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La maladie de Horton (MH), autrement appelée artérite à cellules géantes, artérite temporale ou
encore artérite du sujet âgé, est une vascularite touchant les artères de gros et moyen calibre avec
une prédilection pour les branches crâniennes issues de l’arc aortique et notamment de la carotide
externe ainsi que de l’artère ophtalmique. Sa traduction clinique est le reflet de l’inflammation de la
paroi artérielle et de son oblitération progressive. La présentation sous forme de céphalées temporales
est la plus habituelle. La complication principale est une cécité irréversible par ischémie de la tête du
nerf optique. De façon quasi-constante les symptômes sont accompagnés d’un syndrome inflammatoire
avec une accélération de la vitesse de sédimentation notamment. La biopsie d’artères temporales est
un élément-clé, incontournable du diagnostic, et doit être réalisée précocement sans retarder la mise en
route des corticoïdes. Sa caractérisation histologique est une infiltration artérielle composée de cellules
inflammatoires et notamment de cellules géantes plurinucléées. Son incidence évaluée de 6 cas à 22 cas
pour 100 000 habitants par an en fait la vascularite la plus fréquente. Elle concerne en règle générale
la personne âgée (et plus particulièrement la femme dans 70 % des cas) et demeure exceptionnelle
avant 50 ans. La pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) est, littéralement, un rhumatisme inflammatoire
prédominant aux ceintures scapulaires et pelviennes associé à la maladie de Horton (MH) dans 40 % des
cas, la nature exacte de cette association demeure largement inconnue. D’un point de vue thérapeutique
la corticosensibilité est la règle et aucune autre molécule à ce jour n’a fait la preuve de sa supériorité par
rapport aux corticoïdes. La corticothérapie est une urgence afin de prévenir la complication principale qui
est l’apparition d’une cécité irréversible par ischémie de la tête du nerf optique.
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Mots clés : Maladie de Horton ; Artérite à cellules géantes ; Pseudopolyarthrite rhizomélique ; Céphalées ;
Syndrome inflammatoire ; Biopsie d’artère temporale ; Corticothérapie
Historique
Étiologies
La première description d’artérite temporale est le fait de Jona-
than Hutchinson qui publie le cas en 1890 d’un malade âgé de L’étiopathogénie de la MH demeure largement méconnue.
80 ans se présentant à lui dans un tableau de céphalées tempo-
rales gênant le port du chapeau. La description est faite d’une
artère temporale érythémateuse et hyperpulsatile dont l’évolution Âge et athérosclérose
naturelle va vers un aspect de corde indurée avec abolition du
La MH autrement baptisée artérite du sujet âgé est excep-
pouls [3] .
tionnelle avant 50 ans. L’âge moyen au diagnostic est de
En 1932, Horton, Magath et Brown décrivent deux autres cas
75 ans [6] . Cette relation épidémiologique pourrait traduire un
d’une nouvelle maladie semblant se limiter aux artères temporales
lien avec un des nombreux mécanismes du vieillissement
et baptisée « artérite temporale » pour la première fois. En France,
tissulaire.
en 1934, Paviot décrit un cas isolé affectant les artères temporales
Jusqu’ici le tabagisme (risque relatif [RR] × 13 chez la femme
mais également les carotides. En 1935, Barnard décrit le cas autop-
au-delà de 10 paquet-année [PA]) et la présence d’une maladie
sique d’une patiente ayant présenté des signes d’artérite temporale
artérielle périphérique (RR × 5) ont été rapportés comme pouvant
avant de devenir aveugle. Le compte rendu confirme la présence
favoriser la survenue de la MH [11] .
de cellules géantes infiltrant les carotides mais également les coro-
naires ; ce cas est à l’origine de l’appellation « artérite à cellules
géantes » adoptée par Gilmour puis Robertson en 1941. Sexe
Le terme d’artérite crânienne est prononcé en 1946 par Kil-
bourne et Wolff après constatation sur leur série du nombre Il existe une prépondérance féminine nette de 2 à 3 femmes
d’atteinte cérébrale et ophtalmologique. atteintes pour un homme.
Les premiers tableaux de PPR sont décrits par Bruce en 1888 L’impact des grossesses antérieures paraît être un facteur pro-
faisant état de cinq cas de « goutte rhumatismale sévère » chez tecteur [12] .
des sujets âgés souffrant de douleurs musculaires et articulaires
généralisées.
Cette affection sera décrite sous la forme d’un syndrome à Génétique et HLA-DR4
l’origine de diverses appellations des années 1940 aux années
Un terrain génétique prédisposant est suspecté devant
1950 : secondary fibrositis, periarthrosis humeroscapularis, peri-extra
l’association entre HLA-DR4 et MH [13] mais également du fait de
articular rheumatism, myalgic syndrom of the aged, anarthritic rheu-
certains cas d’agrégation familiale.
matoid disease, etc. avant de prendre le nom de pseudopolyarthrite
rhizomélique chez Forestier et polymyalgia rheumatica chez Bar-
ber en 1957. Facteurs environnementaux et infections
Le lien entre PPR et MH n’a pas été reconnu immédiatement.
Plusieurs cas faisant part de cette association sont rapportés des virales
années 1940 à la fin des années 1950. Un facteur déclenchant infectieux a été recherché depuis la des-
En 1964, Hamrin confirme la présence histologique d’artérite cription de variations d’incidences annuelles et cycliques dans le
à cellules géantes sur les biopsies d’artère temporale de patients Minnesota [8] et du caractère saisonnier de celles-ci en France [1] ,
souffrant de PPR sans signe crânien [4] .
en Écosse et en Israël. La survenue simultanée de pics d’infections
respiratoires et de pics d’incidence de MH a été observée au Dane-
mark [14] .
Épidémiologie Si les données épidémiologiques sont séduisantes concernant
l’hypothèse infectieuse, en revanche celles-ci ne sont pas confor-
tées par les analyses microbiologiques.
L’incidence de la MH a été évaluée entre 6 et 22 nouveaux cas
pour 100 000 habitants par an selon des études menées en Loire-
Atlantique ou au Danemark [1, 2] , soit 3 000 à 5 000 cas nouveaux
par an en France. Étiopathogénie
L’incidence semble plus basse dans le Sud de l’Europe, en Israël
ou en Arabie Saoudite. Aux États-Unis la maladie est inhabi- L’artérite à cellules géantes fait intervenir initialement les
tuelle dans les états du Sud ou chez les Noirs. À titre d’exemples, lymphocytes T, ces derniers étant activés après présentation anti-
l’incidence annuelle est de 29 pour 100 000 habitants en Nor- génique par les cellules dendritiques.
vège [5] , de 18,8 pour 100 000 dans le Minnesota [6] et de 10,1 pour La nature de cet antigène à l’origine de la cascade inflammatoire
100 000 en Espagne [7] . est inconnue.
Ces chiffres semblent en augmentation, mais il faut tenir L’activation des lymphocytes T conduit à la production
compte du vieillissement de la population, et d’une meilleure d’interferon ␥ permettant la prolifération et la différentiation des
connaissance de l’affection par les cliniciens. macrophages en cellules géantes multinucléées.
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Maladie de Horton. Pseudopolyarthrite rhizomélique 5-0365
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5-0365 Maladie de Horton. Pseudopolyarthrite rhizomélique
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Maladie de Horton. Pseudopolyarthrite rhizomélique 5-0365
Traitement
Examens complémentaires
Corticothérapie
Biopsie d’artère temporale : BAT
Les corticoïdes constituent le traitement de référence de la MH.
Examen indispensable au diagnostic de MH, elle peut cepen- En effet la MH ainsi que la PPR sont particulièrement cortico-
dant être normale dans 25 % des cas [6] . La BAT est réalisée le plus sensibles et une guérison ou du moins une rémission prolongée
souvent de façon unilatérale, guidée par la clinique, emportant sans traitement est tout à fait possible.
au minimum 1 cm d’artère. Il semblerait cependant que la réali- Le traitement doit être commencé sans délai, dès la suspicion
sation de biopsies bilatérales systématiques, du fait de l’atteinte diagnostique et sans attendre la réalisation de la biopsie ou la
artérielle typiquement segmentaire et focale, permette un gain confirmation histologique, pour prévenir la survenue d’une cécité
diagnostique de 12,7 % [28] . irréversible.
L’examen anatomopathologique retrouve typiquement une La posologie initiale ainsi que le schéma thérapeutique a fait
artérite granulomateuse avec cellules géantes multinucléées mais l’objet de plusieurs études ces dernières années, comparant des
également un infiltrat inflammatoire polymorphe à cellules prises multiples quotidiennes, une dose unique matinale ou
mononucléées et polynucléaires prédominant aux dépens de encore une double dose orale un jour sur deux sans véritable dif-
média. Il est important de recherche une rupture de la limitante férence en termes d’efficacité sauf dans le groupe traité un jour
élastique interne. Une prolifération fibreuse de l’intima avec obli- sur deux voyant les symptômes réapparaître le jour sans corti-
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5-0365 Maladie de Horton. Pseudopolyarthrite rhizomélique
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Maladie de Horton. Pseudopolyarthrite rhizomélique 5-0365
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Toute référence à cet article doit porter la mention : Desblache J. Maladie de Horton. Pseudopolyarthrite rhizomélique. EMC - Traité de Médecine Akos
2012;7(2):1-7 [Article 5-0365].
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