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Recueils par écrit des situations d’échange pour la compétence

C7 « Maîtriser la langue à des fins de communication »

Échange entre PE-élève où la communication est brouillée


° Lors d’un échange entre le PE et un élève hyperactif : cet élève commençait à s’énerver en classe,
amusait exprès les autres et répondait au PE. Elle se met en face de la table de l’élève et lui parle
calmement mais fermement lui suggérant de modifier immédiatement son comportement. Elle le
prévient que s’il continue, elle téléphone à ses parents. L’élève s’oppose au début puis finit par
écouter le PE et restera calme le reste de la matinée.

° Lors d’un échange entre le PE et un élève : l’élève commence un exercice où il doit conjuguer le
verbe « changer » à l’imparfait à différents pronoms personnels.
- Élève : « C’est quoi l’imparfait ? »
- PE : « Tu dois conjuguer les verbes à l’imparfait. Au présent, on dit nous changeons. À
l’imparfait, on dirait nous ….. ? »
- Élève : « Changeons »
- PE : « Non. Comment tu dirais ? Hier, nous chang… ? ».
L’élève ne semble pas trouver la réponse, il ne répond pas. Le PE décide de faire un rappel pour
toute la classe sur les terminaisons des verbes à l’imparfait. L’élève écoute et continue son
exercice. Il a réussi à conjuguer le verbe, « nous changions » en l’écrivant sur son polycopié.

° Lors d’un échange entre le PE et un élève : le PE présente des définitions de mots au tableau
après que les élèves ont travaillé dessus. Dans l’une des définitions, un élève demande ce que
signifie le terme « politique ». Une camarade explique : « C’est quand quelqu’un dit des choses
mais ce n’est pas vrai ». L’enseignante décide de faire une digression : elle revient sur ce qu’à dit
l’élève. Elle explique : « La politique, c’est quand des personnes expriment leurs idées politiques,
ce qu’ils pensent. On ne doit pas dire si c’est vrai ou non mais on a le droit de ne pas être d’accord
avec leurs idées ». L’élève affirme qu’il s’agit de la même chose mais l’enseignante insiste sur cette
différence. L’élève se braque et ne veut plus l’écouter en détournant la tête. Le PE l’interpelle et
trouve un exemple pour lui faire comprendre la différence : « Tu peux trouver un dessin beau et
moi pas beau, on exprime chacun notre avis mais ce que l’on pense n’est ni vrai, ni faux ». Elle lui
demande ensuite si elle a compris. L’élève acquiesce de la tête mais ne semble rester braquée. Un
élève remarque que certaines personnes n’aiment pas le président de la République.
L’enseignante explique que ce n’est pas le président que l’on n’aime pas mais ces idées politiques.
La même élève (braquée) annonce qu’elle n’est pas d’accord. Le PE lui demande si elle connaît
personnellement le président de la République pour lui faire comprendre la différence entre la
personne et les idées politiques qu’elle exprime.
Situation d’échange avec le PE où j’ai confirmé ou modifié mes dires
° Je souhaite inciter un élève hyperactif a réalisé ses exercices pour le stimuler et qu’il ne reste pas
passif pendant une période prolongée. Je demande au PE si je peux intervenir. Le PE m’explique
que l’élève peut mal réagir et refuser de façon brutale à une demande venant de quelqu’un
d’autre qu’elle. En effet, le PE a réussi à créer un lien étroit avec cet élève pour le stimuler et
l’encourager dans les exercices sur des petites périodes en classe. Il est donc préférable que ce soit
le PE qui intervient auprès de l’élève afin qu’il continue à avoir un comportement calme pendant
les périodes d’apprentissage.

° Le PE explique à la classe la situation de l’élève hyperactif : sans entrer dans les détails de son
état de santé, l’enseignante explique la raison pour laquelle il pourrait réagir différemment et se
montrer plus agressif dans certaines situations. Elle explique aussi en début d’année scolaire,
lorsque l’élève hyperactif est absent, qu’elle peut lui autoriser des passe-droits pour ne pas
susciter de jalousie et créer des conflits entre eux.

° Comment évaluer efficacement les compétences langagières ? Certaines compétences sont


difficiles à déterminer : pour la compétence « Écrire », les élèves peuvent savoir copier un texte ou
écrire des mots isolés mais peuvent ne pas savoir produire un récit. De même, pour la compétence
« Lire », les élèves peuvent savoir lire un texte et repérer des mots mais ne pas comprendre le
texte, les idées et le sens.

° J’ai remarqué qu’au cours de la dictée, certains élèves font beaucoup de fautes malgré la
préparation pendant la semaine. Comment pallier les difficultés d’orthographe chez certains
élèves ? Je demande à l’enseignante si pour ces élèves une mesure est mise en place ; je demande
s’il serait efficace de donner une dictée à apprendre par cœur pour qu’ils mémorisent des
orthographes des mots et automatisent des accords simples (le pluriel, le féminin), afin qu’ils
arrivent mieux à se concentrer sur les accords particuliers et plus complexes. L’enseignante
m’explique que cette méthode pourrait fonctionner. Néanmoins ils peuvent apprendre par cœur
sans pour autant comprendre la raison pour laquelle un mot s’orthographie ainsi ou la règle de
grammaire sous-jacente. J’explicite ensuite une observation que j’ai faite lors d’un autre stage, au
cours duquel le PE utilisait un code de correction afin que les élèves s’autocorrigent (O pour une
faute d’orthographe, G pour une faute de grammaire, C pour une faute de conjugaison, etc). Après
discussion, je comprends que l’auto-correction pourrait être mise en œuvre pour les élèves les
plus autonomes. De plus, certains peuvent corriger en produisant de nouvelles fautes.

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