Vous êtes sur la page 1sur 3

— 742 -

un composé de *nek-, cf. , , etc., et d’un second (att.). Le sens originel est « attribuer, répartir selon l’usage
membre que l’on croit retrouver dans skr. tàrati « traverser » ou la convenance, faire une attribution régulière »
et au vocalisme zéro les composés ap-tùr- « qui franchit (Benveniste, Noms d’agent 79), avec des compléments
les eaux », uisva-tùr- « qui triomphe de tout » : hypothèse d’objet divers, aussi bien la nourriture que la richesse,
ancienne reprise par Thieme, Stuclien 5 sq. ; approbation la prospérité (Hom., ion.-att.) ; se distingue de
de R. Schmitt, KZ 77, 1961, 88, et Dichtung und ou par le fait que la notion de convenance ou
Dichtersprache §§ 381-389, qui évoque mrtyüm àti if de règle se trouve impliquée ; au moyen « avoir sa part »,
« triompher de la mort » Athar. Veda 4,35. 11 s’agirait d’où « sa portion de nourriture » avec des développements
d’un terme religieux et poétique désignant la boisson divers « profiter de, habiter », etc. ; les sens d’« avoir pour
d’immortalité, comme , qui est clair, désigne la sa part, habiter, diriger », se trouvent aussi attestés à
nourriture d’immortalité. Doutes de M. Leumann, Gnomon l’actif en raison de l’ambivalence de la racine, cf. Et. ;
25,190 sq. Peu vraisemblable est l’hypothèse de Güntert, l’actif présente encore deux emplois spécialisés :
Kalypso 161 sq., qui analyse - - avec - négatif et l’un «faire paître » (utiliser la part attribuée à la pâture),
un second terme apparenté à · , mais voir d’où au moyen « se nourrir, dévorer », dit du feu, d’un
s.u. . Hypothèse aussi douteuse de v. Windekens, ulcère ; l’autre « croire, reconnaître comme vrai » (c’est-à-
Rev. belg. phil. 21,146, rapprochant tokh. A nkàt, B nakte dire conforme à la vérité, reconnue de tous). Nombreuses
« dieu » ; reprise par Kretschmer qui croit à un emprunt formes à préverbe : -, -, -, -, -, -;
à l’Asie Mineure, Anz. Akad. Wien 84,13 sqq. ; autre -, -, -, -, -, -.
suggestion de Knobloch, Beitràge Pokorny 39-44. En Sur toute cette famille de mots, v. Laroche, Histoire
dernier lieu S. Levin, Studi Micenei 13, 1971, 31-50 suppose de la racine *nem- en grec ancien, 1949.
un mot signifiant « parfumé » pris au sémitique. En conclu¬
Pas de composés, sauf ceux en - , cf. ci-dessous.
sion, pas d’étymologie établie.
I. Avec le vocalisme o radical : a) f. « pâture,
nourriture, ce qui est dévoré » dit à propos du feu, d’un
( ) : serait le cocon du ver à soie (Arist. ulcère, et d’autre part « distribution, partage légal », dans
H. A. 551 b, Ath. 352 f., Clém. Alex., etc.) ; le passage des textes juridiques tardifs = lat. possessiô;
d’Aristote est peu clair. La dérivation de s’explique (SIG 700,29) qui répond à l’ionien
par l’absence de vie apparente dans le cocon ou la « dans la mêlée » (commentaire douteux de Wilhelm,
chrysalide. Voir Immisch, Gl. 6, 1915, 203, qui fait Gl. 24, 1936, 133 sq.) ; avec préverbes, p. ex. :
intervenir sans nécessité certaines croyances reliant le « distribution », « pâturage » (pap.),
papillon à la mort. Quant au suffixe, il est emprunté « droit de pâture, développement du feu », en
arbitrairement à « alouette ». parlant de troupes « action de fourrager » (X., etc.),
«trompe de l’éléphant» (Pib.); b) «pâturage»,
: voir . parfois « nourriture » (Hom., Hés., Pi.), employé par
métaphore II. 20,249 « un riche fonds
(pâturage) de mots », après Hom. « résidence, séjour » qui
: voir .
répond à l’emploi de «habiter» (Pi., S., Hdt.),
« district, province » (Hdt., D.S., Str.).
: n. «bois» {II. 11,480; S. Aj. 413; AP 7,55;
De et sont tirés divers dérivés dont la
Schwyzer 388, Phthiotide me s. av.), ne semble jamais
signification est souvent pastorale : 1. m. « pâtre »,
désigner proprement un pacage ; aussi
mot s’appliquant à la fois aux moutons, aux chèvres,
(Hsch.).
aux bovins, aux porcs (Hom., ion.-att.), « varangue d’un
Dérivé : (Hés.), - (Pi., etc.), - (ion.) ; navire » (Hdt.), « celui qui distribue » (PI. Lois 931 d),
( ) les jeux néméens (Pi., etc.), avec le doublet d’où le dénom. « faire paître » (Od., att.), plus
t,a [IG I2, 606). Adjectifs : (Th., E.), épithète n. « troupeau » (Æsch. Ag. 1416 hapax),
de Zeus, plus le doublet (Archyt.), et «pastoral» (PL, cf. Chantraine, Éludes 135,137), mais
- (Hés., Pi.), , - f. (Pi.). Adv. (Ph., Plu.), , sont tirés
(Call.).
de , ; 2. , - m. au pl. « bergers,
Et.: Le mot répond exactement à lat. nemus n. «bois nomades » ; au f. adj. « qui paît » (S.) ; comme nom propre
sacré » ; formes dérivées en celtique : gaul. nemeton désigne les Numides (Pib., etc.) ; d’où les dérivés
( , avec Str. 12,567), v. irl. nemed « lieu « qui concerne les pâtres, les nomades, les Numides »
consacré », cf. Vendryes, Lex. Elym. de l'irl. anc. N 9, (Arist., etc.), (Suid.), f. pl. « pâturages,
K. H. Schmidt, Münch. St. Sprachw. 12,49 ; p.-ê. v. steppes» (Peripl. M. Ruhr.) avec - ; 3. «qui
francique nimid. Gaulois correspond à , concerne les pâtures et les pâtres» (Pi., Ar., Call.),
lat. nemus, comme à . Ces rapprochements notamment comme épithète de dieux, mais voir aussi
évidents une fois marqués, on ne saurait aller plus loin, avec ; 4. id. (Nie., Call.); 5. «qui
et ne peut être rattaché ni à *nem- de dévore, qui s’étend» dit d’un ulcère (médec.) ; 6. ,
« répartir », ni à *nem- de skr. nâmati « ployer ». Voir - « paître » (Nie.).
Benveniste, BSL 32, 1931, 79 sq., et cf. Pokorny 763.
c) Le paroxyton désigne ce qui est conforme
à la règle, l’usage, les lois générales (par exemple les
: moyen - (Hom., etc.), aor. , - ) les lois écrites (le mot, substitué à ,
(Hom., etc.), fut. (att.), parf. - (X·), au ne semble pas attesté chez Solon et apparaîtrait au début
passif (att.), (tardif), du ve s.) distinctes de (Hés., Pi., ion.-att.),
- 743

dans LXX désigne la loi de Dieu ; dans un emploi technique comportent des dérivés en - , - , etc. :
issu de la notion de convenance, bon arrangement, « air, « agoranome, magistrat », -, -, -, -
mélodie» (Alcm., etc.) et plus précisément «le nome» « qui reçoit sa part » (Is., PL), -, -, etc. On
créé par Terpandre; sur « usage, loi », cf. Heiniman, relève des mots rares et poétiques : (Æsch.),
Nornos und Physis 1945, M. Gigante, Nomos Basileus - (S.), - (Æsch.), - (Æsch.), - (Æsch.,
1956, Stier, Philol. 83, 1927, 224, Pohlenz, Philol. 97, cf. Ar. Gren. 1274), etc. Quelques composés se rapportent
1949, 135-142, Bolelli, St. it. fil. class. N.S. 24,110, Ostwald, au sens « pastoral », de valeur active ou passive, distingués
Nomos and lhe beginnings of the Athenian Democracy par l’accent : et , etc. La
1969, J. de Romilly, La loi dans la pensée grecque, 1971. diversité des emplois est illustrée par un mot comme
Sur la distinction avec , cf. encore Gagnepain, Noms « qui habite les champs » (Od. 6,106, épithète
grecs en à 64. Pour le nom de monnaie en syracusain, des Muses ; Æsch. Ag. 142, épithète de ), nom de
voir 2 . magistrat (Pl. Lois 760 b), proparoxyton «avec
Dérivés de : 1. Adjectifs : «conforme de vastes pâturages » (S.). Composés en - dans
à l'usage, à la loi, à la tradition », avec l’onomastique : , , , etc., cf.
«coutumes», etc. (ion.-att., etc.), plus l’abstrait tardif Bechtel, H. Personennamen 336.
f. ; «qui concerne les lois, juridique», II. Vocalisme e, avec deux radicaux : - et -.
subst. « homme de loi » (PL, Arist., grec tardif) et Sur -, « celui qui dit le droit, juge » (Æsch.
(pap.) ; (Schwyzer 362, locrien), (Hdt. et Sept 485) et surtout le nom d’action , - f.
tardif) à distinguer de . 2. Verbe dénominatif « attribution par autorité légale », d’où par spécialisation
, f. et - , aor. , parf. « blâme collectif » (Hom., Hdt., poètes), associé avec une
« user habituellement de, reconnaître comme, admettre, valeur sociale et objective à qui est subjectif
croire », cf. « croire aux dieux de la cité », (II. 13,122, Hés. Tr. 200) ; formule « il n’y a
et voir J. Tate, Class. Rev. 50, 1936, 3-5 ; 51, 1937, 3-6 ; pas lieu de s’indigner » ; se dit après Homère de la vengeance
W. Fahr, , Hildesheim 1969; égale¬ divine ; personnifiée chez Hés., Pi., les tragiques.
ment avec des préverbes -, -, - ; d’où Dérivés : n. plante = (Ps. Diosc.) ;
« croyance » (Th. 5,105, grec tardif), n. «coutume, fêtes de Némésis (D.), «temple de
ce qui est reconnu et admis », avec le sens fréquent Némésis » (inscr. hellén.), m. nom d’une
de monnaie (ion.-att.), d’où - ; , pierre magique (Cyran.) prise à l’autel de Némésis (?).
- ; adj. verb. « reconnu, usuel » (S.E., etc.),
Verbes dénominatifs : 1. ( ) , - , aor.
avec le verbe « être généralement valable »
( ) , - , - « s’indigner de, en vouloir
(Pib.) et , même sens, aussi « reconnaître
à » avec la nuance qu’on a subi un tort (Hom., poètes,
comme valable » (hellén. et tardif), cf. . > à côté
très rare en prose) ; flexion analogique des autres verbes
de .
en - , - (Chantraine, Gr. Hom. 1,358), l’alternance
d) Le radical - a fourni un grand nombre de entre - - et - - a des raisons métriques (cf. le dat. sing.
composés. Au premier terme avec le sens d’« usage, loi », , II. 6,335) ; adj. verbal ( ) « qui provoque
par exemple : - , - , - , etc. ; - l’indignation» (Hom., S., etc.), parfois «prompt à s’indi¬
, etc. D’autre part avec «district», , gner » (II. 11,649), d’où « prompt à s’indigner »
- , etc. (Arist.), « plein de ressentiment» (Call. fr. 96,1,
Au second terme, nombreux composés en - . Nonn.). 2. « s’indigner légitimement» (Hom.).
Composés de détermination avec une préposition ou un nom d’acLion en - /- a été souvent étudié.
adverbe se rapportant soit au sens général de , soit Outre le vieux livre d’E. Tournier, Nemesis, cf. surtout
au sens « pastoral », soit au sens de loi : « contraire Benveniste, Noms d'agent 79, Von Erffa, und
aux lois, impie », « qui habite dans » (Æsch. verwandte Begriffe, Phil. Supp. 1937, 2,30 sq., Irmscher,
Suppl. 565), mais généralement « légal, qui respecte les Gotterzorn 21 sq., Gruber, Abstrakle Begriffe 65-72.
lois », - « qui envahit » (Pi.), « qui possède le droit de Sur - : le nom d’action banal « distribution,
pâture» (inscr.), - «contraire aux lois» avec - , partage régulier» (Is. et grec postérieur), également avec
- , - « qui paît en s’avançant » et - « qui - (M. Ant., etc.), - (Arist., Plu.), - au sens
paît en reculant », « qui participe à, compagnon de pâturage (pap.) ; « gratification » (pap. dans
de, qui s’accorde à, qui paît avec », etc., - « qui circule Ægypius 32, 1952, 80) ; nom d’agent « qui reçoit
sous terre, souterrain », avec - , - . Un terme une part» (Poil. 8,136, Œslerr. Jahreshefte 11, 1908, 105),
important est « qui est bien ordonné », déjà chez plus - (Gloss.), et le f. (IG XIV 956, ivc s.
Hom. comme nom propre (alors que n’y est pas après).
attesté) avec des dérivés usuels et , - III. Déverbatifs : 1. « se nourrir, becqueter »,
«bon ordre», opposé à (Od. 17,487, ion.-att., etc.), dit de colombes (II. 11,635, cf. pour le suffixe Chantraine,
cf. Ehrenberg, Charisleria Rzach 16 sq., Andrewes, Class. Gr. Hom. 1,327) et « dévorant » (Nie. Th. 430) ;
Quart. 32, 1938, 89. Citons encore « indépendant » 2. avec vocalisme ô comme , , type
(Hdt., etc.), et (Th., etc.), cf. Bickermann, d’itératifs intensifs, , aor. inf. . Sens divers :
Rev. Int. des Droits Ant. 5, 1958, 313 , et - « distribuer selon l’usage ou rituellement », p. ex. le vin
« égalité devant la loi » (att.), etc. dans des coupes (II. 1,471,ietc.), d’où «manier comme il
Composés de dépendance où le second terme exprime faut » des armes, des objets, « mouvoir » une partie du
l’idée de « diriger comme il faut, régler », etc. ; une partie corps, le gouvernail d’un navire, d’où « diriger » une
de ces composés désigne des magistrats, etc., et certains armée, etc., « mouvoir comme il faut des idées dans son
744 —

esprit» (Hom., Hdt., poètes); après Hom. peut signifier ' (Hsch.) ; d où
«observer» (Hdt., S.), finalement PI. affirme (Cra. 411 d) ' (Hsch.).
; également avec les Avec un autre vocalisme et L, p.-ê. grand-mère
préverbes : -, -, -. Composé m. (Thessalonique ne s. après, cf. LSJ).
« qui conduit des chevaux » (trag. Ar.), cf. Ruedi, Vom Le grec moderne a , -a « grand-père, grand-mère »,
Hellenodikas zum allantopoles, Zurich 1969, 84 sq. Nom , - « parrain, marraine », cf. lat. nonnus.
d’action « observation » associé à (PI. Et.: Terme à redoublement et à gémination, de caractère
Cra. I. c.). Nom d’agent tardif «celui qui distribue, familier qui répond à dans le vocabulaire noble.
qui guide ». L’oncle maternel et le grand-père maternel ont une place
Dans cette famille qui a fourni des emplois très divers, importante dans la famille, cf. Benveniste, Institutions
il faut partir pour du sens de « faire une attribution indo-européennes 1,225-231. Hors du grec, il est vrai,
régulière de » ; il en résulte des emplois très généraux : on trouve presque uniquement des féminins, skr. nanâ f.
«habiter, nourrir, manger, dévorer, diriger», etc., avec « mère, petite mère », persan nana, serbo-croate nana
également des tours particuliers aussi différents que « mère », russe njànja « nourrice » ; il reste le lat. nonnus,
« faire paître, reconnaître comme vrai », etc. signifie nonna « père nourricier, nourrice » et dans le vocabulaire
« ce qui est usuel, loi », à côté des dérivés de sens parti¬ chrétien « moine, nonne » qui répondent à grec byzantin
culiers ; « reconnaître comme vrai, croire » et et moderne , etc. Dans quel sens s’est fait l’emprunt?
« monnaie ». Enfin, le mot , qui désigne
l’opinion défavorable de la société, l’esprit de vengeance,
: « tout jeune » ; Od. 12,86 -
a pris une importance particulière. Voir E. Laroche,
, cf. les gloses d’Hsch. et '
Histoire de la racine ' nem- en grec ancien, 1949, avec les
, , , enfin, dans la scholie
rectifications de J. et L. Robert, Reu. Ét. Gr. 1951, Bull,
de l’Oûf. . Le mot est encore attesté
épigr. n° 55.
chez Is., Théocr., Plu., Opp., Luc. 11 est plausible de
Le grec moderne a perdu le sens « pastoral ». retrouver le second terme dans mycén. kira « petite fille »
signifie « jouir de », « district, nome », « loi » (plutôt qu’anthroponyme), cf. Chantraine, Alti del
avec de nombreux dérivés et composés, « croire », 1° Congresso intern. di Micenologia, 574, qu’on lira * .
« monnaie », etc. Donc comporterait un second terme *
Et.: La racine est *nem- dans , avec l’alternance «jeune enfant ». Ce radical est bien attesté dans l’onomas¬
"nom- dans , etc., et allongement dans . tique avec (Hdt. 3,138), , nom
Le radical - de - , n’est pas expliqué : d’homme à côté de nom de femme, cf. Chantraine,
on a supposé une analogie de formes comme - , I. c., L. Robert, Noms indigènes 158.
, mais peut être analogique de , .
Et.: Après Schwyzer, Gr. Gr. 1,323, Pokorny 356,
La racine 'nem- trouve immédiatement un correspondant Frisk pose * et rapproche lit. zindù « têter ».
germanique, got. niman, ail. nelxmen, etc. ; niman signifie
« prendre » au sens de « recevoir légalement », cf. Benveniste,
Institutions indo-européennes 1,81-85, rapprochant le got. veoyvôç voir .
arbi-numja « héritier » avec grec . On évoque
aussi avest. ndmah- n. « prêt » ; mais lit. niioma « loyer » : f., groupe de jeunes gens, jeunesse d’une
a le même vocalisme que ; on est tenté de faire nation (Æsch., Ar. fr. 67), dit de jeunes filles (Théoc.
entrer dans la famille de lat. numerus, ce qui reste 18,24), employé en prose tardive (Luc., Hld., Alciphr.) ;
douteux. Quant au v. irl. neim, nem « poison » (cf. pour adj. chez E. Aie. 103.
le sens allem. gift à côté de gebenl), il est plus sage de Ce terme poétique et dorien, adopté par la prose tardive,
le laisser de côté, cf. Vendryes, Lex. étym. de irlandais survit dans le grec moderne littéraire.
N 7. Enfin, il est arbitraire de rapprocher skr. nâmali Et. : Collectif féminin composé de et avec
« courber ». Voir encore Pokorny 763. le suffixe - , cf. Georgacas, Gl. 36, 1958, 172 sq.

! , , (Hsch.), cf. : contr. [II. 18,136), , ,


Call. H. Zeus 63, où l’on peut traduire « insensé » ou (Od.), seulement thème de présent «revenir, retourner»
« stupide ». Doublet · (Hsch.) ; mais le lemme (notamment chez soi), rarement au sens de «venir»
de la glose · est fautif. (Hom., poètes, rare dans la tragédie), cf. pour l’aspect
Et.: Ignorée. Forme à redoublement qui vient p.-ê. A. Bloch, Z. Geschichte suppl. Verba 38 sq. Également avec
du langage enfantin, cf. Schmitt, Nominalbildung des préverbes : - (Hom.), - «monter» (Od. 10,192),
Kallimachos 94, n. 27. La forme suffixée fait penser à - (tardif), - (A.R.).
, etc. On n’ose risquer l’hypothèse que ce mot soit Autre thème de présent : et , mais les
en rapport avec et évoque les jeux enfantins de formes avec diphtongue sont sûrement fautives ; aoriste
l’oncle ou du grand-père avec le neveu ou le petit-fils. secondaire et rare, cf. (Hermesian. 7,65) ;
Cf. selon Pisani, Paideia, 1964, 117. futur actif contracté en syracusain (Sophr. 101).
Sens «venir, revenir», etc. (Hom., poètes). Également
vévvoç : m. « frère de la mère » (Poil. 3,22 ; IG XII 3, avec préverbes : -, -, -.
1628, Théra) ; selon Poil. 3,16 aussi « père de la mère » Dérivé de : m. « retour », parfois « voyage »
avec la var. ; Eust. 971,26 donne le sens d’oncle (Hom., poètes, cf. Verdenius, Mnemosyne 1969, 195),
en général ; en outre, · «produit du grain écrasé» (Trypho ap. Ath. 618 d).

Vous aimerez peut-être aussi