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L.L.

Molière, L’École des femmes acte 5, scène 4, 1662


Introduction:
Cette pièce en alexandrin est une grande comédie classique donnée à la cour de
Louis XIV. On est dans une scène de dénouement, d’exposition qui oppose Arnolphe, un
barbon (vieillard barbu) contre Agnès, une jeune fille. Arnolphe veut l’épouser mais pour ne
pas être cocu il l’enferme dans un couvent, afin qu’elle devienne stupide et fidèle.
Agnès à un amant (Aurasse) et fait tout pour le voir. Mais Arnolphe le découvre et va les
surprendre lorsqu’elle donne rendez-vous à son amant dans son jardin→scène de dispute
avec des répliques courtes (1 vers ou demi-vers)→stichomythies→duel verbal
Comment Arnolphe est anéantie par la jeune fille qu’il méprisait pour sa bêtise qu’il a
lui même créée?

Les personnages s’affrontent sur une question moral du mal (une opposition des
deux thèses). Arnolphe prétend que c’est mauvais d’avoir un amant, et Agnès n’en trouve
pas inconvénient, elle trouve sa naturel.

caractéristique du texte:
-scène de comédie, de conflit et de dénouement
-crise final et duel verbal rhétorique
-dialogue argumentatif (confrontation de deux idées)

originalité:

intention:
-ridiculiser et condamner une moral un peu rigide d’Arnolphe qui représente l’Église
-défendre le naturalisme de Molière
-faire réfléchir sur la position central de la femme et condamner le mariage forcé

Partie 1:

R1 On devine qu’il y avait une série de blâme et qu’Agnès y met un terme avec une question
rhétorique et le met au défi car pour elle il n’y pas de raison de la blâmer.

R2 Arnolphe va continuer à l’accabler car il a de grande raison solide de lui crier dessus
avec une part d’ironie (pense le contraire de ce qu’il dit).

R3 C’est une thèse qu’elle va annoncer et qu’elle va défendre. Elle affirme sa position
irréprochable «point de mal».

R4 Il est arrêter par son assurance, il est surpris.


question rhétorique→il trouve ça ignoble si elle le suit sur le plan moral car pour lui c’est un
déshonneur, à ces yeux c’est honteux.

R5 Elle retourne la situation à son avantage en montrant ses contradictions. «J’ai suivi vos
leçon» qu’il lui a enseigné, elle dévoile l’immoralité d’Arnolphe grâce au syllogisme
(raisonnement rigoureux) et en faisant semblant d’être bête, stupide ce qui permet de contré
la thèse.→habile
Il y a des rimes riches et brillantes sur le plan religieux→«prêcher/péché» et «infâme et
femme»
R6 La phrase est désarticulé, dans sa pauvre repartie, ce qui traduit son désarroi, son
désarmement, sa recherche d’argument.
Il énonce son propre échec, il est dérouté. Il rappelle sa prétention et est ridicule→scène de
comédie. Arnolphe a tout préparé depuis des années et ça tombe à l’eau, à l’échec →coup
de théâtre. C’est un démenti brillant de ces contestations absurdes.

R7 Elle oppose le barbu et le jeune homme. «Je suis lasse» elle est fatigué par ses leçons
et a un sens exclamatifs qui contre tout le discours
Il y a une maxime de mariage et une opposition des rimes.

La première partie se conclu sur la déroute d’Aurasse car il n’est pas en position de
force ce qui montre que la leçon moral est importante chez molière en comédie classique.

Partie 2:

R8-9 1er attaque d’Arnolphe. «C’est que vous l’aimez» il est en colère, émet des cris de
détresse, et la blâme parce qu’il est en dépit amoureux. Il n’a pas le temps de finir de
développer car Agnès répond «oui je t’aime»→il est dégoutté

R10 à 13 question rhétorique répondu au tac au tac

R 14 Elle relève l’absurdité d’Arnolphe évidente, incontestable et assume que c’est vrai.
périphrase verbal

La deuxième partie est constitué majoritairement de tournure vif qui confirme que l’un
assaille l’autre. Que peut on faire face à l’amour et le désir? Comment peut on y résister?
Comment est-il possible de chasser l’amour impossible à contrarier?

Conclusion:
Molière offre un duel verbal entre les deux personnages et Agnès démontre
qu’Arnolphe était ridicule. Le naturalisme de molière offre un équilibre de la moral et du
plaisir ce qui ne plaît pas à l’Église. Toutes ses pièces offrent des questions morales et de
plaisirs grâce aux coups de théâtre.

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