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VIRILITÉ.

PROPOS DE TABLE…

François Regnault

L'École de la Cause freudienne | « La Cause du Désir »

2017/1 N° 95 | pages 161 à 165


ISSN 2258-8051
ISBN 9782905040985
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-la-cause-du-desir-2017-1-page-161.htm
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MONDE…LE
COMME IL NE VA PAS

VIRILITÉ
PROPOS DE TABLE…
François Regnault

E
« t alors on verra se lever un membre viril au-dessus des parti(e)s. » C’était, pour se
moquer de cet homme politique caricatural que fut Ferdinand Lop, le genre de
déclarations qu’on lui prêtait. Aussi ai-je écrit parti avec un e possible, pour
opposer les parties sexuelles aux partis politiques.
Je cite ce que Wikipédia rappelle de F. Lop : « Journaliste, dessinateur de talent, auteur
d’ouvrages sérieux sur les possessions coloniales de la France, il devint à partir de 1932,
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poussé par un tempérament fantaisiste, une figure pittoresque, bientôt légendaire, du
Quartier Latin, de la Sorbonne à l’Odéon. Reconnaissable à son épaisse tignasse de
cheveux roux, ses lunettes, sa petite moustache, son grand chapeau noir à la Léon Blum
et son nœud papillon, il avait fait son QG de la Taverne du Panthéon et haranguait les
étudiants sur le boulevard Saint-Michel ou rue Soufflot dans les années d’avant et d’après-
guerre. […] On le voyait vendre ses livres au Quartier Latin. […] Lop est mort dans
l’oubli et la misère ».
Que ce que je cite au début lui ait été attribué ou prêté, à lui ou à un autre, peu
importe. Reste que cette phrase implique cette sexualisation convenue de la politique,
selon laquelle l’homme fort est supposé posséder, violer – ou pire – les électeurs, et cela
peut se terminer assez vite par une détumescence programmée, selon cette catégorie que
Lacan inscrit comme la vérité de l’érection. Sorte de version sexuelle de la belle formule
du conte d’Andersen, Les habits neufs de l’Empereur : « Le roi est nu. »
Lacan a cette hypothèse audacieuse : « Il ne faut pas croire pour autant que la jouis-
sance sexuelle, c’est la vie. Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, c’est une production
locale, accidentelle, organique, et très exactement centrée sur ce qu’il en est de l’organe
mâle, ce qui est particulièrement grotesque. La détumescence chez le mâle a engendré cet
appel de type spécial qu’est le langage articulé, grâce à quoi s’introduit dans ses dimen-
sions la nécessité de parler. 1 »

François Regnault est membre de l’École de la Cause freudienne.


1. Lacan J., Le Séminaire livre XIX, … ou pire (1971-1972), texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, coll. Champ Freudien,
2011, p. 54.

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Le monde… comme il ne va pas

Il n’y a donc pas de quoi « pavoiser », comme on dit si bien, et je ne crois pas qu’il y
ait beaucoup à retirer de l’éventuelle érotisation du pouvoir. Dans le cas d’une des pires
dictatures, celle de Hitler par exemple, lorsque les SS succèdent aux SA – et si l’on en croit
Visconti dans ses Damnés – à l’orgie supposée des soldats entre eux dans la forêt (le
fantasme du Männerbund 2 ), succède la bonne vieille moralité de l’homme viril marié à
sa poule pondeuse, qui sera la vision obligée du petit-bourgeois allemand. Hitler
surveillait d’ailleurs la fidélité conjugale de ses compagnons, ne supportait pas qu’ils
eussent des maîtresses, et, se considérant, semble-t-il, comme une exception (d’où sa
réputation d’impuissance sexuelle), il était résolu à ne pas avoir d’enfant, fût-ce avec Eva
Braun, épousée in articulo mortis dans le bunker, sous prétexte qu’il ne pouvait être
l’époux (ou le mâle) que de l’Allemagne, mais non pas un père, et pas même son Père, à
la différence de Staline, Petit Père, certes, et du peuple, mais père tout de même. Il faisait
lui-même un salut nazi assez mou !

Jouissance du sujet

Il doit donc être question ici du monde, comme il ne va pas, de la politique mondiale
actuelle et de la catégorie de virilité, qu’on m’excusera d’illustrer par ces propos de table…
J’aurais plaisir à rappeler, au moment d’aborder comme je puis des problèmes qui
me dépassent, la question de Lacan à propos de ce qu’il appelle « l’agnosticisme poli-
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tique 3 » de Freud : « qui d’entre vous nous écrira un essai, digne de Lamennais, sur l’in-
différence en matière de politique ? 4 » Car à cet effroi qui parcourt les uns et les autres à
voir un Donald Trump, un Vladimir Poutine, un Bachar el Assad, un Kim Jong-un
– complétez vous-même la liste – se dresser pour régler le sort de leur État, et un peu celui
du monde, la position « indifférente » demanderait un mépris certain de l’humanité, ou
une force de pensée peu commune, à la Giacomo Leopardi ou à la Schopenhauer, par
exemple. On pourrait tout de même demander au moins au Français moyen d’être
sincère et de dire lequel de ces chefs d’État a réellement des chances de compromettre en
rien sa vie quotidienne. Aussi faut-il aller jusqu’à l’idée récemment avancée que Trump
est capable de nous envoyer une bombe H, pour prendre au sérieux la menace que repré-
sente son élection. Bien plus, comme je ne crois pas à la société du spectacle chère à Guy
Debord (certes, tout est spectacle à l’être doué de vue, au voyêtre, mais en quoi serait-ce
à présent la société elle-même, sauf à invoquer les médias, la consommation, les gadgets
et le portable ?), j’avancerai volontiers qu’il s’agit plutôt d’une jouissance du sujet qui,
dans le fond, se réjouit et s’effraie à la fois d’imaginer ce que vont bien pouvoir inventer
Trump et ses collègues mondiaux ; comme Jean-Luc Godard déclarant que ce serait inté-
ressant que Marine Le Pen devienne présidente de la République française, car on verrait
alors ce qui se passerait au lieu de se livrer sur son compte à de vaines jérémiades.

2. Littéralement : « troupe d’hommes ». Forme d’organisation guerrière fondée sur un rituel d’initiation et/ou un ser-
ment de loyauté entre ses membres ou entre ses membres et le chef de la troupe.
3. Lacan J., « La science et la vérité » (1965), Écrits, Paris, Seuil, coll. Champ Freudien, 1966, p. 858.
4. Ibid.

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François Regnault, Virilité. Propos de table…

Dévirilisation

Mais j’en reviens, en-deçà, à la virilité. Il me souvient en effet d’une parole du Colonel
Argoud, partisan de l’Algérie française, dirigeant de l’Organisation armée secrète (OAS).
Enlevé le 25 février 1963 à Munich, il fut retrouvé le lendemain, ligoté dans une voiture
stationnée à proximité de la préfecture de police de Paris. Il fut traduit en justice,
condamné à la réclusion à perpétuité et libéré en juillet 1968.
Je l’entends encore déclarer dans une interview, sans doute après sa libération en 1968,
qu’en 1940, on avait « dévirilisé » l’armée (ce qui aurait contribué ensuite selon lui à sa
défaite dans la guerre d’Algérie). L’expression m’a frappé, parce qu’au lieu de vertus mili-
taires (discipline, courage, patriotisme), il privilégiait cette référence sexuelle, etc.
On feint donc de croire qu’apparaissent ou que reviennent aujourd’hui, à la tête de
quelques nations, des sortes de John Wayne (ce grand acteur reprochait par exemple à
Kirk Douglas d’avoir interprété, dans le film de Minnelli, La vie passionnée de Vincent Van
Gogh, « cette tapette faiblarde ! »), des mecs plutôt baraqués (« le musculeux Poutine, chas-
seur très habile », me souffle-t-on 5). Je m’inspirerai volontiers d’un entretien avec Jacques-
Alain Miller, « Lacan et la politique » 6, assez complet sur la question, et rempli de vues
prémonitoires de la situation actuelle : « Si, dans le champ qui est le vôtre [la politique,
il parle aux journalistes], vous procédiez à un recensement des symboles du pouvoir, vous
n’auriez pas de doute sur le primat immémorial du phallus et sur la primauté politique
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virile. » Mais il ajoute : « La psychanalyse n’accorde aucun primat au phallus, elle le recon-
naît, parce que c’est ce que lui fournit son expérience. C’est sur le corps du mâle qu’est
prélevée la forme symbolisant par excellence la turgescence de la jouissance […]. Le
reconnaître, c’est du même coup reconnaître que la ‘‘signification phallique’’, comme
disait Freud, s’en va promener bien loin de son point de départ. Cette signification et l’or-
gane mâle, cela fait deux. Rien de plus phallicisé que le corps féminin, et spécialement
quand son défaut est mis en évidence. 7 »
Je souhaiterais donc qu’au lieu de se laisser fasciner par ces images de cynégétique et
de western des tyrans au pouvoir, dans lesquelles les caricaturistes ne manquent pas de
s’engouffrer, on y réfléchisse à deux fois !
Car, en même temps, le mal vient de plus loin. Nous nous faisons peur comme des
enfants dans l’obscurité, en regardant les fantoches virils (Hitler, qui les surpassait, ne
jouait pas les gros bras ; sa moustache, comme objet a, suffisait comme cause du désir des
foules), mais au même moment, empressés de déclarer que le roi est nu, et même que
tous les rois sont nus, nous bénéficions du fait que la psychanalyse a contribué elle-même
à défaire idéaux et semblants, et à séparer les sujets de leurs identifications. C’est ce en quoi

5. Je n’oublie pas que si musclé est souvent péjoratif : « une perquisition musclée », musculeux renvoie plutôt au félin ;
ainsi ce beau vers de Leconte de Lisle dans son poème « Le rêve du Jaguar » : « Il va, frottant ses reins musculeux
qu’il bossue » (Leconte de Lisle C.-M., « Le rêve du jaguar », Poèmes barbares (1862), Paris, Gallimard, coll. Poésie,
2015, p. 187).
6. Cf. « Entretien avec Jacques-Alain Miller », Cités, no16, septembre 2003. Propos recueillis par Jean-Pierre Cléro et
Lynda Lotte.
7. Ibid., p. 119.

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Le monde… comme il ne va pas

précisément elle est aussi au service de la politique (« et comment ! » profère Miller) et de


ce qu’il faut appeler plutôt le Discours du Maître. Voyez ces puériles primaires, chéries de
tous les speakers de télévision qui ont à leur disposition présidents de la République et
premiers ministres avec lesquels ils peuvent enfin « associer librement ». Car on se
demande si c’est le candidat à la présidence que l’on met dans la position de l’analysant,
alors qu’il me semble que c’est plutôt le journaliste, souvent, qui demande à voir ses idéaux
déboulonnés ; et si, encore, ce n’est pas l’homme politique qui se fait le valet (knave) du
journaliste bouffon (fool). Or, cette « désidéalisation de la politique, dit J.-A. Miller, n’est
pas un malheur de la démocratie, mais son destin, sa logique et, si je puis dire, son désir 8 ».
Aussi bien, l’affirmation de De Gaulle selon laquelle le pouvoir demande de la
distance, s’est-elle renversée en son contraire : le pouvoir demande de la proximité, de la
familiarité, de la promiscuité, du frotti-frotta. Pour simuler de nouveau cette distance
désormais inatteignable, sauf dans le crime, Trump croit évidemment qu’il suffit d’in-
sulter un journaliste en direct, tandis que le Kremlin, fidèle à sa tradition stalinienne,
permet à Poutine de rester glacé.

Le monde, le langage

Je terminerai par deux remarques. Le titre « Le monde, comme il ne va pas », suggéré


ici comme rubrique de La Cause du désir, me rappelle un beau conte de Voltaire intitulé
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« Le monde comme il va 9 ». Il s’agit, pour le génie Ituriel qui préside aux destinées du
monde, de savoir si, à cause des folies et des excès des Perses, on châtierait Persépolis ou si on
la détruirait 10. Or les expériences que fait son envoyé Babouc à Persépolis rapportent au
génie des résultats tout à fait contradictoires. Et Ituriel de conclure : « si tout n’est pas
bien, tout est passable 11 ». Conclusion décevante si on ne consonne pas avec cette espèce
de gay sçavoir qui est celui de Voltaire.
Mais on devrait plutôt se demander ce que c’est que le monde. Car le monde, ce
concept, d’abord cosmologique, que la science a abandonné pour l’univers – voir
Alexandre Koyré – devient une sorte de concept théologique laïcisé, le cosmos des Évan-
giles : « Père, dit le Christ au sujet de ses disciples, je ne te prie pas de les retirer du
monde, mais de les garder du Mauvais (de les préserver du mal) ». N’en sommes-nous
pas encore, ou de nouveau, là ? Autant conclure avec Arnolphe dans L’École des femmes :
« Le monde, chère Agnès, est une étrange chose. 12 »

Et je reviens de nouveau à la virilité : « l’inconscient, c’est la politique 13 », déclare


Lacan. Or l’inconscient est structuré comme un langage. « Un langage de Saussure »,

8. Ibid., p. 115-116.
9. Cf. Voltaire, « Le monde comme il va », Romans et contes, Bibliothèque de la Pléiade, Paris, Gallimard, 2015. Ce conte
fut publié en 1748, entre Zadig et Micromégas.
10. Cf. ibid., p. 39.
11. Ibid., p. 54.
12. Molière, L’École des femmes (1662), acte II, scène 5, Paris, Pocket, coll. Pocket classiques, 2016, p. 51.
13. Lacan J., Le Séminaire, livre XIV, « La logique du fantasme », leçon du 10 mai 1967, inédit.

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François Regnault, Virilité. Propos de table…

ajoute J.-A. Miller. Eh bien ! justement je voudrais remonter jusqu’aux origines des repré-
sentations dont on peut se demander si elles sont encore nôtres. Il me souvient encore
du premier chapitre de Benveniste dans son extraordinaire Vocabulaire des institutions
indo-européennes 14, dans le volume I, section 1, « Bétail et richesse », le chapitre intitulé
« Mâle et reproducteur ». Benveniste avance « qu’il faut distinguer au niveau indo-euro-
péen, deux notions : l’une physique, celle de “mâle”, *ers-, l’autre fonctionnelle, celle de
“reproducteur”, *wers-. Un rapprochement sémantique entre ces deux racines ne s’observe
qu’en sanskrit et doit être tenu pour secondaire ». L’un des deux termes en avestique,
« dénote le mâle, en opposition à la femelle, rien de plus ». L’autre, « n’est plus une carac-
téristique d’une classe d’êtres, mais une épithète de valeur fonctionnelle ». Il exprime
une notion différente : celle de « reproducteur ».
Et Benveniste de conclure que nous devons poser une distinction en indo-européen
entre deux ordres de représentations et deux séries de termes qui n’ont été amenés à se
rapprocher qu’en indien.
Je ne conclurai rien de cela, sinon que, indo-européens ou non, nous devrions être
attentifs aux distinctions et apprendre à ne pas voir partout s’ériger des virilités fantas-
matiques.

Note : Dans un texte étonnant de Jean Genet, où il déclare : « L’homosexualité n’est pas une donnée dont je saurais m’ac-
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commoder 15 » (autres temps, autres mœurs !), il ajoute : « De chacun la Femme – et ce que contient d’amour, de continu,
d’espoir, son approche – sera absente. […] Tentons le coup. Alors, durant cette existence moribonde, où sans cesse la mort
apparaissant sans cesse contrée par la réflexion puis par l’acte né de celle-ci, durant cette existence paradoxalement
composée d’actes stériles, si entre eux et le principe funèbre je réalise l’accord strict, peut-être par ces rapports réaliserai-
je une logique ayant ses lois et sa signification : aussi rigoureuse que la logique où le principe d’amour est contenu. Si je
réussis j’aurai gagné une curieuse virilité. Seul, comme une civilisation éteinte, ma signification parlera d’égal à égal avec
le monde où nous sommes au monde, avec cet univers qui se perpétue. Seul déjà, solitaire, je le considère du fond d’un
puits, réfracté. Il n’est plus fait pour moi. 16 »

14. Cf. Benveniste É., Le Vocabulaire des institutions indo-européennes, vol. I, section 1 : « Bétail et richesse », chapitre 1 :
« Mâle et reproducteur », Les Éditions de Minuit, 1969, p. 21 & sq.
15. Genet J., « Fragments… », Fragments…et autres textes (1948-1954), Paris, Gallimard, coll. Blanche, 1990, p. 77.
16. Ibid., p. 84-85.

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