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• Pr R.TCHOUA
• Master II
• 28/04/2022
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Objectifs
• -Définir la brulure
• -Décrire la physiopathologie au niveau local et général
• -Donner les éléments de la prise en charge pré hospitalière
• -Connaitre avec précision les différentes formules de remplissage
vasculaire du brulé en phase aiguë
• -Connaitre l’antidote de l’intoxication cyanhydrique et ses modalités de
prescription
• -Connaitre les différents agents d’anesthésie et de sédation indiqués
et/ou contre-indiqués dans la prise en charge du brulé
• -Connaitre les soins locaux élémentaires du brulé en phase aiguë
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PLAN
• EPIDEMIOLOGIE
• CRITERES PRONOSTIQUES
• PHYSIOPATHOLOGIE
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DEFINITION
DEFINITION
La brûlure est une destruction traumatique de la peau ; c’est une lésion en
trois dimensions comprenant une zone de souffrance cellulaire qui guérit ou
meurt en fonction de la qualité des soins initiaux.
Sur place, les premiers soins consistent donc à limiter l’aggravation des
lésions par leur refroidissement et le traitement du choc hypovolémique.
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IMPERATIFS
IMPERATIFS
ETIOLOGIES :
90 % : thermique
7 % : électrique
3 % : chimique
mécanique (dermabrasion)
et exceptionnellement radiologique.
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EPIDEMIOLOGIE
EPIDEMIOLOGIE
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PRONOSTIC
PRONOSTIC
CRITERES PRONOSTIQUES :
SURFACE
PROFONDEUR
CRITERES U.B.S.
AGE
LOCALISATIONS PARTICULIERES
LESIONS ASSOCIEES
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EPIDEMIOLOGIE
EPIDEMIOLOGIE
CIRCONSTANCES DE SURVENUE :
DOMESTIQUE : 60 %
TRAVAIL : 20 %
AUTOLYSE : 6 %
A.V.P. : 3%
DIVERS : 11 %
SEVICES !!!
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LESIONS
LESIONS INITIALES
INITIALES
TEMPERATURE = 44° C :
début des lésions après 15 min. d'exposition
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LESIONS
LESIONS INITIALES
INITIALES
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I-CRITERES PRONOSTIQUES
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CRITERES
CRITERESPRONOSTIQUES
PRONOSTIQUES::SURFACE
SURFACE
SURFACE :
Evaluée grossièrement à partir de règles
Elle doit être précisée, en fonction de l’âge,
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Segments corporels Pourcentages
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CRITERES
CRITERESPRONOSTIQUES
PRONOSTIQUES::PROFONDEUR
PROFONDEUR
PROFONDEUR :
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CRITERES
CRITERESPRONOSTIQUES
PRONOSTIQUES::PROFONDEUR
PROFONDEUR
DEUXIEME DEGRE :
PROFOND : atteinte importante de la couche basale
Les téguments sont froids et ont perdu leur souplesse ; les poils
n’adhèrent pas
TROISIEME DEGRE :
•
aspect cartonné blanchâtre ou brun
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Le feu frappe
les victimes
et …...
les sauveteurs
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Brûlures électriques
Risque de nécrose
infection
Perte de
revêtement cutané
Séquelles
fonctionnelles
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Brûlures chimiques
Déshabillage et lavage abondant
? Ph produit
? Inhalation
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Brûlures thermiques
par le feu
O2 &
Hydroxocobalamine
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CRITERES
CRITERESPRONOSTIQUES
PRONOSTIQUES::SURFACES
SURFACESET
ET
PROFONDEUR
PROFONDEUR
L'AGE :
FACE :
• oedèmes des V.A.S. Voix, toux? Séjour milieu clos?
• circulaire du cou
• atteinte du globe oculaire (rare)
yeux et extrémités =
retentissement fonctionnel
FACE :
LOCALISATIONS PARTICULIERES :
périnée L’oedème des OGE gêne le
PERINEE ET O.G.E. : sondage urinaire savoir le réaliser tôt!!!!
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CRITERES
CRITERESPRONOSTIQUES
PRONOSTIQUES::LOCALISATIONS
LOCALISATIONS
LOCALISATIONS PARTICULIERES :
thorax = retentissement respiratoire
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CRITERES
CRITERESPRONOSTIQUES
PRONOSTIQUES::LESIONS
LESIONSASSOCIEES
ASSOCIEES
AGRESSIONS ASSOCIEES :
POLYTRAUMATISME
BLAST
INTOXICATION (CO et HCN)
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III-Physiopathologie
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PHYSIOPATHOLOGIE
PHYSIOPATHOLOGIE
PHENOMENES LOCAUX
PHENOMENES REGIONAUX
DYSREGULATION THERMIQUE
DEFAILLANCE POLYVISCERALE
CONSEQUENCES GENERALES
HYPOVOLEMIE
HYPOXEMIE
DESHYDRATATION
HYPONATREMIE
HYPOTHERMIE
DENUTRITION
INFECTION
IMMUNOSUPPRESSION
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A-Localement
Le temps d’exposition nécessaire à la création d’une brûlure thermique
décroît de façon exponentielle lorsque la température de la source augmente
(15 minutes à 48 °C, 1 seconde à 70 °C,etc.).
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• Cette réaction inflammatoire est source d’un profond désordre capillaire et
d’une modification de la matrice interstitielle qui l’entoure:
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C-À distance de la brûlure
• L’exportation de la réaction inflammatoire crée un état de syndrome
réactionnel inflammatoire systémique (SIRS)
• On peut ainsi distinguer les brûlures modérées, maladie qui reste locale, des
brûlures sévères, maladie générale où tous les organes sont atteints.
Chez les brûlés les plus graves, il existe une myocardiodépression (origine ?)
La brûlure grave se traduit par une hémolyse liée avant tout à l’agression thermique
des globules
• rouges.
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d-Conséquence
• Le choc du brûlé est lié à la fuite liquidienne faite de liquide plasmatique
(hémorragie blanche).
Il s’agit d’un choc hypovolémique avec hémoconcentration.
Sur le plan hémodynamique,il se caractérise par:
-Initialement une chute du débit cardiaque, des pressions de remplissage basses
et des résistances systémiques élevées.
-Puis apparaît un état hyperkinétique avec débit cardiaque élevé et résistances
basses
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Lors de la prise en charge initiale, le médecin est rarement dans les
conditions de propreté qui lui permettent d’examiner
correctement une brûlure.
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REANIMATION
REANIMATION PRE
PRE HOSPITALIERE
HOSPITALIERE
DESHABILLAGE sauf si Vêtements synthétiques collés
REFROIDISSEMENT
dans les 15 premières minutes & si surface brûlée inf à 20%
REMPLISSAGE VASCULAIRE
OXYGENATION :
INHALATION OU INTUBATION - VENTILATION
ANALGESIE SEDATION
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REFROIDISSEMENT
REFROIDISSEMENT
LIMITATION DE L'ETENDUE
DIMINUTION DE L'OEDEME
DIMINUTION DE LA DOULEUR
REDUCTION DE LA MORTALITE ?
REDUCTION DES SEQUELLES FONCTIONNELLES
EFFETS METABOLIQUES :
INHIBITION DE L'HISTAMINOLIBERATION
INACTIVATION DU SYSTEME DES KININES
DIMINUTION DU CORTISOL PLASMATIQUE
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REFROIDISSEMENT
par l’eau
ou
par émulsion
hydrique
(Waterjel)
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MODALITES
MODALITES DE
DE REALISATION
REALISATION
PAR RUISSELLEMENT DE 10 à 15 cm
PENDANT 15 min.
HYPOTHERMIE
SECHER LA VICTIME
remplissage
par ringer lactate
30 ml/kg dans la première heure
ou 2ml/kg/%SBT dans les 8 ères h
monitorage
retard au remplissage quasi constant!!!
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REMPLISSAGE DU BRULE (Formule de PERCY)
H0
H0ààH+8
H+8::
22ml/kg/%
ml/kg/%DE
DECRISTALLOIDES
CRISTALLOIDES (RINGER
(RINGERLACTATE)
LACTATE)
DONT
DONT POUR
POURLA LAPREMIERE
PREMIEREHEURE
HEURE::
En
Enl’absence
l’absencede
decollapsus
collapsus::20
20àà30
30ml/kg
ml/kgde
deCRISTALLOIDES
CRISTALLOIDES
En
Encas
casde
decollapsus
collapsus::15
15àà20
20ml/kg
ml/kgdedeCOLLOIDES
COLLOIDES(H.E.A.)
(H.E.A.)
H+8
H+8ààH+
H+24
24::
0,5
0,5ml/kg/%
ml/kg/%de
deCRISTALLOIDES
CRISTALLOIDES
0,5
0,5ml/kg/%
ml/kg/%d'ALBUMINE
d'ALBUMINEàà44%%
ANALGESIE :
NUBAIN® : 0,3 mg/kg
FENTANYL® : 1 à 2 mg/kg
ANALGESIE-SEDATION VIGILE :
NUBAIN® (0,3 mg/kg) + HYPNOVEL® (0,03 mg/kg)
FENTANYL® (1 mg/kg) + HYPNOVEL® (0,03 mg/kg)
MORPHINE Titrée (de 0,03 mg/kg à 0,1 mg/kg IVD)
ANESTHESIE GENERALE
KETAMINE (10 mg/kg IM ou 4 à 7 mg/kg IV)
HYPNOMIDATE ( 0,3 mg/kg IV)
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La voie veineuse permet l’analgésie du patient par de la morphine en
titration
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ASSURER
ASSURER
L’HEMATOSE
L’HEMATOSE
oxygénothérapie monitorée
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ASSURER
ASSURER
L’HEMATOSE
L’HEMATOSE
Si l’oxygénothérapie ne se discute pas chez un brûlé grave, l’intubation doit être
réservée aux brûlés inconscients, puis
présentant une détresse respiratoire,
victimes de lésions très profondes de la face et du cou.
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L’administration d’hydroxocobalamine (Cyanokit®), antidote de
l’acide cyanhydrique est réservée à ce stade aux malades dans un
contexte d’incendie en espace clos:
• -inconscients,
• -présentant une instabilité hémodynamique,
• -des troubles du rythme ou en arrêt cardiaque
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REGULATION
REGULATION
A HOSPITALISER
• Brûlures sup à 5% du nourrisson
• Brûlures sup à 10% enfants et agés
• Brûlures sup à 15% adultes
• Brûlures et lésions associées
• Brûlures 3° degré sup à 3%
EN CENTRE SPECIALISE
• Brûlures sup à 25% ou à 50 UBS, Brûlures de la face et des mains
EN REA CHIRURGICALE
Brûlés et tares évolutives,Lés cérébrales ou thoraciques, Polytraumas
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IV-PRISE EN CHARGE À l’HOPITAL
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un brûlé est toujours conscient en dehors d’un traumatisme crânien ou d’une
intoxication ; une tomodensitométrie s’impose donc en cas de troubles de
conscience ;
des besoins anormaux en remplissage et un hématocrite inférieur à 35 % (le brûlé
est hémoconcentré) doivent faire rechercher un saignement interne thoracique
ou abdominal (scanner, échographie) ;
les déformations et les douleurs peuvent être masquées par l’oedème et la brûlure
; des clichés de squelette doivent donc être réalisés comme pour tout
polytraumatisé ;
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SEDATION DE L’ENFANT BRULE
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Analgésie
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• Les gestes douloureux peuvent nécessiter une anesthésie.
Il y a lieu d’éviter, dans les premières heures d’évolution, les anesthésiques vasoplégiants
comme le propofol.
• Les produits utilisables sont:
• -le midazolam,
• - la kétamine,
• - l’étomidate ou
• -le gamma hydroxybutyrate de sodium (+++) . a un effet favorable sur le plan
hémodynamique, apporte du sel, maintient une ventilation spontanée, favorise le transit
digestif et prévient l’hyperkaliémie, ce qui en fait un narcotique de choix chez le brûlé très
grave.
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L’administration d’un curare dépolarisant est autorisée chez le brûlé
pendant les premières heures d’évolution
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Traitement local
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Soins Locaux
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Conclusion
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CONCLUSION
CONCLUSION
PREVENTION de l ’HYPOTHERMIE
ANALGESIE SEDATION
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