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Introduction.
Pendant le XXème siècle, les théoriciens de la traduction ne donnaient pas une définition de traduction à
travers des études détaillés, des textes, hypothèses, et règles générales. Le XXème siècle a été le siècle des
traductions: la quantité des traductions a augmenté beaucoup. Dans les années Cinquante une nouvelle
science se diffusa : la traductologie ; à travers le matériel de plusieurs siècles de traduction, on pouvait
observer les logiques de la traduction.
Il fallait de rendre conscients les traducteurs et les lecteurs de tous les choix qu’on peut faire pour traduire
un texte. On a commencé en étudiant les passages de traduction en confrontant deux ou plusieurs textes :
l’original et les versions traduites de l’original.
Il y avait des chercheurs qui adopteraient le modèle normatif-descriptif, autres qui adoptaient le modèle
analytique-descriptif.
C’est avec Catford et Mounin que la traduction devient science linguistique.
Selon Mounin, la traduction est nécessaire, mai la seule chose certaine à propos d’elle est qu’elle n’est pas
l’original (pour mieux dire : il est impossible de traduire). Les traducteurs utilisent des procédés différents :
par exemple, le transcodage (traduction littérale, mot à mot), ou la transmission libre, indépendante de la
structure morpho-syntactique du texte orignal.
En citant Seleskovitch et Lederer : « la traduction, la plus mécanique aussi, comporte toujours une partie de
traduction mot à mot ». selon Vinay et Darbelnet, il y a 7 procédés principaux de traduction :
Emprunt
-3 types de traduction directe (il ne s’agit pas d’une vraie traduction) Calque
Traduction littérale
FRANÇAIS ITALIEN
EMPRUNT Mafia Chauffeur
CALQUE Mafieux I Gendarmi
TRADUCTION LITTERALE Les roses sont rouges Le rose sono rosse
TRANSPOSITION Ils prêchaient tour à tour Si alternavano nelle prediche
MODULATION Tu as du feu ? Mi fai accendere ?
EQUIVALENCE Revenir à ses moutons Tornare a bomba
ADAPTATION Le P.M.U. Totocalcio
Emprunt : procédé consistant à ne pas traduire et à laisser tel quel un mot ou une expression de la langue
de départ dans la langue d’arrivée.
Calque : traduire littéralement le mot ou l’expression de la langue de départ.
Traduction littérale : traduire la langue source mot à mot, sans changer l’ordre des mots ou au niveau des
structures grammaticales.
Transposition : procédé qui consiste en un changement de catégorie grammaticale d’un mot en passant
d’une langue à une autre.
Modulation : procédé impliquant un changement de point de vue pour éviter l’emploi des mots ou
expression qui passent mal dans la langue d’arrivée.
Equivalence : traduire un message dans sa globalité, utilisé pour les exclamations, les expressions
idiomatiques. Le traducteur doit trouver l’équivalente d’une expression dans la langue d’arrivée.
Adaptation : processus d’expression d’un sens visant à rétablir un équilibre communicationnel rompu par
la traduction (souvent une expression complétement différente). Remplacer une réalité culturelle du texte
de départ par une réalité correspondante de la langue d’arrivée.
CHAPITRE 1- LA TRANSPOSITION.
C’est un procédé en consistant en une substitution d’une partie du discours, ou d’une catégorie
grammaticale, par une autre. La transposition est récurrente dans une même langue, par exemple, dans
l’Italien :
« Io credo che sia sbagliato » ; « Io non credo che si faccia così » ; « Secondo me è un errore ».
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Ci-dessus il y a six énoncés qui présentent des structures différentes, mais ils communiquent le même
message. Dans la transposition « interne » on a préféré une forme par rapport à une autre pour raisons de
style ; quand on doit changer de registre. Mais, quand on parle de traduction, on pense de devoir respecter
le style et le sens du texte source. Selon Mamot, la traduction est souvent un processus de transmission
plus fidèle d’une simple répétition d’une communication intra-linguale (dans une même langue).
La transposition maintient le sens. Elle ne concerne pas seulement les parties du discours, ou les catégories
grammaticales, mais aussi les périodes, à travers des assemblages et divisions des énoncés. Voilà quelques
exemples de transposition :
La transposition localisée est la transposition à l’intérieur d’un syntagme qui ne change pas de nature
grammaticale :
La transposition enchaînée (en chaine) : on parle de transposition enchaînée quand une transposition
provoque une autre transposition :
« Con la stessa semplicità gli disse che « Tout aussi simplement elle lui dit
facesse pure il bagno da solo » de prendre son bain »
A travers la nominalisation, il y a la disparition des verbes substantivés comme le manger ou le boire. Donc
le traducteur est obligé à la transposition verbe/nom quand il y a les verbes substantivés dans le texte
source italien :
« Già in età matura, sul finire del secolo, « Homme déjà mur, vers la fin du siècle il avait
aveva sposato la prima cameriera” épousé la première femme de chambre »
La transposition nom/adjectif.
En Français, on préfère l’utilisation des noms, mais en Italien on préfère l’utilisation des verbes. Donc les
traducteurs doivent adopter un style de traduction pas très symétrique. En outre, les Italiens préfèrent
utiliser les adjectifs : « Entreprise de construction »= « Impresa edile » ; « Esprit de compétition »= « Spirito
competitivo ». En traduisant vers l’Italien, l’adjectif prend la place du substantif :
« Habiter toute l’année dans un grand hôtel, « Vivere tutto l’anno in un grand hotel può
c’est la fois pratique et d’un essere pratico e raffinato allo stesso tempo. »
raffinement exquis. »
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La transposition nom/adverbe.
Bien que les deux langues peuvent former des adverbes à partir des adjectifs féminins + les désinences
« ment/e », la langue française n’utilise pas cette occasion, on a la tendance à la nominalisation. En effet,
beaucoup d’adverbes italiens n’ont pas une correspondance en français, comme, par exemple,
« improvvisamente ».
La transposition adverbe/verbe.
Alors que en Italien on utilise beaucoup les adverbes déictiques, en Français on utilise les verbes pour
exprimer l’idée de mouvement ; la solution, en ce cas, est la transposition adverbe/verbe :
« Nous partons ! »= « Andiamo via ! » ;
« Esci fuori ! »= “Sors!”;
“Portalo su!”= “Monte-le!”
“Vada avanti!”= “Continuez!”
La transposition adverbe/préposition.
La tendance italienne d’indiquer un mouvement à travers les adjectifs déictiques est généralement résolue
par la transposition adverbe/préposition :
« Guardarsi avanti » [déictique]= « Regardez devant soi » [préposition d’état des lieux]
« Il y avait quelque chose que j’ai « Debbo aver visto qualcosa che mi ha disgustato »
vu et qui m’a dégouté »
Aujourd’hui, l’utilisation du subjonctif au passé est de plus en plus rare, mais il a été remplacé par
l’utilisation de la proposition subordonné infinitive :
« Dois-je dire ce que je crois être la vérité » « Devo dirle ciò che io credo sia la verità »
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La transposition affirmation/interrogation/négation/exclamation.
Les différents types de phrases- affirmative, interrogative, négative, exclamative- semblent
interchangeables dans le passage d’une langue à l’autre. La transposition de ces types de phrases nécessite
souvent de la procédure de modulation. La modulation permit de passer d’une forme à une autre, implique
un changement de point de vue :
CHAPITRE 2- LA MODULATION.
Si la transposition concerne le niveau morpho-syntactique, la modulation concerne les catégories de la
pensée: il y a des variations dans la forme, mais aussi dans le discours.
Chaque langue a sa manière d’organiser notre vision de l’univers et donc il y a aussi des changement de
cette vision dans la traduction. Les modulations, obligatoires ou libres, sont données par les différentes
situations, en donnant une solution spontanée au traducteur, qui souvent pense : « On dit ça en
Français/Italien dans une situation de ce genre ».
Selon Vinay, la modulation pénètre au cœur du message, à travers un changement de point de vue. La
modulation est utilisés lorsque la traduction directe et la transposition produisent une phrase
grammaticalement correct, mais pas très idiomatique.
Les modulations témoignent des perceptions différentes de la réalité : en considérant les mots synonymes
comme « bande dessinée », « Bilderstreifen », « fumetto » et « comics », il y a plusieurs signifiant qui
représentent des différents aspects du même signifié. « Fumetto » se réfère aux nuages qui viennent de la
bouche des personnages, « bandes dessinée » et « Bilderstreifen » se réfèrent aux bandes qui présentent
les dessins ; « comics » se réfère à l’effet sur le lecteur de ce type de lecture.
Modulation figée : celle qu’enregistrent les dictionnaires bilingues.
Modulation libre : celle que les dictionnaires n’enregistrent pas encore, mais à laquelle les traducteurs ont
recours lorsque la langue d’arrivée rejette la traduction littérale.
La modulation peut poser des problèmes quand il s’agit de cliches, dictons ou métaphores habituelles dont
l’auteur fait une utilisation libre. Par exemple, la modulation « ingoiare il rospo/ avaler la couleuvre »
oblige le traducteur à considérer les caractéristiques anatomiques différentes entre la grenouille et le
serpent. Il arrive souvent que l’équivalence ne concerne pas la signification et non le registre ou la
fréquence.
Modulation des métaphores : métaphore/autre métaphore= « Un freddo cane »- « Un froid de canard » ;
Métaphore/Absence de métaphore= « Mangiare da cani »- « Manger très mal »
Modulation des métonymies : relation de contiguïté (ex : cause/effet)= « Chien méchant »- « Attenti al
cane » ; synecdoque= « Chien d’appartement »- « Cane da salotto »
Modulation et métaphore.
La modulation est largement utilisée dans la traduction des métaphores et similitudes. Donc, on peut dire
que la métaphore est « le changement de sens par ressemblance, comme une similitude abrégé ». La
modulation concerne le second terme, le « comparant », et non le premier, le « comparé ».
Similitude explicitée : « L’ignoranza di questa ragazza è pari all’ignoranza di un asino » ;
Similitude non explicitée: « Questa ragazza è ignorante come un asino » ;
Métaphore in praesentia : « Questa ragazza è un asino » ;
Métaphore in absentia: « Quest’asino »
Les similitudes varient selon la culture : il y a des stéréotypes d’origine obscure et installes dans l’esprit
depuis l’enfance. Pendant les années ’70, Dagut a refusé de proposer une solution trop générale dans les
plus importantes incohérences entre les langues.
« Je m’apprête à grimper les étages de mon pote « Mi accingo a salire le scale dell’amico a
quatre à quatre mais ce sera un quart par un quart » passo di carica, in realtà a passo di lumaca »
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La modulation métaphore/similitude.
La similitude est très utilisée pour traduire la métaphore. Elle est obtenue en introduisant la proposition
« comme » ou des synonymes :
« Si, da te imparerò che dici Itaglia “Mais oui, tu vas me l’apprendre, toi qui dis Itaglia comme
con la g. Buzzurro” un paysan”
La modulation qui fait d’une similitude une métaphore est plus rare :
« La fenditura della bocca, quale un salvadanaio di coccio, s’inarcava” « Fente de tirelire, sa bouche s’ouvrait »
« Mi misi al lavoro come un turbine » « Je me suis mis au travail avec la violence d’un ouragan »
La métonymie cause/effet.
Si une route est cassée, les Français disent qu’elle est impraticable, en exprimant les conséquences du fait ;
mais on peut exprimer le fait lorsque en Italien on exprime l’effet. La modulation métonymique de cause à
effet est très populaire :
« Salina non valeva niente »= « Salina lui était inutile » ; « J’ai été ridicule »= « Ho fatto una sciocchezza »
La métonymie contenu/contenant.
Ce type de métonymie est très utilisée en Italien et Français, mais aussi dans la traduction. C’est un
processus qui consiste en utiliser le contenant pour se référer au contenu :
La métonymie physique/moral.
Pour exprimer un sentiment ou une sensation on utilise très souvent les parties du corps qui sont
généralement lies : « Rodrigue, tu as du cœur « = du courage.
La synecdoque.
Synecdoque : est une métonymie particulière pour laquelle la relation entre le terme donné et le terme
évoqué constitue une inclusion ou une dépendance, matérielle ou conceptuelle.
Antonomase : un nom propre ou un terme énonçant sa qualité essentielle est utilisé comme nom commun
ou vice-versa.
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Synecdoque : « I giornali diedero notizia del fatto »= « La presse répandit la nouvelle ».
Il y a deux types de synecdoque :
- Synecdoque généralisant : va du particulier au général ; elle implique un accroissement de sens ;
- Synecdoque particularisante : va du général au particulier ; elle implique un rétrécissement de sens.
Synecdoque particularisante :
« De ma loge ouverte je vois le petit Bouty » « Dalla porta aperta del mio camerino vedo il piccolo Bouty »
CHAPITRE 3-L’ADAPTATION.
Ceux qui traduit de l’Italien vers le Français ou vice-versa, en dépit de la proximité géographique et
culturelle des deux pays, souvent affronte la diversité de culture, sociale, institutionnelle.
Parfois il y a l’adaptation qui résout ça, mais elle n’est pas comme une adaptation commune, mais c’est une
traduction tout-court.
De que le traducteur a achevé la traduction d’un texte, il doit définir son travail d’adaptation avec des
phrases comme « d’après », « texte Français de… », « Testo italiano di… », « Versione italiana di… ».
L’adaptation n’est pas un nouveau texte : il s’agit plutôt d’un choix forcé, le dernier recours du traducteur.
Le processus d’adaptation est utilisé pour la publicité, les bandes dessinées, les livres pour les enfants, jeux
de mots et l’humour. Nida a classé les 5 milieux principaux (lieux du métalinguistique) :
- La vie matérielle quotidienne ;
- La vie sociale ;
- Culture religieuse ;
- Culture linguistique.
« Ingrédients pour une grasse matinée : un bon « Per un meraviglioso risveglio : un gatto persiano che
café français, un persan très câlin et du fa le fusa. L’aroma intenso di un buon caffe del Brasile.
coton américain » Cotone dall’America »
« Ma andiamo sarà la réclame del panettone. « Je suis sûr que c’est une publicité pour des biscuits !
Ma cosa c’entrano i cappelli col panettone? Quel rapport entre les biscuits et les chapeaux ?
Allora sarà la réclame del torrone » Alors c’est une réclame pour du chocolat »
Le déplacement des personnages à partir de son contexte à un autre contexte de la culture d’arrivée
implique la traduction des noms de lieux. Les jeux de société ne sont pas toujours les mêmes d’un pays à
l’autre, et n’ont pas la même cote de popularité :
« Je n’avais pas vraiment joué à cache-cache, au chat « Non avevo mai giocato a nascondino, a mosca cieca o a
perché, aux osselets, à la marelle ou à tu l’as » guardie e ladri »
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Les « carabinieri » sont parfois traduits par le calque « carabiniers », on peut ne le changer pas ou on peut
les traduire par « gendarmes ». Les institutions nationales sont traduites par des institutions équivalentes
du pays du texte d’arrivée : « Previdenza Sociale »= « Sécurité Sociale ».
Le système éducatif français est différent de celui italien. En France, il y a le compte à rebours pour
numéroter les classes : la « prima media » italienne en France est la « sixième ».
CHAPITRE 4- LA TRANSCRIPTION.
Dans le textes, on peut observer qu’il y a des mots ou des expressions qui ne sont pas traduites, mais
rapportées en langue source : ce processus est appelé emprunt. C’est une négation du processus de
traduction, mais il enrichit la langue d’arrivée. L’emprunt est utilisée quand il n’y a pas un terme ou
expression parfaitement correspondant dans la langue cible. L’autre procédé, la transcription, rapporte les
mots du texte de la langue source et la mot utilisée par le traducteur aussi. Il est utile quand on a des
expressions transcrites parce-qu’ ils sont intraduisibles. L’histoire de langue italienne et française
présentent beaucoup d’emprunts de l’anglais et du allemand en particulier. Surtout l’Italien est très
disponible vers les mots étrangères, malgré les oppositions des défenseurs du purisme linguistique.
L’Italien est une langue emprunteuse, qui a introduit beaucoup de mots (chauffeur, roulette, élite) et
d’expressions (en passant, ça va sans dire, tombeur des femmes) françaises. Stendhal utilisait les emprunt
italiens : « Un jour qu’elle avait la luna, comme on dit dans le pays, elle était allée à l’improviste, sur le soir,
dans son château de Sacca ».
D’Annunzio utilisait des emprunts des plusieurs langues : « Ieri ella era da Spillmann : chiedeva dei
bonbons, forse per il five-o’clock-tea. Aveva (…) su’l volto un velo di moucheté (…), e la sua figura (…) tutta
avvolta nella lontra odorante di Cypre e di Sachet de veloutine faceva contrasto…”.
La Presse italienne comme cela française utilise très souvent ces « mots-témoins », mots-images de la
culture étrangère.
Ainsi « Le Monde » décrit l’Italie, avec des titres comme « Governo et Malgoverno », « La nouvelle
Camorra ». mais dans les différentes langues on utilise les emprunts différemment. En Français ils sont
utilisé pour donner le gout du populaire aux textes qui parlent de l’Italie, ou pour remplir des lacunes de la
langue française. En Italien, son usage est plus libre et soulève le registre du texte.
Ainsi en 1991 la Presse sportive italienne décrivait Maradona : « L’enfant prodige » ou « Enfant terrible ».
Ici l’emprunt est un procédé stylistique. Le traducteur utilise à contrecœur la transcription et l’emprunt.
En effet, beaucoup de traducteurs n’utilisent pas les mots « Osteria « , « Bistrot », « Pub », ou
« Gaststäte » :
« Però, mi disse (…) buone trattorie nei « Cependant, me dit-il (…) il n’y avait pas de bons restaurants
dintorni non ce n’erano » aux environs »
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« Il y avait foule dans son bistrot » « Il caffé era affollato »
« Si accorse che don Calogero parlava (…) del « Il s’aperçut que don Calogero parlait (…) d’une
Possibile rialzo del prezzo del caciocavallo” hausse probable sur le caciocavallo »
« I bravi però s’avvicinavano, guardandolo fisso » « Les bravi, toutefois, s’approchaient toujours en le regardant
fixement »
« Ils résistent nos p’tits poilus ! » « Resisteranno, i nostri p’tits poilus ! »
« Saputo che io ero un confinato, si offerse « Ayant appris que moi, j’étais un confinato, il s’offrit tout de suite à
di farmi liberare » me faire libérer »
« Ils ont pas de Chouans en bas quand même ? » « Non avranno mica degli Chouans giù di sotto ? »
Une note du traducteur, parfois, n’est pas nécessaire, lorsque le contexte nous donne le sens :
« Le ciociare le offrivano nei canestri, le rose » « Les ciociare lui offraient des roses dans des corbeilles »
Les expressions du dialecte sont souvent suivis par la traduction en Italien= (dialecte->Italien) ou (dialecte-
>Français) binôme de traduction : « La chiamavano u’ Re » = « Dans le village on l’appelait u’ Re, le roi »
Cette technique sauvegarde le sens et le registre populaire des expressions, mais elle est utilisée pour
n’éliminer pas un terme caractéristique de la langue source : « En banlieue… »= « Nella periferia, nella
banlieue… »
Le Calque.
Le calque est une frome particulière de transcription, une traduction d’emprunt. Il est d’emprunter un mot
du texte source et de traduire littéralement ses éléments, en créant une nouvelle mot dans la langue
d’arrivée.
L’orthographie s’inscrit des règle phonologiques et morphologiques de la langue cible. Ce procédé est
utilisé dans la littérature, mais pas autant dans la traduction. Un traducteur qui utilise ce procédé risque
d’être accusé d’inexactitude ou d’incompétence. Le calque est considéré come un erreur.
Transcription et onomastique.
Le problème de la transcription concerne l’onomastique aussi. Il y a des langues où la transcription des
noms propres et des lieux qu’il n’est pas possible de traduire parce qu’ il ne seraient pas faciles à lire dans
la langue cible pour des raisons phonologiques. Ce problème n’affecte pas la traduction français-italien et
italien-français, mais il y a une règle qui conseille de ne traduire pas les noms parce qu’il changerait sa
nationalité.
En Italien, les prénoms sont très souvent traduits et les noms transcrits, en Français, ils sont transcrits :
« Louis Blanc » = « Luigi Blanc » ; « Renzo Tramaglino e Lucia Mondella »= « Renzo Tramaglino et Lucia
Mondella ». Aujourd’hui en Italien on a la tendance à ne traduire pas les noms et les prénoms : « Juliette
Rondeaux »= « Juliette Rondeaux ».
Transcription et marques.
Pour ce qui concerne les marques, la transcription est obligatoire : « La marque Nescafé »= « La marca
Nescafé ».
Les acronymes.
Acronymes internationaux : UNESCO ;
Acronymes nationaux connus dans le monde : FIAT-> FIAT ;
Acronymes qui ont les équivalents dans plusieurs langues : I.V.A. -> R.D.T./ R.D.A. /T.V.A. ;
Acronymes nationaux connus par les lecteurs de la langue cible : U.S.L.
Quelques acronymes qui ont la même forme en Italien et en Anglais : N.A.T.O, A.I.D.S.. Mais AIDS et NATO
n’ont pas la même forme en français : S.I.D.A. et N.A.T.O..
Les acronymes connus seulement dans leurs pays d’origine : P.M.U. (France) ; E.N.E.L. (Italie).