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L2 AES, L2 Science économique

Faculté de droit, sciences économique et politique


Université de Bourgogne Franche Comté

Introduction à la science politique (2023)


Plan détaillé du cours / Introduction au cours

Dominique Andolfatto
Professeur des universités en science politique
Courriel : Dominique.Andolfatto@u-bourgogne.fr

Présentation du cours :
Cours d’Introduction à la science politique (L2 AES et LD Sciences économiques)
Cours de découverte d’une discipline scientifique qui cherche à décrypter le pouvoir politique, à
déconstruire les et la politique(s), dans leurs différentes dimensions, à analyser des situations diverses
liées à des questions de pouvoir… Le cours passe en revue différentes thématiques : histoire de la
science politique ; l’Etat et ses transformations ; les régimes politiques ; les partis et les organisations
politiques ; religion et politique ; l’analyse des relations internationales ; l’analyse du vote…

INTRODUCTION
Qu’est-ce que la science politique ?

Expression qui a un côté magique, mystérieux, qui semble mêler rêve et ambition…
On pense à un véhicule qui conduit au cœur du pouvoir…
à une discipline qui formerait à un code du pouvoir(comme Le prince de Machiavel)

En fait : une discipline scientifique, dont l’objectif est justement de décrypter le pouvoir, de
déconstruire la/le politique, dans leurs différentes dimensions, d’analyser des situations diverses
toujours liées à des questions de pouvoir…

I. Quels objets

1°) L’exemple d’une cérémonie de citoyenneté (au Canada) : une mise en scène du pouvoir et,
au-delà, d’une nation

Ottawa (2010). Cérmonie présidée par le ministre fédéral de la citoyenneté, de l’immigration et du


multiculturalisme depuis 2008 : Jason Kenney [Gouvernement S. Harper / conservateur].
Il déclare :
« Les Canadiens soutiennent un système d’immigration fort, généreux, ouvert et légal »…

La sociologie politique va chercher à « comprendre, sur des bases scientifiques, le fonctionnement


politique des sociétés »… et, dans ce cas précis, de cette cérémonie.

Différents angles (ou approches) de la matière (et d’un tel événement) :

- La question du pouvoir : étude des gouvernants (approche institutionnelle) et, plus largement, du
pouvoir.

1
[Définition classique du pouvoir : celui-ci consiste en une relation. « Il y a pouvoir quand A obtient de
B une action que ce dernier n’aurait faite sans intervention de A » R. Dahl / approche relationnelle du
povoir).
Cela conduit à une nouvelle question : comment obtient-on l’obéissance ?
Cette nouvelle question renvoie à 2 concepts : la légitimité et la contrainte
* Légitimité : reconnaissance accordée à celui qui exerce le pouvoir
* Contrainte : recours à différents moyens (la force, par exemple...) pour imposer sa volonté]

- La question du système politique :


Par exemple, on pourra analyser dans le cas de cette cérémonie au Canada le système institutionnel
canadier (analyse du fédéralisme au Canada) mais on pourra aussi aborder ce système sous l’angle des
partis politiques au Canada (et don, dans ce cas, analyse du système non plus institutionnel mais
partisan).
Concernant ce système partisan, notons déjà que es dernières élections fédérales au Canada date de
sept; 2021. Leurs résultats témoignent de l’existence d’un système multipartisan. Au moins 5 partis se
partagent le paysage politique
1. Parti conservateurs du Canada (centre droit) [34 % des voix lors de ces élections .. mais ce parti a
obtenu moins d’élus que le parti suivant]
2. Parti libéral du Canada (centre gauche) [33 % des voix ... mais ce parti a donc obtenu plus d’élus
que le parti précédent et, tout en ayant qu’une majorité relative au sein du Parlement, c’est de ce parti
dont va émaner le gouvernement qui est dirigé par Justin Trudeau]
3. Nouveau Parti Démocratique (social-dém. / parti plus à gauche) [16 % des voix]
4. Bloc québécois (social-dém., souverainiste) [8 % des voix .. mais ce parti va compter plus d’élus
que le précédent]
5. Parti vert du Canada (écologie) [7% des voix]

La cérémonie de citoyenneté évoquée au début de l’introduction se passait alors que le gouvernement


était conservateur (et dirigé par S. Harper). A la suite des élections de 2015, qui ont vu la victoire du
parti libéral, le gouvernement a changé et est donc dirigée désormais par Justin Trudeau (libéral).
Celui-ci a gagné également les élections suivantes de 2019 et 2021 (mais il ne peut compter que sur
une majorité relative au sein du Parlement).

- La sociologie des élites politiques : étude des gouvernements, de la sociologie des ministres, de celle
de la haute fonction publique, du personnel politique (ou parlementaire) : interrogation sur fait qu’il
s’agisse d’un « nouveau » ou « ancien » monde ? Problème du renouvellement des générations
dirigeantes.
Pour continuer avec l’exemple de la cérémonie canadienne de citoyenneté, on va dans cette
perspective s’intéresser à la biographie de J. Kenney, ministre fédéral jusqu’en 2015. Mais il se
consacre désormais à sa province d’origine. Il a dû renoncer à ses fonctions fédérales et est devenu 1 er
ministre de l’Alberta.
Quelques éléments biographiques le concernant :
- député au parlement fédéral depuis 1997
- plusieurs fois ministre fédéral
(dont Citoyenneté et immigration, Défense)
- chef du parti conservateur en Alberta (2018)
- 1er ministre de l’Alberta (2019) [carrière provinciale vs carrière fédérale]
Concernant son action politique en Alberta, des débats existent sur ces liens avec l’industrie étrolière
très influente dans cette province. J. Kenney a également été mise en cause pour sa gestion de la crise
sanitaire, jugée trop libérale.

Sur un autre plan, s’intéresser aux élites politiques, c’est par exemple s’interroger sur le personnel
parlementaire français :
- par exemple, sur la place des femmes parmi les parlementaires et l’évolution de cette place. Dans le
cas français on peut tracer le graphique de la page suivante. On peut s’interroger aussi sur l’âge des
parlementaires.

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Les données du graphique et tableau suivent sont issus de :
D. Andolfatto, A New Political Elite in France, in A. Alexandre-Collier et. al., Innovations,
Reinvented Politics and Representative Democracy, Abingdon/New York, Routledge, 2020.

Autre angle ou approche de la science politique :

- étude de la citoyenneté (dans le cas précis de cette cérémonie de citoyenneté canadienne) : la


citoyenneté renvoie à un statut combinant droits et devoirs dans une collectivité ; cela conduit
notamment à poser la question du droit de vote, la question aussi des relations gouvernés/gouvernants
[par exemple, ces dernières années en France, débat autour du RIC référendum d’initiative citoyenne]

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Plus largement, cet angle conduit à poser la question de la politique publique (c’est-à-dire s’interroger
sur les produits de l’action politico-gouvernementale
La politique publique = Etat en action (selon un définition classique).
A travers l’exemple canadien, ce sera s’interroger sur quelle politique d’immigration ?
« Les Canadiens soutiennent un système d’immigration fort généreux, ouvert et légal » : propos de J.
Kenney, lors de la cérémonie de citoyenneté, qui donne la tonalité de la politique d’immigration au
Canada. Mais le ministre déclare aussi faire la chasse aux migrants en fraude

- La mise en scène symbolique de la politique : c’est un autre angle des approches de la science
politique ; ici on s’intéressera aux mises en scènes politiques, aux protocoles…

2°) D’autres objets (classiques) de la science politique

Etude de la participation politique : vote, manifestation...


Soit deux modes de participation politique - parmi d’autres mais classiques - privilégiés par la
science politique
- Ex. de la manifestation gaulliste du 30 mai 1968
- Ex. de la 1ère participation des femmes à des élections (municipales d’avril 1945)

On pourra ainsi étudier les mouvements sociaux au cours d’une période particulière. Par exemple,
étude des différents mouvements sociaux sous le quinquennat d’Emmanuel Macron.
Voir le graphique ci-dessous. Source : D. Andolfatto, D. Labbé (voir la biblio).
Le nombre de manifestants est donné en milliers de manifestants. La source des chiffres est le
ministère de l’Intérieur.

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En rouge : manifestations syndicales


En jaune : manifestations des « gilets jaunes »
En vert : manifestation pour le climat
En bleu : manifestation contre les passes sanitaire puis vaccinal

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D’autres objets encore...
- Régimes politiques. Ex. : Pakistan (avec les figures de Jinnah, Fatima, Iqbal) ; Chine (Mao, Xi)…
- Institutions politiques. Ex. : Knesset (Israel)…
- Personnel politique. Ex. : leaders israeliens (Ben Gourion, Moshe Dayan, Golda Meir, Benyamin
Netanyaou)…
- Politiques publiques. Ex. : Transports / TGV Tanger-Casablanca…
- Et donc : Mouvements sociaux. Ex. : Grève en Inde, Gilets jaunes…
Tout est-il politique ?

II. L’étude des faits politiques


- démarche distincte de celles du militant, du philosophe, des médias
- démarche scientifique : observation clinique, méthode, ambition nomothétique

Ex. de résultat de la recherche en science politique : les « lois » de Duverger.


Les conséquences du mode de scrutin sur le système partisan :
* Scrutin majoritaire uninominal à 1 tour favorise le bipartisme. Cas du Royaume Uni.
* Le même scrutin à 2 tous favorise le multipartisme souple (coalitions). Cas de la France.
* La RP favorisait un multipartisme rigide. Cas d’Israel.
Existerait un lien étroit entre système politique et système électoral.
En fait : des résultats qui ne valent que dans le cas de société assez homogène et Etat centralisé.
Ailleurs, existence aussi de sous-système régionaux.

Autre ex. : la modélisation du système politique par David Easton (1917-2014 / univ. Toronto) :

Le système politique
Inputs et outputs (puis effet de feedback)

Tout cela conduit à formuler une première définition sur la nature des systèmes politiques :
« Un système politique est un ensemble de mécanismes destinés à faire converger ou à
neutraliser des pluralismes sociaux irrépressibles, et qui, de plus, est organisé de façon telle
qu’il permet à ses différents acteurs de proposer des buts contradictoires et de concourir entre
eux pour changer l’agencement du système ou pour modifier ses orientations sans faire
exploser l’équilibre des pluralismes » (Georges Lavau, prof. de science politique)

III. Brève histoire (française et américaine) et contenu de la science politique

Quelques figures de la discipline :


- Emile Boutmy (1835-1905), fondateur de l’école libre des sciences politique (Paris)
- Maurice Duverger (1917-2014), auteur du livre classique Les partis politiques (1951)

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- Samuel Huntington (1927-2008), auteur du livre discuté Le choc des civilisations (1996-
2008)

… si l’on détaille un peu plus les choses… la science politique a déjà des racines aux Etats-
Unis (et va peu à peu s’imposer dans le monde de la recherche comme une discipline
autonome) :

1. Le moment progressiste (tournant 19e -20e siècles) :


projet de Public Administration de W. Wilson, prof. de science po. à Princeton…
avant de devenir président des EU.
Soit projet de développer une « science de l’administration qui devra chercher à renforcer les
voies de l’action gouvernementale, à rendre sa gestion moins éloignée de la gestion privée, à
renforcer à purifier son organisation »

Mais (digression) : des interrogations de Freud sur Wilson…

2. Ecole de Chicago (années 1920 et 1930…) avec notamment Charles Merriam, Harold
Lasswell…
Leur objectif : développer scientifiquement la science politique par une formalisation de la
recherche : méthodes quantitatives, sondages, archives.
L’espace politique (que l’on cherche à préciser plus bas) est vu comme un espace de conflit.
Ces auteurs vont questionner la nature du pouvoir, l’identité des dirigeants, la gestion des
tensions inhérentes à tout ensemble social et politique.
3 questions-clé : Qui gouverne ? A quelles fins ? Par quels moyens ?

3. Le behavioralism (années 1950-1970) :


Il s’agit de l’’étude des comportements (attitudes) politiques. On retrouve H. Lasswell…
Observation des individus en fonction de leurs comportements (ou choix) poolitique. (et non
plus étude des institutions).
Recours aux sondages d’opinion, approche plus mathématique, pour comprender et analyser
ces comportaments.

4. Les « tables séparées » (depuis les années 1980-1990)


Segmentation de la science politique en plusieurs sous-disciplines :
- Sociologie critique : dévoiler les rapports de domination et contribuer à leur transformation
(ex. : théorie du genre)
- Théorisation du jeu politique (recours à la théorie des jeux : « théorie de la décision
interdépendante », avec Thomas Schelling, par ex.).
- Etude classique d’objets politiques : partis, élections…
- Recherche en relations internationales, comme rapports de force entre Etats rationnels
mobilisant des ressources de puissance.

5. Choix rationnel et néo-institutionnalisme (période contemporaine)


5a. La science politique se rapproche de la science éco.
Assimilation des agents politiques à des agents économiques qui se comportent
rationnellement sur un marché…
Influence d’une auteure telle Elinor Ostrom (Nobel Eco. 2009)
Travaux sur la théorie de l’action collective et la gestion des biens communs et biens publics.

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Tendance des individus à exploiter à l’excès ces biens d’où le besoin de mécanismes
institutionnels et d’incitation ou sanctions pour préserver ces biens. Des régulations locales
efficaces.
Antérieurement, un autre auteur marquant : Mancur Olson et les logiques de l’action
collective (souvent présentée en France sous l’appellation de théorie du passager clandestin)...
5b. Retour à l’étude des institutions explicatives des comportements individuels, de l’action
collective, des politiques publiques.

… et en France :
1871 : création de Sciences Po (alors : Ecole libre des Sciences politiques)
Projet de refondation des élites après la défaite face aux Prussiens…
Début 20e siècle : Développement de recherches sur le comportement électoral avec A.
Siegfried (Tableau politique de la France de l’Ouest, 1913)
Après guerre : FNSP et IEP, pôles de recherche sur le/la politique
Maurice Duverger, Les partis politiques, 1951
1970-1980 : développement des études électorales François Goguel, Pascal Perrineau, Nonna
Mayer…), de l’étude des politiques publiques (Pierre Muller…).
Parallèlement, développement d’une science politique plus « sociologique » et critique (univ.
Paris I)…

IV. Science politique / une cartographie (aujourd’hui en France)

Les principaux domaines de la science politique contemporaine :

- Théorie (philosophie) politique : les idées / le système

- Institutions publiques / politiques publiques : l’Etat en action / fabrication et mise en œuvre


des réformes

- Sociologie politique : acteurs individuels et collectifs ; organisations politiques (partis,


lobbies, syndicats…), personnel politique (sélection et action des élites politique), analyse du
vote / formes de participation / opinion publique…

- relations internationales : rapports inter-étatiques / organisations internationales

V. Identifier le « politique »

1°) « Politique » : un mot pluriel ou équivoque

- Un mot polysémique : le détour par le grec et l’anglais [polis ; policy, politics, polity]

- Sens noble et sens vulgaire :


« La politique ça sert à limiter l’anarchie »
« On est obligé d’avoir des règles » ou comédie…

- Thèse restrictive : un compartiment de la société] ou thèse extensive [tout est politique]

- Un mot androgyne : une scène ou un mode de régulation

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2°) La « chose » : un repérage difficile

- un codage des relations sociales selon un double processus


* par le pouvoir politique
* par la base

- dès lors, il n’y a pas de lieu politique en soi

- mais il faut encore analyser le propre du politique :


« La politique peut être définie comme un système de régulation indispensable à la vie dans
une société tissée de relations conflictuelles »
Dans une société naturellement conflictuelle, le politique réintroduit de l’ordre, organise des
modes de régulations, des modes de pacifications des conflits potentiellement destructeurs.

Politique = médiateur central de la société

Bibliographie
2 manuels :
Ph. Braud, Sociologie politique, LGDJ, dernière éd.
J.-Y. Dormagen et D. Mouchard, Introduction à la science politique, De Boeck, dernière éd.

1 lexique :
O. Nay et. al., Lexique de science politique. Vie et institutions politiques, Dalloz, dernière éd.

2 ouvrages plus spécialisés :


N. Mayer, Sociologie des comportements politiques, Armand Colin, 2010.
D. Andolfatto, D. Labbé, Anatomie du syndicalisme, PUG, 2021.

Validation de l’option

QCM : 8 questions (8/8)


Question de cours (transversale) à traiter en 2 p. maxi. (12/12).
Le tout en 1 h

Attention
- Si choix de cette option, besoin de suivre le cours... sinon accident lors du partiel...
On ne peut pas découvrir cette discipline le jour du partiel.
- Question de cours : effort d’écriture à ne pas négliger.
Ecrire lisiblement (ou tapuscrit), surveiller ortho. et grammaire, faire des phrases simples et
courtes...
Et bien sûr : développer une argumentation en fonction de la question posée
(et non pas reprendre bêtement le cours)

Exemple de partiel (voir p. suivante)

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Exemple du partiel (avril 2022) :

Partiel : Introduction à la science politique


11 avril 2022 / 1ère session / durée : 1 h

I. Cochez dans le tableau la bonne réponse aux propositions suivantes :


[1 point par réponse juste, 0 si absence de réponse, - 0,5 point si erreur]

Vrai Faux
1 Le ou la politique sont d’abord un mode de règlement pacifique des
différends dans une société.
2 Selon Maurice Duverger, il existe deux grands types de partis : les
partis de cadres et les partis d’employés.
3 Il n’existe pas de sociétés sans Etat.
4 Le care est une des voies proposées pour adapter l’Etat social.
5 Jusqu’à la guerre en Ukraine, la Russie était présentée comme une
démocratie illibérale.
6 Le système politique français est un régime parlementaire avec un
exécutif dominant.
7 Les partis populistes sont par nature des organisations d’extrême
droite.
8 C’est la puissance armée qui régit seule les relations internationales.

II. Question de cours :


[noté sur 12]

En prenant appui sur le cours d’introduction à la science politique, vous


développerez de façon synthétique et argumentée, une réponse à l’une des
questions suivantes :
- Quel(s) regard(s) analytique(s) porter sur les partis politiques ?

- Comment distinguer les principaux rôles ou fonctions de l’Etat ?

Une seule question doit être traitée.


Le texte ne dépassera pas 500 mots (soit 1 ou 2 pages).
S’agissant d’une question de cours, un plan de dissertation n’est pas nécessaire.
Quelques points ou paragraphes sont suffisants.

Chapitre 1 : Les régimes politiques

(à suivre)

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