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• Les grandes crises monétaires et financières ont secoué les pays industrialisés de l’Asie
orientale à l’Amérique latine
• Les pays européens ont abandonné leurs monnaies nationales au profit d’une monnaie
commune: l’euro
• Les liens commerciaux et financiers croissants entre les pays industriels et les pays en
développement ont suscité des débats et même des protestations ouvertes inspirées par
des affirmations selon lesquelles la "mondialisation" économique a aggravé les maux
mondiaux allant de la pauvreté à la pollution.
• « L’économie internationale utilise les mêmes méthodes d’analyse fondamentales que les
autres branches de l’économie, puisque les motifs et le comportement des individus dans
le système économique internationale et dans le système économique locale ou les
transactions intérieures sont les mêmes. »
However….
1-Définitions
2-Mécanismes de diffusion
3-Les enjeux : Une diffusion du développement ou un péril pour les économies nationales
3.1 Les opportunités
• L’un des objectifs les plus concrets de l’économie internationale a été d’analyser les effets
de ces politiques protectionnistes; de fait; ces analyses ont conduit le plus souvent à
souligner les conséquences négatives de la protection et les avantages du libre échange .
• Cette hausse de la concurrence constitue une menace pour toutes les entreprises textiles
des pays développés.
Mais Faut-il vraiment redouter l’afflux de textile chinois sur le marché
européen ?
NB : Notons que ces quantités unitaires de travail représentent l’inverse de la productivité dans
chaque secteur : Plus la productivité est faible , plus de nombre d’heures de travail pour
produire une unité de bien sera élevé
27 i9 presentation to Joe Smith
Economie à un facteur :
La frontière des possibilités de • L’offre de travail, qui constitue
production du pays domestique
l’unique ressource de cette
économie n’est pas infinie. Il existe
donc des limites à ce qui peut être
La valeur absolue de la pente produit, et il faut donc faire des
est égale au coût d’opportunité
du fromage en termes de vin
choix : Pour accroître la production
d’un bien, l’économie doit
restreindre celle d’un autre bien .
vin Drap
Angleterre 120 100
Portugal 80 90
Comment un pays qui est incapable de produire un bien plus efficacement que les
économies étrangères peut-il se risquer à réduire ses barrières commerciales ?
• Cette idée est en parfaite contradiction avec le principe essentiel du modèle de Ricardo :
les gains du commerce dépendent de l’avantage comparatif et non de l’avantage absolu
• Considérant deux pays produisant chacun deux biens. Chacun des pays est caractérisé
par une productivité propre pour la production de chacun des biens.
• Un pays dispose d'un avantage absolu pour la production d'un bien s'il peut produire ce
bien pour un coût inférieur à celui d'un autre pays.
• Chaque pays se spécialise dans la production des biens pour lesquels il dispose des coûts
de production les plus faibles. Chaque pays a intérêt à exporter les biens qu’il produit de
façon plus efficace que ses pays voisins et importer les autres types de biens.
• En outre, l’échange est un facteur permettant d’élargir la taille des marchés, de baisser les
prix et d’accentuer la division du travail.
• Ce problème est résolu par David Ricardo qui soutient que même un pays désavantagé
dans la production de tous les biens a intérêt à échanger, en se spécialisant dans la
production du bien où il est relativement le plus avantagé.
• Il parle lui d’avantages comparatifs.
Deuxième idée reçue : La concurrence des pays à bas salaires est injuste et
pénalise les pays développés .
Dés la fin du XIXe siècle, le célèbre diplomate et parlementaire français , Paul d’Estournelles de
Constant, s’alarmait de la puissance commerciale de la Chine : « Aussitôt outillée la chine utilisera
la plus incomparable et la plus avantageuse des mains-d ’œuvres ; elle emploiera l’ouvrier
chinois ; elle le payera Cinq sous , tandis que nous payons les nôtres, en Europe et en Amérique
jusqu’à cinq francs et davantage. Mais elle ne se contentera pas d’écarter nos produits. Elle
nous vendra les siens . De la défensive, elle passera promptement à l’offensive… »
• En incitant l’économie ou le pays à se spécialiser dans la production d’un bien dans lequel
il détient un avantage comparatif, l’ouverture du commerce lui permet d’employer sa main
d’œuvre de façon plus efficace, c’est-à-dire dans le secteur d’activité où la productivité est
relativement forte et qui permet de verser les salaires les plus élevés.
• Du fait de sa grande simplicité, le modèle ricardien conduit à des conclusions assez peu
nuancées :
• La structure des spécialisations est extrême, puisque aucun pays n’exporte et n’importe
simultanément le même bien .
• Par ailleurs , ce modèle ne tient pas compte de l’influence des dotations en capital et en
ressources primaires sur le commerce international
• Il suppose également que les marchés sont en situation de concurrence parfaite
• Il néglige donc le rôle potentiel des économies d’échelle et des comportement stratégiques
des entreprises
• Par conséquent, ce cadre théorique très sommaire est incapable de rendre compte à
lui seul de l’ensemble des déterminants et des conséquences du commerce mondial
• Selon Adam Smith il est prudent “de ne jamais essayer de faire chez soi la chose
qui coûtera moins à acheter qu’à faire” (La richesse des nations, IV.3). Selon Adam Smith,
l’échange est mutuellement avantageux dès lors qu’un pays est plus productif dans la
production d’un bien tandis qu’un autre pays est meilleur dans la production d’un autre
bien. Pour Ricardo, il n’est pas nécessaire que les pays disposent de tels avantages
absolus.
• Le modèle de Ricardo est un modèle simple qui montre comment les différences entre les
pays donnent lieu à des échanges internationaux. Il permet de mettre en évidence
l’existence d’un gain à l’échange mutuellement partagé . Dans ce modèle, le travail est le
seul facteur de production et les pays ne différent que par leur productivité du travail. Ils
exportent alors les biens qu’ils produisent de manière relativement efficace et importent
d’autres. En d’autres termes, la structure de production d’un pays est déterminée par ses
avantages comparatifs
• Les premiers tests du mod-le ricardien ( et les plus célèbres) ont été réalisés dans les
années 1950 et 1960 , à partir de données comparants les productivités sectorielles et la
structure du commerce entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
• A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la productivité des travailleurs britanniques était en
moyenne deux fois plus faible que celle des Américains. De fait, ces derniers disposeaint
d’un avantage absolu dans presque tous les secteurs industriels. Mais comme les salaires
y étaient deux fois plus élevé, le Royaume-Uni avait des coûts de production plus faibles
dans les secteurs où la productivité relative des Américains n’atteignait pas le double de
celle des Britanniques.
• Les analyses empiriques ont clairement montré que le Royaume-Uni était un exportateur
net dans ces secteurs et importateur net dans les autres. Le commerce entre ces deux
pays correspondait donc à leurs avantages compratifs
• Même si les vignerons de ces pays méditerranés ont probablement une productivité assez
élevée , il est plus raisonnable d’expliquer ces performances à l’exportation par la nature du
climat et la qualité des sols.
NB: Il faut bien noter que l’ « abondance » est toujours définie en termes relatifs: on compare les
rations des dotations en un facteur par rapport à un autre ( rapports travail/capital) dans chaque pays, de
telle manière qu’aucun pays ne peut être relativement abondant dans tous les facteurs .
• KV et LV sont les quantités de capital et de travail employées dans le secteur des vêtements
• KN et LN sont les quantités de capital et de travail employées dans la production de la
nourriture
• aKV = Capital nécessaire pour la production d’une unité de vêtement
• aLV = Travail nécessaire pour la production d’une unité de vêtement
• aKN = Capital nécessaire pour la production d’une unité de nourriture
• aLN = Travail nécessaire pour la production d’une unité de nourriture
Pays étranger : Fixons la quantité disponible de capital (K*)à 4000 unités et la quantité de
travail (L*) à 2000 unités.
K*/L*> K/L
• Ainsi, dans notre exemple, le pays domestique exportera des vêtements et l’étranger
exportera de la nourriture
• Au final, les deux pays se spécialisent donc dans les productions qui utilisent intensément
les facteurs dont ils sont abondamment dotés . C’est le théorème Heckscher-Ohlin
• Théorème Heckscher-Ohlin: en libre échange, un pays relativement abondant en un
facteur de production exporte le bien relativement intensif en ce facteur .
• On peut élargir cette conclusion au cas, bien plus réaliste, d’un monde à plus de
deux pays, produits et facteurs de production .Le théorème Heckscher-Ohlin
s’entend alors comme une corrélation entre l’abondance en facteur et les
exportations de bien intensifs en ces facteurs: Les pays tendent à exporter les biens
qui sont intensifs en facteurs de production dont les pays sont relativement bien
dotés .
• La relation entre le prix des biens et le prix des facteurs a été clarifier par Wolfgang Stopler
et Paul Samuelson « Protection and real wages ».
• Cette relation est donc connue sous le non d’effet Stopler-Samuelson
• Le modèle HOS laisse entendre que l’essor du commerce international entre les pays
développés (relativement bien dotés en capital et en travail qualifié) et les pays à bas
salaires( bien dotés en travail non qualifié) doit peser durablement sur la situation
économique des travailleurs peu qualifiés, en Europe comme aux Etats-Unis.
• Le modèle HOS propose donc une vision bien spécifique des relations Nord-Sud: les pays
en développement disposant souvent de main-d’œuvre plus que de capital, leur
spécialisation dans les produits à faible valeur ajoutée se trouve ainsi justifiée.
• Une explication plausible serait que les Etats-Unis, au-delà de leur dotation relative en
capital, disposent d’un avantage particulier dans la production des biens nouveaux ou
novateurs sur le plan technologique .
• Ces produits sont relativement moins intensifs en capital que ceux dont la technologie est
plus mature, et qui sont devenus de biens de consommation de masse.
• Les Etats-Unis exporteraient des biens nécessitant du travail qualifié et un esprit innovant,
et importeraient des biens d’équipement ( par exemple, des automobiles ou des navires),
intensifs en capital.
• Jusqu’ici nous avons expliqué l’existence du commerce international par la volonté des
nations de profiter de leurs différences mutuelles : différences relatives de dotations
factorielles ou de technologies .
• Pour autant , une très grande part des flux internationaux de biens et services se fait entre
des économies assez semblables, qui n’affichent pas d’avantages comparatifs marqués.
• De la fin de la seconde guerre mondiale au début des années 80, c’est cependant le
commerce Nord-Nord - entre pays similaires - qui croît. L’intégration européenne conduit
en effet à une intensification du commerce intra-européen. Parallèlement, les flux entre
l’Europe de l’Ouest et les Etats-Unis continuent à être importants.
• De tels flux Nord-Nord sont difficiles à rationaliser dans le cadre du modèle néo-classique.
Et ce d’autant plus que ces échanges sont souvent de type “intra-industriel”.
• Jusqu’ici, l’hypothèse implicite a été celle d’un échange de biens différents, soit par leur
technologie soit par leur intensité factorielle.
• Le commerce international permet aux pays de se spécialiser dans la production d’un nombre limité
de biens donc de produire à un coût moyen plus faible.
• Dans les modèles que nous allons étudier, la spécialisation se fait sur des biens différenciés
horizontalement. Les biens produits sont imparfaitement substituables et la préférence des
consommateurs pour la diversité explique les échanges croisés de variétés différenciées.
• Le consommateur retire de cette spécialisation un gain en bien-être.
Finalement l’avantage va se
déplacer sur les pays en
développement. Ceux-ci sont
richement dotés en facteur
travail et seront donc
particulièrement bien placés
pour entreprendre la
fabrication de biens
Puis, les procédés standardisés fortement
de fabrication se exigeants en main d’œuvre.
diffusent et des pays
imitateurs vont
concurrencer avec Au début du cycle de vie
succès le pays l’avantage est pour le pays
innovateur qui voit innovateur qui exporte le
ses ventes décliner produit et profite d’une
rente de situation,
La Suède, par exemple, exporte ses Volvos vers l’Allemagne, qui lui vend ses
BMW.
• Lorsque les rendements d’échelle sont croissants, les grandes firmes disposent d’un
avantage sur les entreprises plus petites et tendent finalement à dominer leur marché.
• On risque d’aboutir alors à une situation de concurrence imparfaite.
• Toutefois, ce n’est pas toujours le cas. Si les économies d’échelle sont « externes », c’est-
à-dire qu’elles ne profitent pas spécifiquement à chaque entreprise mais à des secteurs
d’activité pris dans leur ensemble, elles ne sont pas incompatibles avec une concurrence
parfaite .
Economies Economies
d’échelle d’échelle internes
externes
NB: Rien n’empêche a priori que des économies d’échelle externes et internes influent
conjointement sur un secteur, mais, dans la mesure où elles ont des implications
différentes sur la structure de marché et commerce international .
• Dés 1920, l’économiste britannique Alfred Marshall a été frappé par l’étonnante concentration
géographique de certains secteurs, formant ainsi ce qu’il appelle des « districts industriels ».
• A l’époque de Marshall, les exemples anglais les plus connus étaient le pôle de Sheffield,
spécialisé dans la coutellerie, et celui de Northampton, qui accueillait des entreprises de
bonneterie .
• Aujourd’hui, ces pôles spécialisés sont toujours d’actualité.
• Le succès de la Silicon Valley ( le pôle californien qui accueille un grand nombre de
producteurs de semi-conducteurs et de logiciels) est bien évidemment dans tous les
esprits, de même que la concentration de l’industrie cinématographique à Hollywood , des
activités financières à la City de Londres, de l’industrie aéronautique à Toulouse ou des services
informatiques à Bangalore en Inde.
• La ville chinoise de Qiaotou (dans la province de Zhejiang) accueille plusieurs centaines de
petites entreprises manufacturières ; celles-ci produisaient en 2006 environ 60% de la
production mondiale de boutons et 80% des fermetures Eclair qui équipent les vêtements
portés dans le monde entier
• En concurrence parfaite, les firmes ont des comportements très schématiques; elles sont
toutes identiques et sans influence directe sur l’équilibre du marché .
• A l’inverse l’introduction des imperfections de la concurrence permet de décrire de façon
plus crédible et détaillée les stratégies individuelles des entreprises
Les choses sont forcément différentes lorsque quelques firmes seulement se partagent le
marché
Exemple : Airbus et Boeing sont en principe les deux seuls fabricants d’avions civil
gros-porteurs. Les dirigeants d’Airbus tout comme ceux de Boeing savent que si ils
augmentent la capacité de production de leurs entreprises, ils ne pourront vendre ces
avions supplémentaires qu’en pratiquant un prix plus faible . Les producteurs sont
ainsi conscients de posséder le pouvoir de modifier sensiblement l’équilibre du
marché; ils sont donc faiseurs de prix (Price setters)
• Cette question est intéressante en elle-même, mais doit surtout permettre de comprendre et
d’interpréter les choix de politiques commerciales.
• Key words :
Cris
Mercantilistes e
Croissanc
e
Libre
échange
178 Protectionnisme
0 et
1830
.
• Bien que les économistes soutiennent régulièrement que toute entorse au libre-échange
réduit le bien-être domestique, il existe certains arguments théoriques qui permettent de
défendre les thèses protectionnistes .
état de crise
Les instruments du protectionnisme :
• Les pouvoirs publics disposent d’une grande variété d’instruments de protection: taxes sur
les produits échangés, subventions ou limites légales aux volumes d’importations
• Par exemple : les Etas –unis ont mis en place un quota sur les importations du fromage
étranger. Seules quelques sociétés commerciales ont le droit d’importer chaque années un
poids maximal de fromage étranger.
• Seules quelques sociétés commerciales ont le droit d’importer chaque année un poids
maximal de fromage. Cette quantité est fondée sur leurs importations de l’année
précédente.
• Dans d’autres cas, comme celui des importations américaines de sucre ou de vêtements ;
le droit de vendre sur le marché domestique est directement attribué aux autorités
publiques des pays exportateurs.
Question Bonus : les quotas d’importation influencent-ils sur le prix des biens importés ?
Comment ?
L’accès aux marchés publics : L'existence de vastes marchés publics réservés aux
producteurs locaux (fourniture aux administrations, marchés militaires, grands
équipements) a été longtemps une pratique courante.
Les règlements interrégionaux et internationaux (de Union européenne, de l’OMC) tentent
aujourd'hui de libéraliser ce secteur en favorisant la diffusion des appels d'offre, en imposant
la règle de non-discrimination et de traitement identique des firmes locales et étrangères, et
en facilitant les procédures internationales de contestation du résultat des adjudications.
Les normes d'origine : elles sont destinées à éviter les manœuvres de contournement
des barrières protectionnistes grâce au transit par un pays tiers. l'Union européenne a ainsi
étendu aux photocopieurs en provenance des Etats-Unis un droit de douane antidumping
de 20% appliqué jusque là au Japon, estimant que les producteurs japonais contournaient
la protection en faisant transiter leur matériel par les Etats-Unis avant de l'exporter vers
l'Europe
On peut également parler de réglementations d’ordre environnemental
ou d’ordre culturel
• La « TVA sociale » consiste en une baisse des cotisations sociales financée par une augmentation de
la TVA.
• La TVA sociale permettrait également une baisse de cotisations sociales pour toutes les entreprises
produisant dans le pays domestique et une hausse de TVA pour toutes les entreprises vendant dans
le pays domestique .
« Il faut alléger la pression sur le travail et faire contribuer financièrement les importations qui font
concurrence à nos produits avec de la main d'œuvre à bon marché. »
Cette déclaration de Nicolas Sarkozy le 31 décembre 2011 a lancé à nouveau le débat sur la TVA
sociale.
• La Suisse et le Danemark ainsi que l’Allemagne en partie l’appliquent déjà. Les arguments pour la
mise en place de ce mécanisme sont donc les suivants : baisse des prix à l’exportation, hausse des
prix d’importation et financement assurée et continu de la protection sociale
• En ce qui concerne l’impact d’une TVA sociale en termes d’échanges internationaux, il est clair qu’un
des effets principaux serait de désavantager la production étrangère vendue sur le marché français,
et d’avantager la production française vendue à l'étranger.
• Pour amortir les conséquences de la crise économique, plusieurs pays ont utilisé l’arme
monétaire. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont vite baissé leurs taux d’intérêts
(contrairement à la BCE), ce qui a provoqué une vive dépréciation du dollar et de la livre
face à l’euro (d’environ 20%). D’un seul coup, les produits importés de la zone euro coûtait
environ 20% plus cher alors que leurs exportations vers la zone euro voyaient leur prix
baisser d’environ 20%.
• On parlera d’un IDE horizontal dans le premier cas, et d’un IDE vertical dans le second
• Plutôt que de procéder à un IDE vertical, les entreprises ont la possibilité de faire appel à
des sous-traitants indépendants.
• Ces contrats de sous-traitance reviennent donc à externaliser une partie de la production.
On parle alors d’externalisation internationale= outsourcing
Quant au terme offshoring , il désigne le fait de produire ou faire produire à l’étranger une
partie de sa chaine de valeur et regroupe à la fois les IDE verticaux et les opérations
d’outsourcing .
• La priorité étant donné au plein emploi, il fallait mettre en place des mesures permettant
une gestion « ordonnée » des taux de change en cas de déséquilibre persistant
• Une monnaie convertible est une monnaie qui peut être employée librement dans les
transactions internationales.
La Banque Mondiale :
• la Banque mondiale intervient au profit des pays en développement en octroyant à ceux qui
lui en font la demande des prêts assortis de faibles taux d’intérêt, des crédits sans intérêt
ou encore des dons.
• Elle accorde également sa garantie pour couvrir le risque de défaut de paiement du service
de la dette d’un Etat qui emprunte sur les marchés financiers.
• . Elle intervient aussi en faveur des entreprises privées des pays en développement, soit
sous forme de prise de participation (apport en fonds propres), soit sous la forme de
garantie destinée à couvrir le risque de crédit pour les banques prêteuses de fonds .
• La Banque mondiale intervient également en appui aux pays en développement sous la
forme de conseils stratégiques, d’études, d’analyses et d’assistance technique.
• De nombreuses critiques ont été faites sur l’action de la Banque mondiale en matière
d’aide au développement.
• Certaines lui reprochaient d’avoir une approche trop technocratique des problèmes et
d’aboutir à un gaspillage des ressources publiques au profit d’Etats autoritaires et
corrompu.
• D’autres estimaient que l’institution internationale était trop liée aux intérêts des principaux
pays financeurs, au premier rang desquels figurent les Etats-Unis, qui auraient souhaité
avant tout exporter le modèle de l’économie de marché à travers les interventions de la
Banque mondiale, sans se préoccuper des spécificités locales.
« Les interventions de la Banque mondiale ont souvent été critiquées pour leur
inefficacité, et récemment pour leur nocivité pour les populations les plus pauvres »
• Les négociations multinationales ont débuté juste après la fin de la seconde guerre
mondiale.
• Les diplomates des pays victorieux ont envisagé de construire une institution internationale
chargée de conduire ces négociations: L’Organisation internationale de Commerce ( OIC).
• En 1947 23 pays ont défini un ensemble de règles temporaires sur la base desquelles ils
ont entamé des négociations: L’accord général sur les droits de douane et le commerce ou
GATT ( General agreement on Tariffs and Trade) .
• Pendant 48 ans , les négociations commerciales multilatérales ont été régies par le GATT.
• Officiellement, le GATT n’était donc qu’un accord international, et non une organisation.
• Les pays signataires n’étaient donc pas membres du GATT, mais simplement des « parties
contractantes ».
• Le GATT avait un secrétariat permanent à Genève, chargé d’organiser et de préparer les
négociations commerciales, mais ce n’est qu’en 1995 que les pays signataires ont entériné
la création officielle de : l’Organisation mondiale du Commerce OMC)
• Cependant les règles du GATT sont toujours en vigueur, et les principes fondateurs de
l’OMC restent les mêmes.
• Le levier utilisé par le GATT et l’OMC pour faire progresser la libéralisation commerciale
repose sur l’organisation de négociations en cycles successifs .
• A chacun de ces cycles de négociations (trade rounds), tous les pays participants se
rassemblent pour discuter d’un nouvel ensemble de réduction de protections
commerciales.
• Huit cycles ont été achevés depuis 1947. Le dernier en date, « L’Uruguay Round », s’est
achevé en 1944 par la création de l’OMC.
• Les membres de l’OMC ont inauguré un neuvième cycle en 2001, lors du sommet de
Doha, au Qatar. La progression des négociations dans le cadre du cycle de Doha a été
particulièrement difficile .
• Face à l’impossibilité d’aboutir à un accord général , le cycle s’est conclu a l’automne 2014
sur un constats d’échec .
• Les principaux résultats de l’Uruguay Round portent sur deux points précis:
La libéralisation commerciales et les réformes administratives
• L’Uruguay Round a entériné une nouvelle réduction globale des barrière tarifaires. Les
droits de douane moyens imposés par les pays industrialisés sont passés de 6,3% à 3,9%.
• Il s’agit d’une baisse de 40% mais qui concrètement n’a qu’un impact limité sur le
commerce mondiale.
• Certains participants aux négociations de l’Uruguay Round notamment les Etats-Unis
affichaient un but ambitieux: atteindre le libre-échange des produits agricoles en 2000.
• En ce qui concerne le secteur du textile et de l’habillement, l’Uruguay Round a imposé un
démantèlement progressif des accords multifibres.
• La supression des quotas et même si certains droits de douane, très élevés, restent en
place représente une avancée considérable vers le libre échange.
• D’un point de vue juridique , le GATT était un accord temporaire, alors que l’OMC est une
organisation internationale à part entière.
• Les règles de l’OMC incluent une version mise à jour du texte original du GATT, sur
laquelle qu’elle s’appuie pour réguler le commerce des biens.
• L’accord de l’OMC englobe un ensemble de réglementations des échanges internationaux
de services : l’accord général sur le commerce des services : AGCS (GATS en Anglais).
• En plus de la question des services, s’ajoute le fait que les pays industrialisés sont
beaucoup plus dépendants des connaissances technologiques, l’OMC essaie donc
d’intervenir dans le domaine de la défense de la « propriété industrielle » en développant
l’accord sur les droits de propriété intellectuelle liés au commerce: ADPIC (TRIPS en
anglais)
• L’aspect le plus novateur de l’OMC est sans doute la mise en place de la procédure de
règlement des différents: elle permet d’étudier et de trancher les litiges commerciaux entre ses
pays membres.
(Voir : Régler un différend….. Et en créer un)
• L’OMC est dotée d’une procédure concrète et efficace. Lorsqu’un pays membre estime qu’un
de ses partenaires commerciaux ne respecte pas ses engagements, il peut saisir l’organe de
règlement des différends.
• Celui-ci réunit un panel d’experts afin d’étudier la question et rend une décision en moins d’un
an . Même si l’un des pays fait appel de la décision, la procédure n’excède pas quinze mois au
total.
• Si le pays fautif refuse de se mettre en conformité, l’OMC n’a pas le pouvoir de l’y obliger .
• En revanche , elle peut accorder au plaignant l droit de riposter, en imposant à son tour des
restrictions aux exportations du pays fautif;
• Le but de ces « mesures compensatoires » est de faire plier le gouvernement étranger.
• En raison de l’interdépendance des économies ouvertes, il leur est plus difficile d’atteindre les objectifs de
stabilité des prix et de plein emploi.
• Cette interdépendance repose sur un ensemble d’arrangements institutionnels, comme le choix des
régimes monétaires et de change adoptés par les pays, regroupés sous le terme de système monétaire
international (SMI).
• Un déficit implique que le pays emprunte des ressources au reste du monde, ce qui ne
pose aucun problème si les opportunités d’investissement dans ce pays sont plus
intéressantes que celle offertes à l’étranger.
« Le commerce intemporel »
Pourquoi les autorités publiques préfèrent-elles éviter les déficits excessifs du compte courant ?
Un déficit ne pose pas de problème si les fonds empruntés à l’étranger sont dirigés vers des
investissements suffisamment productifs.
Si ce n’est pas le cas, il peut être dû a une consommation trop élevée, elle-même due à des
politiques économiques mal adaptées ou des dysfonctionnements de l’économie.
Il est dans ce cas raisonnable de tenter de rétablir l’équilibre externe en réduisant le déficit.
Les économies ouvertes font toutes face à une contrainte budgétaire intemporelle qui limite
leurs dépenses à un niveau compatible avec le paiement des intérêts et le remboursement du
principal de leur dette étrangère
• Un excédent du compte courant signifie que le pays accumule des actifs localisés à
l’étranger.
Pourquoi la croissance des créances sur l’extérieur serait-elle un problème ?
Pour un niveau donné d’épargne intérieure, un fort excédent peut refléter un faible niveau
d’investissement intérieur.
S=I + CC
S= l’épargne intérieur
I= l’investissement intérieur
CC = l’accumulation d’actifs étrangers
• Plusieurs facteurs peuvent inciter les dirigeants politiques à préférer que l’épargne
intérieure serve à financer des investissements intérieurs plutôt qu’étranger :
- Il est plus facile d’imposer les revenus des actifs domestiques intérieurs plutôt qu’étranger .
- Une augmentation du capital domestique a des conséquences plus significatives sur le
produit intérieur qu’une hausse des actifs étrangers et contribue davantage à réduire le
chômage .
Si un fort excédent du compte courant reflète un endettement excessif des pays étrangers, le
pays peut se retrouver dans l’incapacité de récupérer l’argent qui lui est dû.
• Les excédents trop importants peuvent aussi se révéler inconfortables pour des raisons
politiques. Les pays affichant de forts excédents peuvent devenir la cible de mesures
protectionnistes discriminatoires de la part des pays qui supportent des déficits externes.
• Le Japon s’est parfois retrouvé dans cette situation; aujourd’hui, les éventuelles barrières
aux importations visent davantage la Chine .
• En résumé, l’objectif d’équilibre externe correspond au niveau de compte courant qui
maximise les avantages des échanges commerciaux, en évitant les problèmes décrits
précédemment.
Il y a toutefois une asymétrie fondamentale: les pays en déficit sont beaucoup plus astrient à
réduire leur déséquilibre que les pays en excédent. Un pays qui accumule des déficits doit
faire face à la menace d’une interruption soudaine des prêts, tandis qu’il est peu probable
que les pays en excédent soient confrontés à une baisse brutale de la demande de
financement par les pays emprunteurs !
• L’économie mondiale s’est développée depuis le XIXe siècle en adoptant une large variété
de systèmes monétaires internationaux.
• En économie ouverte, les décideurs politiques font immanquablement face à un trilemme :
celui-ci est incontournable dans le choix du régime monétaire qui convient le mieux pour
atteindre les objectifs internes et externes de la politique macroéconomique .
• Un pays qui fixe son taux de change , sans s’opposer à la libre circulation des capitaux,
doit abandonner le contrôle de sa politique monétaire.
• Ce « sacrifice » illustre l’impossibilité pour un pays d’atteindre simultanément les trois
objectifs suivants:
1- La stabilité du taux de change;
2- Une politique monétaire orientée vers des objectifs nationaux;
3- la liberté des mouvements de capitaux internatiionaux.
B A
• Un pays qui fixe son taux de change tout en autorisant les capitaux à circuler librement,
doit renoncer à adopter une politique monétaire autonome. Ce fut le cas au cours du
régime étalon-or.
• À l’inverse, un pays avec un taux de change fixe qui limite les flux financiers internationaux
conserve la possibilité de modifier son taux d’intérêt intérieur pour agir sur l’économie
nationale.
Il peut ainsi, prévenir une surchauffe de l’économie au augmentant les taux d’intérêt
à cour terme, sans provoquer pour autant une chute des exportations qui résulteraient d’une
appréciation de la monnaie si les capitaux circulaient sans entraves.
Enfin, depuis l’abandon du régime de Bretton Woods au début des années 1970, la plupart
des pays industrialisés ont adopté un système qui leur permettait de combiner la liberté de
mouvements internationaux de capitaux avec des politiques monétaires orientées vers des
objectifs internes; en revanche, les importateurs et les exportateurs doivent faire face à la
volatilité des changes.
• Au début des années 2000, les touristes américains sont venus en nombre à Paris
déguster la cuisine française et s’offrir des produits en haute couture. Les prix français
exprimés en dollars étaient si bas que les économies réalisées par ces touristes couvraient
pratiquement les frais du voyage.
• Depuis, les biens en France apparaissaient beaucoup plus coûteux aux Américains, tandis
que les touristes français ont vu leur pouvoir d’achat aux États-Unis nettement augmenter.
• Le taux de change correspond au prix d’une monnaie exprimée dans une autre monnaie.
• Le 1er Septembre 2011, il fallait payer 1,4285 dollar américain(USD) pour obtenir 1 euro
(EUR) . Le taux de change EUR/USD était donc égal à 1,4285.
• En raison de l’influence considérable qu’ils exercent sur le compte courant et sur la plupart
des variables macroéconomiques, les taux de change constituent des variables
fondamentales en économie ouverte .
• Les taux de change sont des prix d’actifs: Un actif pouvait être considéré comme un moyen
de transférer du pouvoir d’achat dans le temps .
• Le prix d’un actif est en fonction de ses revenus futurs anticipés.
• Le taux de change étant le prix relatif entre deux monnaies, il peut être coté de deux
façons:
- Soit comme le prix en monnaie étrangère d’une unité monétaire domestique: on parle donc
de cotation au certain ( ou en termes indirects, où encore à l’européenne)
- soit comme le prix en monnaie domestique d’une unité monétaire étrangère: on parle donc
de cotation à l’incertain ( ou en termes directs, ou encore à l’américaine)
Avant l’avènement de l’euro, pratiquement tous les pays cotaient leur monnaie à l’incertain , à
l’exception de la Grande-Bretagne et de certaines des anciennes colonies de l’Empire
britannique. Depuis 1999, les pays de la zone euro cotent également au certain.
• Il est possible de calculer le prix des exportations d’un pays, exprimé dans la monnaie d’un
autre pays, à partir du taux de change entre deux monnaies.
Par exemple : Combien coûte une montre qui vaut à Genève 75 francs suisses ?
Au taux de change de 1,5 franc suisse par euro, le prix de la montre est de 50 euro (75/1,5).
Une variation du taux de change modifie le prix de cette montre en euros. Avec un taux de
change par exemple de 1,25 franc suisse par euro, la montre coûte 60 euros (75/1,25).
Une fluctuation des taux de change ont aussi des répercussions sur le prix que les suisses
vont devoir payer pour les produits de la zone euro. Au taux de 1,5 franc suisse par euro, une
chemise française d’une valeur de 45 euro coûte 67,5 francs suisses (45×1,5).
Si le taux de change passe à 1,25 franc suisse par euro, les chemises françaises sont alors
moins chères pour un suisse puisque leur prix s’élève à 56,25 francs suisses (45×1,25)
• Lorsque le prix des euros en francs suisses diminue, on parle d’une dépréciation de l’euro
par rapport au franc suisse.
Toutes choses égales par ailleurs, une dépréciation de la monnaie entraîne une diminution du
prix de biens et des services pour les non-résidents.
Inversement, lorsque le prix d’un euro en francs suisses augmente, on parle d’une
appréciation de l’euro par rapport au franc suisse.
Toutes choses égales par ailleurs, une appréciation de la monnaie entraine un renchérissement
du prix des biens et des services pour les non-résidents.
• Lorsque la monnaie d’un pays se déprécie, les exportations sont meilleur marché pour le
reste du monde et les importations sont plus chères pour les résidents.
• Lorsque la monnaie d’un pays s’apprécie, les effets sont inversés: le reste du monde paie
plus cher pour les produits domestiques et les résidents paient moins cher pour les produits
étrangers.
• La demande pour les importations et les exportations dépend du niveau des prix relatifs.
Revenons à notre exemple : on peut dire que la demande est fonction du prix d’une montre
suisse exprimé en unités de chemises françaises.
Si le taux de change est de 1,5 franc suisse par euro, un Français doit payer 50 euros une
montre qui vaut 75 francs suisses à Genève .
La chemise valant 45 euro, cela signifie que le prix relatif est de 1,11 chemise par montre
(50 euros la montre/ 45 euro la chemise).
Naturellement, on peut raisonner en francs suisses, le prix relatif est le même: 1,11 chemise
par montre (75 francs suisses la montre / 67,5 francs suisses la chemise)
- Les prix relatifs sont biens identiques pour un consommateurs suisse ou français.
- Une appréciation de l’euro par rapport au franc suisse ( soit une dépréciation du franc
suisse par rapport à l’euro) diminue le prix de la montre en unités de chemise, c’est-à-dire
qu’une chemise permet d’acheter plus de montres.
- une dépréciation de l’euro par rapport au franc suisse ( soit une appréciation du franc
suisse par rapport à l’euro) augmente le prix de la montre en unités de chemises, c’est-à-
dire qu’une chemise permet d’acheter moins de montres.
Toutes choses égales par ailleurs, une appréciation de la monnaie d’un pays augmente le
prix relatif de ses exportations et diminue l prix relatif de ses importations. Inversement, une
dépréciation de la monnaie d’un pays diminue le prix relatif de ses exportations et augmente
le prix relatif de ses importations.
• Le prix des biens et services sont déterminés par l’interaction des vendeurs et des
acheteurs. De la même façon, les taux de change résultent de l’interaction des ménages,
des entreprises et des institutions financières qui vendent et achètent des monnaies sur le
marché des changes international .
• Les principaux acteurs du marché des changes sont:
- Les banque commerciales: Elles sont au cœur du marché des changes. Presque toute
transaction internationale d’une certaine taille implique le débit et le crédit de comptes
ouverts auprès de banques commerciales sur différentes places financières. Ainsi, la
majorité des transactions en monnaies étrangères entraîne l’échange de dépôts bancaires
libellés dans des monnaies différentes.
• Exemple : Supposons que la société l’Oréal doit 230 400 dollars à un fournisseur
américain. Dans un premier temps, elle doit obtenir de sa banque , la Société Générale,
une cotation du taux de change . Ensuite, elle lui demande de débiter son compte en euros
et de verser 230 400 dollars sur le compte de son fournisseur auprès d’une banque
commerciale américaine.
• Si l’Oréal obtient de sa banque un taux de change de 1,2 dollar par euro, sa banque débite
de son compte 192 000 euros (230 400/1,2). Cette transaction conduit à l’échange d’un
dépôt bancaire de 192 000 euros auprès de la Société Générale – dépôt qui appartient
dorénavant à la banque américaine qui a fournit les dollars- contre un dépôt de 230 400
dollars que la banque utilise pour payer le fournisseur américain de l’Oréal.
• Les échanges de monnaies entre banques se font sur le marché interbancaire. Ils
représentent la majeure partie des activités du marché des changes.
• On appelle les taux que les banques s’appliquent mutuellement taux interbancaire.
NB: Aucun montant inférieur à 1 million de dollar n’est échangé à ces taux . Les taux « au
détail » accessibles aux entreprises sont en général moins favorables que les taux
« de gros » interbancaires.
Il est en général difficile et trop coûteux pour une société française qui souhaite convertir 100
000 euros en couronnes suédoises de rechercher une contrepartie qui souhaite vendre pour
100 000 euros de couronnes suédoises. En revanche, les banques commerciales réalisent
des économies d’échelle en servant plusieurs entreprises simultanément.
• Les entreprises: les sociétés qui opèrent dans plusieurs pays effectuent ou reçoivent des
règlements dans toutes sortes de monnaies.
• Les institutions financières non bancaires: Depuis quelques années, la libéralisation
des marchés a permis aux institutions financières non bancaires d’offrir à leurs clients une
plus grande variété de services. Certains services sont, d’ailleurs, difficiles à différencier de
ceux qui sont offerts par les banques. Les services liés aux transactions en devises en font
partie. Les investisseurs institutionnels, comme les sociétés d’assurances, les fonds de
pension ou les fonds spéculatifs ( hedge funds) sont aussi très actifs sur le marché des
changes .
• Les banques centrales : Les banques centrales interviennent également sur le marché
des changes . Bien que le volume de leurs transactions n’atteigne généralement pas des
niveaux importants, l’effet de leurs interventions peut se révéler significatif . En effet, les
acteurs qui interviennent sur le marché des changes observent attentivement les actions
des banques centrales car ils cherchent à obtenir des indices sur les politiques
macroéconomiques futures qui pourraient affecter les taux de change.
• Rappelle : Comme le dollar joue un rôle pivot dans ma majorité des transactions de
change, on parle de monnaie véhiculaire ou de monnaie internationale. Cette monnaie
véhiculaire est largement utilisée dans les contrats internationaux signés par des parties ne
résidant pas dans le pays dont est issue cette monnaie.
• L’euro introduit en 1999, est parfois pressenti comme future monnaie véhiculaire, au même
titre que le dollar.
• En Avril 2010, seuls 39%des échanges mondiaux ont toutefois impliqué l’euro.
• La livre sterling, autrefois deuxième monnaie pivot après le dollar, a décliné en importance.
• Dans le marché au comptant ( ou marché au spot) : les deux parties se mettent d’accord
sur un échange de dépôts bancaires et effectuent la transaction immédiatement.
• On qualifie alors le taux de change de taux de change au comptant.
• Le règlement des transactions de change intervient parfois avec un certain délai: 30 jours,
90 jours, 180 jours, voire plusieurs années. Les taux de change associés à de telles
opérations sont appelés taux de change à terme.
• Dans une transaction à terme de 30 jours, par exemple, les deux parties peuvent se mettre
d’accord le 1er avril pour un taux au comptant de 100 000 livres sterling pour 155 000 euros
le 1er mai suivant. Le taux de change à terme à 30 jours est en général différent du taux au
comptant ou des autres taux à terme. Si une banque accepte de vendre des livres contre
des euros à une date future et à un taux conclu aujourd’hui, on dit que cette banque
« vend des livres à terme » et « achète des euros à terme »
Pourquoi il peut être intéressant de réaliser des transactions de change à terme ?
• Exemple : Supposons que la Fnac sache que , dans 30 jours, elle doit payer en yens un
fournisseur japonais pour une cargaison de baladeurs MP3,livrés à cette même date . La Fnac
vend chaque baladeur 100€ et règle 9000¥ par baladeur à son fournisseur. Son profit dépend
au taux de change entre l’euro et le Yen. Au taux de change au comptant EUR/JPY= 95,24, la
Fnac doit payer 94,50 € par baladeur (9000/95,24)
• A ce taux, elle réalise donc un bénéfice de 5,50 € par baladeur. Mais supposons que la Fnac ne
souhaite pas payer son fournisseur avant que les baladeurs n’arrivent en France et ne soient
vendus. Si durant les 30 jours suivants, l’euro se déprécie brusquement par rapport au yen et
que le taux de change passe à 86,95 yens par euro, alors la Fnac devra payer 103,50 € par
baladeur (9000/86,95). Elle subira une perte de 3,50 € par article.
• Pour couvrir ce risque, elle peut conclure une opération de change à 30 jours avec sa banque .
Si cette dernière accepte de lui vendre des yens dans 30 jours à un taux de 93,46 yens par
euro, la Fnac sera assurée de payer exactement 96,30 € par baladeur (9000/93,46). En
achetant des yens et en vendant des euros à terme, la Fnac s’assure un bénéfice de 3,70 € par
baladeur. Elle prend ainsi une assurance contre la possibilité d’une variation brutale et
imprévisible du taux de change, variation qui peut transformer une importation profitable en une
perte .
• Une option de change offre à son acheteur le droit de vendre ou d’acheter une certaine
quantité de monnaie à un prix donné et à n’importe quel moment précédent la date
d’échéance fixée par contrat.
• En contrepartie de ce droit, l’acheteur paie au vendeur une prime .
• L’acheteur décide ou non d’exercer son droit.
• Le vendeur de l’option se trouve dans l’obligation d’acheter ou de vendre la monnaie à la
demande de l’acheteur.
• Les agences de notation financière : sont des entités privées qui se donnent pour objet
d’évaluer la solvabilité des États, des entreprises, des collectivités publiques et des
institutions bancaires et d’assurances à travers un système de note
• Depuis les années 1980, les agences de notation sont devenues un indice de référence
tant pour les émetteurs que pour les investisseurs qui peuvent ainsi déterminer la
solvabilité des émetteurs.
• Leur notation modifie le comportement des investisseurs institutionnels qui sont les acteurs
indirects de l’avenir des États et entreprises notées.
• Les trois agences mondiales de notation financière, Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch
Ratings ont respectivement été établies en 1868, 1908 et 1913.
• Les notations attribuées ne constituent pas des recommandations d’achat ou de vente de
titres ; leur mission est d’évaluer l’estimation du risque à un instant donné.
• Durant plusieurs décennies, les notations ont été financées par les investisseurs qui
cherchaient à s’informer sur la qualité des actifs financiers qu’ils voulaient acquérir.
• Entre différents placements possibles, ces investisseurs souhaitaient savoir lesquels
étaient les moins risqués ou les plus lucratifs.
• Ils rémunéraient les agences de notation pour cette information en achetant les analyses
et les notes émises par les agences concernant des entreprises ou des organismes
publics.
• Ce système de financement subit toutefois un changement majeur dans les années 1970.
À partir de cette époque, les agences facturent leurs services, non plus aux investisseurs,
mais aux émetteurs des titres de dette.
• l’émetteur qui désire être noté rémunère l’agence pour ses services. Les notations non
sollicitées s’appuient sur des informations publiques.
• Dans le cas d’une notation sollicitée, la note est attribuée après collecte des informations
auprès de l’émetteur et entretien avec ce dernier. Une fois l’analyse présentée, l’émetteur
peut faire appel à la décision du comité. La décision finale se traduit par un communiqué de
presse relativement synthétique.
• Les critères de notations sont disponibles sur les sites de Standard & Poor’s, Fitch Ratings
et Moody’s. Ils associent les informations communiquées par l’émetteur aux données
macro-économiques. L’expérience du secteur est également prise en compte.
• Le système de notation diffère d’une agence à l’autre mais un consensus peut être établi :
les notes vont de A à D, A étant la meilleure note, et sont composées d’échelons
intermédiaires. Un émetteur noté AAA (ou Aaa) aura un risque de faillite de 0,05%. En
d’autres termes, plus la note de l’émetteur est élevée, plus son risque de faillite est faible
dans les années à venir.
• Un investissement est jugé spéculatif lorsqu’il s’adosse à un titre de dette émis par une
entreprise notée BB ou moins. De manière générale, on considère que du AAA au A, les
investissements sont sécurisés ; du BBB au B, ils sont considérés comme spéculatifs ; du
CCC au C, l’entreprise est en risque de défaut ; et une notation du DDD au D traduit une
situation de faillite de l’emprunteur.
• Chaque agence a sa propre méthode pour établir une notation. Ce « secret de fabrication »
est jalousement gardé ; seuls les aspects méthodologiques les plus généraux sont rendus
publics. La notation fait intervenir des critères quantitatifs et qualitatifs
• Ainsi, la notation « corporate », qui vise les entreprises ou les banques et assurances,
repose sur des critères tels que le flux de trésorerie ou le taux d’endettement, mais aussi
sur le profil du secteur d’activité, le degré de concurrence qui caractérise ce secteur ou la
stratégie de management adoptée par l’entreprise notée. De même, la notation souveraine,
liée aux États, repose sur des indicateurs tels que le ratio dette/recettes budgétaires,
l’inflation ou l’évolution du produit intérieur brut (PIB) par habitant, mais aussi sur d’autres
tels que la stabilité institutionnelle et politique du pays concerné ou sa compétitivité par
rapport aux partenaires commerciaux.
• Si la notation n’a pas pour but d’impacter les marchés boursiers, dans la réalité, une
dégradation d’une note est presque systématiquement suivie d’une baisse du cours du titre
visé. Les investisseurs sont très attentifs aux notations (baisse ou augmentation de la note,
émetteur sous surveillance) et modifient leur attitude de placement en fonction de ces
ratings.
• Une entreprise notée AAA obtiendra des taux d’intérêts plus faibles que ceux d’une
entreprise située dans la catégorie « spéculative ». Ainsi, un investisseur institutionnel
imposera des taux d’intérêts plus élevés à un État, une collectivité ou une entreprise qui a
une mauvaise note, compte tenu du risque plus grand. Il devient difficile pour un émetteur
défaillant de boucler une émission d’obligations. La différence de niveaux entre les taux
d’intérêt d’un émetteur noté AAA ou moins constitue la prime de risque.
• Les agences de notation ont leur part de responsabilité dans la crise des subprimes. En
notant AAA des opérations financières développées sur les crédits hypothécaires, sous-
évaluant le ainsi le risque encouru par les investisseurs, les agences de notation ont
participé à la formation d’une bulle de crédit. Leur tort a été de ne pas réévaluer à temps la
solvabilité des émetteurs.
• En refusant de dégrader les notes des émetteurs qui apparaissaient déjà peu solvables,
puis en abaissant brutalement leurs notes lorsque le marché de l’immobilier s’est retourné,
les agences de notation ont aggravé l’engagement des États dans une crise systémique.
• Les agences de notation sont soumises à des conflits d’intérêt qui amoindrissent leur
fiabilité depuis quelques années :
• les émetteurs payent les agences de notations pour être notées : les agences de notation
sont donc dépendantes de leurs émetteurs. La rémunération fournie par les émetteurs leur
est indispensable et leur permet de publier chacune des centaines de milliers de notes.
• mélange des activités de conseil et de notation : l’agence n’intervient pas seulement
comme évaluateur d’une entreprise déjà existante : elle conseille également les opérations
en cours de montage. Elle fait partie du processus qui constitue le produit.
• Les agences de notations peinent à évaluer correctement certaines opérations financières
de plus en plus complexes et entravent la fiabilité des notations.
Par exemple :
• Vivendi Universal, qui faisait faillite deux semaines après avoir été estampillé AAA.
• Les agences de notation n’ont anticipé aucune des crises importantes malgré les dettes
considérables impliquées.
• Pendant la crise mexicaine, qui débutait fin 1994, Standard & Poor’s n’a abaissé leur
rating qu’en février de l’année suivante, tandis que Moody’s ne changeait pas son
appréciation. Elles n’ont pas non plus vu arriver la crise asiatique de 1997.
• Au contraire, par leurs décisions tardives ou brutales, elles ont parfois accentué les
difficultés (Brésil en 1999 ; Argentine en 2001).