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Détection des défauts de balourd dans les broches des

machines-outils
Sommaire

 Remerciement
 Introduction Générale

Chapitre Ⅰ : Etude des défauts de balourd

I. Définition de balourd
II. Etude principaux du défaut de balourd dans des machines-outils
1. machine-outil et type
2. constituants d’une MO et leurs défauts de balourd
III. Etude des causes des défauts de balourd

Chapitre Ⅱ : Caractérisation du phénomène de balourds et diagnostique

I. Force et masse
II. Types de balourd
1. Balourd statique
2. Balourd de couple
3. Balourd dynamique
III. Diagnostique des défauts de balourd
Outils de diagnostique

Chapitre Ⅲ : Etude du balourd dans le cas des broches des machines-outils

I. Spécificité des broches


II. Causes des défauts de balourd dans des broches des machines-outils
A. Défaut de conception
1. Tolérance trop large
2. Jeux
B. Défaut de fabrication
III. Recommandation
1. La surveillance vibratoire appliquée sur les machines-outils
2. Moteur à balourd
 Conclusion
INTRODUCTION GENERALE
Une machine se compose d’un ensemble de mécanismes et d’organes combinés
destinés à transformer une énergie ou à transmettre un mouvement. Ces mécanismes,
mobiles entre eux, ne peuvent fonctionner sans jeux, contraintes, efforts dynamiques
et chocs dont les effets se manifestent principalement sous forme de vibrations et de
bruits.
Tout changement dans l’importance de ces jeux, de ces contraintes, efforts ou chocs,
se traduit immanquablement par une modification de l’intensité ou des fréquences de
ces vibrations. Or, cette modification de comportement vibratoire constitue souvent la
première manifestation physique d’une anomalie affectant la machine, cause
potentielle à terme de dégradations telles que les défauts de balourd.
Ce dernier est un défaut qui se rencontre en présence du déséquilibre de l’arbre de la
broche des machines tournantes et est causé par une mauvaise répartition spatiale des
masses dans la structure, entrainant un déplacement du centre de gravité en dehors de
l’axe géométrique de la broche des machines-outils.
Pour arriver à notre intérêt, nous avons articulé notre étude sur les défauts de balourd
dans les broches des machines-outils autour de trois chapitres :

Le chapitre I : Etude des défauts de balourd.


Le chapitre II : Caractérisation du phénomène de balourd et diagnostique.
Le chapitre III : Etude de balourd dans le cas des broches des machines-outils.
CHAPITRE Ⅰ

I. Définition de balourd
Un balourd est un déséquilibre du rotor causé par la non-coïncidence de l’axe principal d’inertie avec
l’axe de rotation de l’arbre. En d’autres termes, le balourd est l’état dans lequel se trouve un rotor
quand une force ou un mouvement vibratoire est communiqué à ses paliers.

Le balourd une des principales causes de vibration sur les machines tournantes qui est très connue
de tous les automobilistes : lorsque vous faites changer les pneumatiques de votre voiture, il est très
usuel de demander l’équilibrage des roues. Si cette opération n’est pas faite, un « tremblement »
très désagréable est ressenti dès que vous atteignez une vitesse élevée. Ceci est dû au phénomène
de balourd.

Considérons un disque de centre de gravité G tournant autour d’un axe (O, z, r). Si le centre G
coïncide avec l’axe de rotation on dit que le disque est équilibré (Figure .1). Si une masse m est
ajoutée en périphérie du disque, on crée une irrégularité qui a pour effet de modifier la position du
centre de gravité G. On dit dans ce cas, que le disque présente un balourd.

Figure .1: Modélisation d’un balourd.

Un balourd est par définition, une répartition irrégulière de la masse d’un rotor lors de sa rotation
autour d’un axe. L’équilibrage est le procédé qui vise à compenser cette mauvaise répartition par
ajout ou enlèvement de masses connues en des endroits déterminés du rotor. La représentation de
(figure .1) est une simplification. En pratique, plusieurs défauts peuvent apparaître sur un même
rotor mais ils ont pour effet de déplacer le centre de gravité G et, dans le cas du disque, il suffit
d’ajouter une seule masse pour ramener le centre de gravité en coïncidence avec l’axe de rotation

II. Etude principaux du défaut de balourd dans des machines-outil


1. Machine-outil et type

Il est possible de tirer du terme « 


machine-outil » sa propre définition.
Une machine-outil est un matériel
dont on se sert pour faire mouvoir un
outil. Cet outil est propulsé grâce à
une transmission elle-même
actionnée à l’aide d’un moteur. La
transmission n’est donc pas maniée
par un ouvrier.

Le Syndicat des constructeurs français de


machines-outils propose une définition très précise adoptée par l’Organisation internationale de
standardisation (I.S.O). Voici donc la définition de la machine-outil telle que l’indiquent les
industriels français : « Une machine-outil est une machine, généralement non portative en
travail, actionnée par une source d’énergie et destinée à façonner des produits à l’aide de
procédés physiques, chimiques ou autres. Le façonnage, qui porte sur des matériaux à l’état
solide (métal, bois, verre, plastiques…), peut s’effectuer aussi bien avec ou sans enlèvement
qu’avec ou sans apport de matière ou de produit. »

Pour être un peu plus clair, une machine-outil est donc un dispositif mécanique qui permet de
réaliser un usinage. Et cette exécution se fait avec l’exactitude et la puissance qui conviennent.
La machine-outil permet de garder fixe un outil, de le rendre mobile ou encore tournant tout en
le faisant mouvoir.

En imprimant à l’outil un mouvement, la machine-outil permet de fabriquer une


pièce que l’on aura fixée sur une table. La table peut être fixe comme elle peut
être mobile.

Quels sont les différents types de machines-outils ?


Il existe différents types de machines-outils, dont les machines-outils qui servent à enlever de la
matière. Parmi de telles machines-outils figurent :

 l’étau limeur ;
 la fraiseuse ;
 la machine-transfert ;
 la perceuse à colonne ;
 la rectifieuse ;
 les scies motorisées ;
 le tour.
Par étau limeur, on désigne une machine-outil utilisée pour usiner et produire des surfaces
planes sur une pièce métallique. Une fraiseuse est quant à elle une machine-outil servant à
fabriquer divers types de pièces métalliques. L’usinage se fait à l’unité ou en série et consiste à
retirer de la matière. Cet enlèvement de matière se fait sur des blocs et même quelques fois
des ébauches qui peuvent être imprimées ou moulées.

Grâce à une machine-transfert, sont effectuées de façon répétitive des opérations sur une pièce
métallique. Avec la perceuse à colonne encore appelée foreuse, on dispose d’une machine-outil
pour percer ou encore forer des trous dans un matériau donné. Le perçage se fait au moyen de
forêts. Une rectifieuse est une machine-outil servant à procéder à une rectification. Elle met en
scène une meule pour fabriquer une surface parfaite peu rugueuse. On recourt souvent à la
rectifieuse pour perfectionner un usinage réalisé par une fraiseuse ou par un tour.

Les scies quant à elles sont des machines-outils constituées d’une lame dentée. Cette lame est
faite en acier trempé et permet de couper différents matériaux comme le bois, la pierre ou
encore les métaux. Divers moyens peuvent être utilisés pour actionner une scie. Il peut s’agir de
la force musculaire, l’eau ou encore l’électricité.

Enfin, le tour est une machine-outil servant à fixer une pièce sur laquelle on veut travailler en la
faisant tourner sur elle-même. Outre les machines-outils précédemment décrites, on distingue
aussi celles qui servent à l’assemblage telles que la visseuse. Une visseuse est encore connue
sous l’appellation de tournevis. Et elle sert à visser ou à dévisser. Le principe de
fonctionnement d’une visseuse est similaire à celui d’une perceuse. De façon générale, on
classe les machines-outils en deux grandes catégories à savoir les machines-outils
conventionnelles et les machines-outils à commande numérique ou centres d’usinage à
plusieurs fonctions.

Parmi les machines-outils se trouvent :

 des machines de découpage au laser ;


 des machines de découpage à jet d’eau ;
 des machines de tournage ;
 des machines de finition.

Les machines de découpage à jet d’eau fonctionnent particulièrement bien avec un abrasif garn
pour une machine de découpage à jet d’eau.

2. Constituants d’une MO et leurs défauts de balourd

En principe, une machine-outil est constituée de cinq parties fondamentales que sont :

 un bâti d’une grande rigidité et confectionné de façon très précise ;


 une table qui peut glisser suivant différents axes en étant guidée par des coulisses ;
 au moins une tête munie de broche et qui permet la fixation de l’outil ;
 des moteurs pour la rotation de l’outil ainsi que les mouvements de la table ;
 des éléments de manœuvre (boule, poignée, bouton, manette, levier, etc.) qui peuvent
être manuels comme automatisés

Défauts sur le bâti


Les moteurs à balourd AViTEQ sont conçus pour l’entraînement de machines
vibrantes utilisés dans la quasi-totalité des applications possibles existant dans la
manutention du vrac solide et dans tous les secteurs d’industrie. Les moteurs à
balourd constituent le système d'entraînement idéal, en particulier pour des débits
élevés. 
Avantages et applications 

 Version ATEX de série pour les zones 21 + 22


 Version CSA de série pour les "classe 1 + 2"
 Thermistance intégrée de série
 Sécurité de fonctionnement dans le temps
 Performance élevée pour des dimensions compactes
 Rentabilité
 Fabrication à la pointe de la technologie
 Conformité avec toutes les directives européennes relatives aux
entraînements
 Disponible également en version ATEX adaptée aux atmosphères explosives
pour les zones 1 + 2
 Disponible également en version adaptée aux réseaux 60 Hz et autres
tensions. 

Conception et principe de fonctionnement


Le moteur à balourd AViTEQ est un moteur asynchrone triphasé dans lequel des
poids appelés masselottes sont montés aux extrémités de l’arbre de façon
excentrique (poids centrifuges). La rotation de l’arbre engendre une force centrifuge.
L'intensité de cette force centrifuge peut être modifiée par réglage des masselottes
lorsque les moteurs sont à l’arrêt. Les forces centrifuges engendrées par le moteur
transmettent les vibrations à l’appareil utile (auge, table, tube) et au produit
transporté.
Avec des moments allant de 0,1 kgcm à 2.763 kgcm et des forces centrifuges
pouvant atteindre 119kN, les moteurs à balourd AViTEQ peuvent entraîner des
appareils possédant un poids supérieur à 11 000kg.
 
Les moteurs à balourd AViTEQ permettent selon leur disposition de produire des
oscillations elliptiques, circulaires ou linéaires de l'appareil utile : 

 Deux moteurs, tournant en sens inverse de façon synchrone, engendrent une


vibration rectiligne. (Ex : sur des convoyeurs vibrants à auges ou à tubes)
 Un moteur seul, situé au centre de gravité de la masse à vibrer, engendre une
vibration circulaire. (Ex: sur un tamis)
 Un moteur seul, placé en dehors du centre de gravité, engendre une vibration
elliptique. (Ex : sur un vibrateur de trémie)

Photos du produit
 

Brochure

Moteur à balourds (FR)- PDF (1,05MB)


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Unbalance motor (EN)- PDF (1,45MB)


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Unwuchtmotor (DE)- PDF (1,43MB)
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   Produits   Entraînement par vibration   Moteur à balourds 


             

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 Mentions légales
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Les
.Les outils de diagnostic :
 Spectre : Le spectre est à la base de tout diagnostic .il permet de visualiser, à la façon d’un
électro-encéphalogramme en médecine, l’état de santé de la machine surveillée ;l’origine de
chaque composante ou famille de composantes est identifiée en fonction des
caractéristiques cinématiques des déférents organes constitutifs .de leur vitesse de rotation
ou mieux encore de leur fréquence de mouvement, puisque le signal prélevé est une
composition des réponses des paliers ou de la structure à toutes les forces d’excitation.  .
Zoom : Un grand nombre d’anomalies mécaniques ou électromagnétiques se manifestent,
avec un apport d’énergie faible ou nul, par l’apparition de bandes latérales de modulation
autour d’une fréquence cinématique appelée «fréquence porteuse » (par exemple,
fréquence de rotation, fréquence d’engrènement, fréquence d’encoches….) .la fonction
zoom, permettant de réduire la plage d’analyse autour d’une fréquence sélectionnée afin
d’obtenir des résolutions satisfaisantes. 
Sceptre : Cette fonction (c’est la transformé inverse du logarithme du spectre) permet dans
un spectre de rechercher d’identifie et de quantifier rapidement toute famille de
composante périodique.
Le Cepstre peut être utilisé avec succès pour mètre en évidence un certain nombre de défaut
induisant des chocs périodiques (écaillage des roulements, défaut des dentures, desserrage
du bâtie, jeux fonctionnel) ou une modulation d’amplitude ou de fréquence des
composantes cinématiques, il traduit aussi l’existence d’une excentricité.

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