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SOINS INFIRMIERS

DE BASE

• l´observation ,la surveillance de l´état du


malade et la contribution a l´établissement du
diagnostic
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

 OBJECTIFS THEORIQUES

Définir:
• La température
• La tension artérielle
• Le pouls et la respiration

Décrire leurs variations


physiologiques et pathologiques

Citer les indications de la mesure de


la diurèse
Des urines

Des
attitudes
Des selles
du malade
Citer les
anomalies
au niveau:

Des Des
muqueuses téguments
Énumérer les indications du
prélèvement d’urines

Décrire les conditions requises pour le


prélèvement d’un échantillon d’urines

Citer les éléments anormaux des


urines détectables par l’examen
clinique et par l’analyse chimique

Énumérer les indications de la


recherche d’albumine, du sucre et
d’acétone dans les urines
 OBJECTIFS PRATIQUES ET DE COMMUNICATION

Prendre, enregistrer et
interpréter les constantes
physiologiques :
• Pouls, Tension artérielle,
Température, Respiration, Poids,
Taille et Diurèse

Établir la feuille de
température
Observer et relever les
anomalies au niveau:
• Des urines, des selles, des
téguments, des muqueuses et
des attitudes du malade.

Effectuer les examens des


urines suivants et
interpréter leurs résultats
(au niveau du service ).
• Recherche d’albumine
• Recherche de sucre
• Recherche d’acétone
I/ LA PRISE DE II/ LA PRISE DU POULS
TEMPERATURE
• Définition de la température
• Définition du pouls
• Description du thermomètre
médicale • Variations physiologiques
• Variations physiologiques et • Variations pathologiques
pathologiques de la température • Précautions à prendre
• Les différents lieux de prise de la
température
• Les différentes courbes de
température
III/ LA PRISE DE LA IV/ LA PRISE DE LA
TENSION RESPIRATION
ARTERIELLE • Définition
• Définition • Les variations
• Variations physiologiques physiologiques
• Variations pathologiques • Les variations
• Précautions à prendre pathologiques
• Précautions à prendre
V/ LA PRISE DU VI/ LA DIURESE
POIDS ET DE LA
TAILLE • Définition
• Définition • Indications
• Circonstances de réalisation • Conditions requises
• Indications
• Précautions à prendre
VII/ FICHES TECHNIQUES
2-La prise de la température

• Matériel
• Technique de prise de la température
• Transcription sur la feuille de température
• Entretien et désinfection du thermomètre

1-L’établissement de la feuille de température


4- La prise3-Lade la
prise
tension
du pouls
artérielle
• Matériel
• Matériel
• Technique
• Technique
de la prise du pouls
• Inscription
• Inscription
et et
interprétation
interprétationdes
des
résultats
résultats
7- La mesure de la diurèse
• Matériel 6- La prise du poids et de la taille
• Technique • Matériel
• • Technique
Éléments de surveillance
• incidents

5
-

L
a

p
r
I/ LA PRISE DE TEMPERATURE

Définition

La température est le
degré de chaleur de
l’organisme. Elle est
constante quelque soient les
conditions atmosphériques.

Elle représente un état


d’équilibre entre la chaleur
produite par oxydations
cellulaires au niveau du corps
et son environnement
externe.
La production de chaleur
(d’origine chimique ou
thermogenèse) :
• Travail musculaire, frisson…
• L’hyperactivité thyroïdienne,
augmentation des combustions.

La déperdition de chaleur
(d’origine chimique ou
thermolyse) :
• Augmentation de la sudation
• Vasodilatation périphérique
La température corporelle est le résultat de l’équilibre
entre la production et la perte de chaleur

Température
centrale
PRODUCTION OU PERTES DE
GAIN DE CHALEUR CHALEUR

THERMOGENESE THERMOLYSE
VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES DE LA
TEMPERATURE
Elles dépendent :

• Du climat: dans les pays tropicaux la


température organique est plus élevée que
dans un climat modéré

• De l’heure: une différence de plusieurs


dixième de degrés existe entre la
température du matin et celle du soir:
• Température minima de 4h à 8h du matin
• Température maxima de 16h à 18h
• De la digestion:
• Les repas abondants augmentent la
température, La diète l’abaisse
• Si le jeun se prolonge, la température
peut s’élever secondairement

• Le travail physique et psychique,


l’effort et l’émotion élèvent la
température de quelques dixièmes de
degrés
• Le repos, le sommeil l’abaisse de quelques
dixièmes

• L’âge:
• Le nouveau-né a une température
irrégulière,(son centre thermorégulateur
est encore immature).

• Le sexe: la femme représente une


élévation de la température de quelques
dixièmes pendant la période d’ovulation.
VARIATIONS PATHOLOGIQUES DE LA
TEMPERATURE

• L’hypothermie: abaissement de température au


dessous de la normale. Elle peut être due à :
• Des maladies: choléra , typhus, hémorragie
• Des traitements antipyrétiques( aspirine,
quinine, hibernation artificielle)

• L’hyperthermie : élevation de température au


dessus de la normale 38°c à 42°c, Elle est un
des signes de la fièvre
Indications de la prise de température

-Rechercher un syndrome infectieux

-Avoir une valeur de référence à l'entrée du patient

- Suivre l'évolution d'une pathologie

- Contrôler l'efficacité d'une thérapeutique


Variations physiologiques:

Variations physiologiques

N. B:

Une hyperthermie est définie par une température


supérieure à la normale 38C°à 42°C

Une hypothermie par une température inférieure


à 35°.
 La fièvre : syndrome regroupant des:

Transpiration

Céphalées

Insomnies

Signes fonctionnels
Anorexie Hyperthermie

Signes
généraux
Oligurie Tachycardie

Polypnée
 La fièvre est provoquée par des
substances endogènes qui attaquent les
centres nerveux.

 La fièvre est souvent précédée de


frisson, sensation de froid interne avec
pâleur déclenchant un tremblement
généralisé accompagné de chaleur et de
rougeur de la peau et une élévation de la
température à 40°c - 41°c
LES DIFFERENTS LIEUX DE PRISE DE TEMPERATURE

1- AU NIVEAU 2-AU NIVEAU DU


DES CAVITES PASSAGE DES
NATURELLES GROS
• Le rectum VAISSEAUX
• La bouche • Le creux axillaire
• Le vagin • Le creux poplité
• Le creux de l’aine
MÉTHODES DE PRISE DE LA TEMPERATURE
TEMPÉRATURE RECTALE
Secouer le thermomètre pour amener la colonne de liquide au plus bas.

Demander au patient de se placer en décubitus latéral, les jambes légèrement


repliées.

Après avoir vérifié l’absence de lésion (ulcération, hémorroïdes) introduire


la partie évasée du thermomètre dans le rectum.

 Après trois minutes, le thermomètre peut être retiré et la mesure lue en


plaçant l’appareil à l’horizontale au niveau des yeux
TEMPÉRATURE INGUINALE

L’appareil est simplement placé dans le pli inguinal en


écartant les tissus, afin de lui permettre un maintien non
traumatique.

 Le patient doit être en décubitus dorsal strict et la


mesure peut être relevée après un contact de cinq
minutes.
TEMPÉRATURE AXILLAIRE

Le thermomètre sera placé dans le creux


axillaire et maintenu en position en ramenant
le bras sur l’abdomen.

 Le temps de contact est estimé à cinq


minutes.
TEMPÉRATURE SUB-LINGUALE

La partie évasée est placée sous la langue et la bouche


doit être fermée pendant cinq minutes avant lecture.

Cette technique nécessite la participation active du


patient.
NB:

Pour ces trois dernières méthodes, il est


d’usage d’ajouter 0,5 C° à la valeur obtenue,
afin qu’elle soit corrélée à la température
centrale
OUTILS DE PRISE DE LA T°:

Thermomètre à mercure

Le principe reste identique avec les thermomètres qui gardent la même forme

(le mercure est remplacé par un mélange étain/gallium/indium dans certains

pays développés). La chaleur provoque une dilatation du liquide contenu

dans un récipient gradué. A l’aide de cette échelle, la valeur de mesure est

obtenue selon l’importance de la dilatation.


Thermomètre électronique:

Certains reproduisent la forme classique des thermomètres à mercure. Les sites de

mesure sont les mêmes que pour les modèles classiques. Le principal avantage de ces

nouveaux appareils est constitué par un temps de mesure quasi instantané. En

quelques secondes, le résultat est affiché sur un écran à cristaux liquides.

L’utilisation d’un thermomètre électronique par voie rectale constitue à l’heure

actuelle la méthode de référence.


TEMPÉRATURE TYMPANIQUE

Thermomètre infrarouge très utilisé en ce moment, les thermomètres électroniques

infrarouges permettent de mesurer la température d’une surface. Ils sont donc

utilisable aussi bien sur la peau, qu’au niveau du tympan. Lorsque la mesure est

effectuée au niveau du tympan, il faut prendre soin de tirer légèrement l’oreille en

arrière en le tenant par le pavillon. La sonde est alors idéalement pointée vers le

tympan.
Le Termoflash LX-26
• Le Termoflash LX-26 est conçu pour effectuer des
mesures sans contact direct avec la peau (5 à 15cm du
front). Cette caractéristique est particulièrement
intéressante en matière d’hygiène et de confort pour le
patient. Ce dernier ne sera plus dérangé, même s’il dort, et
les risques de transmissions croisées sont prévenus par
l’absence de contact.
Précautions à prendre lors de la prise de température:

) -Avec un thermomètre tympanique, effectuer une mesure sur l’oreille opposée permet
souvent de confirmer ou d’infirmer la première mesure.

-Attention aux sites de mesure en fonction des pathologies. Il paraît évident d’éviter les
mesures tympaniques pour toute intervention céphalique par exemple.

-Il existe des thermomètres spécifiques pour les basses températures (hypothermies),
dès lors que ces dernières sont inférieures à 35C°.

-Les mesures sublinguales peuvent être influencées par l’ingestion récente d’aliments
ou de boissons. Il faut donc les réaliser à distance des repas ou de toute ingestion.
Thermomètres
auriculaires
tympaniques
LES DIFFERENTS COURBES DE TEMPERATURE

La température s’inscrit sur une feuille de température. L’étude de la courbe


de température peut montrer :

Des accès de fièvre ou de clocher thermique


Élévation brusque et courte de la température
correspondant à une décharge microbienne ou toxique
dans le sang.

Une fièvre intermittente : succession régulière


d’accès fébriles
• Tous les 3 jours fièvre tierce
• Tous les 4 jours fièvre quarte
• Mais entre lesquels la température redescend à la normale.
Elle se rencontre dans le paludisme, certains infections
hépatiques.
Une fièvre continue ou en plateau
• c’est une hyperthermie régulière plus ou moins élevée se
maintenant pendant quelques jours avec un peu de
différence entre le matin et le soir, ex: en cas de fièvre
typhoïde
• Elle caractérise la période d’état de nombreuses maladies
infectieuses.

Une fièvre ondulante ou récurrente


• c’est une courbe caractérisée par des périodes
d’accès fébriles séparées par des périodes
d’apyrexie de durée sensiblement égale, ex: fièvre
de malte, typhus récurrent

Une fièvre inversée


• c’est une température plus élevée le matin que le
soir.
Une fièvre hectique
• c’est une fièvre caractérisée par de grandes
oscillations de température avec 37°c –
37,5°c le matin et 41,5°c le soir

Une fièvre rémittente


• c’est une fièvre constituée par des accès
fébriles avec une température ne revenant pas
à la normale

Une température en LYSIS


• c’est la disparition lente et progressive de la
fièvre en plusieurs jours.
II/ LA PRISE DU POULS
Définition
Le pouls est la sensation de soulèvement perçue
par le doigt qui déprime une artère superficielle sur un
plan résistant.
C’est la perception tactile d’une onde vibratoire :

Déclenchée par Transmise dans le


chaque systole milieu sanguin tout
ventriculaire le long du système
gauche artériel
Variations du pouls

Variations physiologiques :

Les pulsations augmentent de fréquence :

• Lors d’une activation du


système sympathique

• Lors d’un effort


musculaire
• Lors de la
digestion

• Lors d’émotion, de
stresse, peur, joie

• Lors d’une
exposition au soleil
Normalement les pulsations sont par
minute, et de :

Pulsations : normes
Age Pulsations par minute

Adulte 60 - 80

Personnes âgées 60 - 70

Enfant 90 - 110

Nourrisson 100 - 130

Nouveau-né 130 - 140

foetus 140 - 160


Variations pathologiques :
• La fréquence ( rapidité)

BRADYCARDIE : TACHYCARDIE :
Ralentissement Accélération des
des pulsations au pulsations au
dessous de 60 dessus de 100
pulsations/mn pulsations/mn
chez l’adulte chez l’adulte
• Le rythme
Succession de battements d’amplitude égale à un intervalle régulier.

POULS POULS POULS INEGAL :


INTERMITTENT ALTERNANT : Succession
: Les pulsations Succession rythmée d’une
laissent entre rythmée d’une pulsation forte et
elles des pulsation normale d’une pulsation
intervalles et d’une pulsation faible
inégaux faible
•Le volume
Ampleur des pulsations qui dépend de la force de la systole cardiaque et
de l’élasticité des parois artérielle.

POULS FILIFORME OU POULS BONDISSANT :


FILANT : Pulsation L’ampleur de la pulsation
faibles, rapides, petites est exagérée elle est
donnant l’impression brusque et intense.
d’un fil vibrant sous la
pression du doigt(état
du choc
• La résistance • La régularité
C’est la force avec laquelle le
pouls résiste à la pression
digitale

POULS DICROTE : ARYTHMIE : Les


Perception de 2 pulsations sont
pulsations pour une irrégulières dans leurs
seule systole (1 rythme et leur
battement fort + 1 amplitude
battement faible)
typhoïde
TACHYARYTHMIE BRADYARYTHMIE POULS
BIGEMINE
• Arythmie avec • Arythmie avec
tachycardie bradycardie
• 2 pulsations, une
faible , une forte,
séparées d’un groupe
semblable par une
pause plus ou moins
longue
Prise de pouls
Prise de pouls carotide interne
radial

Prise de pouls Prise de pouls


fémorale humérale
Prise du pouls:

-Choix de l'artère : radiale (au-dessus du pli de flexion du


poignet), humérale (au bord interne du biceps), fémorale (au pli
de l'aine), poplitée (sous le genou), pédieuse (sur le dessus du
pied), carotide externe (devant l'oreille), carotide interne (en avant
du cou).

-Maintenir la pression pendant 1 minute en appréciant la fréquence,


la régularité et l'amplitude des pulsations).
LES DIFFÉRENTES ARTÈRES
Objectifs:

Evaluer la fréquence cardiaque (nombre de battements par


minute).

Evaluer le rythme cardiaque (régulier, irrégulier).

Evaluer l'amplitude de l'onde artérielle (pouls filant, pouls


bien frappé).
Valeurs normales:

o Fœtus : 140 à 160 pulsations/minute

o Nouveau-né : 130 à 140 pulsations/minute

o Nourrisson : 100 à 130 pulsations/minute

o Enfant : 90 à 110 pulsations/minute

o Adolescent : 80 à 85 pulsations/minute

o Adulte : 60 à 80 pulsations/minute

o Personne âgée : 60 à 70 pulsations/minute


Précautions à prendre :

- Avertir le malade

- Repos 15 à 20 mn

- Le pouce ne doit jamais être utilisé

- Prise régulière (matin et soir)


RAPPORT AVEC LA TEMPERATURE
CORPORELLE
Accélération synchronique de la montée de la température
Il est intéressant de comparer la courbe des pulsations avec la courbe de
température.
Les courbes sont parallèles :

70 pulsations correspondent à 37°c

90 pulsations correspondent à 38°c

110 – 120 correspondent à 40°c


Les courbes sont dissociées : dans certains pathologies
exemple :

Dans la phlébite
Accélération des
pulsations avec une
température normale ou
subnormal

Dans la typhoïde
Hyperthermie à 40°c des
pulsations normales (80) en
principe le pouls augmente de
15 à 20 pulsations/mn lorsque
la température augmente de 1
PRECAUTIONS A PRENDRE

Avertir le malade

Le malade doit être au repos 15 à 20 min

Ne jamais utiliser le pouce pour la prise des


pulsations (risque de prendre son propre pouls).

Prendre régulièrement le pouls matin et soir


III/ LA PRISE DE LA TENSION ARTERIELLE
Définition
La force de
la contraction
La tension artérielle est la cardiaque

pression sous laquelle le sang


circule dans les vaisseaux. (C’est
la pression qu’exerce le flux
sanguin sur les parois
artérielles.)
Elle depend de : La viscosité
du liquide
TENSION La résistance
périphérique
sanguin ARTERIELLE des vaisseaux

La masse
sanguine
On parle donc de :

- Pression Systolique ou maximale qui mesure la force


d’éjection maximale du cœur.

- Pression Diastolique ou minimale qui mesure la résistance


des vaisseaux.
LE MÉCANISME
On distingue 2 phases :

- La première phase correspond à la contraction du cœur ou systole, la


pression augmente brusquement dans les artères, c'est le premier chiffre

- La deuxième phase coïncide avec la phase de repos du cœur ou diastole, la


pression résiduelle nous dévoile le deuxième chiffre
La tension varie constamment mais elle passe toujours par la
même valeur.
- Elle s’exprime en cm ou mm de Mercure
(Ex : 14/8 en mm et 140/80 en cm)
- La tension minimale (diastolique) doit correspondre à la  moitié
de la pression maximale (systolique) :
- La différence entre la tension systolique et la tension
diastolique s’appelle la tension différentielle.
On distingue :

La pression
maximale ou tension
maxima ou La pression minimale ou
systolique tension minima ou
diastolique

La pression différentielle correspond à l’écartement


entre la tension maxima et minima .
L’unité de mesure est le centimètre ou le millimètre de
mercure
Les variations physiologiques :

- Age et sexe :
. Chez un enfant : 8/5 de systolique  
· Chez un adulte : 12/7de systolique
· Chez une personne âgée : 16/9.
· La tension est plus basse chez les femmes.

-Horaire et position:
· Variation en fonction du moment choisi (plus basse le matin) et de l’activité (plus
élevée).

. Plus basse en position couchée.


Les Variations pathologiques :

- L’hypertension : augmentation de la tension. Selon l’O.M.S., on


parle d’hypertension à partir de 14 de systolique pour les adolescents
et  de 16  de systolique pour les adultes.
- L’hypotension :c’est lorsque la maxima est inférieur à 10.
(On retrouve quelques signes : bourdonnement d’oreilles, fatigue…)

N.B:

Une hypotension orthostatique est une baisse brutale de la tension


rapide lors du changement de position entre la position couchée et la
position debout.
La prise de tension :

Indications :

-Tout patient entrant à l’hôpital

- Surveillance d’un traitement

-Surveillance après une intervention

-Visite médicale
Précautions à prendre lors de la prise de la TA:

Le patient doit être au repos, couché ou assis depuis 15 mn.

Toujours prendre la TA à la même heure et avec le même appareil.

Le manche du vêtement que porte le patient ne doit pas faire garrot.

Etanchéité du brassard, tuyau et poire toujours vérifiés.

Manomètre doit être à zéro.


ATTENTION !

Ne jamais prendre la TA:

• Du côté de la perfusion

• Du côté d'une fistule artério-veineuse

• Du côté de l'ablation du sein (mammectomie)

• Du côté hémiplégique

• Du côté de l'oxymètre de pouls


brassard

stethoscope
brassard_électronique
Étape 1
Étape 2
Étape 3
Étape 4
Variation de la tension artérielle

1/variations physiologiques

A- l’âge :

8/5 chez l’enfant

12/7 chez l’adulte

14/9 chez le vieillard


B- le sexe :
Elle est plus basse chez les femmes

C- l’heure :
Elle est plus basse le matin et pendant le sommeil,
elle s’élève pendant l’activité.

D- les positions corporelles :


Elle est plus basse en position couchée
2/Variations pathologiques

A- élévation des deux chiffres : HTA

Tension maxima › 14cm Hg et tension minima


› 9cm Hg
Légère

Modérée 18-19 / 12

Sévère 20-25 / 13-16


B- Abaissement des deux chiffres :

Tension maxima ‹
9 et
hypotension
tension minima ‹
9
Pincement de la différentielle :
signe d’un état de choc

Élargissement de la différentielle varie entre 30


et 50 mm de mercure

HG = mercure

1cm de mercure = 10mm de mercure

Ex 16/9 16cm Hg / 9cm Hg = 160 mm Hg /


90mm Hg
PRECAUTIONS A PRENDRE

• Le malade doit être au repos , couché ou


assis depuis plusieurs min(15min)

• Prendre toujours la tension artérielle à la


même heure , avec le même appareil

• Veillez à ce que la manche du vêtement ne


fasse garrot

• Vérifier l’étanchéité du brassard , tuyau


et poire , manomètre à zéro.
IV / PRISE DE LA RESPIRATION
IV / PRISE DE LA RESPIRATION
1-Définition

La respiration est l’ensemble des mouvements


respiratoires assurant la ventilation pulmonaire
permettant l’hématose.

L’inspiration :
entrée de l’air
dans les poumons L’expiration :
rejet de l’air inspiré

La respiration est un phénomène biologique


automatique et réflexe commandée par le
centre bulbaire.
Mécanisme:

Le mouvement ventilatoire spontané se fait par des muscles qui


soulèvent la cage thoracique.

- Lors de l'inspiration, le diaphragme s'abaisse et pousse les viscères


pour permettre aux poumons de se développer.

- L'expiration est passive, c'est l'élasticité naturelle de la cage thoracique


et le poids des viscères qui fait diminuer le volume des poumons.
2-Variation de la respiration

A- variations physiologique

Le rythme respiratoire normal est de :

16-18-20 mouvements à la minute


chez l’adulte

25-30 mouvements à la minute chez


l’enfant

40 à 50 mouvements à la minute
chez le nouveau-né
• la personne peut volontairement accélérer ou ralentir
LA VOLONTE momentanément son rythme respiratoire

LA PRESSION • Une dépression atmosphérique accélère le rythme


ATMOSPHERIQUE respiratoire tandis qu’une surpression en ralentit le rythme

LA TEMPERATURE • La chaleur augmente le rythme respiratoire


AMBIANTE

LE RYTHME • Le sommeil, le repos ralentit le rythme respiratoire, les


stress, peurs, émotions, travail musculaire en accélèrent le
JOURNALIER rythme

• Le rythme est plus accéléré chez l’enfant


L’AGE www.ispits.net

LA POSITION • La respiration s’accélère en position debout.


CORPORELLE
B – les variations pathologiques
• LA FREQUENCE :

La polypnée
Accélération des mouvements respiratoires (au-delà de
20 à la minute)

La bradypnée
Ralentissement des mouvements respiratoires (moins
le 15/mn)

L’apnée
Arrêt plus ou moins prolongé de la respiration.
•LE RYTHME :

• Difficulté à respirer, elle porte sur l’un


des temps de la respiration.
• *Dyspnée inspiratoire : bradypnée
La portant sur le temps inspiratoires
traduit un obstacle laryngé.

Dyspné • *Dyspnée expiratoire : porte sur le


temps expiratoire (crise d’asthme)
• La dyspnée peut n’apparaître que dans
e certains circonstances :
• dyspnée de décubitus: survenant chez le
malade couché , fréquente chez
l’insuffisant cardiaque.
L’orthopnée Dyspnée d’effort Tirage
• gène respiratoire • apparaît avec • dépression
qui oblige le malade l’effort (même inspiratoire de la
à rester en position minime) paroi thoracique de
assise. part et d’autre du
sternum (sus ou sous
sternale) se
produisant dans les
voies respiratoires.
Respiration striduleuse : Cornage
Stertor ou respiration • sifflement laryngé • respiration
stertoreuse : trachéal aigu , sifflante : le
respiration bruyante inspiratoire ou
(ronflement bruyant) : expiratoire dû à croup
tant à l’inspiration une destruction de
qu’à l’expiration (dû à l’épiglotte, du
un relâchement du larynx ou de la
voile du palais, se voit trachée.
dans le coma)
La respiration de CHEYN – La respiration de KUSSMAUL
STOKES • se manifeste en 4 temps
• se manifeste en 3 temps :
• * Apnée de quelques secondes (15
• Inspiration
secondes) • Légère pause
• * Apparition de mouvements • Expiration
respiratoires d’amplitude croissante
• * Mouvements respiratoires • Légère pause
d’amplitude décroissante.
• * Nouvelle apnée
• Coma , intoxication , urémie ,
hémorragie
PRECAUTIONS A PRENDRE

Le rythme respiratoire sera apprécié chez :


Le malade au repos physique et psychique de
préférence à son insu , car des modifications
peuvent apparaitre chez les sujets qui se
sentent observés.
V/ PRISE DU POIDS ET DE LA TAILLE

• C’est l’action de peser


Définitio et de toiser un patient
n en vue de contrôler
son poids et sa taille.
Circonstances de réalisation

Systématique chez tout


entrant à l’hôpital

Médecine de travail

Prise en charge d’un enfant en


S.M.I
Indications

Bilan hydrique

Manœuvre d’épuration rénale

Etablissement de la ration alimentaire

Maladies infectieuses

Appréciation d’une dénutrition


Les psychopathes

La femme en cours de gestation normale et


pathologique (en cas de vomissement incoercible-
prévention du syndrome pré-éclamptique)

Sujet en cours de certains traitements


médicamenteux (corticoïdes, antituberculeux… )

Mesure du métabolisme basal


Précautions à prendre
La pesée se fait toujours :

Avec la même balance

A la même heure

A jeun de préférence

Dans la même tenue(de préférence


simple chemise et pantalon)
VI / LA DIURESE
1- Définition

La diurèse est la
quantité d’urines émise
en 24 heures. La
diurèse normale est
de :

• 1,200 L à 1,400 L chez l’homme


• 1,000 L à 1,200 L chez la femme
Au cours de certains traitements
(diurétique)
2- Indications
Au cours des régimes désodés ou à
restriction hydrique

En cas d’œdème

En vue d’examens

Contrôle des entrées et sorties

Dépistage de certaines maladies


rénales et troubles cardiaques
3- conditions requises

Bien expliquer au malade le


déroulement de la technique

Ne pas déféquer au moment de la


miction (pour la femme)
MERCI DE
VOTRE
ATTENTION

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