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AMAR SP 2022-2023
PLAN DU COUR
INTRODUCTION .
I - DEFINITION .
II- RAPPELS ANATOMOPHYSIOLOGIQUE.
III- CARACTERISTIQUE PHYSIOLOGIQUE DE LA BRÛLURE .
IV- ANESTHESIE DE BRÛLE.
V- BRÛLURE CHEZ L’ENFANT .
INTRODUCTION
Les brûlures sont des accidents moins fréquentes par le développement de niveau
socioéconomique et les mesure de sécurité , mais restant toujours grave et parfois mortelle .
Le développement des techniques chirurgicales donne un certain pourcentage pour la guérison
des brulures graves .
DEFINITION :
La brûlure est une destruction du revêtement cutané, voire des tissus sous-jacents , consécutive a
l’action de différents agents: thermique, électrique, chimique , radiation.
Cette destruction du revêtement cutané rend compte des deux aspects: local et général de la brûlure.
On distingue ainsi :
- les brûlures aux conséquences vitales: brulures pulmonaires.
- Les brûlures aux conséquences fonctionnelles: ex plis de flexion.
- Les brûlures aux conséquences esthétiques.
RAPPELS ANATOMOPHYSIOLOGIQUES:
1- Histologie:
La peau: est un organe à part entière ( plus de 2m2 chez l’adulte) constitué de plusieurs couches
durable.
III- Anesthésie du brûlé:
- Anesthésie pour un bilan lésionnel à l’admission.
- Anesthésie pour chirurgie .
- Anesthésie pour changement de pansement.
Les problèmes d’anesthésie en cas de brulé sont: les accès vasculaires, les accès des voies aériennes , pharmacologie
des produit ,
les postures.
1- La pharmacologie: modification de :
- D’absorption.
- La biodisponibilité.
- La liaison aux protéines.
- Clairance des produits sont modifiées.
On observe une diminution de durée d’action des drogue d’anesthésie .
Le délai d’action est augmenté pour les myorelaxants, et raccourci pour les hypnotiques.
a- les curares:
- Pour les curares dépolarisants est contre indiquée pour la libération de k+ en cas de brûlure plus
de 08 %.
- Pour les curares non dépolarisants :une réduction d’efficacité par apparition d’une résistance et diminution de durée
d’action.
l’intubation avec forte dose de rocuronuim (1,2 mg/ kg) ou de mivacurium).
b- Halogénés: tous les halogènes sont utilisables, sévo +++ .
C- Hypnotiques: sont tous utilisées selon état hémodynamique de malade.
- Kétamine: agent polyvalent, effets analgésiques particuliers avec action sur récepteurs NMDA.
- Etomidate: stabilité hémodynamique sur tout chez personne âgée , douleurs à l’injection ,
fasciculations.
- Thiopental: phénomène de tolérance , déconseillé chez le brûlé hypovolémique ou insuffisant
cardiaque .
- Propofol: qualité et rapidité de réveil ++, adapté au administration continue et pour la sédation .
- Benzodiazépine : les plus utilisées sont: Diazépam, Flunitrazépam,Midazolam.
ses indication sont larges: - Benz analgésie pour actes courts.
- Co-induction pour une anesthésie générale.
- Sédation continue en réanimation.
d- Analgésie: la brûlure génère un fond douloureux permanent, d’intensité modérée, qui nécessite
une analgésie médicamenteuse puissante, basé sur les morphiniques.
La pharmacocinétique de la morphine ne semble pas modifiée chez le brûlé ,mais il y a une
modification discordante de la pharmacodynamie , c’est l’intérêt de la titration des doses
morphiniques.
L’analgésie est dominée par l’utilisation des morphiniques agonistes, on observe une tolérance
La morphine , moins puissante mais plus sédative , conservé une place de choix dans les traitements
de la douleur de fond.
Les morphiniques récents, plus puissants et de courte durée d’action, sont utilisés pour le traitement
d’actes ponctuels hyperalgiques.
Le sufentanil , bien toléré sur le plan hémodynamique et sans risque d’accumulation , est idéal
pour l’analgésie en perfusion continue.
Les analgésiques non morphiniques sont indiqués : pour les douleurs peu intenses.-
V- BRÛLURE CHEZ L’ENFANT :
La projection de liquides bouillants (eau, thé, huile,…….) est la première cause de la brûlure chez
l’enfant, représentant plus de 70 % des accidents .
1er degré correspond à un érythème simple et ne doit pas être pris en compte dans l’estimation de
la surface brûlée.
2eme degré est divisé en 02 : degré superficiel et degré profond selon la sévérité de l’atteinte
de la membrane basale.
3eme degré correspond à la destruction en profondeur du derme.
L’extrémité céphalique(tête et cou) représente 19% de la surface cutanée chez le nourrisson,
contre seulement 10% chez l’adulte.
1- La conduite anesthésique :
La chirurgie de revêtement cutané à la phase aigue de la brûlure est une chirurgie très
hémorragique, expose aussi un risque major de l’hypothermie, en raison de l’étendue du champ
opératoire. Aussi les complications de décubitus ventral et des changements de position impose
une prise en charge sérieuse .