GUO Léna

CAI Laetitia
KIRCALI Ela
Terminale STMG

IKEA France

CONFLIT SOCIAL 2010

I. Introduction

IKEA France est une entreprise privée à but lucratif. Cette organisation est fondée en 1943 par
le suédois Ingvar Kamprad, et est aujourd’hui dirigée par ses 3 fils. Son activité consiste à
produire et à commercialiser des meubles en kit ainsi que de diverses décorations ; elle a donc
comme finalité principale, une finalité économique et financière : elle cherche à faire du profit
et assurer sa pérennité, tout en satisfaisant les besoins de sa clientèle. Pour cela, l’entreprise
va mettent en place de nombreuses ressources :

Des ressources humaines : l’entreprise emploie 6 700 salariés en France et environ 90 000
dans le monde.

Des ressources matérielles : IKEA dispose de 231 magasins, dont 19 en France.

Des ressources immatérielles/technologiques : un savoir-faire, un site internet, faisant guise de

passerelle entre l’entreprise et les consommateurs...etc.

Des ressources financières : un chiffre d’affaires s’élevant à 38,8 milliards d’euros en 2018.

Il s’agit d’une GE (Grande Entreprise), qui fait partie du secteur tertiaire (un secteur qui
recouvre un vaste champ d’activité tel que le commerce (ce qui est le cas ici)). Sa forme
juridique/statue juridique est une S.A.S (Société par Actions Simplifiées) et elle a un champ
d’action géographique est national, en effet des magasins Ikea sont disposés un peu partout en
France et son siège social, se trouve à Plaisir (78370).

Contexte et situation sociale et économique en 2010 : d’après le rapport d’IKEA de 2011,

nous savons que en général l’entreprise avait de bonnes performances économiques (des
données ont été comparer à 2010) :

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- En effet, nous pouvons voir que en 2010 le taux d’intéressement à augmenter, elle qui était
de 2 535 013€ en 2009, a atteint 10 003 448€.

II.Les origines du conflits

Rappelons qu’un conflit est une opposition de points de vue, d’intérêts divergents, de
sentiments, de principes, de valeurs entre plusieurs personnes (au moins deux).

Dans le cas de l’entreprise IKEA France, c’est un conflit collectif et d’intérêts, opposant la
direction et un syndicat salarial. En effet, les salariés ne sont pas satisfaits de leurs conditions
de travail, des négociations salariales, qui se dégradent de plus en plus. Ces tensions sont liées
notamment à leur salaire. De surcroît, ils doivent faire face à des « points d’achoppements »,
c’est-à-dire qu’ils se heurtent à des difficultés et à des obstacles qui impactent leurs qualité de
travail, le climat social et donc la performance de l’entreprise.

Les salariés se confronte à la société IKEA France. Ils revendiquent une augmentation
générale de 4% car les salariés travaillant depuis près de 10 ans, ne remarquent aucune
progression de leur salaire malgré les bénéfices dégagées par l’organisation ; de meilleurs
conditions de travail, et des horaires plus adaptés, car des étudiants sont parfois embauchés et
doivent travailler même dans la semaine alors qu’ils ont cours.

Cependant, lors de la négociation annuelle obligatoire du 5 février 2010, la direction a

proposé aucune augmentation, et seulement 1,2% d’augmentation individuelle, alors que leur
chiffre d’affaires s’élève à 2,224 milliards d’euros en 2009.

III.Caractérisation du conflit

Comme nous l'avons dit précédemment, l'entreprise IKEA fait face à un conflit collectif.
Celui-ci est un désaccord qui oppose un ou plusieurs employeurs à un groupe de salariés à
cause d'intérêts divergents liés aux conditions d'emploi, de travail et de rémunération. Ici, c'est
un désaccord concernant la rémunération, puisque les salariés revendiquent une rémunération
de 4%, ainsi que de meilleurs conditions de travail.

Le conflit résulte donc d'un désaccord entre la direction et les syndicats sur les augmentations
de salaire. Ce dernier se manifeste par des grèves, d'abord locale puis s'étend sur toute la
France, et des débrayages. En effet, le samedi 13 février 2010, plus de 1 000 salariés ont fait

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grève sur environ 2 600 salariés et les débrayages ont eu lieu dans une dizaine de magasins.
Certains ont dû fermer plusieurs heures à cause du manque de personnel. De plus, la Force
Ouvrière (FO) ainsi que la Confédération Générale du Travail (CGT) et la Confédération
Française Démocratique du travail (CFDT) menacent une grève nationale.

Pour régler ce conflit, une réunion de NAO, de médiation exercée par l'Inspection du travail
des Yvelines ainsi que de conciliation ont eu lieu.
Il n'y a pas plus de précision concernant les avancées des négociations car le délégué syndical
central a évoqué la "confidentialité" de la médiation.

Cependant, ces réunions furent un désastre puisque le conflit résulte d'un désaccord entre la
direction et les syndicats sur les augmentations du salaire.
Rappelons qu'à l'origine IKEA proposait des hausses individuelles de 1.2% tandis que les
syndicats exigeaient des majorations collectives de 4%. Plus tard, l'entreprise fait une
nouvelle offre qui est une augmentation de 2% pour les employés dont 1% de hausse
collective et 2% pour les cadres et agents de maîtrise. Malgré cette proposition, les
représentants du personnel ont refusé cette offre.

Ainsi, nous pouvons remarquer la colère des salariés et des syndicats face au refus de
l'augmentation de 4% de la direction.

IV.Lien avec le droit et contexte économique

Ce conflit impacte le climat social de l’entreprise, c’est-à-dire le degré de satisfaction des

collaborateurs vis-à-vis de leurs conditions de travail. L’article L4121-1 du Code de travail
stipule que « l'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la
santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent :

1° Des actions de prévention des risques professionnels, y compris ceux mentionnés à

l'article L. 4161-1 ;

2° Des actions d'information et de formation ;

3° La mise en place d'une organisation et de moyens adaptés.

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L'employeur veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des
circonstances et tendre à l'amélioration des situations existantes ». La direction donc
l’obligation d’assurer le bien-être et la sécurité de leurs salariés afin d’être plus productif et
d’assurer la pérennité de l’organisation.

On peut noter aussi que l’article L2281-1 du Code de travail stipule que « les salariés
bénéficient d'un droit à l'expression directe et collective sur le contenu, les conditions
d'exercice et l'organisation de leur travail. L'accès de chacun au droit d'expression collective
peut être assuré par le recours aux outils numériques sans que l'exercice de ce droit ne puisse
méconnaître les droits et obligations des salariés dans l’entreprise ». Cela signifie que les
salariés peuvent s’exprimer librement sur les sujets concernant l’emploi, le travail, la
rémunération…etc.

Cependant, IKEA France s’inscrit dans un contexte économique difficile, en effet, ils sont
toujours à la recherche de parts de marché au détriment des conditions de travail, des salaires
et de l’employabilité des salariés qui se dégradent. Leur objectif est faire du profit et se soucie
très peu de leurs salariés qui veulent faire entendre leurs revendications, et ainsi améliorer
leur qualité de vie au travail.

De plus, l’année 2010 fut une crise économique et une période diminution de la
consommation sur le marché du meuble.

V. La résolution

Après de nombreuses grèves et débrayages par plus de 50% des salariés, l'organisation à fait
sa Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) qui a permis de créer une réunion de médiation
après plus de deux mois de conflit. Lors de cette réunion, 2 parties s’opposent : les syndicaux
(du côté des salariés) et la direction ; les salariés revendiquaient une augmentation de 4% sur
les rémunérations or l'entreprise n'acceptait d'augmenter seulement de 2%. Suite à plus de 6
heures de négociations, le côté syndical a fait une contre-proposition en demandant une
augmentation de 50€ pour tous les salariés, or la direction réplique en disant « cette contre
proposition ne coûtera pas un sou de plus ». Ainsi se termine le conflit, n'ayant pas plus
d'information sur celui-ci.

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VI.Conclusion

Nous avons vu suite à une analyse approfondie de l'entreprise IKEA France, qu’en 2010, elle
a dû faire face à un conflit social. En effet, un conflit de groupe se créer où plus de la moitié
des salariés font des grèves et des débrayages d'une durée plutôt longue (plus de deux mois).
Ici nous pouvons voir le mécontentement des salariés face aux conditions de travail et aux
rémunérations qu'ils reçoivent. Avant cela, l'entreprise n'avait pas prise en compte les
conditions (environnementales, sociales et économiques) de leurs salariés car leur activité
économique était en hausse. Or, grâce à cet événement historique, des réunions ont eu lieu.
Cependant, se furent un désastre puisque le conflit se résulte d' un désaccord se terminant
ainsi par une augmentation de 50€ seulement. Aucune précision n'a été évoquée concernant
les avancées des négociations. En effet, ils évoquent la confidentialité des réunions. Nous
pouvons donc conclure que l'entreprise a traverser une dure épreuve en 2010 en raison d'un
climat social détériorer. Grâce à ces conflits, la direction a pu prendre conscience de réels
problèmes au sein de l'entreprise qui se dégradaient. Cependant les salariés sont toujours en
situation d’insatisfaction.

Sources :
✴https://www.lsa-conso.fr/ikea-analyse-d-un-conflit-social,111684

✴https://www.lemonde.fr/societe/article/2010/02/17/des-salaries-d-ikea-demontent-le-
mythe_1306545_3224.html

✴https://www.lemonde.fr/economie/article/2010/02/15/le-mouvement-social-chez-ikea-
illustre-un-regain-des-conflits-sur-les-salaires_1306080_3234.html

✴https://www.lefigaro.fr/societes/2010/02/12/04015-20100212ARTFIG00758-ikea-nos-
propositions-salariales-sont-satisfaisantes-.php

✴https://www.etudier.com/dissertations/Devoir-2-Management-Cas-Ikea/68715601.html

✴https://www.ikea.com/fr/fr/this-is-ikea/about-us/ikea-faits-et-chiffres-2018-
pubfd3597cl

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✴https://www.ikea.com/fr/fr/files/pdf/2a/80/2a8013a2/rapportdd_france2011.pdf
https://www.ikea.com/fr/fr/stores/

Bibliographie :

• Benasayag Miguel, Del Rey Angélique, « Éloge du conflit », La découverte, § septembre

2007.