de la gestion de la production
Elle se résume en la combinaison de ressources, parmi lesquelles les moyens matériels (les
machines), les moyens humains (le personnel par qualification) et les matières (matières
premières, matières consommables) dans un planning avec pour but d’assurer la
fabrication du produit en qualité et en quantité définies.
Dans un environnement économique devenu aussi concurrentiel que le notre, les enjeux
financiers sont cruciaux. Le prix de vente des produits dépend de plus en plus de la
demande du marché et reste très influencé par la concurrence.
Afin de rester compétitive et surtout garantir une marge bénéficiaire convenable sur la vente de
leurs produits, les entreprises industrielles ont pour principal recours la réduction du coût de
production. Le champ d’action de la gestion de la production dans l’entreprise est vaste,
couvre de nombreuses activités et interpelle les professionnels de différents domaines de
formation.
64
La logistique de production
Rôle et importance de la gestion de la production
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La logistique de production
Commande
CLIENTS
Livraison
Stocks Stocks
Fournisseurs Distributeurs
Commandes
Appro. MP
Commande
Livraison
Stocks Stocks PF
MP Usines Centre logistique
Fabrication PD Montage
O.F. Stocks
PD Usines O.F.
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La production dans son environnement
VENTES ACHATS
Contrôle PF En-cours Contrôle fabrication
APRES-VENTE
Contrôle réception
QUALITE
Stocks rechange
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La logistique de production
La gestion des flux consiste à piloter l’ensemble des activités successives qui sont réalisées
lors de la fabrication d’un produit.
Si par contre on se retrouve avec des produits À, B et C qui parcourent en un moment donné
de leur fabrication une série d’activités différentes pour chacun des trois produits, on a un
total de trois flux de production.
Un flux est aussi appelé une chaîne d’activité ou chaîne de valeur (en anglais : value stream).
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La chaine de valeur
La valeur correspond à l’ensemble des rémunérations des facteurs de production (frais divers,
salaires, amortissement…). C’est toute charge réellement supportée pour satisfaire les
besoins de la clientèle (ce qu’un client est disposé à payer si on lui laissait la possibilité de
choisir)
Une activité est une séquence organisée de tâches. Ces dernières se distinguent en deux
catégories : les tâches ordinaires du processus qui génère de la valeur pour le client, et les
autres tâches tels que les retouches, les manutentions inutiles, le stockage superflu …qui
augmentent le coût sans ajouter de la valeur au produit. Elles sont qualifiées de Muda
(gaspillages). Si le client était informé de la présence des coûts générés par cette seconde
catégorie de tâches dans sa facture, il refuserait de la payer.
Chaîne de valeur : Ensemble des activités successives inclues dans un flux. Lorsqu’elle
est analysée dans une cartographie, il devient possible de repérer les handicaps ou les
avantages de chaque tâche en termes de coût.
70
La logistique de production
Dans cette chaîne d’activités qui forme le flux, le bénéfice recherché est :
L’identification, l’analyse et la diminution de toute forme de gaspillage ou de mauvaise
utilisation des ressources dans le processus d’approvisionnement, de fabrication ou de
distribution.
Une étude est périodiquement menée pour déterminer à chaque fois les causes réelles du
gaspillage, de les remonter au niveau de l’équipe de pilotage qui se chargera de lancer des
actions correctives.
La séparation des activités à valeur ajoutée et des activités sans valeur ajoutée (du point de
vue de la clientèle ou du besoin à satisfaire).
Les activités sans valeur (source de pertes et de gaspillage dans le processus) sont alors
supprimées. Cette réduction du gaspillage à la longue fini par devenir un avantage
concurrentiel pour l’entreprise.
71
La logistique de production
La notion de « Gaspillage » :
1. 5M ou méthode d’ishikawa
2. 5S (Seiri - Seiton - Seiso - Seiketsu - Shitsuke )
3. Le Kaizen, amélioration continue
4. SMED (Single Minute Exchange of Die)
5. Lean manufacturing
6. 8D pour 8 DO (8 actions à réaliser) 72
La logistique de production
5M ou diagramme d’Ishikawa :
La méthode 5M est une méthode d’analyse qui sert à rechercher et à représenter de manière synthétique
les différentes causes possibles d’un problème .
La méthode d’Ishikawa utilise une représentation graphique (diagramme) en forme de poisson pour
matérialiser de manière structurée le lien entre les causes et leur effet (défaut, panne,
disfonctionnement…). Ce qui d’autre part lui a valu les appellations de « diagramme en arêtes de
poisson », et « diagramme de causes à effet »
Kaoru Ishikawa classe les différentes causes d’un problème en 5 grandes familles : les 5M.
Matière : les différents consommables utilisés, matières
premières…
Milieu : le lieu de travail, son aspect, son organisation
physique…
Méthodes : les procédures, le flux d’information…
Matériel : les équipements, machines, outillages, pièces de
rechange…
Main d’œuvre : les ressources humaines, les qualifications du
personnel
Pour un « effet » particulier (panne, défaillance technique, accident, retard…), la méthode d’Ishikawa
permet de rechercher l’ensemble des « causes possibles ». 73
La logistique de production
5S :
La méthode 5S fait parti des outils de gestion de la qualité dont le but intégral est d’optimiser
les conditions et le temps de travail.
Elle ne s’applique pas à un processus, mais à un milieu physique (magasin, bureau, poste de
travail…). La démarche 5S constitue régulièrement la 1ère étape de toute démarche
qualité.
Elle vise à garantir la propreté et la bonne organisation du poste de travail. 5S tire son origine
de la première lettre de chacun des 5 mots japonais / opérations qui compose cette
méthode. .
Japonais
Mot Traduction Interprétation
Seiri Débarras Trier
Seiton Rangement Ranger
Seiso Nettoyage Nettoyer
Seiketsu Ordre Conserver en ordre et propre
Shitsuke Rigueur Formaliser et impliquer
74
La logistique de production
Kaizen , Amélioration continue :
Kaizen tire son origine de deux mots japonais Kai (qui signifie « changement ») et Zain (qui
signifie « bon »). Kaizen revient donc à dire « bon changement » soit en d’autres termes,
« amélioration continue ».
C’est un concept ou une philosophie appliquée dans les entreprises et dont le but est de
promouvoir quotidiennement de petites améliorations à tous les niveaux et sans induire de
gros investissements
Une démarche Kaizen consiste à mettre en œuvre un ensemble de techniques et méthodes de
gestion de la qualité
ZERO DEFAUT
Un processus continu d’amélioration du service
rendu ( Norme ISO 9000 : système de
management de la qualité, International Standard
Organisation)
Démarche qualité
00
90
l’organisation
O
IS
2. une orientation consommateur en interne et Politique
externe Qualité
3. une implication de la totalité du personnel
4. une amélioration continue des manières de
produire et de distribuer
5. un partenariat avec les fournisseurs
6. une mesure continue de la performance des PDCA , Roue de Deming
processus 76
La logistique de production
La méthode SMED :
SMED : Single Minute Exchange of Die, signifie en langue française (Système de modification
rapide des réglages des machines). C’est une méthode d'organisation dont le but consiste à
réduire de façon systématique le temps de changement d’outils à moins de 10 minutes.
(Norme AFNOR NF X 50-310)
Etape 1 : Distinction / séparation des opérations internes et des opérations externes:
Les opérations internes sont celles qui nécessitent obligatoirement un arrêt de la machine ou
arrêt de production pour être exécutées. EX : le montage d’un outil ;
Les opérations externes sont celles qui peuvent être réalisées pendant que les machines sont
en marche. EX : la préparation des prochains outils qui vont être montés.
Système à poignée incorporée permettant un On peut en outre normaliser la taille des écrous et des vis
serrage sans l’utilisation d’un outil afin de n’avoir qu’un seul outil pour le réglage. On peut
supplémentaire. même aussi ne plus avoir besoin d’outil grâce à des
écrous papillon, des clés en T directement sur la vis …
79
La logistique de production
Système KANBAN et JAT
Le Kanban est une étiquette qui sert à matérialiser la commande que passe un
poste client à un poste fournisseur dans un système de production ou
d’approvisionnement par flux tendu.
Alors que dans un système à flux poussés, les postes fournisseurs (amont)
poussent leur production vers les postes clients (aval), sans tenir compte du
besoin réel de consommation, la méthode du Kanban est une forme de juste à
temps par étiquette fondée sur le principe de production sur besoin. C'est-à-
dire que la production du poste amont est limitée aux seuls besoins émis par le
poste aval.
Les entreprises qui adoptent cette méthode utilisent ainsi les étiquettes de
commande de poste en poste tout au long de leur chaîne client/fournisseur.
80
La logistique de production
Les principales phases de la méthode du Kanban :
82
Principe (2)
83
Fonctionnement
84
Fonctionnement (2)
Poste 2
K K
Vers
poste 3
Vers tableau
poste 1 Vers tableau
K K K K K poste 2
K
De
tableau poste 1 tableau poste 2 poste 3
85
Fonctionnement (3)
2 kanbans entre 2 et 3
Poste 2 Poste 3
Containers pleins de
poste 2 vers poste 3
K K
Kanbans de poste 3 86
tableau poste 2 Vers tableau poste 2 tableau poste 3
Calcul du nombre de Kanbans
Démarche
Combien de produit par container ?
Combien de containers (nb containers= nb Kanbans)
87
Calcul du nombre de Kanbans
Combien de Kanbans ?
Le nombre de Kanbans doit être défini puis
progressivement diminué pour limiter l'encours.
Exemple de formule
n = (D x L + G) / C
D : demande moyenne de pièces (à l'heure)
L : délai (en heure) de mise à disposition d'un container
de pièces
C : capacité d'un container
G : stock sécurité pour intégration des aléas
88
Calcul du nombre de Kanbans
Application
n = (D x L + G) / C
D : 500 pièces/ heure
L : 30 minutes
C : 50 pièces
G : 20 pièces
89
Conditions nécessaires
90
Conséquences
91
Conclusion
92
La logistique de production
La formule de calcul du nombre de Kanban :
:
Si l’on considère :
93
La logistique de production
Système KANBAN et JAT
Avantage:
Permet de profiter de tarifs très intéressants
Inconvénients:
Un délai d’approvisionnement trop grand exclut le choix de la
méthode Kanban.
Le système n’a aucune anticipation en cas de fluctuation de la
demande.
La décentralisation conduit à une perte de l’information, il
importe en conséquence de repenser le système de suivi de
production.
Il est difficile d’imposer cette méthode aux fournisseurs.
Les applications sont limitées (production continues ou
répétitives).
94
Historique et objectifs
95
La logistique de production
De MRP0 à MRP2
Quel produit ?
Pour Quand ?
Combien ?
96
La logistique de production
MRP1 : Méthode de Régulation de la Production -1971
97
La logistique de production
Le MRP 2 : Manufacturing ressources planning
La méthode MRP est une méthode de planification des besoins en
composants basée sur la nomenclature des produits.
98
La logistique de production
Le Système d’information du MRP :
Les principales données de base utilisées par le MRP sont détaillées dans
l’article sur les données techniques de gestion de la production. Nous
présenteront tout de même les principaux fichiers qui constituent le système
d’information MRP :
Le fichier des prévisions de ventes. Il contient les données sur les besoins futurs de
la clientèle, est régulièrement enrichi par le service commercial de l’entreprise ;
Le fichier des commandes fermes. Il renferme les commandes confirmées par les
clients.
Le fichier des références. Il contient la totalité des références utilisées dans le
processus de fabrication ou d’assemblage des références finales ;
Le fichier des stocks. Il présente en temps réel l’état des stocks sur toute la chaîne
de fabrication ;
Le fichier du PDP, Programme directeur de production. Il présente les besoins bruts
en produits finis ;
Le fichier des nomenclatures. Il contient l’arborescence générale de la base articles.
99
La logistique de production
100
La logistique de production
Plan stratégique :
Il est revu couramment tous les six mois ou tous les ans,
sur un horizon de 2 à 5 ans.
101
La logistique de production
Le PDP fournit l’échéancier de la demande en PF1 pour les 5 semaines à venir : 200
unités par semaine.
La nomenclature de PF1 indique qu’il est fabriqué à partir d’une unité du composant
C1 et de deux unités du composant C2, lui-même fabriqué à partir d’une unité du
composant C1 :
104
La logistique de production
MRP 2 , Exemple 1:
105
La logistique de production
Pratique du MRP :
106
La logistique de production
Pratique du MRP :
107
La logistique de production
108
La logistique de Distribution
Définition :
Même s’il existe un seul fabricant d’un produit, il existe le plus souvent
plusieurs distributeurs et chaque distributeur a plusieurs surfaces de vente.
111
La logistique de Distribution
La distribution Historique :
Il y a un demi-siècle, la distribution ne connaissait que deux variantes. Les
marchandises parvenaient depuis les usines jusqu’au consommateur :
– soit par l’intermédiaire de boutiques,
– soit par l’intermédiaire de grands magasins de centre ville
Les marchandises produites dans les usines et stockées dans les magasins
d’usine étaient expédiées, assez souvent par chemin de fer, aux magasins
régionaux du producteur ou parfois directement à des grossistes
Des magasins régionaux, elles étaient ensuite expédiées à des grossistes et ceux-ci
les livraient à des détaillants. Ce dernier transport relativement court était effectué
par des camions,
Logistique et distribution étaient liées avec des boutiques dans chaque village ou
chaque quartier de ville, des grossistes et magasins régionaux d’usine dans
chaque région, des transports à longue distance par chemins de fer et des
transports de courte distance par petits camions et camionnettes
112
La logistique de Distribution
La distribution Historique :
113
La logistique de Distribution
L’age d’or de la grande distribution :
C’est le système que nous connaissons actuellement et qui prend trois
formes distinctes :
115
La logistique de Distribution
116
La logistique de Distribution
119
La logistique de la grande distribution
C’est là que se fait la rencontre entre l’offre et la demande, là que la demande finale
est saisie dans les caisses enregistreuses et que les données peuvent être
éventuellement redistribuées aux autres participants à la supply chain.
Extrémité logistique, elle comporte aussi sa logistique propre pour amener les
produits finis jusqu’aux linéaires.
c’est une logistique très particulière puisqu’elle est le moteur de la vente : les liens
entre cette logistique des points de vente et le merchandising sont très étroits
120
La logistique de la grande distribution
Les linéaires, longueurs des supports de présentation des produits le long des
allées d’une GMS, remplissent un triple rôle :
– ils jouent le rôle commercial direct puisque c’est là que le client va se servir
et que les ventes de chaque produit dépendent étroitement de sa place en
linéaire (emplacement et facing) ;
– ils jouent un rôle commercial indirect en présentant pour chaque GMS son
assortiment, c’est-à-dire son choix de familles de produits (largeur) et son choix de
produits dans chaque famille (profondeur) ; avec l’organisation Même du magasin
(zoning), l’un et l’autre sont caractéristiques de la GMS et de son enseigne vis-à-vis
d’une clientèle et d’une zone de chalandise
il faut cependant tenir compte de la variété de ses produits qui n’ont ni les mêmes
caractéristiques de marketing, ni les mêmes caractéristiques logistiques.
Conditionnement et manutention:
Pour livrer les supermarchés, les palettes 60 x 80 sont plutot utilisées parce qu’elles
présentent l’avantage sur les palettes Euro 80 x 120 de faciliter le cross-docking
et se poser meme directement su les lineaires. 122
La logistique de la grande distribution
Les facteurs de cette logistique (suite):
Responsabilités:
le chef de produit est responsable de l’ensemble de son flux depuis les achats
jusqu’à la mise en place dans le linéaire. Dans d’autres enseignes, au
contraire, les acheteurs négociaient les référencements avec les
fournisseurs.
125
La logistique de la grande distribution
Entrepôts de la grande distribution :
La création de moyens logistiques par les distributeurs avait, en effet, plusieurs avantages :
– Une diminution des stocks de sécurité par mutualisation centrale des stocks pour un
même niveau de service
126
La logistique de la grande distribution
La tendance était vers une réduction des stocks dans ces entrepôts régionaux de
manière à distinguer de plus en plus les plates-formes sans stocks où l’on procède:
-Soit à l’allotement des marchandises (éclatement des palettes vers les magasins
clients).
-Soit au simple transfert entre véhicules en provenance des fournisseurs et
véhicules de livraison aux surfaces commerciales de marchandises déjà
alloties par le fournisseur (cross-docking au sens strict).
127
La logistique de la grande distribution
Entrepôts de la grande distribution :
Les Plates-formes de cross-docking sont importantes mais elles nécessitent un
système d’information très performant.
En effet, lorsque les quantités à livrer par supermarché ou même par hypermarché sont
réduites, il n’est pas rentable que le camion qui part de l’usine les livre successivement.
– Soit de simple transit de palettes ou de colis si l’usine avait déjà préparé l’expédition
pour chacune des surfaces à livrer et l’on parle alors de cross-docking,
– Soit de déchargement de l’ensemble de la livraison regroupée en palettes
complètes, suivi d’une préparation de chacune des livraisons avec éventuellement
éclatement de palettes en rolls ou en palettes incomplètes, etc., pour charger ensuite le
camion qui fait la tournée.
129
La logistique de la grande distribution
Les coûts Logistique de la distribution :
Difficile d’évaluer précisément les coûts logistiques de la distribution, il est estimé entre
5% et 15% du chiffre d’affaires de l’entreprise surtout à cause de l’extension du
périmètre couvert par la logistique.
Les coûts peuvent être cependant très différents selon les modes de distribution
Physique, Il apparaît que le coût le plus élevé n’est pas celui où les coûts des deux
entrepôts, producteur et distributeur, s’additionnent, mais correspond à la livraison
directe de surfaces commerciales plus petites ce qui :
Ces stocks sur plates-formes peuvent être réduits à quelques jours mais ils existent
cependant et permettent de faire face à des besoins urgents imprévus ou à des
retards de livraison.
les nouvelles relations qui s’instaurent avec l’ECR entre distributeurs et fournisseurs
peuvent conduire les distributeurs à faire préparer les commandes de chaque
surface de vente par l’usine – ce qu’on appelle l’allotement – et à ne faire que du
cross-docking sur la plate-forme distributeur.
131
La logistique de la grande distribution
Relations contractuelles entre distributeurs et fournisseur :
132
La logistique de la grande distribution
Le Cross-Docking : Définition
En opposition à ces logiques de distribution traditionnelles reposant sur une structure
hiérarchisée d’entrepôts, émergent de nouvelles logiques permettant de réduire
drastiquement les stocks dans les réseaux de distribution.
Mais de plus en plus il y avait tendance à réduire les stocks conservés dans
l’entrepôt à quelques jours , on parlait plutôt de plates formes que d’entrepôts.
134
La logistique de la grande distribution
Le Cross-Docking : Principe (suite)
Les livraisons des fournisseurs sont par la suite reçues sur les plates-formes,
et l’opération d’allotement est ensuite effectuée.
Allotement :
Action consistant à préparer des expéditions, destinataire par destinataire, en
sélectionnant les produits à envoyer, les emballant et les étiquetant par
destinataire. Si l'allotement n'a pas été fait par l'expéditeur, il doit être fait sur
la plate-forme qui reçoit les marchandises pour les distribuer.
ECR:
(Efficient Customer Response),Ensemble de vision stratégique, démarches
organisationnelles et contractuelles et modules de systèmes d’information
visant, à partir de la connaissance des besoins et des consommations clients,
à optimiser les différents maillons de la chaîne logistique (systèmes d’offre ou
" Supply side ") afin de rechercher l’apport de valeur ajoutée pour le client
sur chacune des opérations. 135
La logistique de la grande distribution
Le Cross-Docking : difference entre Entrepot et Platforme de CD
Le cross-docking va consister à faire effectuer par le fournisseur, la préparation des
commandes pour chaque surface commerciale de telle sorte que le distributeur n’a
plus qu’à rassembler sur la plate-forme les différentes palettes ou cartons destinés à
chaque surface pour effectuer le chargement de ses camions.
Le transfert se fait de quai à quai sans stockage intermédiaire. Il n’y a plus du tout de
stock.
136
La logistique de la grande distribution
Le Cross-Docking :Avantages et contraintes
Le cross-docking se pratique de plus en plus en ce qui concerne les produits frais pour
lesquels il est fondamental de gagner du temps logistique sur la date de péremption.
137
La logistique de la grande distribution
La Méthode Du Barycentre
Objectif :
138
La logistique de la grande distribution
Résolution En 7 Étapes
6 X
X
5
1
X X
140
O
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
La logistique de la grande distribution
Étape 2 : Déterminer Les Coordonnées Des Points Connus
Relever les coordonnées des points à desservir en mesurant la
distance entre l’axe du repère et le point considéré.
(pour une zone le point correspondra au centre de celle-ci)
A l’issue de cette phase, chaque point se trouve affecté d’un système
de coordonnées (x, y).
Y9
8
6 X
X
5
1
X X 141
O
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
La logistique de la grande distribution
Étape 3 : Correction Du Trafic (Si L’implantation Est Différée)
Si l’implantation est différée, il convient de corriger le trafic afin de tenir
compte de son évolution.
Exemple d’une implantation prévue dans 3 ans
142
La logistique de la grande distribution
Étape 4 : Construction Du Tableau
Ce tableau permet de pondérer les coordonnées par la valeur du trafic
(éventuellement corrigé) en multipliant chaque coordonnée par le trafic
correspondant.
143
La logistique de la grande distribution
Étape 5 : Calcul Des Coordonnées Du Barycentre
6 X
X
5
1
X X 145
O
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
La logistique de la grande distribution
147
La logistique de la grande distribution
La logistique des Promotions :
À l’initiative d’un distributeur, qui fait alors appel à des producteurs pour lancer une
campagne de promotion souvent multiproduits, la promotion a le plus souvent pour but
d’attirer de nouveaux clients
148
La logistique de la grande distribution
Efficient Consumer Response (ECR)
Ce phénomène a été mis en évidence par J.Forrester dans son ouvrage « Industrial
Dynamics » (1958). J.Forrester a montré qu’une variation de la demande finale se
propageait avec retard et amplification à chaque niveau de la chaîne,
150
La logistique de la grande distribution
L’effet Bullwip :
Origine de ces dysfonctionnements ?
152
La logistique de la grande distribution
Les industriels n’ont pas toutes les typologies de produits pour livrer tous les jours
en camions complets les centres de distribution.
Remarques : il faut que ces produits soient compatibles, que les sites de stockage
soient proches et que les points de livraisons soient identiques
153
La logistique de la grande distribution
154
La logistique de la grande distribution
Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non
EXW
A A A A A A A A A A A A A
Oui Non Non Oui Non Non Non Non Non Non Non Non Non
FCA
V A A V A A A A A A A A A
Oui Oui Oui Oui Non Non Non Non Non Non Non Non Non
FAS
V V V V A A A A A A A A A
Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Non Non Non Non Non
FOB
V V V V V A A A A A A A A
Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Non Non Non Non
CFR
V V V V V A A A A A A A A
Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Non Oui Non Non
CIF
V V V V V A A A A A V A A
Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Non Non
CPT
V V V V V A A A A A A A A
Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Oui Non Non
CIP
V V V V V A A A A A V A A
Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Non Non Non Non
DAT
V V V V V V A A A A A A A
Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Non Non Non
DAP
V V V V V V V A A A A A A
Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Oui Oui
DDP 156
V
157
– l’élimination des envois par LCL (Less Container Load) et leur remplacement par des FCL
(Full Container Load)
– la nécessité de prendre en compte les différents types de produits selon que l’on parle de
produits permanents, saisonniers et promotionnels ;
– le contrôle qualité des produits à la source est un élément critique pour éviter les surprises
désagréables à l’arrivée des produits ;
– la sécurisation des délais pour respecter les rétro-plannings qui cadencent
les commandes
– la nécessité de vérifier qu’une opération Grand Import est rentable
– la réduction des stocks outils et de sécurité par un meilleur lissage des expéditions
tout en respectant le critère FCL
Quelque solutions :
– la maîtrise du flux inbound
– la délocalisation des activités à valeur ajoutée
– la mise en place de solutions de traçabilité qui permettent d’anticiper des problèmes et de
mettre en place des solutions
159
La logistique de la grande distribution
Ceci s’applique très bien aux coûts de distribution pour lesquels les produits provenant
des usines descendent une arborescence à travers des plates-formes de distributeurs,
puis des GMS, puis enfin des clients individuels.
Le coût unitaire le plus élevé est alors le coût du dernier kilomètre qui peut être plus
élevé que tous les coûts subis précédemment par les mêmes produits au long de la
supply chain.
Le délai de livraison de la VAD est très variable d’un vépéciste à l’autre et varie même
très sensiblement selon les conditions de livraison choisies par le client.
La logistique de la VAD n’est cependant pas toujours très rigoureuse sur les délais
161
La logistique de la grande distribution
La distribution physique
162
La logistique de la grande distribution
Les rouages de la distribution physique
Traitement de
la commande Services
clients
Planification de
Prévision Gestion des Expé-
la distribution Condition- Entreposage Transport Enreposage
des ventes stocks dition
nement en usine extérieur
Réception
Planification de
la production
Transports
vers usine
Approvisionnement
en matières 1ères
163
La logistique de distribution
Réseaux Logistiques :
C’est l’ensemble des personnes physiques ou morales qui concourent à la vente d’un
bien ou d’un service depuis le producteur ou l’importateur jusqu’au client final
164
La logistique de distribution
Canal de distribution :
Canal de distribution :
Couverture - potentiel
Conformité aux objectifs d’image
Niveau de contrôle possible
Compétence et efficacité
Coût
167
La logistique de distribution
Circuit de distribution :
168
La logistique de distribution
Schéma simplifié des principaux canaux dans un réseau de grande distribution :
PRODUCTEUR
Groupement
Grossiste Cash & Carry Centrale d ’achat
d ’ achat
Chaîne
Semi- grossiste
volontaire
CONSOMMATEUR
169
La logistique de distribution
Schéma simplifié des principaux canaux dans un réseau de grande distribution :
Le cash and carry est une forme de vente appartenant au commerce de gros et
effectuée en libre service à destination des professionnels, collectivités,
associations,
Note : cette technique de vente vise à une compression des frais généraux par
une stricte imitation des services rendus : les acheteurs viennent eux-mêmes
enlever la marchandise à l'entrepôt du vendeur, paient comptant et se chargent
de l'emballage et de l'acheminement.
La chaîne volontaire est une « association de commerçants indépendants
formée à l’initiative d’un ou plusieurs grossistes en vue d’assurer la
coordination des fonctions de gros et de détails, d’organiser l’achat et la vente
des entreprises, mais en respectant l’indépendance juridique et financière de
chacun d’entre eux »
M.A.S : Les magasins à succursales multiples
170
La logistique de distribution
Circuit de distribution :
On distingue :
171
Mapping canaux de distribution
Usine A Usine B Usine C
Shampoings Savons parfums
60 pm 275 pm 50 pm
18 pm 8 pm
260 pm 295 pm 235 pm
PF 1 PF 2
cap. 550pal mois cap. 200pal mois
Plateformes CD CD CD
distributeurs Magasins Proxi. professionnels Luxe
La gamme de produits :
173
La planification des ressources de distribution DRP
Principe
la gestion de l’information doit concourir à la rapidité de l’exécution des
commandes et du réapprovisionnement des magasins et à la fiabilité du
service et du suivi du flux.
DRP (Distribution Ressources Planning) est le système qui y contribue.
C’est le système de logistique externe aval (système physique de
distribution).
Il a pour objectif de maintenir au niveau strictement nécessaire l’ensemble
des stocks dans tout le système de distribution.
Pour ce faire, il s’appuie sur les stocks déclarés en fichiers dans les
différents dépôts et lieux de stockage de toute l’entreprise ainsi que sur les
prévisions de consommations. Il conduit alors à des économies d’échelle
significatives en immobilisations au niveau global.
174
La planification des ressources de distribution DRP
175
La planification des ressources de distribution DRP
176
La planification des ressources de distribution DRP
177
La planification des ressources de distribution DRP
DRP et le PDP :
178
La planification des ressources de distribution DRP
Techniques DRP :
D’une manière analogue au MRP pour la gestion de production, on utilise le DRP pour
traiter les commandes et le réapprovisionnement des stocks dans les divers lieux de
dépôt.
Le DRP consiste à gérer comme un système de flux dépendants les livraisons qui vont
de l’usine aux détaillants. Il s’applique aux entreprises disposant de magasins
centraux.
Les dépôts font connaître leurs échéanciers prévisionnels aux centres de distribution
qui transmettent leurs propres prévisions à l’usine de production. Celle-ci établira son
PDP à partir des données calculées via le réseau.
L’idée est de partir de prévisions qui soient le plus proche possible du client Elles
seront plus fiables :
En effet, si un concurrent ouvre (ou ferme) un établissement à côté d’un dépôt, ce
dernier aura une idée de l’impact de cette ouverture (ou fermeture) sur ses besoins.
L’usine, quant à elle, aurait certainement ignoré l’événement
179
La planification des ressources de distribution DRP
Techniques DRP :
180
La planification des ressources de distribution DRP
Techniques DRP :
La demande prévisionnelle au niveau de l’usine est calculée à partir des
demandes prévisionnelles au niveau aval (en général le détaillant), en tenant
compte des stocks existants et des règles de réapprovisionnement : délai,
stock de sécurité, quantité standard de réapprovisionnement.
L’avantage de DRP est d’orienter les programmes prévisionnels de
production en fonction de la demande finale du consommateur, et non de la
seule demande reçue au niveau de l’usine.
Cette dernière est délicate à exploiter, car elle est sensible à l’effet des stocks
existant dans le réseau et aux règles d’approvisionnement propres à chaque
intermédiaire de la distribution.
Si l’on néglige ces paramètres, les calculs MRP ont toutes les chances d’être
faux.
181
La planification des ressources de distribution DRP
Techniques DRP :
Les systèmes DRP gèrent :
— chaque couple produit/lieu de stockage ;
— les prévisions et les commandes fermes
— les paramètres de réapprovisionnement : stocks de sécurité, fréquences de
transport, lots ou quantités minimales, délai standard...
Cependant, la mise en place du juste à temps dans la distribution réduit, dans une
certaine mesure, la nécessité de faire appel à DRP.
La diminution des stocks entre l’usine et le consommateur rapproche l’usine de la
demande du marché.
Mais contrairement au système MRP qui est unique pour un site,DRP peut concerner
plusieurs sites des sous-traitants, des transporteurs.
C’est pourquoi il convient d’envisager l’intégration de plusieurs systèmes et de prévoir
des échanges via l’EDI qui permet d’accélérer l’échange de données , ce dernier est
surtout intéressant pour les transmissions de données chiffrées et répétitives. 182
La planification des ressources de distribution DRP
188
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
Gestion des Hommes : Les Profils Logistique (Suite)
Déclarant en douane : Le déclarant en douane est un agent de la compagnie agrée à
effectuer les formalités de dédouanement des marchandises pour le compte de ses
clients. Il reçoit l’ordre de transit et le dossier préparé par l’agent de transit de l’entreprise
cliente
Commissionnaire de transport:
Son rôle est d’organiser l’ensemble de l’opération. Il peut prendre en charge la
totalité de la chaîne logistique. Il peut également organiser l’expédition des
marchandises multimodales, ce qui lui vaut le nom d’organisateur transport
multimodal (OTM). Il réponds d’une obligation de résultat.
190
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
La distinction juridique entre mandataire et commissionnaire:
Mandataire:
Agent de liaison qui réceptionne et réexpédie des marchandises entre deux modes
de transport .Il s’engage à respecter les instructions de son client. Il ne choisit pas
les sous-traitants mais accepte ceux choisis par son mandant. Il n’est responsable
que de ses fautes. Il doit conseil à son client. Il répond d’une obligation de moyen.
Agent maritime de fret: Il recherche des clients pour les armateurs. Il est mandaté
par les armateurs (responsable de navire de commerce).
192
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
Gestion stratégique des stocks
La présence de stocks engendre des coûts de stockage liés à l’immobilisation d’un
capital, à l’occupation d’un espace de stockage, aux équipements et aux frais
permettant d’assurer le stockage dans de bonnes conditions.
L’insuffisance du stock provoque une rupture de stock qui qualifie le fait qu’un stock
n’est pas en mesure de satisfaire immédiatement la totalité de la demande qui
s’adresse à lui. Les conséquences de cette rupture sont différentes selon que la
demande est interne ou externe.
Cette gestion doit tenir compte des fluctuations du niveau de la demande pour
chaque produit.
193
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
194
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
Gestion De la demande et de la relation client :
Pourprévoir la demande, il faut utiliser des méthodes qui tiennent
compte:
– Des tendances passées
– Des facteurs pouvant l’influencer
– De l’analyse des données connues (commandes déjà entrées).
C’est ce qu’on appelle la prévision
La prévision est une étape nécessaire devant précéder la planification
des opérations.
La gestion de la demande consiste à Déterminer la demande totale à
satisfaire et à la faire connaître au moment voulu et selon des formes
précises aux gestionnaires concernés (production, marketing)
195
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
196
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
197
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
Pourquoi la CRM ?
«Le principe de Pareto»
199
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
200
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
202
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
Les opportunités sont fortes, mais pour en tirer parti les entreprises doivent passer de
la vision à la pratique.
Les contraintes liées à ce nouvel environnement peuvent être regroupées en trois défis
:
203
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
Le pilotage des flux est une notion récente qui se définit sur la
base d’une gestion d’approvisionnement déjà mise en place.
On suppose, en effet, que, quelle que soit cette gestion, il
convient de vérifier si ses conditions de fonctionnement sont
optimales ou pas.
Toute entreprise qui réalise des produits à destination de
clients,se pose le problème de disposer de tout ce qui est
nécessaire pour fabriquer ces produits et les rendre
disponibles pour les livrer comme demandé... au coût de
revient le plus bas possible.
205
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
- Pour l’un et l’autre de ces objectifs, il faut disposer d’une mesure qui constate
l’écart éventuel entre la réalité et l’attendu puis un moyen d’action qui permet de
corriger cet écart 206
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
Les indicateurs d’efficacité en moyens: On peut aussi considérer que tout ce qui est sous
la responsabilité de l’entreprise se réalisera de façon conforme à condition que tout ce qui lui
est nécessaire soit disponible quand elle en a besoin.
207
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
On sera donc conduit dans la très grande majorité des cas à développer
par soi-même le tableau de bord nécessaire et à sélectionner les moyens
d’action disponibles dans le logiciel utilisé pour pouvoir traduire les
décisions prises. Par contre, le système de management doit être clair, car
il est rare que les intérêts du pilotage convergent avec ceux de la structure
opérationnelle de production ou de distribution.
211
Gestion des produits dangereux
212
La Gestion des stocks
213
Gestion des produits dangereux
215
Gestion des produits dangereux
217
Gestion des produits dangereux
Fiches de données de sécurité
Ces fiches de données sécurité sont très complètes et donnent beaucoup
d’informations.
Il est souvent nécessaire de les résumer pour ne garder que les information utiles :
Nom du produit
Nature du produit : acide ou base
Danger du produit-Toxicité pour l’environnement
Que faire en cas de contact, ingestion, éclaboussures dans l’œil…
Que faire en cas de déversement sur le sol…
Risque
Environnement
Risque Santé
Risque Danger
Consignes en
cas d’accidents
Identité du
fabriquant
219
Gestion des produits dangereux
Les étapes pour mettre en place une signalétique La fiche de données de sécurité permet d'identifier les
risques et précautions concernant un produit chimique
Protection individuelle
santé
inflammabilité A:
réactivité
41O E B:
Classification:
C:
0: rare D:
1: très peu fréquent
2: peu fréquent
3: fréquent E:
4: très fréquent
224
Gestion des produits dangereux
Éviter
lestockage de produits dangereux, lourds ou volumineux en
hauteur
Gerbage autorisé si le conditionnement a été conçu pour !
227
Gestion des produits dangereux
Groupes d’emballage :
- ADR est l'acronyme de « Accord for dangerous goods by road » soit : « Accord pour le
transport des marchandises dangereuses par la route »-
228
Gestion des produits dangereux
229
Gestion des produits dangereux
230
COMPATIBILITE
231
Gestion des produits dangereux
232
Gestion des produits dangereux
233
Réglementation CLP des étiquetage
234
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
235
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
237
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
239
Supply Chain et Gestion Interne de l’entreprise
242
Magasinage et Préparation des Commandes
244
Magasinage et Préparation des Commandes
Les principes de la préparation des commandes :
246
Magasinage et Préparation des Commandes
Méthodes :
1 préparateur 1 commande complète (au fil de l’eau)
La méthode la plus souple et la plus étendue
Un bon de préparation par commande
En fin de préparation les marchandises collectées son déposées en 1 point
d’expédition
Le plus souvent le préparateur est en auto-contrôle
Docs nécessaires
bon de Commande de récapitulatif
et bon individuel de Commande
247
Magasinage et Préparation des Commandes
249
Magasinage et Préparation des Commandes
Concentrer la préparation sur plusieurs niveaux par le choix d’un chariot magasinier :
De petite hauteur (levée =1 m) permettant de préparer sur 2 niveaux
De grande hauteur (levée 5 à 6 m) permettant de prélever jusqu’à 8 m de
hauteur.
Rationalisation des opérations administratives
Zones de stockage :
L’entrepôt peut s’organiser en différentes zones de stockage :
- une zone de stationnement des chariots automoteurs avec les postes de charge,
- une zone de réception délimitée au sol pour recevoir les palettes au déchargement,
- une zone en palettiers divisée en stockage de réserve et stockage pour la préparation de
commandes (picking)
- une zone d’évolution des chariots automoteurs pour l’apprentissage de la conduite en
sécurité,
- une zone de regroupement des produits pour emballage, palettisation, filmage, cerclage…
- une zone d’expédition délimitée au sol pour recevoir les palettes avant le chargement.
Il convient de prévoir un ou deux postes informatiques pour assurer le suivi du flux des
produits-colis.
254
Magasinage et Préparation des Commandes
255
Magasinage et Préparation des Commandes
PLAN DE L’ENTREPÔT
Palettier
AGENCEMENT DE L’ENTREPÔT
de commandes
Préparation
stockage
réception
Groupage Expédition
expédition
257
Magasinage et Préparation des Commandes
ORGANISATION DU PALETTIER
Zone de picking
Réf A Réf B Réf C Réf D Réf E Réf F
258
Magasinage et Préparation des Commandes
Exemple: A-02-02-03
CODIFICATION DE L’ADRESSE
Travée
Allée A
A- 02- 03- 03
Niveau
A- 02- 02- 03
Emplacement
dans l’alvéole
A- 01- 01- 02 A- 02- 01- 02 A- 02- 01- 03
259
Magasinage et Préparation des Commandes
MATÉRIEL (Minimum)
• Un palettier d’une hauteur minimum de 6m avec trois niveaux de stockage
• Des postes informatiques avec logiciel de gestion d’entrepôt et imprimante
• Des lecteurs de code-barres et des imprimantes
• des cartons de différents formats
• Film étirable et dévidoir, balance, cercleuse
• Matériaux de calage, matériel de conditionnement, cutter, scotch et dévidoir
• Pictogrammes de manutention et de sécurité, étiquettes de destination
• Table de préparation, pupitres mobiles en réception et en expédition, rolls
• Chariots catégories 1-3-5 et gerbeur à conducteur accompagnant
• transpalettes
• Palettes Europe 800x1200, bacs plastiques, conteneurs empilables, caisses
américaines, paniers gerbables…
• conteneurs à déchets
• Cônes de signalisation ou potelets à sangles
• Panneaux de signalisation (sens interdit, stop, sens de circulation)
260
Magasinage et Préparation des Commandes
SÉCURITÉ
261
Magasinage et Préparation des Commandes
262
Magasinage et Préparation des Commandes
C ’est un stockage
temporaire utilisé
directement pour la
préparation de commande.
Il est souvent placé en
zone de prélèvement
(picking) pour prélever les
produits à la main ou avec
les engins.
263
Magasinage et Préparation des Commandes
Le palettier ou rack
Il s ’agit d ’un rayonnage qui sert
à ranger des palettes.
264
Magasinage et Préparation des Commandes
Palettier simple
Palettier à accumulation
Il permet le stockage de
palettes en grandes
quantités pour un nombre
de références limité.
265
Magasinage et Préparation des Commandes
Stockage dynamique
Il permet l ’avancement de la
marchandise au fur et à mesure
des prélèvements.
En effet, dans ce type de stockage
les charges (cartons ou palettes)
se déplacent par simple gravité.
Les cartons sont introduits du côté
« entrée » et cheminent jusqu ’au
côté « sortie ».
266
Magasinage et Préparation des Commandes
267
Magasinage et Préparation des Commandes
Le transtockeur
Le transtockeur est un
système mobile se
déplaçant dans les allées
d’un entrepôt pour aller
chercher ou ramener les
palettes où se situent les
produits. Il permet le
stockage automatique
d’unités de chargement de
toute dimension et poids.
268
Magasinage et Préparation des Commandes
Les conteneurs
Pour la manutention et le
stockage de produits en
vrac.
269
Magasinage et Préparation des Commandes
Les étagères
Rayonnage modulable
qui permet d ’adapter la
structure de stockage à
des charges légères et
moyennes
270
Magasinage et Préparation des Commandes
Les casiers
Meubles de rangement à
tiroirs ou à bacs qui
permettent le stockage
de petites pièces légères.
271
Magasinage et Préparation des Commandes
Autres moyens de stockage
Rayonnage carrousel
Armoires rotatives
Tours de stockage
(Dispositif qui permet de stocker en hauteur).
272
Magasinage et Préparation des Commandes
Les Moyens de Manutention
La Manutention :
« Action de prise , de déplacement, de transfert, de levage et dépose
pouvant se faire automatiquement, mécaniquement ou manuellement,
à l’aide d’appareils de manutention, de matières premières, de produits
en cours de fabrication ou de produits finis non supportés ou supportés
par des palettes, des bacs, des plateaux, des cartons et des
conteneurs sur une distance ou sur une hauteur à l’intérieur ou à
l’extérieur d’une infrastructure tout cela en ne modifiant ni la valeur, ni
la nature des produits dans les meilleurs conditions de qualité, de
rapidité, sécurité et efficacité »
273
Magasinage et Préparation des Commandes
Les Moyens de Manutention
Objectif de la manutention :
274
Magasinage et Préparation des Commandes
Les Moyens de Manutention : Les équipements
275
Magasinage et Préparation des Commandes
Les Moyens de Manutention : Les engins
276
Magasinage et Préparation des Commandes
Les Moyens de Manutention : Les engins
277
Magasinage et Préparation des Commandes
Les Moyens de Manutention : Les transpalettes
Les transpalettes sont des appareils de manutention destinés aux transferts
horizontaux de charges sur palettes ou dans des conteneurs adaptés.
Cette famille d’équipements comprend plusieurs catégories de matériels :
Les transpalettes manuelles
278
Magasinage et Préparation des Commandes
Les Moyens de Manutention : Les gerbeurs à bras porteurs
279
Magasinage et Préparation des Commandes
Les Moyens de Manutention : Les chariots élévateurs
280
LES INVENTAIRES
A comparer avec les quantités théoriques données par les listings informatique
et sur lequel s’appuient :
L’administration des ventes de l’entreprise pour répondre aux demandes des clients
Le gestionnaire de stock et le service approvisionnement pour déclencher le
réapprovisionnement.
Tout entreprise est tenue par la loi de procéder une fois par an à l’inventaire de
ses biens. Le stock, propriété de l’entreprise, fait partie de ses biens qui figurent
à l’actif du bilan.
281
LES INVENTAIRES
1) L’inventaire annuel :
2) L’inventaire permanent :
3) L’inventaire aveugle :
4) L’inventaire tournant :
Avant l’inventaire :
Pendant l’inventaire :
290
LA PREPARATION DE L’INVENTAIRE
Les comptages :
• Tous les produits sont comptés par une équipe. Le magasin est divisé
en zones géographiques, et chaque équipe se voit confier un
ensemble de zones où elle va opérer.
Le dégel du stock :
On est généralement contraint à procéder rapidement au dégel du
stock pour permettre aux autres services de reprendre leurs
activités.
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Informatique des flux et des stocks
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Informatique des flux et des stocks
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Informatique des flux et des stocks
Dès le début des années 1970 s’est constitué aux États-Unis le système
UPC et en 1973 s’est constitué un comité européen pour créer le système
de codification EAN (European Articles Number)
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Informatique des flux et des stocks
Utilisation des codes à barres
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Informatique des flux et des stocks
Mais on parle alors aussi parfois d’APS (Advanced Planning Systems) pour
des systèmes qui mettent l’accent sur l’approche d’optimisation intégrée de
la supply chain et ce, sans contraintes.
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Informatique des flux et des stocks
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Informatique des flux et des stocks
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Informatique des flux et des stocks
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Entrepôts Automatisés
Les transtockeurs :
Magasin de classement et de
stockage automatisé pour charges
isolées légères (tiroirs, bacs,
plateaux, cartons, …) voir plus
lourdes
Exemple : grossiste en visserie et
accessoires, commutateurs et
systèmes pour installations
électriques.
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Entrepôts Automatisés
Les transtockeurs :
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Entrepôts Automatisés
Le système est
paramétrable
possibilité de réglage au
pas ( 6.25mm)
permettant ainsi d’utilisé
toute la hauteur
d’entrepôt.
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Les consignes de sécurité
Les risques :
Comme mentionné dans le chapitre de gestion des produits dangereux , les
risques potentiels liés à la manipulation des produits chimiques sont divers, à
ces risques s’ajoutent d’autres risques :
les chocs, collisions et ceux dus à des chutes ou des effondrements
l’incendie
l’explosion
l’inondation
la pollution de l’air à la suite ou non d’un sinistre dû à l’un des risques
précédents
la pollution de l’eau
On ajoute quelquefois les risques spécifiques des produits sous
pression, bombes aérosols notamment.
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Les consignes de sécurité
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Les consignes de sécurité
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PRINCIPES DE SECURITE
RAPPEL
La sécurité n’est pas un élément à part mais une référence pour laquelle il faut
appliquer les principes d’une façon générale et qui doit être adaptée au Poste travail.
PRINCIPES DE SECURITE
LES CONSIGNES DE SECURITE
LES EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE
LES MATERIELS DE SECURITE PRESENTS SUR LE POSTE DE TRAVAIL
LES PREMIERS GESTES DE SECOURS
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PRINCIPES DE SECURITE
Les symboles et couleurs avec leurs significations
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PRINCIPES DE SECURITE
Les symboles et couleurs avec leurs significations
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PRINCIPES DE SECURITE
2. LES EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE
Le port des équipements individuels de protection est une mesure efficace de
PRÉVENTION. Il est adapté à la situation et au poste de travail.