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•une obligation potentielle résultant d’événements passés et dont l’existence ne sera confirmée que par
la survenance (ou non) d’un ou plusieurs événements futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le
contrôle de l’entité ;
ou
•une obligation actuelle résultant d’événements passés mais qui n’est pas comptabilisée car :
il n’est pas probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques soit
nécessaire pour éteindre l’obligation ;
ou
•le montant de l’obligation ne peut être évalué avec une fiabilité suffisante.
Un actif éventuel : est un actif potentiel résultant d’événements passés et dont l’existence ne sera
confirmée que par la survenance (ou non) d’un ou plusieurs événements futurs incertains qui ne sont pas
totalement sous le contrôle de l’entreprise.
Pour pouvoir déduire les provisions des résultats imposables, les conditions suivantes doivent être
réunies :
- les provisions doivent être effectivement constatées dans les comptes de l’exercice,
- elles doivent être destinées à faire face à une perte ou une charge déductible,
- la perte ou la charge doit être nettement précisée, c’est-à-dire qu’elles doivent pouvoir être
individualisées quant à leur nature et leur montant doit pouvoir être évalué,
- la perte ou la charge doit être probable, c’est-à-dire que la probabilité de réalisation de la perte ou de
la charge doit résulter de circonstances particulières (cela diffère de l’éventualité qui résulte de
circonstances d’ordre général),
Précision : une perte ou une charge, dès lors qu’elle est certaine dans son principe et déterminée dans
son montant, ne peut pas être provisionnée. Il s’agit alors d’une charge immédiatement déductible des
résultats.
- la probabilité de la perte ou de la charge doit résulter d’événements en cours.
3/L’objet de provisions :
3.1/ Provisions sur créances :
•Définition de la créance : Une créance définit la contrepartie d’une dette contractée par une
personne, physique ou morale, et accorde le droit au créancier à l’exécution d’une prestation, en
nature ou en espèces, de la part du débiteur. Cette prestation consiste généralement en une obligation
de donner ou de faire, ou alors de s’abstenir de faire.
• provisions sur créances : Le bilan doit être l’exact reflet de la situation des actifs de l’entreprise. Tout
élément (immobilisations, stock, créances) doit être évalué à sa juste valeur. C’est pour cette raison
que les immobilisations sont dépréciées chaque année avec le principe d’amortissement.
Le stock peut également être déprécié ou apprécié selon les cas en fonction de l’obsolescence des
marchandises qui le constituent. Par exemple, une marchandise achetée une année auparavant à un prix
de 100 peut ne valoir aujourd’hui plus que 70. Cet écart de valorisation doit être reflété dans le bilan.
La problématique est différente pour les créances car si leur montant ne change pas au fil du temps
comme pour le stock, leur valorisation peut varier en fonction de la probabilité de les recouvrer.
En effet, une facture de 100 euros vaut intrinsèquement 100 euros dans le bilan tant qu’elle n’est pas
soldée sous réserve qu’il ne fait aucun doute que le débiteur la paie à échéance.
– Débit du compte 654 « Pertes sur créances irrécouvrables », pour le montant HT de la créance
irrécouvrable
– Crédit du compte 416 « Clients douteux », pour le montant TTC de la créance irrécouvrable
Le cas échéant, l’entreprise annule comptablement la provision pour créance douteuse, en débitant le
compte 491 « Provisions pour dépréciation des comptes clients » et en créditant le compte 78174 «
Reprises sur provisions pour dépréciation des créances ».
En cas de créance irrécouvrable, la perte est déductible du résultat de l’entreprise pour l’exercice fiscal
concerné. Autre conséquence fiscale : l’entreprise récupère la TVA. Attention : la preuve de
l’irrécouvrabilité de la créance devra être rapportée par l’entreprise sur demande de l’administratio
3.2/provisions sur retraite (I.D.R):
La provision pour indemnité de départ à la retraite (IDR), parfois appelée provision pour indemnité de fin de
carrière (IFC) répond au souci, pour l’entreprise, de couvrir les engagements de retraite, c’est-à-dire les
dépenses futures liées au départ à la retraite des salariés. Il s’agit donc de calculer la probabilité de devoir
verser une indemnité de départ en retraite aux salariés lorsqu’ils feront valoir leurs droits à la retraite.
Qu’est-ce qui influe sur le calcul de la provision ?
La provision pour indemnité de départ à la retraite (IDR) dépend de l’ancienneté et de l’âge des salariés, du
taux de renouvellement du personnel (ou turnover) constaté dans l’entreprise, mais aussi de la convention
collective applicable.Son montant doit être estimé et réactualisé chaque année.
• comptabilisation d’une provision sur retraite (I.D.R):
La comptabilisation de la provision IDR se fait par le crédit du compte 153 « Provisions pour pensions et
obligations similaires ». Au bilan, elle apparaît dans les “provisions pour charges”, intégrées dans les “autres
fonds propres”, c’est-à-dire à mi-chemin entre les capitaux propres et les dettes.
Attention, cette provision n’est pas déductible du résultat fiscal, ce qui explique sans doute le nombre
restreint d’entreprises qui l’utilisent. Néanmoins, restez prudents, les mauvaises surprises peuvent arriver !
Plusieurs départs en retraite une même année pourraient occasionner une perte si aucune provision n’a été
comptabilisée.
Exemple : comptabilisation Provisions sur créances ( douteuse – irrécouvrables)
• Créances douteuses :
1 ère : Au moment où la créance devient douteuse
Prenons exemple d’un client qui est en redressement judiciaire notre créance et de 11 690 da TTC et
son risque de non recouvrement et estimé à 90% ( 10 000 HT × 90% = 9000 da)
Lorsque la charge est estimée / estimable, celle-ci est comptabilisée de la manière suivante :
En contrepartie d’une écriture dans la classe 15, l’entreprise doit effectivement constituer une provision en manipulant
les comptes de la classe 6.
Le Plan Comptable Général (PCG) enregistre les provisions dans la classe 15, elle-même subdivisée en plusieurs sous-
catégories selon la nature de la charge provisionnée. Par exemple :
→155 : provisions pour impôts (ces charges sont rattachables à l’exercice, mais différées – leur prise en compte
définitive sera fonction du résultat futur)
→157 : provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices (ces provisions sont trop élevées pour être supportées
sur un seul exercice et sont réparties dans le temps)
Les dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions sont enregistrées dans la classe 68, elle-même
subdivisée en plusieurs catégories selon la nature de la charge provisionnée. Par exemple :
→681 : dotation aux amortissements et provisions des charges d’exploitation
→6812 : dotation aux amortissements et provisions des charges d’exploitations à répartir sur plusieurs
exercices
→686 : dotation aux amortissements et provisions des charges financières
A la clôture de l’exercice N+2 L’entreprise a étécondamnée , la dotation et devenue sans objet et doit
être reprise