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à l’Actuariat
M2 Master BFA
elhorma.enseignement@gmail.com
1
Cours d’Introduction
à l’Actuariat
2
Cours d’Introduction à l’Actuariat
Introduction au risque
◼ Qu’est ce que le risque ?
3
Cours d’Introduction à l’Actuariat
Introduction au risque
◼ Différents types de risque
Mais prise de
décision risquée
Ou pas
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Cours d’Introduction à l’Actuariat
Introduction au risque
Quels sont les risques pour un Assureur?
◼ Risques d’assurance
⚫ Différents risques en fonction de l’activité (Auto, Santé, Mortalité, Aviation, RC Médicale…)
⚫ Survenance de sinistres (Cat,…)
⚫ Comportement des clients face aux contrats (résiliations, rachats…)
⚫ Comportement des clients face à leurs risques (anti-sélection…)
◼ Risques Financiers
⚫ Risque d’actifs différents du passif
⚫ Risque de changement de conditions des marchés financiers (actions, obligations, taux
d’intérêts…)
◼ Risques Opérationnels
⚫ Fraude
⚫ Système informatique (gestion, … )
◼ Risque de Réputation
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Cours d’Introduction à l’Actuariat
Introduction au risque – Risques d’assurance non vie
⚫ Les provisions sont une estimation, par des méthodes de projection actuarielles des coûts
finaux des sinistres à une date donnée.
⚫ Elles peuvent différer du montant final réel pour plusieurs raisons, dont :
- Développement du sinistre au cours du temps
- Dépenses engagées dans la résolution du sinistre
- Changements dus au délai entre l’occurrence et la résolution du sinistre :
modification des coûts, inflation, fluctuation des taux de change…
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Cours d’Introduction à l’Actuariat
Introduction au risque – Risques d’assurance non vie
⚫ Le marché de l’assurance non vie alterne entre des périodes de compétition intense des
prix, lors desquelles elle peut perdre des revenus si elle ne diminue pas ses tarifs et des
périodes où le marché est plus favorable
⚫ Les raisons de cette volatilité ne sont pas, pour la plupart, contrôlées par les assureurs. Il
s’agit par exemple de la concurrence, des conditions macroéconomiques, ou de la
fréquence et la sévérité des catastrophes
◼ Le risque catastrophe
⚫ Sinistres qui représentent des indemnités très élevées mais sont très peu fréquents
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Cours d’Introduction à l’Actuariat
Introduction au risque – Risques d’assurance vie
◼ Le risque de mortalité
⚫ Une sous estimation des taux de décès peut provoquer un manque de provisions pour
couvrir les contrats d’assurance en cas de décès souscrits
◼ Le risque de longévité
⚫ Une durée de vie moyenne plus élevée que prévu impacte les engagements des contrats
d’assurance en cas de vie. Pour un montant d’annuités défini à la signature du contrat,
avoir à les délivrer plus longtemps que prévu peut poser un problème de solvabilité
8
Cours d’Introduction à l’Actuariat
Introduction au risque – Risques d’assurance vie
⚫ Le rachat massif des contrats est un risque craint par l’assureur qui doit alors détenir les
liquidités suffisantes pour répondre à cette demande
⚫ Cependant, dans les cas où le produit n’a pas les performances attendues, la diminution
des rachats entraîne une perte de profit pour l’assureur
⚫ Parmi les facteurs explicatifs des rachats on trouve le réseau de distribution, les pénalités
de rachats, les garanties offertes, les avantages fiscaux, le contexte économique, et le
marché financier qui impacte la performance des fonds
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Cours d’Introduction à l’Actuariat
Introduction au risque – Risques financiers (taux d’intérêt)
◼ L’exposition à une baisse des taux
⚫ Rachats de contrats : les assurés sont incités à racheter leurs contrats pour bénéficier de
rémunérations plus attractives ailleurs
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Cours d’Introduction à l’Actuariat
Introduction au risque – Risques financiers (Actions)
◼ L’exposition à un effondrement des marchés actions
⚫ Dépréciation des provisions : une part non négligeable des provisions des différentes
branches (vie, non-vie, prévoyance) est allouée en actions
◼ Les crises
⚫ La crise boursière de 2008 a été la plus importante depuis celle de 1929 dans la plupart
des pays développés. D’après les données historiques et certains modèles de prédiction,
le scénario de 2008 correspondrait à un choc bicentenaire
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Cours d’Introduction à l’Actuariat
Introduction au risque – Risques financiers (crédits)
◼ Le risque de contrepartie
◼ Le risque de rating
⚫ Immobilisation de capital: le régulateur impose aux compagnies les moins bien notées
d’un montant de provisions plus important pour garantir leur solvabilité
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Cours d’Introduction à l’Actuariat
Introduction au risque – Risques financiers (crédits)
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Cours d’Introduction à l’Actuariat
Introduction au risque – Risques opérationnels
Ils comprennent les risques légaux, mais pas les risques dus aux décisions stratégiques
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Cours d’Introduction à l’Actuariat
Introduction au risque – Risques émergents
◼ Risque nouveau
⚫ Pollution et fœtus : une étude publiée dans Journal of Epidemiology and Community Health (Juin
2009) montre qu’une forte exposition à la pollution de l’air pendant la grossesse serait à l’origine de
malformations des fœtus
◼ Risque environnemental
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Cours d’Introduction à l’Actuariat
Introduction au risque – gérer les risques
Profitabilité Risque
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Cours d’Introduction à l’Actuariat
Introduction au risque – gérer les risques
◼ Importance de la compréhension des risques et d’une bonne
approche face aux risques
✓ ✓
... Quel jeu allez vous séléctionner ? ... Allez vous changer de jeux ?
18
Introduction à L’Assurance
Sommaire
1 Histoire de l’Assurance
3 Marché de l’Assurance
19
Introduction à L’Assurance
Sommaire
1 Histoire de l’Assurance
3 Marché de l’Assurance
20
Histoire de l’Assurance
Commerce maritime et Incendie de Londres
◼ Premiers contrats d’assurance
⚫ Traces en Mésopotamie, Rome Antique et
Egypte : répartitions des pertes dues aux vols &
pillages entre les commerçants
⚫ Contrat « à la grosse aventure » chez les Grecs
et les Romains : opération de crédit avec risque
de perte totale de la somme pour le prêteur
⚫ Assurance maritime dans les ports de Barcelone,
Gênes et Venise au XIVème : 1er contrat
d’assurance à Gênes en 1347, 1ère compagnie
d’assurance maritime en 1424.
◼ Le développement de l’assurance
⚫ Assurance – Vie : premières tontines créés par le
financier Lorenzo Tonti en 1652
⚫ Grand incendie de Londres le 2 Septembre 1666
: Création de compagnies d’assurance contre
l’incendie en réponse
⚫ 1681 : Ordonnance de Colbert réglementant
l’assurance maritime
⚫ En France en 1787, la Compagnie royale
d’assurance vie est créée, utilisant des taux fixés
par le Conseil du roi de France. Séparation
assurance incendie et assurance vie rendues
21
obligatoires
Histoire de l’Assurance
Assurance Moderne
◼ L’assurance après la révolution
⚫ Ralentissement à cause de la révolution
⚫ Reprise à partir de 1816, avec création de UAP (ex AXA), Royale ( GAN), Phénix (AGF,
Allianz)
⚫ 1930 : loi sur le contrat d’assurance et décret en 1938 avec la généralisation du contrôle de
l’Etat à toutes les sociétés d’assurance
⚫ 1970 : liberté de tarification automobile sous réserve de l’insertion d’une clause bonus-malus
⚫ Loi Spinetta assurance construction, loi sur les catastrophes naturelles, loi Badinter sur les
victimes d’accidents automobiles.
1 Histoire de l’Assurance
3 Marché de l’Assurance
23
1.2 - Quelques Principes Fondamentaux
Principe Fondamental : la mutualisation
Contrat d’assurance : convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent, envers une ou
plusieurs autres, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose (contrat, art. 1101 code civil)
Prime
Assuré Assureur
Indemnité
◼ Contrat entre l’assureur et l’assuré pour lequel:
⚫ L’assuré paie une prime
⚫ L’assureur s’engage à verser une indemnité en cas de sinistre, ie si le risque se réalise
⚫ Matérialisation du contrat par un document : police d’assurance
Le sinistre est défini comme un événement: Exemples de sinistres couverts: incendie d’une
- Aléatoire propriété, décès de l’assuré, tremblement de terre, mais
- Futur aussi assurances plus exotiques (Lloyds’) comme perte
- En dehors de la volonté des parties
de la voix, d’un membre…
Prime
Prestation t
Intermédiaires:
⚫ Agent Général
⚫ Courtier
⚫ Banque
25
1.2 - Quelques Principes Fondamentaux
Contrat d’Assurance
Quand un bien est il assurable?
Pour qu’il soit assurable, le risque doit répondre à 4 critères:
➔ Aléatoire
La réalisation du risque doit être aléatoire
➔ Non volontaire
Le risque doit être indépendant de la volonté de l’assuré
➔ Homogène
➔ Dispersé
le risque doit être dispersé dans le temps et l’espace
Rôle de l’assurance :
Les individus ou les groupes d’individus ne sont pas égaux face aux risques et peuvent se
comporter tellement différemment (aversion aux risques) que les états ont imposé certaines
couvertures de risques (RC automobile, Risques liés à la construction de biens immobiliers)
afin d’éviter des dérèglements graves de la société
26
1.2 - Quelques Principes Fondamentaux
Classification des Garanties
◼ Principe de séparation
⚫ Opérations 1 et 3 ne peuvent être pratiquées par la même compagnie
⚫ Sauf dans le cas de groupes où les activités et risques de solvabilité sont distincts
27
1.2 - Quelques Principes Fondamentaux
Les différentes formes de sociétés
◼ Les sociétés vies (principe forfaitaire) des sociétés IARD (principe indemnitaire)
28
1.2 - Quelques Principes Fondamentaux
Les Branches d’Assurance
Branches d’Assurance :
29
1.2 - Quelques Principes Fondamentaux
Autres mécanismes
◼ Autres Mécanismes Classiques:
⚫ Coassurance
⚫ Réassurance
⚫ Rétro-cession Coassurance
Assureur 1
X%
Prime
Assuré Intermédiaire
Indemnité 1 - X%
Assureur 2
Réassureur 2 Réassureur 1
Rétrocession Réassurance
30
Introduction à L’Assurance
Sommaire
1 Histoire de l’Assurance
3 Marché de l’Assurance
31
1.3 - Marché de l’Assurance
Quelques chiffres…
Chiffre d’Affaires du marché de Chiffre d’Affaires du marché de la
l’Assurance (Milliards Euros) Réassurance Mondiale (Milliards Euros)
Monde
42% Assurance de Personnes
France 28%%
22%
46
40
1350 Réassurance de
Personnes Réassurance de
Personnes
Réssurance de biens et
1830 responsabilité civile Réssurance de biens et
responsabilité civile
160
120
32
1.3 - Marché de l’Assurance
Commentaires
33
1.3 - Marché de l’Assurance
Acteurs Principaux
34
Introduction à L’Assurance
Sommaire
1 Histoire de l’Assurance
3 Marché de l’Assurance
35
1.4 - Approche Statistique de l’Assurance
Prime
◼ Notations
n : nombre d’assurés
i : ième assuré
Xi ≥0 : variable aléatoire réelle de la prestation versée à l’assuré i
Sn = 1/n ∑Xi : variable aléatoire réelle de la prestation moyenne versée à un assuré
π i = E(Xi): prime pure de la police. Elle compense en moyenne les dépenses des sinistres mais ne
couvre pas les fluctuations de ces dépenses.
La somme des prestations à payer est donc ∑Xi et les primes pures perçues n x π = ∑ π i i . La prime
pure moyenne du contrat est donc π = E(Sn) = 1/n ∑ E(Xi).
36
1.4 - Approche Statistique de l’Assurance
Loi des Grands Nombres et Prime Pure
◼ Interprétation
La charge moyenne de sinistre par police converge en probabilité vers la prime pure moyenne π .
L’incertitude liée à n contrats n’est que de (n)1/2 l’écart-type d’un seul contrat.
On a donc une diminution de l’incertitude relative liée aux prestations à verser.
37
1.4 - Approche Statistique de l’Assurance
Hypothèses sous-jacentes à la loi des grands nombres
> Lorsque les conditions de la loi des grands nombres ne sont pas
réunies, l’assureur peut faire appel à la réassurance
38
1.4 - Approche Statistique de l’Assurance
Théorème de la Limite Centrale
◼ Interprétation :
La charge moyenne de sinistre par police converge en probabilité vers la prime pure π i (loi des grands
nombres). Lorsque le nombre de contrats est suffisamment grand, la charge moyenne par sinistre suit une
loi normale de moyenne la prime pure et de variance s2/n (Théorème Central Limite).
39
1.4 - Approche Statistique de l’Assurance
Probabilité de Ruine
◼ Probabilité de ruine: probabilité que la charge totale des sinistres sur une période excède
l’encaissement correspondant des primes, augmenté éventuellement du capital κ dont dispose la
compagnie:
PR = P[ ∑ n X > nπ + κ ]
j=1 j
◼ Le calcul de PR se fait soit explicitement, soit en se basant sur des hypothèses comme la loi des
grands nombres. Dans le cas où les hypothèses de la LGN sont réunies, on a alors:
PR = 1 – Φ( (n(π-µ) + κ)/(s√n) )
40
1.4 - Approche Statistique de l’Assurance
Diminution de la Probabilité de Ruine
◼ Utilisation de la réassurance.
- Réassurance proportionnelle vs. Réassurance non-proportionnelle.
- Quote-part : τ = plein de conservation de l’assureur (exemple : τ = 50%). Si le réassureur
applique le même chargement technique que l’assureur :
PR4 = P[ τ∑n X > ταµ + R ] = 1 – Φ( (R/τ+αµ)/(s√n) )
j=1 j
41
1.4 - Approche Statistique de l’Assurance
Probabilité de Ruine - Exemple
▪ Loi des grands nombre: « Plus est grand le nombre de risques, plus la
fréquence et le coût unitaire des sinistres se rapprochent de la fréquence et
du coût unitaire probables »:
E(S) = n X E(Si) = n X f X CM
43
1.4 - Approche Statistique de l’Assurance
Probabilité de Ruine - Exemple
44
1.4 - Approche Statistique de l’Assurance
Probabilité de Ruine - Exemple
45
1.4 - Approche Statistique de l’Assurance
Probabilité de Ruine - Exemple
R − E(R) −E(R)
▪ On peut « centrer - réduire » P(R 0) = P
(R) (R)
46
1.4 - Approche Statistique de l’Assurance
Probabilité de Ruine - Exemple
R − E(R) −E(R)
▪ P(R 0) = P
(R) (R)
▪ Exp: si σ(R) = 87 900 alors E(R) / σ(R) = 112 600 / 87 900 = 1,281
47
1.4 - Approche Statistique de l’Assurance
Probabilité de Ruine - Exemple
M + E(R) M + n P − n E(S i ) − FG
=
(R) n (S i )
48
1.4 - Approche Statistique de l’Assurance
Probabilité de Ruine - Exemple
▪ Si nous obtenons une probabilité de ruine jugée trop grande: pour « diminuer
la probabilité de ruine, il faut augmenter le paramètre
M + n P − n E(Si ) − FG
n (Si )
Solutions possibles:
▪ Augmenter le capital M
▪ Augmenter le nombre de clients n (sans changer la structure des sinistres)
▪ Augmenter la prime P
▪ Diminuer les frais FG
▪ Diminuer la volatilité de la charge σ (par la réassurance par exemple)
49
1.4 - Approche Statistique de l’Assurance
Sévérité
50
Introduction à L’Assurance
Sommaire
1 Histoire de l’Assurance
3 Marché de l’Assurance
51
1.5 - Assurance et Contraintes Réglementaires
Réglementation et indicateurs de solvabilité
◼ Solvabilité I : directive européenne de 1973 (non-vie) et 1979 (branche vie)
- Marge de Solvabilité (MS) : capacité à respecter à tout instant ses engagements. Obligation : MS > EMS
- Le Fond minimum de Garantie : minimum entre 33% de l’EMS et 2 à 3 millions € selon la branche.
◼ Limites à Solvabilité I:
- Pas de distinctions entre les risques.
- Pas de différenciation de deux compagnies en fonctions des risques sous-jacents.
51 - Vision retrospective uniquement
1.5 - Assurance et Contraintes Réglementaires
Réglementation et indicateurs de solvabilité
Calcul du capital cible nécessaire à un assureur pour pouvoir supporter les risques encourus avec une probabilité insuffisante.
- Pilier II: droit de regard des autorité de contrôle CEIOPS, ACP et application de mesures ciblées pour réduire les risques.
- Pilier III : information publique dans le cadre de la discipline de marché, vers les superviseurs, …
➢ Minimal Capital Requirement (MCR). Niveau minimal en deçà duquel les capitaux ne doivent pas chuter. Action : augmentation de
capital.
➢Solvency Capital Requirement (SCR): montant de capital requis pour couvrir le risque de probabilité de ruine de 0,5% sur un an. Il
y a ruine si Valeur Actuelle Actif – Passif < 0 (en valeur de marché).
52
Cours d’Introduction
à l’Actuariat
53
From Solvency I to Solvency II
S2 defines a risk based approach to measure capital
From Solvency I …
• Different statutory capital rules across Europe (no level playing field)
• Simple formulas to assess capital requirements (premiums / reserves)
• No risk assessment on Asset side of b/s (concentration rules only)
• No incentives for sound Risk Management (prudence set by regulator)
… to Solvency II
Key Principles Measure of Capital
55
Solvency II Directive
Quantitative & qualitative pillars
56
Internal Model Framework
57
Cours introduction à
l’Actuariat
Partie 2 – Techniques
Actuarielles en Assurance vie
5
8
2.2 – Rappels & Notations
Préambule
❑ L’objectif de cette partie est de décrire :
✓ La notion d’intérêt
✓ La notion de valeur capitalisée et actualisée d’un flux de paiement
✓ La notion de valeur actuelle probable (VAP)
✓ La notion de nombres de commutations
59
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
60
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
61
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
62
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
63
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
❑ Exemple : Placement d'un capital de 100 € à un taux annuel de 5
% sur 2 ans
64
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
❑ Remarque
65
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
66
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
67
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
❑ Exemple
68
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
❑ Exemple
69
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
70
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
❑ Exemple
71
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
❑ Exemple
72
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
❑ Récapitulatif
73
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
✓ Calculer :
• Le taux périodique
• Le montant des intérêts
• Le montant des intérêts sur une durée d’un an
74
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion de capitalisation
75
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion d’actualisation
76
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion d’actualisation
1/1+i * (1+i) = 1 €
77
2.2 – Rappels & Notations
Introduction à la notion d’actualisation
❑ Exemple :
78
2.2 – Rappels & Notations
La notion de valeur actuelle probable
❑ Préambule :
79
2.2 – Rappels & Notations
La notion de valeur actuelle probable
❑ La capitalisation viagère :
80
2.2 – Rappels & Notations
La notion de valeur actuelle probable
❑ L’actualisation viagère :
81
2.2 – Rappels & Notations
La notion de valeur actuelle probable
❑ L’actualisation viagère :
Si on considère une population de 97.655 individus de 60 ans, on constate qu’en moyenne sur un an, il y a 307 décès et
97.348 survivants
❑ L’actualisation viagère :
C= 826,45 x 0,996
0 2 ans
C= 823,5
"VAP"
83
2.2 – Rappels & Notations
La notion de valeur actuelle probable
❑ L’assurance vie
✓ L’assurance en cas de vie s’apparente la plupart du temps à la
constitution d’un capital (elle prévoit en effet le versement d’un capital
à un moment déterminé)
84
2.2 – Rappels & Notations
La notion de valeur actuelle probable
❑ L’assurance décès
✓ L’assurance en cas de décès est un contrat qui couvre un risque
précis : la survenance du décès de l’assuré en cours de contrat
86
2.2 – Rappels & Notations
La notion de valeur actuelle probable
87
2.2 – Rappels & Notations
Les rentes viagères : PM et capitaux constitutifs
❑ Les rentes viagères sont des contrats mettant en jeu une série
de flux futurs probables
❑ Exemple:
Quel sera le montant de cette rente, sur la base d'un taux d'actualisation
de 2% et de la table réglementaire TGF-05 (de la génération 1946) ?
88
2.2 – Rappels & Notations
Les rentes viagères : PM et capitaux constitutifs
0 1 2 ω-60 années
60 61 62 ω âge
Capital constitutif :
1500000 €
89
2.2 – Rappels & Notations
Les rentes viagères : PM et capitaux constitutifs
1 500 000 €
=
Rente annuelle / 1,02 * ll
61
60
90
2.2 – Rappels & Notations
Les rentes viagères : PM et capitaux constitutifs
Avec :
91
2.2 – Rappels & Notations
Les rentes viagères : PM et capitaux constitutifs
Ou encore :
92
2.2 – Rappels & Notations
Introduction aux commutations en cas de vie
93
2.2 – Rappels & Notations
Introduction aux commutations en cas de vie
l61 l
1 500 000 = Rente annuelle * [ 1/1,02 * + 1/1,02 2 * 62 + ... ]
l60 l60
l61 l l
1 500 000 = R * [ 1/1,02 * + 1/1,02 2 * 62 + ... + 1/1,02w-60 * w ]
l60 l60 l60
1 2
w-60
*
« On remplace 1/1+i par v » = R / l60 * [ v * l61 + v * l62 + ... + v lw]
94
2.2 – Rappels & Notations
Introduction aux commutations en cas de vie
= R / (v 60 * l 60 ) * [ v 61 * l 61 + v 62 * l 62 + ... + v * lw]
w
On note Dx = L x * vx
95
2.2 – Rappels & Notations
Introduction aux commutations en cas de vie
On note ax = Nx+1 / Dx
Avec a60, symbole actuariel représentatif du capital constitutif d'une rente viagère
annuelle de 1 € payable à terme échu, calculé avec les paramèrtes précisés ci-avant
96
2.2 – Rappels & Notations
Introduction aux commutations en cas de vie
❑ Application numérique :
97
2.2 – Rappels & Notations
Introduction aux commutations en cas de vie
98
2.2 – Rappels & Notations
La Vie Entière : PM et capitaux constitutifs
❑ Exemple :
99
2.2 – Rappels & Notations
La Vie Entière : PM et capitaux constitutifs
0 1 2 w - 60 - 1 w - 60 Années k
60 61 62 w-1 w Age
Prime payée
10
0
2.2 – Rappels & Notations
La Vie Entière : PM et capitaux constitutifs
✓ Remarque :
10
1
2.2 – Rappels & Notations
La Vie Entière : PM et capitaux constitutifs
A
=
d 60
1 € / 1,0251/2 *
l60
(valeur actuelle probable du 1er flux)
+
d l
1 € / 1,0251+1/2 * 61 * 61
l61 l60
(valeur actuelle probable du 2ème flux)
+
...
(la sommation est effectuée jusqu'à
l'âge limite de la table de mortalité)
+
d l
1 € / 1,025w-60-1 * w−1 * w−1
lw−1 l60
(valeur actuelle probable du dernier flux)
10
2
2.2 – Rappels & Notations
La Vie Entière : PM et capitaux constitutifs
❑ Avec :
d 60 81884 - 80 602
= = probabilité de décès d’une personne d’âge 60 ans,
l60 81884
d 61 80 602 - 79 243
= = probabilité de décès d’une personne d’âge 61 ans,
l61 80602
…
dw−1 2-0
= = probabilité de décès d’une personne d’âge 106 ans,
lw−1 2
10
3
2.2 – Rappels & Notations
La Vie Entière : PM et capitaux constitutifs
❑ Et :
l61 = 80 602
= probabilité qu’une personne d’âge 60 ans atteigne l’âge de 61 ans ,
l60 81884
lw−1 2
= = probabilité qu’une personne d’âge 60 ans atteigne l’âge de 106 ans.
l60 81884
10
4
2.2 – Rappels & Notations
La Vie Entière : PM et capitaux constitutifs
10
5
2.2 – Rappels & Notations
La Vie Entière : PM et capitaux constitutifs
❑ Exercice :
✓ Un assuré de 100 ans (en 2006) a souscrit une « Vie Entière », lui
ouvrant le droit à la perception d'un capital à son décès (quelle que
soit la date de décès).
10
6
2.2 – Rappels & Notations
La Vie Entière : PM et capitaux constitutifs
❑ Exercice :
Eléments :
1 d100 1 d101 l101 1 dw-1 lw-1
A= x + x x + … + x x
1,025 1/2
l100 1/2+1 1,025 l101 l100 1,025w-60- lw-1 l60
A= 0,51
10
7
2.2 – Rappels & Notations
Introduction aux commutations en cas de décès
10
8
2.2 – Rappels & Notations
Introduction aux commutations en cas de décès
10
9
2.2 – Rappels & Notations
Introduction aux commutations en cas de décès
11
0
2.3 – Tarification
Primes
✓ Prime pure :
11
1
2.3 – Tarification
Primes
✓ Prime d’inventaire :
11
2
2.3 – Tarification
Primes
11
3
2.3 – Tarification
Provisions
(C’est la somme mise de coté par les assureurs pour faire face à ses
engagements)
11
4
2.3 – Tarification
Provisions
11
5
2.3 – Tarification
Mouvements – Actes de gestion
11
6
2.3 – Tarification
Mouvements – Actes de gestion
✓ Réduction :
11
7
2.3 – Mortalité
Facteurs de mortalité et Notations
◼ Les principaux facteurs de mortalité sont les suivants:
- Âge
- Sexe
- CSP
- Pays
- Evolution temporelle
11
8
2.3 – Mortalité
Facteurs de mortalité et Notations
◼ Probabilité de survie tpx
- Soit un individu d’âge x, à la date 0 prise comme origine des temps
encore appelé tête d’âge x
- On s’intéresse à la survie de l’individu après n années : On note npx,
la probabilité pour qu’une tête d’âge x à la date 0, soit vivante à la
date n
- Pour n = 1 1px = px = taux annuel de vitalité
◼ Propriétés :
- 0px = 1
- si w désigne l’âge limite des individus de la population, après w il n’y
a plus de vivants donc npx = 0 dès que n> w - x
- La fonction npx est une fonction décroissante de n
- Donc m>n mpx = npx . m-npx+n
11
9
2.3 – Mortalité
Facteurs de mortalité et Notations
◼ Probabilité de décès: t|t’qx
- On note n/mqx, la probabilité pour qu’une tête d’âge x à l’époque 0
décède entre les époques n et n+m . o/mqx est noté mqx, on note qx si
m=1
- 0/1qx = qx = taux annuel de mortalité
◼ Propriétés :
- Calcul de nqx
La tête x a deux possibilités : décéder entre 0 et n (probabilité nqx) ;
décéder après n (probabilité npx )
1= nqx + npx : donc nqx = 1- npx
- Calcul de n/mqx
L’individu a trois possibilités: décéder avant l’âge x+n; décéder entre n
et n+m ;décéder après l’âge x+n+m
1 = 1 – npx + n/m qx + n+mpx d’où n/mqx = npx - n+mpx
12
0
2.3 – Mortalité
Tables de Mortalité
◼ Probabilités relatives à des groupes
- v.a. Lx, E(Lx) = lx
- E(Lx+t) = lx. tpx
- V(Lx+t) = lx. tpx(1-tpx)
➢ tpx = lx+t / lx
◼ Table de mortalité
12
1
2.3 – Mortalité
Tables de Mortalité
◼ Table de mortalité - exemple
12
2
2.3 – Mortalité
Tables de Mortalité
12
3
2.3 – Mortalité
Facteurs de mortalité et Notations
Les probabilités viagères sur 2 têtes
Probabilité de survie
◼ npxy = la probabilité pour que x et y soient vivants à l’époque n
npxy = npx . npy
◼ = la probabilité pour que x ou y soit encore vivant à l’époque n
= npx + npy – npx npy
Probabilité de décès
◼ Groupe au 1er décès : on note nqxy la probabilité que x ou y ou les
deux soient décédés à l’époque n
◼ Groupe au dernier décès : on note la probabilité pour que x et y
soient décédés à l’époque n
12
4
2.3 – Mortalité
Facteurs de mortalité et Notations
12
5
2.4 – Tarification
Assurance de capital en cas de décès
Assurance vie entière
◼ Assuré d'âge x
◼ Versement de 1 € à l'âge du décès
Notations rappel:
◼ v=1/(1+i)
◼ k|1qx = P(k ≤Tx ≤ k+1) = kpx – p . qx+k
k+1px =k x
12
6
2.4 – Tarification
Assurance de capital en cas de décès
Assurance temporaire n années
◼ Assuré d’âge x
◼ Versement de 1 € à l’âge du décès si décès avant n années
t=0 t=n
Assuré d'âge x
couverture
Notations rappel:
◼ v=1/(1+i)
◼ k|1qx = P(k ≤Tx ≤ k+1) = kpx – k+1px = kpx . qx+k
12
7
2.4 – Tarification
Assurance de capital en cas de décès
Assurance Vie entière, différée de j années
◼ Assuré d’âge x
◼ Versement de 1 € à l’âge du décès si décès après j anées
t=0 t=j
Assuré d'âge x
couverture
Notations rappel:
◼ v=1/(1+i)
◼ k|1qx = P(k ≤Tx ≤ k+1) = kpx – k+1px = kpx . qx+k
12
8
2.4 – Tarification
Assurance de capital en cas de décès
Temporaire de n années, différée de j années
◼ Assuré d’âge x
◼ Versement de 1 € à l’âge du décès si décès avant n &après j années
couverture
Notations rappel:
◼ v=1/(1+i)
◼ k|1qx = P(k ≤Tx ≤ k+1) = kpx – k+1px = kpx . qx+k
12
9
2.4 – Tarification
Assurance de capital en cas de vie
Assurance en cas de vie
◼ Assuré d’âge x
◼ Versement de 1 € dans n années en cas de vie
t=0 t=n
Assuré d'âge x
Notations rappel:
◼ v=1/(1+i)
◼ npx = P(Tx ≥ n)
13
0
2.4 – Tarification
Rentes
Rente Vie entière
◼ Assuré d’âge x
◼ Versement de 1 € par an jusqu’au décès
prime décès
paiement 1 € paiement 1 €
rente
Notations rappel:
◼ v=1/(1+i)
◼ kpx = P(Tx ≥ k)
13
1
2.4 – Tarification
Rentes
Temporaire n années
◼ Assuré d’âge x
◼ Versement de 1 € par an jusqu’au décès mais sur n années
rente
Notations rappel:
◼ v=1/(1+i)
◼ kpx = P(Tx ≥ k)
13
2
2.4 – Tarification
Rentes
Vie en entière différée de j années
◼ Assuré d’âge x
◼ Versement de 1 € par an jusqu’au décès mais dans j anées
rente
Notations rappel:
◼ v=1/(1+i)
◼ kpx = P(Tx ≥ k)
13
3
2.4 – Tarification
Rentes
Temporaire n années différée de j années
◼ Assuré d’âge x
◼ Versement de 1 € par an jusqu’au décès mais sur n années et dans j années
rente
Notations rappel:
◼ v=1/(1+i)
◼ kpx = P(Tx ≥ k)
13
4
2.4 – Tarification
Exemple : Valorisation d’une assurance temporaire décès
Le "principe fondamental de valorisation", on doit avoir
Où
Où
on en déduit que
13
5
Cours
d’Introduction à
l’Actuariat
Partie 3 – Assurance vie –
Contrats en euros et en
unités de compte
20
3.1 – Vie Entière
Exemple
13
7
3.1 – Vie Entière
Exemple
❑ Données Contractuelles :
13
8
3.1 – Vie Entière
Exemple
❑ Données Contractuelles :
13
9
3.1 – Vie Entière
Exemple
❑Calculs à la souscription :
➢ La Prime Pure PP
➢ La Prime d’Inventaire PI
➢ La Prime Commerciale PC
14
0
3.1 – Vie Entière
Exemple
❑ Calculs à la souscription :
14
1
3.1 – Vie Entière
Exemple
❑ Calculs intermédiaires :
Calculez à N et N+1:
14
2
3.1 – Vie Entière
Exemple
❑ Calculs intermédiaires :
14
3
3.1 – Vie Entière
Exemple
❑ Calculs intermédiaires :
14
4
3.1 – Vie Entière
Exemple
14
5
3.1 – Vie Entière
Exemple
On a :
PM - PI(N) dd
=
PI(N+1) - PI(N) 365
c'est-à-dire :
dd x [ PI(N+1) - PI(N) ]
PM - PI(N) =
365
dd x [ PI(N+1) - PI(N) ]
PM = + PI(N)
365
14
6
3.1 – Vie Entière
Exemple
14
7
3.2 – Contrat d’épargne libellé en euros
Exemple
◼ Objectif de l’étude
14
8
3.2 – Contrat d’épargne libellé en euros
Exemple
Elle ne résulte pas d’un calcul actuariel « prospectif » : elle correspond aux versements
successifs revalorisés nets des frais, des rachats éventuels (vision « rétrospective ») et
des prélèvements sociaux CSG/CRDS (sur les contrats en euros purs)
14
9
3.2 – Contrat d’épargne libellé en euros
Exemple
❑ L’analyse de marge
Le résultat annuel d'une compagnie d'assurance (ou encore d'un contrat d'assurance)
peut être décomposé en trois marges :
➢ La marge administrative : il s'agit de la différence entre les frais prévus dans le tarif
(ou le provisionnement), sous forme de chargements, et les frais réels de la
compagnie
Remarque :
➢ Dans un contrat en euros, le porteur du risque est l’assureur
15
0
3.2 – Contrat d’épargne libellé en euros
Exemple
❑ Données
15
1
3.2 – Contrat d’épargne libellé en euros
Exemple
❑ Calculs intermédiaires
15
2
3.2 – Contrat d’épargne libellé en euros
Exemple
❑ Calculs intermédiaires
15
3
3.2 – Contrat d’épargne libellé en euros
Exemple
15
4
3.2 – Contrat d’épargne libellé en euros
Exemple
Analyse de la marge sur encours – VA - FI Analyse de la marge sur les flux (primes) - FA
15
5
3.2 – Contrat d’épargne libellé en euros
Exemple
15
6
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
15
7
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
15
8
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
15
9
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
16
0
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
✓ Étant donné que la PM initiale est de 100 € et qu’une prime de 100 € a été versée,
l’ajustement de valeur est de 600 – 100 – 100 = 400 €
16
1
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
16
2
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
16
3
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
❑ Exemple 3 – Explications
16
4
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
❑ Exemple 3 – Explications
16
5
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
❑ Exemple 3 - Formules
✓ Où :
• RT désigne la revalorisation totale
• RP désigne la revalorisation potentielle
• RI désigne la revalorisation inscrite
16
6
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
❑ Exemple 3 - Formules
✓ Conclusion :
16
7
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
❑ Exemple 4
Données contractuelles :
16
8
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
❑ Exemple 4
Liste des mouvements :
16
9
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
❑ Exemple 4
Analyse de Marge :
17
0
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
❑ Exemple 4
Calculs intermédiaires :
17
1
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
❑ Exemple 4
Détail des calculs :
En cours d’année :
Lors de l’inventaire :
17
2
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
❑ Exemple 4
Inventaire au 31/12/N :
17
3
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
❑ Exemple 4
Inventaire au 31/12/N+1 :
17
4
3.3 – Contrat d’épargne libellé en UC
Exemple
❑ Exemple 4
Rachat total du contrat :
17
5
3.4 – Provisions Réglementaires
Provision Globale de Gestion - PGG
❑ Définition :
➢ La provision globale de gestion (PGG) est destinée à couvrir les charges de gestion
futures des contrats non couvertes par ailleurs. Elle est dotée à due concurrence de
l’ensemble des charges de gestion futures non couvertes par des chargements sur
primes ou des prélèvements sur produits financiers prévus par ceux-ci.
❑ Référence réglementaire :
✓ Instruction fiscale
17
6
3.4 – Provisions Réglementaires
Provision Globale de Gestion - PGG
17
7
3.4 – Provisions Réglementaires
Provision Globale de Gestion - PGG
Charges Produits
Frais administratifs Marge sur primes périodiques (abonnement)
Frais de gestion des sinistres Commissions sur frais de gestion issues de
la réassurance
Frais internes et externes de gestion des Marges financières (60 % du TME sur les
placements (sorties plafonnées à 80 % de clauses)
l’observé)
Solde de Gestion
17
8
3.4 – Provisions Réglementaires
Provision Globale de Gestion - PGG
❑ Calcul de la PGG :
✓ 1ère étape : Détermination des catégories homogènes de passif (même TMG, même
clause de PB)
✓ 2ème étape : Détermination des hypothèses :
-sur l’actif : projection des taux de rendement des actifs (stock existant en portefeuille +
nouveaux actifs)
✓ 3ème étape : Projection des comptes (PM, PM de fin, ressources de gestion, charges
de gestion, solde de gestion)
17
9
3.4 – Provisions Réglementaires
Provision Garantie Plancher - PGP
❑ Définition :
• La provision garantie plancher (PGP) est destinée à provisionner les pertes futures
au titre des garanties plancher
• Pour mémoire, les garanties plancher sont des garanties présentes sur certains
contrats d’épargne en unités de comptes. Elles permettent de garantir aux
bénéficiaires le fait que le montant qui sera restitué sera au moins égal au montant
des primes investies
18
0
3.4 – Provisions Réglementaires
Provision Garantie Plancher - PGP
18
1
3.4 – Provisions Réglementaires
Provision Garantie Plancher - PGP
18
2
3.4 – Provisions Réglementaires
Provision Garantie Plancher - PGP
❑ Calcul :
✓ En pratique, aucun cadre théorique n’étant imposé aux sociétés d’assurance pour
l’évaluation des provisions, les compagnies ont recours à différentes méthodes
d’évaluation :
Le coût au titre des garanties plancher est alors défini comme la valeur actuelle des
prestations de l’assureur découlant du scénario déterministe choisi
18
3
3.4 – Provisions Réglementaires
Provision Garantie Plancher - PGP
❑ Calcul :
cette méthode consiste à valoriser les garanties plancher comme une série d'options
de vente pondérées par les probabilités de décès des assurés : les garanties plancher
sont considérées comme des options de vente détenues par le bénéficiaire du contrat
en unité de comptes, de prix d’exercice appelé « strike » généralement égal au
montant des primes investies, et exerçables au moment du décès de la tête assurée
18
4
3.4 – Provisions Réglementaires
Provision Garantie Plancher - PGP
❑ Calcul :
cette méthode s’inscrit dans une logique « value at risk ». Elle consiste à retenir un
niveau de provisions qui serait suffisant pour un certain nombre d'états de la nature.
Plus précisément, la valorisation de la garantie plancher résulte de la simulation de la
charge de sinistres à partir d’un scénario déterministe ; le scénario déterministe choisi
correspond à un scénario d’évolution au pire constaté dans - par exemple - 2,5% des
cas
18
5
3.4 – Provisions Réglementaires
Provision Garantie Plancher - PGP
❑ Calcul :
cette méthode consiste à simuler les différentes trajectoires probables d’évolution des
cours des actifs. Plusieurs milliers de trajectoires sont à ce titre générées, et – pour
chacune de ces trajectoires – le coût au titre des garanties plancher est évalué. Cette
méthode permet de connaître le coût des garanties plancher « en moyenne », ainsi
que les différents quantiles du coût
18
6
3.4 – Provisions Réglementaires
Provision pour Risque de Taux - PRT
❑ Définition :
Cette provision est destinée à faire face aux garanties de TMG octroyées aux assurés au-
delà de ce que la réglementation prévoit
18
7
3.4 – Provisions Réglementaires
Provision pour Risque de Taux - PRT
❑ Méthode de calcul :
La provision pour risque de taux (PRT) est définie comme la différence entre :
18
8
3.4 – Provisions Réglementaires
Provision pour Risque de Taux - PRT
❑ Méthode de calcul :
PM = 104,5
P = 100 € Engagement à 4,5 %
Tx contractuel = 4,5 %
Tx réglementaire = 3,25 %
18
9
Cours
d’Introduction à
l’Actuariat
Partie 4 – Techniques
actuarielles en
assurance Non Vie
20
SOMMAIRE
❑ Le cycle en assurances
Page
194/213
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
1. Définitions et généralités
❑ Questionnaire médical : au moment de l’adhésion, l’assuré doit
remplir un questionnaire de santé ou une déclaration d’état de santé.
C’est une formalité nécessaire pour que l’assureur apprécie et
mesure le risque. Les réponses aux questions de l’assuré doivent être
rigoureusement exactes. Toutes déclarations inexactes, incomplètes,
ou fausses peuvent entraîner la nullité du contrat conformément à
l’article L 113-8 du Code des Assurances. Il y a alors différentes
acceptations médicales proposées :
•Tarif normal : garanties complètes.
•Surprime : garanties complètes mais à un prix plus élevé.
•Exclusion : garanties complètes au tarif normal, sauf pour une
pathologie déclarée.
•Refus : aucune garantie ou un seul type de garantie.
•Ajournement : aucune garantie ne peut être proposée
immédiatement ; report de décision.
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
CONFIDENTIEL
Page
197/213
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
CONFIDENTIEL
Page
198/213
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Début Fin
AT n°1 AT n°1 Période de rechute:
en cas de survenance d’un
nouvel AT au cours de cette
période, aucun délai de
franchise ne sera appliqué.
Pa CONFIDENTIEL
ge
20
1/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Pa CONFIDENTIEL
ge
20
2/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Règlements
n années de développement
Année de
survenance
Sinistres tardifs
Pa CONFIDENTIEL
ge
20
4/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Pa CONFIDENTIEL
ge
20
5/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
✓ Année de survenance ;
✓ Année de développement.
Pa CONFIDENTIEL
ge
20
6/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
❑ Exemple 1 :
Soit un sinistre survenu et déclaré en 2001 :
✓ 1ère estimation de provision en 2001 à 10 000€,
✓ 1er règlement qui a été effectué en 2001 pour 1 000€,
✓ Abaissement de la provision suite au règlement à 9 000€,
✓ 3ème estimation de provision en 2002 suite à une visite d’un
expert à 20 000€,
✓ 2ème règlement qui a été effectué en 2002 pour 15 000€,
✓ 3ème règlement qui a été effectué en 2003 pour 4 000€,
Pa CONFIDENTIEL
ge ✓ Clôture du sinistre
20
7/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Année de développement
Année de survenance 0 1 2
Pa CONFIDENTIEL
ge
20
8/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Année de développement
Année de survenance 0 1 2
Pa CONFIDENTIEL
ge
20
9/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Année de développement
Année de survenance 0 1 2
2005 400 200 100
2007 1 200
Année de développement
Année de survenance 0 1 2
2007 1 200
CONFIDENTIEL
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Année de développement
Année de survenance 0 1 2
❑ Hypothèses fortes :
Pa CONFIDENTIEL
ge
21
5/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Pa CONFIDENTIEL
ge
21
7/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
✓ Etc…
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
❑ La méthode de « Chain-Ladder »
✓ Préambule
Soit le triangle des règlements non cumulés
suivants :
Année de développement
Année de survenance 0 1 2
2005 100 200 100
2007 200 X?
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
✓ Présentation de la théorie
Idées de base :
• stabilité au cours du temps du déroulement des
règlements des sinistres,
• au bout de n exercices après l’exercice de
survenance, tous les règlements ont été effectués.
Remarque : Cette méthode intègre la provision
pour sinistres tardifs.
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Notations et données
Exercice de Exercice de développement
survenance 1 2 . j . n-1 n
X1
X2 DONNEES
.
Xi R ij A
. ESTIMER
X n-1
Xn
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Xi : exercice de survenance.
Rij : règlements relatifs aux sinistres survenus au
cours de l’exercice Xi et effectués au cours du jème
exercice après la survenance.
Cij : règlements cumulés.
Exemple de lecture :
Au cours du jième exercice de développement, Rij
euros ont été réglés au titre des sinistres survenus
l’année Xi.
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
C i, j+1
j = i=1
n− j
C i, j
i=1
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
✓ Exemple d’application
a) Triangle des règlements non cumulés
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
d) Calcul de la PSAP
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Lecture : 78% des sinistres sont réglés lors des 2 premières années
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
❑ Où :
✓ Exemple d’application
a)Triangles des règlements non cumulés et
cumulés
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
f) Calcul de la PSAP
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Surv. 10/N/10 12/N/12 10/N+1/12 12/N+1/12 10/N+2/12 12/N+2/12 10/N+3/12 12/N+3/12 10/N+4/12
2 002 1 373 1 679 1 841 1 841 1 842 1 842 1 842 1 842 1 842
2 003 1 461 1 751 1 977 1 977 1 980 1 980 1 980
2 004 1 489 1 890 2 095 2 095 2 099
2 005 1 543 1 862 2 111
2 006 1 429
Pa CONFIDENTIEL
ge
24
6/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Pa CONFIDENTIEL
ge
24
7/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Surv. 10/N/10 12/N/12 10/N+1/12 12/N+1/12 10/N+2/12 12/N+2/12 10/N+3/12 12/N+3/12 10/N+4/12
2 002 1 373 1 679 1 841 1 841 1 842 1 842 1 842 1 842 1 842
2 003 1 461 1 751 1 977 1 977 1 980 1 980 1 980 1 980 1 980
2 004 1 489 1 890 2 095 2 095 2 099 2 099 2 099 2 099 2 099
2 005 1 543 1 862 2 111 2 111 2 114 2 114 2 114 2 114 2 114
2 006 1 429 1 749 1 954 1 954 1 957 1 957 1 957 1 957 1 957
Pa CONFIDENTIEL
ge
24
8/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Compl. Tardifs
PSAP 320,38 210,18
Pa CONFIDENTIEL
ge
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9/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Pa CONFIDENTIEL
ge
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0/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
Pa CONFIDENTIEL
ge
25
1/2
13
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
✓ Exemple :
Année PSAP Reglement PSAP
de en s en en
survena 2005 2006 2006
nce
2001 10 2 30
2002 20 2 10
2003 30 1 20
2004 15 3 20
2005 25 1 10
2006 0 1 10
100 10 90
❑ Prime émise :
✓ Définition : montant total des primes perçues.
Prime émise = prime acquise + PPNA
✓ Exemple :
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
✓ PREC = 4.
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
✓ Exemple :
400
350
300
250
200
150
100
50
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
250
200
150
100
50
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Provisions à constituer
4. TECHNIQUES ACTUARIELLES EN
ASSURANCE NON VIE
2
7
3
Partie 5 - Réassurance et Gestion du Risque
Sommaire
1 Introduction
2 Réassurance proportionnelle
2
7
4
Partie 5 - Réassurance et Gestion du Risque
Sommaire
1 Introduction
2 Réassurance proportionnelle
2
7
5
5.1 - Introduction
Définition
◼ La réassurance est l’assurance d’une compagnie d’assurance.
2
7
6
5.1 - Introduction
Notions Fondamentales
◼ La réassurance est un instrument qui permet à un assureur de stabiliser son bilan (résultats) en
cédant au(x) réassureur(s) une part des risques souscrits, moyennant une prime.
◼ Elle lui permet de lisser ses résultats dans le temps, en se couvrant contre les gros sinistres et
contre des écarts de sinistralités (coût et/ou fréquence - nombre de sinistres).
◼ Un contrat d’assurance directe lie juridiquement le client (particulier ou entreprise) et l’assureur. Par
contre, il n’y a aucune relation (juridique) entre le réassureur et le client.
◼ En cédant au(x) réassureur(s) une part de ses risques, c.a.d. une partie de la charge provenant de
ses sinistres, l’assureur doit en contrepartie payer au(x) réassureur(s) une prime. En réassurance
proportionnelle, les réassureurs vont participer au recouvrement des frais de l’assureur, notamment
des frais de gestion des sinistres, en versant à l’assureur une commission de réassurance (sauf en
réassurance non proportionnelle)
◼ Notons enfin que la réassurance existe également entre réassureurs. En effet, un réassureur peut
très bien se réassurer chez d’autres réassureurs en ‘rétrocédant’ une partie des risques acceptés.
On parlera alors de Rétrocession.
2
7
7
5.1 - Introduction
Enjeux
La Réassurance permet notamment:
◼ S’il y a un contrat en l’assuré client et l’assureur, il existe un autre contrat entre l’assureur et le
réassureur, ces 2 types de contrats étant normalement séparés juridiquement.
2
7
8
5.1 - Introduction
◼ Pourquoi la réassurance ?
➢ Protéger le bilan
➢ Protéger le résultat
➢ Se protéger contre les cumuls inconnus
➢ Financer un développement
➢ Faciliter un développement
➢ …
2
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9
5.1 - Introduction
Quelques Chiffres…
Taux de cession 2014 Offre de Réassurance -
2014
TOTAL 4,80%
120%
IARD Reste du Monde
VIE 2,20% VIE 100% 3%
10% Asie-Pacifique
TOTAL 8%
80%
IARD 8%
21% Bermudes
60%
0% 5% 10% 4%
8% US
40%
Primes Nettes Emises en $bn Irlande
20% 47%
Munich Re 32,3
Swiss Re 22,9 UK
Berkshire Hathaway 15 0%
1
Hannover Re 14,3
Lloyd's 9,9
SCOR 8,9
RGA 7,3 Source : FFSA
PartnerRe 4,5
Transatlanctic 3,9
Mapfre Re 3,3
Everest Re 3,3
Odyssey Re 2,1
Axis Re 2
Maiden 1,7
XL Re 1,7
0 5 10 15 20 25 30 35
2
8
0
5.1 - Introduction
Quelques Chiffres…catastrophes naturelles depuis 1990
10 Source : FFSA
5.1 - Introduction
Les clauses
◼ 4 grandes catégories:
⚫ Etendue du contrat
- Territoire
- Dates
- Evènements couverts
- Exclusions
- Définition du sinistre
⚫ Comptabilité
- Primes
⚫ Litiges
⚫ Conditions Financières
- Monnaie
- Franchises
- Limites
- Reconstitutions
- …
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2
5.1 - Introduction
Types de Contrats
Réassurance Facultative
Risques Individuels
Traité Facultativ
Réassurance Facultative-Obligatoire
Risques Individuels
REINSURANCE
AGGREGATE AGGREGATE
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3
5.1 - Introduction
Notion de Risque vs Evenement
◼ 4 grandes catégories:
Definition d’un
Risque ◼ RISQUE: En général, un seul site, couvert par une même police d’assurance.
Exemple.
Couverture des desctrutions survenues à une usine à Manchester pour les
périls couverts par la police d’assurance (ex: Feu, Tempête, … )
1 Introduction
2 Réassurance proportionnelle
28
5
5.2 - Réassurance proportionnelle
Le réassureur prend en charge une proportion d’un risque moyennant une proportion identique
de la prime payée par l’assuré et paie, en cas de réalisation du risque, le sinistre dans les
mêmes proportions.
28
6
5.2 - Réassurance proportionnelle
5.2.1. Excédents de Plein / Surplus Treaties
Ces traités sont également appelés traités par Excédents de Capitaux ou par Excédents de Sommes,
ou désignés brièvement par l’expression « Traités Excédents ». Il s’agit là de la réassurance la plus
classique mais de moins en moins utilisée par les cédantes «sophistiquées».
◼ Plein de souscription : c’est le montant maximum en termes de capitaux assurés, que l’assureur
peut céder sur un même risque entrant dans le domaine de définition du traité. C’est la limite de
souscription que le réassureur est prêt à prendre en charge. Ce plein de souscription sera noté par
la suite P. Ce plein de souscription s’exprime généralement en nombre de pleins de conservation.
◼ Capacité : c’est le montant maximum en terme de capitaux assurés, que l’assureur peut souscrire
sur un même risque entrant dans le domaine de définition du traité. La capacité est ainsi la somme
du plein de souscription et du plein de rétention. Nous la noterons par la suite C. D’après ce que
nous venons de dire, nous avons : C = P - R
28
7
5.2 - Réassurance proportionnelle
5.2.1. Excédents de Plein / Surplus Treaties
◼ Contrairement au traité en quote-part pour lequel, le taux de cession est identique pour toutes les
polices du portefeuille, avec l’excédent de plein, le taux de cession dépend de la somme assurée de
chaque risque.
◼ Pour le risque i du portefeuille, de somme assurée Mi, le risque sera cédé au traité de réassurance
dans la proportion ai déterminée par la formule
ai=max[ (Mi – R ) / Mi ; 0 ]
◼ Illustration:
28
8
5.2 - Réassurance proportionnelle
5.2.1. Excédents de Plein / Surplus Treaties - Exemple
◼ Avec une rétention de 2 m €
◼ La police P3 a un montant de capitaux assurés inférieur au plein de conservation, elle n’est donc
pas réassurée par ce traité, elle est entièrement conservée par la cédante.
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9
5.2 - Réassurance proportionnelle
5.2.1. Excédents de Plein / Surplus Treaties - Exemple
En termes de Sinistres :
Dans ce cas d’une Réassurance proportionnelle pure, le réassureur paie 80% des sinistres de la police
P2, quel que soit le montant, et reçoit 80% des primes de la police P2.
29
0
5.2 - Réassurance proportionnelle
5.2.2. Quote-part (Quota Share)
◼ C’est la forme la plus simple de la Réassurance – le Réassureur prend en charge une proportion
constante sur tous les risques du portefeuille et il reçoit en échange la même proportion des
primes.
◼ Ces traités sont également appelés cessions en participation pure et sont régis par un traité aux
termes duquel le réassureur sera intéressé pour une certaine quote-part dans toutes les affaires
réalisées par l’assureur dans une branche déterminée. En pratique, on définit a priori le taux de
cession, qui est une constante sur l’ensemble des polices du domaine de définition du traité (ti =
taux de cession de la police Pi = constante).
◼ Ce type de traités permet une comptabilité très simple : si les postes sont comptabilisés en brut de
réassurance (primes, sinistres), il suffit de multiplier par 1 moins le taux de cession pour avoir les
montants en net de réassurance.
◼ Pour le réassureur, ce mode de cession permet un maximum de sécurité puisqu’il est intéressé
dans tout le portefeuille de l’assureur. Par contre, les deux communautés de risques ainsi créées
étant rigoureusement identiques, le cédant est mis dans l’obligation de céder une part importante de
primes qu’il aurait pu, compte tenu de l’engagement modeste sur certains risques, conserver pour
propre compte.
29
1
5.2 - Réassurance proportionnelle
5.2.2. Quote-part (Quota Share)
◼ Ainsi, la réassurance en quote-part ne permet pas à un assureur de se couvrir contre les gros
sinistres, car elle ne supprime pas les pointes mais les abaisse proportionnellement. Il s’agit donc
dans la plupart des cas d’une couverture contre une fréquence élevée de petits sinistres, qui
rendrait par exemple insupportable la gestion en Excédents de Pleins.
◼ La réassurance en Quote-part peut également se justifier dans le cas du lancement d’une nouvelle
branche, à l’ouverture de laquelle on désire associer pleinement le réassureur.
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2
5.2 - Réassurance proportionnelle
5.2.2. Quote-part (Quota Share)
◼ illustration d’’un Quote-part de 30%
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3
5.2 - Réassurance proportionnelle
5.2.3. Facultatives pures
◼ La réassurance facultative est la plus ancienne forme de réassurance, qui prend souvent la forme
de réassurance proportionnelle, les facultatives non-proportionnelles sont les plus courantes chez
les cédantes « sophistiquées »
◼ Pour chaque affaire, l’assureur adresse au réassureur une proposition que celui ci est libre
d’accepter ou de refuser. Cette proposition doit contenir le maximum d’informations, c.a.d. tous les
renseignements concernant le risque offert : situation, définition, garanties, taux de prime, montant
du capital assuré….
◼ Généralement, le contrat qui lie l’Assureur et le Réassureur ne se désigne plus par un traité, le
domaine de définition d’une facultative ne comprenant qu’une seule affaire.
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4
5.2 - Réassurance proportionnelle
5.2.3. Facultatives pures
On distingue 2 types principaux de réassurance facultative :
◼ Les facultatives d’exclusion : elles permettent le placement de certaines affaires délicates qui,
pour une raison particulière (risques exclus), ne pourraient pas entrer dans le cadre d’un traité
obligatoire.
Ainsi, si un assureur a dans son portefeuille une affaire tout à fait particulière (Exemple : Eurotunnel)
qui ne peut entrer dans le domaine de définition d’aucun de ses traités, il peut réassurer ce risque
en souscrivant une facultative pure, dont le domaine de définition sera cette unique police.
◼ Les facultatives de capacité : elles permettent à l’assureur, au cas par cas, d’étendre ses
souscriptions sur des polices entrant dans le domaine de définition d’un traité obligatoire, tout en
augmentant sa capacité sur ces risques, c.a.d. tout en réassurant le sur-excédent.
29
5
Partie 5 - Réassurance et Gestion du Risque
Sommaire
1 Introduction
2 Réassurance proportionnelle
29
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5.3 - Réassurance non proportionnelle
◼ Dans le cas des traités de réassurance non proportionnelle, le sort du réassureur est différent de
celui de l’assureur en ce sens que ni les primes, ni les sinistres ne sont proportionnels aux primes
payées par l’assuré et aux sinistres payés par l’assureur. Au contraire, l’assureur cherche auprès
des réassureurs une couverture particulière le protégeant contre certaines éventualités et ce,
moyennant une prime spéciale versée.
◼ Cette fois, il s’agit bien d’une assurance au second degré, et la réassurance non proportionnelle
peut être considérée comme ‘l’assurance de l’assureur’.
◼ La réassurance non proportionnelle permet surtout à un assureur de se couvrir contre les gros
sinistres ou des événements rares, tels les événements climatiques (Tempêtes, Ouragans,
Tremblements de Terre,…). Dans ce cas, le réassureur va payer la part des sinistres qui dépassent
une franchise, appelée une Priorité.
29
7
5.3 - Réassurance non proportionnelle
◼ Le réassureur prend donc l’engagement de payer à l’assureur certains montants à condition qu’un
événement défini, un sinistre, une perte se réalise.
◼ En contrepartie, le réassureur perçoit une prime pour compenser le risque qu’il prend.
◼ La prime demandée par le réassureur est calculée en fonction de l’exposition du portefeuille et des
statistiques sinistres.
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8
5.3 - Réassurance non proportionnelle
Définitions
◼ Franchise ou priorité : borne inférieure à partir de laquelle le réassureur intervient: F
◼ Annual Aggregate Deductible – a.a.d.: il s’agit d’une franchise exprimée en multiple de la priorité
◼ Annual Aggregate Limit – a.a.l. : il s’agit d’une garantie annuelle limitée,exprimée en multiple de la
portée
◼ En général, la prime de base d’un traité XL ne correspond qu’à la prime payée par l’assureur pour la
première portée, et celui ci devra payer au réassureur une surprime (= prime de reconstitution ou
‘reinstatement premium’), pour chacune des reconstitutions,
◼ L’assureur va donc payer des primes en fonction de sa sinistralité, et ces surprimes exprimées en
pourcentage de la prime de base, sont généralement payées au ‘prorata capita’ (ou prorata as to
amount). Cela signifie que l’assureur va payer des surprimes au fur et à mesure que le montant des
sinistres à la charge du réassureur augmente, et au prorata de ces montants.
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9
5.3 - Réassurance non proportionnelle
Excédent de Sinistre par Risque
30
0
5.3 - Réassurance non proportionnelle
Excédent de Sinistre par Risque
◼ Soit X le montant du sinistre à charge de la cédante avant application de la réassurance.
◼ Réassurance : P XS F
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1
5.3 - Réassurance non proportionnelle
Excédent de Sinistre Cat./ par Evénement
◼ L’Excédent catastrophe couvre la somme des dommages assurés relatifs à plusieurs polices
sinistrées du fait d ’une même cause
◼ Cette couverture vise à protéger la Cédante contre tout événement de type catastrophique qui
pourrait impliquer un certain nombre d ’assurés et donc de créer un cumul d ’engagement non
prévisible.
◼ L’excédent de sinistre catastrophe est une couverture délicate et nécessite, du réassureur, une
grande technicité (difficulté de cerner / évaluer le besoin de couverture optimale).
◼ L’excédent de sinistre catastrophe demande de plus une grande capacité pour le réassureur.
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2
5.3 - Réassurance non proportionnelle
Stop Loss
◼ Le Stop Loss (ou excédent de perte annuelle) à la différence des autres couvertures non
proportionnelles, qui jouent sur un risque ou un événement bien défini, intervient sur la sinistralité
globale.
◼ Ici l ’événement est constitué par l ’ensemble des polices sinistrées pendant la période de référence
du traité (en général un an).
◼ Généralement les limites de ce type de traité ne sont pas exprimées sous forme d ’un montant mais
d’un rapport sinistres sur primes (S/P) ou sinistres sur capitaux.
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3
5.3 - Réassurance non proportionnelle
Stop Loss
Exemple d’un programme de SL sur 3 tranches :
◼ 50% L/R xs 100% L/R of GNPI
◼ 50% L/R xs 150% L/R of GNPI
◼ 100% L/R xs 200% L/R of GNPI
Imaginons que le « loss ratio » atteigne 175% du GNPI durant la période de réassurance, le réassureur
aura à sa charge:
◼ 50% du GNPI au titre de la première tranche
◼ 25% au titre de la seconde tranche
◼ rien au titre de la troisième tranche
Il est important de préciser que la priorité d’un traité Stop Loss est pratiquement toujours supérieure ou
égale à 100%. En effet, si l’assureur pouvait souscrire un Stop Loss avec une rétention de inférieure à
100 %, mettons 80 %, il s’assurerait dès le début d’année de ne pas faire une perte supérieure à 80%
c’est-à-dire un gain de 20 % minimum (hors frais de gestion, de souscription et primes de
réassurance...). L’assureur ne prendrait donc aucun risque de perdre de l’argent.
En réalité ce n’est pas tout à fait exacte car il récupère les pertes au delà de portée plus prioritée mais il
pourrait très bien acheter plusieurs tranches.
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4
5.3 - Réassurance non proportionnelle
Stop Loss
◼ L’intérêt principal des couvertures Stop Loss est de se couvrir contre les risques de fréquence.
◼ Les Stop Loss sont ainsi le plus souvent utilisé pour le risque grêle par exemple.
◼ En effet, une ou deux grêles dans l’année ne vont pas menacer le résultat de l’assureur car le coût
individuel d’un événement n’est pas très élevé par contre une fréquence très élevée de grêle peut
avoir un impact important. Le coût de ce type de couverture Stop Loss est cependant assez élevé
en général.
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