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UNIVERSITÉ IBN TOFAIL

FACULTÉ D’ÉCONOMIE ET DE GESTION

Master Management Audit et Contrôle


Exposé :
Sous le thème :

Le budget d’approvisionnement

Réalisé par : Encadré par :


Mlle. ARBOUBBA Chaimae Mme. AZIZI Fatima Zohra
Mlle. BELKHLIFI Fatima-Zahra
M. BERRADA Otmane
Mlle. BESSI Zineb
Mlle. BOUCHTI Malika
Mlle. BRITEL Zineb
M.CHNOUNI Othmane
Mlle. OUAFQIR Kawtar

Promotion : 2020/2021
PLAN :
- Introduction
I. Généralité
II. La gestion d’approvisionnement
III. Budgétisation des approvisionnements
- Conclusion
- Bibliographie
- Webographie
Introduction :
L’histoire nous renseigne, que jusqu’au milieu du dernier siècle, les entreprises étaient
marquées par un état d’esprit orienté vers la production de masse, la demande étant supérieure
à l’offre, les grandes entreprises pouvaient asseoir leur position et assurer leurs réussites en
innovant sur un aspect purement technique et en élaborant des budgets pour assurer sa bonne
gérance ce qu’on appelle la gestion prévisionnelle
Parmi les budgets d’outils de la gestion prévisionnelle, on trouve le budget des
approvisionnements, qui a pour objectif d’assurer une gestion de stock de matière achetée, le
meilleur possible afin d’éviter à la fois une rupture de stock et en même temps un sur stockage
En effet, Le budget d’approvisionnement est complètement dépondant des techniques de
gestion des stocks, il nécessite que l’entreprise ait déterminé quelles références étaient
précisément suivies, quelle en serait la consommation attendue sur l’année et quel type de
gestion des stocks serait pratiquée : gestion calendaire ou gestion à point de commande. Ces
éléments arrêtés, un chiffrage des achats est possible qui est toujours complété par des
prévisions en date de commande, de livraison et de consommation. Cette budgétisation doit
faire apparaitre, dans le temps, c'est-à-dire chaque mois, l’échelonnement des prévisions en
matière de commande, de livraison, de consommation et de niveau de stock
Alors dans quelle mesure le budget d’approvisionnement puisse conduire à la bonne
gestion de stocks de l’entreprise ?
Pour réaliser ce travail, nous l’avons structuré autour de trois chapitres. Le premier
chapitre portera sur le cadre conceptuel du Budget des approvisionnements, dans lequel nous
aborderons le budget des approvisionnements, et les éléments à prendre en compte. Dans le
second chapitre, nous avons développé un point très important portant sur la confection du
budget des approvisionnements, dans le lequel nous expliquons les paramètres de la gestion
de stock, la prévision et les méthodes de gestion de stocks. Le troisième et dernier chapitre,
sera consacré à la budgétisation et le contrôle budgétaire des approvisionnements.
I. Généralité :

1. Budget :
A) Définition :

 Plusieurs définitions sont proposées pour cerner la notion du budget ; cependant, une
synthèse de ces différentes propositions de définitions aboutit à conclure qu’un budget
est la traduction en termes monétaires, des objectifs, des politiques et des moyens
élaborés dans le cadre d’un plan, couvrant toutes les phases d’opérations, et limité
dans le temps.

 Selon HORNGREN : le budget est défini comme étant « l'expression quantitative du


programme d'actions proposé par la direction. Il contribue à la coordination et à
l'exécution de ce programme. Il en couvre les aspects, tant financiers que non
financiers, et tient lieu de feuille de route pour l'entreprise ».

 Un état prévisionnel et limitatif des dépenses et des recettes à réaliser au cours d'une
période donnée par une unité économique

B) Finalité :

Robert N. Anthony résume les finalités du budget en cinq points :


- Motiver les managers à dresser des plans
- Informer les managers de ce qui est attendu d’eux
- Obtenir un engagement des managers
- Coordonner les différentes activités d’une organisation
- Fournir un standard pour juger la performance réelle

C) Schématisation du budget :
D) Les méthodes d’élaboration d’un budget :
- On distingue principalement deux méthodes afin de réaliser un budget :
• Les budgets négociés (Bottom-up)

Une procédure de navette est instaurée entre les responsables opérationnels et leur
hiérarchie sur des propositions d’objectifs.
• Les budgets imposés (top-down)

La hiérarchie assigne à chaque responsable ses objectifs et lui affecte des moyens.

2. L’approvisionnement :
A) Définition :

 Approvisionner c’est faire en sorte que les marchandises nécessaires à la production


soient livrées dans les délais, dans les bonnes quantités et dans les bonnes conditions.
A partir de l’expression du besoin (prévisionnel de la demande, niveau de stock,
commande spécifique …), l’approvisionnement consiste à produire une commande
fournisseur, la transmettre, assurer son suivi, puis transmettre les documents (bon de
livraison, ordre de réception, relevé informatique) afin de procéder à la facturation
fournisseur.
 La politique d’approvisionnement est un ensemble d’action prises par l’entreprises en
vue de se doter de bien ou de services, cette politique est conditionnée par un certain
nombre de données ou de choix qui représente pour le gestionnaire des contraintes à
gérer :
- Que faut-il commander ?
- A qui faut-il commander ?
- Comment faut-il commander ?
- Comment stocker les biens commandés ?

 La fonction d’approvisionnement se situe en amont de la production dans le cycle


d’exploitation de l’entreprise la nature des approvisionnements traités est très variée :
matières premières, pièces de rechange, matières consommables, emballage,
marchandise, mais aussi énergie, sous-traitance, transport, investissements.

B) Mission :

La mission de la fonction (Approvisionnement) est de procurer à l’entreprise, dans les


meilleures conditions de qualité, de couts, de délais et de sécurité, les matières
premières, les composantes, les fournitures, les outillages, les équipements et les
services dont l’entreprise a besoin pour ses activités

 Le responsable approvisionnement – ou responsable achats et approvisionnement – a


la mission principale d’organiser, gérer et coordonner les flux et les stocks de
marchandises au sein de son entreprise, en s’appuyant sur les prévisions des ventes.
Son objectif principal étant d’optimiser les coûts pour son employeur en recherchant
le meilleur rapport qualité-prix.
 Le responsable approvisionnement doit, dans un premier temps, définir précisément
les besoins de l’entreprise, en amont de la chaîne de production ou des points de
vente. Pour ce faire, il est chargé de négocier directement avec les différents
fournisseurs et d’établir avec eux un plan d’approvisionnement en tenant compte des
contraintes. Il doit apporter une fluidité et une cohérence dans les arrivées de
marchandises.
 Ce professionnel doit également sélectionner les prestataires – plus particulièrement
les transporteurs – et veiller au bon déroulé de l’approvisionnement. Polyvalent, il
doit également s’impliquer sur le plan financier – règlement des différents
prestataires, notamment – ainsi que juridique, en gérant d’éventuels litiges.
 Pour anticiper au mieux les futurs flux de marchandises, le responsable
approvisionnement doit mettre en place et analyser des indicateurs lui permettant de
connaître les rotations des produits, les durées de livraisons et leur efficacité, ou non.
Un moyen de corriger et d’optimiser les futures livraisons de marchandises.
 Enfin, ce responsable doit être en mesure de diriger, animer et mener une équipe, tout
en assurant l’organisation et le suivi de leurs tâches.

C) Objectifs de l’approvisionnement :
La mission générale de la fonction de l’approvisionnement est de mettre à la
disposition des unités de production les biens en qualité et quantité suffisantes, ceci est
réalisé selon les objectifs suivants :
a-Objectif de fonctionnement :
Le service achat doit mettre à la disposition du service production des quantités de
matières suffisantes pour son bon fonctionnement afin d’éviter tout arrêt ou
ralentissement de la fabrication dans la mesure où toute rupture de stock implique une
perte des clients ou un retard dans le programme de production.
b-objectif de qualité :
La qualité est une condition importante pour la réussite d’un produit. Le choix du
produit et de fournisseur de qualité assure une sécurité indispensable pour l’entreprise.
Par un tel choix, l’entreprise réduit les couts inutiles (couts de malfaçon, des déchets,
des retards ou erreurs de livraisons…), l’objectif de qualité participe énormément à
l’objectif de compétitivité (concurrence entre les entreprises).
c-objectif des couts :
Les services d’approvisionnement cherchent toujours à réduire les couts d’achats (par
le choix du fournisseur offrant des prix plus avantageux et à minimiser les couts
stockage (ne stocker que si c’est nécessaire).

3. Budget d’approvisionnement :
A) Définition :

C’est un programme d’action prévisionnel qui permet d’assurer que les matières nécessaires à
la production seront disponibles en quantités suffisantes
La gestion budgétaire des approvisionnements comporte deux phases : la première phase c'est
l'étude de la politique d'approvisionnement en vue de minimiser le cout de
l'approvisionnement, des méthodes mathématiques aident à choisir la politique optimale, la
deuxième phase c'est la mise en forme du budget des approvisionnements.

Stock initial

Programme de Besoins en Programme des


production matières approvisionnement
premières s

Stock final

B) Objectifs :

Le budget des approvisionnements a pour objectif d’assurer une gestion des stocks de
matières premières, de produits, de marchandises ou autres approvisionnements la plus
optimale possible afin d’éviter :
• une rupture de stock,
• un sur stockage.

4. Eléments à prendre en compte :


Le budget des approvisionnements tient compte :
Les politiques d'approvisionnements sont déterminées en fonction de la cadence (rythme)
d'approvisionnement choisie ; en l'occurrence on va se contenter de trois politiques.
- Un apprivoisement sur l'année :
Cette politique repose sur la passation d'une seule commande pendant toute l'année,
elle permet minimiser le coût de passation ainsi que d'éviter toute rupture de stock
cependant elle engendre un coût de possession très important.
- Un approvisionnement par trimestre :
On aura quatre livraisons égales dans l'année. Cette politique à l'avantage d'avoir un
coût de stockage plus réduis cependant elle génère un coût de passation plus
important.
- Le juste à temps (JAT) :
Cette politique consiste à acheter la quantité des matières au moment même où elles
doivent être incorporées dans la fabrication ce qui implique à une absence de stock
dans l'entreprise.
Cadences de consommations fournies par le budget des ventes (marchandises) ou le budget
de production (matières premières).
Rythme des approvisionnements c’est à dire du nombre annuel de commandes. Il faut
rechercher un rythme optimal permettant un coût de gestion des stocks minimal.
Délais d’approvisionnements c’est à dire de l’intervalle de temps compris entre la date de la
commande et la date de la livraison.

II. La gestion d’approvisionnement :

1. Les paramètres de la gestion des stocks :

 La quantité commandée : Cette quantité peut être la même à chaque commande, la


variable étant alors la date de réapprovisionnement. Elle peut aussi varier à chaque
commande, la périodicité des réapprovisionnements étant alors fixe.
 Le stock d'alerte : qui représente le niveau de stock à partir duquel une commande
doit être.
Stock d’alerte = stock minimum + stock de sécurité
 Le stock de sécurité : représente la quantité qui doit être en permanence présente
en stock pour faire face à divers aléas (grève des transports, accélération imprévue
de la consommation.)
Stock de sécurité = Consommation quotidienne x Nombre de jours de retard de
livraison
 Stock minimum : La connaissance du délai de livraison permet d’évaluer le stock
nécessaire pendant le délai de livraison : stock minimum
 Stock minimum = Consommation quotidienne x Nombre de jours de livraison
 Le stock outil C’est le niveau de stock en permanence dans l’entreprise qui n’est pas
destiné à la vente et qui sert à rappeler son activité.
 Le stock de spéculation C’est un stock constitué par les entreprises afin de créer le
manque et profiter de la hausse des prix qui en résulte. Cette pratique est illégale et
sévèrement punie par la loi.
 Stock de mévente C’est un stock issu de la surévaluation des possibilités de vente. Il
constitue habituellement des soldes en fin de période dans cette entreprise.

2. La prévision

La prévision des approvisionnements représente l’estimation des achats, en quantités et en


valeurs à partir de l’objectif défini :
- Soit par le budget des ventes lorsque l’entreprise effectue la revente en l’état.
- Soit par le budget de production lorsque l’entreprise effectue la transformation.

1.1 Cadence d’approvisionnement


La cadence d’approvisionnement représente le nombre de commandes (N) à passer pendant la
période de référence (l’année). Elle est déterminée pour réduire au maximum le coût
d’approvisionnement.
A) Le stock moyen
On sait que :
Stock moyen = (SI + SF) / 2

D’une manière générale, la valeur de la commande dépend de la cadence


d’approvisionnement. Nous pouvons, donc, écrire le stock moyen en fonction de la cadence
d’approvisionnement (N)

Stock moyen = C/2N (avec C la consommation annuelle d’une matière)


L’entreprise peut passer une commande par an. On le graphique suivant :

Stock

SM= C /2 N

1 an Temps

L’entreprise peut passer deux commandes par an pour la même matière. Le graphique
devient :

Stock

C/ 2

C/ 4

Stock moyen

Temps
6 mois 6 mois

B) Cadence d’approvisionnement optimale

Il s’agit de choisir une cadence d’approvisionnement qui permet de fournir les matières en
qualité et quantités suffisantes, au moment voulu et au coût le plus bas possible.
Le coût d’approvisionnement est la résultante de quatre éléments :
1) Cout de possession de stock :

Il est constitué de l'ensemble des frais se rapportant à la détention des stocks : primes
d'assurances, location ou amortissement du local servant de magasin ou d'entrepôt, frais de
garde, de chauffage, de nettoyage, de manutention en cours de stockage ou pour la mise à
disposition des services demandeurs... et perte due à l'immobilisation des capitaux dans les
stocks qui pourraient être placés ailleurs.

Dans la pratique, le coût de possession des stocks est souvent imputé aux sorties de chaque
période et vient donc majorer les coûts de production ou de revient concernés.

Ce cout de possession comprend divers éléments :

a) Le cout du financement :
Comme tout actif de l’entreprise, le stock doit être financé.

Ce financement peut être assuré par :

− Soit par des dettes d’exploitation (crédit fournisseur)

− Soit par des concours bancaires

− Soit par des ressources stables (fonds de roulements net global)

b) Le cout des entrepôts :

Plus que le stock est élevé, plus l’entreprise doit disposer des surfaces importantes pour le
stockage, ce cout inclut donc l’amortissement (ou le prix de location) des locaux, et
différentes charges annexes (gardiennage, etc).

c) Les risques de détériorations, de vol

Ces risques étant généralement couvertes par des assurances, il convient donc de prendre en
compte les charges correspondantes.

d) Les risques d’obsolescence

Des approvisionnements longtemps stockés peuvent s’avérer inadaptés à la demande ou aux


évolutions des procèdes de fabrications, ils peuvent alors entrainer une perte nette pour
l’entreprise.

2) Cout de passation de commande (cout de lancement) :

C’est l’ensemble des couts liés à la passation d’une commande ou


d’approvisionnement. Les couts annuels de passation de commande ou lancement de
fabrication dépend principalement de nombre de commandes lancées et lancements
annuels.
 Après d’avoir calculer le coût de passation et le coût de possession :

coût de Le coût de le coût


passation possession total

3) Cout d’acquisition :

C’est l’ensemble des couts liés à l’acquisition d’un article. Ce cout est composé pour
un article acheté du montant des achats plus les différents frais y relatifs.

Le coût d’acquisition des stocks est constitué du :

 Prix d’achat, y compris les droits de douane et autres taxes non récupérables, après
déduction des rabais commerciaux, remises, escomptes de règlement et autres
éléments similaires ;
 Ainsi que des frais de transport, de manutention et autres coûts directement
attribuables à l’acquisition des produits finis, des matières premières et des services.

4) Les couts de rupture

C’est-à-dire, les coûts entraînés par les ruptures de stocks. Pour les distributeurs, cela
peut inclure des coûts liés aux livraisons express, au changement de fournisseurs au profit
de fournisseurs capables de livrer plus rapidement, à la substitution d'items par d'autres
moins rentables, etc. Même si ce type de coûts peut être déterminé assez précisément,
d'autres sont moins aisés à isoler, comme par exemple le coût en termes de perte de fidélité
client ou en termes de réputation globale de l'entreprise.

1.2 Détermination de la cadence optimale : modèle de WILSON

Le modèle de WILSON permet de calculer la quantité économique à commander, qui


minimise le coût de gestion des stocks.
Sous conditions :
- On gère un seul article
- La demande est connue, régulière et constant par unité de temps
- Le délai de livraison est connu
- Pas de pénurie
- La commande est livrée en une seule fois
- Le coût unitaire du produit est fixe quel que soit la quantité commandée
- Le CPAU est T de possession dont fixes

Le modèle de WILSON permet de rechercher :


- Le nombre optimal de commandes N (cadence optimale)
- La quantité ou la valeur économique à commander appelée aussi « lot économique »
notée L.
- La périodicité optimale de réapprovisionnement notée P.

Ces variables ne sont pas indépendantes, mais elles sont liées par une relation simple.
N = 12/P = C/L

Théoriquement, le modèle de WILSON peut être formalisé de la manière suivante :


En désignant par :
t = Taux complet de possession du stock
Le stock moyen sur lequel s’applique ce taux t a été défini comme étant :
SM = C/ 2N avec : C la consommation annuelle de matière et N le nombre de commandes
On a :
Coût total d’acquisition (coût de passation) = Ca × N avec : Ca coût de passation d’une
commande
Coût de possession = C/2N × t /100
L’inconnue étant N. pour que le coût soit minimum il suffit que ces deux coûts élémentaires
soient égaux :
N*Ca = Ct/200N
N2 = Ct /200Ca

𝐶𝑥𝑡
N=√ cette formule donne la cadence optimale.
200𝑥 𝑐𝑎

Trois procédés peuvent être utilisés : la méthode graphique, la méthode arithmétique ou la


méthode algébrique (méthode de WILSON)

- La méthode graphique
Coût totale
ccdszstotal
Coût de passation

Coût de possession
Le nombre optimal de commande est obtenu lorsque la courbe du coût de passation et la
courbe du coût de possession se rencontrent c’est-à-dire le point d’intersection entre les deux
courbes.

- La méthode arithmétique

Selon la méthode arithmétique le nombre des commandes optimal est obtenu selon les étapes
suivantes :

- Première étape : détermination du stock moyen


- Deuxième étape : détermination cout de passation
- Troisième étape : détermination cout de possession
- Quatrième étape : détermination cout Total (couts de passation + couts de possession)
- Le cout minimum est atteint pour X commandes, donc le nombre optimal de
commandes est de X

3. LES METHODES DE LA GESTION DU STOCK :


Les stocks regroupent l'ensemble des marchandises, des matières ou des fournitures, des produits
semi-ouvrés ou en-cours, des produits finis et des emballages commerciaux qui sont rangés dans un
magasin pour une utilisation ultérieure.

Une meilleure optimisation de son stock permet d’éviter les ruptures, d’optimiser les coûts de
stockage, et d’apporter une meilleure réactivité aux commandes de ses clients.
Après avoir analysé vos besoins, il est donc essentiel d’adopter une méthode agile qui vous permet de
suivre au mieux vos stocks.

Selon les organisations, certaines privilégieront une gestion de stocks dépendant des entrées, en
adoptant souvent une approche prévisionnelle, quand d’autres préféreront la corréler aux sorties. La
gestion peut aussi être externalisée.
Pour faire le point, voici un tour d’horizon des différentes méthodologies :

1. Réapprovisionnement à la commande
Elle évite le sur-stockage et les stocks dormants. Mais, elle ne permet pas toujours d’anticiper les pics
d’activité à l’origine des ruptures. Elle convient donc plus particulièrement aux personnes très
rigoureuses et ayant une idée très précise de leur marché.
2. Réapprovisionnement calendaire
Souvent mise en place avec son ou ses fournisseurs, elle automatise les commandes à une date définie,
au moyen la formule de Wilson ou QEC. Mais cette gestion de stock manque d’agilité si elle n’est pas
ajustée en continu. En effet, il se peut que des produits qui ne se sont pas bien vendus se retrouvent en
sur-stockage. À l’inverse, des produits ayant trouvé leur public peuvent se retrouver très rapidement en
rupture même après le réapprovisionnement calendaire.
3. La méthode Kanban
Là encore un stock minimum est mis en place. Mais, à la différence de la prévision de commande, le
réapprovisionnement se fait progressivement en fonction des volumes de commandes. Cela exige donc
une bonne coordination entre le fournisseur et le distributeur.
4. La méthode du « re complétement des stocks»
Cette méthode consiste à compléter de manière automatique son stock dès lors que son seuil
maximum, défini par la stratégie de gestion de stocks, n’est pas atteint.
5. La méthode FIFO
Cette méthode « First In First Out », également appelée « premier entré premier sorti », tient compte
de la chronologie des entrées produit : on prend dans le stock les éléments les plus anciens jusqu’aux
plus récents. C’est la meilleure méthode quand le process de gestion de stocks porte sur des denrées
périssables.

6. La méthode FEFO
La méthode « First Expired First Out », c’est-à-dire « premier expiré, premier sorti » est similaire à la
première, mais va plus loin en matière de DLC puisque l’on retire en premier le produit ayant la date
d’expiration la plus proche.
7. La méthode LIFO
Cette méthode « Last In First Out », traduite par « dernier entré premier sorti » est la stricte opposée à
la première : on fait sortir du stock les derniers produits reçus. Elle est utilisée quand les produits
concernés n’ont pas de date de consommation pour faciliter la tâche des opérationnels et optimiser leur
temps.
Une méthode de gestion externalisée type « drop shipping »
Si cette méthode est particulièrement prisée par les e-commerçants, elle peut être adoptée par un
grossiste n’opérant pas en ligne.
En effet, elle consiste à confier à son ou ses fournisseurs la livraison des commandes de sa clientèle.
Cette méthode affranchit les structures de la gestion de stocks et de l’ensemble de la logistique. Soit le
distributeur reçoit les commandes de sa clientèle et demande au fabricant de produire en fonction ; soit
le fabricant reçoit directement les commandes des clients de son distributeur et détermine les quantités
à produire.

8. Méthode ABC :

Le sigle ABC vient de American Audit Bureau of Circulation. L’utilité de la méthode ABC réside
dans le fait qu’elle permet de classifier les éléments de stocks par ordre d’importance selon un
critère choisi, notamment la consommation en valeur, ce qui en fonction des objectifs de
l’entreprise favorise un suivi spécial pour une catégorie d’objets étudié ainsi que des transferts
d’objets d’un groupe à un autre.
Elle ressort donc trois segments ou classe selon les critères qui suivent :

- Classe A : les 20% des articles qui représente environ 80% de la valeur totale du stock ;
- Classe B : les 30% des articles suivants qui représentent environ 15% de la valeur totale du stock ;
- Classe C : les 50% des articles restant qui représentent environ 5% de la valeur totale du stock.

9. La méthode de réapprovisionnement à la commande

Contrairement à la méthode de « re complétement des stocks », il s’agit ici de compléter son stock
automatiquement dès lors que son seuil minimal est atteint.

III. Budgétisation des approvisionnements


La gestion budgétaire constitue toujours la méthode de contrôle de gestion la plus utilisée par
les entreprises. Mais si presque toutes les entreprises préparent un budget, les pratiques sont
extrêmement variables.
Le budget est à la fois un instrument d’anticipation permettant de mettre en oeuvre une
politique volontariste de développement (déclinaison annuelle et opérationnelle des plans
stratégiques), et un outil de coordination verticale (contrat passé entre le management et un
responsable opérationnel) aussi bien qu’horizontale, entre les différents services ou fonctions
(il prend en compte et harmonise les exigences et contraintes de chacun de
l’approvisionnement à la vente).
Le contrôleur de gestion joue un rôle central dans ce processus de construction budgétaire, il
est le garant de la cohérence globale de celle-ci et sa position transversale lui permet
d’accompagner l’ensemble des décideurs opérationnels dans la définition de leurs objectifs et
le choix de leurs moyens.

1. Définition
La gestion budgétaire désigne le fait de planifier, à plus ou moins long terme, les recettes et les
dépenses prévues sur une période. La gestion budgétaire repose sur trois concepts : la prévision, la
budgétisation et le contrôle budgétaire. Le premier consiste à prendre en compte certaines données
historiques afin de mettre en œuvre un plan global du budget pour les mois ou années à venir. Le
second, à établir un rapport entre les objectifs espérés et les moyens mis à disposition pour les
accomplir. Le troisième enfin, à fixer des critères qui permettent de déterminer si les objectifs ont
été atteints ou non. Ce dernier concept consiste principalement à comparer les dépenses et recettes
budgétées aux dépenses et recettes réelles.

2. Structure :
Le budget des approvisionnements se subdivise en plusieurs sous budgets :
• budget des commandes,
• budget des livraisons,
• budget des consommations,
• budget des stocks,
Tenus soit en quantité, soit en valeur.
Le budget global des approvisionnements ou budget des achats doit être exprimé en valeur
HT et/ou TTC.

3. Le programme des approvisionnements :

• L’objectif est d’établir un calendrier des commandes et des livraisons.


• Le modèle d’optimisation étudié dans la fiche précédente est fondé sur l’hypothèse de
consommations régulières. L’entreprise commande alors, à intervalles réguliers, des quantités
constantes.
• Le modèle étudié est également applicable quand les consommations sont irrégulières.
L’entreprise a alors le choix entre :

A-Budgétisation par quantités constantes


Cette méthode consiste à lancer des commandes à quantité fixe selon la formule de
WILSON selon des périodes variables.
La formule de La quantité ou la valeur économique à commander appelée aussi « lot
économique » notée L :

𝟐×𝐂×𝐂𝐚
L= √ Avec :
𝐂𝐒

- C la consommation annuelle
- Ca coût de passation d’une commande
- Cs coût de stockage d’une commande (Cs= t du coût
de possession*prix d’une unité de matière)
𝐂
Ou L= 𝐍 Avec : - C la consommation annuelle

- N nombre optimal de commandes

B-Budgétisation par périodes constantes


Cette méthode s’oppose totalement à la première dans le sens où les quantités commandées
sont variables et les périodes fixes.
La formule de la périodicité optimale de réapprovisionnement ou la période optimale notée P :
𝟏𝟐
P= Avec : N nombre optimal de commandes
𝐍
4. Contrôle des approvisionnements :

Le contrôle régulier du budget des approvisionnements est important pour une meilleure
gestion des stocks. Il permet d’identifier les écarts entre les réalisations et les prévisions,
d’analyser les causes et de dégager au besoin les responsabilités.
Les écarts peuvent avoir des origines multiples :
 Variation au niveau des consommations ;
 Des comportements des fournisseurs : non-respect des délais ou des quantités
commandées ;
 Des comportements du service achats : oubli de passer des commandes ;
Des causes imprévues : accidents, grèves, conditions climatiques…
Le contrôle des charges d’approvisionnement s’exerce par calcul d’écarts.
Ecart total = Cout des approvisionnements réelles – Cout des approvisionnements
prévisionnelles
La détermination, en fin de période, d’écarts sur prix et sur quantités des matières, le plus
souvent réalisée à la sortie des stocks, ne dispense pas d’un suivi régulier des quantités en
stock.
La rotation des stocks traduit la dynamique de leur gestion. Elle peut être mesurée par le ratio
de rotation (r) ou par une durée moyenne de stockage (d) :
Valeur des sorties de stock de l’année
r= Valeur du stock moyen

Valeur du stock moyen 1


d (en jours)= × 365 = × 365
Valeur des sorties de stock de l’année r
Conclusion :

Nous voici arrivée au terme de notre travail intitulé « Le budget des


approvisionnements », toute entreprise soucieuse de son devenir est censée
s'interroger : où je vais aller, avec quels moyens, comment et quand arriver ? Et
comment assurer une bonne gestion d’approvisionnement ? La gestion budgétaire des
approvisionnements est l'outil idéal pour répondre à toutes ces questions

Ce thème qui fait l’objet de notre étude nous a permis, d’une part, de prendre
connaissance des différents concepts inhérents à la gestion budgétaire des
approvisionnements, et d’autre part, de comprendre comment fonctionne le système
de gestion budgétaire des approvisionnements et également ses différentes méthodes

Le premier chapitre a été consacré aux concepts généraux du budget des


approvisionnements, et dans le second chapitre, nous avons abordé la gestion
d’approvisionnement, dans lequel nous avons expliqué plusieurs éléments notamment
les méthodes de gestion de stocks

Le troisième chapitre a porté sur la budgétisation des approvisionnements qui


consiste à prendre en compte certaines données historiques afin de mettre en œuvre
un plan global du budget pour les mois ou années à venir. Quant au contrôle
budgétaire des approvisionnements, nous avons procédé au rapprochement entre
prévisions et réalisations qui nous ont permis d’établir les écarts et de les expliquer

Notre immersion dans ce travail, nous a permis de constater que la gestion


budgétaire des approvisionnements est un outil indispensable pour le bon
déroulement des activités d’achats et de stocks de l’entreprise, et également pour
éviter les problèmes de stocks à savoir la rupture de stock et le sur stockage
 Bibliographie

 Mohamed LAARIBI, LE CONTROLE DE GESTION DANS LES ENTREPRISES MAROCAINES


 Brigitte DORIATH, Contrôle de gestion en 20 fiches, 5e édition
 Brigitte Doriath, Christian Goujet, Gestion prévisionnelle et mesure de la performance, 5e
édition

 Webographie

 http://www.unit.eu/cours/kit-gestion-ingenieur/Chapitre-2/Compta-gestion-
ingenieur/ING-P5-04/Pdf/ING-P5-04.pdf
 https://debitoor.fr/termes-comptables/approvisionnement
 https://www.fedsupply.fr/actualites/fiche-metier-responsable-
approvisionnement
 https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-economique-et-
financier/1199231-gestion-budgetaire-definition-traduction/
 file:///Users/mac/Downloads/gestion%20budgetaire.pdf
 https://www.cours-gratuit.com/cours-gestion/cours-la-gestion-des-approvisionnements-
et-des-stocks-au-sein-de-l-entreprise
Thème : BUDGET D’APPROVISIONNEMENT

FICHE

Nom : ARBOUBBA

Prénom : Chaimae

Numéro Apogée : 17002856

Email : chaimae.arboubba@uit.ac.ma

Nom : BELKHLIFI

Prénom : Fatima-Zahra

Numéro Apogée : 15006758

Email : fatimazahra.belkhlifi@uit.ac.ma

Nom : BERRADA

Prénom : Otmane

Numéro Apogée : 17001740

Email : Otmane.berrada@uit.ac.ma

Nom : BESSI

Prénom : Zineb

Numéro Apogée : 17000754

Email : Zineb.bessi@uit.ac.ma
Nom : BOUCHTI

Prénom : Malika

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Email : Malika.bouchti@uit.ac.ma

Nom : BRITEL

Prénom : Zineb

Numéro Apogée : 17000120

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Nom : CHNOUNI

Prénom : Othmane

Numéro Apogée : 17003377

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Nom : OUAFQIR

Prénom : Kawtar

Numéro Apogée : 16008403

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