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fiche
pharmacothérapeutique pratique 41
Série neuropsychiatrie
• Sels de lithium
• Les antiparkinsoniens
dopaminergiques
• Les antiparkinsoniens
C’
est en 1867 que Charcot et Ordenstein iden- sécrétions salivaires, lacrymales, digestives, diminu-
tifient l’efficacité des alcaloïdes de la bella- tion du péristaltisme digestif, diminution des capacités
done (Atropa belladona) dans le traitement d’accommodation.
de la maladie de Parkinson. Mais ce n’est qu’en 1945 que Parmi les anticholinergiques de synthèse, qui traversent
la notion d’action anticholinergique centrale apparaît et la barrière hémato-encéphalique, il est possible de dis-
qu’elle est reliée à l’activité antiparkinsonienne. tinguer les substances ayant une analogie de structure
Jusque vers 1966, la chimiothérapie de la maladie tant avec l’atropine qu’avec certains anti-histaminiques
de Parkinson est presque exclusivement dépendante (trihexyphénidyle, Artane®, Parkinane®, et bipéridène,
de substances anticholinergiques, même si, à cette Akinéton LP®) des dérivés des dibenzothiépines (tropa-
époque, le mécanisme et surtout le niveau de l’action tépine, Lepticur®).
étaient totalement inconnus.
Comme les effets secondaires parasympatholytiques
des alcaloïdes de la belladone en limitaient l’usage, à • Les anticholinergiques agissent
partir des années 1950 apparurent les anticholinergi- préférentiellement sur la rigidité et le tremblement.
ques de synthèse dont le produit de référence reste le
trihexyphénidyle (Artane® ou Parkinane®).
Mode d’action -
Propriétés pharmacologiques
La maladie de Parkinson étant la conséquence de
la destruction des neurones dopaminergiques, elle
entraînerait un déséquilibre de la balance effets adré-
nergiques/effets cholinergiques, avec un excès de type
cholinergique.
Les anticholinergiques réduisent l’hyperactivité choliner-
gique striatale consécutive à la perte de l’influence inhi-
bitrice dopaminergique exercée par le locus niger sur le
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