Vous êtes sur la page 1sur 64

BILHARZIOSE UROGENITALE

Dr GNAMMI L. Ricardo
OBJECTIF
1- Définir une BUG

2-Decrire le cycle parasitaire du schistosoma hématobium

3- Citez les éléments positifs d’une BUG

4- Enumérer les complications d’une BUG

4- planifier un traitement
PLAN
1. GENERALITES
5. TRAITEMENT
1.1-Définition
5.1- Traitement préventif
1.2- Intérêt
5.2- Traitement curatif
1-3- Cycle parasitaire

1-4-physiopathologie 5.2.1- But


2-ANATOMOPATHOLOGIE
5.2.2- Moyens et méthodes
3. ETUDE DES SIGNES

4.1- Type de description


5.2.3- Indications

4.2- Autres formes cliniques 5.2.5- Surveillance


4. DIAGNOSTIC
4.1- Diagnostic positif
Conclusion
4.2- Diagnostic différentiel
4.3- Diagnostic topographique
1-GENERALITES

1-1-Définition

C’est une affection urogénitale due à un parasite


appelé Schistosoma haematobium.
1-GENERALITES
1-2- Intérêt
 Epidémiologiques;
 Large répartition:
 Afrique,
 Madagascar,
 Ile Maurice,
 Moyen Orient,
Méditerranée.
Carte de la distribution de Schistosoma hæmatobium
(Dr De Pina).
1-GENERALITES
Epidémiologique
Problème de santé publique: difficulté à accès à l’eau
potable+++
Pronostiques :
Pronostic fonctionnel rénal et reproduction ;
la gravité de la maladie , elle peut entrainée des
complications : sclérose cicatricielle, cancer de vessie
1-GENERALITES

1-3. Cycle parasitaire


Agent pathogène: Schistosoma haematobium,

plathelminthe de la famille des Trématodes;

Hôte intermédiaire: Bulin (mollusque);

Hôte définitif: Homme;

Environnement: Eau douce et stagnante+++


1-GENERALITES
Cycle parasitaire
 Il se déroule en trois phases:

1- Première phase: La production et l’élimination des œufs dans


les urines(50 à 200 œufs/jours sous la paroi vésicale +++).

2-Deuxieme phase : La multiplication se fait dans un hôte


intermédiaire mollusque gastropode (100 000 à 200 000
cercaires).
1-GENERALITES
Cycle parasitaire

3- La troisième phase: est la pénétration et la maturation


des cercaires chez l’homme à travers une eau douce infectée
par Schistosoma hæmatobium , une pénétration
transcutanée, passe au niveau du plexus veineux prévésicaux
Cycle parasitaire
Cycle parasitaire
Cycle chez l’homme: multiplication sexuée
• Furcocercaires tissu sous-cutané et circulation générale

• Foie =maturation sexuée et accouplement

• Femelles plexus veineux périvésicaux et périgénitaux

• Ponte des œufs dans la sous-muqueuse vésicale

• Les œufs franchissent la paroi vésicale ou s’enkysten

• Les œufs sont éliminés dans l’urine et le cycle recommence


1-GENERALITES
1-4-Physiopathologie
 Traversée pariétale vésicale;

 Enkystement;

 Réactions inflammatoires et immunologiques

 Vers adultes

 vivants (20 à 30 ans) : réactions anaphylactiques ;

 Morts: endophlébites, lésions de nécrose, fibrose, parfois


calcifications
1-GENERALITES
1-4. Physiopathologie
Quant l’agent pathogène pénètre dans l’organisme il pond les
œufs, deux (2 ) situations

 Soit les œufs meurent → calcifications;

 Soit ils sont vivants :

 Lésions mécaniques : hémorragie ou hématome.

 Lésions toxiques : ulcérations, atrophie, réactions


immunologiques
1-4. PHYSIOPATHOLOGIE

 Réactions cellulaires :
 Hyperplasie – métaplasie ;

 Granulome bilharzien ;

 Cancer de vessie (carcinome épidermoïde) ;

 Sclérose cicatricielle →sténoses (urétère, urètre, col


vésical).
2- ANATOMOPATHOLOGIE

Macroscopie

 Tapis sableux ; Nodules ;Tumeurs (Polype, tumeur

framboisée en grappe de fruits ) ;

 Leucoplasie ; Ulcération ;Sténoses ; Dilatation.


2- ANATOMOPATHOLOGIE
Microscopie
 Œufs à éperon terminal ;
 Granulome : Lésion histologique primaire ↔ réaction
tissulaire inflammatoire (cellules épithéloïdes géantes,
éosinophiles, histiocytes et fibroblastes) centré sur un œuf
vivant;
 Lésion Sclérosante;
 Carcinome épidermoïde
3-ETUDE DE SIGNES
3-1- Type de description : Bilharziose urogénitale à la phase
d’invasion

 Signe fonctionnels: trouble digestif , symptômes urinaires


parfois , hématurie

Signe généraux :

fièvre , arthralgie , céphalée


3-ETUDE DE SIGNES
Signes physiques :
 EM: Hématurie parfois absent parfois à ce stade; quand
elle est présente( terminale, abondante, spontanée, répétée,
parfois totale, en générale indolore et capricieuse).

 FL : à la recherche d’un gros rein

 Hypogastre : à la recherche d’une masse hypogastrique

 OGE : à ce stade pas de lésion des OGE


3-ETUDE DE SIGNES
Signes physiques :
Ailleurs il faut rechercher :

 manifestations broncho-pulmonaires (la toux , dyspnée…)

 manifestations cutanées( recherche de la porte d’entrée).

 œdème de la face, des membres et du scrotum ;

 hépatomégalie ;
3-ETUDE DE SIGNES
Signes paracliniques
 NFS : hyper éosinophilie ;

 Diagnostic parasitologique :

 Culot urinaire : œuf bilharzien à éperon terminal ;


3-ETUDE DE SIGNES
 Diagnostic immunologique:
 Dosage d’Ac circulants ;

 IDR à l’Ag bilharzien: spécificité faible ;

 Réaction de fixation du complément ;

 Recherche directe de précipitation des antigènes de


membrane cercarienne ;

 IFI ;Immuno électrophorèse ;Test de précipitation.


3-ETUDE DE SIGNES

Imagerie
ASP
 Calcifications vésicales:

 semis sus-pubien à vessie vide

 fin liséré à vessie pleine=vessie

en « porcelaine » ;

 Calcifications urétérales.
3-ETUDE DE SIGNES
ECHOGRAPHIE :

- Apprécie la vessie( épaisseur , polypes, contours…)

- Les retentissement sur le haut appareil urinaire(DPC)

- La prostate calcifications prostate et vésicules séminales,

- Nodules épididymes

- Lésions utéro-annexielles
3-ETUDE DE SIGNES
Anatomopathologie:
après un prélèvement de la muqueuse
par biopsie il nous permet d’affirmer Œuf de bilharzie

le diagnostic avec la mise en


évidence des œufs de Bilharzie; le
granulome bilharzien
3-ETUDE DE SIGNES
L’ uretrocystoscopie:
permet de suspecter une bilharziose vésicale
- Une muqueuse vésicale en grain de sable ou semoule,
présence de nodule granuleux de couleur blanchâtre en
forme de grain de riz , ou la présence de tumeur
framboisée , des polypes , des lésions cicatricielles , une
vessie de petite capacité
3-ETUDE DE SIGNES
Urographie intraveineuse (UIV)
Permet de rechercher des lésions sténosantes urétérales, une
dilatation bilatérale asymétrique du HAU
 portion terminale: 80% de cas ;

 Parfois sténoses étagées ou urétérale lombaire→ lésion suspendue ;


 Petite vessie.

UCRM: peut mettre en évidence


• Reflux vésico urétéral ;
• Sténose urétrale.
3-ETUDE DE SIGNES
3-2-Les Autres formes cliniques

 Forme clinique selon l’évolution


-Bilharziose urogénitale à la phase de pénétration cutanée:

 Passe souvent inaperçue;

 Dermatite (prurit et érythème)

 ATCD : séjour dans une zone d’endémie bilharzienne

 NFS , immunologie +++


3-ETUDE DE SIGNES
3-2-Les Autres formes cliniques
 Forme clinique selon l’évolution

Bilharziose urogénitale pendant la phase d’état :

- Elle survienne 3 à 8 mois après l’infestation,

-Hématurie : ++++

-SBAU (Pollakiurie, dysurie urgenturie , brulure mictionnelle )


3-2-Les Autres formes cliniques
 Forme clinique selon l’évolution
BUG à la phase de complications et séquellaire:

 Plusieurs années après la période d’état

 Infection urinaire ; CN; Anurie; IR;

 Un gros rein

 Sclérose, calcifications, sténoses, RVU ou Cancer


épidermoïde au décours d’un examen (endoscopie, AUSP,
échographie, UIV, UCRM, UroTDM, anapath)
3-2-Les Autres formes cliniques
 Forme clinique selon l’évolution

BUG à la phase de complications et séquellaire:

 chez l’homme : spermatorrhée, hémospermie, douleur


périnéale, nodule épidiymaire, gros testicule, prostatite
bilharzienne, infertilité par obstruction des déférents ;

 chez la femme : dyspareunie, métrorragie, pertes


purulentes, GEU, tumeurs ou masses vulvaire, utérine ou
ovarienne, infertilité.
3-2-Les Autres formes cliniques

BUG à la phase de complications et séquellaire:

Les Conséquences sur l’ uretère :

L’urétérite inflammatoire+++ va entrainer :

- une sténose fibreuse, méga-uretère acquis et atone,

- Urétérite( calcifiée, kystique, glandulaire).

- La sténose de la paroi urétérale

- RVU (rigidité des fibres intra muraux)


3-2-Les Autres formes cliniques
BUG à la phase de complications et séquellaire:

Les lésions sur l’urèthre:


– granulomateuses inflammatoires ; ulcéreuses, puis
fibreuses et enfin scléreuses.
– Peri-uretrite: aspect pseudo-éléphantiasique
– La collection d’abcès péri-urétraux (fluctuante,
douloureuse ) et leur fistulisation en « pomme d’arrosoir
» ne sont pas rares.
3. DIAGNOSTIC

3-1-Positif:
 Clinique : Dermatite (prurit et érythème); hématurie ,
lésion des OGE

 Paraclinique ( hyper éosinophilie, les réactions


immunologiques , échographie , UIV , anapath
A. Diagnostic positif
Aspect en taches de bougie
 Endoscopie
 Au niveau de la vessie :
Stade I
Granulations réfringentes en grain de sable ou
de semoule ;
Stade II
Bilharziome vésical
Nodule : éléments granuleux de 1 à 2 mm
blanchâtre ou jaunâtre (grain de riz ou
d’acné) ;
Stade III
 Tapis sableux,
 Tumeur framboisée,
 Polypes, ulcération, lésions cicatricielles
grisâtres ou blanchâtres, petite vessie.
3-2-Diagnostic différentiel
 La Tuberculose urogénitale dans toutes ses formes:

BAAR (urines); BK (culture)

 Devant l’hématurie

– Lithiases

– Tumeurs: biopsie+++

– Infections urinaires à germes banals

– Drépanocytose

– Pathologies néphrologiques
3-2-Diagnostic différentiel
Toutes les cystopathies
 Cystites iatrogènes

 Cystites infectieuses

 Cystites pseudo tumorales


3-2-Diagnostic différentiel

Prostatites, Urétrites, Epididymites chroniques non


bilharziennes

Devant les calcifications:

 Lithiases urinaires

 Phlébolithes

Masse rénale: tumeur rénale (néphroblastome++)


3-2-Diagnostic différentiel

Chez la femme:

 tumeurs pelviennes bénignes ou malignes

 infections génitales à germes banaux

Autres types de schistosomoses


3-3-Diagnostic topographique
Il s’agit des formes séquellaires +++

a. Lésions rénales

o Lésions spécifiques exceptionnelles: < 0,5%

o conséquence soit d’un obstacle bas situé, soit d’un RVR.

 dilatation pyélocalicielle (urétéro hydronéphrose) ;

 lithiase rénale ;

 Destruction du parenchyme rénale;


3-3-Diagnostic topographique

a. Lésions rénales

 Granulome bilharzien rénal


o CDD : CN, IR, Gros rein,
Pyélonéphrite.
o Diagnostic:
 Créatinine
 Echographie, UroTDM
 Diagnostic de la parasitose:
(sérologie, culot urinaire, anapath).
3-3-Diagnostic topographique
b. Lésions urétérales:

 Rétrécissement de l’uretère ;  CDD : CN, Douleur per


mictionnelle ascendante, IR,
 Polypes ;
Gros rein, Pyélonéphrite.
 Urétérite kystique,  Diagnostic
glandulaire ou calcifiée ; • Echographie, UIV, UPR,
 RVU( fibrose+++). cystographie, endoscopie.
3-3-Diagnostic topographique

c. Lésions vésicales
• Tumeur framboisée ou bilharziome ;

• Polypes fibrocalciques ;

• Papillomes bilharziens ;

• Dégénérescence kystique de la muqueuse ou « cystitis


cystica » ;
3-3-Diagnostic topographique
c. Lésions vésicales  CDD : Hématurie , Dysurie,
Pollakiurie.
• Lithiase vésicale  Diagnostic
• Cystoscopie + biopsie;
• Ulcère bilharzien
• RTUV + anapath
• Obstruction du col • Cystographie;
• UIV;
• Cancer vésical • échographie;
• Diagnostic parasitaire.
3-3-Diagnostic topographique
d. Lésions urétrales
 Sténose bilharzienne : rare mais → complications
(infectieuses, mécaniques, métaboliques, néphrologiques)

 CDD : Dysurie, rétention et complications


 Diagnostic: UIV, UCRM, Urétrocystoscopie ;
 Diagnostic parasitaire
3-3-Diagnostic topographique
e. Lésions génitales: homme
 Vésicules séminales+++ bilatérale++.

 Spermatocystite :douleurs périnéales, hémospermie ;

 Prostatite : rare, troubles mictionnels ++ ;

 Epididymite : Grosse bourse, nodule, douleur intra scrotale,


stérilité masculine ;

 Orchite : œufs présents, diagnostic différentiel avec cancer


du testicule ;
3-3-Diagnostic topographique
e. Lésions génitales: femme
 Stérilité féminine: ovarite scléro-
kystique, tumeur ovarienne,
sténoses tubaires ;
 Tumeurs bénignes: col utérin et
vagin (bourgeonnantes ou
ulcérées);
 Diagnostic: interrogatoire,
hématurie, autre localisation,
anapath.
Tumeur bilharzienne de la vulve aux
dépens du clitoris et des petites lèvres.
3-3-Diagnostic topographique
f. Localisations inhabituelles :

 Appendicite bilharzienne;
 Poumon;
 cœur;
 Peau;
 Nerf;
 Myélite transverse;
 Paraplégie par compression
4. TRAITEMENT
4-1-Prévention:
-Education sanitaire: informer sur les modes de
contaminations , les points d’eaux

-hygiène générale et individuelle : construction et


entretient des latrines

-voyageurs: pas de bain , même partielle en eau douce

-vaccin en cours d’évaluation


4. TRAITEMENT
4-1-Prévention:

Lutte contre l’agent pathogènes ( mollusques )


-lutte chimique : épandages dans les étendues d’eaux autours
des villages
-biologiques : entretien des canaux d’irrigations ; construction
des conduites d’eau enterrées
-Elevages des prédateurs des agents pathogènes : les canards , la
pisciculture …
4. TRAITEMENT
4-2-traitement Curatif

4-2-1-Buts

• Éradiquer l’infection

• Prévenir ou traiter les complications

• Prévenir la maladie
4-2-2. Moyens et méthodes
 Moyens médicamenteux
 Praziquantel (Biltricid*)

• Actif sur le S.H. dans leur phase d’activité sexuelle.

• Posologie : 40 mg/Kg en prise unique ou deux

 Metrifonate (Bilarcil*) : 7 à 10 mg/Kg en une prise à


répéter deux fois en 15 jours
4-2-2. Moyens et méthodes
 Moyens médicamenteux
 Niridazol (Ambilar*)

• 25 mg/kg pendant 7 jours en deux prises par jour (adulte) ;

• 35 mg/Kg pendant 7 jours chez l’enfant de moins de 20kg.

 Antibiotiques
4-2-2. Moyens et méthodes
 Méthodes chirurgicales
• Néphrostomie, Néphrectomie

• Pyélo-néphrolithotomie, LEC, NLPC

• Transplantation rénale

• Montée de sonde JJ

• Urétérectomie segmentaire+urétérorraphie TT, trans


urétéro-urétérostomie, trans urétéro-iléostomie
4-2-2. Moyens et méthodes
 Méthodes chirurgicales

• Réimplantation urétérovésicale +/- antireflux

• Lambeau de Boari, vessie psoïque

• ECP d’agrandissement,

• Urétérolithotomie, urétéroscopie/ lithotritie


4-2-2. Moyens et méthodes
 Méthodes chirurgicales
• Cystolithotomie/lithotritie • incision et drainage

• RTUV, ICP • orchiépididymectomie

• Cystectomie partielle ou totale • Hydrocèlectomie

• Entérocystoplastie • Extraction testiculaire de


d’agrandissement/ spermatozoïdes + ICSI
remplacement • Vaso-vasostomie et vaso-
• Dilatation aux béniqués, UIE épididymostomie

• Urétroplastie • RTUP
4-2-3 Indications
Personnes à risque, zone d’endémie: prévention+++

Bilharziose active: Antibilharziens

Complications infectieuses : antibiothérapie +/- chirurgie

IRCT : hémodialyse, transplantation rénale


4-2-3 Indications
Lésions rénales

 Urétérohydronéphrose: néphrostomie, montée de sonde JJ

 rein détruit: néphrectomie

 Lithiase rénale: Pyélo-néphrolithotomie, LEC (si voie


excrétrice perméable), NLPC

 Traitements des obstacles sous-jacents


4-2-3 Indications
Lésions urétérales
Sténose courte: montée de sonde JJ, Résection
segmentaire+urétérorraphie

Reflux UV : réimplantation+/- antireflux


4-2-3 Indications
Lésions urétérales
 Sténoses étagées ou étendues: résection segmentaire+
urétéroplastie par lambeau de Boari ou vessie psoïque,
entéro-urétéroplastie (vessie souple), entéro-urétéro-
cystoplastie (vessie scléreuse)

 Lithiase urétérale – Urétérolithotomie, urétéroscopie/LEC


4-2-3 Indications
Lésions vésicales
 Lithiase vésicale : cystolithotomie/lithotritie
 Lésions vésicales résiduelles: RTUV
 Sclérose du col: ICP
 Cancer: RTUV, cystectomie totale
 Petite vessie: ECP d’agrandissement ou de remplacement
Lésions urétrales
 Sténose urétrale: Dilatation, UIE, Urétroplastie
4-2-3 Indications
lésions génitales
 abcès prostatiques ou épididymaires : incision et drainage
 OEC cicatricielle: orchi-épididymectomie
 pseudotumeurs du cordon: exérèse
 lésions prostatiques: RTUP
 Spermatocystite: exérèse par voie sous-péritonéale
rétrovésicale.
4-2-4-Surveillance
 Epidémiologique , clinique et biologique
 Risque de ré infestation

 variation de l’éosinophilie et taux d’Ac

 Parasitologique: négativation des prélèvements urinaires


voire vésicaux en cas de polype.
CONCLUSION
• BUG endémique en Afrique

• Diagnostic (clinique et paraclinique )

• Des complications : vers infertilité , T de vessie , IR

• Traitement médical efficace au début +++

• Le ttt des séquelles est chirurgical+++

• Pas de vaccin , prévention ++++

Vous aimerez peut-être aussi