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M 1 – Droit du contentieux
C’est ainsi qu’elle est définie par l’Article 307 du CPC qui dispose que :
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souhaits des parties et répondant complètement à leurs besoins, est donc une
étape cruciale de toute procédure d’arbitrage.
La convention d'arbitrage doit tout d'abord, être valide. Étant un contrat, elle
est soumise aux conditions générales de validité des contrats (un consentement
non vicié, la capacité, un objet certain, une cause).
a- La capacité de compromettre
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Aux termes de cet article, on pourrait croire que toute personne physique ou
morale serait en capacité de pouvoir prendre part à une convention d’arbitrage.
Cependant, un certain nombre d’exceptions doivent être mentionnées.
Il s’agit pour un litige d’être arbitrable .en effet , certains litiges dominés par
l’ordre publique ne sont pas susceptibles d’être arbitrés .
C’est ainsi que les litiges relatifs à l'état et à la capacité des personnes ou
aux droits personnels qui ne font pas l'objet de commerce ne peuvent faire l’objet
d’une convention d’arbitrage .il en est de même des litiges relatifs aux actes
unilatéraux de l'Etat, des collectivités locales ou autres organismes dotés de
prérogatives de la puissance publique .
Enfin d’autres matières qui ne sont pas directement visées comme le droit
pénal, le droit fiscal, les droits extrapatrimoniaux ou encore le droit des
procédures collectives ne sont pas arbitrables .
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2/ conditions de forme
« La convention d'arbitrage doit toujours être établie par écrit, soit par acte
authentique ou sous seing-privé, soit par procès-verbal dressé devant le tribunal
arbitral choisi. »
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dans un document séparé, et explique comment l’arbitrage fonctionnera dans un
cas particulier.
Siège de l’arbitrage
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D’après les dispositions de l’Art 327-2 du CPC Un tribunal arbitral peut être
constitué d’un ou plusieurs arbitres. Si le choix se porte sur un collège arbitrale
des variations de coût et de temps sont à prendre en considération. La
coordination des emplois du temps des trois arbitres prendra davantage de temps
si vous souhaitez que le litige soit réglé rapidement.
Langue d’arbitrage
Institutionnel ou ad hoc
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esprit de coopération. Dans le cas contraire, les économies réalisées peuvent être
réduites à néant.
Droit applicable
Si le droit n’est pas spécifié, cela peut devenir une source de litige en soi si
les relations des deux parties se détériorent.
La clause d’arbitrage doit être suffisamment large pour englober tous les
litiges et les réclamations possibles, y compris les actions en dommages et
intérêts et la rupture du contrat. Les termes « litiges relatifs au » ou « liés au »
contrat sont plus larges que « litiges découlant du » contrat, qu’un tribunal peut
interpréter comme ne couvrant que des créances contractuelles.
Les litiges doivent être soumis à l’arbitrage de manière claire, non équivoque
et obligatoire.
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Il est utile d’inclure le mécanisme par défaut qui devra s’appliquer si les
parties ne réussissent pas à s’entendre. Par exemple, si les parties doivent se
mettre d’accord sur un arbitre unique, vous devriez envisager d’ajouter une
disposition stipulant qu’au cas où les parties ne peuvent s’entendre dans un délai
donné, l’institution compétente ou une partie tierce nommera l’arbitre.
Les principales règles institutionnelles prévoient des règles par défaut pour la
sélection et le remplacement des arbitres. En fonction des règles utilisées, les
parties auront une influence plus ou moins grande dans le processus de sélection.
S’il est important que le ou les arbitres aient des qualifications ou des
expériences particulières, pensez à le préciser. Ce faisant, gardez à l’esprit que
vous pouvez limiter le nombre d’arbitres potentiels.
Parties multiples
Lorsque le contrat compte plus de deux parties, cela mérite une réflexion
particulière, par exemple, en ce qui concerne le mécanisme de nomination des
arbitres. Dans ce cas, la clause peut prévoir que si un litige survient et qu’il
implique plus de deux parties, un arbitre peut être choisi par la ou les parties à
l’origine de la réclamation, et un arbitre par la ou les parties adverses. L’arbitre
président sera alors choisi par ces deux arbitres de la façon habituelle.
Une fois que la convention d’arbitrage aura rempli toutes ses conditions de
fond et de forme , son effet est d’accorder la compétence aux tribunal arbitral
plutôt qu’a la justice Etatique, qui doit déclarer l’irrecevabilité lorsque le litige est
porté devant elle .et ce conformément aux dispositions de l’art 327 du CPC.
Et c’est dans ce même sens que la jurisprudence marocain est partie Parmi
les arrêt rendus on trouve l’arrêt de la cour de cassation N° 7968 en date du
30/12/1998 , qui a consacré le principe de la priorité de la convention d’arbitrage
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sur le justice Etatique et l’Arrêt 240 en date du 13/12/2002 sur le dossier
commercial N° 3021 / 98 qui a statué l dans le même .