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Anatomie de la

plèvre et de la
cavité pleurale

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L'anatomie de la plèvre et de la cavité
pleurale décrit les structures et les
rapports anatomiques de ces organes
thoraciques.

La plèvre

La plèvre.

La plèvre est une fine membrane


séreuse, au même titre que le péritoine,
le péricarde ou la vaginale du testicule,
dont elle partage l’origine embryologique.
Elle est constituée de 2 feuillets :

le feuillet viscéral, ou plèvre viscérale,


qui recouvre le poumon même à
l'intérieur des scissures et des
différents types de lobes ;
le feuillet pariétal, ou plèvre pariétale,
qui recouvre toute la loge contenant le
poumon, c’est-à-dire la paroi
thoracique, le diaphragme et le
médiastin. Quand le feuillet atteint le
hile du poumon (porte d'entrée des
poumons), il se « réfléchit » (retrousse)
pour former le feuillet viscéral.

La continuité entre plèvre viscérale et


pariétale, appelée « ligne de réflexion »,
s’effectue au niveau du hile pulmonaire.
Cette ligne de réflexion recouvre tous les
éléments du hile, sauf en sa partie
inférieure où elle se poursuit vers le
diaphragme, constituant le ligament
triangulaire ou ligament pulmonaire.

La cavité pleurale
La plèvre délimite la cavité pleurale,
cavité normalement virtuelle limitée par
ces deux feuillets. Au sein de cette cavité
un mince film de liquide, appelé liquide
pleural (résultat de la transsudation du
sang), assure le glissement des deux
feuillets l’un contre l’autre. Grâce à la
dépression intrapleurale (pression
relative négative) ces deux feuillets sont
maintenus plaqués l’un contre l’autre.

La plèvre viscérale
Elle tapisse toute la surface externe du
poumon ainsi que les scissures sauf le
hile pulmonaire.

C’est une membrane mince, transparente


et luisante quasiment inséparable du
tissu pulmonaire sous-jacent.

1. Vascularisation : elle est mixte, à la


fois systémique, par les artères
bronchiques, et pulmonaire.
2. Innervation : elle ne présente pas
d'innervation propre[1].
3. Drainage lymphatique : il s'effectue
par les vaisseaux lymphatiques du
poumon.

La plèvre pariétale
Elle se divise en trois parties : costale,
médiastinale et diaphragmatique. Elle se
caractérise par  :

1. vascularisation artérielle : elle est


systémique par les artères
intercostales, thoracique interne,
bronchiques, subclavière.
2. drainage veineux : il est effectué
majoritairement dans la veine cave
supérieure par l’intermédiaire des
veines intercostales.
3. innervation : elle est riche en fibres
nerveuses sympathiques,
parasympathiques et sensitives.
L’innervation de la plèvre costale se
fait par les nerfs intercostaux, la
plèvre diaphragmatique par
l’intermédiaire du nerf phrénique.
4. drainage lymphatique : il s'effectue
par les vaisseaux lymphatiques
satellites.

Elle est doublée par le fascia


endothoracique (fascia sous-pleural de
Luschka) qui en assure la fixité. Il est
formé d’une couche de tissu celluleux
peu vascularisé.
Là où il est résistant il représente un plan
de clivage chirurgical pour en réaliser
l’exérèse (pleurectomie) ou pour
disséquer le poumon quand la plèvre est
symphysée ou envahie par les cellules
tumorales (pleuropneumonectomie du
mésothéliome).

Il est de constitution variable :

très épais et très dense en regard du


dôme pleural ;
épais et dense en regard de la plèvre
costale ;
quasiment inexistant en regard du
sternum, du médiastin et du
diaphragme.
Seul le feuillet pariétal de la plèvre est
douloureux.

Les sinus pleuraux ou


récessus pleuraux ou culs-
de-sac pleuraux
Ils déterminent la frontière de passage
entre les trois parties de la plèvre
pariétale :

1. costomédiastinal antérieur, à l’avant


entre plèvre costale et médiastinale,
profond et derrière le sternum;
2. costomédiastinal postérieur, à
l’arrière entre plèvre costale et
médiastinale, large et latéro-
vertébral ;
3. médiastinodiaphragmatique, entre
médiastin et diaphragme ;
4. costodiaphragmatique, entre plèvre
costale et diaphragmatique, c’est le
plus bas.

La connaissance anatomique de la
projection pariétale de ces récessus est
fondamentale pour le chirurgien
thoracique, en effet avant de mettre un
drain dans la cavité pleurale il faut en
connaître parfaitement ses limites,
notamment pour le récessus
costodiaphragmatique :
en avant sur la ligne médioclaviculaire
le poumon s’arrête à la 6e côte et le
récessus costodiaphragmatique à la
7e côte ;
latéralement sur la ligne médioaxillaire
le poumon s’arrête à la 8e côte et le
récessus costodiaphragmatique à la
9e côte ;
en postérieur le poumon s’arrête à la
11e côte et le récessus
costodiaphragmatique à la 12e côte.

Notes et références
1. J. A. Gosling, P. F. Harris, I. Whitmore
et P. L. T. Willan, Anatomie humaine :
Atlas en couleurs, De Boeck
Supérieur, 3 avril 2003, 396 p.
(ISBN 978-2-8041-4258-2, lire en
ligne (https://books.google.be/book
s?id=7FLvVzJek_4C&pg=PA37&dq=a
natomie+pl%C3%A8vre)  [archive])
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