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ESLSCA
Année 2023 1
REPÈRES BIBLIOGRAPHIQUES
ENREGISTREMENTS NORMES DE
TRANSACTION FINANCIÈRE
&
LECTURE DES COMPTES D’UNE SOCIÉTÉ
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THÈME 1.
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THÈME 1. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES
D'un point de vue économique : c'est une unité économique dotée d’une autonomie juridique qui combine des facteurs de production
(travail et capital) pour produire des biens et des services destinés à être vendus sur un marché.
D'un point de vue juridique, l'entreprise désigne l'organisation publique ou privée sous laquelle une personne physique ou morale
exerce une activité économique en utilisant un personnel, des locaux et des équipements appropriés. Dans le droit civil l'entrepreneur
a un statut de commerçant exerçant son activité de manière indépendante.
Pour le droit comptable c'est une personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant.
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THÈME 1. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES
Le critère de rattachement temporel d'une opération : LE TRANSFERT DE LA PROPRIÉTÉ (créances acquises et dettes certaines)
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THÈME 1. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES
Normaliser, c'est homogénéiser l'information comptable, la rendre comparable, offrir des garanties de qualité et de rigueur.
La normalisation porte sur : les termes employés, les définitions, les modalités de passation des écritures, les méthodes de calcul,
l'organisation de la comptabilité, l'agencement et l'enchaînement des comptes.
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THÈME 1. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES
Au niveau européen, 3 règlements (2002, 2003, 2004) organisent l'application des normes internationales à partir de 2005
(2007 pour certaines entreprises)
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THÈME 1. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES
Les normes IAS se dénomment désormais normes IFRS (International Financial Reporting Standards)
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THÈME 1. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES
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THÈME 1. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES
Les principes de la comptabilité forment l'ensemble des conventions ayant pour objectif un fonctionnement fiable et précis
de l'outil comptable.
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THÈME 1. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES
ILS RÉSULTENT DE LA COMBINAISON DES RÈGLES COMPTABLES ET FISCALES QUI FORMENT UN ORDRE FISCACO-
COMPTABLE
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THÈME 1. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES
ILS DÉFINISSENT LES MÉTHODES D'ÉVALUATION DES GRANDEURS COMPTABILISÉES AFIN DE GARANTIR UNE
INFORMATION DE QUALITÉ.
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THÈME 1. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES
LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES EST ORGANISÉE EN COMPTES QUI SE PRÉSENTENT COMME DES TABLEAUX À
DEUX COLONNES DANS LESQUELLES ON ENREGISTRE LES ÉCRITURES
DÉBIT CRÉDIT
3. Comme métaphore du crédit, la comptabilité en partie double permet de décomposer la majeure partie des opérations entre
un flux réel et un flux financier
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THÈME 1. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES
EXEMPLE :
L'entreprise DURANT achète à l'entreprise PIMPON pour 100 000 € de marchandises.
L'achat est immédiatement payé par virement bancaire.
LE FLUX RÉEL
LE FLUX FINANCIER
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THÈME 1. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES
LA COMPTABILITÉ D'UNE ENTREPRISE SE PRÉSENTE SOUS LA FORME D'UN ENSEMBLE DE COMPTES ARTICULÉS
DETAILLANT PLUS OU MOINS FINEMENT SON ACTIVITÉ.
2. Les comptes de situation font le point sur l'état de l'entreprise à un moment donné = BILAN
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THÈME 1. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES
La décomposition des comptes fait généralement apparaître des soldes débiteurs (situés dans la colonne de gauche du compte de
résultat) et des soldes créditeurs (situés dans la colonne de droite du compte de résultat)
Un solde est dit « débiteur » si le total des débits est supérieur au total des crédits, et « créditeur » dans le cas inverse.
Le résultat de l'exercice :
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THÈME 1. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES
AU NIVEAU DU BILAN
Les soldes débiteurs sont à gauche = actif.
Les soldes créditeurs sont à droite = passif.
Le résultat est égal à la différence entre les deux parties du bilan et est égal à celui qui apparait au compte de résultat.
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THÈME 1. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES
1. Un accroissement d'un compte d'actif (emploi-créance) s'enregistre au débit de ce compte d'actif. Réciproquement, une
diminution d'un compte d'actif s'enregistre au crédit de ce compte d'actif.
2. Un accroissement d'un compte de passif (ressource-dette) s'enregistre au crédit de ce compte de passif. Réciproquement,
une diminution d'un compte de passif s'enregistre au débit de ce compte de passif.
3. Une charge s'enregistre au débit d'un compte de charge. Une reprise sur charge (annulation) s'enregistre au crédit de ce
compte de charge.
4. Un produit s'enregistre au crédit d'un compte de produit. Réciproquement, une réduction de produit s'enregistre au débit de
ce compte de produit.
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THÈME 2.
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
2.2. LE BILAN
DÉFINITION :
IL PRÉSENTE LA SITUATION DE L'ENTREPRISE À UN MOMENT DONNÉ.
Conformément à la vision juridique sous-jacente de la comptabilité selon laquelle on s'intéresse d'abord aux droits que détient
l'entreprise, le bilan présente en fait la situation patrimoniale de l'entreprise.
L’ACTIF LE PASSIF
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
2.2. LE BILAN
INTERPRÉTATIONS DU BILAN
1. L'interprétation juridique qui est dominante, classe à l'actif les droits de l'entreprise et au passif les capitaux propres et
les dettes de l'entreprise.
3. L'interprétation financière vise à déterminer la solvabilité de l'entreprise en distinguant les emplois et les ressources qui
correspondent au cycle d'exploitation, et qu'il faut distinguer de la trésorerie proprement dite.
Pour aboutir à ce résultat, il faut retraiter le bilan comptable pour en tirer le bilan financier.
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
2.2. LE BILAN
PRÉSENTATION DE L’ACTIF
ANNÉE ANNÉE
n n-1
ACTIF IMMOBILISÉ Brut Amortissement Net Net
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations finançières
ACTIF CIRCULANT
Stocks
Créances
Trésorerie
COMPTES DE RÉGULARISATION
Charges constatées d'avance
Écarts de conversion actif
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
2.2. LE BILAN
CONTENU DE L’ACTIF
L’actif comprend 3 rubriques : L’ACTIF IMMOBILISÉ, L’ACTIF CIRCULANT ET LES COMPTES DE RÉGULARISATION.
1. L’ACTIF IMMOBILISÉ comprend les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles, et les
immobilisations financières.
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
2.2. LE BILAN
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
2.2. LE BILAN
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
2.2. LE BILAN
3. LES COMPTES DE RÉGULARISATION, à l'actif et au passif, comprennent les sommes que les normes comptables obligent
à rattacher à un exercice, sans que pour autant les opérations correspondantes soient totalement achevées.
A l'actif, ce sont :
• Les charges constatées d'avance : frais et charges comptabilisés durant l'exercice, bien que leur réalisation effective
(livraison ou fourniture de prestations) intervienne plus tard.
• Les écarts de conversion actif : correspondent à des écarts de change de perte latente sur des créances ou dettes de
l’entreprise, exprimées en devise autres que celles de la tenue de compte.
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
2.2. LE BILAN
PRÉSENTATION DU PASSIF
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
2.2. LE BILAN
CONTENU DU PASSIF
Le passif comprend cinq rubriques principales : LES CAPITAUX PROPRES, LES AUTRES FONDS PROPRES, LES
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES, LES DETTES ET LES COMPTES DE RÉGULARISATION.
1. LES CAPITAUX PROPRES représentent selon le plan comptable général, le passif interne de l'entreprise constitué du solde de
son patrimoine (l'actif), sur ses engagements externes avec des tiers, le passif externe.
• Le capital social ou individuel
• Les primes d'émission, de fusion, d'apports résultant d'opérations de restructuration du capital
• Les écarts de réévaluation lorsque celles-ci ont été réalisées conformément à la loi : anciennes réévaluations légales ou
réévaluations libres après 1984
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
2.2. LE BILAN
CONTENU DU PASSIF
2. LES RÉSERVES représentent une affectation durable à l'entreprise d'une partie de ses résultats et se décomposent en 4
catégories :
• la réserve légale, affectation obligatoire d'une fraction du résultat. Affectation de 5 % ,limitée à 10% du capital social.
• les réserves statutaires ou contractuelles, obligations que l'entreprise s'impose elle-même en vertu d'engagements
statutaires ou contractuels.
• Les réserves réglementées, constituées obligatoirement pour bénéficier d'une imposition privilégiée de certains éléments ou
de certaines opérations.
• Les réserves libres constituées sans obligation légale sur décision de l'assemblée générale des actionnaires.
Par ailleurs, constituent des quasi-réserves les éléments suivants :
• Le report à nouveau positif ou négatif, calculé à partir des résultats des années antérieures n'ayant pas fait l'objet d'une
décision d'affectation en AG.
• Le résultat de l'exercice bénéficiaire ou déficitaire.
• Les subventions d'investissement consenties par une collectivité publique.
• Les provisions réglementées, constituées en franchise d'impôt et qui représentent des quasi-réserves.
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
2.2. LE BILAN
CONTENU DU PASSIF
3. LES AUTRES FONDS PROPRES regroupent les dettes assorties de conditions particulières, produit des émissions de titres
participatifs, avances conditionnées.
4. LES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES, déductibles ou non du résultat imposable, sont destinées à faire face à des
pertes ou à des charges probables, futures nettement précisées dans leur nature et leur montant, qui résultent d'évènements
survenus ou en cours.
Remarque : il faut distinguer les provisions des charges à payer.
• Provision : destinées à couvrir des risques identifiés ou charges nettement précisées quand à leur objet, et probables à la
clôture des comptes
• Charges à payer : si c’est une charge irréversible et affectable à un tiers c’est une charge à payer et non une provision
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
2.2. LE BILAN
CONTENU DU PASSIF
5. LES DETTES sont classées d'abord en fonction de leur nature puis en fonction de leur terme : moins d'un an, de un à cinq ans,
plus de cinq ans.
• Les emprunts obligataires convertibles : obligations pouvant être converties en actions
• Les autres emprunts obligataires
• Les emprunts et dettes auprès des établissements de crédits : l'ensemble des concours bancaires à l'entreprise, quelle
que soit leur nature
• Les emprunts et dettes financières divers : dépôts et cautionnement reçus, participation des salariés, dépôts du personnel,
comptes courants d'associés...
• Les avances et acomptes reçus sur commandes en cours
• Les dettes fournisseurs et comptes rattachés
• Les dettes fiscales et sociales : dettes dues par l'entreprise aux organismes de sécurité sociale, à l'Etat ou aux collectivités
locales, ainsi que les dettes dues au personnel au titre de sa rémunération
• Les dettes sur immobilisations et comptes rattachés
• Les autres dettes
6. LE COMPTE DE RÉGULARISATION PASSIF comprend les produits constatés d’avance et les écarts de conversion passif
(notions inversées des comptes de régularisation actif) 35
THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
On utilise les termes « PRODUITS » et « CHARGES » et non ceux de "recettes" et "dépenses ".
Conséquence : le compte de résultat ne reflète ni les encaissements, ni les décaissements.
C'est l'acquisition ou l'engagement des produits et des charges (notions d'origine juridique et non financière) qui déclenchent la
comptabilisation dans le compte de résultat.
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
Le compte de résultat est construit pour pouvoir calculer "en descendant" les soldes intermédiaires de gestion, c'est-à-dire les
indicateurs de performance "de base".
On peut enfin présenter le compte de résultat comme la déclinaison des soldes intermédiaires de gestion.
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
1. LE RÉSULTAT D'EXPLOITATION
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
1. LE RÉSULTAT D'EXPLOITATION
2. LE RÉSULTAT FINANCIER
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
LE RÉSULTAT EXCEPTIONNEL
On distingue d'abord les produits et les charges sur opérations de gestions, ou sur opérations en capital.
Les reprises sur provisions et transferts de charges (produits).
Les dotations exceptionnelles aux amortissements et aux provisions (charges).
REMARQUE
Entre la détermination du résultat exceptionnel et celle du total des produits et des charges s'intercalent deux rubriques :
• La participation des salariés aux résultats de l'entreprise qui est déductible du résultat imposable et permet de constituer une
réserve spéciale
• L'impôt sur les sociétés n'est pas une charge déductible du résultat imposable, mais doit être placé à cet endroit pour calculer
le résultat net. Il faut ensuite le réintégrer de manière extra-comptable pour calculer le résultat imposable
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
RAPPEL
• Un accroissement d'un compte d'actif (emploi-créance) s'enregistre au débit de ce compte d'actif. Réciproquement une
diminution d'un compte d'actif s'enregistre au crédit de ce compte d'actif.
• Un accroissement d'un compte de passif (ressource-dette) s'enregistre au crédit de ce compte de passif. Réciproquement, une
diminution d'un compte de passif s'enregistre au débit de ce compte de passif.
• Une charge s'enregistre au débit d'un compte de charge. Une reprise sur charge (annulation) s'enregistre au crédit de ce
compte de charge.
• Un produit s'enregistre au crédit d'un compte de produit. Réciproquement une réduction de produit s'enregistre au débit de ce
compte de produit.
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
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THÈME 2. ORGANISATION CONCRÈTE ET FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITÉ
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THÈME 3.
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
SIG
CAF
TABLEAU
EMPLOIS/RESSOURCES
On distingue des cycles plus ou moins longs qui ponctuent la vie de l’entreprise :
1. Le cycle des engagements longs (investissements) 1. Traduction le fonds de roulement : FRN
2. Le cycle de l’activité 2. Traduction le besoin en fond de roulement : BFR
3. Le cycle court de la trésorerie 3. Traduction la combinaison du roulement FRN et du BFR
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
C’est une sorte de marge de sécurité permettant de couvrir les risques de pertes concernant les actifs directement liés à l’activité
c’est-à-dire les stocks et les créances.
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
ACTIFS
CAPITAUX
IMMOBILISES
PERMANENTS
NETS
=
=
RESSOURCES
EMPLOIS
DURABLES
DURABLES
FRN FRN
ACTIFS DETTES A
CIRCULANTS COURT TERME
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
CALCUL
1. Capitaux propres + Autres fonds propres + réserves + Provisions pour risques et charges + Dettes financières Long Terme
= RESSOURCES DURABLES
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
Il constitue les excédents des financements à long, moyen terme, sur les investissements à long, moyen terme.
Un FDR positif est donc pour une entreprise la disposition d’une marge de manœuvre, un excédent de financement stable qu’elle
peut allouer à d’autres investissements, ou faire face à une augmentation de son BFR.
Un fond de roulement négatif n’est pas une situation pérenne d’entreprise.
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
Pour comprendre la nature du BFR il faut désagréger l'actif circulant et le passif à court terme pour distinguer les éléments qui
relèvent du cycle d'exploitation de ceux qui sont liés à des opérations financières à court terme, dénommés encours de
trésorerie
En d'autres termes, le BFR représente le décalage de trésorerie provenant de l'activité courante de l'entreprise.
Le BFR représente donc la différence entre les actifs d’exploitation (stocks et créances client) c’est-à-dire les sommes engagées
dont le cycle d’exploitation et les dettes d’exploitation; celles qui n’ont pas encore été payées.
Le BRF correspond à un investissement d’exploitation et celui-ci est corrélé aux ventes.
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
CALCUL
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
LA TRÉSORERIE
T = FRN - BFR
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
La notion de besoin de fonds de roulement hors exploitation repose sur une distinction entre les éléments directement liés à
l'exploitation et les éléments qui, tout en résultant des activités courantes de l'entreprise, sont moins dépendants des opérations
d'exploitation.
Dans ce cas
T = FRN - (BFRE + BFRHE)
> Décomposition qui permet d'attirer l'attention sur des déséquilibres financiers provenant de divers éléments non liés directement
à l'exploitation
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
LA DISTINCTION BFRE/BFRHE
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
LES RATIOS
Les ratios sont des indicateurs quantitatifs destinés à appréhender de manière synthétique la situation, l’activité ou la performance
de l’entreprise.
Ils sont calculés, généralement en faisant le rapport entre deux grandeurs significatives.
On distingue habituellement les ratios de structure, les ratios de synthèse, les ratios de rotations et les ratios de performance
(rentabilité…)
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
LES RATIOS
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
LES RATIOS
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
Il s’agit maintenant d’étudier les performances de l’entreprise, dans un premier temps à partir d’indicateurs dérivés du compte de
résultat, les soldes intermédiaires de gestion. On complète les SIG d’indicateurs très employés.
Dans un second temps on reprend la méthode des ratios et on présente les principaux ratios associés à différentes mesures de la
performance.
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
• Les soldes intermédiaires de gestion sont calculés en "descendant" le long du compte de résultat
• Ce sont des indicateurs de performances financières traditionnels
• Ils permettent également de calculer la capacité d'autofinancement
Ils assurent l'articulation des documents de synthèse du plan comptable général
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
LA MARGE COMMERCIALE
-> Pour les entreprises commerciales
Marge commerciale
Taux de marge brute
Ventes de marchandises(HT)
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
LA PRODUCTION DE L’EXERCICE
Production vendue
+ Production immobilisée
___________________________
= Production de l'exercice
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
LA VALEUR AJOUTÉE
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
Valeur ajoutée
Subventions d' exploitation
Impôts et taxes
Ch arges de personnel
Excédent brut d' exploitation
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
• Il est calculé avant déduction des dotations aux amortissements et aux provisions
o se situe dans une perspective de court terme
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
NOTIONS DE RÉSULTAT
1. LE RÉSULTAT D’EXPLOITATION
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
NOTIONS DE RÉSULTAT
3. LE RÉSULTAT EXCEPTIONNEL
C’est le dernier solde intermédiaire de gestion.
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
Ces indicateurs sont issus des systèmes comptables anglo-saxons. Ils sont très utilisés par les firmes internationales. Leur défaut
majeur : leur calcul n’est pas normalisé ce qui rend délicat les comparaisons entre entreprises.
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
Elle assure l’articulation entre les soldes intermédiaires de gestion, le tableau emplois/ressources, et le tableau des flux de trésorerie.
Elle assure l'articulation entre les soldes intermédiaires de gestion et le
tableau emplois / ressources
Elle constitue en principe la principale ressource interne de l’activité de l’entreprise.
-> Elle constitue en principe la principale ressource de celui-ci
Définition
Définition
C'est
C’est l’une desl'une des ressources
ressources de l'entreprise
de l’entreprise qui,que
qui, avec celles avec celles que
procurent procurent
les ventes les
d’éléments d’actifs,
l’augmentation des capitauxd'actifs,
ventes d'éléments propres ou les dettes financières,
l'augmentation permettent
des capitaux de financer
propres (après déduction
ou les dettes
des dividendes) les emplois durables et le remboursement des dettes
financières, permettent de financer (après déduction des dividendes) les financières.
emplois stables et le remboursement de la dette financière.
LA MÉTHODE SOUSTRACTIVE
EBE
+ Transferts de charges d'exploitation
+ Autres produits d'exploitation
-Autres charges d'exploitation
± Quote part de résultat sur opérations faites en commun
+ Produits financiers (sauf reprises sur provisions)
- charges financières (sauf dotations aux amortissements et aux provisions financiers)
+ Produits exceptionnels (sauf : produits de cession d'immobilisations, quote part des subventions d'investissement virées au
résultat de l'exercice, reprises sur provisions exceptionnelles)
- Charges exceptionnelles (sauf : valeur comptable des immobilisations cédées, dotations aux amortissements et aux provisions
exceptionnels)
- Participation des salariés aux résultats
- Impôt sur les bénéfices
______________________________________
= Capacité d'autofinancement de l'exercice
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THÈME 3. INTRODUCTION À LA COMPTABILITÉ FINANCIÈRE
LA MÉTHODE ADDITIVE
Résultat net
+ Charges calculées
- Produits calculés
+ VNC des actifs cédés
- Produits de cession des éléments d’actifs
__________________________________
= Capacité d'autofinancement de l'exercice
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THÈME 4 THEMES SPECIFIQUES
Intérêt lié à la fiscalité par la déduction des loyers de Crédit Bail qui sont en réalités constitués d’un remboursement d’emprunt et d’intérêts
financiers associés.
En comptabilité sociale c’est un engagement hors bilan , seule la charge des loyers figure dans les comptes sociaux.
Le PCG se réfère encore à la notion de patrimoine ( l’actif est un élément du patrimoine) concurremment à celle de contrôle. Les biens
loués ne sont donc pas des actifs.
En comptabilité de consolidation , norme IFRS un actif ( asset) est une ressource contrôlée par l’entité et dont cette dernière attend des
avantages économiques futurs ( IAS 38) . La comptabilisation des contrats de location-financement ( crédit-bail) s’effectue par inscription
sous forme d’une immobilisation et au passif sous forme d’un emprunt.
Ceci est confirmé pour les contrats de location-financement par la norme IAS 17 – Contrat de location. Un contrat de location-financement
est un contrat de location ayant pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété
d’un actif. Le transfert de propriété peut intervenir ou non en fin de contrat.
4 1. LE CREDIT BAIL
Au début de la période de location-financement , le preneur comptabilise le bien loué , a l’actif en immobilisation et au passif en dette pour
des montants égaux à la juste valeur du bien loué ( IAS 17)
Si la valeur actualisée des versements de loyers est inférieure à la juste valeur du bien loué , c’est cette valeur actualisée qui est retenue
pour comptabiliser le contrat ; si ce n’est pas le cas c’est la juste valeur c’est-à-dire basée sur la valeur de marché. La juste valeur est
définie « comme le prix qui serait reçu si l’on vendait un actif ou si l’on payait pour transférer un passif lors d’une transaction normale
entre les acteurs du marché à la date d’évaluation » IFRS 13
Remarque : peut dépendre que l’apport initial dans financement. Le Crédit Bail reste une modalité de financement.
La difficulté est donc de déterminer le taux actuariel de l’emprunt fictif pour déterminer la charge financière.
Soit les informations peuvent être connues du préteur , soit il faut estimé ,calculer ce taux actuariel à partir de la dette et du loyer.
Remarque : Les contrats de location qui ne répondent pas à la définition de la location-financement sont des contrats de location simple
( operating lease) 79
THÈME 4 THEMES SPECIFIQUES
4 2. LES SUBVENTIONS
A- Subvention d’investissement.
Immobilisations financées par subvention.
Les subventions d’investissement reçues sont inscrites dans les capitaux propres. Elles sont rapportées au résultat au même rythme que
l’amortissement de l’immobilisation amortissable qu’elles ont financée.
En consolidation IFRS IAS 20 préconise une méthode. La subvention reçue est inscrite au passif en « produits constatés d’avance » Elle
est rapportée aux résultats sur la durée d’utilisation de l’actif financé.
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THÈME 4 THEMES SPECIFIQUES
B- Subvention d’exploitation.
Subvention dont bénéficie l’entreprise pour lui permettre de compenser l’insuffisance de certains produits d’exploitation ou de faire face à
certaines charges d’exploitation.
Elle doit être prise en compte immédiatement en produit dans les comptes 74.
C- Subventions d équilibre.
Subvention dont bénéficie l’entreprise pour compenser , en tout ou partie, la perte globale qu’elle aurait constatée si cette subvention ne
lui avait pas été accordée.
Elle doit être prise en compte immédiatement en produit dans les comptes 74 ou 77.
81
THÈME 4 THEMES SPECIFIQUES
Les immobilisations doivent être enregistrées à leur « coût d’entrée » à leur valeur historique; et ensuite seules leurs dépréciations ,
amortissements sont constatées.
Avant le 1er janvier 1984 et l’introduction , l’entrée en vigueur de l’article L 123-18 du Code de commerce, il avait été institué à intervalles
irréguliers des régimes de réévaluation légale; c’est ainsi que des régimes de ce type ont existé en 1945,1959,1976 ( réévaluation légale
1976 sans incidence fiscale) qui peuvent encore aujourd’hui avoir des incidences sur les comptes.
Les plus-values dégagées devaient être portées dans une réserve spéciale de réévaluation incorporable au capital ou non.
Une distinction était à faire entre immobilisations amortissable et non amortissables.
Avec un compte de réserve de réévaluation au passif du bilan pour les immobilisations non amortissables
OU
Un compte de Provision spéciale de réévaluation au passif du bilan pour les immobilisations amortissables
Création de sous compte à l’actif nécessaire pour suivi en cas de cession ultérieure.
Depuis 1984 la faculté de procéder à une réévaluation libre est prévue expressément par le Code de commerce.
Permission de réévaluer les bilans dans certaines conditions.
Uniquement les immobilisations corporelles et financières. La réévaluation doit porter sur l’ensemble des immobilisations corporelles et
financières; toutefois si la réalité le confirme la réévaluation ne peut porter que sur un sous ensemble si pour les autres la valeur
comptable correspond à la valeur actuelle.
La plus-value dégagée à l’occasion de la réévaluation doit être portée dans le compte « Ecarts de réévaluation libre » . A noter que
l’impact reste un produit taxable au sens fiscal devant faire l’objet d’une réintégration sur l’imprimé 2058 A de la liasse fiscale.
Caractère définitif des écarts. Ils peuvent, en tout ou partie, être incorporés au capital et ce compte nécessite éventuellement un suivi
entre des immobilisations encore présente à l’actif et des immobilisations cédées. Par mesure de simplicité dans ce dernier cas il peut être
opportun d’incorporer la totalité de l’écart en capital sachant qu’initialement il n’y a plus de distinction entre immobilisations amortissables
ou non.
C’est la valeur nette comptable qui est réévaluée pour la porter à la valeur actuelle.
83
THÈME 4 THEMES SPECIFIQUES
La valeur vénale : valeur de revente immédiate, de marché à l’instant d’évaluation – Concept se rapprochant de la notion de Juste Valeur
IAS 32
ET
La valeur d’usage: somme des flux de trésorerie attendus de l’utilisation et de la vente future.
Il n’y a pas lieu de modifier le montant des amortissements effectués avant la réévaluation. Il est à noter que si l’entreprise a pratiqué des
amortissements dérogatoires antérieurement à la réévaluation , l’écart de réévaluation ne doit pas tenir compte des amortissements
dérogatoires.
L’écart de réévaluation doit naitre de la différence entre la valeur actuelle de l’immobilisation réévaluée et sa valeur nette comptable
présentée à l’actif du bilan. Les amortissements dérogatoires ne sauraient venir en soustraction de cette valeur comptable; ils ne sont
économiquement que des avantages fiscaux.
Les amortissements après la réévaluation sont calculés en appliquant à la nouvelle valeur nette comptable le plan d’amortissement
initialement décidé.
La provision pour amortissements dérogatoires doit être intégralement reprise en résultat; la plus-value fiscale devant être calculée en
84
tenant compte des amortissements pour dépréciations et des dérogatoires qui ont été déduits.
THÈME 4 THEMES SPECIFIQUES
Comptabilisation au taux de couverture les achats ou les ventes couverts quand l’instrument de couverture à terme supprime tout risque
de perte et rend la couverture « quasi-parfaite ». Opérations parfaitement adossées. Dans ce cas, l’instrument fixe définitivement le cours
de la monnaie étrangère.
Avances et acomptes reçus , versés en monnaie étrangères. Ils sont enregistrés au cours du jour de leur paiement, encaissement qui
constitue un cours définitif. Le risque de change n’existe plus.
Lorsque les circonstances suppriment en tout ou partie le risque de perte , les provisions pour perte de change sont ajustées en
conséquence.
Opérations avec couverture de change.
Position globale de change. Dotation limitée à l’excédent des pertes sur les gains ( position devise par devise et termes voisins)
85
THÈME 4 THEMES SPECIFIQUES
Les créances et dettes en monnaies étrangères sont converties et comptabilisées en monnaie nationale sur la base du dernier cours de
change.
Comptabilisation des différences de conversion.
A l’actif du bilan , lorsque la différence correspond à une perte latente 476 Différences de conversion actif
A passif du bilan , lorsque la différence correspond à un gain latent 477 Différences de conversion passif
Ces écarts doivent être contrepassés; soit à l’ouverture de la période suivante, soit au fur et à mesure des règlements des dettes ou
créances, soit en fin de période.
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THÈME 4. THEMES SPECIFIQUES
En produit gain de change sur créances et dettes commerciales OU gain de change financier s’il il s’agit d’une opération financière.
87
THÈME 4 THEMES SPECIFIQUES
5.3.A Traitement des différences de change dans les opérations d’éliminations intra groupe.
Celles-ci proviennent de la conversion des transactions réalisées dans une devise différente de la monnaie de consolidation.
Les différences de change résultant de l’élimination des transactions réciproques au compte de résultat seront comptabilisées en perte ou
profit de change;
Les différences de change résultant de l’élimination des transactions réciproques au bilan seront comptabilisées en écarts de conversion
actif ou passif ; et ce dans le cas ou le groupe n’opte pas pour la méthode dérogatoire consistant à enregistrer en résultat les écarts
provenant de la conversion des dettes et créances en devises.
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THÈME 4 THEMES SPECIFIQUES
Le cours historique qui correspond pour chaque élément du bilan au taux de change en vigueur lors de son entrée dans le patrimoine de
l’entreprise.
Deux catégories de postes au bilan
Eléments monétaires : disponibilités , dettes et créances d ’exploitation.
CONVERSION AU TAUX DE CLOTURE
Eléments non monétaires : immobilisations , titres de participations, stock, capitaux propres.
CONVERSION AU TAUX HISTORIQUE
89
Dans cette méthode du cours historique , les différences sont en résultat dans le poste « écarts de conversions »
THÈME 4 THEMES SPECIFIQUES
Le cours de clôture qui correspond au taux de change à la date d ’établissement des comptes.
Tous les éléments d’actif ou de passif monétaires ou non monétaires sont convertis au taux de clôture.
Tous les produits et charges sont convertis au taux moyen.
Les écarts de change constatés tant sur les éléments patrimoniaux que sur ceux du compte de résultat sont portés dans les capitaux
propres au poste « écart de conversion »
Dans cette méthode du cours de clôture seul les capitaux propres restent au taux historique.
Cette méthode est plus simple d’application mais à pour conséquence de faire varier la valeur comptable des immobilisations en fonction
de la fluctuation de cours de la devise.
Difficulté de mise en œuvre de la méthode du cours historique: suivi individualisé de chaque poste non monétaire du bilan :
immobilisations, titres, dettes financières.
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THÈME 4 THEMES SPECIFIQUES
En cours d’exécution du contrat , les en cours le concernant sont valorisés et constatés à la clôture de chaque exercice à la hauteur des
charges qui ont été enregistrées, aucune marge n’est prise en compte , ni aucun chiffres d’affaires dégagé.
En fin de contrat , le produit en résultant est constaté lors de la livraison du bien ou à l’achèvement de la prestation, en même temps que
la totalité du chiffre d’affaire.
Conséquence : impact sur les résultats avec décalages entre les exercices et nécessité de constituer une provision en cas d’évaluation
d’une perte à terminaison.
Sujet de l’évaluation du résultat sur un contrat long terme. Comment apprécier et valoriser cette provision qui doit être constituée pour sa
totalité.
Comptabilisation en deux parties
En dépréciation des travaux en cours d’une part Compte d’actif. Dépréciation des travaux en cours en tenant compte du % d’avancement.
En provision au passif pour la différence entre la perte à terminaison et la dépréciation des en- cours Compte de passif.
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Divergence avec les normes IFRS.
THÈME 4 THEMES SPECIFIQUES
C’est la technique classique qui consiste à comptabiliser le résultat et le chiffre d’affaire en fonction de l’avancement des travaux.
Cette méthode préférentielle s’applique que la marge prévisionnelle soit bénéficiaire ou déficitaire. De plus cette méthode est autorisée par
l’administration fiscale pour les entreprises du BTP et les entreprises de constructions navales.
Cette méthode est validée par l’administration fiscale mais sous réserve que son application respecte les conditions de l’article L 123-21
du Code de Commerce « seuls les bénéfices réalisés à la date de clôture d’un exercice peuvent être inscrits dans les comptes annuels.
Peut être inscrit après inventaire, le bénéfice réalisé sur une opération partiellement exécutée et acceptée par le cocontractant lorsque sa
réalisation est certaine et qu’il possible , au moyen de documents comptables prévisionnels , d’évaluer avec une sécurité suffisante le
bénéfice global de l’opération »
IFRS : Les prestations de services partiellement exécutées à la clôture, tout comme les contrats LT doivent être comptabilisés selon la
méthode de l’avancement ( IAS 18-21 et IAS 11-22)
Inventaire : nécessité indispensable pour rattacher aux travaux exécutés en fin d’exercice la part de résultat qui lui revient.
Budget : nécessité d’un système interne d’information budgétaire et financière efficace et pertinent. Documents comptables prévisionnels.
Quel résultat dégager à l’avancement. ?
Le résultat à terminaison peut être estimé de façon fiable.
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Le résultat à terminaison ne peut pas être estimé de façon fiable.
THÈME 4 THEMES SPECIFIQUES
Si le résultat estimé à terminaison est négatif : Obligation de constituer une provision indépendamment de l’avancement. La perte globale
probable est provisionnée dès qu’elle est connue.
Les charges à payer et les produits à recevoir. Régularisation sur des montants TTC.
A l’inventaire , fin de période, constatation d’un manque de comptabilisation de charges ou de produits sur la période N.
Les charges et les produits constatés d’avance. Régularisation sur des montants HT.
A l’inventaire , fin de période, constatation de comptabilisation de charges ou de produits qui concernent la période N+1.
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THÈME 5. THEME CONSOLIDATION
Exemption
1- lorsqu’elles sont elles mêmes sous le contrôle d’une entreprise qui les inclut dans ses comptes
consolidés et publiés.
2- lorsque l’ensemble constitué par une société et les entreprises qu’elle contrôle ne dépasse pas pendant
deux exercices successifs une taille déterminée par référence à deux des trois critères suivants:
Total bilan inférieur à 15 Millions d’euros.
Montant net du CA inférieur à 30 Millions d’euros.
Nombre de salariés inférieur à 250
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THÈME 5. THEME CONSOLIDATION
Intégration globale.
L’intégration proportionnelle.
La mise en équivalence.
L’intégration Globale
Intégrer dans les comptes de l’entreprise consolidante les éléments du bilan et du résultat de l’entreprise
consolidée après retraitements éventuels.
Eliminer les opérations réciproques.
Répartir les capitaux propres et le résultat entre les intérêts de la mère et les intérêts des autres sociétés ou
actionnaires, dits « intérêts minoritaires »
Effectuer la somme des éléments de même nature; éliminer les opérations réciproques et partager les
capitaux propres et les résultats des entreprises « filles » entre ce qui appartient au groupe et ce qui
appartient aux actionnaires minoritaires.
Le % de contrôle permet de définir la méthode de consolidation effectuée a partir des actions , parts.
Le % d’intérêts permet de répartir les résultats et les capitaux propres entre les intérêts du groupe et ceux
des minoritaires effectué à partir des droits de vote. 97
THÈME 5. THEME CONSOLIDATION
Différence entre la valeur des titres détenus par la société mère et la quote-part de capitaux de la société
fille. C’est l’écart est un écart de différence de consolidation que l’on va nommer Goodwill.
Rachat d’entreprise : Celui-ci est rarement valorisé à la valeur comptable des capitaux propres. C’est
l’écart de première consolidation. On pourra en déterminer deux composantes:
Ecart d’évaluation : plus ou moins values latentes sur des postes d’actif ou de passif.
Ecart d’acquisition ou Goodwill : part non affectable résiduelle.
Quote-part de résultats engendrés par la société depuis sa création ou son acquisition et revenant à la
société mère est enregistrée dans un poste de réserve particulier appelé « Réserves consolidées ».
L’écriture comptable d’élimination des titres de la mère fera apparaitre un Goodwill débiteur dont la
valeur sera activé au bilan , ou un Goodwill créditeur dont la valeur devra être intégrée en produit dans le
compte de résultat.
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THÈME 5. THEME CONSOLIDATION
L’intégration Globale
Si l’on peut déterminer son utilité limitée dans le temps, alors amortissement de celui-ci. Si l’on ne peut
pas le faire ( ce qui est le cas général) on procédera par dépréciation du Goodwill.
Le Goodwill passif doit être pris en produit dans le compte de résultat l’année de sa détermination.
La norme IAS 22 préconise toutefois de réduire proportionnellement les justes valeurs des actifs non
monétaires acquis jusqu’à élimination de l’écart. Lorsque cela n’est pas possible , l’écart résiduel doit être
intitulé « écart d’acquisition négatif » et considéré comme un produit comptabilisé d ’avance et doit être
rapporté au compte de résultat sur une période ne pouvant pas excéder 5 ans ou porté en résultat
directement.
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THÈME 5. THEME CONSOLIDATION
L’intégration proportionnelle
1-Intégrer dans les comptes de l’entreprise consolidante la fraction représentative des intérêts de
l’entreprise détentrice des titres dans les éléments du bilan et du résultat de l’entreprise consolidée après
retraitement éventuels
Cette méthode n’a pas complétement disparue sous la réglementation IFRS 11; son domaine d’application
est « cantonnée » aux seules opérations en commun ( Joint Opérations)
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THÈME 5. THEME CONSOLIDATION
La Mise en Equivalence
1- Remplacement de la valeur comptable des titres de la société consolidée par la quote-part de capitaux
propres détenue par la société consolidante dans la consolidée après réévaluation.
2- Reprise au compte de résultat consolidé d’une quote-part du résultat net de la société consolidée.
3- Eliminations des opérations réciproques entre l’entreprise mise en équivalence et les autres entreprises
consolidées.
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THÈME 5. THEME CONSOLIDATION
LE PERIMETRE DE CONSOLIDATION
Avant de procéder aux opérations de consolidation , il convient de recenser les sociétés devant être consolidées et de sélectionner la
méthode à appliquer.
Contrôle exclusif IG
Le contrôle de fait
Une société qui ne possède pas la majorité des droits de vote, peut être cependant dans la position d’exercer le
contrôle à travers par exemple :le pouvoir sur plus de la moitié des droits de vote en vertu d’un accord avec d’autres
investisseurs
le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de l’entité
le pouvoir de nommer ou de révoquer la majorité des membres du Conseil d’Administration ou de l’organe de direction
équivalent, si le contrôle de l’entité est exercé par ce conseil ou cet organe
le pouvoir de réunir la majorité des droits de vote dans les réunions du Conseil d’Administration ou de l’organe de direction
équivalent, si le contrôle de l’entité est exercé par ce conseil ou cet organe
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THÈME 5. THEME CONSOLIDATION
Contrôle exclusif IG
Le contrôle contractuel
Le contrôle est entre les mains de la société mère en vertu de clauses contractuelles ou statutaires.
Ce contrôle contractuel existe en l’absence de la détention de droits de vote ou même de tous liens en capital.
Il n’est pas nécessaire que la société mère soit actionnaire ou associée.
103
THÈME 5. THEME CONSOLIDATION
Contrôle Conjoint ME ou IP
Si deux sociétés (ou plus) contrôlent ensemble une autre entreprise, on parle alors d’un contrôle conjoint.
Aucune décision ne peut être prise par un seul ou une partie des associés, et aucun associé n’est en mesure d’imposer
ses décisions aux autres.
Le contrôle conjoint n’existe que s’il est prévu que les décisions stratégiques, financières et opérationnelles devront
être prises à l’unanimité des co-entrepreneurs.
Le partage du pouvoir n’est pas nécessairement lié à la répartition du financement et de l’exploitation de l’entité entre
les co-entrepreneurs.
104
THÈME 5. THEME CONSOLIDATION
Influence Notable ME
L’influence notable est le pouvoir de participer aux décisions de politiques financières et opérationnelles de
l’entreprise détenue, sans exercer un contrôle exclusif ou un contrôle conjoint sur ces politiques.
Cela est le cas notamment lorsqu’elle détient directement ou indirectement une participation substantielle sans
posséder le contrôle, souvent à partir de 20%
L’influence notable sur une société peut se manifester par d’autres moyens que le droit de vote, à savoir par
exemple:
La représentation au conseil d’administration ou à l’organe de direction de l’entreprise détenue.
La participation au processus d’élaboration des politiques, notamment en ce qui concerne les décisions relatives aux dividendes
et autres distributions.
Les transactions significatives entre la société mère et l’entreprise détenue
L’échange de personnel de direction
La fourniture d’informations techniques essentielles
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THÈME 5. THEME CONSOLIDATION
Intégration proportionnelle
Intégration des comptes annuels des entreprises contrôlées conjointement au prorata du taux de participation
Mise en équivalence
Reclassement et actualisation de la participation
Pas d’intégration d’actifs et passifs, de produits et de charges dans le bilan consolidé
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THÈME 5. THEME CONSOLIDATION
OPERATIONS PREALABLES
Cumul
Élimination des comptes et des opérations réciproques :
Dettes/créances
Achats/ventes
Dividendes
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THÈME 5. THEME CONSOLIDATION
OPERATIONS PREALABLES
Pourquoi ?
Les comptes sociaux sont élaborés en respectant des principes comptables locaux (qui peuvent donc différer d’un pays
à un autre)
Certains principes comptables locaux sont très influencés par des raisonnements purement fiscaux
Certains traitements comptables sont peu économiques et doivent être retraités afin de répondre aux besoins de la
consolidation
Comment ?
Une analyse des états financiers de chaque société consolidée doit être effectuée afin de détecter les types de
retraitement à réaliser
Des écritures de retraitement doivent être enregistrées dans le journal de consolidation afin de rendre les comptes
sociaux homogènes et «prêts à consolider»
La mise en place de principes comptables groupe délimite et donc facilite les opérations de retraitement
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THÈME 5. THEME CONSOLIDATION
OPERATIONS PREALABLES
HARMONISATIONS DES COMPTES
Exemples :
Les amortissements (durées, méthodes)
Les intérêts d’emprunts
Les frais de recherche et développement
Les provisions reglementées
Les stocks
Les locations financières
Les frais d’établissement
Les contrats de construction 109
Les transactions en devises étrangères
THÈME 5. THEME CONSOLIDATION
OPERATIONS PREALABLES
ELIMINATION DES OPERATIONS INTRAGROUPES
Cumul
Élimination des comptes et des opérations réciproques :
Dettes/créances
Achats/ventes
Dividendes
OPERATIONS PREALABLES
CONCLUSION.
Le % d’intérêts permet de répartir les résultats et les capitaux propres entre les intérêts du groupe et ceux des minoritaires.
Traduction des intérêts que la société mère possède dans les capitaux propres et les résultats de sa filiale.
Multiplication des pourcentages et sommation dans le cas de détention indirecte.
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