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Définitions

Alcool éthylique :
Alcool de composition CH3-CH2-OH
C’est l’éthanol
Définitions
Alcoolisation à risque selon l’OMS
pas plus de 4 verres/occasion, usage
ponctuel
pas plus de 3 verres par jour pour un usage
régulier chez l’homme
pas plus de 2 par jour pour un usage régulier
chez la femme
Définitions
Un verre standard/ Unité Internationale d’Alcool = 10 g d’alcool pur

Alcoolémie = Q la quantité d’alcool pur ingéré (g)


poids (kg) x C où C = 0,7 ♂et 0,6 ♀

Q (g) = quantité d’alcool (mL) x degré x 0,8 /100


Définitions
NON-USAGE = non consommateur = absence
de consommation
-Primaire : initial (enfant) ou choix durable
-Secondaire après période de mésusage =
abstinence
USAGE = consommateur modéré, tempérant
toute conduite d’alcoolisation / ne pose pas de
problème si la consommation reste modérée (cf<
seuil OMS) et prise en dehors de toute situation à
risque .
Définitions
• LE MESUSAGE RASSEMBLE :
1. L’USAGE A RISQUE
- consommation > seuil OMS, pas de dommage médical/ psy/
social induit, mais susceptible d’en induire à terme
- conso < seuil OMS mais situation à risque et/ou risque
individuel particulier
2. L’USAGE NOCIF = consommateur à problème
- au moins 1 dommage induit, indépendamment du niveau de
conso. Absence de dépendance
3. USAGE AVEC DEPENDANCE, ALCOOLODEPENDANCE
Toute conduite d’alcoolisation caractérisée par la perte de la
maîtrise de la consommation
Alcoolo-Dépendance

Donc l’alcoolo-dépendance n’est ni une


affaire de fréquence ni de seuil ou encore de
dommage induit !
Définitions
• Sevrage = arrêt de la prise de toxique chez
un sujet dépendant.
• Tolérance = nécessité d’augmenter les
doses d’un produit pour obtenir les effets
désirés, c’est un état adaptatif.
• Seuil toxique = il n’y en a pas.
Dépendance selon la DSMIV
La dépendance à une substance est définie par 3 des manifestations suivantes sur
12 mois :
1.Tolérance manifestée par le besoin d’accroître les doses pour obtenir une
intoxication ou l’effet désiré, ou diminution des effets à dose consommée
constante
2.Syndrome de sevrage à la suite d’une période d’abstinence, évités ou améliorés
par une nouvelle prise
3.Prise de la substance plus longtemps que prévu ou en plus grande quantité
4.Persistance d’un désir ou effort infructueux pour contrôler la consommation
5.Temps considérable passé pour se procurer la substance
6.Abandon ou réduction des activités sociales, professionnelles ou de loisirs à
cause de l’usage de la substance
7.Poursuite de la conso malgré connaissance des risques encourus
Si les items 1 ou 2 sont présents = dépendance physique
Dépendance psychologique
• C’est le désir intense de renouveler la prise
d’éthanol sans qu’apparaisse le syndrome
de sevrage en cas de cessation de la prise.
Séméiologie clinique
• Symptômes : sensibilité inconnue, spécificité
faible
- troubles du sommeil : cauchemars
- troubles de l’humeur : irritabilité
- troubles des fonctions psychiques supérieures :
difficulté de concentration, anomalie de la
mémoire immédiate
- troubles digestifs : soif (ADH), anorexie, pituite
matinale
- céphalées
Signes cliniques faible spécificité, faible sensibilité

- Cutanéo muqueux :
•Visage bouffi, blafard, congestionné.
•Télangiectasies sur les pommettes, les ailes
du nez, les oreilles.
•Acné rosacée est fréquente.
•Présence de brûlures, écorchures et cicatrices
anciennes.
•Les conjonctives sont hyperhémiées.
Clinique bucco-dentaire
• Langue saburrale ou rouge vif et dépapillée
• Gencives sanguinolentes et oedématiées
• Mauvais état dentaire.
Autres signes cliniques
• Signes aponévrotiques : maladie de Dupuytren,
souvent bilatérale
• Signes neurologiques : tremblements des
extrémités, du visage, démarche maladroite avec
élargissement du polygone de sustentation
• Signes endocriniens : gynécomastie sensible et
bilatérale, hypertrophie parotidienne.
Séméiologie biologique
• GGT
• VGM
• ASAT/ALAT
• TRIGLYCERIDES
• URICEMIE

• La recherche
La C.D.T.
• Carbohydrate Deficient Transferrin (ou
transferrine déficiente en acide sialique) est un
nouvel indicateur de l’imprégnation alcoolique.
• Sujet normal, taux de CDT = 2% (la majeure
partie de la transferrine étant tétrasialylée.
• Sujet alcoolique chronique = forte augmentation
du taux de la CDT. Devient détectable dès que la
consommation d’alcool atteint 50 à 80 g / jour
pendant au moins 8 jours.
Les Complications Somatiques
• Les Manifestations Digestives :
- Foie : stéatose isolée
hépatite alcoolique (aiguë ou latente)
cirrhose éthylique
- Pancréas : pancréatite chronique calcifiante
pancréatite aiguë ?
- Tube digestif : œsophage (oesophagite, HO)
estomac : gastrite aiguë, ulcère
intestin : rôle des carences et de la
malabsorption
Les Complications
neuropsychiatriques
• Action directe de l’alcool :
Ivresse et coma alcoolique
Syndrome de sevrage
Association médicamenteuse
• Syndrome carentiel (Vitamines B & A)
Polynévrite des membres inférieurs
Névrite optique rétro bulbaire
Syndrome de Korsakoff
Encéphalopathie de Gayet-Wernicke
Autres complications
neuropsychiatriques
• Syndrome Mixte :
Atrophie cérébelleuse, Marchiafava-Bignami,
myélinose centrale du pont
• Complications métaboliques :
Encéphalopathie porto cave
Coma hépatique terminal
• A part :
Épilepsie, Hématome sous dural chronique.
Autres complications
- Cancer des V.A.D.S.
- Alcool et sexualité
- Alcool et cœur : HTA
Myocardiopathies
- Alcool et nutrition : apport calorique global
déficits en nutriments
- Embryofoetopathies alcooliques : prématurité et
hypotrophie
dysmorphie
crânio-faciale, microcéphalie et rétrognathisme
Les axes de la prévention
• Prévention Primaire :
- Informer : langage conforme aux données
scientifiques mais adapté à ses
interlocuteurs. Information constante face
aux incitations publicitaires
- Enseigner : alcoologie au programme des
facultés depuis 1976. FMC = axe essentiel.
Prévention primaire
• - Étudier : l’INSERM, les sociétés savantes,
les services d’alcoologie, mènent des études
sur 2 points principaux : le métabolisme de
l’alcool et ses effets sur l’organisme; la
psychologie de l’alcoolisme.
Prévention primaire
• - Légiférer : politique nationale
* contrôle de la publicité
* alcoolisme est une maladie à traitement
obligatoire (loi de 1954)
* limitation dans l’entreprise; l’ivresse est une
inaptitude au travail
* loi sur la protection des mineurs
* alcool au volant : seuil légal (0.50)
Prévention Secondaire
• Dépistage biologique systématique :
hôpitaux, bilan de santé des CPAM.
• Médecine du travail
• C.M.P. (intérêt de la grille de Le Gô)
• Médecine Générale
Prévention tertiaire
• Mouvements néphalistes
• Médecins traitants et du travail
• Services de post cure
• Secteurs psychiatriques
• CHAA
Dépistage d’un problème
d’alcool
- Repérage 1er : entretien avec le patient
- Recueil de la consommation déclarée
d’alcool (CDA)
- Plusieurs questionnaires peuvent apporter
une aide : DETA, AUDIT, FACE
- Place des marqueurs biologiques
Dépistage d’un problème
d’alcool
• 4 Questions Clés du DETA :
1°/ Avez-vous déjà ressenti le besoin de
DIMINUER votre consommation de boissons
alcoolisées?
2°/ Votre ENTOURAGE vous a-t-il déjà fait des
remarques au sujet de votre consommation?
3°/ Avez-vous déjà eu l’impression que vous
buviez TROP?
4°/ Avez-vous déjà eu besoin d’ALCOOL dès le
matin pour vous sentir en forme?
Dépistage d’un problème
d’alcool
Dans le diagnostic l’évaluation intègre :
 Sexe, âge, atcds
 Environnement social, familial, pro, socio culturel
 Âge de début d’alcoolisation et évolution
 Type de consommation
 Comorbidité psy associée, type de personnalité
 Existence de dommages induits
 Comorbidité addictive
 Motivation à modifier son comportement
La prise en charge n’aura de sens que dans une stratégie
globale de soins centrée sur le patient
Objectifs de soins
 Non usage  information, Ø intervention
 Usage  réévaluation régulière et info
(seuils OMS)
 Mésusage  Intervention systématique et
réévaluation régulière : induire un chgt de
comportement et prévenir ainsi les cpk !
- Usage à risque et usage nocif: but = revenir
à un usage simple
- Usage avec dépendance : but = abstinence
Dossier n°1
• Mr B., 57 ans, alcoolique chronique
invétéré bien connu du S.A.U. de St Roch
est admis ce soir pour syndrome
confusionnel. Il a été retrouvé dans la rue,
débraillé, une bouteille pleine de rosé dans
une main, une vide dans l’autre, hurlant des
propos incohérents, il avait une démarche
zigzagante et instable au point de tomber
tous les 2 ou 3 pas.
Question n°1
• Quelles sont les principales causes à
évoquer devant une confusion chez un
alcoolique chronique?
Grille de correction Question
n°1 / 26 points
• Ivresse aiguë (oubli = 0/2)
• Hypoglycémie (oubli = 0/2)
• Delirium tremens (oubli = 0/2)
• Iatrogène (2)
• Hématome sous dural (oubli = 0/2)
• Hémorragie méningée (2)
• Épilepsie : crise temporale partielle complexe (2)
• Épilepsie : confusion post-critique (2)
• Déséquilibre hydro électrolytique (hypo natrémie
avec hyper hydratation intracellulaire) (2)
• Méningite (2)
• Encéphalopathie hépatique (2)
• Encéphalopathie de Gayet Wernicke (2)
• Encéphalopathie de Marchiafava Bignani (1)
• Porphyrie aiguë intermittente (0.5)
• Pancréatite aiguë (0.5)
Dossier n°1 – suite -
• L’examen confirme l’état confusionnel, retrouve
une paralysie bilatérale du nerf moteur oculaire
externe avec un nystagmus d’origine centrale, un
syndrome cérébelleux statique et cinétique, et une
hypertonie des 4 membres augmentant lorsqu’on
essaie de la vaincre et cédant au repos. Il existe
une disparition bilatérale des réflexes achilléens, et
une maigreur frappante. Pas de signe
d’insuffisance hépato cellulaire. Biologie
demandée en urgence est normale. Alcoolémie =
1.10g/l. Scanner cérébral sans injection est normal.
Question n°2
• Quelle est votre principale hypothèse
diagnostique?
Grille de correction Question
n°2 / 10 points
• Encéphalopathie de Gayet Wernicke
Question n° 3
• Il existe des examens biologiques pouvant
apporter des arguments en faveur de ce
diagnostic.
• Lesquels?
• Que peut-on en attendre? (Valeur élevée,
basse, normale)
Grille de correction Question
n°3 / 15 points
• - Pyruvicémie (3) – Élevée (2)
• - Activité transcétolasique des hématies (3)-
Abaissée (2)
• - Dosage plasmatique de la vitamine B1 (3)-
Abaissé (2)
Question n°4
• Quel traitement d’urgence mettez-vous en
route?
Grille de correction Question
n°4 / 14 points
• Vitamine B1 (2) (oubli = 0)
• Injection intra musculaire de 0.5 à 1 g/ jour (2)
• Poly vitaminothérapie B, surtout B6 et PP (2)
• Réhydratation (2) (oubli = 0), parentérale (2)
• 4 à 6 litres/24 heures (2)
• G5% avec 3 g/l de Na Cl et 1 g/l de K Cl (2)
• Si glucosé sans B1 = 0 au dossier
• Surveillance, oubli = 0
Dossier n°1 – suite -
• Votre patient évolue favorablement sous ce
traitement. Avec, à 48 heures, une disparition du
syndrome confuso-onirique, une régression du
syndrome cérébelleux et des signes oculomoteurs.
Persiste une D.T.S. Au bout d’une semaine, seule
persiste l’abolition des achilléens. Mais lorsque
vous entrez dans la chambre, Mr B. Vous prend
pour un ancien collègue de travail et vous explique
le programme de la journée. Vous sortez et
quelques minutes plus tard vous y retournez, la
même scène se produit.
Question n°5
• Quel est votre diagnostic?
Grille de correction Question
n°5 / 15 points
• Syndrome de Korsakoff
Question n°6
• A quelle lésion anatomique correspond cette
pathologie?
Grille de correction Question
n°6 / 10 points
• Lésion bilatérale (5) du circuit de Papez (5).

• Également accepté :
hippocampomamillothalamique.
Question n°7
• Quelle mesure médico-légale allez-vous
demander pour Mr B?
Grille de correction Question
n°7 / 10 points
• Tutelle
Dossier n°2
• Madame R. âgée de 38 ans, consulte pour des
tremblements matinaux. L’examen clinique
retrouve une hépatomégalie modérée, indolore, sa
pression artérielle est à 160 mm Hg de systolique
(fait nouveau). Mme R. déclare une asthénie, des
troubles de la concentration et du sommeil.
Interrogée sur la question de l’alcool, elle déclare
ne boire « qu’un petit verre de vin le soir ». Elle
affirme avoir « toujours bu et que le vin est moins
toxique que le café ».
Question n°1
• Vous soupçonnez une consommation
abusive d’alcool. Pouvez-vous vous aider de
questionnaires pré-établis?
• Citez en un.
• Quelle sera leur validité?
Grille de correction Question
n°1 / 5 points
• - DETA, Grille de Le Go.
• - Rapide et exploitable, leur sensibilité est
équivalente à celle d’un bilan biologique
standard systématique.
Question n°2
Vous décidez, pour objectiver la
consommation d’alcool de prescrire un
bilan biologique : quels examens demander?
Qu’en attendez-vous en terme de spécificité,
sensibilité, variation?
Grille de correction Question
N°2 / 10 points
• - GGT : sensible, assez spécifique, hausse rapide,
mesure surtout la quantité consommée (3)
• - VGM : assez sensible, spécifique en dehors des
anémies, tardif. C’est le marqueur de l’énolisation
chronique (3)
• - CDT : sensible, très spécifique : sauf grossesse,
anomalie génétique, pathologie hépatique sévère
(4)
Suite Q.2
• Alcoolémie : ce n’est pas un marqueur de la
consommation chronique
• Transaminases : peu sensible, peu
spécifique
• Triglycérides : peu sensible, peu spécifique,
augmentent en cas d’alcoolisation aiguë
• Uricémie : peu sensible, peu spécifique
Dossier n°2 – suite -
• Mme R. revient vous voir, sa pression artérielle est
à 165/85 de mm HG, son bilan biologique révèle
l’existence d’un taux de GGT à 130 (N< 25), un
VGM à 103 µ3.
• Mme R. est interrogée plus précisément quant à sa
consommation d’alcool et répète d’un ton ferme
« n’avoir jamais bu plus d’un demi verre de vin le
soir avec son fromage ».
Question n°3
• Comment s’appelle le refus d’admettre une
consommation excessive d’alcool?
Grille de correction Question
n°3 / 10 points
• Le déni.
Question n°4
• Quel bilan proposer pour son hypertension?
Grille de correction Question
n°4 / 5 points
• Aucun. Il faut au préalable, réaliser un
sevrage en alcool.
Dossier n°2 - suite
• Mme R. et vous, décidez de clarifier sa
consommation d’alcool et son éventuelle
dépendance par la méthode du « contrat ».
Question n°5
• Décrire cette méthode et établir un schéma
de prise en charge au long court de la
dépendance à l’alcool.
Grille de correction Question
n°5 / 20 points
• Demander à Mme R. une abstinence totale
en alcool et en substances psycho actives
pendant une brève période (3 à 7 jours),
puis reconsulter.
• 1/ première consultation alcoolisation =
hypothèse  Contrat = expérience
• 2/ deuxième consultation : vérifier le contrat
Deux possibilités
• 2a/ échec de l’abstinence, dépendance probable 
proposition de sevrage (ambulatoire, hospitalier)
• 3a/ consultations suivantes : suivi rapproché vers
un objectif : l’abstinence
• 2b/ abstinence possible, buveur excessif, à risque,
non dépendant.
• 3b/ consommation contrôlée, si maîtrise du
contrôle  suivi sur le long terme. Si maîtrise
impossible  retour vers 2a/
Dossier n°2 - suite
• Mme R. n’a pas pu tenir sa part du contrat,
vous décidez ensemble d’un sevrage
ambulatoire.
Question n°6
• Quels sont les signes du manque en alcool?
Grille de correction Question
n°6 / 10 points
• Anxiété, agitation, irritabilité, insomnies,
cauchemars.
• Sueurs, tremblements, tachycardie,
hypertension ou hypotension artérielle,
crampes.
• Anorexie, nausées, vomissements.
Question n°7
• Quelle est la principale complication du
sevrage en alcool?
• Donnez-en les signes cliniques et le
traitement.
Grille de correction Question
n°7 / 25 points
• A/ Delirium tremens (5) (oubli = 0)
• B/ Confusion mentale avec vécu de persécution,
onirisme, zoopsie et fausses reconnaissances.
• Sudation, tachycardie, polypnée, tension
fluctuante.
• Hyperthermie, signes de déshydratation (oubli =
0), langue sèche, pli cutané, soif.
• Tremblement fin et distal, hypertonie
oppositionnelle franche, ROT exacerbés (10).
Correction Question n°7 - suite
• C/ Hospitalisation en soins intensifs, isolement,
surveillance.
• Diazépam IV (10 mg/heure), Flunitrazépam (150
mg/j), Midazolam IV (Hypnovel°)utilisé mais
non validé.
• Haldol si syndrome hallucinatoire persistant.
• Rééquilibrage hydro électrolytique,
vitaminothérapie B1 B6 B12. 500 mg/jour de
Thiamine si apport glucosé (oubli = 0). K+ et
Mg++ si besoin, Clonidine si HTA sévère. (10)
Question n°8
• Quel traitement allez-vous proposer à Mme
R.?
Grille de correction Question
n°8 / 15 points
• BZD à demi vie longue ou Oxazépam si
insuffisance hépatocellulaire.
• Diazépam 10 : 4 / jour pendant 3 jours, puis
diminution et stop en 7 jours.
• Somnifère.
• Thiamine.
• Acamprozate : 6/jour pendant un an ou Naltrexone
:1/jour pendant 3 mois après le sevrage.
• Soutien psychologique, groupe néphaliste : à
proposer d’emblée.
SOURCES
• Objectifs, indications et modalités du sevrage du patient alcoolodépendant – Conf.
Consensus HAS 1999
• Modalités de l’accompagnement du sujet alcoolodépendant après un sevrage –
Conf. Consensus 2001
• Sevrage simple en alcoologie - Société Française d’alcoologie – EPP en alcoologie
2006 http://www.sfalcoologie.asso.fr/download/Svg_simple.pdf
• Le sevrage du patient alcoolodépendant – Bibliographie internationale –SFA - EPP
en alcoologie 2006
http://www.sfalcoologie.asso.fr/download/Svg_biblio.pdf
• Prescrire Alcoolodépendance : avant le sevrage - Première partie. Reconnaître les
patients alcoolodépendants pour les amener à se soigner Rev Prescrire 2010 ; 30
(324) : 749-753
• Questionnaire CAGE-DETA Mayfield D at al. Am J Psychiatry 1974 31; 1121-1123
• Collégiale des enseignants en gastro-entérologie- polycopié national - 2009
• Complications neurologiques de l’alcoolisme – Collège des Enseignants en
Neurologie - http://www.cen-neurologie.asso.fr
• Alcool – Dommages sociaux, abus et dépendance ; INSERM 2003

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