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D’ENTREPRISE
SUITE DU SUPPORT DU 8 FEVRIER
Les plus connus sont au nombre de trois: Ils répondent tous à une logique
financière car la position des activités dans le portefeuille traduit la
capacité de l’activité considérée soit à générer du cash soit à en
demander pour son développement.
- BCG
- Arthur D. Little
- Mc Kinsey
Leurs caractéristiques:
1- Présentés sous forme de matrice
2 - DAS représentés proportionnellement à leur poids C.A
3 - Indiquent le caractère équilibré ou non du portefeuille
4- Clarifient les décisions à prendre (maintien ou abandon)
Lorsque comme c’est le cas aujourd’hui, les entreprises développent une compétitivité « hors
prix » du fait que parallèlement à leur recherche de diminution des coûts elles se font aussi
concurrence à partir des caractéristiques des produits, è la matrice BCG perd de son intérêt.
Comme pour le modèle LCAG, et même si c’est dans une bien moindre mesure, la simplicité de
la matrice BCG peut conduire à des prises de décision insuffisamment fines en raison du
caractère stéréotypé du modèle.
L’analyse stratégique
LES 5 FORCES CONCUURENTIELLE DE MICHAEL PORTER
Michael Porter a montré comment une entreprise peut obtenir un avantage concurrentiel.
Pour lui il est fondamental que l’entreprise maîtrise les forces qui structurent son
environnement concurrentiel et bien entendu mieux que ses concurrents.
Porter a ainsi identifié 5 forces en constatant que de l’intensité de ces forces va dépendre
l’avenir et la structure d’une industrie.
Les nouveaux entrants dans un secteur sont représentés par les entreprises qui comptent entrer
dans le secteur. Ces nouveaux entrants peuvent représenter une menace pour les entreprises
anciennement installées.
L’analyse stratégique
L’analyse stratégique
Dernière force: la menace de produits de substitution. C’est un produit qui a une
fonction identique mais une structure différente.
L’analyse stratégique
L’analyse stratégique
Une fois que nous avons établi le modèle, on va évaluer chaque force par une
évaluation qui consiste à considérer cette force comme une opportunité pour
l’entreprise ou au contraire une menace. Pour cela on va prendre chaque force et voir
comment elle peut évoluer. Si cette évolution est favorable à l’entreprise on considère
que cette force est une opportunité. Si cette force est défavorable on va la cataloguer comme
étant une menace
L’analyse stratégique
La chaîne de valeur
L’analyse stratégique
C’est un modèle de diagnostic interne qui a été crée par Michael Porter
L’idée c’est d’aller analyser les différentes fonctions de l’entreprise pour essayer de trouver un avantage
concurrentiel décisif.
Pour cela, on va considérer l’entreprise comme une boîte noire et on va voir comment se crée la valeur
tout au long de ce process, comment chaque fonction a participé chacune pour sa part à la création de la
valeur finale. L’idée est donc de déterminer comment les différentes activités de ce processus ont
participé et pourront à l’avenir participer au positionnement stratégique de l’entreprise en lui procurant
des avantages en termes de coûts ou de différenciation par rapport aux concurrents.
L’analyse stratégique
Pour décrire ces opérations Porter utilise 2 termes importants. Il va d’abord définir
ce qu’il appelle des activités principales ou des fonctions principales puis ce qu’il
appelle ensuite des activités de support (ou de soutien)
1-La spécialisation
2-L’intégration verticale
3-La diversification
4-L’internationalisation
5-Les stratégies inter-enreprise
Lors de l’étude de la matrice BCG, on avait constaté que l’entreprise qui dispose d’un
portefeuille d’activités a la possibilité stratégique de retire une activité, de la maintenir ou de la
développer.
1 - Le retrait: Le modèle BCG suggère l’abandon des poids morts en considération du fait
qu’il s’agit d’activités qui se situent en fin de cycle de vie, ou encore d’activités pour lesquelles
l’entreprise ne dispose pas d’avantage concurrentiel (exemple des dilemme qui n’arrivent pas
à se transformer en Vedette). Mais il peut exister d’autres raisons qui peuvent conduire
l’entreprise, se à se désengager d’un secteur rentable pour des raisons financières. Exemple
d’Air France, propriétaire des hôtels méridien, qui les a vendus en raison d’un besoin urgent
en capitaux.
Pour Michael Porter, obtenir une position dominante dans une activité suppose que
l’entreprise soit capable de se constituer un avantage concurrentiel décisif et durable. Pour
cela il n’existe que 2 façons d’y arriver:
Ces stratégies sont très efficaces dans les secteurs des biens de consommation courante.
Elles sont en revanche inopérantes dans des industries comme le luxe où la concurrence ne
s’exerce pas sur le prix.
2 – La stratégie de différenciation
L’entreprise choisit d’asseoir sa domination par une offre distincte de ses concurrents.
La différenciation consiste souvent améliorer l’offre de référence des concurrents. Elle peut
concerner:
les produits
leur mode de distribution
les services associés
Typologie des stratégies
Elle est mise en œuvre par l’entreprise lorsqu’elle souhaite se limiter à une partie de l’industrie
tout en maîtrisant son développement (ex des produits bio)
Généralement les marges dégagées sont très supérieures à celles du reste de l’industrie
concernée, même si il est normal que le chiffre d’affaires soit bien inférieur (car l’entreprise ne
vise qu’une petite partie de la clientèle).
Les facteurs clé de succès d’une telle stratégie résident dans la maîtrise du savoir-faire.
Les risques sont liés à l’attrait que finira par exercer l’activité lorsqu’elle commencera à se
développer.
Typologie des stratégies
Remarque sur les stratégies de base
Il est en principe difficile pour une entreprise de mener de front stratégie de domination par les
coûts et différenciation.
Il existe cependant des exceptions: