randrianasoloRazanatafikaJeanC GES M1 11

Contribution à l’amélioration du système comptable dans une société prestataire de service. Cas : ADEMA S.
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE,

DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
DEPARTEMENT DE GESTION
MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION

OPTION: FINANCES ET COMPTABILITE
CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DU
SYSTEME COMPTABLE DANS UNE SOCIETE
PRESTATAIRE DE SERVICE
CAS: ADEMA S.A
Présenté par: RANDRIANASOLO RAZANATAFIKA Jean Chrysistophe
Sous l’encadrement de :
ENCADREUR PEDAGOGIQUE ENCADREUR PROFESSIONNEL

RABENILAINA Harinia Cyrille RAFARALAHY André
Enseignant de l’analyse financier Chef de Département de Recherches et
Développement des Ressources
financières
Année Universitaire: 2008/2009

Session: Mars
Date de soutenance : 06 Mars 2009
Contribution à l’amélioration du système comptable dans une société prestataire de service. Cas : ADEMA S.A
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE,

DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
DEPARTEMENT DE GESTION
MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION

OPTION: FINANCES ET COMPTABILITE
CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DU
SYSTEME COMPTABLE DANS UNE SOCIETE
PRESTATAIRE DE SERVICE
CAS: ADEMA S.A
Présenté par: RANDRIANASOLO RAZANATAFIKA Jean Chrysistophe
Sous l’encadrement de :
ENCADREUR PEDAGOGIQUE ENCADREUR PROFESSIONNEL

RABENILAINA Harinia Cyrille RAFARALAHY André
Enseignant de l’analyse financier Chef de Département de Recherches et
Développement des Ressources
financières
Année Universitaire: 2008/2009

Session: Mars
REMERCIEMENTS
Le temps que l'on emprunte à ceux qui nous sont chers n'a de valeur que si nous
l'utilisons pour grandir. Fort de cette croissance, nous pouvons retourner auprès d'eux pour
leur témoigner toute notre reconnaissance.
D’abord, nos vifs remerciements au Bon Dieu sans qui, ce présent travail n’aurait
jamais pu être réalisé.
Ensuite, nos profondes gratitudes à toutes les personnes assurant le fonctionnement de
l’université et particulièrement à celles du Département Gestion, qui nous ont permis de
poursuivre nos études :
- Monsieur RANOVONA Andriamaro, Maître de Conférences, Doyen de la Faculté
de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie ;
- Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène, Maître de Conférences, Chef du
Département Gestion ;
- Madame RAVALITERA Farasoa, Enseignante, Directeur du Centre d’Etudes et de
Recherches en Gestion.
Puis, nous attribuons nos sincères reconnaissances à nos encadreurs, qui, malgré leurs
responsabilités, ont accepté de nous diriger tout au long de la préparation du présent travail :
- Monsieur RAFARALAHY André, Encadreur professionnel, Chef de Département de

Recherche et Développement des Ressources Financières.
- Monsieur RABENILAINA Harinia Cyrille, Encadreur pédagogique ; Enseignant
Chercheurs de l’Université d’Antananarivo.
Nos remerciements aussi :

Aux membres de jury qui ont accepté de donner leurs appréciations qui vont nous aider à
l’amélioration de notre travail ;
A Tous nos professeurs permanents ou vacataires qui n’ont pas ménagé leurs efforts
pour nous aider durant les quatre années d’études universitaires ;
A Tout le personnel de la société Aéroport de Madagascar, plus particulièrement celle

du département Finance pour votre excellence formation, Monsieur RANDRIAMIALISOA
Yves Marius, Directeur Administratif et Financier de la société qui a accepté à la réalisation
notre stage dans la société vous avez tous contribué à l’épanouissement de notre personnalité.
Nous gardons toujours le souvenir de l’accueil sympathique et courtois que vous nous avez
sans cesse réservé.
A toute la famille et tous les amis, à Monsieur RAKOTO Bernard Andriamirado

qui nous a accompagnés tout au long des joies et des peines de la rédaction ;
Enfin, non des moindres, à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la mise en
œuvre du présent travail de recherche, recevez nos vifs et sincères remerciements.
AVANT PROPOS
Ce mémoire diadème quatre années de formations au département GESTION de la
faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie (Fac DEGS) de l’Université
d’Antananarivo. Quatre années qui m’ont permis de préparer mon intégration dans le milieu
professionnel.
Le présent mémoire revêt deux aspects nécessaires :
D’une part, il constitue la dernière phase du processus en vue de l’obtention du

Diplôme de Maîtrise en Finances et Comptabilité.
D’autre part, la synthétisation formelle de connaissances accumulées au cours de ces

quatre années d’études intermittentes par des contacts avec des entreprises sous forme de
stage.
SOMMAIRE
AVANT PROPOS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE :
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA RECHERCHE
Premier chapitre:
PRESENTATION DE LA SOCIETE
Section 1 Généralités
Section 2 Objectifs et Organisation
Deuxième chapitre:
ENVIRONNEMENT INTERNE, EXTERNE ET PRESENTATION DU SERVICE COMPTABILITE

Section 1 Environnement interne et externe
Section 2 Présentation du service comptabilité
DEUXIEME PARTIE:
DESCRIPTION DE L’EXISTANTE
Premier chapitre:
CONCEPT DU SYSTEME COMPTABLE

Section 1 Les principes comptables et caractéristique qualitative de l’information
financière
Section 2 Les diverses branches de la comptabilité
Deuxième chapitre:
SYSTÈME ET ORGANISATION COMPTABLE D’ADEMA

Section 1 Pratique de comptabilité chez l’ADEMA
Section 2 Procédure de la comptabilisation
TROISIEME PARTIE :
ANALYSE CRITIQUE DE L’EXISTANT ET RECOMMANDATION
Premier chapitre :
LES POINTS FORTS, LES POINTS FAIBLES ET LE SYSTEME COMPTABLE DE L’ADEMA

Section 1 Points forts et points faibles
Section 2 Le système comptable de l’ADEMA
Deuxième chapitre :
Solutions et résultats attendus

Section 1 Proposition des solutions
Section 2 Résultats attendus et recommandations générales
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
SITE WEB
ANNEXES
TABLE DES MATIÈRES
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ABRÉVIATIONS
AVANT PROPOS
0
LISTE DES ABRÉVIATIONS

ADEMA S.A : Aéroport de Madagascar Société Anonyme
ADPM : Aéroport de Paris Management
Ar : Ariary
ASECNA : Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar
DAF : Direction Administratif et Financière
DCE : Direction Commerciale et d’Exploitation
DG : Direction Générale
DIE : Diego
DT : Direction Technique
FA AV : Facture d’avoir
FA: Facture
Fac DEGS : Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie
FTU : Taolagnaro
HT: Hors Taxes
MADAUTO: Madagascar Automobile
MATERAUTO: Matériel Automobile
MJN: Majunga
MNJ: Mananjary
MOQ: Morondava
NSB: Nosy Be
PCG 2005 : Plan Comptable Générale 2005
RED ATT: Redevance d’Atterrissage
RED BAL : Redevance de Balisage et d’Eclairage
RED COM : Redevance Commercial
RED FIX : Redevance Fixe d’Electricité
RED FRET : Redevance Fret
RED PARK: Redevance Parking-Automobile
RED PAX : Redevance Passager
RED PUB : Redevance Publicitaire
1
RED STAT : Redevance Stationnement

RED DOM: Redevance Domaniale
SBV: Sambava
SC : Service Comptabilité
SFI : Société Financière Internationale
SJAG : Service Juridique et Affaire Générale
SMS: Sainte Marie
ST : Service Trésorerie
TELMA : Télécommunication Malagasy
TLE: Tuléar
TMM: Tamatave
TNR: Antananarivo
TVA : Taxe Sur la Valeur Ajoutée
USD: United State Dollar
WFI: Fianarantsoa
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Organigramme du service comptabilité................................................................... 24

Figure 2: Lettre de change........................................................................................................ 44
Figure 3: Schéma représentatif du système centralisateur ....................................................... 45
Figure 4: circulation facture ..................................................................................................... 68
3
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Capital social de l'ADEMA...................................................................................... 7
Tableau 2: Situation statistique ................................................................................................ 16
Tableau 3: Les codes analytiques............................................................................................. 46
Tableau 4: Les plans analytiques ............................................................................................. 47
Tableau 5: Les codes plates-formes ......................................................................................... 47
Tableau 6: Codes journaux de vente et opérations diverses..................................................... 63
INTRODUCTION
La comptabilité est un système descriptif. Dans ce cas, l’information financière va être
restructurée afin de pouvoir saisir, classer, enregistrer les opérations commerciales et
financières, de retracer toutes les transformations subies par les capitaux mis à disposition de
l’entreprise et de fournir après traitement un ensemble de document de synthèse.
Le contexte de la mondialisation de l’économie, favorise la compétition et exige la qualité de

service et des produits comme musique de réussite mondiale. L’importance économique et
sociale d’un aéroport est suffisamment connue et peut difficilement être sous estimée.
L’ADEMA entraîne un nombre grandissant des compagnies aériennes qui servent
Madagascar et éveillent de nouveaux besoins dont la satisfaction des différents usagers.
Nous trouvons, sur cette mondialisation l’entreprise dans une forte concurrence. L’entreprise
doit disposer d’informations fiables vis-à-vis des tiers pour accorder et souligner l’exigence
de pourchasser les changements et afin de tirer plus d’avantages que d’inconvénients. Pour
arriver à cette fin, la société doit arranger d’un système comptable approprié.
Ainsi, c’est la raison pour laquelle nous avons choisi notre étude sur le système comptable qui
permet d’assurer de la production des informations fiables. Nous avons choisi le thème
« Contribution à l’amélioration du système comptable d’une société prestataire de
service. Cas : ADEMA S A. »
Pour pouvoir présenter le mémoire de fin d’étude, en vue de l’obtention de diplôme de

maîtrise ès sciences en gestion, l’étudiant doit faire un stage pratique de trois mois au sein
d’une société.
Nous avons effectués ce stage chez ADEMA S.A pour l’intervention en raison notamment de
la spécificité du domaine aéroportuaire, pour différents toute l’importance dans les échanges
aériens internationaux, dans le développement touristique de notre pays, et afin de savoir la
disponibilité de l’entreprise.
1
Plus précisément, c’est au sein du Service Comptabilité que nous nous sommes intégrés et
cela est l’une des raisons qui m’a poussé à choisir ce thème.
Or, toute entreprise se doit d’arriver à une situation financière fiable, grâce à une meilleure
maîtrise de l’information comptable, donc, à une connaissance plus approfondie du système
comptable. C’est justement l’objet de la comptabilité générale qui présente un outil de gestion
obligatoire dans la croissance de la société. Vu la durée assez limitée pour accomplir le stage,
nous avons limité notre sujet sur le système comptable, même s’il existe encore des domaines
nécessitant des recherches.
Sur ce thème, nous avons pu constater les problèmes relatifs à l’organisation comptable et aux
ressources humaines que nous allons aborder dans les parties de notre devoir ; la réalisation
d’un chiffre d’affaires assez important ne provient uniquement à la bonne stratégie marketing
ou la bonne gestion commerciale, mais la contribution du système comptable est également
une grande nécessité. Ce pour cela, il permet à la société de faire face aux conséquences
financières surtout à la sortie des états financiers.
Ainsi, la présentation de notre devoir qui se veut être une voie nouvelle dans l’exploitation
d’un système comptable de la société ADEMA afin de voir à quel point son amélioration peut
être importante. Pour ce faire, une question sera mise en cause : Comment améliorer le
système comptable de la société ADEMA ?
Dans les parties principales de notre devoir nous essaierons de répondre à cette question en
vue de dégager à la fin des parties l’importance de l’amélioration du système comptable qui
est notre thème principal. Pour la méthodologie de travail, nous avons utilisé la méthode de
l’entretien direct auprès du responsable et du personnel du Service Comptabilité.
Quand au contenu de notre mémoire, nous allons diviser en trois parties : la première partie
sera consacrée à la présentation générale de la recherche ; la deuxième partie présentera la
description de l’existant au niveau de la société et aussi quelques théories générales sur le
système comptable.
2
Enfin, la troisième et dernière partie exposera l’analyse critique de la situation existante et les
solutions proposées aux problèmes. Elle exposera une action effectuée au niveau du système
comptable et de mesure à prendre sur les tâches de personnel.
3
Première partie :
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA
RECHERCHE
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est nécessaire de présenter dans cette première
partie les informations générales qu’il faut savoir au préalable pour bien mener à bien
l’étude. Donc, dans le premier chapitre, il sera mieux de faire une présentation de la
société ADEMA S.A. Dans la première section, c’est la généralité et la deuxième
section ses objectifs.
4
Premier chapitre:
PRESENTATION DE LA SOCIETE
L’entreprise est un système combinant des éléments de production en relation d’indépendance

et qui poursuit des objectifs dans le cadre de régler le fonctionnement dans le but de réaliser
un profit. Elle est en relation permanente avec son environnement dont elle reçoit les flux
matériels et immatériels1. Nous pouvons voir qui est donc la société Aéroport de Madagascar
(ADEMA) et comment est organisée sa structure.
Section 1 Généralités
Dans cette première section, il faut mieux mettre en évidence la raison d’être de la société
pour situer le thème et faciliter la compréhension de l’analyse. Tout d’abord, nous allons
identifier l’ADEMA en décrivant son historique, son identification et forme juridique, son
capital social, ses activités et sa raison d’être, ses objectifs, notamment sa structure
fonctionnelle ainsi que son organisation.
1.1. Historique
Vu dans le document de la société que face à la nécessité d’une énorme réhabilitation du
secteur aéroportuaire de notre pays, l’État décidait en 1989, d’octroyer à un organisme
autonome l’ADEMA, la gestion, l’entretien, et l’exploitation des infrastructures aéroportuaire.
L’Aéroport De Madagascar ou l’ADEMA a été créée sous un accord signé le 05 juillet 1990
entre le ministère de transport et la société Française Aéroport de Paris Management
(ADPM).
Un contrat de concession d’une durée de 15 ans renouvelable lie la société Aéroport De

Madagascar et l’État Malagasy, sur l’exploitation, la gestion et le développement des douze
principaux aéroportuaires de Madagascar dont l’aéroport d’Ivato, Antsiranana, Fianarantsoa,
Majunga, Tamatave , Tuléar, Sambava, Nosy be, Sainte Marie, Morondava, Mananjary et
Taolagnaro. Parmi les principaux objectifs de la société, l’autonomie financière occupe une
1
Cours Comptabilité Générale, RANDRIANARISON Flavien 2006
5
grande place importante car la réalisation de ces investissements sont à la fois continue et
importante, lui permet d’honorer ses engagements à réaliser ses ambitions.
Le contrat de concession de la firme est arrivé à échéance le mois de février 2006. Quant
Aéroport de Paris Management, initialement propriétaire de 34% du capital de la société, elle
a cédée en 2005 à l’Etat Malagasy ses actions pour pouvoir se porter candidat à la reprise de
l’entreprise. Le gouvernement de Madagascar a pour sa part déjà lancé un appel à
manifestation d’intérêt afin d’identifier et prendre contact avec des partenaires stratégiques
potentiels spécialisés dans la gestion d’aéroports internationaux et nationaux.
La Société Financière Internationale (SFI), membre du groupe de la banque mondiale a été
recrutée à titre de conseiller principal et aussi pour mettre en œuvre un partenariat public,
privé sur une base transparente et compétitive. La société ADEMA, dans le cadre de ce
contrat de concession d’un service public, gère et exploite 12 aéroports principaux de
Madagascar2, (voir annexe 1).
1.2. Identification et forme juridique
Le siège de l’Aéroport de Madagascar se trouve à Mandrosoa Ivato. La Direction Générale et

la Direction Administrative et Financière se situent à Mandrosoa Ivato (Siège social) tandis
que les deux autres directions, à savoir la Direction Technique et la Direction Commerciale et
Exploitation se trouvent à l’aérogare d’Ivato.
Cette entreprise est une Société Anonyme d’où son nom ADEMA S.A, elle est régie par la loi
en vigueur à Madagascar n° 2003/036 du 30 janvier 2004. Elle est une société
concessionnaire de service public. Tandis qu’il était prévu dans le statut que le siège peut être
modifié selon la forme de société, toute fois il peut être transféré en tout autre endroit de la
circonscription d’Antananarivo et partout ailleurs dans la République de Madagascar par
simple décision des organes de gérance ou d’administration de la société, donc son siège
jusqu’à présent se situe à Mandrosoa Ivato3.
2
Document ADEMA
3
Document ADEMA
6
Dénomination : Aéroports de Madagascar

Raison sociale : Prestation de service
Forme juridique : Société Anonyme (S.A)
Siège sociale : Mandrosoa Commune Ivato Aéroport Tana101
Adresse : Lot 508, Villa ABDEALY (PK 12.5 km Route Ivato)
BP : 5271 (101 Antananarivo-MADAGASCAR)
et Fax : 22 440 42
Registre de commerce : 11 021
Identification statistique : 717 103 110 530 388
NIF : 101 311
Email : dg@adema .mg
Site web : www.adema.mg
Voila donc ce qui concerne l’histoire et l’identité de la société.
1.3. Capital social

Pour l’année 2007, après une augmentation du capital par émission des nouvelles actions et
cessions des actions entre actionnaire, son capital s’élève à Ar 6 110 000 000 et repartie en
3055 000 actions d’une valeur nominale de Ar 2 000 4chacune dont :
Tableau 1: Capital social de l'ADEMA
NOMS DES ACTIONNAIRES % NOMBRES
D’ACTIONS
Etat Malagasy 64.12 1 959 004
Assurance ARO 13.41 409 619
AIR MADAGASCAR 12.71 388 352
ASECNA 05.00 152 750
SONAPAR 03.00 91 650
Assurance Ny HAVANA 01.5 45 825
Société PHENIX (ex-SOLIMA) 0.19 5 850
SOFITRANS 0.06 1 950
TOTAL 100.00 3 055 000
Source : Service juridique et affaire générale (SJAG) 2008
4
SJAG 2008
7
Selon le service juridique et affaires générales, la structure capitalistique se présente comme

suit avant l’augmentation opérée en 2007.
• Catégorie A : 34% souscrites par l’État Malagasy, étant entendu qu’il reste
propriétaire de toutes les infrastructures et installations ;
• Catégorie B: 34% souscrites par la société AÉROPORT DE PARIS
MANAGEMENT ou ADPM, partenaire depuis la décision de création de la société ;
• Catégorie C : 32% détenues par des personnes physiques ou morales résidentes
Malagasy composées des intervenants directs ou indirects dans les secteurs
aéroportuaires, à savoir :
- Air Madagascar : 9%
- Société PHENIX (ex-SOLIMA) : 9%
- ASECNA services : 5%
- SOFITRANS : 3%
- SONAPAR : 3%
- Compagnie d’Assurances ARO : 1.5%
- Compagnie d’Assurance NY HAVANA : 1.5%
1.4. Activités et raison d’être
1.4.1. Activités et produits

Tout d’abord, l’aéroport est un moyen de transition entre plusieurs modes de transport dont
l’aérien. La société est un concessionnaire d’un service public en disposant les douze
aéroports que l’Etat lui concédé parmi les cinquante sept existants à Madagascar.
Alors, l’ADEMA met à la disposition des compagnies aérienne et les intervenants pour
l’exercice de leur attribution qui sont précisés et complémentaires.
Ses principales activités sont: la gestion, l’exploitation et l’entretien ainsi que le
renouvellement des infrastructures de ses douze aéroports en prenant compte des différentes
sortes d’opérations financières, commerciales, industrielles et mobilières5.
Nous avons vu que les activités principales de cette société sont basées autour de produit
aéronautique, mais ça ne l’empêche pas d’octroyer à son client de produit extra- aéronautique.
Les produits offerts par ADEMA subdivisent en deux catégories, tels sont: les produits
5
Document ADEMA
8
aéronautiques et les produits extra- aéronautiques. Selon le cas, la société ADEMA percevait
des recettes multiples et diversifiées.
1.4.1.1. Les produits aéronautiques

Ce sont des produits liés directement aux mouvements des avions commerciaux, et des avions
de cargaison. La majoritaire de la partie des recettes de la société est constituée par des
redevances.
1.4.1.1.1. Redevance d’atterrissage (Red ATT)

C’est la façon de simplifier le prix à payer pour un avion qui veut utiliser l’une des pistes de
douze aéroports de Madagascar pour effectuer un atterrissage.
Le montant de ce dernier est à la fois en fonction du poids de l’avion et du type de vol
national, régional, international, (Voir annexe 2).
1.4.1.1.2. Redevance de balisage et d’éclairage (Red BAL)

C’est une somme due par les aéronefs pour les vols de nuit. En tous cas, c’est le coût
d’éclairage de piste en guise de signalisation pour le pilote.
Red BAL = Nombre de balisage x taux de Red BAL6
1.4.1.1.3. Redevance sur carburant d’aviation

C’est un pourcentage perçu en fonction de la quantité de carburant utilisée par la compagnie
aérienne stockée parmi les douze aéroports gérés par l’ADEMA.
1.4.1.1.4. Redevance de stationnement (Red STAT)

C’est le coût à payer par tout aéronef en contrepartie de l’usage des infrastructures de la
société pour son stationnement.
Le taux horaire par tonne s’élève à Ar 46 sans franchise pour les aéroports d’Antananarivo,
de Tamatave, de Majunga, de Nosy Be, et Morondava, pour les autres aéroports cette valeur
est égale à Ar 237.
6
Service Comptabilité
7
9
La formule de calcule de cette redevance est la suivante:
8
Red Stat = [E (heure de décollage –heure d’atterrissage) +1] x taux de Red Stat
E : désigne la durée réelle entre le décollage et l’atterrissage.

En tous cas, il est utile de savoir que les espaces destinés au stationnement peuvent être
divisés en trois catégories:
- Aires d’entretien: pour le stationnement des aéronefs faisant l’objet d’opération

d’entretien, de réparation ou de révision.
- Aires de trafic: pour le stationnement des aéronefs durant leur
débarquement/embarquement ou de ravitaillement.
- Aires de garage: pour les aéronefs qui ont achevé leurs opérations de débarquement et
en attente de l’embarquement.
1.4.1.1.5. Redevance Fret

Cette redevance est calculée suivant la nature du trafic aisé le poids de la marchandise. Elle
est perçue à l’occasion de l’utilisation des locaux, ouvrages d’usage commun qui serviront
lors des déchargements ou chargements des marchandises, (Voir annexe 3).
1.4.1.1.6. Redevance passager (Red PAX)

C’est une redevance qui varie selon le vol et réservée aux passagers. C’est le coût de
l’utilisation des ouvrages, des locaux et de l’espace commun de l’aéroport, (voir annexe 4).
En d’autre terme, c’est la compensation que les passagers paient en échange de l’utilisation de
l’aérogare tels sont :
- La redevance passager internationale ou bien RED PAX International (exemple:
Paris, Milan, …)
- La redevance passager nationale ou bien RED PAX National (exemple: Antsiranana,
Nosy Be, Fianarantsoa,…)
- La redevance passagère régionale ou bien RED PAX Régional (exemple: Seychelles,
Maurice, La Réunion,…).
8
10
Nous avons remarqué que les enfants de moins de deux ans ne sont pas concernés par cette
redevance et ceux entre deux ans à douze ans paient la moitié prix. Ces recettes aéronautiques
représentent la majorité de la partie des ressources de l’ADEMA. La société perçoit aussi des
redevances extra aéronautiques qui représentent environ 10% seulement de ses recettes
d’exploitation9.
1.4.1.2. Les produits extra- aéronautiques

Les produits extra- aéronautiques sont des produits indépendants des trafics. Ce sont des
revenus perçus par l’exploitation des domaines appartenant à la société. Il s’agit des terrains,
bâtiments,…
Elles peuvent être variables ou fixes, ou une combinaison de deux :
D’abord les redevances variables qui sont ordinairement exprimées sous forme de
pourcentage du chiffre d’affaires puis les redevances fixes qui sont des forfaits calculés
suivant des paramètres susceptibles de constituer les loyers, par exemple. Elles sont révisables
semestriellement ou annuellement selon les contrats établis.
Ces activités génèrent des recettes par la perception des redevances. Dans le cas d’ADEMA,
les produits extra- aéronautiques comprennent des activités domaniales, commerciales,
publicitaires, parking auto, fixes, carburants.
1.4.1.2.1. Redevance parking-auto (Red PARK)

C’est une redevance liée au stationnement des véhicules que se soient des passagers ou autres
personnes sur le parking de l’aéroport. Le montant de cette redevance n’est plus forfaitaire
qu’auparavant mais varie selon la durée de stationnement, parce que chaque voiture doit
retirer un ticket électronique avant d’entrer au parking, qui mentionne l’heure d’entrée pour
déterminer le montant qu’on doit payer à la sortie du véhicule.
1.4.1.2.2. Redevance publicitaire (Red PUB)

C’est le loyer des panneaux publicitaires situés dans l’enceinte de la société. Le montant de la
redevance varie selon la dimension, la qualité (simple ou électrique) et la zone d’emplacement
du panneau.
9
11
1.4.1.2.3. Redevance commerciale (Red COM)

Elle est perçue pour l’usage des boutiques, sur les bars et restaurants dans la zone publique,
dans le domaine de l’entreprise, proportionnellement au chiffre d’affaires, des
concessionnaires pratiquant des activités à caractère commercial.
1.4.1.2.4. Redevance domaniale (Red DOM)

C’est le loyer des surfaces mobilisables qui appartient à l’ADEMA. La redevance domaniale
résulte de l’utilisation par d’autre personne des pistes ou terrains appartenant à la société. De
plus, d’autres font un contrat visant à créer des infrastructures leurs appartenant et dont ces
derniers supportent les charges afférentes, (Voir annexe 5). Sur le Red DOM le terrain nu
dans les aéroports, on le loue cher à Sambava, Toliara, Taolagnaro, Sainte Marie et
Morondava par rapport aux autres. Le loyer de l’hangar et de l’aire de stationnement est
identique. Malgré sa superficie, le loyer de la réserve est moins cher. Par contre, dans
l’aérogare fret, ADEMA loue plus cher à ses clients un bureau avec fenêtre que sans fenêtre.
1.4.1.2.5. Redevance fixe d’électricité (Red FIX)

C’est une redevance sur le recouvrement des consommations électriques des consommateurs
qui sont accolés au comptoir de la société.
1.4.2. Raison d’être

La concurrence au niveau du monde des entreprises ne cessait de s’accroître. L’histoire de
l’évolution de l’économie, du commerce, des échanges et du transport nous montre déjà le
développement de l’entreprise à Madagascar. C’est pour cela la société ADEMA qui est une
entreprise de prestataire de service basée sur les activités aéroportuaire pense de résoudre et
d’alléger les problèmes de transports et de transaction Aujourd’hui, elle est devenue une
branche majeure de l’économie.
Voilà donc la généralité sur la vie de la société et nous passons sur les objectifs et
l’organisation qu’elle adopte.
12
Section 2 Objectifs et Organisation

2.1. Objectif général
En tant qu’entreprise, elle a des objectifs à court terme comme l’optimisation des conditions
de travail et de la productivité, ainsi que le professionnalisme ; et à long et moyen terme de
réhabiliter les aéroports selon les normes internationales; d’augmenter ces recettes provenant
des redevances aéronautiques et extra- aéronautique ; et aussi d’améliorer de la technique de
recouvrement ;
En outre, en tant que concessionnaire d’un service public, ADEMA a pour objectif de fournir
la meilleure qualité de service possible aux différents usagers, tels que les passagers, les
compagnies aériennes et les autres intervenants de l’aéroport ; développer le potentiel humain
nécessaire pour l’exploitation, l’entretien et la maintenance.
Le métier aéronautique exige des compétences particulières, d’où la société vise le

professionnalisme aussi bien dans la formation que dans l’exécution. Pour honorer ses
engagements, elle améliore le système de recouvrement, et depuis sa création figure
l’autonomie. Elle dispose d’une autonomie financière importante qui lui permet d’honorer ses
engagements, et surtout d’avoir les moyens de ses ambitions.
D’autre part, la société doit à la fois faire face au remboursement des emprunts contractés
pour moderniser les infrastructures initiales qui lui ont été concédées et puiser dans ses fonds
propres pour réaliser les investissements indispensables à l’exploitation. En effet les
ressources propres de l’entreprise proviennent des redevances aéronautiques liées
directement à l’exploitation; des produits extra- aéronautiques résultant de différente
concession commerciale et infrastructures aéroportuaires dont la tarification dépend de
l’investissement effectué par la société elle-même. Vu la marge de manœuvre assez réduite
pour agir sur les produits aéronautiques, outre mesure pour réduire le coût du transport aérien
est prise, cet effort particulier a été déployé par l’ADEMA pour le développement des extra
aéronautiques10.
10
Document ADEMA
13
2.2. Politique générale de la société

ADEMA place aujourd’hui le développement durable au cœur de sa croissance. Sa démarche
s’appuie sur les valeurs de responsabilité, de transparence et de service public qui sont les
bases de sa culture d’entreprise. Elle met en œuvre une politique active de dialogue et de
développement social, un management environnemental qui se veut exemplaire, une
contribution dynamique au développement régional et national et une volonté partagée de
progrès au service de la communauté. Et sa devise est : «la performance : la qualité fait la
différence ». Elle met avec une contribution importante en partenariat avec l’État dans le
cadre de construction du Rova de Manjakamiadana.
Sur le plan sportif, la société à une équipe de foot Ball « AS ADEMA », elle met une
politique à la contribution pour l’amélioration du foot Ball à Madagascar. Elle possède
maintenant l’école de foot Ball pour les mois de quinze ans.
Sur le plan environnemental, la société n’a jamais failli à son devoir de reboisement annuel et
l’attelle régulièrement à faire en sorte que ses plates formes soient un endroit où la nature tient
une place de choix. A terme, elle pense disposer d’une politique de gestion environnementale.
Sur le plan social, la mutuelle joue pour sa part au premier plan dans la mise en œuvre de la
politique sociale d’ADEMA. Elle est constituée pour l’année 2006 de 378 agents permanents.
A l’instar des organisations mutualistes à travers le monde, son premier objectif est de
développer les actions de solidarité, de prévention et d’entraide au bénéfice de ses membres11.
2.3. Structure
Une structure de l’entreprise est un élément d’analyse interne de la stratégie d’entreprise et
aussi un cadre pour la gestion des ressources humaines. Nous allons dégager dans cette
structure l’organisation fonctionnelle, la situation statistique, la structure organisationnelle et
l’organigramme de la société.
11
Document ADEMA
14
2.3.1. Organisation et fonction

L’organisation s’appuie sur un conseil d’Administration de onze membres.
2.3.1.1. La Direction Générale (D.G)

La Direction Générale est chargée de réaliser les objectifs fixés par l’entreprise, de préparer la
politique générale, de définir la stratégie et d’améliorer la gestion des ressources suivant les
décisions prises par le conseil d’administration. De plus, elle assure la gestion des affaires
courantes de la société, et prend la décision finale des grands projets, et organise les moyens à
mettre en œuvre pour atteindre les objectifs. Elle est liée instantanément avec les organes
chargés de mission, contrôle de gestion et cellule informatique. Elle a trois Directions sous sa
responsabilité dont la Direction Technique; la Direction Administrative et Financière; la
Direction Commerciale et d’Exploitation.
2.3.1.2. La Direction Technique (D.T)

Elle est chargée de concevoir et d’étudier le différent projet d’aménagement, et la
planification, de coordonner et de contrôler les différents types des travaux, de maintenance,
d’entretien et d’études. Elle veille aussi aux approvisionnements et la gestion de stock, du
parc automobile et la gestion de contrat avec les prestataires externes. Cette Direction
Technique comprend le Service Équipement et maintenance, le Service Approvisionnement et
le Service Infrastructure et Bâtiment, (Voir annexe 6).
2.3.1.3. La Direction Administrative et financière (D.A.F)

Elle veille à l’équilibre général et financier de l’entreprise, et assure le respect de l’orthodoxie
comptable et financière. Elle a pour mission aussi de planifier, d’organiser, de coordonner, de
gérer et de contrôler les ressources financières, humaines et matérielles.
Cette direction est constituée par quatre services: le Service de la Comptabilité, le Service de
la Trésorerie, le Service du Personnel, le Service Juridique et Affaires Générales, (Voir
annexe 7).
15
2.3.1.4. La Direction Commerciale et d’Exploitation (D.C.E)

Elle assure le bon fonctionnement des installations aéroportuaires pour l’accueil de la
clientèle. Elle est chargée également de planifier, d’organiser, de coordonner et de contrôler la
gestion des domaines aéroportuaires en termes d’occupation et de commercialisation.
Elle est constituée par quatre services: le Service Statistique et la Facturation, le Service
Commandement de l’Aéroport d’Ivato, le Service Commercial, le Service des Aéroports des
régions, (Voir annexe 8).
2.3.2. La situation statistique

L’ADEMA dispose de ressources humaines pour assurer sa mission. Au 30 Août 2008, la
répartition des 421 employés12 se présente comme suit :
Tableau 2: Situation statistique

DIRECTION/ Directeur Cadres Maîtrise Exécutant CDD TOTAL
AEROPORT
DAF __ 5 3 15 __ 23
DCE 1 22 18 246 9 295
DG __ 9 6 3 1 19
DT 1 7 11 52 __ 71
TOTAL 02 43 38 316 10 408
Source: Service Personnel

Dont, il existe aussi deux entraîneurs et onze joueurs de foot Ball que la société énumèrent
aussi comme les employés ;
2.4. Structure organisationnelle de la société

Le personnel de la société effectue 38 heures de travail par semaine. Dans ce cas, les
employés commencent à 6h et se terminent à 13h 30 mn. Mais chaque Lundi, ils sortent à 14
h, soit 8 h de travail. Pour ceux qui sont obligés de travailler en dehors des heures normales à
cause de la nécessité, des indemnités pour heures supplémentaires leurs sont allouées.
12
Service Personnel
16
A part le salaire mensuel, la société procure au personnel des avantages, dont l’assurance
santé, assuré par l’assurance Ny Havana, remboursement des frais médicaux à 100% ;
l’assurance retraite et prévoyance offerte par la CNàPs; l’aide scolaire des enfants de 3 à 25
ans, d’une valeur de Ar 60 000 par enfant et par an; l’aide au logement, suivant la catégorie
professionnelle du personnel; transport du personnel et les cadres utilisant leur propre voiture
comme moyen de déplacement bénéficient du carburant; frais d’hospitalisation, 100% à la
charge de la société tout en respectant le plafond; frais de formation, tant à l’intérieur qu’ à
l’extérieur du pays, à la charge de la société si elle est une nécessite pour l’intéressé par
rapport à sa fonction.
L’entreprise dispose aujourd’hui d’atouts remarquables, d’excellentes perspectives et une

ambition claire partagée par toute l’équipe. Elle est d’ores et déjà, rien que par le nombre des
plates formes gérées et le potentiel de développement de ses trafics, l’une des plus
intéressantes entreprises aéroportuaires de la région Océan indien. ADEMA est une société
anonyme dont l’État est le principal actionnaire avec 68% du capital13.
Organigramme général de la société est un schéma représentant l’organisation générale d’une

entreprise et faisant ressortir les attributions, les liaisons hiérarchiques et organiques de ses
divers éléments, (Voir annexe 9).
Nous avons vu dans le premier chapitre les points nécessaires concernant les renseignements
généraux de la société dans laquelle nous avons faits cette recherche. Et, nous allons passer au
deuxième chapitre de la première partie sur l’étude de l’environnement de la société et la
présentation du Service Comptabilité.
13
Document ADEMA
17
Deuxième chapitre:
ENVIRONNEMENT INTERNE, EXTERNE ET
PRESENTATION DU SERVICE COMPTABILITE
Pour pouvoir prendre des décisions pertinentes, l’entreprise, en tant que système ouvert, doit
tenir compte de son environnement incluant un certain nombre de composants qui ne se
limitent pas à ses partenaires économiques (clients, fournisseurs,…). D’une manière étendue,
on définit l’environnement d’une entreprise comme étant l’ensemble des forces extérieures
qui agissent et réagissent au profit ou au détriment de l’entreprise, autrement dit, c’est
l’ensemble des facteurs susceptible d’exercer une influence sur ses activités et qui échappent
presque totalement à son contrôle14. Ainsi, l’environnement d’une entreprise peut être analysé
du point de vue interne et externe.
Section 1 Environnement interne et externe
1.1. Environnement interne

Sur l’environnement interne de la société, on peut voir l’évolution du chiffre d’affaires,
l’évolution de la production et la potentialité des ressources internes.
1.1.1. Évolution du chiffre d’affaires

La société ADEMA S.A, depuis sa création et jusqu’aujourd’hui ne cesse du connaître
l’augmentation de ses chiffres d’affaires d’année en année. Si on parle de l’année 2006 par
rapport au 2007, elle a pu constater le chiffre d’affaires globales hors taxes avec une hausse
d’Ar 796 856 215.52. L’année 2006, pour les produits aéronautiques, la redevance atterrissage
a une augmentation de Ar 8 287 304.64, carburant augmente de Ar 9 641 960.20,
stationnement augmente de Ar 8207 619.02, celle de balisage/éclairage augmente de Ar 345
038 74.13, la redevance fret augmente de Ar 9 801 331.45.
14
Cours Politique Générale d’entreprise, Mr Mourad Abdirassoul, 2007
18
Pour les produits extra- aéronautiques, la redevance domanial a une augmentation de Ar 9 243
532.1 commercial de Ar 8924789.61; fixes (ou JIRAMA) aussi augmente de Ar 8 924
789.61 ; celle de parking auto augmente de Ar 8 924 789.61 et la redevance publicitaire Ar 8
924 789.61.
Actuellement, la société est dans son rythme de croisière et les résultats 2006 l’attestent
comparé à celui de l’année 2005. Le chiffre d’affaires de la société a enregistré une évolution
positive d’Ar 796 856 215.52 en 2007. Ce résultat est le fruit d’une augmentation dans
presque toutes ses activités15. Ces résultats ont été réalisés grâce à la stratégie adoptée par la
société et aux efforts déployés par ses personnels.
1.1.2. Évolution de la production

Pour l’entreprise, la production et l’encaissement sont inséparables. Généralement, après la
production et la vente, l’encaissement s’ensuit. Produire c’est bon, gérer c’est mieux: signifie
que la production s’accompagne toujours des recettes. Si nous comparons ces deux volets à
des roues d’une voiture ; lorsque les deux roues avant avancent, c’est la production, les deux
autres roues en arrière doivent suivre, c’est l’encaissement. Les efforts de service, ont été
constatés dans ce domaine.
Ainsi, pour ADEMA S.A, la priorité est axée sur l’amélioration de tous les domaines
d’activité et les produits, avec « la performance, la qualité fait la différence » comme objectif.
Le fonctionnement de la section formation dépend de la volonté des employés à s’améliorer
dans leurs services. La société bénéficiera de la compétence de ces ressources humaines et
cela est réciproque dans le cas ou les méritants auront également leurs parts pour le
développement de la société. Tous les divers produits mis en vente par l’entreprise aux clients
montrent un accroissement considérable grâce à l’évolution des clients.
1.1.3. Potentialité des ressources internes

Pour assurer la bonne marche de la société, elle dispose ou exploite des diverses ressources
nécessaires qui sont les ressources matérielles, financières, humaines, incorporelles.
15
19
- Ressources matérielles regroupent les locaux et les équipements dont il faut apprécier
le niveau de productivité, la capacité productive, la fiabilité, la sécurité,… et concourir la
réalisation des objectifs.
- Ressources financières s’agissent des ressources propres, le niveau d’endettement, la
capacité d’emprunt, la capacité bénéficiaire, la trésorerie disponible….
- Ressources humaines composent les différentes personnes physiques travaillant dans la
société, ainsi que les divers facteurs qui les caractérisent à savoir la formation, le savoir faire,
la motivation, la capacité d’innovation et de changement des individus, la cohésion des
groupes et l’aptitude au travail en équipe.
1.2. Environnement externe

Nous pouvons voir sur l’environnement externe : l’environnement juridique, l’environnement
politique et économique, l’importance de la société, l’évolution des clients, l’objectif
d’information externe. 16
1.2.1. Environnement juridique

Contrôle de l’autorité concédant et autonomie du gestionnaire, il faut se référer aux textes
génériques d’ADEMA pour mesurer l’étendue de ce problème. En effet, une concession de
service public a été octroyée par l’État à ADEMA pour que cette dernière exploite, gère et
développe les douze principaux aéroports à sa place.
Ainsi, l’autonomie financière actuelle, plus particulièrement en matière de fixation des tarifs
des redevances tant aéronautiques qu’extra aéronautiques, est clairement stipulée dans tous les
documents contractuels, à savoir :
- Convention de Concession et Cahier des Charges

- Convention de Prêt subsidiaire État Malgache (Trésor Public) / ADEMA
1.2.2. Environnement politique et économique

Dans le cadre de la politique économique, l’Etat veille à ce que les tarifs des prestations ne
soient pas trop élevés, dans sa compréhension de la notion de « service public ». Cela peut
constituer un frein pour le développement des aéroports alors que, pour pouvoir offrir des
16
Conception personnel
20
services de plus en plus performants, le gestionnaire doit beaucoup investir et amortir ses
investissements par une politique de tarifs adapté.
La situation économique actuelle, qui se traduit par une certaine détérioration, est une réalité
qu’ADEMA doit affronter, au même titre que les autres entreprises. La dépréciation de la
monnaie locale et l’inflation galopante ont des effets désastreux sur le pouvoir d’achat. Ceci
implique une augmentation du tarif des transports aériens. Les recettes libellées en devises
comme les redevances aéronautiques ne souffrent pas trop de cette dépréciation. Par contre,
celles des libellées en Ariary, c’est-à-dire, les redevances extra aéronautiques y sont frappées
de plein fouet.
1.2.3. Environnement concurrentiel

La concurrence se définit comme une situation économique résultant de l’interaction des
entreprises qui se rivalisent sur un marché à l’offre ou à la demande. Nous disons d’un marché
qu’il est concurrentiel lorsqu’il existe un grand nombre de producteur offrant des produits
similaire ou substituable et grand nombre de demandeur potentiel exerçant leur pouvoir de
choix entre les alternatives proposées17. Sur notre île, la société Aéroport de Madagascar n’a
pas de concurrent. En faite, il est très important pour elle de bien connaître les sources des
concurrences auxquelles elle peut être éventuellement exposée et les techniques utilisés pour
mieux comprendre, analyser et suivre ses facteurs de concurrence.
1.2.4. Environnement technologique

Il peut être intéressant pour une société d’analyser les tendances technologiques susceptibles
d’avoir à court ou moyen terme une incidence sur son marché.
1.2.5. L’importance de la société

La société Aéroport de Madagascar a sa valeur que ce soit au niveau social, économique et
financière. Mais du point de vue de son objet; en tant que prestataire de service, elle est utile
pour les compagnies aériennes. Pour cela, nous pouvons constater que son rôle est très
important.
17
Cours Marketing stratégique, ANDRIANTSEHENO Daniel, 2008
21
En ce qui concerne la société ; elle est effrayée de son environnement externe. Cependant
contre celle là, elle a de très grandes opportunités. L’environnement d’une firme est
l’ensemble des éléments extérieurs qui sont en relation avec ses activités. En tant que
manager, le gestionnaire de l’aéroport doit tenir compte de son environnement incluant
institutionnel, géographique, économique et commercial, pour pouvoir élaborer ses stratégies
et prendre des décisions pertinentes. De plus, l’entreprise constitue un carrefour de rencontre
internationale, c’est à dire un lieu de rencontre entre nous et les étrangers venant visiter notre
pays.
1.2.6. L’évolution des clients

Vu la grande importance de l’Aéroport de Madagascar sur le plan social, économique et
financier, elle n’a cessé de connaître une croissance de client. Cette croissance est marquée
par l’évolution des produits, qu’en qualité et la prestation de service et aussi par les services
après vente. Les principaux clients de la société sont les différentes compagnies aériennes, les
passagers, les exportateurs et les locataires.
1.2.7. L’objectif d’information externe

Pour diverses raisons, sa comptabilité s’intéresse par les différents partenaires:
1.2.7.1. Les fournisseurs

Ils veulent d’abord savoir si l’entreprise est à même d’honorer les dettes contractées auprès
d’eux. Ils veulent aussi s’assurer que l’entreprise ou la société à une situation financière
suffisamment solide pour honorer ses engagements à long terme. Et de réaliser ses objectifs ;
la société collabore avec d’autres prestataire de service extérieur pour l’entretien et la
réhabilitation des infrastructures aéronautique, comme COLAS, et il existe d’autres
fournisseurs qui s’occupent des différents matériels ou mobiliers de l’ADEMA qui possède
environ de 1000 fournisseurs réparties en : fournisseurs d’immobilisations et fournisseurs
d’exploitation.
Nous prenons par exemple : Madagascar Automobile (MADAUTO), Matériel Automobile

(MATERAUTO), Télécommunications Malagasy (TELMA), et les autres magasins de
construction.
22
1.2.7.2. L’État
Il veut pouvoir contrôler la régularité des comptes pour s’assurer que l’entreprise déclare bien
le bénéfice réel qu’elle a réalisé.
1.2.7.3. Les banques

Elles veulent entre autre vérifier la capacité de l’entreprise à rembourser ses dettes
financières.
1.2.7.4. Les actionnaires

Elles veulent avoir des éléments d’information pour contrôler la situation patrimoniale de
l’entreprise, et donc se faire une idée de la juste valorisation des actions de cette dernière.
Chaque partenaire de la société poursuit donc des objectifs différentiels et utilisera des outils
différents en fonction des informations qu’il souhaite obtenir18.
Tels sont les environnements de l’entreprise, tous ce qui sont autour d’elle pour permettre aux
décideurs de prendre les décisions. Nous pouvons passer à la présentation du service
comptabilité de la firme pour l’identification.
Section 2 Présentation du service comptabilité
La comptabilité joue un rôle très important dans la gestion d’une entreprise ou une entité
économique donnée. Elle assure le fonctionnement fondamental d’information que ce soit
pour l’entreprise elle-même ou pour différents acteurs externes.
Ainsi le Service Comptable est un outil d’information essentielle destinée à satisfaire les
besoins micro-économiques et à définir les stratégies pour la conduite de la société pour
l’année à venir. Ces informations sont présentées sous forme d’état financier qui traduit une
image fidèle la situation financière et économique de la société19. Alors pour mieux
comprendre c’est que le Service Comptabilité, nous allons présenter l’organigramme de ce
service en question suivi d’une explication et quelques informations le concernant, ensuite
18
Cours complet de comptabilité générale, Mai 2005
19
23
nous évoquons les objectifs du Service Comptabilité, ses missions, ainsi que les matériels
qu’il utilise.
2.1. Information générale
L’organigramme du service comptabilité se présente comme suit:
Figure 1 : Organigramme du service comptabilité
DIRECTEUR ADMINISTRATIF
ET FINANCIER
Chef de Service Comptabilité
Comptable Comptable Comptable Deux

Comptable responsable responsable des responsable de responsables
Responsable fournisseurs et immobilisations banque de caisse et
des comptes organismes et des Antananarivo banque des
clients sociaux patrimoines et les charges plates formes
personnelles
Source: Service Personnel
D’après cet organigramme, le Service Comptabilité composant d’un Chef de Service

Comptabilité est lié directement avec le DAF, et sous le contrôle de ce Chef de Service nous
constatons qu’il existe cinq postes à savoir : l
e comptable responsable des comptes clients représenté par une personne qui est chargée de
la comptabilisation de comptes clients; le comptable responsable de fournisseur et organisme
sociaux qui assure les tâches concernant les fournisseurs et les organismes sociaux ; une
personne pour la comptabilisation des immobilisations et de patrimoines; deux personnes pour
les opérations de caisse et banque des plates formes; une personne pour les banques à
Tananarive et le charge personnel. En guise de connaissance, le service comptabilité se trouve
au troisième échelon de l’organigramme de la société. Ayant placé sous contrôle du DAF, il
est lié hiérarchiquement avec le DG.
24
2.2. L’objectif d’information interne

Les éléments clés d’aide à la décision pour la direction d’une société ont été fournis par la
comptabilité. A partir du bilan, on peut faire le point sur l’ensemble des avoirs et des dettes de
la société, établir sa capacité d’endettement, et sa capacité d’honorée ses dettes, et à partir de
son compte de résultat : expliquer et analyser l’origine du résultat de la société, analyser aussi
la répartition de la valeur ajoutée créée par la société.
2.3. Objectifs du service comptabilité

Le Service Comptable a des objectifs principaux qui traduisent réellement la situation
comptable et financière de l’ADEMA, dont :
• L’établissement des états financiers fiables et conformes aux normes comptables et
fiscales
• La sortie régulière des informations sincères et requises suivant le délai imposé par la
loi en vigueur.
De ce fait, le Chef de Service est d’élaborer les états financiers périodiques reflétant la
situation à un moment de l’exploitation, d’assurer la fiabilité des états à la fin de chaque
exercice tout en restant fidèle aux principes comptables et aux dispositions fiscales en
vigueur. En plus, les tâches qui lui incombent sont de veiller au bon fonctionnement de
l’ensemble du système, il monte le budget du service au début de chaque année, il collabore
avec la Direction Technique dans la gérance des dossiers de réhabilitation des aéroports, et
gérer les immobilisations, le patrimoine de la société20.
2.4. Missions
Ses missions et ses responsabilités se divisent en trois grandes parties ; ce sont les activités
comptables les activités de gestion et de contrôle, la production des états financiers. En outre,
dans ses missions et attributions, le Service Comptable a une étroite collaboration avec le
service statistique, le Service Commercial.
20
25
2.5. Matériels utilisés

En assurant ses objectifs, l’ADEMA dispose au service comptabilité des moyens matériels
puisque chaque comptable est doté d’un ordinateur qui utilise le logiciel SAGE SAARI en
réseau qui permet une bonne transmission des données entre eux.
Tous ce que nous avons vus dans la première partie concernent la présentation de la société et
celle du service de la Comptabilité en particulier. Il serait alors temps d’identifier les
problèmes qui préoccupent la société, mais avant d’aborder ces problèmes ; nous allons parler
d’abord de l’étude théorique de l’outil de gestion et le pratique sur la comptabilisation au sein
de la société.
26
Deuxième partie:
DESCRIPTION DE L’EXISTANTE
La société ADEMA est le cas concret qui a fait l’objet de notre étude. Au cours de notre
stage, nous avons eu l’occasion de conduire une étude, qui nous a permis de découvrir
quelques points méritant une attention particulière, pour l’amélioration du système comptable
de la société et de toutes les tâches qui en résultent. A cet égard, nous allons définir la
signification du système comptable et de la comptabilité dans le processus de la gestion des
sociétés. Ensuite, nous allons dégager aussi le système et organisation comptable de
l’ADEMA.
27
Premier chapitre:
CONCEPT DU SYSTEME COMPTABLE
Le système comptable est un instrument efficace composé d’outil de gestion nécessaire et

indispensable au traitement des informations financières permettant une prise de décision
rapide et efficace. Il peut être défini comme le système d’organisation de l’enregistrement
comptable d’une entreprise, en d’autres, une organisation de la comptabilité.
La comptabilité est une technique universelle. C’est la science qui enseigne les règles
permettant d’enregistrer les opérations financières effectuées par une entreprise21.
Section 1 Les principes comptables et caractéristique qualitative de

l’information financière
1.1. Les principes comptables

Selon le plan comptable général 2005, les principes comptables fondamentaux sont les points
essentiels qui affectent le grand changement : On a donc huit principes à respecter lors de la
comptabilisation qui sont22 :
1.1.1. Principe d’indépendance des exercices

Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui précède et de celui qui suit;
l’exercice ne prend en charge que les transactions qui lui sont propres. Les informations
connues concernant l’exercice après la clôture des comptes doivent rattacher aux états
financiers de cet exercice.
1.1.2. Principe d’importance relative (seuil de signification)

Les états financiers doivent mettre en évidence toute information significative, c’est à dire
toutes informations pouvant avoir une influence sur le jugement que les utilisateurs de
l’information peuvent porter sur l’entité.
21
Cours RANDRIANARISON Flavien 2006
22
PCG 2005
28
1.1.3. Principe de prudence

La prudence est l’appréciation raisonnable des faits, dans des conditions d’incertitude
présente susceptible de grever le patrimoine ou le résultat de l’entité. Autrement dit, les
risques relatifs à un exercice ne doivent pas être transférés à l’exercice suivant.
1.1.4. Principe du coût historique

Sous réserve de disposition particulière, les éléments d’actif, de passif, de charge et de
produits sont enregistrés en comptabilité et présentés dans les états financiers au coût
historique c’est à dire sur la base de leur valeur à la date de leur constatation, sans tenir
compte des effets de variation de prix ou d’évolution du pouvoir d’achat de la monnaie.
1.1.5. Principe de permanence des méthodes

C’est essentiel d’utiliser la même méthode sur plusieurs exercices pour qu’il y ait une
comparaison dans le temps et dans l’espace, c’est à dire une comparaison entre société
nationale et internationale.
1.1.6. Principe de non compensation

La compensation entre élément d’actif et élément de passif au bilan ou élément de charge et
élément de produit dans le compte de résultat n’est pas autorisée. Sauf dans les cas où elle est
imposée ou prévue par la réglementation comptable des charges et produits liés, résultant de
transaction et d’événement similaire et ne présentant pas de caractère significatif peuvent être
compensés.
1.1.7. Principe d’intangibilité du bilan d’ouverture

Le bilan d’ouverture d’un exercice du bilan doit correspondre au bilan de clôture de l’exercice
précédent. Il s’agit de bilan de clôture avant répartition.
1.1.8. Principe de prééminence de la réalité sur l’apparence

Il faut tenir compte de la réalité financière et économique des opérations et non de leur
apparence juridique. L’un des intérêts de l’enregistrement en partie double est de permettre un
contrôle des écritures puisque le total des écritures de débit doit être équivalent au total des
écritures de crédit.
29
1.2. Caractéristique qualitative de l’information Financière

Les états financiers doivent assurer la transparence sur la réalité de l’entité en présentant une
information complète et utile, pour les besoins de décision. Cette information doit contenter
aux caractéristiques qualitatives suivantes23 :
La pertinence ; c’est à dire ayant une qualité réelle et fondée, cette qualité est
énoncée par l’International Accounting Standard (IAS) dans son cadre conceptuel
n°26 : les informations comptables doivent donner à leurs utilisateurs une description
adéquate des opérations, évènements et situations.
Intelligibilité ; une qualité essentielle de l’information fournie dans les états

financiers est d’être compréhensible immédiatement par les utilisateurs.
Comparabilité ; les données doivent être comparables d’un mois à un autre ou d’une
année à une autre. Ceci nécessite la permanence des méthodes.
Fiabilité ; c’est à dire exempte d’erreur, d’omission et de préjugé significatif. La

fiabilité traduit aussi l’application stricte des règles et principe comptable.
Section 2 Les diverses branches de la comptabilité
2.1. La comptabilité budgétaire

Dans le souci d’améliorer la gestion de l’entreprise, il semble souhaitable d’anticiper ce que
pourraient être les résultats et la situation future. D’où la nécessité de la comptabilité
prévisionnelle. C’est une comptabilité qui enregistre les faits réels du passé et qualifiés
d’historique24. Elle se base sur les renseignements donnés par la comptabilité générale et par
la comptabilité analytique d’exploitation. La tenue de la comptabilité budgétaire n’est pas
exigée par la loi, cependant, elle est indispensable au bon fonctionnement de l’entreprise,
c’est à dire qu’elle joue un rôle important.
23
PCG 2005
24
Cours Gestion Budgétaire, RANDRIANARISON Flavien, 2006
30
2.1.1. Rôle
La comptabilité budgétaire a pour objet d’effectuer des projections sur l’avenir. Elle permet
d’élaborer des budgets. Elle consiste à prévoir l’évolution des grandes masses du bilan et du
compte de résultat, et les éventuelles difficultés passagères de trésorerie. Le contrôle de
gestion compare ensuite les prévisions établies par rapport aux réalisations, découvre les
écarts et en informe le responsable de l’entreprise. La difficulté d’une comptabilité
prévisionnelle réside dans la correcte anticipation des performances. Traduire des prévisions
en données comptables cohérentes suppose une logique qui est le mécanisme de la
comptabilité budgétaire.
2.1.2. Mécanisme de la comptabilité budgétaire

On commence par établir un budget des ventes dit budget de déterminant. La réalisation de ce
budget suppose bien attendu des consommations et des investissements nouveaux. Le budget
des ventes va donc définir par voie logique des budgets de résultats : budgets des
investissements, des approvisionnements, des frais de personnel et des autres charges. Le
carrefour de tous les budgets sera le budget de trésorerie. Le présent de l’entreprise est son
dernier bilan, puisque la future n’est que le prolongement du présent.
Ce bilan indique à l’actif les emplois non encore consommés et au passif les origines ou
ressources encore disponibles pour le future. Les budgets vont aider de passerelle entre le
dernier bilan réel et le bilan prévisionnel à un an comme ils identifient les produits et les
charges prévisibles de l’exercice à venir, ils sont la base de construction du compte de résultat
prévisionnel. Le bilan et le compte de résultat prévisionnel constitue la raison d’être de la
comptabilité budgétaire.
2.2. La comptabilité analytique

La comptabilité analytique est un mode de traitement de donnée dont les objectifs essentiels
sont les suivants : connaître les coûts des différentes charges assumées par l’entreprise ;
déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan de l’entreprise ; analyser les
résultats de l’exercice en calculant les coûts de chaque produit (biens et services) pour les
comparer au prix de vente correspondant25.
25
Cours Comptabilité analytique et d’exploitation, RANDRIANARISON Flavien, 2006
31
D’autre part, établir des prévisions des charges et des produits courants ; constater la
réalisation ; et expliquer les écarts (contrôle des coûts des budgets). Le système de la
comptabilité analytique doit être adapté à la structure de chaque entreprise et aux
particularités de ses activités d’exploitation.
Utilité
La comptabilité analytique constitue un outil de travail important :
Outil d’évaluation : elle accepte de savoir les différents coûts de l’organisation, estime les
éléments économiques. Pour ce faire, la comptabilité retient le principe de la permanence de
l’inventaire en tenant un inventaire permanent, fiche de stock et comptabilité de stocks.
Un instrument d’analyse : la comptabilité analytique explique les résultats en fournissant une

grille d’analyse. En effet, la comptabilité fait apparaître les éléments constitutifs des résultats,
ce qui permet de contrôler les rendements et la rentabilité. Un support de décision : la
comptabilité place les prévisions des charges et de produits, enregistre les réalisations et
procure une base chiffrée pour l’exploitation des écarts.
Nous savons que la tenue d’une comptabilité analytique n’est pas exigée par la loi et il
n’existe pas de normalisation en comptabilité analytique puisqu’elle n’est pas destinée à être
communiquée au tiers.
2.3. La comptabilité générale
2.3.1. Origine
L‘écriture en partie double permet de retracer les deux conséquences d’une seule opération.
Cette méthode d’enregistrement a été inventée en Italie au moyen âge. Le développement du
commerce a nécessité des sommes d’argent de plus importantes et a amené les commerçant à
abandonner le simple recensement des dépenses et recettes pour rechercher des méthodes plus
précises. Le premier ouvrage de comptabilité rassemblant ces nouvelles méthodes qui pour
l’essentiel sont restées les mêmes jusqu’à nos jours, fut écrit en 1494 par le moine vénitien
Luca Paciolo. La révolution industrielle et le développement d’importantes sociétés
commerciales aux capitaux détenus par les épargnants privés furent apparaître de nouveaux
besoins en matière de méthode comptable et amenèrent une redéfinition et une précision du
32
rôle de la gestion des entreprises. Mais la diversité croissante des comptabilités des
entreprises fit naître la nécessité d’une homogénéisation qui s’est traduite par l’instauration
d’un premier plan comptable en 1947.Le plan comptable actuel date de 1984, Il s’impose aux
entreprises, auxquelles il ne reste parfois possible d’appliquer des plans professionnels à
condition qu’ils ne soient pas contraires au plan comptable26.
2.3.2. Définition
La comptabilité est la traduction chiffrée des :
a) Faits juridiques : par exemple l’enregistrement d’une opération sur le capital, la
distribution des bénéfices, les charges engagées pour la création de la société
b) Faits économiques parce qu’on traduit les opérations commerciales par exemple
l’enregistrement des achats et des ventes
c) Faits sociaux par exemple l’enregistrement comptable des impôts et taxes dont
l’objet principal est la participation de l’entreprise à la vie de la société en générale
d) Faits financiers parce que la comptabilité enregistre les mots de flux monétaires
résultant des opérations d’achats, de ventes et autres.
e) Faits comptables, il s’agit des dotations aux amortissements et aux provisions27.
2.3.3. Rôle de la comptabilité

La comptabilité connaît un double rôle: le rôle interne et le rôle externe
2.3.3.1. Rôle interne

La comptabilité a pour rôle d’enregistrer l’ensemble de flux impliquant l’entreprise c’est à
dire une incidence sur l’un des éléments de son patrimoine. Elle présente la valeur
patrimoniale de l’entreprise c’est à dire, elle repartit ses avoirs et dettes à un moment donné,
permet aussi d’évaluer l’efficacité de son mode de production à partir de sa capacité à faire un
bénéfice à l’aide d’un compte de résultat. Autrement dit, la comptabilité permet de savoir le
montant et l’origine de résultat. La comptabilité permet de connaître la position de l’entreprise
vis à vis de tiers, et elle apprécie la conséquence de décision prise à l’entité.
26
Encarta 99
27
Cours Loi comptable et Normalisation, RAKOTOSALAMA LOVA 2008
33
2.3.3.2. Rôle externe

En tant qu’un système ouvert, l’entreprise se communique avec ses partenaires commerciaux
(clients, banques, fournisseurs), partenaires sociaux (entité de même secteur d’activité) et à
l’administration fiscale. On a donc que la comptabilité est un outil de gestion destiné à
éclairer le dirigeant, et aussi un système de communication destinée à informer ses
partenaires28.
2.3.4. Utilisation et Objectif
2.3.4.1. Utilisation
La comptabilité a donc comme rôle principal d’enregistrer l’ensemble des flux impliquant
l’entreprise ayant une incidence sur l’un des éléments de son patrimoine. En d’autre terme, la
comptabilité générale consiste à saisir, classer et enregistrer l’ensemble de flux relatifs à une
société pour pouvoir fournir, après traitement, l’ensemble des données exploitables par les
agents économiques intéressés.
Elle regroupe l’ensemble des techniques qui permettent d’aboutir aux documents comptables
récapitulatifs que sont le bilan et le compte de résultat. Elle se décompose aussi en différentes
étapes telles que l’enregistrement des opérations au journal, l’élaboration des comptes en T,
l’établissement de la balance, la présentation du bilan et la présentation du compte de résultat
de l’entité29.
2.3.4.2. Objectif
La comptabilité constitue la base du système d’information économique et financière de
l’entreprise. Devenu une aide à la gestion et à la prise de décision, le rôle du système
comptable a évolué avec le temps. Elle est ainsi passée d’un simple rôle d’enregistrement de
la transaction et de calcul des coûts à un instrument indispensable à l’analyse et de diagnostic
financier : l’évolution patrimoniale, le contrôle de gestion et la réflexion stratégique.
28
Cours Comptabilité générale, RANDRIANARISON Flavien, 2006
29
34
Donc, elle répond à un triple objectif de connaître la situation de l’entreprise vis à vis des
tiers. Autrement dit, la comptabilité est un instrument de connaissance, de constat et de
contrôle de la situation patrimoniale. C’est pourquoi, on la considère comme un instrument de
contrôle et de détermination du résultat comme le bénéfice ou la perte dégagé par l’activité de
l’entreprise30. En outre, ces objectifs puissent se réaliser dans les meilleures conditions.
2.3.5. Plan comptable

C’est le document qui constitue la clé de voûte de la normalisation et de la réglementation
comptable. Le plan comptable général est un ensemble des règles et modalités permettant de
remplir correctement les fonctions comptables.
Le plan comptable général 2005 a été instauré par le décret 2004-272 du 18 février 2004.
Conformément à son article 2, ce décret décrit que la comptabilité des entreprises doit être
conforme à la disposition de plan comptable général 2005.
L’objectif du plan comptable général 2005 est de trouver une cohérence avec les normes
comptables internationales International Accounting Standard/ International Financial
Reporting Standards (IAS/IFRS) qui définissent les normes internationales de comptabilité et
le principe de base de la comptabilité.
2.3.6. Les obligations de l’entreprise pour la tenue du livre comptable

La comptabilité de l’entité doit être commune à l’ensemble des entités, doit mettre en œuvre
de méthode et de procédure normalisée pour ce plan comptable général qui est un ensemble
de règle et de modalité permettant de remplir correctement la fonction comptable.
Le plan comptable général constitue l’ouvrage de référence de s’appuyer sur une organisation
répondant aux exigences de tenue de livre de contrôle de collecte et de communication des
informations à traite. Les principaux documents comptables obligatoires sont: le livre de
journal, la balance, le grand livre, et les états financiers (le bilan, le compte de résultat, le
tableau de flux de trésorerie, le tableau de variation de capitaux propres et l’annexe)
30
35
2.3.6.1. Le livre de journal

2.3.6.1.1. Définition
Le journal où les opérations sont enregistrées jour par jour, permet de trouver la trace des
opérations effectuées. Plus généralement, les documents comptables peuvent servir de preuve
lors d’un différent entre deux commerçants.
Sur le système classique ne convient que lorsque la comptabilité est tenue par une seule
personne dans l’entreprise. Il n’y a qu’un seul journal et un seul grand livre31. Mais la
division de travail est difficile. Les reports sont nombreux et il y a donc sources d’erreurs. Les
contrôles sont tardifs car ils sont effectués lors de l’établissement de la balance.
Le système centralisateur permet le partage des tâches entre plusieurs comptables spécialisés
dans un domaine. Tous les jours, les opérations comptables sont enregistrées dans les
journaux auxiliaires.
2.3.6.1.2. Les différentes formes de journal
2.3.6.1.2.1. Journal centralisateur

Le journal centralisateur est un tableau dans lequel tous les mouvements financiers de la
société sont enregistrés (à partir des pièces comptables) dans l’ordre chronologique. Aussi
bien les mouvements des fonds propres que ceux des financements externes doivent y être
enregistré de manière exhaustive32.
2.3.6.1.2.2. Journaux auxiliaires

Les journaux auxiliaires sont des subdivisions du livre journal. Chaque journal auxiliaire
correspond à un compte ou à une partie d’un compte du grand livre (débit ou crédit) qui donne
son nom au journal auxiliaire. Et il est mouvementé par toutes les opérations concernant ce
compte. Le nombre de journaux auxiliaires varie selon la taille et l’activité des entreprises33.
Toute opération enregistrée dans un journal auxiliaire a été obligatoirement enregistrée
d’abord dans une rubrique du journal centralisateur.
Pour chaque rubrique, la somme de la colonne débit dans le journal centralisateur est égale à
la somme de la colonne décaissement dans le journal auxiliaire de la rubrique. De
31
32
Cours Comptabilité Générale, RANDRIANARISON Flavien, 2006
33
36
même, la somme de la colonne crédit dans le journal centralisateur est égale au somme de la
colonne encaissement dans le journal auxiliaire de la rubrique.
2.3.6.2. La balance
La balance est un tableau dans lequel figure les numéros et le nom des comptes, les totaux des
sommes enregistrés au débit et au crédit de compte, leur solde débiteur ou solde créditeur34.
2.3.6.3. Le grand livre

2.3.6.3.1. Définition
Le grand livre reprend les écritures du journal mais en suivant une classification par nature
dans les comptes correspondants35.
2.3.6.3.2. Les différentes formes

Ce sont le grand livre colonne mariée, le grand livre colonne séparée et le compte en T (Voir
annexe 10), Schématiquement, le journal et le grand livre permettent d’avoir une vision de la
gestion de l’entreprise et de s’assurer de sa régularité. Les documents de synthèse renseignent
sur la santé de l’entreprise : le résultat traduit la rentabilité de l’entreprise pour l’année
écoulée et le bilan permettent d’analyser la situation patrimoniale de la société. Mais les
documents de synthèse autorisent aussi une véritable analyse de la gestion et des finances de
l’entreprise
2.3.6.4. Les états financiers
1) Définition
Les états financiers sont une représentation financière structurée de la situation et des
transactions conduites par une entité (article 113-1 du plan comptable général 2005)36.
2) Son importance
C’est de fournir une image fidèle de la situation et la performance financière, et des flux de
trésorerie, utile pour un large éventail d’utilisateur pour prendre des décisions
34
35
36
Cours loi comptable et normalisation, RAKOTOSALAMA Lova, 2008
37
économiques. Le cadre conceptuel identifie les états présentant la situation (bilan), la

performance (compte de résultat) financière de l’entité un certain nombre d’éléments
essentiels qui font l’objet d’une définition et commentaires approfondis sur les cinq notions.
Les états financiers des entités autres que les micros et petites entités assujetties à une
comptabilité de trésorerie comprenant : un bilan, un compte de résultat, un tableau des
variations des capitaux propres, un tableau des flux de trésorerie, et une annexe précisant les
règles et méthodes comptables utilisées et fournissant des compléments d’information sur le
bilan et le compte de résultat.
2.3.6.4.1. Le bilan
2.3.6.4.1.1. Définition
Le bilan est un tableau représentatif de la situation d’une entreprise à une date donnée, il
décrit séparément les éléments d’actifs, de passifs et de capitaux propres à la date de clôture
des comptes37.
2.3.6.4.1.2. Contenu
Les éléments constitutifs du bilan sont : actifs, passifs et capitaux propres, (Voir annexe 11).
• Actifs
Les actifs représentent les ressources contrôlées par l’entité du fait d’événement passé dont
elle attende des avantages économiques futures. Ils sont composés de l’actif non courant et
l’actif courant. Alors, l’actif montre comment une entreprise emploie les ressources dont elle
dispose.
• Passif
En regroupant l’ensemble des ressources à la disposition de l’entreprise. Le regroupement des
moyens financiers dont dispose l’entreprise dépend de l’origine et de la date d’échéance du
somme perçue (capital apporté par les actionnaires, prêts accordés par les établissements
financiers découverts consentis par les banques…).
37
Encarta 99
38
Les principaux postent du passif sont :

a) Capitaux propres
Les capitaux propres représentant les fonds mis à la disposition de l’entreprise par
ceux qui en ont le contrôle. On y trouve, en premier lieu, le capital social et s’y ajoutent les
réserves obligatoires.
b) Passifs non courants correspondent à des dettes à long terme ;
c) Passifs courants : correspondent à des dettes à moyens et à courts termes.
Ces deux derniers postes sont ventilés de manière différente selon leur date d’échéance: on
distingue ainsi les dettes à court terme (remboursables dans un délai inférieur à un an) des
dettes à long et moyen terme. Alors, le passif regroupe l’ensemble des ressources à la
disposition de l’entreprise.
L’établissement d’un bilan est une source d’informations concernant la situation patrimoniale
de l’entreprise, mais renseigne également sur sa solvabilité, ainsi que sur la manière dont elle
finance ses acquisitions38.
2.3.6.4.2. Le compte de résultat
Le compte de résultat confronte les charges et les produits en les classant selon leur nature:
charges et produits financiers, exceptionnels ou liés directement au cycle d’exploitation. Il
renvoi l’image synthétique de l’activité pendant l’exercice écoulé39.
2.3.6.4.2.2. Contenu
Éléments constitutifs du compte de résultat : les charges, les produits, le chiffre d’affaires et le
résultat.
a) Charges
Les charges sont des diminutions d’avantage économique au cours de la période sous forme
de consommation, de sortie, de diminution d’actif ou de survenance de passif.
38
Encarta 99
39
PCG 2005
39
b) Produits
Les produits sont des accroissements d’avantage économique au cours de l’exercice sous
forme d’entrer ou d’accroissement d’actif ou de diminution de passif. Ils ont pour effet
d’augmenter les capitaux propres.
c) le chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires désigne le total des ventes de biens et de services facturés par une
entreprise sur un exercice comptable. Il est exprimé en unités monétaires et compté sur une
année. Il se calcule hors taxe, et en particulièrement hors TVA, et déduction faites de rabais,
remises et ristournes accordés.
d) le résultat
Le résultat qui est la différence entre les produits et les charges peut être bénéficiaire ou
déficitaire. Il fait ainsi apparaître le bénéfice ou la perte de l’exercice. Le résultat est repris au
passif du bilan, avec le signe moins s’il s’agit d’une perte. Il est donc aussi possible de
déterminer le résultat en comparant les bilans de début et de fin d’exercice. Bilan et résultat
peuvent faire l’objet d’une présentation juxtaposée en liste. Ils doivent reprendre les montants
de l’exercice précédant pour favoriser les comparaisons et mettre en évidence les évolutions.
Résultat = Produits - Charges 40
2.3.6.4.2.3. Les différentes formes du compte de résultat

Ce sont le compte de résultat par fonction et le compte de résultat par nature.
2.3.6.4.2.4. Présentation ; (voir annexes 12)

Le compte de résultat (par nature) ; le compte de résultat (par fonction).
A préciser en annexe :
- détail des charges par nature : frais de personnel, impôts et taxes, dotations aux
amortissements, pertes de valeurs,
- soldes caractéristiques de gestion : valeur ajoutée, excédent brut d’exploitation.
40
PCG 2005
40
2.3.6.4.3. Le tableau de flux de trésorerie
Le tableau de flux de trésorerie présente les entrées et les sorties de trésorerie et d ‘équivalents
de trésorerie intervenues pendants l’exercice selon leur origine. Ils sont présentés soit par une
méthode directe soit par une méthode indirecte, (Voir annexe 13)41.
2.3.6.4.4. État de variation de capitaux propres
Le tableau de variation de capitaux propres découle à une analyse des mouvements ayant
étudié chacune des rubriques constituant les capitaux propres de l’entité au cours de
l’exercice, (Voir annexe 14)42.
2.3.6.4.5. L’annexe
L’annexe complète et commente les informations, des explications des importances
significatives et utiles aux utilisateurs des états financiers sur les méthodes spécifiques
données par le bilan et le compte de résultat.
2.3.6.4.5.2. Objectif
Elle a pour objet d’une présentation organisée de façon systématique. Les postes du bilan, du
compte de résultat, de l’état des variations des capitaux propres et du tableau des flux de
trésorerie doivent congédier à l’information correspondante dans l’annexe43.
Pour conclure ce chapitre, nous avons rappelé quelques théories sur les outils du système
comptables, et en passant de dire le système et organisation comptable de la société.
41
PCG 2005
42
PCG 2005
43
PCG 2005
41
Deuxième chapitre:
SYSTÈME ET ORGANISATION COMPTABLE
D’ADEMA
L’organisation est un ensemble système ; l’organisation est un ensemble des procédures, des
méthodes,…relatives (méthode de production, de vente) et à la communication entre les
postes (par exemple : procédures fixant les règles de transmission des rapports de visite des
vendeurs au chef d’entreprise)44 ;
Section 1 Pratique de comptabilité chez l’ADEMA
On se définit un flux comme un mouvement affectant une variable économique sur une
donnée. On distingue alors: les flux physiques partant sur les biens et services, les flux
monétaires qui constituent la contre parie des flux physiques et enfin les flux financiers qui
affectent les créances et les dettes de l’entreprise45.
1.1. Documents afférents aux flux réels

1.1.1. Types des factures
- La facture (FA)
C’est un document établi par les fournisseurs et adressé au client, afin de constater par écrit
les conditions de vente et d’achat, des produits et des services rendus, (Voir annexe 15).
Il y a lieu de vérifier la concordance de la facture avec le bon de commande, le bon de
livraison et la fiche fournisseurs, pour le client.
- La facture d’avoir (FA AV)

C’est la pièce comptable qui constate un retour de marchandise non conforme, les avoirs pour
retours des marchandises suivent le même enregistrement comptable que celui de la
facturation, mais en sens inverse.
44
Cours complet de la comptabilité générale, Mai 2005
45
Cours complet de comptabilité Générale Mai 2005
42
- La facture additive ou complémentaire

C’est un document complément de la facture initiale établi par le fournisseur, elle a la même
rubrique que la facture normale maison46.
1.1.2. La circulation de facture

En assurant ses objectifs au sein d’ADEMA, la comptabilisation faite contrôle à un système
informatisé qui use le logiciel SAGE100. Dans ce cas, les relations d’opération à la
comptabilisation ont leur origine dans les factures, alors il est nécessaire d’apercevoir le
schéma de circulation des factures, (Voir annexe16).
- Explication
Le système et la circulation de facture sont schématisés sur la figure en annexe. Il se résume
comme suit : la facture des produits aéronautiques est établie par le Service STAT tandis que
celle des extra aéronautiques par le Service COM. Après contrôle et signature du DCE, les
factures reviennent à chacun de ces services pour être dispatché. En tout cas, toutes les
factures sont établies en cinq exemplaires dont : une pour le service statistique ou commercial,
une pour le service trésorerie pour le recouvrement, une pour le service comptabilité, et deux
pour le client.
Pour faire le suivi et pour les prises de décision hypothétique, nous devons être établis de
manière mensuelle l’état de paiement des factures.
(1) tous les détails des achats ;
(2) le Service STAT/COM qui établit les factures après les informations venant des douze
aéroports et l’envoyé au DCE;
(3) le D C E qui vise et signe les factures pour contrôler le détail et retourne les factures
auprès de service statistique et commercial ;
(4) le Service STAT/COM tient une facture et envoie les trois autres auprès du client et deux
pour le département administrative et financière ;
(5) le Département Administratif et Financier partage ces deux factures au service
comptabilité et le service trésorerie.
46
Cours complet de la comptabilité générale, Mai 2005
43
1.2. Documents afférents aux flux monétaires ou financiers
1.2.1. Pièce de dépense caisse et pièce de caisse recette ce sont des pièces qui
justifient tous les mouvements (sorties) d’espèce (argent) de la caisse :
Pièce de dépense caisse lorsqu’il s’agit de sortie d’argent et pièce de
caisse recette lorsqu’il s’agit d’entrée d’argent.
1.2.2. Chèque bancaire est un instrument de payement qui donne l’ordre à un

banquier ou à un directeur de compte chèque postaux, à payer une
somme à l’ordre d’un bénéficiaire.
1.2.3. Lettre de change est un écrit par lequel une personne appelée tireur donne
l’ordre à une autre personne.
Tiré de payer à une certaine échéance une somme déterminée à un bénéficiaire qui peut
être le tireur lui-même ou une autre personne.
Figure 2: Lettre de change
Tireur (ADEMA) Acceptation Tiré (CLIENT)

de la lettre de change
Source: Service Comptabilité
Source : Service Comptabilité
44
Figure 3: Schéma représentatif du système centralisateur
Pièces justificatives
Journal Journal Journal Journal Etc.

Divisionnaire Divisionnaire Divisionnaire Divisionnaire
Des ventes Des achats De trésorerie Des OD
Grand livre Grand livre

Auxiliaire Auxiliaire JOURNAL
clients fournisseurs GENERAL
GRAND
LIVRE
BALANCE
Source : cours complet de comptabilité générale, mai 2005
L’absence ou l’insuffisance de pièces justificatives peut faire mettre en doute la valeur

probante de la comptabilité. Les pièces justificatives doivent être conservées durant trois à dix
ans pour faire preuve à l’égard de tiers.
1.3. Procédures comptables des produits
1.3.1. Les codifications

Afin, d’éviter les désordres et les erreurs, on a associé à chaque produit des codes analytique
qui sont rattachés.
Les tableaux suivants résument :
• les codes analytiques;
• les codes des plates formes
45
• les codes des journaux utilisés sur la comptabilisation de ces produits.
1.3.1.1. Les codes analytiques
Tableau 3: Les codes analytiques

Natures des produits Codes
Redevance atterrissage 10
Redevance stationnement 11
Redevance carburant 12
Redevance nationale 13
Redevance régionale (1) 14
Redevance internationale 15
Redevance fret 16
Redevance parking auto 17
Redevance domaniale 18
Redevance commerciale 19
Redevance fixe d’électricité 20
Redevance publicitaire 21
Redevance de balisage et éclairage 23
Source : Service comptabilité
D’après ce tableau, il y a trois sortes de redevance passager :

• la Red pax national ou redevance passager national, pour le vol
national ;
• la Red pax régional ou redevance régional, pour le vol régional ;
• la Red pax international ou redevance international, pour le vol
international.
46
1.3.1.2. Les plans analytiques
Tableau 4: Les plans analytiques

1ère position 2em position 3em position 4em position
Code commun des Codes spécifiques Nature de Frais commun

Aéroports des Aéroports produit
06 01 XX 00
.
12
Nous prenons par exemple pour la codification du plan analytique 06 01 10 00

06: Code commun des Aéroports
01: Ivato
10: Red ATT
00: frais commun
1.3.1.3. Les codes plates-formes
Tableau 5: Les codes plates-formes

Les plates formes Codes des plates formes
ANTANANARIVO (TNR) 01
DIEGO (DIE) 02
FIANARANTSOA (WFI) 03
MAJUNGA (MJN) 04
TAMATAVE (TMM) 05
TULEAR (TLE) 06
SAMBAVA (SBV) 07
NOSY BE (NSB) 08
SAINTE MARIE (SMS) 09
MORONDAVA (MOQ) 10
MANANJARY (MNJ) 11
TOLAGNARO (FTU) 12
47
Tous les clients de la société sont codifiés, et chaque code est rattaché au compte principal
(général) de la comptabilité, dont :
- 41100 pour client Malagasy
- et 41200 pour client étranger
Voici quelques exemples des codes clients que nous avons constatés au responsable des
comptes clients :
Clients Malagasy
Air Madagascar : C00001
ASECNA : C00900
Mad Auto : C00045
Henri Fraise : C00787
Clients étrangers
Air Austral : C00021
Corsair : C00610
Air France : C00019
Section 2 Procédure de la comptabilisation

2.1. Principe
Pour les redevances aéronautiques aussi bien que les redevances extra- aéronautiques, les
procédures sont le même
La comptabilisation d’une redevance se fait en trois étapes 47:

a) dans le journal des ventes 70xx en débitant le compte du client concerné du montant
hors taxe et en créditant le compte de la redevance concernée dans la codification du
plan analytique, on met les codes analytiques correspondant suivi du montant hors
taxe de la redevance.
b) dans le journal des opérations divers 90X, on débite le code client concerné du
montant de la TVA et on crédite le compte TVA 445 270 pour le Taxe Sur la Valeur
Ajoutée (TVA) à collecter.
47
Service comptabilité
48
c) Si la facture n’est pas encore payée, on enregistre la TVA dans le compte d’attente
TVA à collecter 445270, mais par contre s’il y a règlement de la facture, on solde le
compte TVA à collecter par le compte TVA collectée 445 275.
2.2. Comptabilisation
2.2.1. Comptabilisation de la vente

Le responsable enregistre la facture au moment de la réception, par exemple, la redevance
atterrissages pour le client Air Madagascar au mois de Mai dans l’aéroport d’Ivato d’un
montant de € 1266.20 hors taxe. Le cours du mois de Mai est égal à Ar 2 531.9748.
Nous avons la formule :
Montant TTC= Montant HT+TVA
Montant Hors Taxe (HT) : 1 266.20 x 2 531.97= 3 205 980.41

TVA : 20% x 3 205 980.41= 641 196.08
Montant Tout Taxe Comprise (TTC) : 3 847 176.49
C00001 Client Air Madagascar 3 205 980.41

706100 Redevance atterrissage 3 205 980.41
FA N° /08 ATT 05/08
Puisque nous avons enregistré l’écriture dans le journal, le logiciel fait ressortir une boite de
dialogue qui contient le plan analytique avant de passer l’écriture dans le journal des
opérations diverses pour la comptabilisation de la TVA pour éviter les confusions parce que la
comptabilisation de l’ADEMA se fait par plates formes.
Plan analytique Montant HT

06 01 10 00 3 205 980.41
48
49
• Nous comptabilisons la TVA à collecter dans le journal des opérations divers
C00001 Client Air Madagascar 641 196.08

445270 TVA à collecter 641 196.08
TVA/FA N° /08
2.2.1.1. Cas de la comptabilisation à la réception d’une facture d’avoir

Les clients paient en avance le montant qu’ils devraient payer. L’établissement de la facture
d’avoir existe si le montant de l’avance est supérieur au montant de la facture établie par
l’ADEMA, la différence c’est le montant de la facture d’avoir. Dans le cas ou il y aurait
l’issue d’une facture d’avoir, la comptabilisation se fait comme suit :
Par exemple, la société ADEMA n’a constaté que la redevance stationnement au client Air
Madagascar dans l’aéroport d’Ivato au mois de Mai à un trop perçu de montant d’Ar 25
325.20 Hors Taxe (HT)49.
Montant HT : 25 325.20
Montant TVA : 25 325.20x20% = 4 558.54
706300 Redevance stationnement 25 325.20

FA AV N°… /08
• Opération diverse
445270 TVA à collecter 4 558.54

TVA/FA AV N°… /08
49
50
2.2.1.2. Cas de la réception d’une facture additive

La plupart des cas sont sur le calcul de la redevance passager puisqu’il y a différence entre le
nombre de passager reçu par l’ASECNA et la société ADEMA. La comptabilisation est la
même écriture que la réception d’une facture normale.
Par exemple50, Facture additive N° du client Air Austral au mois de Mars pour le
complément de la redevance passager dans l’aéroport d’Antananarivo, Majunga, Nosy be
dans la facture N° au mois de Mars avec le montant 2 952.00 USD.
Le cours de mois de mars est égal à Ar 1689.80
Montant HT : 1689.80 x 2952= 4 988 289.6
TVA : 20% x 4 988 289.6= 997 657.92
a) Comptabilisation d’une facture additive
C00021 Client Air Austral 4 988 289.6

706430 Redevance passager 4 988 289.6
FA N° /08 PAX 01au 03/08
b) Opération diverse
C00021 Client Air Austral 997 657.92

445270 TVA à collecter 997 657.92
TVA/FA N° /08
2.2.2. Comptabilisation du règlement de client

Les clients peuvent faire le règlement en quatre manières, à savoir : le versement en espèce ;
règlement par chèque ; règlement par virement bancaire ;
règlement par lettre de change.
50
51
2.2.2.1. Cas de règlement par versement en espèce, en cheque, virement bancaire

Dans ce cas, on enregistre cette opération de la manière suivante :
a) Au moment du règlement
512 ou 53 Banque ou Caisse TTC

C00XX Client TTC
Suivant règlement : Pièce …
b) Reclassement TVA :
Nous avons remarqué que pour le compte TVA, il y a deux sous compte qui sont :
TVA à collecter 445270 utilisé lorsque le règlement de la vente n’a pas encore été effectué et
le compte TVA collectée 445275 utilisé lors de la régularisation après règlement.
445270 TVA à collecter xx

445275 TVA collectée xx
TVA/FA N°
c) Cas de règlement par lettre de change:

Pour le règlement par lettre de change, nous enregistrons l’écriture comptable comme suit :
• Acceptation de la traite
413000 Client effet à recevoir xx

C00XX Client xx
• A l’échéance
512 ou 53 Banque ou Caisse xx

41300 Client effet à recevoir xx
Suivant règlement pièce N°
52
2.2.2.2. Cas de la différence de change

Selon le principe de l’unité monétaire, il est important de faire la remarque que la
comptabilisation dans le logiciel SAGE100 se fait en monnaie nationale (Ariary). Par
conséquent, du fait de la variabilité du cours des devises, les règlements peuvent enregistrer
des pertes de changes ou de gain de change selon le cas. Ces pertes ou gains peuvent être
décelés en calculant la différence entre la facture convertie en monnaie locale lors de la
facturation et le montant de la facture convertie en monnaie locale au moment du règlement51.
a) S’il s’agit d’une moins value, sa comptabilisation se fait de la manière suivante ;
666400 Perte de change xx

C00XX Client étranger xx
b) S’il s’agit d’une plus value, la comptabilisation se fait comme suit.
C00XX Client étranger xx

766400 Gains de change xx
2.2.2.3. Cas des avances sur client
Avant d’entrer dans le détail de la comptabilisation, il est nécessaire de bien expliquer la

situation. Les avances sont surtout utilisées dans les contrats de mise en place de panneau
publicitaire. La personne qui désire implanter un panneau sur le domaine de l’ADEMA
envoie une demande accompagnée d’une avance à la Direction commerciale. La facture pour
la première installation ne sera établie qu’une fois le contrat conclu. Par conséquent, la
comptabilisation se fera de la manière suivante :
51
53
a) Constations de l’avance
512 ou 53 banques ou caisses xx

419xx Client créditeur xx
b) Émission de la facture après conclusion du contrat
C00XX Client xx
70870 Redevance publicitaire xx
FA N° /08 PUB /08
c) Opération diverse
C00XX Client xx
445270 TVA à collecter xx
TVA/FA N° /08
Nous avons vu dans ce chapitre précédent le système et procédure comptable de la société, le

système d’information du service comptabilité de la société et nous pouvons passer sur
l’analyse critique de l’existant et la recommandation.
54
Troisième partie :
ANALYSE CRITIQUE DE L’EXISTANT ET
RECOMMANDATION
Dans la deuxième partie, nous avons apporté la description de l’existant, dégagé quelques
notions théoriques sur l’outil du système comptable, et le pratique comptable chez ADEMA.
Maintenant, nous allons dans cette nouvelle partie, dégager l’analyse critique de l’existant et
émettre des recommandations générales, apprécier aussi les résultats économiques, financiers,
sociaux et la perspective d’avenir.
55
Premier chapitre :
LES POINTS FORTS, LES POINTS FAIBLES ET LE
SYSTEME COMPTABLE DE L’ADEMA
Nous allons dégager dans ce chapitre les forces et faiblesses que ce soit au niveau de la
comptabilité ou au niveau des ressources humaines et au niveau des ressources matérielles.
Section 1 Points forts et points faibles
1.1. Points forts

1.1.1. Au niveau de la comptabilité et Service Comptabilité
Pour rendre le travail rapide et fiable, le service comptabilité bénéficie d’un système
informatisé en réseau permettant une bonne transmission des informations par l’utilisation du
logiciel SAGE 100 version 12.
Le classement et l’archive des documents comptables sont bien disposés pour le respect de
principe et règle adoptés par la société, dans des classeurs afin de permettre leurs découvertes
rapides en cas de besoin. En outre, toutes les informations qui sont utiles à la bonne gestion de
l’entreprise peuvent être éditées dans les délais très courts facilitant ainsi les prises de
décisions auxquelles les gestionnaires doivent être confrontés.
Tout le personnel du service comptabilité est compétant, expérimenté et sérieux, aussi la

répartition de tâches entre le personnel minimise le risque d’erreur. D’autres parts, pour les
décideurs ou les dirigeants, l’élaboration des états financiers périodiques ne sert pas seulement
à fournir des informations mais, particulièrement, pour l’analyse afin de découvrir les
particularités en vue d’éviter que ces dernières s’entassent et ne deviennent plus difficile à
retrouver lors de l’établissement des états financiers à l’inventaire.
1.1.1.1. Le système comptable

En ce point, la société a mis un moyen systématique d’utiliser le logiciel SAGE 100 pour
faciliter la comptabilisation des données de base comptable de l’entreprise. Et l’utilisation du
système centralisateur pour l’exécution de ces travaux marque l’organisation
56
de la comptabilité qui consiste à une répartition du journal général, spécialisé pour chaque
nature d’opération donnée.
1.1.1.2. Le traitement comptable

Dans ce point, la société a bien fait de concevoir son propre plan comptable. Mais celui-ci
aboutit au P.C.G 2005 qui leur permet de traiter toutes les opérations comptables, afin
d’établir les documents de synthèse pour connaître le résultat de fin d’exercice.
1.1.2. Au niveau des ressources humaines

La société organise quelque fois des excursions ou de sorties pour créer une relation
conviviale. Tout le personnel est dynamique, sérieux, compétant dans leurs travails quotidien ;
les employés se respectent les unes aux autres parce que les relations interpersonnelles sont
solides. Il y a de bonne ambiance durant les heures de travail.
Chacun fait preuve de discipline, diligence, bonne moralité, discrétion et courtoisie envers
eux-mêmes et leurs supérieurs. En ce qui concerne la formation du personnel du Service
Comptabilité, ils sont obligés de suivre un recyclage en la matière annuellement.
A part les formations technique (comptabilité), ils bénéficient aussi de formation en langues
étrangères (application de la politique gouvernementale : utilisation de la langue anglaise).
1.1.3. Au niveau financier

Parmi les principaux objectifs de la société, depuis sa création, figurent l’autonomie
financière car les investissements qu’elle doit réaliser sont à la fois continus et importants.
L’ADEMA dispose d’une autonomie financière importante qui lui permet d’honorer ses
engagements, et surtout d’avoir les moyens de ses ambitions. En effet, la firme doit à la fois
faire face au remboursement des emprunts contractés pour moderniser les infrastructures
initiales qui lui ont été concédées et puiser dans ses fonds propres pour réaliser les
investissements indispensables à l’exploitation. L’entreprise perçoit des redevances
aéronautiques liées directement à l’exploitation, des produits extra- aéronautiques résultant de
différente concession commerciale et infrastructures aéroportuaires dont la tarification dépend
de l’investissement effectué par la société elle-même. Vu la marge de manœuvre assez réduite
pour agir sur le produit aéronautique, afin de ne pas accroître outre mesure le coût de transport
aérien, un effort particulier a été déployé par la société pour le développement des produits
extra- aéronautiques.
57
1.2. Points faibles
1.2.1. Au niveau de la comptabilité et du service comptabilité

Pour ce qui est point faible, nous avons pu découvrir l’absence de manuel de procédure pour
la circulation des informations et nous avons pu constater de la part de certaine personne de la
négligence et de l’inconscience. Une certaine asymétrie de l’information entre le Service
Comptabilité et le Service Trésorerie.
D’une part, pour les clients des plates formes, ils font le règlement par chèque ou directement
en espèce aux commandants des onze autres plates formes qu’Ivato. Les pièces justificatives
accompagnées des livres de caisse et banque ne sont pas parvenues que chaque fin de mois, ce
qui entraîne le retard de la comptabilisation au Services Comptabilités.
D’autre part, les informations concernant les règlements ne sont pas, non plus, parvenues au
ST que tardivement. Par conséquent, ce dernier n’a pas pu faire la mise à jour de la situation
des clients, ce qui ne facilite le recouvrement.
Ainsi, les factures qui découlent des services statistique et commercial ne sont pas assez
détaillées et claire pour la comptabilisation. Nous prenons, par exemple, les factures qui
regroupent divers plates formes. Ces factures ne sont pas détaillées mais la comptabilisation
dans le logiciel SAGE 100 se fait par plates formes, c’est impossible pour le Service de
Comptabilité de deviner ou ajuster le montant de chaque redevance à imputer à chaque plate
forme.
Et encore, une mauvaise organisation se trouve-t-elle sur les circuits des documents. Nous
remarquons que la circulation de ces factures est trop longue et fait l’objet d’un risque de
perte de temps et peut entraîner le retard de règlements des fournisseurs et la production des
états financiers. Les informations de tous les produits effectués par le client sont envoyées aux
services STAT/COM pour l’établissement des factures et ensuite la signature par la D.C.E ;
après signature, elles sont retournées aux services STAT/COM et ces derniers les partagent au
client, et au département administratif et financier ;
58
Insuffisance de personne humaine qui assure la comptabilisation de tous les produits dans les
douze aéroports, ceci peut être entraîné une fatigue pour le comptable responsable au cas où il
y a beaucoup de travail. Ceci emporte un retard au niveau de la comptabilisation des pièces et
une non-conformité de travail des comptables.
La liaison inter-service est très lente, le Service Comptabilité doit forcément être en contact
avec tous les services existants de l’entreprise. Pour que l’entreprise marche bien, il faudrait
qu’il n’y ait une bonne jointure de ces services, une meilleure planification de leurs activités,
il doit être toujours y avoir une certaine interdépendance de ces services à l’intérieur. Et
pourtant, des relations se concrétisent soit par des communications de document, soit par de
prestation de service mutuel. Il en découlera des retards au niveau du traitement des données,
certains responsables n’ont pas le sens de la collaboration.
Selon les huit principes comptables de base, la tenue de la comptabilité de la société ne

correspond pas : au Principe du coût historique : sur le droit fiscal, l’entreprise est obligée de
déclarer la taxe sur la valeur ajoutée chaque mois. Principes de prudence : les éléments qui
figurent dans la comptabilité de l’entité ne doivent pas être surévalués ou sous évalués.
Principe de non compensation : même si une personne ou une société travaille avec la société
en tant que clients, la compensation de son compte est interdite. Ce principe découle de la
notion d’image fidèle.
1.2.1.1. Système comptable

Actuellement, le monde professionnel demande une rapidité et efficacité à la fois. D’ailleurs
ce sera un avantage pour l’entreprise d’avoir un outil fiable et très adapté à l’évolution des
temps et du monde de l’entreprise.
1.2.1.2. Le traitement comptable

L’informatisation des taches est très utile ; mais une tenue de quelques documents manuels en
parallèle s’avère prudente étant donné que les documents informatisés ne sont pas imprimés
fréquemment. En plus, s’il y a un vol de matériel informatique, toutes les données pourraient
être perdues.
59
1.2.2. Au niveau des ressources humaines

Sur le plan social, c’est l’absence d’une Direction des Ressources Humaines qui est la
principale source de la carence dans la considération particulière du personnel. Pour cela, les
trois Directeurs s’appliquent à gérer leur personnel mais elles sont occupées par leurs
plusieurs Services pour s’intéresser spécialement aux motivations ou aux attentes de ses
équipes.
Sur la structure établie par la société, il y a trop d’intermédiaire par la présence de plusieurs
niveaux hiérarchiques qui ralentissent la vitesse de la prise de décision, et ayant créé le
manque de fluidité de la communication.
1.2.3. Au niveau des ressources matérielles

Il est à noter que la plupart des ordinateurs utilisés au niveau du Service Comptabilité sont
affectés par des virus à cause des connexions à l’Internet. Et nous avons remarqué aussi que
certains matériels informatiques sont obsolètes, qui ne sont pas conformes à la nouvelle
technologie ; il y a quelquefois une coupure d’électricité qui peut entraîner une perte de
données.
Section 2 Le système comptable de l’ADEMA
La société anonyme Aéroport de Madagascar est une société dans laquelle les actionnaires ne
sont responsables des dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports et dont les droits des
actionnaires sont représentés par des actions.
2.1. Le plan de compte de l’ADEMA

Le plan de compte utilise la classification décimale. Il est divisé en classe et est subdivisé en
compte de niveau successif de plus en plus détaillé. Tout compte comporte un numéro de
compte et un intitulé. L’Aéroport de Madagascar utilise son propre plan comptable pour
identifier ses comptes mais elle a l’obligation de soumettre au le plan comptable général 2005.
60
2.1.1. Composition du plan de compte de l’ADEMA
2.1.1.1. Classification
L’ensemble des comptes est réparti en deux grands groupes.52
2.1.1.1.1. Compte de bilan ou compte de situation

Le compte de bilan est composé du classe 1 à classe 5 à savoir :
Classe 1 - Capitaux
Classe 2 – Immobilisations
Classe 3 – Stocks et encours
Classe 4 - Compte de tiers
Classe 5 – Compte financier
2.1.1.1.2. Compte de gestion

Le compte de gestion est caractérisé par la classe 6 et la classe 7 qui sont :
Classe 6 – Compte de charge
Classe 7 – Compte de produit
Le cadre comptable détermine, pour la comptabilité générale, 07 classes de comptes.

Par exemple classe 2 (1): comptes des immobilisations
20 Immobilisations incorporelles
21 Immobilisations corporelles
211110 Terrains constructions aérodrome
212500 Voies d’accès
213000 Construction
213100 Aérogare
27 Immobilisation financières
Notons bien qu’en combinant le code décimal et des codes significatifs repérables par leurs
positions, en obtenant un plan de compte permettant de favoriser le traitement
52
PCG d’ADEMA
61
automatisé. Les classes 0, 8, 9 utilisées au niveau du cadre comptable obligatoire peuvent être
utilisées librement par les entités pour le suivi de leur place dans les comptes de classe 1 à 7.
2.1.1.2. Cas particulier des comptes clients et fournisseurs

La société ADEMA a de milliers des clients et de fournisseurs, la codification de compte de la
société ne suit pas la codification décimale appliquée aux autres comptes. L’utilisation de
compte auxiliaire codifié en alphanumérique (exemple : C00001 : Air Mad, 411 100).
2.1.1.3. Les différentes sortes des livres comptables tenus par l’ADEMA
a) Le livre de journal
Nous saisissons sur cette fenêtre les opérations de façon journalière et chronologique. Tout
comme le compte, l’enregistrement d’une opération au livre journal respecte le principe
fondamental de la partie double, le livre journal comprend six colonnes :
• La première indique le numéro d’ordre d’écriture ;
• Les deux suivantes sont réservées à l’inspection de numéro de compte à débiter et à
créditer ;
• La quatrième colonne contient l’écriture et son libellé explicatif ;
• La cinquième reçoit les sommes se rapportant aux comptes à débiter ;
• La sixième reçoit les sommes se rapportant, aux comptes à créditer.
62
Tableau 6: Codes journaux de vente et opérations diverses

Les plates formes Codes de journal de vente Codes de journal opération
divers
ANTANANARIVO 701 901
DIEGO 702 902
FIANARANTSOA 703 903
MAJUNGA 704 904
TAMATAVE 705 905
TULEAR 706 906
SAMBAVA 707 907
NOSY BE 708 908
SAINTE MARIE 709 909
MORONDAVA 710 910
MANANJARY 711 911
TOLAGNARO 712 912
b) Le grand livre colonne mariée

La récapitulation de toutes les opérations affectant chaque compte géré par l ‘ADEMA.
C’est la visibilité de tous les mouvements de chaque compte. La société a tenu un grand livre
pour l’ouverture et le suivi de ses comptes en concordance avec les totaux, des écritures du
livre journal, l’inscription au grand livre comprend en principe : le numéro et l’intitulé du
compte concerné ; la date de l’opération ; le numéro d’ordre de l’écriture mentionné dans le
livre journal ainsi que la page de livre journal ou l’opération concernée se trouve inscrite. Le
numéro d’ordre, suivi de celui de la page considérée, permet aisément de retrouver, en cas de
recherche pour contrôle et vérification ; la somme qui place suivant le cas au débit ou au
crédit du compte et le solde qui peut être débiteur ou créditeur.
c) La balance
Nous avons présenté que du principe de la partie double c'est-à-dire l’inscription d’une
somme au débit d’un compte entraînant l’inscription d’une somme égale au crédit d’un autre
compte, découlant la notion suivante :
63
Le total des débits de tous les comptes doit être égal au total des crédits. La balance
permet le contrôle de l’égalité entre les totaux des écritures du livre journal et les totaux des
écritures du livre journal. En effet, la balance regroupe l’ensemble des comptes avec
l’indication de leurs totaux débits et crédits ainsi que leur solde, elle assure donc la
concordance avec les totaux des écritures du livre journal.
d) Les états financiers

Le service comptabilité doit éditer les états financiers à l’inventaire ou à la fin de
l’exercice.
1) Bilan
Nous avons tout vu sur le bilan le patrimoine de la société, c’est à dire, ses actifs,
passifs et capitaux propres ou bien ses biens et ses dettes.
2) Compte de résultat (par nature)

Ce compte de résultat mesure la performance de la société et met en relief les points
qu’elle devrait rectifier. Il existe dans ce compte les produits et les charges pendant tout
l’exercice.
3) Annexes
Elle figure les informations aussi bien qualitatives que quantitatives sur chaque élément
du compte de résultat et bilan de l’exercice.
4) Tableau de flux de trésorerie (méthode indirecte)

Elle a pour but d’apporter aux utilisateurs des états financiers une base d ‘évaluation de la
capacité de l’entité à générer de la trésorerie ainsi que des informations sur l’utilisation de ces
flux de trésorerie.
5) État de variation des capitaux propres

C’est l’analyse des mouvements ayant affecté chacune des rubriques constituant les
capitaux propres de l’entité au cours de l’exercice.
64
6) États de support
Elles assistent de support d’analyse pour les comptables et même pour le Directeur
Administratif et Financier. Dans les états financiers de la société figurent aussi le calcul du
résultat fiscal et le tableau de variation des immobilisations. Ce tableau de variation des
immobilisations met en évidence les informations concernant toutes les immobilisations de la
société.
Présentation de grand livre, (voir annexe 17)
Sur le grand livre, nous établissons la liste des comptes dans l’ordre de leurs numéros en
donnant chacun d’eux les informations des numéros de comptes et du nom de compte et dans
l’ordre chronologique des opérations effectuées.
Présentation Etat financiere, (voir annexe 18)

D’après l’état financière de la société, il n’y a pas de stocks et en cours, provisions et produits
non constatés d’avance. Le délai d’approvisionnement est le temps qui sépare la commande
du fournisseur et la livraison. Le stock de sécurité est le stock au dessous duquel, l’entreprise
souhaite ne jamais descendre le stock de nécessité, et permet à l’entreprise d’éviter toute
rupture sur un avènement survie.
En tant que société prestataire de service, nous avons remarqué qu’il n’y a pas de production
stockée et production immobilisée. Nous avons remarqué aussi que dans le bilan de l’année N
ne représente pas de provisions et des produits non constatés d’avance. Dans le compte de
résultat de la société, pas de reprise sur provisions pour charges ou pour dépréciation.
Nous avons vu dans le premier chapitre les points forts et les points faibles de la société au
niveau de la comptabilité et service comptabilité, au niveau des ressources humaines et
ressources matériels. Maintenant, passons au deuxième chapitre que nous pouvons mener des
solutions relatives et les recommandations y afférant.
65
Deuxième chapitre :
Solutions et résultats attendus
Nous allons présenter quelques plans de compte de la société, et nous allons apporter
quelques solutions à propos de ces problèmes ou ces points faibles que nous avons cité ci-
dessus. Peut être que la société possède d’autres problèmes que nous n’avons pas rencontrés à
cause de notre stage limité au sein d’elle.
Section 1 Proposition des solutions
1.1. Au niveau de la comptabilité et du service comptabilité

Dans ces différentes formes, la comptabilité doit permettre aux comptables de déterminer les
chiffres d’affaires et les résultats réalisés par l’entreprise pour permettre de renouveler dans le
future, en cas de perte, sa procédure comptable ou même le système d’organisation en
générale et de vérifier le bien-fondé des décisions prises ou à prendre. A cet égard, c’est bien
un moyen de gestion et de prévision pour de connaître chaque position des plates formes vis-
à-vis du Siège.
En court terme, la société peut encore faire un investissement pour des formations sur la
comptabilité informatisée et la manipulation du SAGE au service qui fait le contrôle interne,
au service qui fait le recouvrement, et évidemment pour le personnel de la comptabilité.
A moyen terme, la Malagasisation du système réseau au profit de la comptabilité ; les

responsables des onze autres plates formes gérées par l’ADEMA doivent envoyer par « e-
mail » toutes les informations en temps réel, et faire parvenir aussi les pièces justificatives
chaque fin de semaine.
1.1.1. Élaboration d’un nouveau système d’information

Il est certain que le bon contrôle du système d’information et de communication facilite les
procédures des taches effectuées par le personnel d’une entreprise, car
66
l’amélioration du circuit d’information est très importante. Le système d’information est en

général le premier outil nécessaire du processus de gestion pour permettre de gérer la relation
avec la clientèle et les fournisseurs. Les informations tiennent une grande importance dans la
gestion de l’entreprise. Elle devra donc être diffusée en temps opportun, pour servir de donnée
à ceux qui en ont besoin. Les factures des clients enregistrées constituent une information
importante dans le service comptabilité. Donc, il est nécessaire de suivre les commandes ou
les factures du client au sein de la société puisque leur réalisation constitue une augmentation
de son chiffre d’affaires.
Auparavant, le problème de facture a été mentionné, nous pouvons ainsi inspirer que le
personnel des services concernés se mettent d’accord sur les épreuves que nécessitent à
remplir les documents qui leurs sont essentiels. Il pourrait entre autres solliciter à ce que les
montants des factures soient aérés par plate-forme, et par type de produit.
1.1.2. Rectification de la circulation des documents comptables

Nous avons pu constater lors de notre analyse qu’il y a une certaine particularité sur la
transmission de l’information. Il est utile alors de réorganiser le travail dans la forme, puisque
le succès de toute organisation repose sur la fiabilité des informations et de l’efficacité de la
prise de décision. La perception de problème mérite des solutions visant à appuyer
l’organisation, il est essentiel donc d’améliorer la circulation des factures.
1.1.2.1. Amélioration de la circulation des factures

Nous allons abréger les circuits existants qui pourraient être une solution de ne pas retarder le
règlement des fournisseurs, en annulant les étapes inutiles, par exemple, le retour de la facture
aux Services Statistique et Commercial. Un suivi et contrôle des factures pour éviter des
méprises de comptabilisation est à appuyer. Comme nous avons proposé sur le circuit de la
facture, on peut identifier comme suit :
67
Figure 4: circulation facture
Service statistique pour

établissement de la facture
aéronautique en cinq
(1) exemplaires (2)
Tous les produits

aéronautiques et DCE
extra – Pour contrôle et signature
des cinq factures
aéronautiques
effectués par le
client
Service commercial pour

(1) établissement de la facture (2)
extra aéronautique en cinq
exemplaires (3)
Deux pour le client pour

paiement
Une pour le service

statistique ou commercial
pour classement
Deux envoyées au DAF

pour contrôle et dispatche
(4) Une pour le service comptabilité

pour comptabilisation et
classement
Une pour le service trésorerie

pour recouvrement et
classement
Source : Investigation personnelle
68
- Explication
La facturation des redevances a été établie au sein du STAT/COM après l’information et les
détails des achats d’un ou plusieurs clients des douze plates formes. Après, les factures
passent par la DCE pour vérification et signature, puis elles sont envoyées à la DAF pour
contrôle et de dispatching entre le SC et ST.
De ce fait, les cinq exemplaires se distribuent comme suit : un exemplaire pour le
STAT/COM, un exemplaire pour le ST, un exemplaire pour le SC, deux exemplaires pour le
client.
(1) Tous les détails des achats venant des douze aéroports ;
(2) Envoie des factures établies par STAT/COM à la DCE ;
(3) Après contrôle et signature de la DCE, envoie des
exemplaires de la facture dont : deux pour le client, une
pour le STAT/COM, deux pour la DAF ;
(4) Dispatche du secrétariat de la DAF des factures au SC et
ST.
Nous avons proposé le renforcement de l’effectif du personnel du Service Comptabilité pour

améliorer la fiabilité de la comptabilisation des produits de l’entreprise.
1.1.3. Mise en place du tableau de bord

Nous pensons son existence au sein de la société servira à reformer davantage son système
comptable afin d’assurer sa pérennité dans le contexte de mondialisation. L’ADEMA doit
aussi en outre relever des défis permanents pour lancer les responsables et la société elle-
même par l’amélioration de sa gestion et la qualité des prestations rendues aux clients.
Ainsi, elle doit se prétendre des outils de pilotage efficaces s’appuyant sur un système
d’information décentralisé et synthétique, rapide et fiable pour la prise de décision. Le tableau
de bord répond à ce double besoin. C’est un instrument privilégié qui s’est aperçu, renforcé de
69
nos jours sous la pression de l’environnement économique. Ce tableau de bord constitue l’un
de besoin prioritaire de la société surtout pour les services qui n’en disposent pas.
1.2. Au niveau des ressources humaines
1.2.1. Mise en place d’une Direction des ressources humaines

La firme est encouragée à mettre en place une Direction des ressources humaines au sein de la
société. Pour autant, cette Direction garantit le plan social, la gestion du personnel, la
formation, les relations sociales et la gestion des carrières. Ainsi, pour changer la structure
l’établissement d’une direction qui s’intéresse à la considération particulière du personnel est
une stratégie clé pour le développement.
1.2.2. Formation du personnel

Il est indispensable de bien maîtriser des facteurs dominants qui dépendent fortement de la
gestion du personnel et obligeant à administrer de façon optimisé et imposée à tous une
immobilité professionnelle continue. Selon le problème précédemment, il faut donc assurer la
formation du personnel en poursuivant un double tendance, à savoir : la motivation du
personnel et l’implantation de culture d’entreprise.
D’une part, la motivation est essentiellement une façon de pousser un personnel à donner le
meilleur de lui-même. Tout agent peut profiter au cours de sa carrière dans la société une
formation. Cette politique de formation est entièrement valorisante pour les personnes car
celle-ci contribue toujours à une action positive par l’acquisition de nouvelle connaissance.
D’autre part, la culture d’entreprise se définit comme étant la partie commune partagée par les
membre d’une société telles les philosophies, les croyances, les attitude, les valeurs et les
normes communes pour tous ce qui travaillent dans l’organisation. Chacun doit être le
premier responsable de ses propres tâches. L’implantation d’une culture d’entreprise au sein
de l’ADEMA nécessite un nouvel esprit en bien connaissant la vie sociétaire. En effet,
l’efficacité d’implantation dépend toujours de principaux responsables qui servent à pousser,
à encourager ses collègues pour accomplir ses travaux en équipe, par exemple, le rapport
périodique.
70
1.2.3. Elargissement des tâches

Généralement, le personnel est présenté comme un élément de la gestion des ressources
humaines. Il s’inclut à la fois dans la politique d’ensemble de la firme et contribue aux
objectifs généraux pour l’avenir. Alors, l’élargissement des tâches est une réorganisation de
travail au niveau de personnel que la société devrait mettre en place. Il permet d’augmenter le
nombre de tâches qu’une personne doit effectuer. Ainsi, il peut assurer plusieurs travaux et
cela rend les travailleurs polyvalents et facilite l’intérim en cas d’absence et favorise la relève.
Comme ce qui est déjà expliqué dans la section des problèmes, pour les Service Trésorerie et
Service Comptabilité, il serait efficace d’améliorer la collaboration de responsabilité. Ceci est
nécessaire pour la bonne planification des services.
1.3. Au niveau des ressources matérielles
La gestion des ressources matérielles doit être en fonction des idées administratrices sur
lesquelles repose l’exploitation, pour l’entreprise. En d’autre terme, il est chargé aux
principaux responsables placés à différents degrés hiérarchiques de l’organisation de contrôler
à leur utilisation rationnelle.
D’autre part, la mise en œuvre des moyens matériels plus liés a l’amélioration technique des
nos jours s’avère nécessaire pour la société, surtout au niveau de Service comptabilité et
Service Statistique et Commerciale. Il est obligatoire d’utiliser ces matériels pour que
l’accomplissement des travaux soit satisfaisante lequel mène à la réalisation des objectifs du
service. Il serait mieux d’effectuer une mise à jour, de l’anti-virus pour les ordinateurs
infectés par de virus, afin d’éviter les pertes des données et de garder le système hors
d’atteinte des calamités de la nouvelle technologie.
- Installation d’autre source d’énergie

Il est nécessaire aussi d’installer d’autre source d’énergie telle que des groupes électrogènes,
une plaque solaire au sein de la société pour éviter les coupures de courant répétitives. Nous
suggérerons le renouvellement des machines de facturation (Service STAT/SCOM) pour
amoindrir les erreurs du contenu de chacune des factures.
71
Section 2 Résultats attendus et recommandations générales
Le thème « Contribution à l’amélioration du système comptable dans une société

prestataire de service » nous a été avantageux et plus que bénéfique. Ainsi, on a appris à
détecter les nécessités et les exigences de la clientèle afin de les satisfaire au maximum.
2.1. Résultats attendus
Le résultat attendu de la nouvelle organisation comptable de la société apparaîtra sur trois
plans : économique, humain et social.
2.1.1. Résultat économique

L’entreprise est un des facteurs de développement d’un pays. La société pense toujours à
développer ses marchés qui impliquent la création d’emploi et entraîne une augmentation des
chiffres d’affaires. Alors cela va diminuer le taux de chômage d’où l’impact positif à
l’économie Malagasy. En outre, l’impact économique pourrait être la contribution massive de
la société sur la valeur ajoutée à l’économie nationale. Au niveau macro-économique, cette
valeur essentielle que crée l’entreprise renforce l’augmentation du Produit Intérieur Brute.
Des compagnies aériennes ont besoin dans l’avenir et quelque soit leur activité, les produits
d’ADEMA qui sont utiles et nécessaire alors l’augmentation du marché tient toujours avec
l’évolution progressive du chiffre d’affaires. Les prestations fournies protègent l’ouverture du
pays vers l’extérieur et apportent des devises non négligeables pour la nation.
2.1.2. Résultat financier

La société est un système dont l’activité consiste à produire des biens et services sur le
marché en vue d’obtenir un revenu monétaire. Outre la réalisation de ses activités, la firme a
en amont des relations avec les fournisseurs et en aval des relations avec les clients. Les
dirigeants et ses collègues détectent toutes sortes d’anomalie par le compte tenue
couramment. L’état financier propre à la société offert les renseignements nécessaire.
La valeur de la gestion de la firme par le moyen du système comptable s’améliore suivant
l’application des solutions proposées. Alors la résolution de la difficulté financière résulterait
une meilleure situation nécessaire à la croissance de l’activité de l’entreprise. De
72
plus, son indépendance financière connaîtrait une forte augmentation de résultat qui va
favoriser sa capacité d’autofinancement.
2.1.3. Résultat social

Nous pouvons estimer une amélioration de la grille salariale. Le salaire de chaque individu
pourrait être compétitif, ainsi le niveau de vie de chaque personnel va augmenter. Ensuite, la
société s’efforce aux normes, selon les Directives de l’Organisation de l’Aviation Civile
Internationale à atteindre des normes qui la permettent d’embaucher de nouveaux employés.
Ce qui entraîne une diminution du taux de chômage, et la diminution de tâche de chacun.
Celle-ci nous donne des impacts au niveau personnel et au niveau de la société.
Au niveau personnel, les travailleurs améliorent ses performances et sont plus productifs
quand ils sentent que tout le bon travail mérite un bon salaire. Les hommes réalisent plus de
travail quand ils savent qu’ils peuvent obtenir plus en faisant du travail de bonne qualité, et
quand ils savent aussi comment leur travail a un impact sur les objectifs du service. Les
employés ont plus de sens de responsabilité s’ils perçoivent ses participations personnelles
dans la fixation de leurs objectifs nets, et s’ils sont aussi aptes de contrôler leurs propres
comportements pour l’accomplissement des objectifs de la société dont ils font partie. Tous
les hommes font mieux leurs travails quand il y a une honnêteté, sans considération du niveau
de leur qualification professionnelle en les donnant une certaine responsabilité claire et bien
définie.
Au niveau de la société ; les dirigeants prennent des décisions mieux adaptées. Celles ci
impliquent des motivations des collaborateurs, l’efficacité et efficience de qualité de service
de la société, et une amélioration du travail en groupe.
2.1.4. Sur le point de vue démographique et culturel

L’ADEMA a un atout pour produire et gagner plus de confiance dans le monde de transport
aérien, car le transport aérien est le moyen de circulation internationale.
La société a encore toutes ces chances de développer ses marchés et de réaliser encore plus de
chiffre d’affaires afin de dominer ce marché dans notre pays.
73
Si on parle de la croissance démographique qui caractérise l’évolution de clientèle et plus le

vieillissement ; nous pouvons dire que la fin est encore loin pour ADEMA et une grande
opportunité est encore à saisir. Sur une croissance démographique, tout le client aura encore
besoin de ses services et particulièrement pour la compagnie de transport aérienne.
2.1.5. Fiabilité de la tenue de la comptabilité de l’ADEMA

Transparence et fiabilité au niveau de la comptabilité
Comme nous avons déjà dit que tous les principes comptables et les caractéristiques
qualitatives de l’information financière sont les points nécessaires pour affecter un grand
changement. Ni omission, ni rature, sans erreurs ; c’est la fiabilité de la qualité de travail, une
application stricte des règles et principes comptables.
La qualité de service peut donner une image fidèle aux états financiers. Pour la prudence, les
plus values latentes ne sont pas constatées. Par contre, les moins values latentes doivent être
comptabilisées, identique pour l’exercice indigent. Les amortissements enregistrent la perte de
valeur irrévocable d’une immobilisation et les amortissements réputés différés sont traités en
fiscalité et non en comptabilité. Il est nécessaire pour donner une image fidèle du patrimoine,
de la situation financière et du résultat de l’entreprise.
2.1.6. Perspective d’avenir

Actuellement, la Société Aéroport De Madagascar s’efforce de mettre aux normes, selon les
directives de l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale), tous les aéroports
qu’ils gèrent. Ces préoccupations de l’ADEMA S.A s’étendent jusqu’à l’horizon 2015 et
2020.
Entre autres remises aux normes : élargissement des pistes d’atterrissage, extension et
réhabilitation des aérogares, dotations des infrastructures matérielles adéquates. La société a
décidé de rendre l’aéroport de Tamatave un aéroport international. Ainsi, les aéroports de
Sambava, Sainte Marie, Tuléar deviendront des aéroports accueillants des vols régionaux. Et
enfin, l’aéroport de Mahajanga sera un aéroport de dégagement, c’est-à-dire qu’il reçoit les
atterrissages en cas de problèmes sur Ivato. Tous ceux-ci nécessitent des grands travaux.
74
La société a fixé un objectif pour l’année 2023 de pouvoir accueillir et traiter trois millions de
touristes, contre de cinq cent mille actuellement. En outre, la société lance un projet de
convention pour mettre en évidence les attributions de la société elle-même et de l’État
Malagasy.
Vu la situation actuelle, l’entreprise prévoit une hausse des redevances sur les produits
aéronautiques en collaboration avec l’Aviation Civile de Madagascar et le Ministère
responsable. Vu l’évolution de la société, elle ne cesse de trouver des moyens pour garder
cette opportunité en essayant d’améliorer la qualité de service en matière de prestataire et d’en
promouvoir plus de nouveaux. Depuis sa naissance, la société offerte de nombreux produits
pour tous les clients jusqu’à maintenant. Elle cherche toujours à augmenter sa part de marché
et son chiffre d’affaires tout en pensant au besoin des clients pour donner un produit fiable et
efficace, c'est-à-dire satisfaisant.
L’importance économique et sociale d’un aéroport est suffisamment connue et peut

difficilement être sous estimée. Des situations géographiques exceptionnelles, une importante
capacité d’accueil et de développement, des aéroports au profil très complémentaire dont plus
de la moitié est ouverte aux vols régionaux ou internationaux. La société escompte un
accroissement de l’ordre de 10 à 15 % par an. Dans ce contexte, l’entreprise met en œuvre une
politique soutenue d’investissement avec un programme de l’ordre de Ar 5 milliards par an
en moyenne. Par ailleurs, les nombreux travaux commandés par ADEMA sont aussi
synonymes d’opportunité d’affaires pour les entreprises du pays. Plusieurs appels d’offres
dans différents domaines ont en effet été lancés ces dernières années par la société.
75
Recommandations générales
Nous savons que l’insuffisance des effectifs dans certains services fait défaut à la société. Il
en est de même pour l’incompétence des personnels en matière de l’utilisation des matériels
informatiques. Pour résoudre ces problèmes, nous tenons à proposer quelques
recommandations générales concernant le recrutement de personnel qui nous parait primordial
et la formation en informatique.
• Recrutement de personnel
Étant donné que la politique de gestion de ressources humaines s’insère dans la politique
d’ensemble de la société et participe aux objectifs généraux de consolidation de
développement, de préparation, des mutations à venir et aux exigences nouvelles de
l’environnement, donc la société désormais améliorer et renforcer son organisation en
commençant par la gestion du personnel.
Il doit donc progresser l’organisation du recrutement en renforçant la publicité des concours

au recrutement dans les medias pour accéder le maximum de candidats. Il est nécessaire de
voir et/ou de réviser les nombres de personnels dans chacun de service afin de ne pas souffrir
certains postes par l’abondance des tâches. Entre autre, nous suggérons de recruter un
assistant du chef de service comptabilité.
• Formation en informatique
Depuis quelques temps, la microinformatique ouvre un vaste champ de possibilités nouvelles
pour les sociétés. Les évolutions récentes incitent une nouvelle conception de mode de
fonctionnement des logiciels au système de la comptabilité générale, analytique et budgétaire
qui est désormais tenue en temps réel et structuré en base de donnée desquelles les
informations souhaitées peuvent être extraites.
Puisqu’au niveau du service comptabilité, les personnels ne maîtrisent pas la manipulation

entière et l’exploitation de l’outil informatique, alors, la formation des personnels comptables
en informatique nous parait indispensable. Nous pouvons dire que la maîtrise parfaite des
matériels informatiques apportera une nouvelle révolution des informations dans la mesure où
leur accumulation, leur organisation et enfin leur présentation seront rapidement effectuées et
en temps opportuns.
76
CONCLUSION
Notre étude a montré que la société ADEMA possède une forte potentialité pour le bon
fonctionnement de son système comptable, mais quelques lacunes ont été signalées. C’est
ainsi que l’amélioration de son système comptable non seulement sur le plan humain mais
aussi le plan matériel nous parait très important. Nous avons vu que la structure d’ADEMA
répond aux normes qui doivent respecter sans exception les principes comptables.
La comptabilité est centralisée au siège de la société (Antananarivo), or la plupart des pièces

comptables sont provenues de toutes les plates formes éparpillées aux quatre coins de l’île. Ce
qui rend difficile les tâches des comptables. C’est un problème non négligeable rencontré par
le service comptabilité qu’il doit surmonter.
Nous avons pu constater, pendant notre stage, que la participation de la comptabilité dans le
développement de la société est incontestable. Les informations fiables provenant de la
comptabilité permettent aux dirigeants de prendre des décisions, en temps réel et au moment
opportun. Cela contribue à la réalisation des objectifs de la société.
Certes, le système comptable d’ADEMA respecte les normes internationales, mais il nécessite
une amélioration qui s’avère primordiale. C’est ainsi, sans prétendre d’être capable de trouver
les meilleurs solutions, nous suggérons aux dirigeants de la société de maintenir les points
forts : le système informatisé en réseau, le classement et l’archive des documents, utilisé le
logiciel SAGE 100, la formation personnel, méthode de travail. Mais aussi d’apporter
quelques suggestions pour résoudre les problèmes engendrés par des ses points faibles. Pour
ce faire, la société Aéroport de Madagascar doit suivre la législation en vigueur tout en
respectant les principes comptables. La société doit se doter des matériels qui peuvent
résoudre les problèmes géographiques, en utilisant, par exemple la nouvelle technologie de
l’informatique et de communication (NTIC). Cela permet de normaliser la circulation de
document. . La société doit mettre à jour et d’une façon claire la procédure de la circulation de
document pour éviter la perte de document.
77
Nous savons que notre étude a des limites et le passage très court au sein d’ADEMA ne nous
permet pas de trouver toutes les solutions adéquates à son système comptable. La contribution
d’amélioration que nous avons apportée mérite d’être élargie, approfondie et mise à jour pour
pouvoir participer à l’épanouissement et à la bonne gestion de la comptabilité.
78
BIBLIOGRAPHIE
→ Alain FAYEL et Daniel PERNOT « Comptabilité Générale de l’entreprise », Paris,

CLET, 1991, 464 pages.
→ ANTOINE, joseph. DEHAN-MAROYE, rose marie et DENDAUW, Catherine

«TRAITE DE COMPTABILISATION », Edition de Boeck, Bruxelles, 2000, 696
pages.
→ BUSTORI RASOANORO S.Jacqueline, RAZAFY Richard. Enseignants en science

comptables, Faculté DEGS « Cours Complet de la Comptabilité Générale »,
conforme au plan comptable général 2005, Cohérent avec les normes comptables
Internationales (IAS/IFRS) », Mai 2005, 305 pages.
→ CAPRON, Michel et Michèle, LA COLOMBE-SABOLY. « Introduction à la

Comptabilité d’entreprise », Paris, la découverte, nombre de tonne 233 pages.
→ Conso, Pierre « LA GESTION FINANCIERE DE L’ENTREPRISE », Edition

dunod, Paris, 1985, 696pages.
→ Jean Marie HOUSSARD, « les mécanismes comptables de base », Edition

ECONOMICA, 1991, 157 pages.
→ MARQUES, Edmond « Comptabilité générale », France, Nathan, 1985, 320 pages.
→ NAHMIAS, Muriel « l’essentiel des normes IAS/IFRS », Editions d’organisation,

Paris, 2004, 150 pages.
SITE WEB
• Fr wiki pedia.org/wiki/journal (comptabilité)-21k
• www.becompta.be/modules/dictionnaires/
• www.compta-online.com/forum-compta/comptabilité-auxiliaire-fonctionnement-
compta-auxiliair.html-41k
80
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
• Annexe 1 : Les 12 aéroports

• Annexe 2 : Tableau de Red ATT
• Annexe 3 : Tableau de Red Fret
• Annexe 4 : Tableau de Red PAX
• Annexe 5 : De Red DOM
• Annexe 6 : La DT
• Annexe 7 : La DAF
• Annexe 8 : La DCE
• Annexe 9 : Organigramme
• Annexe 10 : Présentation de grand livre
• Annexe 11 : Tableau du bilan
• Annexe 12 : Tableau du compte de résultat
• Annexe 13 : Tableau de flux de trésorerie
• Annexe 14 : Etat de variation de capitaux propres
• Annexe 15 : FA
• Annexe 16 : La circulation de facture
• Annexe 17 : Présentation de grand livre
• Annexe 18 : Etat financière
82
ANNEXE 1
Les douze aéroports principaux de Madagascar

Aéroport des six chefs lieux de province
Ivato (Antananarivo)
Arrachart (Antsiranana)
Beravina (Fianarantsoa)
Philibert (Tsiranana)
Ambalamanasy (Tamatave)
Ankoronga (Tuléar)
Aéroport des régions à vocation touristique

Fascène (Nosy Be)
Ravoraha (Sainte Marie)
Marillias (Fort Dauphin)
Aéroports à vocation socio-économiques

Pangalana (Mananjary)
Ambodisatrana (Sambava)
Tsimahavaokely (Morondava)
I
ANNEXE 2
Red ATT national dans les aéroports gérés par ASECNA
Tableau 1:Redevance atterrissage national dans les aéroports gérés par ASECNA
Minimum de perception Ar 907.6/ tonne
Les 14 premières tonnes Ar 334.6/ tonne
De 15 à 25 tonnes Ar 910/ tonne
De 26 à 75 tonnes Ar 2 068/ tonne
Au dessus de75 tonnes Ar 1 963/ tonne
Red ATT régional dans les aéroports gérés par ASECNA
Tableau 2: Redevance atterrissage régional dans les aéroports gérés par ASECNA
Poids Taux aux dollars Taux en Euro

Américains
Les 15 premières tonnes 1.60/ tonne 1.86/ tonne
De 26 à 75 tonnes 3.17/tonne 3.68/ tonne
De 75 à 150 tonnes 4.37/ tonne 5.08/ tonne
Au dessus de 150 tonnes 4.08/ tonne 4.374/ tonne
Red ATT international dans les aéroports gérés par ASECNA
Tableau 3: Redevance atterrissage international dans les aéroports gérés par ASECNA
Poids Taux en dollars Américains Taux en Euro

Les 15 premières tonnes 2.13/ tonne 2.47/ tonne
Au dessus de 150 tonnes 5.50/ tonne 6.38/ tonne
II
ANNEXE 3
Taux de Red fret dans les aéroports

Tableau 4: Taux de redevance fret dans les aéroports
Trafic Taux/ Tonne

Minimum de perception Ar 300
National Ar 1 748
Régional Ar 5 658
International Ar 5 658
Source : DRDRF
III
ANNEXE 4
Taux de Red PAX dans les aéroports

Tableau 5: Taux de redevance passager dans les aéroports
Trafic Taux / Pax

National Ar 2 700
Régional 7.2 Dollar
International 9 Dollar
Source: DRDRF
IV
ANNEXE 5
Taux de Red DOM du terrain et de l’hangar dans les aéroports
Tableau 6 : Taux de redevance domaniale du terrain et de l’hangar dans les aéroports
DESIGNATION TERRAIN NU HANGAR AIRE
(Ar/m2/mois) (Ar/m2/mois) DE STATIONNEMENT
AEROPORT
IVATO 986 4 108 4 108
MAJUNGA
TOAMASINA 986 4 108 4 108
MORONDAVA
ANTSIRANANA
FIANARANTSOA 986 4 108 4 108
NOSY BE
SAMBAVA
TOLIARY 789 3 286 3 286
TOLAGNARO
SAINTE MARIE
MORONDAVA 641 2 669 2 669
Taux de Red DOM des bureaux, des réserves dans l’aérogare fret des
aéroports (Ar/mois)
Tableau 6: taux de redevance domaniale des bureaux, des réserves dans l’aérogare fret des aéroports (Ar/mois)
DESIGNATIONS
BUREAU BUREAU
RESERVE
AVEC FENETRE SANS FENETRE
AEROPORTS
IVATO 15 112 12 090 10 075
MAHAJANGA
TOAMASINA 15 112 12 090 10 175
MORONDAVA
ANTSIRANANA
FIANARANTSOA 15 112 138 590 10 075
NOSY BE
SAMBAVA
TOLIARY 12 090 9 823 8 060
TOLAGNARO
SAINTE MARIE
MORONDAVA 9 823 7 858 6 549
V
Taux de Red DOM des bureaux dans l’aérogare PAX des aéroports
Tableau 7: Taux de redevance domaniale des bureaux dans l’aérogare PAX des aéroports
DÉSIGNATIONS BUREAU BUREAU
AVEC FENETRE SANS FENETRE
AEROPORTS (Ar/mois) (Ar/mois)
IVATO 31 482 15 741
MAHAJANGA
TOAMASINA 26 236 13 138
MORONDAVA
ANTSIRANANA
FIANARANTSOA 25 18/6 12 594
NOSY BE
SAMBAVA
TOLIARY 20 149 10 075
TOLAGNARO
SAINTE MARIE
MORONDAVA 16 509 8 186
Taux de Red DOM des comptoirs dans l’aérogare PAX des aéroports
Tableau 8: Taux de redevance domaniale des comptoirs dans l’aérogare PAX des aéroports
DÉSIGNATIONS COMPTOIR
(Ar/m2/mois)
AEROPORT
IVATO 62 942
MAHAJANGA
TOAMASINA 52 471
MORONDAVA
ANTSIRANANA
FIANANRANTSOA 50 372
NOSY BE
SAMBAVA
TOLIARY 40 297
TOLAGNARO
SAINTE MARIE
32 742
MORONDAVA
VI
Taux de Red DOM des ateliers dans l’aérogare PAX des aéroports
Tableau 9: Taux de redevance domaniale des ateliers dans l’aérogare PAX des aéroports
DÉSIGNATIONS BOUTIQUE
RESERVE
HORS DOUANE SOUS DOUANE
AEROPORTS
IVATO 27 376 31 896 110950
MAHAJANGA
TOAMASINA 26 23 52 471 10 495
MORONDAVA
ANTSIRANANA
FIANARANTSOA 25 186 50 372 10 075
NOSY BE
SAMBAVA
TOLIARY 20 149 40 297 8 060
TOLAGNARO
SAINTE MARIE
16 371 32 742 6 549
MORONDAVA
VII
ANNEXE 6
Le Service Équipement et Maintenance assure le fonctionnement, la maintenance et la

programmation de tous les équipements et matériels électroniques, télécommunications, radio
électriques, télémécaniques, mécaniques et ouvrages métalliques.
Le Service Approvisionnement fournit à la société dans la meilleure condition de la qualité, de

coûts, de délai, et de sécurité des fournitures, produits, outillages et équipements dont elle a
besoin pour ses activités;
Le Service Infrastructure et Bâtiment: il coopère à l'étude de nouvel ouvrage et construction,

et garantit aussi l’entretient des infrastructures et bâtiments
Source: ADEMA Doc
VIII
ANNEXE 7
Le Service Comptabilité assure la fiabilité et la sincérité des informations comptables et

financières.
Le Service de la Trésorerie a pour rôle de la gestion des flux financiers de la société et, il gère
et optimise les ressources financières.
Le Service Personnel assure la gestion administrative du personnel. Ainsi, il veille à

l'application du code de travail et d'autre réglementation en vigueur.
Le Service Juridique et Affaires Générales: il a pour mission de gérer, exécuter et superviser

les affaires contentieuses et générales, et veiller au respect des réglementations fiscales et des
lois en vigueur.
Source: ADEMA Doc
IX
ANNEXE 8
Le Service Statistique et Facturation a une mission d'établir toutes les factures relatives aux
redevances aéronautiques. Il a pour rôle de concevoir, de gérer, et d'exploiter le système
d'information statistique sur le trafic en vue de soutenir les décisions courantes et stratégiques
de la société, étude des résultats financiers.
Le Service Commandement de l'Aéroport d'Ivato est chargé de l'administration de l'aérogare

et l'exploitation technique, il veille à la coordination des actions des différents intervenants de
l'aéroport, assure le bon fonctionnement des- installations-en collaboration avec les services
de la Direction Technique
Le Service Commercial organise' la réalisation, le suivi, et le contrôle des factures relatives

aux redevances extra- aéronautiques et il est chargé de la gestion et de l'exploitation de la
concession, il veille aussi à la rentabilité des concessions ou publicités, de contribuer à la mise
en place des études de marchés et d'étudier aussi les opportunités de développement des
recettes extra aéronautiques.
Le Service des Aéroports des Régions est chargé de la gestion de la circulation et de la

navigation aériens des neuf aéroports dont l'ADEMA est responsables; il coordonne et
supervise toutes les actions des aéroports en collaboration avec le commandant d'aéroport qui
représente le siège dans sa localité.
Source: ADEMA Doc
X
ANNEXE 9
Organigramme de la société
DIRECTION GENERAL (D.G)
DÉPARTEMENT AUDIT
CHARGE DE MISSION
ET CONTRÔLE DE GESTION
(C.D.M)
(D.A.C.G)
DÉPARTEMENT RECHERCHE ET SERVICE SAFETY

DÉVELOPPEMENT MANAGEMENT
DES RESSOURCES FINANCIERS and SURETY
(D.R.D.R.F) (S.S.M.S)
CELLULE GESTIONNAIRE
INFORMATIQUE DE CONTRAT (G.C)
(C.I)
DIRECTION TECHNIQUE DIRECTION COMMERCIALE DIRECTION ADMINISTRATIVE

(D.T) ET EXPLOITATION (D.C.E) ET FINANCIÈRE (D.A.F)
Responsable de la Service Statistique Service

section garage
et Facturation Personnel
Service Service Commercial

Service
Approvisionnement
Comptabilité
Service de Commandement
Service de l’Aéroport d’Ivato Service
Infrastructure Financier
Service des Aéroports

de région
Service et de navigation aérienne Service Juridique
Équipement et et Affaire Général
Maintenance
Responsable de circulation Commandants d’Aéroport des

11 plates formes
Source: Service personnel
XI
ANNEXE 10
Le grand livre
Tableau 10: Grand livre colonne marié avec solde
Date Libellées Mouvement Mouvement Solde Solde
débit Crédit Débiteur Créditeur
Tableau 11: Grand livre colonne séparé

Débit Crédit
Date Libellés Somme date Libellés Somme
Compte en T
Débit Crédit
Source : Cours comptabilité Générale, RANOROVOLOLONA Lucie 2005
XII
ANNEXE 11
BILAN ACTIF
Exercice clos le
Unité monétaire : Ariary
Tableau 12: Présentation d’un bilan
ACTIF Note N Brut N N Net N -1 Net

Amort./Prov.
ACTIFS NON COURANTS
Ecart d’acquisition (ou goodwill)
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations en cours
Immobilisations financières
Titres mis en équivalence
Autres participations et créances
rattachées
Autres titres immobilisés
Prêts et autres immobilisations
financières
TOTAL ACTIFS NON COURANTS

ACTIFS COURANTS
Stocks et en cours
Créances et emplois assimilés
Clients et autres débiteurs
Impôts
Autres créances et actifs assimilés
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Placements et autres équivalents de
trésorerie Trésorerie (fonds en caisse et
dépôts à vue)
TOTAL ACTIFS COURANTS
TOTAL DES ACTIFS
XIII
BILAN PASSIF
Exercice clos le
CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS Note N N -1
CAPITAUX PROPRES
Capital émis
Primes et réserves consolidées
Ecarts d’évaluation
Ecart d’équivalence
Résultat net – part du groupe
Autres capitaux propres – report à nouveau
Part de la société consolidant (1)
Part des minoritaires (1)
TOTAL I
PASSIFS NON-COURANTS
Produits différés : subventions d’investissement
Impôts différés
Emprunts et dettes financières
Provisions et produits constatés d’avance
TOTAL PASSIFS NON-COURANTS II
PASSIFS COURANTS
Dettes court terme – partie court terme de dettes long terme
Fournisseurs et comptes rattachés
Provisions et produits constatés d’avance – passifs courants
Autres dettes
Comptes de trésorerie (découverts bancaires)
TOTAL PASSIFS COURANTS
TOTAL DES PASSIFS
(1) à utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés
XIV
ANNEXE 12
COMPTE DE RESULTAT (par nature)
Unité monétaire : Ariary Période du au
Tableau 13: Présentation de compte de résultat
Note N N -1
Chiffre d’affaires
Production stockée
Production immobilisée
I-Production de l’exercice
Achats consommés
Services extérieurs et autres consommations
II-Consommation de l’exercice
III-VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION (I -II)
Charges de personnel (A)
Impôts, taxes et versements assimilés
IV-EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
Autres produits opérationnels
Autres charges opérationnelles
Dotations aux amortissements, aux provisions et pertes de valeur
Reprise sur provisions et pertes de valeurs
V-RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financiers
Charges financières
VI-RESULTAT FINANCIER
VII-RESULTAT AVANT IMPOTS (V + VI)
Impôts exigibles sur résultats
Impôts différés (Variations)
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES

TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES
VIII-RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES
Eléments extraordinaires (produits) – à préciser

Eléments extraordinaires (charges)) – à préciser
IX-RESULTAT EXTRAORDINAIRE
X-RESULTAT NET DE L’EXERCICE
Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence (1)
XI-RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE
Dont part des minoritaires (1)
Part du groupe (1)
XV
COMPTE DE RESULTAT (par fonctions)
Unité monétaire : Ariary Période au

Note N N -1
Produit des activités ordinaires
Coût des ventes
MARGE BRUTE
Autres produits opérationnels
Coûts commerciaux
Charges administratives
Autres charges opérationnelles
RESULTAT OPERATIONNEL
Fournir le détail des charges par nature (frais de personnel, dotations
aux amortissements)
Produits financiers
Charges financières
RESULTAT AVANT IMPOT
Impôts exigibles sur les résultats Impôts différés
RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES
Charges extraordinaires (à préciser)
Produits extraordinaires (à préciser)
RESULTAT NET DE L'EXERCICE
Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence (1)
XI-RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE Dont part
des minoritaires (1)
Part du groupe (1)
A préciser en annexe : -détail des charges par nature

: frais de personnel, impôts et taxes,
dotations aux amortissements, pertes
de valeur, -soldes caractéristiques de
gestion : valeur ajoutée, excédent brut
d’exploitation.
XVI
ANNEXE 13
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE (METHODE DIRECTE)
Unité monétaire : Ariary Période au
Tableau14: Présentation de tableaux de flux de trésorerie

Note Exercice N Exercice
N1
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles :
Encaissement reçus des clients
Sommes versées aux fournisseurs et au personnel
Intérêts et autres frais financiers payés
Impôts sur les résultats payés
Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires

flux de trésorerie lié à des événements extraordinaires (à préciser)
Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles (A)
Flu x de trésorerie liée aux activités d’investissement

Décaissements sur acquisition d'immobilisations corporelles ou incorporelles
Encaissements sur cessions d'immobilisations corporelles ou incorporelles
Décaissements sur acquisition d'immobilisations financières
Encaissements sur cessions d'immobilisations financières Intérêts encaissés sur
placements financiers dividendes et quote part de résultats reçus
Flux de trésorerie net provenant des activités d'investissement (B)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement

Encaissements suite à l'émission d'actions
Dividendes et autres distributions effectués
Encaissements provenant d'emprunts
Remboursements d'emprunts ou d'autres dettes assimilés
Flux de trésorerie net provenant des activités de financement (C)

Incidences des variations des taux de change sur liquidités et quasi-liquidités
Variation de trésorerie de la période (A+B+C)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice
Variation de trésorerie de la période
XVII
ANNEXE 14
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE (METHODE INDIRECTE)
Unité monétaire : Ariary : Période du au
XVIII
ANNEXE 15
ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
Tableau 15: Présentation de tableau de capitaux propres

Note Capital Prime & Ecart Résultat Total
social réserves d’évaluation. & R.N.
Solde au 31 décembre N-2
Changement de méthode comptable
Correction d'erreurs
Autres produits &charges
Affectation du résultat N-2
Opérations en capital
Résultat net exercice N-1
Solde au 31 décembre N-1

Changement de méthode comptable
Correction d'erreurs
Autres produits & charges
Affectation du résultat N-1
Résultat net exercice N
Solde au 31 décembre N
XIX
XX
XXI
ANNEXE 17
Un exemple de grand livre ;

Période du 01/01/07 au 31/12/07 ; Tenue de compte : Ariary
Tableau 16: présentation du grand livre
Date LIBELLÉES MOUVEMENT MOUVEMENT SOLDE
DÉBIT CRÉDIT PROGRESSIF
010107 A.N.AU 010107FA N°22976/GULFSAT/V 32 897 861.58 32 897 861.58
050107 SAT8 81300S 164 611 362.00 197 509 223.58
050107 LIAISON PAR STATION VSAT NOS 164 611 362.00 32 897 861.58
050107 RECL/P200930/06 FA33C3002940 DIV LV 3 229 920.00 36 127 781.58
050107 REGUL RET GAR 201267-06CIBER 1 238 068.47 37 365 850.05

MEZZ/1
240107 CONSTRUCTION BOUTIQUES 31 399 623.28 5 966 226.77
MEZZAMINE/01
250107 FA N° 03 HARY VAZO WX DE WX 8 475 401.00 14 441 627.77
BOUT/1
010307 FA 98/AF/3E/BARRIERE DETECT 21 214 230.80 35 655 858.57
8120EUR
190307 FA 07/000111/LNTPB/ET UD BUR STAT01 3 130 930.00 38 786 788.57
A reporter 234 797 773.85 196 010 985.28 431 649 080.05
XXII
XXIII
AU 31/12/N ; Unité monétaire : Ariary

Tableau 18: Présentation du compte de résultat 31 12 N
31/12/N 31/12/N-1
14 749 999 116.59 13 953 142 901.07

84422 828.02 50 142 434.22
Chiffre d’affaires
Autres produits opérationnels 14 834 421 944.61 14 003 285 335.29
I- Produits des activités ordinaires
Achats consommés 1 766 845 421.18 1 399 584 456.85
Services extérieurs et autres 2 565 396 256.39 2 427 060 063.16
consommations
II- Consommation de l’exercice 4 332 241 677.57 3 826 644 520.01
VALEUR AJOUTEE (I-II)
Charges de personnel 10 502 180 267.04 10 176 640 815.28
Impôts, taxes et versements assimilés
(2 368 554 162.81) (2 136 977 671.91)
EXCEDENT BRUT
(128 058 102.11) (139 000 213.86)
D’EXPLOITATION
Dotation aux amortissements et 8 005 568 002.12 7 900 662 929.51
provision pour charges ou pour
dépréciation (2 320 923 978.79) (1 673 616 779.72)
Autres charges opérationnelles (110 269 152.90) (92 037 324.91)
RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financiers 5 574 374 870.43 6 135 008 824.88
Charges financières 8 737 687 602.94 856 317 479.87
RESULTAT FINANCIER (496 379 752.97) (1 265 163 688.53)
RESULTAT AVANT IMPOTS 8 241 307 849.97 (408 846 208.66)
Impôts exigibles sur résultats 13 815 682 720.40 5 726 162 616.22
Impôts différés (variations)
RESULTAT NET DES ACTIVITES (1 357 091 459.84) (94 316 375.46)
ORDINNAIRES (2 171 642 879.68) (1 626 359 009.16)
10 286 948 380.89 4 005 487 231.60

RESULTAT NET DE L ‘EXERCICE 10 286 948 380.89 4 005 487 231.60
Source : service comptabilité
XXIV
Unité monétaire : Ariary Période au 31/12/N

Tableau 19: Présentation de tableau de flux de trésorerie 31 12 N
31/12/N 31/12/N-1
Flux de trésorerie liés à l’activité 4 005 487 231.60

Résultat net 10 286 948 380.89
Ajustement pour :
-amortissements et provisions 2 320 923 978.79 1 673 616 779.72
-variation des impôts différés 23 137 012.86 1 361 493 277.43
-variation des clients et autres créances (1 850 796 974.77) (4 398 447 877.38)
-variation des fournisseurs et autres dettes 2 743 457 218.57 1 068 237 918.36
Flux de trésorerie générés par l’activité (A) 13 523 669 616.34 3 710 387 329.73
Flux de trésorerie liés aux opérations

d’investissement
(7 675 337 255.15) (8 116 655 928.51)
Décaissements sur acquisitions
d’immobilisations
Flux de trésorerie liés aux opérations (7 675 337 255.15) (8 116 655 928.51)
d’investissement (B)
Flux de trésorerie liés aux activités de
financement
Dividendes versés aux actionnaires
Augmentation de capital en numéraire 5 980 000 000.00
Régularisation écart sur changement de (5 013 180 355.91)
méthode (1 288 931 275.56)
Remboursement d’emprunt (1 832 742 485.08)
(564 315 537.39)
Flux de trésorerie provenant des activités de
financement © (5 577 495 893.30) 2 858 326 239.36
Variation de trésorerie de la période (A+B+C) 270 836 467.88 (1 547 942 359.42)
Trésorerie d’ouverture 6 561 100 046.41 8 109 042 405.83
Trésorerie de clôture 6 831 936 514.29 6 561 100 046.41
Variation de trésorerie de la période 270 836 467.88 (1547 942 359.42)
XXV

Tableau 20: Présentation du tableau du capitaux propres 31 12 N
Capital Prime et Report à nouveau Total
social réserves & Résultat net
Solde au 31/12/N-2 130000000 25791476.40 1 471026437.02 1626817913.42
Changement de (618020040.46) (618020040.46)
méthodes comptables
Correction d’erreurs (670911235.20) (670911235.20)
598000000
598000000.00
4005487231.60
Résultat net de 4005487231.60
l’exercice N-1
Solde 31/12/ N-1 6110000 000 25 791 476.40 4187582 392.96 103213373869.36
Changement de (5 013 18 355.91) (5013 180355.91)
méthode comptable
Corrections d’erreurs
autres produits et 200 27 361.58 (200 274 361.58)
charges 10 286 948 380.89 10 286 94 380.89
Affectation du résultat
N-1
Résultat net de
l’exercice N
Solde au 31/12/N 6110000000 226065837.98 9 261076056.35 15597141 894 .33
XXVI
Tableau 21: Présentation annexe

Montant N Montant N-1
REDEVANCES AERONAUTIQUES
Redevance atterrissages 4 100 262 470.81 3 957 756 730.08
Redevances balisages 128 516 260.64 29 007 024.26
Redevances stationnements 111 478 182.72 126 020 958.65
Redevances passagères 8 099 737 664.18 8 003 157 219.47
Redevances frets 83 096 075.23 66 265 228.64
Redevances carburants 268 656 514.23 220 617 556.80
Sous total 12 791 747 167.81 12402 824

717.90
REDEVANCES EXTRA-
AERONAUTIQUES 1 456 809 433.84 1 264 411 932.18
Redevances domaniales 71 062 853.27 64 343 466.98
Redevances fixes 216 686 645.00 142 203 033.96
Redevances parking auto 212 374 489.91 76 263 911.07
Redevances publicitaires 1 318 526.76 3 095 838.98
Autres redevances 1 958 251 948.78 1 550 318 183.17
Sous total
TOTAL 14 749 999 116.59 13953 142
901.07
XXVII
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS
AVANT PROPOS
SOMMAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION .................................................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE :............................................................................................................. 4
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA RECHERCHE .................................................... 4
Premier chapitre: ................................................................................................................................... 5
PRESENTATION DE LA SOCIETE........................................................................................................ 5
Section 1 Généralités ................................................................................................................... 5
1.1. Historique ......................................................................................................................... 5
1.2. Identification et forme juridique ..................................................................................... 6
1.3. Capital social.................................................................................................................... 7
1.4. Activités et raison d’être ................................................................................................. 8
1.4.1. Activités et produits ................................................................................................... 8
1.4.1.1. Les produits aéronautiques ............................................................................... 9
1.4.1.2. Les produits extra- aéronautiques................................................................... 11
1.4.2. Raison d’être ........................................................................................................... 12
Section 2 Objectifs et Organisation.......................................................................................... 13
2.1. Objectif général.............................................................................................................. 13
2.2. Politique générale de la société ................................................................................... 14
2.3. Structure ......................................................................................................................... 14
2.3.1. Organisation et fonction ............................................................................................... 15
2.3.1.1. La Direction Générale (D.G).......................................................................................... 15

2.3.1.2. La Direction Technique (D.T)........................................................................................ 15
2.3.1.3. La Direction Administrative et financière (D.A.F)....................................................... 15
2.3.1.4. La Direction Commerciale et d’Exploitation (D.C.E) .................................................. 16
2.3.2. La situation statistique.................................................................................................. 16
2.4. Structure organisationnelle de la société ................................................................... 16
Deuxième chapitre: ............................................................................................................................. 18
ENVIRONNEMENT INTERNE, EXTERNE ET PRESENTATION DU SERVICE COMPTABILITE.... 18

Section 1 Environnement interne et externe ........................................................................... 18
1.1. Environnement interne.................................................................................................. 18
1.1.1. Évolution du chiffre d’affaires ...................................................................................... 18
1.1.2. Évolution de la production ........................................................................................... 19
1.1.3. Potentialité des ressources internes ........................................................................... 19
1.2. Environnement externe ................................................................................................. 20
1.2.1. Environnement juridique .............................................................................................. 20
1.2.2. Environnement politique et économique .................................................................... 20
1.2.3. Environnement concurrentiel....................................................................................... 21
1.2.4. Environnement technologique ..................................................................................... 21
1.2.5. L’importance de la société............................................................................................ 21
1.2.6. L’évolution des clients .................................................................................................. 22
1.2.7. L’objectif d’information externe ................................................................................... 22
1.2.7.1. Les fournisseurs ............................................................................................................ 22
1.2.7.2. L’État ............................................................................................................................... 23
1.2.7.3. Les banques ................................................................................................................... 23
1.2.7.4. Les actionnaires............................................................................................................. 23
Section 2 Présentation du service comptabilité...................................................................... 23
2.1. Information générale ..................................................................................................... 24
2.2. L’objectif d’information interne.................................................................................... 25
2.3. Objectifs du service comptabilité ................................................................................ 25
2.4. Missions.......................................................................................................................... 25
2.5. Matériels utilisés ............................................................................................................ 26
DEUXIEME PARTIE:........................................................................................................... 27
DESCRIPTION DE L’EXISTANTE................................................................................... 27
Premier chapitre: ................................................................................................................................. 28
CONCEPT DU SYSTEME COMPTABLE............................................................................................. 28

Section 1 Les principes comptables et caractéristique qualitative de l’information

financière 28
1.1. Les principes comptables............................................................................................. 28
1.1.1. Principe d’indépendance des exercices ..................................................................... 28
1.1.2. Principe d’importance relative (seuil de signification) .............................................. 28
1.1.3. Principe de prudence .................................................................................................... 29
1.1.4. Principe du coût historique .......................................................................................... 29
1.1.5. Principe de permanence des méthodes ...................................................................... 29
1.1.6. Principe de non compensation .................................................................................... 29
1.1.7. Principe d’intangibilité du bilan d’ouverture .............................................................. 29
1.1.8. Principe de prééminence de la réalité sur l’apparence ............................................. 29
1.2. Caractéristique qualitative de l’information Financière............................................. 30
Section 2 Les diverses branches de la comptabilité .............................................................. 30
2.1. La comptabilité budgétaire ........................................................................................... 30
2.1.1. Rôle ................................................................................................................................. 31
2.1.2. Mécanisme de la comptabilité budgétaire .................................................................. 31
2.2. La comptabilité analytique............................................................................................ 31
2.3. La comptabilité générale............................................................................................... 32
2.3.1. Origine ............................................................................................................................ 32
2.3.2. Définition ........................................................................................................................ 33
2.3.3. Rôle de la comptabilité.................................................................................................. 33
2.3.3.1. Rôle interne .................................................................................................................... 33
2.3.3.2. Rôle externe ....................................................................................................... 34
2.3.4. Utilisation et Objectif ..................................................................................................... 34
2.3.4.1. Utilisation ........................................................................................................... 34
2.3.4.2. Objectif ............................................................................................................... 34
2.3.5. Plan comptable .............................................................................................................. 35
2.3.6. Les obligations de l’entreprise pour la tenue du livre comptable ............................ 35
2.3.6.1. Le livre de journal .............................................................................................. 36
2.3.6.2. La balance .......................................................................................................... 37
2.3.6.3. Le grand livre ..................................................................................................... 37
2.3.6.4. Les états financiers ........................................................................................... 37
Deuxième chapitre: ............................................................................................................................. 42
SYSTÈME ET ORGANISATION COMPTABLE D’ADEMA................................................................. 42

Section 1 Pratique de comptabilité chez l’ADEMA ................................................................. 42
1.1. Documents afférents aux flux réels ............................................................................. 42
1.1.1. Types des factures ........................................................................................................ 42
1.1.2. La circulation de facture ............................................................................................... 43
1.2. Documents afférents aux flux monétaires ou financiers .......................................... 44
1.3. Procédures comptables des produits ......................................................................... 45
1.3.1. Les codifications............................................................................................................ 45
1.3.1.1. Les codes analytiques ...................................................................................... 46

1.3.1.2. Les plans analytiques ....................................................................................... 47
1.3.1.3. Les codes plates-formes .................................................................................. 47
Section 2 Procédure de la comptabilisation............................................................................ 48
2.1. Principe........................................................................................................................... 48
2.2. Comptabilisation............................................................................................................ 49
2.2.1. Comptabilisation de la vente ........................................................................................ 49
2.2.1.1. Cas de la comptabilisation à la réception d’une facture d’avoir .................. 50
2.2.1.2. Cas de la réception d’une facture additive ..................................................... 51
2.2.2. Comptabilisation du règlement de client .................................................................... 51
2.2.2.1. Cas de règlement par versement en espèce, en cheque, virement bancaire
52
2.2.2.2. Cas de la différence de change........................................................................ 53
2.2.2.3. Cas des avances sur client............................................................................... 53
TROISIEME PARTIE :......................................................................................................... 55
ANALYSE CRITIQUE DE L’EXISTANT ET RECOMMANDATION....................... 55
Premier chapitre : ................................................................................................................................ 56
LES POINTS FORTS, LES POINTS FAIBLES ET LE SYSTEME COMPTABLE DE L’ADEMA....... 56

Section 1 Points forts et points faibles .................................................................................... 56
1.1. Points forts ..................................................................................................................... 56
1.1.1. Au niveau de la comptabilité et Service Comptabilité ............................................... 56
1.1.1.1. Le système comptable ...................................................................................... 56
1.1.1.2. Le traitement comptable ................................................................................... 57
1.1.2. Au niveau des ressources humaines .......................................................................... 57
1.1.3. Au niveau financier........................................................................................................ 57
1.2. Points faibles.................................................................................................................. 58
1.2.1. Au niveau de la comptabilité et du service comptabilité.......................................... 58
1.2.1.1. Système comptable ........................................................................................... 59
1.2.1.2. Le traitement comptable ................................................................................... 59
1.2.2. Au niveau des ressources humaines .......................................................................... 60
1.2.3. Au niveau des ressources matérielles ........................................................................ 60
Section 2 Le système comptable de l’ADEMA ........................................................................ 60
2.1. Le plan de compte de l’ADEMA.................................................................................... 60
2.1.1. Composition du plan de compte de l’ADEMA ............................................................ 61
2.1.1.1. Classification ..................................................................................................... 61
2.1.1.2. Cas particulier des comptes clients et fournisseurs ..................................... 62
2.1.1.3. Les différentes sortes des livres comptables tenus par l’ADEMA............... 62
Deuxième chapitre : ............................................................................................................................ 66
Solutions et résultats attendus .......................................................................................................... 66

Section 1 Proposition des solutions ........................................................................................ 66
1.1. Au niveau de la comptabilité et du service comptabilité........................................... 66

1.1.1. Élaboration d’un nouveau système d’information ..................................................... 66
1.1.2. Rectification de la circulation des documents comptables ...................................... 67
1.1.2.1. Amélioration de la circulation des factures ................................................................ 67
1.1.3. Mise en place du tableau de bord ................................................................................ 69
1.2. Au niveau des ressources humaines .......................................................................... 70
1.2.1. Mise en place d’une Direction des ressources humaines......................................... 70
1.2.2. Formation du personnel................................................................................................ 70
1.2.3. Elargissement des tâches............................................................................................. 71
1.3. Au niveau des ressources matérielles ........................................................................ 71
Section 2 Résultats attendus et recommandations générales .............................................. 72
2.1. Résultats attendus........................................................................................................ 72
2.1.1. Résultat économique .............................................................................................. 72
2.1.2. Résultat financier .................................................................................................... 72
2.1.3. Résultat social ......................................................................................................... 73
2.1.4. Sur le point de vue démographique et culturel ....................................................... 73
2.1.5. Fiabilité de la tenue de la comptabilité de l’ADEMA ............................................... 74
2.1.6. Perspective d’avenir................................................................................................ 74
Recommandations générales.................................................................................................... 76
CONCLUSION ..................................................................................................................... 77
BIBLIOGRAPHIE
SITE WEB
ANNEXES
TABLE DES MATIÈRES

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D’autre part, la synthétisation formelle de connaissances accumulées au cours de ces

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ENVIRONNEMENT INTERNE, EXTERNE ET PRESENTATION DU SERVICE COMPTABILITE

CONCEPT DU SYSTEME COMPTABLE

SYSTÈME ET ORGANISATION COMPTABLE D’ADEMA

ANALYSE CRITIQUE DE L’EXISTANT ET RECOMMANDATION

LES POINTS FORTS, LES POINTS FAIBLES ET LE SYSTEME COMPTABLE DE L’ADEMA

Solutions et résultats attendus

TABLE DES MATIÈRES

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

LISTE DES ABRÉVIATIONS

LISTE DES ABRÉVIATIONS

RED STAT : Redevance Stationnement

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Organigramme du service comptabilité................................................................... 24

LISTE DES TABLEAUX

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Madagascar2, (voir annexe 1).

1.2. Identification et forme juridique

Le siège de l’Aéroport de Madagascar se trouve à Mandrosoa Ivato. La Direction Générale et

Dénomination : Aéroports de Madagascar

Voila donc ce qui concerne l’histoire et l’identité de la société.

1.3. Capital social

Selon le service juridique et affaires générales, la structure capitalistique se présente comme

1.4. Activités et raison d’être

1.4.1. Activités et produits

1.4.1.1. Les produits aéronautiques

1.4.1.1.1. Redevance d’atterrissage (Red ATT)

1.4.1.1.2. Redevance de balisage et d’éclairage (Red BAL)

Red BAL = Nombre de balisage x taux de Red BAL6

1.4.1.1.3. Redevance sur carburant d’aviation

1.4.1.1.4. Redevance de stationnement (Red STAT)

La formule de calcule de cette redevance est la suivante:

E : désigne la durée réelle entre le décollage et l’atterrissage.

- Aires d’entretien: pour le stationnement des aéronefs faisant l’objet d’opération

1.4.1.1.5. Redevance Fret

1.4.1.1.6. Redevance passager (Red PAX)

1.4.1.2. Les produits extra- aéronautiques

1.4.1.2.1. Redevance parking-auto (Red PARK)

1.4.1.2.2. Redevance publicitaire (Red PUB)