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EXAMEN Date : FEVRIER 2021

MATIERE : SPONSORING ET MECENAT


SEMESTRIEL
EPREUVE
Classe : CM Durée : 2h

I. Maitrise des concepts


Définir les concepts suivants :
 Communication des organisations, stratégie de communication, image, notoriété, communication
commerciale, positionnement. (0.5 x 6) 3pts.

II. Connaissances théoriques

1. Lien entre les relations publiques et les techniques du sponsoring et du mécénat. 3 pts
2. Différence entre le mécénat et le sponsoring 1pts
3. Citez et expliciter une théorie qui sous-tend les techniques de mécénat et sponsoring. 4pts

III. Maitrise des principes

1. Quels sont les éléments qui doivent structurer la stratégie de mécénat et sponsoring d’une entreprise ?
3pts
2. Citez les moyens de valorisation d’une opération de sponsoring ou de mécénat. 3pts.
3. Du point de vu de la loi sur le sponsoring et du point de vu fiscale, quelle différence y a-t-il entre une
opération de mécénat et de sponsoring ? 3 pts.

Sujet : Responsable de la communication d’un grand laboratoire pharmaceutique implanté à Douala, vous
envisagez de développer des actions de mécénat. Pourquoi ? Quels sont selon vous les principes fondamentaux à
respecter ?

BON A SAVOIR

1- ENJEUX DU MECENAT SUR LA FIRME

 Démontrer son dynamisme,


 Créer un mouvement de sympathie,
 Rajeunir sa réputation,
 Motiver ses employés,
C’est un investissement dont on attend les retombées. En termes de notoriété, l’événement est prétexte pour
évoquer l’entreprise. En termes d’image, il doit susciter des associations valorisantes pour celle-ci. En termes de
légitimité : le parrain démontre son ouverture d’esprit en œuvrant pour la collectivité.

2- PRINCIPES DIRECTEURS DU PARRAINAGE

Pour que le « levier » de la charité fonctionne positivement, il faut que l’entreprise mécène respecte trois principes
fondamentaux :

Elle doit éviter les causes politisées ou suspectes ; car le consommateur ne doit jamais se douter quant à la
destination de ses dons. Le moyen le plus sûr consiste donc à s’appuyer sur un organisme reconnu
(Unicef, ligue contre le cancer, médecins sans frontières, croix rouge…).

Elle doit à l’évidence choisir une cause mobilisatrice : on attend des publics cibles qu’ils souscrivent à
l’action humanitaire. D’où l’inefficacité d’une cause généreuse déjà rebattue (donc usée), trop éloignée de
ceux que l’on veut toucher (consommateurs, salariés), ou ingrate. L’image d’une cause est déterminante :
c’est pourquoi sans doute les entreprises préfèrent soutenir l’enfance défavorisée plutôt que des
programmes de réinsertion pour détenus. Le parrain doit enfin souscrire à une cause proche de ses intérêts
et de sa cible.

Enfin, et c’est là le troisième principe directeur, l’entreprise doit faire preuve d’une infinie délicatesse dans la
politique de communication qu’elle veut mener autour de son intervention. Car d’aucuns trouveraient indécent
qu’un groupe se fasse de la « publicité » sur fond d’actions humanitaires ou écologiques.

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