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L’évolution de marche de café 

:
1. Définition et présentation du café :

La consommation de café est née au 15e siècle au Yémen, puis s'est répandue dans le
royaume arabo-ottoman, pour finalement atteindre l'Europe. C'est la deuxième
marchandise la plus échangée au monde après le pétrole, et la boisson la plus consommée
après l'eau. La consommation mondiale était estimée à 9 millions de tonnes en 2018, soit
l'équivalent de 2 milliards de tasses consommées chaque jour. Le Brésil, les États-Unis, le
Japon, les pays d'Europe de l'Ouest et du Nord sont les plus grands consommateurs de café,
tandis que la majeure partie de la production mondiale provient du Brésil, du Vietnam, de la
Colombie et de l'Indonésie. En général, la production se fait dans de petites exploitations de
moins de 5 hectares. Marché déjà énorme, le secteur ne cesse de croître dans l’Hexagone,
dopé par la montée en gamme, les dosettes et le courant bio. Il a souvent une contribution
majeure dans les exportations des régions productrices. Le marché marocain, qui est 100%
importateur, commence à être l’objet d’intérêt de la part de grandes entreprises nationales
et mondiales. Le point sur un segment en évolution.

2. La production mondiale de café :

Au sein des PGC, le café fait l’effet d’un TGV. Devenu le plus gros marché de l’épicerie, avec
près de 2,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires, il connaît une croissance continue et
impressionnante : + 45 % en valeur en dix ans. La locomotive de cette course effrénée reste
le portionné, le principal segment en valeur depuis deux ans, au détriment du « multi serve
» (paquets de café moulu et en grains). Ce concept de dose individuelle, lancé en 1986 par
Nespresso, a décollé après sa démocratisation par Senseo en 2002. Le marché en a été
métamorphosé : l’offre a plus que doublé, le rythme d’innovation s’est accéléré, le prix
moyen à la tasse s’est envolé, et le standard gustatif des consommateurs a explosé, laissant
libre cours à leurs exigences de variété et de qualité. « Le portionné correspond aux usages
actuels : on est plus mobile, on veut plus de choix, individualiser sa consommation et avoir
accès à toujours plus de qualité.
L’évolution du marché de la production du café au niveau mondiale entre 1961 et 2018 en

Tonnes.

 La production mondiale de café est passée de 4 527 876 tonnes en 1961 à 10 303
118 tonnes en 2018 (soit une multiplication par 2,26). Après avoir oscillé entre 4 et 5
millions de tonnes jusqu’au début des années 80, la production de café a connu une
première phase de hausse jusqu’au milieu des années 90. Mais la véritable explosion
de la production a commencé en 1994. Elle a en effet doublé en moins de 25 ans,
passant de 5 529 156 tonnes à 10 303 118 tonnes.
L’évolution du marché de la production du café aux niveaux des 20 principaux pays
producteurs mondiale entre 1961 et 2018 en tonne.

Depuis 1961, le Brésil a quasiment toujours été le premier producteur de café au monde. Sa
production est passée de 2 228 704 tonnes en 1961 à 3 556 638 tonnes en 2018 (soit une
multiplication par 1,6). Le Vietnam, qui n’était même pas dans le top 20 en 1961, est devenu
le second producteur mondial en 1999 et sa production a été multipliée par 394,2 passant
de 4100 tonnes en 1961 à 1 616 307 tonnes en 2018. Enfin, l’Indonésie complète le podium
avec une production de 722 461 tonnes en 2018. La Colombie, qui était le deuxième pays
producteur au monde en 1961, et qui est même passé brièvement premier en 1976, a été
dépassé par le Vietnam en 1999 et se bat avec l’Indonésie depuis plusieurs années pour la
3è place.

Le Brésil a toujours été leader mondial en termes de surfaces cultivées en caféiers.


Néanmoins, celle-ci est passée de 4 383 820 hectares en 1961 à 1 866 225 hectares en 2018.

L’Indonésie a fortement développé la culture de caféiers. Les surfaces y ont été multipliées
par 5,7 et sont passées de 219 876 hectares en 1961 à 1 251 514 hectares en 2018. Même
constat pour le Vietnam, dont les surfaces consacrées à la culture de caféiers ont été
multipliées par 29, passant 21 200 hectares en 1961 à 618 879 hectares en 2018.

Conclusion  : Avec 2,7 milliards d’euros vendus chaque année, les cafés ne sont pas
loin des bières, catégorie reine en magasin, puisqu’ il est toujours en progression grâce à une
offre de produits toujours plus variée. Sur les 8 dernières années, les cafés ont renforcé
leurs positions puisque l’ensemble des cafés solubles et torréfiés a progressé de 34% en
valeur, et représenté 27% de la croissance du rayon épicerie sucrée. Ils représentent
désormais 14.3% du chiffre d’affaires du rayon.

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